Journal articles on the topic 'Théorie des circonstances aggravantes'

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Bafandi, Vahid. "La théorie du changement de circonstances en droit iranien." Revue internationale de droit comparé 50, no. 1 (1998): 197–200. http://dx.doi.org/10.3406/ridc.1998.1124.

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MAZE, C., R. FINKELSTEIN, and M. QUENTIN. "Un jury sous influence : l’impact des affects, du type d’expertise et des circonstances aggravantes sur l’activité décisionnelle des jurés." Psychologie Française 49, no. 4 (December 2004): 357–72. http://dx.doi.org/10.1016/s0033-2984(04)00066-4.

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Mazé, C., R. Finkelstein, and M. Quentin. "Un jury sous influence : l’impact des affects, du type d’expertise et des circonstances aggravantes sur l’activité décisionnelle des jurés." Psychologie Française 49, no. 4 (December 2004): 357–72. http://dx.doi.org/10.1016/j.psfr.2004.08.004.

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4

Escalié, Guillaume, and Sébastien Charliès. "La négociation de significations professionnelles est-elle envisageable en formation? Propositions théoriques et illustrations." Swiss Journal of Educational Research 35, no. 2 (September 26, 2018): 371–90. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.35.2.4916.

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Abstract:
Les principales propositions visant à aménager les dispositifs de formation profession- nelle initiale des enseignants en vue de renforcer le partenariat université-école(s) sont fondées sur la théorie des communautés de pratique (Lave & Wenger, 1991). Au sein de cette théorie, ces dispositifs sont envisagés comme des environnements ouverts de formation dans lesquels les significations accordées aux expériences de métier sont le résultat d’un processus de négociation. Or, les circonstances dans lesquelles se joue cette négociation restent assez obscures. Cet article vise à illustrer empiriquement des postulats issus d’une théorie de l’apprentissage (Nelson, 2008) et l’action collective (Wittgenstein, 1996) permettant de requalifier la négociation en formation professionnelle.
5

Duc Goninaz, Michel. "Le classement des lexèmes en espéranto: histoire et situation actuelle." Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 61 (December 3, 2019): 67–74. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2019.225.

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Abstract:
Les grammairiens traditionnels de l’espéranto, notamment Kálmán Kalocsay, se basant sur des formulations ambiguës de René de Saussure, ont développé une théorie du «caractère grammatical des racines», que l’Akademio de Esperanto a fini par approuver en 1966. Cette théorie, qui ne donne pas satisfaction aux linguistes, est née en réalité des polémiques qui ont succédé à l’apparition de l’ido en 1907 et de l’impossibilité où se trouvaient les partisans de l’espéranto de résoudre le dilemme «composition ou dérivation». Ce sont les circonstances historiques de la naissance de cette théorie que l’article se propose de mettre en lumière. Les discussions qui ont repris dans les années 70 du siècle dernier montrent que les problèmes laissés en suspens par cette théorie ne peuvent être abordés que par des procédés d’analyse sémantique.
6

Brunet, Alain. "Expositions récurrentes aux événements traumatiques: inoculation ou vulnérabilité croissante?" Dossier : Les états de stress post-traumatique 21, no. 1 (September 11, 2007): 145–62. http://dx.doi.org/10.7202/032384ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Deux grandes hypothèses opposées ont été formulées quant à l'impact d'un événement traumatique sur l'adversité future: l'inoculation et la vulnérabilité croissante. Un examen des travaux supportant ces hypothèses indique qu'elles ne sont pas aussi antagonistes qu'elles en ont l'air. Il apparaît possible de les intégrer en une théorie unique dans la mesure où les circonstances favorisant l'une ou l'autre
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Williams, Melissa S. "Représentation de groupe et démocratie délibérative : une alliance malaisée1." Articles 29, no. 2 (May 9, 2003): 215–49. http://dx.doi.org/10.7202/006252ar.

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Abstract:
Résumé Cet article examine la place du concept d’impartialité dans les théories délibératives de la démocratie. C’est à partir de certaines critiques féministes que sont discutés deux défis lancés à la théorie délibérative et qui sont étroitement liés : le premier porte essentiellement sur le critère du raisonnable et l’idée d’offre de raisons ; le second concerne les circonstances sociales et politiques contingentes dans lesquelles les perspectives des groupes marginalisés peuvent influencer le jugement des autres citoyens. Certains des changements qui devraient être apportés à la théorie délibérative afin qu’elle puisse tenir compte de ces préoccupations sont ensuite proposés. Finalement, les implications de tels changements pour nos notions plus générales de vertu et de responsabilité de la citoyenneté sont examinées.
8

Lefebvre, Claire, and John S. Lumsden. "Les langues Créoles et la théorie linguistique." Canadian Journal of Linguistics/Revue canadienne de linguistique 34, no. 3 (September 1989): 249–72. http://dx.doi.org/10.1017/s0008413100013451.

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Abstract:
L’étude de la genèse des langues créoles fait partie de la problématique plus générale d’une théorie de la variation et du changement linguistique dans les langues naturelles. Même si la genèse des langues créoles se démarque de la genèse des autres langues, tant par les circonstances historiques dans lesquelles elles se développent, que par les dérivations linguistiques qui les caractérisent, l’origine des langues créoles doit être expliquée à l’intérieur du même cadre que les autres langues. Cependent, étant donné les propriétés uniques de leur origine, l’étude des langues créoles offre une contrainte de plus sur la forme de la théorie linguistique en générale. Ce qui est unique et extraordinaire à propos des langues créoles c’est surtout le partage systématique de leurs propriétés par rapport aux propriétés de leurs langues sources. Il existe une théorie de la genèse des langues qui permet d’expliquer la systématicité de ce partage: la relexification Nous montrerons que cette théorie fournit les bases d’une explication du processus de formation des langues créoles. Cet article a pour objectif de construire une théorie de la genèse du créole haïtien qui soit explicative des faits linguistiques et qui soit compatible avec les faits historiques qui prévalaient lors de sa formation. Nous constatons qu’une telle théorie doit être révélatrice de la nature de la grammaire universelle qui définit la forme des langues naturelles.
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Martin, Stefan. "Pour une réception de la théorie de l'imprévision en droit positif québécois." Les Cahiers de droit 34, no. 2 (April 12, 2005): 599–633. http://dx.doi.org/10.7202/043223ar.

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Abstract:
Après avoir soulevé d'intenses débats et bien des controverses durant la première moitié du XXe siècle, la théorie de l'imprévision devait sombrer lentement dans les sphères de l'oubli. L'instabilité économique chronique paraissait vaincue, les discussions sur l'adaptation des contrats aux nouvelles circonstances semblaient ainsi anachroniques. Les diverses crises économiques qui se sont succédé depuis le début des années 1970 ont contribué à relancer les discussions doctrinales sur ce sujet. Certains pays ont franchi le Rubicon et ont consacré la révision judiciaire des contrats touchés par les aléas du temps et de la nature. On pense notamment aux droits allemand, hollandais, italien, grec et algérien. Au Québec, la théorie de l'imprévision n'a guère suscité de passions et n'a trouvé que peu de défendeurs. Les arguments de ses détracteurs s'avèrent invariables : force obligatoire des contrats, sécurité juridique des transactions, peur endémique de l'arbitraire judiciaire. Plus qu'un plaidoyer, notre étude se présente comme une contre-argumentation, une tentative de projeter certains mythes dans les réalités de cette fin de siècle. La théorie de l'imprévision n'est ni une hérésie juridique, ni un blasphème dirigé contre la tradition civilis te du droit des obligations.
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Maurin, Max. "J.M. Keynes, le libre-échange et le protectionnisme." L'Actualité économique 86, no. 1 (February 3, 2011): 109–29. http://dx.doi.org/10.7202/045556ar.

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Abstract:
Cet article cherche à réfuter la thèse qui prête à Keynes la défense d’un « protectionnisme circonstanciel ». D’après cette thèse, il n’aurait été un défenseur du système protecteur que dans les circonstances particulières que connut l’économie britannique à la suite de la crise de 1929. Cependant, une relecture et une mise en perspective des écrits de Keynes permet de voir une pensée particulièrement dynamique dans laquelle le « protectionnisme circonstanciel » fait suite à une éducation libre-échangiste, mais ne constitue qu’une étape dans la formation d’une théorie du protectionnisme finalement envisagé comme un garde-fou du système économique.
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Nadel, Jacqueline. "L’autre, milieu mental de nos vies." La Pensée N° 416, no. 4 (December 31, 2023): 58–68. http://dx.doi.org/10.3917/lp.416.0058.

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Abstract:
Il y a bientôt cent ans, Wallon a donné une définition révolutionnaire du milieu pour l’humain : le milieu primordial pour lui est le milieu des autres hommes, et non le milieu physique ; et, parmi les circonstances d’interaction rencontrées par l’individu sont incluses ses représentations. Désormais il est évident de contextualiser l’étude des comportements. Désormais les rapports découverts par la neuro-imagerie entre imitation, simulation et représentations motrices partagées apparaissent comme les supports de la théorie de l’esprit, notre capacité à inférer les intentions d’autrui à partir d’inobservables. De ce fait Wallon nous offre une synthèse très actuelle de ce qui crée l’environnement mental de nos vies.
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Fisette, Jean. "Parler du virtuel. La musique comme cas exemplaire de l’icône." Protée 26, no. 3 (April 12, 2005): 45–54. http://dx.doi.org/10.7202/030525ar.

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Abstract:
L’auteur cherche à reproduire les diverses circonstances suivant lesquelles il serait possible de saisir la notion d’« icône ». En premier lieu, il dresse une liste des principales caractéristiques de l’icône, telles qu’on peut les répertorier dans les textes de Peirce. Puis, une confrontation de ces traits au signe visuel qui devrait, suivant l’étymologie, exemplifier l’icône démontre plutôt que, contre toute attente, cette équivalence entre l’icône et le signe visuel vient créer des difficultés majeures qui sont liées à l’une des questions centrales de toute théorie du signe, à savoir la place que l’on doit réserver à la question de la représentation. Or il s’avère que les caractères reconnus par la majorité des travaux des spécialistes au signe musical correspondraient de façon beaucoup plus juste à l’icône dans la mesure où cette dernière ménage, à l’intérieur du signe, une place à l’imaginaire, d’où il est possible d’appréhender le virtuel et de laisser l’émotion s’inscrire dans le processus de la « sémiosis ». L’auteur évalue cette hypothèse et en mesure les retombées sur la théorie du signe.
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Katz, Martin R. "Une nouvelle technologie dans la guidance : l'ordinateur interactif." L’Orientation scolaire et professionnelle 17, no. 2 (1988): 109–23. http://dx.doi.org/10.3406/binop.1988.1661.

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Abstract:
L’interactivité des ordinateurs, qui s’est développée à partir des années 60, a fourni une opportunité sans précédent de développement des systèmes informatisés d’aide au choix professionnel, Ces systèmes offrent, à coût réduit, une aide individuelle accessible à un large public. Tenant compte du fait que chaque utilisateur peut concrétiser une combinaison unique de besoins, expériences, circonstances, valeurs, intérêts, capacités, styles et perceptions, un constructeur de logiciel pourra permettre à un système adéquatement planifié de répondre à ces différences individuelles. Non seulement un tel système peut stocker, retrouver et manipuler une grande quantité d’informations, mettant ainsi de vastes ressources à la disposition de chacun, mais encore il pourra connecter entre elles de nombreuses variables -personnelles, professionnelles et éducatives- et les combiner de façon spécifique pour chaque utilisateur. Ces capacités ne sont cependant pas suffisantes pour qu’on puisse être certain que tout système sera de qualité excellente. La valeur d’un système dépend principalement de sa structure conceptuelle, de la puissance de son support théorique, de la cohérence de ses fonctions et de sa structure. La «boîte noire» de la théorie sous-jacente à chaque système devra être ouverte et soumise à la lumière de l’évaluation. Des exemples de principes, recherches, modèle et structures en rapport avec le «System of Interactive Guidance and Information» (S.I.G.I.) et S.I.G.I. PLUS sont utilisés ici pour illustrer les liens entre la théorie et la pratique.
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Rizzo, Bruno. "Keynes et les deux motifs de la finance bancaire." Économie appliquée 45, no. 4 (1992): 123–59. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1992.2309.

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Abstract:
Dans la Théorie générale, Keynes fait jouer un rôle crucial à la politique monétaire sous l'hypothèse qu'une addition aux disponibilités monétaires abaisse le taux de l'intérêt tout en se figeant directement dans les réserves patrimoniales. Dans ses écrits postérieurs il complète son schéma par l'insertion de la nécessité du préfinancement monétaire de la production, qui, mal géré par les banques, pousse à la hausse le taux de l'intérêt et peut «étrangler» l'investissement. Ce sont alors les réserves de transaction et, implicitement, l'accumulation du capital, qui occupent le devant de la scène. L'auteur de l’article se propose de réunir et de réinterpréter les deux motifs de la finance bancaire dans le cadre d'un «modèle» de croissance, en excluant, par principe, toute référence à un marché spécifique de la monnaie. Ainsi, la monnaie nouvelle n'emprunte jamais un canal la conduisant directement dans les encaisses et, du même coup, le marché financier reste, en toutes circonstances, le seul lieu de détermination du taux de l'intérêt.
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Le Her, Michel. "Représentations sociales du Sport chez la femme ou l'intérêt d'un concept méconnu." STAPS 9, no. 17 (1988): 67–96. http://dx.doi.org/10.3406/staps.1988.1598.

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Le concept et la théorie des représentations sociales, bien qu’issus d’un courant de recherche de tradition française, sont encore méconnus dans le domaine du sport. Cet article se donne comme but d’illustrer et de présenter cette perspective théorique à partir d’une recherche sur «l’image» du sport chez les institutrices françaises. Incluant ce travail dans une perspective psychosociale du sens commun, il tente de montrer que les discours sur le sport, récoltés à l’aide d’un questionnaire, sont aussi des discours de présentation sociale et des discours de lutte de la part de femmes qui cherchent à exister en créant leur sport, au moins de manière verbale, par opposition à celui de l'Autre (masculin). Il montre que ces représentations sociales, de part leur structure, sont spécifiques d’une pensée en usage, d’une pensée en situation de communication, mais ceci n’empêche pas que ces discours sont déterminés par la «totalité des circonstances sociales» (KAES). Cet article analyse ici l’impact des discours médiatiques actuels ainsi que celui des conditions culturelles et éducationnelles dans lesquelles ont vécu ces femmes de la classe moyenne aux origines sociales modestes.
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Jung Sang-Hyun. "L'étude sur la théorie du changement des circonstances, l'Art.544-4 de le projet de Code civil coréen en 2004." SungKyunKwan Law Review 20, no. 1 (April 2008): 149–80. http://dx.doi.org/10.17008/skklr.2008.20.1.006.

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Rabhi, Ahcene. "Le rôle de la norme supra-constitutionnelle dans la concurrence et le remplacement de la constitution (cas de la constitution Algérienne)." مجلة جامعة الشارقة للعلوم القانونية 16, no. 2 (December 31, 2019): 29–72. http://dx.doi.org/10.36394/jls.v16.i2.29.

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On peut conclure à travers Les antécédents constitutionnels et les pratiques politiques en Algérie‚ qu’il est difficile de consacrer et de maintenir l’idée de la suprématie de la constitution‚soit dans le cadre de la hiérarchie juridique ou dans le processus de “La reproduction juridique”, et ce, en raison de l›existence de d›autres normes juridiques en concurrence avec lui dans le classement normative. La première catégorie à été adoptée dans des circonstances ordinaires, elle comprend les traités internationaux fondamentaux et les chartes nationales, bien que celles-ci constituent seulement des documents programme de nature purement politique. La deuxième catégorie à été adoptée dans un cadre exceptionnel lors des périodes transitoires : elle comprend “l’ordonnance de 10 Juillet 1965” qui a remplacé la Constitution de 1963, “la Déclaration” du Haut Conseil de Sécurité et “la délibération” du Conseil Supérieur de l’Etat, ainsi que “la plateforme” de la concorde nationale‚ qui ont gelé et remplacé la Constitution de 1989, bien que, la valeur juridique de ces documents reste inconnus‚ ayant une légitimité historique plus qu’une légitimité instituante, Ce qui nous pousse à conclure que le “Kelsenisme” n’est qu’une théorie abstraite, basée sur des probabilités superficielles.
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Guillemard, Sylvette, Alain Prujiner, and Frédérique Sabourin. "Les difficultés de l'introduction du forum non conveniens en droit québécois." Les Cahiers de droit 36, no. 4 (April 12, 2005): 913–51. http://dx.doi.org/10.7202/043363ar.

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L'article 3135 du Code civil du Québec codifie un principe issu de la common law, le forum non conveniens. Cette théorie permet exceptionnellement à un tribunal, saisi d'un litige international, de décliner sa compétence dans certaines circonstances. Ce nouveau pouvoir discrétionnaire accordé aux juges québécois semble poser de nombreux problèmes d'application. Les auteurs constatent que depuis deux ans les plaideurs l'invoquent fréquemment et que les magistrats ont de la difficulté à en établir les balises. Après un rappel des sources historiques et du développement moderne du forum non conveniens, les auteurs analysent les récentes affaires québécoises où l'exception de l'article 3135 du Code civil du Québec a été discutée. Notant une contradiction entre les termes mêmes de la disposition et l'application qui en est faite, les auteurs estiment que cette vague jurisprudentielle met en péril la mise en œuvre du Livre X consacré au droit international privé. Ils soumettent donc des conditions pour encadrer strictement cette exception. Si l'article 3135 du Code civil du Québec continuait à être appliqué de façon aussi laxiste que c'est le cas actuellement, les auteurs croient que seule une intervention du législateur pourrait mettre fin à cette dérive.
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Sussman, Tamara, and Sherry Dupuis. "Supporting a Relative’s Move into Long-term Care: Starting Point Shapes Family Members’ Experiences." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 31, no. 4 (December 2012): 395–410. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980812000384.

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RÉSUMÉCette étude fondée sur la théorie a exploré les expériences des membres de la famille qui soutenaient leurs proches qui sont déplacés dans les foyers de soins de longue durée (FSLD). Chaque étape du processus de transition a été examinée, y compris le rôle du point de départ à façonner l’expérience. Dans les six semaines suivant le déménagement, une vingtaine de membres des familles qui avaient quitté un parent dans un FSLD ont été interviewés. Les résultats ont révelé que le point de départ a eu un effet profond sur les expériences des membres des familles en acceptant la nécessité et le moment où il faut faire le déplacement de leur parent en un FSLD (avant le déménagement), et à croire que le FSLD choisi est un environnement positif pour leur parent (après le déménagement). Les politiques et les processus des FSLD sont aussi importants. Cependant, quand l’acceptation du pré-déménagement a été compromise par des circonstances imputables au point de départ, ces politiques et procédures ont été moins efficaces dans la promotion de l’acceptation de l’après-déménagement. Nous discutons des conditions qui soutient les transitions positives avant, pendant et après le déménagement de chaque point de départ.
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AGRAZ, Antoine. "Pratiques tutorales et accessibilité aux savoirs professionnels." Revue Education, Santé, Sociétés, Volume 9, Numéro 1 (February 24, 2023): 53–70. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6958.

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Cet article traite d’une recherche qui s’inscrit dans l’objectif de mettre en lumière l’invisibilité sociale des pratiques tutorales à l’égard d’un public en situation de vulnérabilité. Nous interrogeons, au moyen d’entretiens d’explicitation, dix tuteurs accueillant et accompagnant dans leurs stages d’insertion socioprofessionnelle des jeunes ayant des troubles du fonctionnement cognitif. Notre approche se situe théoriquement en didactique professionnelle. Comment l’activité tutorale est-elle organisée ? Comment les tuteurs s’adaptent-ils aux circonstances liées aux enjeux d’accessibilité pédagogique eu égard aux besoins particuliers de ce public ? Comment expriment-ils leur intelligence dans ce processus d’accompagnement ? Pour y répondre, nous mobilisons la théorie de la conceptualisation dans l’action de Vergnaud, et en particulier le concept de schème. Nos résultats mettent en exergue une intelligence tutorale incorporée, permettant aux tuteurs de résoudre des problématiques parfois difficiles. La « performance » de ces tuteurs se révèle au travers de nos analyses, ce qui conduit à revisiter l’un de nos postulats antérieurs au sujet des conditions de possibilité du passage de la logique productive vers la logique d’apprentissage dans le cadre des stages d’insertion socioprofessionnelle réalisés par des jeunes avec troubles du fonctionnement cognitif.
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Boadway, Robin. "Le rôle de la théorie de l’optimum du second rang en économie publique." L'Actualité économique 75, no. 1-2-3 (February 9, 2009): 29–65. http://dx.doi.org/10.7202/602284ar.

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RÉSUMÉ Cette étude analyse l’évolution de la théorie de l’optimum du second rang en économie publique. Elle soutient qu’une partie importante de l’économie publique normative moderne peut être interprétée comme une analyse du second rang. La théorie originale du second rang, telle que l’ont exposée Lipsey et Lancaster (1956), supposait l’analyse de politiques dans une économie où il n’y a qu’un seul consommateur et une distorsion fixe. De plus, elle cherchait particulièrement à savoir si la tarification au coût marginal, ou la politique à la pièce, peut être maintenue. Cette analyse a ensuite été étendue aux économies constituées de plusieurs ménages, aux cas où l’on observe de multiples distorsions, aux environnements dynamiques, pour finalement constituer la base de la révolution dans le domaine de la taxation optimale en économie publique. Toutefois, il est particulièrement important de souligner que, dans le sillage de l’analyse de l’impôt optimal et de la théorie de la dualité, la distorsion du second rang a été efficacement rendue endogène, et le problème général de la politique gouvernementale a été posé comme un problème de principal-agent. La méthode la plus courante consiste à supposer qu’il est impossible d’observer le comportement des ménages ainsi que certaines de leurs caractéristiques importantes. Suite à ces développements, la plupart des problèmes de politique publique peuvent être perçus comme une application particulière de l’analyse du second rang. Par exemple, le choix entre l’efficacité et l’équité (le problème de « l’impôt sur le revenu optimal ») d’une part et la limite en matière de redistribution d’autre part, peuvent être considérés comme des problèmes du second rang. Considérer les problèmes de politique comme des problèmes du second rang présente des caractéristiques intéressantes. Tout d’abord, de simples recommandations de politiques ne sont plus possibles. De plus, des politiques en apparence variées, comme les restrictions sur les quantités, les transferts en nature et le financement public de l’assurance sociale deviennent, dans certaines circonstances, des instruments de politiques efficaces. Les ouvrages prétendent aussi que les politiques du second rang sont habituellement incohérentes à travers le temps. Ainsi, l’optimum du second rang standard ne peut être atteint. Des politiques optimales avec cohérence intertemporelle peuvent également inclure des instruments de politique inhabituels qui, autrement, auraient été éliminés dans un cadre du second rang.
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Liégeois, Michel. "Maintien de la paix et diplomatie coercitive : le cas de la Bosnie." Études internationales 29, no. 4 (April 12, 2005): 867–87. http://dx.doi.org/10.7202/703957ar.

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Abstract:
Nous voulons démontrer comment la théorie de la diplomatie coercitive peut faire avancer le débat conceptuel sur la continuité ou la discontinuité qui existe entre le maintien de la paix et l'imposition de la paix. Les leçons apprises à la suite des opérations somalienne et bosniaque ont clairement établi la césure conceptuelle entre le maintien de la paix dite « traditionnelle » et l'imposition de la paix. Cependant, beaucoup de questions demeurent concernant la possibilité d'utiliser des stratégies plus coercitives dans des circonstances où il n'existe ni cessez-le-feu préalable ni consentement des parties, comme l'exige normalement la doctrine ONU du maintien de la paix. En étudiant le cas de l'utilisation de frappes aériennes pour maintenir une zone de sécurité désignée par I'ONU en Bosnie, nous offrons une illustration des grandes difficultés - aux niveaux politique, stratégique et opérationnel - de combiner les « stratégies de puissance » et les « stratégies coopératives ». Nous concluons que c'est entre ces deux types de stratégies qu'il faut situer la césure conceptuelle. Il est difficile de combiner les « stratégies de pouvoir » et les « stratégies de coopération » dans la mesure où le contexte politique et les contraintes opérationnelles les amènent non pas à s'appuyer l'un sur l'autre, mais bien à s'affaiblir mutuellement.
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Grémare, Benoît. "« L’État nucléaire » ou la Ve République à l’épreuve d’un conflit nucléaire : analyse de la théorie pacienne de l’adaptabilité constitutionnelle aux circonstances de crise." Civitas Europa N°42, no. 1 (2019): 171. http://dx.doi.org/10.3917/civit.042.0171.

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Allaire, Jean-François, Paul Morin, Chantal Doré, Shelley-Rose Hyppolite, Marie Suzanne Badji, and Hervé Tchala Vignon Zomahou. "Integrated Community Care Delivered by Public Health-Care and Social-Care Systems: Results from a Realist Synthesis." International Journal of Integrated Care 24 (February 16, 2024): 11. http://dx.doi.org/10.5334/ijic.7042.

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Abstract:
Introduction: Integrated community care (ICC) is defined as an interweaving of health-care and social-care interventions deployed in spatial and relational proximity using an interdisciplinary and cross-sectoral approach. Consideration of territory scale and time scale are at the center of ICC practices. Its deployment in public health and social care networks (HSCN) can be complex due to their broad mandate, the complexity of their management, and accountability. Therefore, we aimed to describe ICC delivered by public HSCN to determine how, why, for whom, and in what circumstances ICC works and produces outcomes. Methods: A realist synthesis was conducted consisting of five steps consistent with realist synthesis standards (RAMESES projects) to produce configurations of Context – Mechanism – Outcomes (CMOc) and development of a middle-range explanatory theory of why and how the identified outcomes may have occurred. Results: In total, 26 studies were selected and used, as evidence, to support—either partially or fully—the production of CMOc based on the initial program theory. Nine unique CMO configurations were identified based on the data analyses and team discussion. ICC middle-range theory is informed by the CMO configurations identified. Discussion: This realist synthesis allowed us to identify the central mechanisms of ICC delivered by public HSCN and to produce a middle range theory. ICC is based on a specific philosophy and deployed by a professional agency oriented toward a community agency within a local system of interdisciplinary and cross-sectoral action. Conclusion: Our middle-range theory will provide a solid analytical framework as a foundation for ICC implementation and future research. Résumé Introduction: Les interventions en santé et services sociaux intégrées en proximité des communautés (IIPC) sont définies comme une imbrication d’interventions de soins de santé et de services sociaux à l’échelle du territoire et considérant la temporalité, déployées dans une proximité spatiale et relationnelle au moyen d’une approche interdisciplinaire et intersectorielle. Son déploiement dans les réseaux publics de santé et de soins sociaux (RSSS) peut s’avérer complexe en raison de l’étendue de leur mandat, de la complexité de leur gestion et de leur responsabilité. C’est pourquoi nous avons cherché à décrire les IIPC dispensées par les RSSS publics afin de déterminer comment, pourquoi, pour qui et dans quelles circonstances les IIPC fonctionnent et produisent des résultats. Méthodes utilisées: Une synthèse réaliste a été réalisée en cinq étapes conformes aux normes de synthèse réaliste (projet RAMESES) afin de produire des configurations Contexte – Mécanisme – Effets (CMOc) et de développer une théorie explicative de moyenne portée sur le pourquoi et le comment des résultats identifiés. Résultats: Au total, 26 études ont été sélectionnées et utilisées comme preuves pour étayer – partiellement ou totalement – la production de CMOc sur la base de la théorie initiale de programme. Neuf configurations uniques CMO ont été identifiées sur la base des analyses de données et des discussions de l’équipe. La théorie de moyenne portée des IIPC s’appuie sur les configurations CMO identifiées. Discussion: Cette synthèse réaliste nous a permis d’identifier les mécanismes centraux des IIPC déployées par les RSSS publics et de produire une théorie de moyenne portée. Les IIPC sont fondées sur une philosophie et le développement d’une capacité d’agir professionnelle mise en action vers le renforcement de la capacité d’agir de la communauté au sein d’un système local d’action interdisciplinaire et intersectoriel. Conclusion: L’utilisation de notre théorie de moyenne portée pour la mise en œuvre d’IIPC fournira un cadre analytique solide comme base pour des implantations ou des recherches futures. Mots clés: Interventions en santé et services sociaux intégrées en proximité des communautés; soins de santé; soins sociaux; services publics; proximité; territoire
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Chauvot, Pierre. "L’attribution de l’échec chez les cadres." L’Orientation scolaire et professionnelle 26, no. 4 (1997): 527–57. http://dx.doi.org/10.3406/binop.1997.1209.

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Abstract:
L’analyse de la représentation sociale de la réussite professionnelle chez les cadres montre que, pour eux, réussir, c’est d’abord avoir de l’argent et du pouvoir et que cette réussite est acquise grâce aux qualités personnelles : compétence, travail, ambition. Le travail expérimental montre que cette représentation exprime la norme d’internalité : si les gens réussissent c’est qu’ils ont les qualités pour, s’ils ne réussissent pas, c’est qu’ils ne les ont pas. Les cadres au chômage adhèrent, comme les cadres en activité à ce système d’explication. Pourtant, si on tente de leur faire croire qu’une autre norme, dite d’externalité, prévaut dans leur groupe social, seuls les cadres au chômage modifient leur jugement : mais ils ne sont plus en situation de pouvoir et d’évaluation. Pour les recruteurs, les résultats sont plus mitigés : parmi les candidats chômeurs, ils convoquent plus souvent ceux qui ont choisi leur situation que les autres et parmi les candidats qui subissent les circonstances, ils convoquent plus souvent les cadres en activité que les autres. C’est le cadre licencié pour raisons économiques qui obtient le moins de rendez-vous. Ainsi, la théorie de la norme d’internalité permet de comprendre pourquoi la situation de chômage, en elle-même, accentue, pour les chômeurs, les difficultés de réinsertion. Cet article est le résumé d’une thèse réalisée dans le cadre de l’équipe de recherche «représentations sociales et processus idéologiques» de l’université Paris X - Nanterre et soutenue en 1995 sous le titre «L’explication quotidienne de l’échec et du chômage chez les cadres».
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Karim, Vincent. "La règle de la bonne foi prévue dans l'article 1375 du Code civil du Québec : sa portée et les sanctions qui en découlent." Les Cahiers de droit 41, no. 3 (April 12, 2005): 435–72. http://dx.doi.org/10.7202/043612ar.

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Abstract:
Le législateur codifie à l'article 1375 du Code civil du Québec (C.c.Q.) la théorie élaborée sous l'empire du Code civil du Bas Canada quant à l'existence de l'obligation de bonne foi en matière contractuelle. Cette règle doit désormais gouverner la conduite des parties à tout moment de la vie d'un contrat. Il s'agit en fait de la codification de la bonne volonté morale liée à l'équité. Cependant, la bonne foi est une source d'incertitude quant à son application, à ses effets et aux obligations qui en découlent. La jurisprudence et la doctrine reconnaissent l'obligation de renseigner et l'obligation de se renseigner comme des obligations corollaires de l'obligation de bonne foi. Existe-t-il d'autres obligations implicites découlant de cette obligation générale de bonne foi ? Quels critères les tribunaux doivent-ils appliquer pour évaluer la conduite du contractant à qui l'on reproche un manquement à cette obligation ? Un tel manquement peut-il excuser le comportement imprudent et peu diligent de l'autre partie ? Ce manquement lors de la formation du contrat peut-il être sanctionné par la nullité du contrat ? Cette dernière peut-elle se justifier par l'application de l'article 1375 C.c.Q. seul, et devient-il alors possible d'affirmer que cet article est générateur d'une sanction autonome ? D'autres questions surgissent quant à l'application de cette règle lors de l'exécution ou de l'extinction d'une obligation contractuelle. Par une analyse pragmatique d'un grand nombre de domaines et de circonstances au cours desquelles la bonne foi de l'une des parties peut être mise en question, l'auteur essaye de répondre à ces différentes interrogations.
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Craig, Elaine. "Converging Feminist and Queer Legal Theories: Family Feuds and Family Ties." Windsor Yearbook of Access to Justice 28, no. 1 (February 1, 2010): 209. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v28i1.4495.

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Abstract:
The notion that queer theory and feminism are inevitably in tension with one another has been well developed both by queer and feminist theorists. Queer theorists have critiqued feminist theories for being anti-sex, overly moralistic, essentialist, and statist. Feminist theorists have rejected queer theory as being uncritically pro-sex and dangerously protective of the private sphere. Unfortunately these reductionist accounts of what constitutes a plethora of diverse, eclectic and overlapping theoretical approaches to issues of sex, gender, and sexuality, often fail to account for the circumstances where these methodological approaches converge on legal projects aimed at advancing the complex justice interests of women and sexual minorities. A recent decision from the Ontario Court of Justice addressing a three-parent family law dispute involving gay and lesbian litigants demonstrates why recognition of the convergences between feminist and queer legal theories can advance both queer and feminist justice projects. The objective of this article is to demonstrate, through different and converging interpretations of this case that draw on some of the theoretical insights offered in a new anthology called Feminist and Queer Legal Theory, one rather straight-forward claim. The claim advanced here is that activists, advocates, litigants and judges are all well served by approaching complex legal problems involving sex, sexuality and gender with as many “methods” for pursuing and achieving justice as possible.La notion que la théorie homosexuelle et le féminisme sont inévitablement en conflit l’un avec l’autre a été bien développée à la fois par les théoriciens et théoriciennes homosexuels et féministes. Les théoriciens et théoriciennes homosexuels ont critiqué les théories féministes les qualifiant d’être anti-sexe, trop moralistes, essentialistes et étatistes. Les théoriciens et théoriciennes féministes ont rejeté la théorie homosexuelle la qualifiant d’être pro-sexe sans esprit critique et dangereusement protectrice du domaine privé. Malheureusement, ces descriptions réductionnistes de ce qui constitue une pléthore d’approches théoriques aux questions de sexe, de genre et de sexualité qui sont diverses, éclectiques et qui se chevauchent manquent fréquemment de tenir compte de circonstances où ces approches méthodologiques convergent sur des projets légaux visant à faire avancer les intérêts juridiques complexes des femmes et des minorités sexuelles. Une décision récente de la Cour de justice de l’Ontario portant sur un litige en droit de la famille entre trois parents et impliquant des parties homosexuelles et lesbiennes démontre pourquoi la reconnaissance des convergences entre les théories juridiques féministes et homosexuelles peut faire avancer à la fois les projets légaux homosexuels et féministes. Le but de cet article n’est pas de suggérer qu’une seule «théorie juridique féministe homosexuelle» convergente soit possible, ou même désirable. Plutôt, le but est de démontrer, par le biais d’interprétations différentes et convergentes de ce cas qui s’inspirent de certaines intuitions théoriques présentées dans une nouvelle anthologie intitulée Feminist and Queer Legal Theory, une proposition assez simple. La proposition avancée ici est que les activistes, les avocats, les parties à un litige et les juges sont tous bien servis en abordant des problèmes légaux complexes au sujet de sexe, de sexualité et de genre avec autant de «méthodes» que possible pour considérer la justice dans tous ses détails.
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Asiedu-Akrofi, Derek. "Central Bank Immunity and the Inadequacy of the Restrictive Immunity Approach." Canadian Yearbook of international Law/Annuaire canadien de droit international 28 (1991): 263–307. http://dx.doi.org/10.1017/s0069005800004136.

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Abstract:
SommaireLes Banques Centrales sont engagées dans des activités multiples. Leur rôle actuel est le résultat de l'histoire, dans la mesure où chaque banque centrale est apparue à un certain stage de développement de son pays et a commencé à exercer son rôle en fonction des objectifs de développement du pays en question. En conséquence, les fonctions des Banques Centrales varient d'un endroit à un autre. Cependant, en dépit des circonstances différentes dans lesquelles elles opèrent, la plupart des Banques Centrales ont la tendance d'agir de manière identique, particulièrement eu égard aux principes et pratiques développés par la Banque d'Angleterre, lesquels ont fini par être acceptés comme le prototype des fonctions traditionnelles des Banques Centrales.Cette étude effectue une comparaison entre les fonctions traditionnelles des Banques Centrales et leurs rôles nouveaux et en expansion constante dans les pays en développement. L'axe central de l'analyse, c'est l'importante question des immunités des gouvernements. Agissant comme agents de leurs gouvernements, les Banques Centrales violent parfois leurs obligations et c'est ainsi que la question des immunités se pose. Dans la détermination de l'étendue des immunités des États étrangers, de leurs agents ou organismes affiliés, les cours et tribunaux qualifient les activités de ces personnes publiques d'actes de nature publique ou privée. Ce processus de qualification a été plutôt difficile en ce qui concerne son application aux Banques Centrales. Cela est dû au fait qu'il n'existe pas d'uniformité des fonctions des Banques Centrales. En conséquence, il est difficile de déterminer quand une Banque Centrale est en train d'exécuter une fonction que l'on peut qualifier de propre aux Banques Centrales.L'approche basée sur la théorie de l'immunité relative présuppose que les fonctions des Banques Centrales peuvent être facilement définies comme étant soit de nature commerciale soit d'une nature propre aux Banques Centrales. Notre approche est comparative en ce qu'elle se fonde sur une analyse des différents modèles d'évolution des Banques Centrales, ainsi que sur une étude de l'étendue de la protection dont elles bénéficient dans le droit actuel des immunités aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne et dans d'autres conventions internationales.L'étude se termine par une évaluation de l'étendue des immunités accordées aux Banques Centrales ainsi que des problèmes liés au processus de qualification. Nous concluons enfin qu'en l'absence d'uniformité des fonctions des Banques Centrales et d'un accord sur l'étendue des sphères d'activité gouvernementale, la théorie de l'immunité relative apparaît inadéquate pour le règlement des problèmes liés aux immunités des Banques Centrales. En conséquence, un programme de signature de traités bilatéraux nous semble plus approprié comme alternative.
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Titos Martínez, Manuel. "La expedición del naturalista alsaciano Guillaume Philippe Schimper a Sierra Nevada en 1847 / The expedition of the Alsatian naturalist Guillaume-Philippe Schimper to Sierra Nevada in 1847." Ería 2, no. 2 (October 10, 2019): 207–21. http://dx.doi.org/10.17811/er.2.2019.207-221.

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Abstract:
En 1847 los alsacianos Daniel Dollfus-Ausset y Guillaume-Philippe Schimper realizaron una expedición a Sierra Nevada, en el sur de España. Su objetivo era la búsqueda de una nueva especie de cabra montes, pero su interés se extendía a la geografía, el paisaje, el glaciarismo y la botánica. En aquella expedición se realizó la primera fotografía al daguerrotipo que se conoce de Sierra Nevada, y se encontraron restos de antiguos glaciares cuaternarios sobre los que elaboraron una teoría mantenida como válida durante bastante tiempo. En este artículo se describe la personalidad de los viajeros, las circunstancias de su viaje y lo que representa el mismo en la historia científica de Sierra Nevada.En 1847, les Alsaciens Daniel Dollfus-Ausset et Guillaume-Philippe Schimper firent une expédition en Sierra Nevada,dans le sud de l’Espagne. Son but était de rechercher une nouvelle espèce de chèvre de montagne, mais son intérêt s’est étendu à la géographie, au paysage, au glacierisme et à la botanique. Au cours de cette expédition, une photographie au daguerréotype de Sierra Nevada a été prise pour la première fois. De même, des restes d’anciens glaciers du Quaternaireont été identifiés, et sur ceux-ci, ils ont développé une théorie maintenue comme valable pendant un certain temps. Cet article décrit la personnalité des voyageurs, les circonstances de leur voyage et ce que cette expérience représente dans l’histoire scientifique de la Sierra Nevada.In 1847 the Alsatians Daniel Dollfus-Ausset and Guillaume-Philippe Schimper made an expedition to Sierra Nevada, insouthern Spain. His goal was to search for a new species of mountain goat, but his interest extended to geography, landscape, glacierism and botany. In that expedition, the first daguerreotype photograph of Sierra Nevada was taken, and remains of ancient Quaternary glaciers were identified (on which they developed a theory maintained as valid for quite some time). This article explains the personality of the travelers,the circumstances of their trip and what it represents in the scientific history of Sierra Nevada.
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Arthur, Alan G. "Rural Faith and Wills as Evidence of Popular Religion in France, 1500‑1650." Historical Papers 18, no. 1 (April 26, 2006): 113–35. http://dx.doi.org/10.7202/030902ar.

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Abstract:
Résumés L'étude des croyances et attitudes religieuses des ruraux français du début de l'époque moderne n'est pas qu'utile aux chercheurs intéressés à la religion populaire; elle l'est aussi à ceux qui se préoccupent de retracer l'implantation et l'application des réformes tridentines. Certaines perceptions sont ici implicites. Ainsi, selon certains, la majorité des Français pré-tridentins auraient été à peine christianisés, leur foi ou croyance ayant été un curieux mélange de traditions médiévales et de superstitions païennes. Ils s'appuient pour ce dire sur les témoignages des prêtres tridentins qui, l'auteur nous le rappelle, avaient fréquenté les séminaires et étaient majoritairement des urbains. D'autres ont plutôt perçu la vie religieuse dans les campagnes françaises comme ayant été traditionnelle et étant restée inchangée jusqu'à l'imposition des nonnes tridentines par ce nouveau clergé issu de la réforme. Les circonstances ayant été telles, il est évident que le clergé et le peuple de l'époque aient été fort divisés. Cependant, cette division ne fut peut-être pas tant le résultat de l'insuffisance de la christianisation du peuple que celui de la nouvelle orientation théologique d'un clergé paroissial mieux formé qu'avant et qui perçut l'état de la christianisation comme étant insuffisant. C'est là la théorie que l'auteur veut vérifier à travers l'étude de 539 testaments provenant des Archives départementales de l'Aube et s'échelonnant des années 1500 à 1650. Après avoir décrit le corpus des testaments et souligné les problèmes inhérents à la source, l'auteur en analyse le contenu en faisant ressortir ce qui a trait à la pratique et à la croyance religieuse: dévotions, appartenance aux confréries, attachement aux chapelles de procession, dons à l'Eglise, à la paroisse et aux pauvres, demandes de prières et de messes, coutume de la "trentaine" et de "l'année", désir d'être enterré sous l'église et préoccupation du salut. Toutes ces manifestations varient évidemment dans l'espace et le temps mais elles n'en témoignent pas moins de croyances religieuses véritables et de pratiques qui étaient tout à fait orthodoxes à l'époque. Le clergé tridentin l'eût-il compris ainsi qu'il n'aurait pas mis fin à des traditions séculaires et amené la religion à être perçue comme étant imposée d'en haut plutôt qu'émanant d'une culture profondément ressentie. Voire, précise l'auteur, la foi qui a inspiré les testaments de 1500 à 1650 eût-elle survécue que la déchristianisation qui survint plus tard n'aurait été ni aussi facile ni aussi répandue.
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Zavaleta Betancourt, José Alfredo. "Socialización en escenarios de violencia y oportunidades de resiliencia y pacificación desde la perspectiva disposicional." Clivajes. Revista de Ciencias Sociales, no. 12 (February 10, 2020): 22–42. http://dx.doi.org/10.25009/clivajes-rcs.v0i12.2576.

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Este trabajo utiliza elementos básicos de la sociología disposicional de Bernard Lahire, con el propósito de pensar la socialización de los jóvenes en procesos de violencia social y experiencias de pacificación en la socialización primaria y secundaria. Para tal efecto, distingue entre la teoría de los campos de Pierre Bourdieu y la sociología disposicional de Lahire, para interrogarnos acerca de cómo las/los jóvenes aprenden a ser violentos o pacíficos en la familia, la escuela, el barrio y en sus interacciones con funcionarios gubernamentales en espacios microsociales.En tales circunstancias, se propone un análisis de la violencia a escala individual que supone revisar habitus en la pluralidad de disposiciones hacia la violencia y como los jóvenes, constreñidos o autoconstruidos, entre la socialización primaria y secundaria, con la reducción implícita de su experiencia en entornos de vulnerabilidad y violencia, enfrentan la adversidad y desarrollan prácticas violentas y resilientes, de mediación y construcción de paz, en sus entornos inmediatos.Palabras clave: Socialización, Disposiciones, Pasado incorporado, Violencia social Socialization in scenarios of violence and opportunities for resilience and pacification from the dispositional perspectiveSummaryThis work uses basic elements of the dispositional sociology of Bernard Lahire, with the purpose of thinking about the socialization of young people in processes of social violence and experiences of pacification in primary and secondary socialization. To this end, it distinguishes between the theory of the fields of Pierre Bourdieu and the dispositional sociology of Lahire, to ask us about how young people learn to be violent or peaceful in the family, school, neighborhood and in their interactions with Government public servants in microsocial spaces.In such circumstances, an analysis of violence on an individual scale is proposed, which involves reviewing habitus in the plurality of dispositions towards violence and as young people, constrained or self-constructed, between primary and secondary socialization, with the implicit reduction of their experience in environments of vulnerability and violence, facing adversity and developing violent and resilient practices of mediation and peace building in their immediate environments.Keywords: Socialization, Regulations, Past incorporated, Social violence Socialisation en scénarios de violence et opportunités de résilience et pacification à partir de la perspective dispositionnelleRésuméCe travail utilise des éléments basics de la sociologie disposisionnelle de Bernard Lahire dans le but de penser à la socialisation des jeunes dans des procès de violence sociale et expériences de pacification dans la socialisation primaire et secondaire. Pour ce faire, il distingue entre la théorie des champs de Pierre Bourdieu et la sociologie dispositionnelle de Lahire pour nous interroger sur comment les jeunes apprennent à être violents ou pacifiques dans la famille, à l’école, dans le quartier et dans leurs interactions avec des fonctionnaires du gouvernement dans des espaces microsociaux.Dans telles circonstances, on propose une analyse de la violence à échelle individuelle qui suppose de réviser des habitus dans la pluralité des dispositions envers la violence et comment les jeunes forcés ou auto construits, entre la socialisation primaire et secondaire, avec la réduction implicite de leur expérience dans des entourages de vulnérabilité et violence, affrontent l’adversité et ils développent des pratiques violentes et résilientes, de médiation et construction de paix, dans leurs entourages immédiats.Mots clés: Socialisation, Dispositions, Passé incorporeé, Violence sociale
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Long, Richard J. "Employee Profit Sharing: Consequences and Moderators." Articles 55, no. 3 (April 12, 2005): 477–504. http://dx.doi.org/10.7202/051329ar.

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Abstract:
Il existe en général suffisamment de preuve à l'effet que le partage des profits avec les employés se traduit par une amélioration des résultats d'une entreprise. Cependant, on connaît très peu les conditions de cette relation, de même que les mécanismes qui la permettent. En s'appuyant sur la théorie et sur une recherche empirique précédente, cette étude révèle l'impact et les facteurs modérateurs des régimes de partage des profits et se sert des données tirées de 108 entreprises canadiennes qui ont un tel régime pour procéder à une vérification d'ordre empirique. Sept avenues d'ordre théorique reliant ces régimes à diverses conséquences au plan organisationnel sont répertoriées. Une première avenue laisse croire que le partage des profits peut accroître l'effort d'un salarié en accentuant les liens entre la rémunération et la performance. Une deuxième suggère que le partage des profits rend l'enveloppe de la rémunération beaucoup plus attrayante, ce qui peut faciliter à la fois le recrutement et la réduction du roulement de l'effectif. Une troisième soutient qu'un tel régime favorise une perception de la rémunération sous un aspect plus équitable; en ce faisant, on évite ainsi les problèmes associés à l'inéquité de la rémunération, tels que l'absentéisme, le roulement et une performance diminuée de la part des salariés. Une quatrième avenue suggère que le partage des profits engendre une plus grande identification à l'organisation, ce qui se traduit par des comportements qui indiquent une sorte de « citoyenneté organisationnelle ». Une cinquième prétend qu'un tel régime peut mener à un effort plus grand de collaboration entre la direction et ses salariés et entre les salariés eux-mêmes. Une sixième soutient qu'une réduction des conflits et une coopération associées à un accroissement de la satisfaction à l'endroit de la rémunération devraient se traduire par une augmentation de la satisfaction au travail. Cette dernière aurait des effets bénéfiques sur le roulement, l'absentéisme et le nombre de griefs. Enfin, une dernière avenue nous incite à penser que le partage des profits peut accroître l'intérêt que les salariés démontrent à l'endroit des résultats d'une entreprise, tout en les invitant à communiquer à la direction leurs idées sur des économies possibles. Cependant, on soutient également qu'un certain nombre de facteurs peuvent freiner l'apparition des effets que nous venons d'identifier. Ces facteurs modérateurs sont de l'ordre des caractéristiques d'une entreprise, des caractéristiques des régimes de partage des profits eux-mêmes et de la philosophie dominante de la direction. Afin de vérifier dans quelle mesure ces conséquences se produisent, de même que la présence de facteurs qui tempèrent leur apparition, on a effectué des entrevues avec les membres de la haute-direction de 108 entreprises canadiennes qui utilisent un régime de partage des profits. Au cours de ces entrevues, on a recueilli de l'information sur les caractéristiques des entreprises, les régimes de partage de profits et la nature de la philosophie managériale. Également, on a obtenu des données sur la perception que se font les présidents-directeurs généraux des effets des régimes sur les treize aspects suivants: l'intérêt des salariés à l'endroit de la performance de l'entreprise, leur effort et leur motivation, leur loyauté, le roulement, l'absentéisme, la satisfaction au travail, la collaboration, le nombre de griefs, les relations du travail, la facilité ou non à recruter des personnes, la profitabilité de l'entreprise, la valeur de l'action en bourse et, enfin, l'entreprise en général. Dans l'ensemble, on constate que ces présidents et directeurs généraux perçoivent le partage des profits comme ayant un effet favorable sur chacun des aspects énumérés plus haut, sauf le taux de griefs et la valeur des actions. La moitié des répondants ne voient aucun impact sur ces derniers aspects et moins que la moitié y voient un effet positif. Cependant, on découvre que trois facteurs modèrent fortement l'émergence de ces conséquences. En ligne avec les attentes sur le sujet, les régimes connaissent moins de succès dans les entreprises dont la direction partage une philosophie managériale conventionnelle ou classique, dont l'un des ingrédients consiste à croire que les salariés ne sont motivés que par l'argent. Toujours en ligne avec les attentes, ces régimes connaissent un plus grand succès dans les entreprises où l'on diffuse une complète information sur la nature du régime en vigueur et les circonstances d'ordre financier qui affectent l'entreprise. Enfin, on considère que ces régimes connaissent plus de succès dans les entreprises où les bonis provenant du partage sont calculés en se basant sur une mesure de la performance individuelle des salariés.
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Tavares, Vanessa Sant’Anna Bonifacio. "The Comprehensive Nuclear Test-Ban Treaty, a legal anomaly?" Military Law and the Law of War Review 59, no. 1 (June 2, 2021): 71–88. http://dx.doi.org/10.4337/mllwr.2021.01.04.

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Abstract:
It is well-recorded that nuclear attacks happened twice in history, in Hiroshima and Nagasaki, but it is often overlooked that nuclear explosions were more frequent, with over 2,000 tests taking place in more than 60 locations worldwide. These special circumstances prompted the General Assembly to adopt a comprehensive ban treaty (CTBT) in 1996, which has yet to enter into force. Borrowing from Kelman’s social conformity theory, this article explains how and why states chose to conform to a non-binding agreement. It argues that, as interested parties developed an anti-testing narrative that seemed simultaneously hopeful and realistic, they stabilized actor’s reaction and catalyzed a shift in attitudes towards nuclear testing from forbearance to an authoritative global moratorium, which accounts for the complete eradication of the atmospheric experiments. C’est un fait bien établi que l’histoire a connu deux attaques nucléaires, à Hiroshima et Nagasaki. Ce que l’on sait moins, c’est que les explosions nucléaires étaient bien plus fréquentes, avec plus de 2 000 tests effectués sur une soixantaine de sites de par le monde. Ces circonstances particulières ont poussé l’Assemblée générale des Nations unies à adopter, en 1996, un traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), qui n’est pas encore entré en vigueur. S’inspirant de la théorie du conformisme social de Kelman, cet article explique comment et pourquoi des États ont choisi de respecter un accord non contraignant. Il avance que, à mesure que les parties intéressées développaient un discours anti-essais nucléaires qui paraissait à la fois réaliste et porteur d’espoir, elles ont stabilisé les réactions des acteurs et déclenché un changement des mentalités à l’égard des essais nucléaires, passant de l’indulgence à un moratoire général faisant autorité, ce qui explique la disparition complète des essais atmosphériques. Het is algemeen bekend dat er in de geschiedenis twee kernaanvallen zijn geweest, in Hiroshima en Nagasaki, maar vaak wordt over het hoofd gezien dat er nog andere kernexplosies hebben plaatsgevonden, met ruim 2000 proeven op meer dan 60 locaties over de hele wereld. Deze bijzondere omstandigheden hebben de Algemene Vergadering ertoe aangezet om in 1996 een alomvattend verbodsverdrag (CTBT) goed te keuren, dat nog steeds niet in werking is getreden. Aan de hand van de sociale-conformiteitstheorie van Kelman wordt in dit artikel uitgelegd hoe en waarom staten ervoor kiezen zich te conformeren aan een niet-bindende overeenkomst. Het betoogt dat, naarmate de betrokken partijen een narratief tegen kernproeven ontwikkelden dat tegelijk hoopvol en realistisch leek, zij de reactie van de actoren stabiliseerden en als katalysator werkten voor de verschuiving in de houding ten opzichte van kernproeven van gedoging naar een wereldwijd officieel moratorium, wat de volledige uitroeiing van de atmosferische experimenten verklaart. Está bien documentado que los ataques nucleares han sucedido dos veces en la historia, en Hiroshima y Nagasaki, pero en ocasiones pasa desapercibido que las explosiones nucleares han sido más frecuentes, con más de 2.000 ensayos llevándose a cabo en más de 60 emplazamientos a escala mundial. Estas circunstancias especiales llevaron a la Asamblea General a adoptar el tratado de prohibición completa (TPCEN) en 1996, el cual aun no ha entrado en vigor. Basándose en la teoría de la conformidad social de Kelman, este artículo explica cómo y porqué los Estados eligieron conformarse con un acuerdo no vinculante. Se argumenta que a medida que las partes interesadas desarrollaron una narrativa anti-ensayo que parecía esperanzadora y realista a la vez, ello mismo llevó a apaciguar la posible reacción de los actores y a catalizar un cambio en relación a los ensayos nucleares que fuera de la tolerancia a una moratoria global fidedigna, lo cual equivale a una completa erradicación de los experimentos atmosféricos. É ben noto che nella storia siano avvenuti due attacchi nucleari, a Hiroshima e Nagasaki, ma è spesso trascurato che le esplosioni nucleari siano state molto più frequenti, con oltre 2000 test che hanno avuto luogo in più di 60 sedi nel mondo. Queste circostanze speciali hanno indotto l'Assemblea generale nel 1996, ad adottare un trattato di messa al bando globale (CTBT), che deve ancora entrare in vigore. Prendendo spunto dalla teoria della conformità sociale di Kelman, questo articolo spiega come e perché gli Stati hanno scelto di conformarsi a un accordo non vincolante. Sostiene che, dato che le parti interessate hanno sviluppato una narrativa anti-test che sembrava allo stesso tempo speranzosa e realistica, esse hanno stabilizzato la reazione degli attori e catalizzato un cambiamento negli atteggiamenti nei confronti dei test nucleari dalla tolleranza a un'autorevole moratoria globale, che spiega la completa eliminazione degli esperimenti atmosferici. Es ist bekannt, dass es in der Geschichte zweimal zu nuklearen Angriffen kam, in Hiroshima und Nagasaki. Es wird aber oft übersehen, dass es häufiger nukleare Explosionen gegeben hat, mit über 2.000 Tests an mehr als 60 Orten weltweit. Diese besonderen Umstände veranlassten die Generalversammlung 1996 zur Verabschiedung eines umfassenden Verbotsvertrags (CTBT), der noch nicht in Kraft getreten ist. In Anlehnung an die soziale Konformitätstheorie von Kelman erklärt dieser Artikel, wie und warum Staaten sich dafür entschieden haben, sich einem unverbindlichen Abkommen zu fügen. Er argumentiert, dass je nachdem die beteiligten Parteien ein Anti-Test-Narrativ entwickelten, das gleichzeitig hoffnungsvoll und realistisch erschien, diese die Reaktion der Akteure stabilisierten und eine Verschiebung in der Haltung gegenüber Atomtests von der Duldung zu einem autoritativen globalen Moratorium herbeiführten, was die vollständige Abschaffung der atmosphärischen Experimente erklärt.
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Arroyas, Frederique, and Marilyn Randall. "Itinéraires et parcours en Aquinie : entretien avec Marilyn Randall." Nouvelle Revue Synergies Canada, no. 16 (May 2, 2022). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v2022i16.7039.

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Abstract:
Marilyn Randall est professeure émérite au Département d’études françaises à l’Université Western Ontario à London (Canada) où elle a enseigné la littérature québécoise et la théorie littéraire. A l’occasion de sa retraite, nous sommes revenues sur certains moments clés de sa carrière et sur les choix et les circonstances qui ont orienté son œuvre critique, que ce soit sa collaboration avec Janet Paterson pour l’édition critique de Trou de mémoire d’Hubert Aquin, son intérêt pour le roman de la Révolution tranquille, la pragmatique du plagiat littéraire ou la figure du Patriote et la représentation des femmes à l’heure des Rébellions 1837-38 au Québec. L’interview a été réalisé en août 2021.
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Rafele, Antonio. "La photographie et l’histoire. Lecture conjointe des Konvolut N et Y des Passages de Walter Benjamin." Logos 24, no. 3 (May 1, 2018). http://dx.doi.org/10.12957/logos.2017.29277.

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Abstract:
Cet article met en lumière les liens qui unissent, dans le Livres des passages de Walter Benjamin, les réflexions sur la photographie et les fragments consacrés à la philosophie de l’histoire. On y montre plus particulièrement – dans un renvoi constant à la pensée postmoderne et à la théorie des médias – les implications esthétiques (les objets et la forme de consommation), gnoséologiques (l’observateur et les images) et sociologiques (les circonstances, le temps et la persona). This article aims to investigate to investigate the textual relations that link, in the thought of Walter Benjamin (Das Passagen-Werk), the reflections on photography and the fragments dedicated to the philosophy of history. Particularly, we focus on their aesthetics (the objects and the forms of consumption), gnoseological (the observer and the images) and sociological (the circumstances, the time and the persona) implications.
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Bertrand1, Marie-Andrée. "Le statut pénal du cannabis au Canada." Drogues, santé et société 2, no. 2 (July 7, 2004). http://dx.doi.org/10.7202/008541ar.

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Abstract:
Résumé L’auteure analyse la résistance opposée aux tentatives de libéralisation du contrôle pénal sur le cannabis au Canada. Après avoir inclus le cannabis parmi les drogues interdites en 1923, le législateur n’a cessé d’élargir la portée de sa législation en créant de nouvelles infractions et en augmentant la sévérité des sanctions jusqu’en 1995. Pourtant, dans l’intervalle, le Parlement canadien s’était vu pressé à plusieurs reprises de reconsidérer sa politique des drogues par des comités et commissions qu’il avait lui-même mis sur pied, mais le législateur n’a accordé aucune attention à leurs recommandations. L’adoption en 1996 de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, qui a placé le chanvre et ses dérivés hors de la liste des stupéfiants et prévu une certaine dépénalisation de la possession de petites quantités de cannabis, a contraint les partisans du statu quo à adopter des stratégies défensives, ce qu’ils ont fait en introduisant dans les projets de loi et règlements « dépénalisants » des conditions d’application si strictes et tant de circonstances aggravantes que l’intention originelle des projets s’en est trouvée pervertie. L’article montre par ailleurs que si le conservatisme du Parlement sort victorieux de presque toutes les tentatives de libéralisation, c’est qu’il est bien appuyé par la classe des magistrats et par l’exécutif du gouvernement comme le montrent, dans le premier cas, les décisions de cours d’appel (2002) et le jugement majoritaire de la Cour suprême (2003) affirmant la constitutionnalité de l’interdiction de possession de cannabis et comme le prouve, dans le deuxième cas, la politique antidrogue rappelée par les ministres responsables de la santé et de la justice (2003) : les adoucissements consentis dans le projet de loi ont comme objectif une application plus rigoureuse de la loi et l’arrestation de « tous les contrevenants » plutôt que la déjudiciarisation de leur infraction et les « avertissements » qu’autorise la loi actuelle. Ainsi s’expliquent la force et la permanence du conservatisme juridique, social, moral et politique au Canada et l’appel constant au contrôle pénal plutôt qu’à la responsabilité sociale et individuelle comme mode de régulation sociale. Constat intéressant à l’heure où d’autres pays occidentaux signataires, comme le Canada, des conventions internationales s’orientent vers ou ont déjà adopté la dépénalisation ou la décriminalisation du cannabis.
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Cras, Sophie. "Un moment féminin de la critique d’art : les années 1960 aux États-Unis." Texte et image, no. 1 (April 14, 2011). http://dx.doi.org/10.58335/textetimage91.

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Abstract:
Cet article s’attache à analyser et à confronter les écrits de quatre critiques d’art féminines ayant travaillé sur le mouvement minimaliste dans les Etats-Unis des années 1960 : Barbara Rose, Lucy Lippard, Annette Michelson et Rosalind Krauss. Il s’agit de souligner l’apport majeur de ces auteurs selon deux axes : d’une part, l’originalité et la pertinence de l’approche critique qu’elles ont proposée pour appréhender le mouvement minimaliste ; d’autre part, la remise en question fondamentale qu’elles ont orchestrée au sein de la pratique de la critique d’art en tant que telle. Après avoir décrit la domination de Clement Greenberg, de sa théorie moderniste et de sa méthode formaliste sur la sphère critique du début des années 1960, l’article met en avant les circonstances et les causes de son ébranlement. Les critiques Barbara Rose et Lucy Lippard attaquent dans leurs écrits une méthode et un vocabulaire formalistes incapables de rendre compte de l’expérience vécue par le spectateur dans sa rencontre avec les œuvres d’art. Annette Michelson et Rosalind Krauss mobilisent la philosophie de Merleau-Ponty pour renouveler l’approche critique et palier les insuffisances du formalisme.
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"Liège (20 e CH. CIV.), 6 septembre 2019." Forum de l’assurance N° 212, no. 3 (March 1, 2021): 53–56. http://dx.doi.org/10.3917/foas.212.0053.

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Selon le règlement du football, toute atteinte délibérée à l’intégrité physique des autres joueurs est inacceptable ; la faute de jeu par laquelle l’agresseur cause volontairement une lésion corporelle à un adversaire ne tombe pas sous les règles normales du jeu, les faits fussent-ils ou non également soumis à la discipline interne de la Fédération de Football. En sport, comme dans toute autre matière, est constitutif de faute tout manquement volontaire aux dispositions légales et réglementaires ainsi que tout manquement aux règles de conduite qu’observe, dans les mêmes circonstances, l’homme honnête prudent et diligent. La faute la plus légère suffit pour engager la responsabilité délictuelle de son auteur, à supposer les autres conditions de sa responsabilité réunies. Dans le cadre de la responsabilité sportive, le sportif accepte les risques prévisibles, c’est-à-dire les risques inhérents à la pratique normale du sport. Les risques normaux s’entendent uniquement des actes qui ne vont ni à l’encontre des règles du sport ni des règles générales de prudence. La théorie de l’acceptation des risques ne peut être retenue pour dégager la responsabilité du joueur fautif lorsque son geste excède les prévisions d’un sportif respectant les règles du jeu.
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BYOU, Taoufik, Khalid OBDA, Ali TAOUS, and Ilias OBDA. "La susceptibilité aux glissements de terrain dans la ville d’Al Hoceima et sa périphérie : application la méthode de la théorie de l’évidence." Geomatica, November 26, 2020. http://dx.doi.org/10.1139/geomat-2019-0025.

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Abstract:
Résumé : Le Rif Marocain en général et la ville d’Al Hoceima et sa périphérie urbaine plus particulièrement, connaissent fréquemment des aléas géomorphologiques, notamment les glissements de terrain qui entravent la gestion urbaine. Ce type d’aléa naturel est de grande actualité, aussi bien sur le plan scientifique que sur le plan médiatique, à cause de l’augmentation de la vulnérabilité, due aux circonstances des changements globaux (réchauffements climatiques) et à la forte urbanisation, souvent irrationnelle. L’objectif de cet article est la mise en place d’une approche objective visant l’évaluation de la susceptibilité aux glissements de terrain dans la ville d’Al Hoceima et sa périphérie. La théorie de l’évidence, qui est une méthode probabiliste bivariée, est fondée sur les règles de Bayes qui consistent à calculer la probabilité d’occurrence spatiale de glissements de terrain, en se basant sur la notion de probabilité à priori et de probabilité à posteriori, tout en considérant les glissements de terrain comme variable à modéliser et chaque facteur causatif comme variable prédictive. Le but de ce travail est de procéder à un zonage d’aléa glissement de terrain tout en assurant une bonne prédiction de ce phénomène avec une bonne résolution spatiale. Les résultats de la courbe de ROC (Receiver Operating Characteristic) montre que la confrontation de la carte de susceptibilité, des glissements de terrain à la carte d’inventaire, permet une capacité de prédiction considérable (AUC=0,889). Ceci pousse au constat selon lequel, plus de 2/3 des glissements de terrain inventoriés s’inscrivent dans des classes de susceptibilité élevée et très élevée. Ce produit cartographique peut constituer un puissant outil d’aide permettant la formulation des suggestions, dans le but d’optimiser l’évaluation du risque de glissements de terrain dans les zones exposées à ce phénomène. Mots clés : SIG, Théorie de l’évidence, Susceptibilité aux glissements de terrain, Al Hoceima (Maroc)
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Bélanger, Pierre C., and Laurent N. Benoit. "La marée noire dans le golfe du Mexique : Stratégies de BP pour restaurer sa réputation souillée." Canadian Journal of Communication 38, no. 1 (February 20, 2013). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2013v38n1a2569.

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Abstract:
This article classifies rhetorical elements deployed by BP in its handling of the 2010 Oil Spill in an attempt to demonstrate the applicability of a new analytical framework developed to interpret communication strategies in times of crisis: W. L. Benoit’s Image Restoration Theory, to which contributions from five authors were appended. The research shows that BP set in motion dynamic strategies adapted to the fluctuating circumstances that defined this environmental catastrophe. In the final analysis, the modalities of BP’s responses to the crisis are aligned with the six fundamental strategies of Benoit’s enriched model as well as 19 of its 22 variants.Cet article classifie des éléments de la rhétorique déployée par BP dans sa gestion de la crise de la marée noire de 2010 dans le but de démontrer l’applicabilité d’un nouveau cadre d’analyse des stratégies de communication de crise : la Théorie de la restauration de l’image de W. L. Benoit laquelle est bonifiée d’éléments complémentaires empruntés à cinq auteurs. La recherche démontre que BP a mis en oeuvre un ensemble de stratégies foncièrement dynamiques et adaptées à l’évolution des circonstances qui ont marqué cette catastrophe environnementale. Au final, les modalités de la réponse de BP à la crise épousent les six stratégies fondamentales du modèle bonifié de Benoit de même que 19 de ses 22 variantes.
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Kofman, Daniel. "How Insensitive: Principles, Facts and Normative Grounds in Cohen’s Critique of Rawls." Socialist Studies/Études Socialistes 8, no. 1 (March 3, 2012). http://dx.doi.org/10.18740/s4zp4z.

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Cohen’s hostility to Rawls’ justification of the Difference Principle by social facts spawned Cohen’s general thesis that ultimate principles of justice and morality are fact-insensitive, but explain how any fact-sensitive principle is grounded in facts. When facts F ground principle P, reformulating this relation as conditional “If F, then P” is trivial and thus explanatorily impotent. Explanatory, hence justificatory, force derives either from subsumption under more general principles, or precisely exhibiting value in light of relevant (actual or hypothetical) facts. In examples where no subsumption occurs, actual facts trivially become hypothetical facts, an empty formalism. Indeed, Rawls’ grounding of principles of justice in “conditions of life” can easily be reformulated as a conditional principle “sensitive” only to hypothetical such conditions, and thus formally fact-insensitive, for all Cohen’s ire against Rawls’s grounding. Moreover, any plausible “ultimate fact-insensitive principle” must be intricately qualified, which tacit ceteris paribus clauses mask. Each qualification implies prioritisation of one principle over another in conceivable circumstances, and wherever the now qualified principle is given scope, that too implies prioritisation over competing principles in typical circumstances. Any principle is thus sensitive to conceivable circumstances of application, as recognised by more sophisticated intuitionisms. Non-trivial ultimate principles – luck egalitarianism, act utilitarianism, etc. - require defense, which inevitably involves showing how they best interpret and respond to facts about human needs, goals, and capacities in predictable circumstances. Finally, the substantive debate between Rawls and Cohen about which facts are relevant to the DP is only obscured by the doctrine of fact-insensitivity. L’hostilité de Cohen envers Rawls fondant le principe de différence sur des faits sociaux a engendré sa théorie générale selon laquelle les principes ultimes de justice et de moralité ne sont pas sensibles aux faits, mais explique que n’importe quel principe sensible aux faits est ancré dans les faits. Quand les faits F expliquent un principe P, une reformulation de cette relation dans la forme conditionnelle « si F, alors P » est triviale et n’apporte rien en termes d’explication. La force explicative et justificative, vient soit de la subsomption par des principes plus généraux soit, lorsqu’il n’y a pas subsomption, précisément parce qu’elle apporte de la valeur à la lumière de faits réels ou hypothétiques… Dans les exemples où il n’y a pas de subsomption, des faits réels deviennent trivialement des faits hypothétiques, un formalisme vide. La manière dont Rawls fonde ses principes de justice sur des « conditions de vie » peut facilement être reformulée comme s’ils étaient des principes conditionnels « sensibles » uniquement à des conditions hypothétiques, devenant ainsi formellement insensible aux faits, esquivant la colère de Cohen contre la méthode fondatrice de Rawls. En outre, n’importe « principe insensible aux faits » plausible doit être qualifié de façon détaillée, ce qui est masqué par les clauses tacites « toutes choses étant égales par ailleurs ». Chaque qualification implique la priorisation d’un principe sur un autre dans des circonstances concevables, et partout où le principe maintenant qualifié est censé être appliqué, cela implique aussi la priorisation sur des principes alternatifs dans des circonstances typiques. N’importe quel principe est ainsi sensible à ses domaines d’application concevables, comme les intuitionnismes sophistiqués le reconnaissent. Les principes ultimes non triviaux – l’égalitarisme des chances, l’utilitarisme des actions, et cetera – doivent être défendus, ce qui implique inévitablement que l’on montre comment ils interprètent et rendent compte de faits relatifs aux besoins, objectifs, et capacités humains dans des circonstances prévisibles. Par conséquent, le débat substantif entre Rawls et Cohen à propos des faits qui sont pertinents dans la formulation du principe de différence est obscurci par la doctrine de l’insensibilité aux faits.
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Coombs, Michelle, and Isaac Coplan. "Social Housing Competencies: Expertise for a New Era." Canadian journal of nonprofit and social economy research 9, no. 1 (June 22, 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2018v9n1a238.

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Abstract:
This article outlines organizational-level competencies within the changing social housing context in Ontario. The changing context is occurring at the same time as key board members and staff are retiring. This prompts the question of how the sector can ensure excellent housing for low- and middle-income tenants into the future, while keeping in mind its social justice origins. Social constructionist, adult education, and critical theoretical traditions guided the research questions and methodology of this study, resulting in a working definition of organizational competencies. Organizational competencies have been identified through a sequential mixed methods approach. Four key competency clusters have been identified: capital asset, sectoral operational, people-oriented, and strategic. These clusters and the competencies they contain provide a model to assist organizations in meeting their social justice and business goals into the future.RÉSUMÉCet article décrit les compétences organisationnelles requises dans le domaine du logement social en Ontario dans un contexte changeant. Ce contexte change en même temps que des membres clés de conseils d’administration et des employés clés sont en train de prendre leur retraite. Ces circonstances font réfléchir sur comment le secteur pourra continuer à fournir des logements désirables aux locataires à faible ou moyen revenu tout en respectant les principes de justice sociale. Pour cette étude, les traditions de construction sociale, d’éducation pour adultes et de théorie critique ont guidé la formulation de questions de recherche et la méthodologie, avec comme résultat une définition pratique de ce que sont les compétences organisationnelles. Ces dernières ont été identifiées au moyen d’une recherche par méthodes mixtes séquentielles. Quatre regroupements de compétences clés ont été cernés : actif immobilisé, opération par secteurs, service au public, et stratégie. Ces regroupements et les compétences qu’ils privilégient peuvent servir de modèles pour aider les organisations à rencontrer leurs futurs objectifs en justice sociale et en affaires.
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Rousset, Michel. "L’État face aux situations exceptionnelles." Paix et sécurité européenne et internationale Numéro 7 (July 15, 2017). http://dx.doi.org/10.61953/psei.1142.

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Abstract:
Soumission à Epi-revel In France, several regulations are intended to protect the Nation against external and internal dangers which could threaten her existence. State of siege created in 1848 is provided by Article 36 of the 1958 Constitution. It was never implemented under the Fifth Republic. It can not be said that in the event of an "imminent peril resulting from foreign war or armed insurrection". Its limits led to the adoption of the 1938 Act on the putting of the nation in a state of war. The government, which is responsible for national defense, is responsible for taking the measures imposed by the situation in the military field but also in the economic field, resource mobilization and civil protection. These measures are subject to judicial review by the Council of State, which has drawn up the theory of war powers and exceptional circumstances Today, the constitution contains provisions that organize the powers that the public authorities (President of the Republic, Government, Prime Minister) must have in order to be able to cope with situations of crisis. To this end, they have the ordinance of 7 January 1959 on the general organization of national defense. Article 16 of the 1958 Constitution, which confers exceptional powers on the President of the Republic, was implemented once in 1961. The conditions of its use were criticized but its existence was never delivered in question. Finally, the Act of 3 April 1955 created a state of emergency which allows the State to deal either with serious breaches of public order or with public calamities that may affect all or part of the territory. It entails the extension of the police powers of the Home Secretary and the Prefects. It was enacted in November 2015 and is still in force today, raising legal and political problems, including criticism of the length of its application, its geographical extension and above all the violation of the principle of the judicial judge as guardian of civil liberties for the administrative judge. It is to forget that the administrative judge has always been, and even more today, the guardian of civil liberties. Nombreuses sont les règlementations qui en France ont pour but de permettre à la Nation de faire face aux dangers extérieurs ou intérieurs susceptibles de menacer son existence. L’état de siège remonte à 1848. Prévu par l’article 36 de la constitution de 1958, il n’a jamais été mis en œuvre sous la Ve République. Il ne peut être déclaré qu’en cas de « péril imminent résultant d’une guerre étrangère ou d’une insurrection armée » ses limites ont conduit à l’adoption de la loi de 1938 sur la mise de la Nation en état de guerre. Le gouvernement, responsable de la défense nationale est chargé de prendre les mesures qu’impose la situation dans le domaine militaire mais aussi dans le domaine économique, de la mobilisation des ressources et de la protection civile. Ces mesures sont soumises au contrôle juridictionnel du Conseil d’État qui a élaboré la théorie des pouvoirs de guerre et des circonstances exceptionnelles. Aujourd’hui, la constitution comporte des dispositions qui organisent dès le temps de paix les pouvoirs dont doivent disposer les autorités publiques (Président de la République, Gouvernement, Premier ministre) pour être en mesure de faire face à des situations de crise. Ils disposent pour cela de l’ordonnance du 7 janvier 1959 sur l’organisation générale de la défense nationale. L’article 16 de la Constitution de 1958 qui confère des pouvoirs exceptionnels au Président de la République a été mis en œuvre une fois en 1961.Les conditions de son utilisation ont fait l’objet de critiques mais son existence n’a jamais été remise en cause. Enfin, la loi du 3 avril 1955 a créé l’état d’urgence qui permet à l’État de faire face soit à des atteintes graves à l’ordre public, soit à des calamités publiques pouvant concerner tout ou partie du territoire. Il entraîne l’extension des pouvoirs de police du ministre de l’intérieur et des préfets. Décrété en novembre 2015, il est en vigueur encore aujourd’hui ce qui soulève des problèmes juridiques et politiques, notamment des critiques sur la durée de son application, son extension géographique et surtout l’atteinte au principe du juge judiciaire comme gardien des libertés publique au profit du juge administratif. C’est oublier que le juge administratif a toujours été aussi, et encore plus aujourd’hui, le gardien des libertés publiques. International audience
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Goodale, Mark. "Droits humains." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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Abstract:
En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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Massé, Raymond. "Éthique." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.009.

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Abstract:
En l’absence d’un consensus élargi, tant chez les philosophes que chez les anthropologues, sur des définitions normatives de l’éthique et de la morale, l’important pour l’anthropologie est de proposer un découpage cohérent et complémentaire des dimensions que recouvrent ces deux concepts. Si l’on définit la morale comme un système de normes et de valeurs auxquels les membres d’une société donnée doivent adhérer pour rendre les comportements compatibles avec les conceptions locales du Bien et du Mal (voire la rubrique Morale), l’éthique constitue plutôt le lieu et le moment d’une réflexion critique sur la moralité de nos gestes individuels et collectifs (Massé 2015). Alors que la morale est concernée par les injonctions «doit» et « ne doit pas» faire, l’éthique se demande «qui suis-je pour dire aux autres ce qu’ils doivent ou ne doivent pas faire » ? Et quels seront les impacts de ces conseils sur ma relation à l’autre ? L’éthique devient le lieu d’un questionnement sur le bien fondé de ces normes, voire d’un arbitrage effectué par les individus et les collectivités entre les normes proposées par la multiplicité de morales (religieuses, institutionnelles, de sens commun) auxquelles ils sont exposés. L’éthique oriente les conduites, certes, mais non pas par l’imposition d’obligations morales données à l’avance dans des textes religieux ou des normes inscrites dans un sens commun extérieur à l’individu. L’Éthique est ouverte, elle résiste aux enfermements. Elle suppose chez l’individu, une conscience des alternatives, une mise à distance critique pouvant conduire à la dissidence ou à l’acceptation éclairée. En ce sens, elle repose sur la liberté d’analyse et de jugement. Pour une institution publique, elle suppose une discussion ouverte entre les divers groupes d’intérêt concernés. Les résultats de cette délibération seront des valeurs élevées au niveau de principes éthiques à respecter. Ils seront généralement inscrits dans des «codes d’éthique» qui rendent visibles, tant aux personnels, aux clients qu’au public en général, les règles et normes qui en garantissent la moralité. Ces institutions proclament ainsi la vérité et la rectitude d’une moralité donnée (Zigon 2008). L’éthique devient ainsi une théorie raisonnée des jugements moraux portant sur le bien et le mal. L’éthique réfère donc à la fois au processus d’analyse raisonnée et aux résultats, toujours fragiles et provisoires, de cette réflexion issue de l’expérience et des situations critiques rencontrées à divers moments de la vie (Zigon 2008). L’importance centrale accordée au raisonnement est toutefois contestée par certains (Pandian et Ali 2010) anthropologues et historiens qui voient, par exemple, l’éthique et les vertus en Asie du Sud comme étant influencées autant par des forces psychiques et affectives que par des dispositions réflectives, délibératives ou rationnelles envers la conduite morale. Il n’en reste pas moins que l’éthique est cet espace de liberté qui amène l’individu à se questionner sur le bien-fondé de ses choix de vie lorsqu’il se demande «comment dois-je vivre»? L’éthique est donc, le lieu de la liberté, de l’arbitrage et de la pondération des obligations morales. Aucun système de normes et de valeurs morales n’étant en mesure d’éviter que ne surgissent des contradictions et des dilemmes dans les choix moraux, l’éthique suppose un ajustement des choix moraux selon les contextes, les circonstances. Si les morales, en tant que systèmes de normes, constituent des référents relativement stables, le positionnement éthique du sujet, pour sa part, est flexible. Il est susceptible d’ajustements selon les contextes, les étapes de la trajectoire de vie, les pressions de l’entourage ou des divers pouvoirs. Un individu peut perdre temporairement son statut éthique dans la communauté, mais il dispose tout autant de multiples outils pour reconstruire sa légitimité éthique. Une anthropologie de l’éthique sera donc axée sur l’analyse des modalités d’expression de la liberté du sujet (Laidlaw 2002). Elle s’intéressera aux subjectivités qui se construisent et se reconstruisent tout au long de l’expérience vécue. Elle mettra l’accent sur une analyse des possibilités ouvertes par cette liberté en décrivant de quelle façon elle est exercée dans différents contextes sociaux et différentes traditions culturelles. Bien sûr, cette liberté est limitée et largement influencée par les modèles imposés par sa société et sa culture. Il faudra toutefois éviter d’opposer éthique et morale sur la base de cette seule liberté, la routinisation de la morale pouvant parfois découler d’un exercice réflexif (Faubion 2011). L’enjeu est moins de déterminer si l’individu, dans telle ou telle société, est libre ou non d’adopter une position morale qui lui est propre (en choisissant parmi les normes morales, dominantes ou subalternes), que d’analyser les multiples modalités d’une incorporation des valeurs morales d’un contexte sociétal à l’autre sans oublier l’influence de l’expérience personnelle. Le champ de l’éthique est donc concerné par les mécanismes individuels et collectifs d’arbitrage et de règlement des conflits moraux. Or, dans toute société, ces processus d’arbitrage s’inscrivent dans les rapports de pouvoir existant entre les divers groupes d’intérêt qui participent à la discussion. L’éthique est donc le lieu d’une analyse comparée des modèles de résolution de conflit moraux de même que des rapports de pouvoirs économiques, politiques ou religieux qui influent sur la reproduction (ou la marginalisation) de certaines des valeurs morales. Elle reconnaît que le consentement et le consensus moral sont souvent forcés et qu'ils découlent d'usages sociopolitiques de normes morales. L’éthique enfin, concerne la recherche de potentielles valeurs morales universelles et d’une éthique partagée. Raymond Firth (1963) suggérait il y longtemps déjà que l’anthropologie devait s’intéresser aux principes généraux qui découleraient de l’étude comparative des diverses morales, bref à ce qui est commun aux conduites morales à travers les cultures. Arthur Kleinman (2006) voit pour sa part dans l’éthique un ensemble de principes moraux qui aspirent à l’application universelle. L’éthique est donc tout autant la recherche de ces dénominateurs communs moraux humanistes que l’étude des multiples façons dont les individus et les collectivités négocient les modalités d’un respect circonstancié et situé de ces principes.
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Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.

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