Academic literature on the topic 'Théorie de l’assemblage'

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Journal articles on the topic "Théorie de l’assemblage"

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Roederer, Claire, Adeline Ochs, and Olivier Badot. "Les consommateurs parlent aux consommateurs : exploration des mécanismes de co-création par la théorie de l’assemblage." Décisions Marketing 100 (December 7, 2020): 11–31. http://dx.doi.org/10.7193/dm.100.11.31.

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Abstract:
Les plateformes interactives d’entraide entre consommateurs (ou tchats communautaires) se multiplient sur les sites web des marques. Sur ces plateformes, des consommateurs se substituent aux marques, pour répondre à des questions posées à propos des marques par d’autres consommateurs. L’objectif de cet article est de comprendre les mécanismes de co-création et les trajectoires des individus (appelés coachs) qui s’investissent dans la durée sur ces plateformes. Nous mobilisons le cadre théorique de la plateforme comme assemblage et lieu de création interactionnelle (Ramaswany et Ozcan, 2018). L’analyse d’entretiens individuels avec des membres de la plateforme de tchat communautaire TokyWoky permet d’identifier quatre assemblages agenciels : « consommateurscoachs », « coachs-coachs », « coachs-TokyWoky », « coachs-marques ». Nous clarifions les modalités d’interactions entre assemblages qui expliquent les trajectoires de coachs en quatre étapes. Le rôle de la gamification dans la dynamique d’assemblage « coachs-coachs » est également analysé. Enfin, les enjeux propres à l’assemblage « coachs-marques » sont mis en avant pour que les marques optimisent le nouveau canal de communication qu’offre la plateforme. Mots-clés : plateformes interactives d’entraide, marques, co-création, gamification, théorie de l’agencement.
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2

Paveau, Marie-Anne. "Les voix de la solidarité dans les technodiscours urbains." RUA 22, no. 2 (November 4, 2016): 216. http://dx.doi.org/10.20396/rua.v22i2.8647439.

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Abstract:
Cet article aborde l’hybridation des discours dans la ville connectée. Il a pour but de formuler les questions posées par les technodiscours urbains à la théorie du discours et à l’analyse linguistique. On rappelle d’abord la généalogie des travaux français sur la ville, dans le cadre de la sociolinguistique urbaine et des urbanités langagières. On présente ensuite la notion sociologique d’urbanité numérique, pour proposer ensuite les notions d’urbanités technodiscursives et de technodiscours urbains. À partir d’exemples de technodiscours de solidarité urbaine, on formule ensuite les questions posées à l’analyse du discours : l’assemblage composite entre corps, discours et matière urbaine, la contextualisation technorelationnelle et les modifications apportées aux dispositifs d’énonciation.
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Nzouankeu, Jacques mariel. "L’administration de l’Assemblée nationale de la République du Sénégal — La théorie... et la pratique." Revue française d'administration publique 68, no. 1 (1993): 589–96. http://dx.doi.org/10.3406/rfap.1993.2747.

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Abstract:
The Administration of the National Assembly of the Republic of Senegal — Theory ... and Practice. The organization of the senegalese National Assembly is not very developped. This is due to the subordination of the Assembly to Government. Some legal texts, such as articles 51 and 52 of the Constitution of 1963 or the Internal Regulations of the Assembly are setting the framework of the organization and functionning of the Assembly’s administrative organs, and the status of its personnel. Practice however differs largely from the principles. But the senegalese authorities are conscious of the institution’s deficiencies and try to put them right by way of recent reforms.
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Pelletier, Réjean. "Les parlementaires québécois depuis cinquante ans : continuité et renouvellement." Revue d'histoire de l'Amérique française 44, no. 3 (September 24, 2008): 339–61. http://dx.doi.org/10.7202/304898ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Empruntant à la fois aux théories élitistes de Mosca, Pareto et Michels, et aux théories pluralistes incarnées surtout par Robert Dahl, cet article met en lumière trois propositions principales. Il souligne d’abord la non-représentativité des représentants politiques, qui jouissent dans l’ensemble d’un statut social élevé, et, en second lieu, la non-homogénéité de ces représentants, selon leur appartenance à des partis politiques différents. Il met enfin en évidence le phénomène de la circulation des élites traduite en termes de renouvellement des parlementaires. Ces caractéristiques, que l’on retrouve également dans d’autres pays, sont confirmées par l’analyse des parlementaires québécois siégeant à l’Assemblée nationale depuis 1944. On peut ainsi conclure que, si la compétition politique engendre la sélection sociale, elle ne produit pas un personnel complètement homogène. Au contraire, des traits distinctifs caractérisent chacun des partis. En outre, depuis vingt ans, le renouvellement des parlementaires québécois est très marqué, ce qui contraste avec les périodes antérieures de stabilité.
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Heiniger, Sébastien. "Paradis perdu et champs verdoyants : figures de l’utopie dans la pensée de Léopold Sédar Senghor." Quêtes littéraires, no. 11 (December 30, 2021): 147–57. http://dx.doi.org/10.31743/ql.13316.

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Abstract:
Léopold Sédar Senghor était un penseur et poète de la Négritude, et il était aussi un homme politique, député à l’Assemblée nationale française dans un contexte où la décolonisation était inéluctable. Avec le soutien théorique de Paul Ricœur, cet article explore l’utopie chez Senghor pour réfléchir à la fonction qu’occupent ces lieux irréels dans sa pensée et restaurer la vision de l’avenir qui était la sienne. Figures de son eutopia, tant le Royaume du Sine que la France Confédérée se proposaient comme communautés harmonieuses à l’aune desquelles imaginer l’avenir. Si Senghor ne défie pas l’idéologie coloniale avec une utopie conservatrice, où le Royaume du Sine retrouverait sa forme ancienne, mais bien avec celle d’une France décolonisée parce que fédérale, où il existerait une égalité de droits politiques, civiques et sociaux entre membres de cet État plurinational, la question de savoir s’il était utopiste demeure.
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Tavares, Vanessa Sant’Anna Bonifacio. "The Comprehensive Nuclear Test-Ban Treaty, a legal anomaly?" Military Law and the Law of War Review 59, no. 1 (June 2, 2021): 71–88. http://dx.doi.org/10.4337/mllwr.2021.01.04.

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Abstract:
It is well-recorded that nuclear attacks happened twice in history, in Hiroshima and Nagasaki, but it is often overlooked that nuclear explosions were more frequent, with over 2,000 tests taking place in more than 60 locations worldwide. These special circumstances prompted the General Assembly to adopt a comprehensive ban treaty (CTBT) in 1996, which has yet to enter into force. Borrowing from Kelman’s social conformity theory, this article explains how and why states chose to conform to a non-binding agreement. It argues that, as interested parties developed an anti-testing narrative that seemed simultaneously hopeful and realistic, they stabilized actor’s reaction and catalyzed a shift in attitudes towards nuclear testing from forbearance to an authoritative global moratorium, which accounts for the complete eradication of the atmospheric experiments. C’est un fait bien établi que l’histoire a connu deux attaques nucléaires, à Hiroshima et Nagasaki. Ce que l’on sait moins, c’est que les explosions nucléaires étaient bien plus fréquentes, avec plus de 2 000 tests effectués sur une soixantaine de sites de par le monde. Ces circonstances particulières ont poussé l’Assemblée générale des Nations unies à adopter, en 1996, un traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICE), qui n’est pas encore entré en vigueur. S’inspirant de la théorie du conformisme social de Kelman, cet article explique comment et pourquoi des États ont choisi de respecter un accord non contraignant. Il avance que, à mesure que les parties intéressées développaient un discours anti-essais nucléaires qui paraissait à la fois réaliste et porteur d’espoir, elles ont stabilisé les réactions des acteurs et déclenché un changement des mentalités à l’égard des essais nucléaires, passant de l’indulgence à un moratoire général faisant autorité, ce qui explique la disparition complète des essais atmosphériques. Het is algemeen bekend dat er in de geschiedenis twee kernaanvallen zijn geweest, in Hiroshima en Nagasaki, maar vaak wordt over het hoofd gezien dat er nog andere kernexplosies hebben plaatsgevonden, met ruim 2000 proeven op meer dan 60 locaties over de hele wereld. Deze bijzondere omstandigheden hebben de Algemene Vergadering ertoe aangezet om in 1996 een alomvattend verbodsverdrag (CTBT) goed te keuren, dat nog steeds niet in werking is getreden. Aan de hand van de sociale-conformiteitstheorie van Kelman wordt in dit artikel uitgelegd hoe en waarom staten ervoor kiezen zich te conformeren aan een niet-bindende overeenkomst. Het betoogt dat, naarmate de betrokken partijen een narratief tegen kernproeven ontwikkelden dat tegelijk hoopvol en realistisch leek, zij de reactie van de actoren stabiliseerden en als katalysator werkten voor de verschuiving in de houding ten opzichte van kernproeven van gedoging naar een wereldwijd officieel moratorium, wat de volledige uitroeiing van de atmosferische experimenten verklaart. Está bien documentado que los ataques nucleares han sucedido dos veces en la historia, en Hiroshima y Nagasaki, pero en ocasiones pasa desapercibido que las explosiones nucleares han sido más frecuentes, con más de 2.000 ensayos llevándose a cabo en más de 60 emplazamientos a escala mundial. Estas circunstancias especiales llevaron a la Asamblea General a adoptar el tratado de prohibición completa (TPCEN) en 1996, el cual aun no ha entrado en vigor. Basándose en la teoría de la conformidad social de Kelman, este artículo explica cómo y porqué los Estados eligieron conformarse con un acuerdo no vinculante. Se argumenta que a medida que las partes interesadas desarrollaron una narrativa anti-ensayo que parecía esperanzadora y realista a la vez, ello mismo llevó a apaciguar la posible reacción de los actores y a catalizar un cambio en relación a los ensayos nucleares que fuera de la tolerancia a una moratoria global fidedigna, lo cual equivale a una completa erradicación de los experimentos atmosféricos. É ben noto che nella storia siano avvenuti due attacchi nucleari, a Hiroshima e Nagasaki, ma è spesso trascurato che le esplosioni nucleari siano state molto più frequenti, con oltre 2000 test che hanno avuto luogo in più di 60 sedi nel mondo. Queste circostanze speciali hanno indotto l'Assemblea generale nel 1996, ad adottare un trattato di messa al bando globale (CTBT), che deve ancora entrare in vigore. Prendendo spunto dalla teoria della conformità sociale di Kelman, questo articolo spiega come e perché gli Stati hanno scelto di conformarsi a un accordo non vincolante. Sostiene che, dato che le parti interessate hanno sviluppato una narrativa anti-test che sembrava allo stesso tempo speranzosa e realistica, esse hanno stabilizzato la reazione degli attori e catalizzato un cambiamento negli atteggiamenti nei confronti dei test nucleari dalla tolleranza a un'autorevole moratoria globale, che spiega la completa eliminazione degli esperimenti atmosferici. Es ist bekannt, dass es in der Geschichte zweimal zu nuklearen Angriffen kam, in Hiroshima und Nagasaki. Es wird aber oft übersehen, dass es häufiger nukleare Explosionen gegeben hat, mit über 2.000 Tests an mehr als 60 Orten weltweit. Diese besonderen Umstände veranlassten die Generalversammlung 1996 zur Verabschiedung eines umfassenden Verbotsvertrags (CTBT), der noch nicht in Kraft getreten ist. In Anlehnung an die soziale Konformitätstheorie von Kelman erklärt dieser Artikel, wie und warum Staaten sich dafür entschieden haben, sich einem unverbindlichen Abkommen zu fügen. Er argumentiert, dass je nachdem die beteiligten Parteien ein Anti-Test-Narrativ entwickelten, das gleichzeitig hoffnungsvoll und realistisch erschien, diese die Reaktion der Akteure stabilisierten und eine Verschiebung in der Haltung gegenüber Atomtests von der Duldung zu einem autoritativen globalen Moratorium herbeiführten, was die vollständige Abschaffung der atmosphärischen Experimente erklärt.
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Brites Osorio de Oliveira, Alice. "Les droits de la nature dans le nouveau constitutionnalisme latino-américain à partir du regard de l’anthropologie juridique." Buen Vivir: balance y experiencias en los diez años de Constitución de Ecuador, September 18, 2018. http://dx.doi.org/10.25965/trahs.921.

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Abstract:
L’article que nous présentons ci-dessous offre une vision de l’anthropologique juridique sur les droits de la nature dans le nouveau constitutionnalisme latino-américain. Pour ce faire, nous prenons en compte l'inclusion de deux expressions de la culture autochtone (pachamama et sumak kawsay) dans la Constitution équatorienne de 2008 sous deux angles : 1) le processus d'élaboration de la Constitution à partir des discussions sur l'inclusion des droits de la nature à travers les théories académiques, les revendications populaires et le travail des membres de l'Assemblée constituante et 2) même de cette Constitution où la nature est vue comme un sujet de droits et où les relations entre nature et culture présentes dans le texte constitutionnel sont mises en avant. L’octroi d’un statut de sujet de droit en ce qui concerne la nature a été le résultat de plusieurs manifestations populaires, mais aussi de discussions au sein de l’Assemblée Constituante. Lorsqu'ils sont inclus dans la Constitution équatorienne, les deux termes évoqués supra, sont modifiés pour correspondre au texte constitutionnel et à ses autres aspirations. L’impact qui en découlera dépasse les frontières géographiques et disciplinaires, même si la relation entre théorie et pratique montre la nécessité de surmonter encore certains éléments d’un profil politico-juridique qui persiste depuis la colonisation.
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Glénard, Guillaume. "Sanctionner : parfaire la loi." Les sources matérielles de la loi sous la Révolution (1789-1795), no. 6 (June 24, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.1678.

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Abstract:
La sanction est l’opération par laquelle le roi donne son approbation à la loi sans opposer son droit de veto. La seule constitution révolutionnaire à codifier la sanction de la loi est celle de 1791. La discussion parlementaire concernant ce point de droit fut particulièrement animée, et donna lieu à des théories qui, pour être justement comprises, doivent être replacées dans le contexte de leur élaboration, et tenir compte d’une dimension trop peu explorée : l’influence sur les idées politiques de la tactique parlementaire. Question apparemment technique, la sanction de la loi soulève, en réalité, un problème politique, celui de savoir qui fait la loi sous la monarchie constitutionnelle, l’assemblée seule, ou l’assemblée et le roi ? Dit autrement, le roi est-il ou pas « co-législateur » ? La réponse à cette question est fondamentale. La diversité des formes de veto envisagées en découle, tout comme l’interprétation des fonctions que remplit la sanction dans le cadre de la Constitution de 1791. Seul un décret législatif sanctionné peut prétendre être une loi parfaite.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dissertations / Theses on the topic "Théorie de l’assemblage"

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El, Alami Yasmine. "La consommation des objets connectés : une approche par la théorie de l'assemblage." Electronic Thesis or Diss., Aix-Marseille, 2021. http://theses.univ-amu.fr.lama.univ-amu.fr/211129_ELALAMI_962eqf797f166riw699vyq_TH.pdf.

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Abstract:
Cette thèse étudie la consommation des objets connectés. Montres, balances et bracelets connectés ont la spécificité de traduire en chiffres et graphiques des sensations que le corps ressent. Ils engendrent ainsi des tensions chez leurs usagers, qui se voient confrontés à leurs ressentis corporels et à des indicateurs calculés par les objets connectés. Cela perturbe le déroulement de leurs pratiques. Il s’opère alors un assemblage entre les objets connectés, les sujets et les pratiques. La problématique à laquelle s’attache cette thèse est la suivante : comment objets connectés, sujets et pratiques constituent-ils un assemblage? Pour répondre à ces questionnements, cette recherche est structurée en deux grandes parties : La première partie présente une revue de la littérature que nous avons menée sur les éléments qui constituent le pilier de la présente recherche, à savoir : les objets connectés, les sujets, les pratiques, et la théorie de l’assemblage et les concepts d’agentivité, corporéité et performativité. À l’issue de cette partie, nous proposons un cadre conceptuel, que nous nommons la Triade des Pratiques Connectées (TPC). La deuxième partie regroupe quatre chapitres relatifs à notre démarche empirique. Au travers des résultats de nos études sur les pratiques de la course à pied et du régime alimentaire, nous proposons quatre orientations qui décrivent l’alignement des éléments de la TPC
This research addresses wearables’ consumption. Wearables are endowed with interactive capacities and autonomy, providing users with feedback regarding their body’s activity. This feedback constitutes a data double that permeates individuals’ embodiment. In so doing, it prompts tensions regarding the understanding of practices, especially when bodily sensations do not match with the data, which can affect the harmonious unfolding of practices. As such, wearables, individuals, and practices form an assemblage that represents their interactions. In this context, we investigate the following question: How do wearables, individuals and practices form an assemblage? To answer this main research question, this PhD dissertation consists of two parts. In the first part, we build on a literature review on the Internet of Things and wearables, individuals and practices to propose a conceptual framework, the Triad of Connected Practices (TCP) that assembles wearables, individuals, and practices. We anchor the TCP within assemblage theory, and build on the concepts of agency embodiment and performativity, to examine the relationships between wearables, individuals, and practices. In the second part, we present our fieldwork and results. A . Our findings shed light on how the TCP navigates tensions related to individuals' feelings of emancipations vs alienation; and to a paradox associated to technology, namely freedom vs control. We suggest four orientations to describe the TCP’s alignment that can help marketers build their positioning strategy as well as inform wearables’ design
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