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Otis, Ghislain. "Territorialité, personnalité et gouvernance autochtone." Le droit sans la loi? 47, no. 4 (April 12, 2005): 781–814. http://dx.doi.org/10.7202/043911ar.

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Abstract:
Dans cette brève étude, l’auteur s’attache à démontrer qu’il faut revoir la place du territoire dans la mise en oeuvre de l’autonomie gouvernementale autochtone. Il analyse, dans la première partie du texte, les conditions d’émergence de formes territoriales et non territoriales (personnelles) d’organisation du pouvoir dans les États pluricommunautaires ou multinationaux. Il se penche ensuite, dans la seconde partie, sur le rôle que devrait jouer chacun de ces modèles dans la gouvernance autochtone au Canada. Partant du constat que l’enchevêtrement spatial des populations allochtones et autochtones s’inscrit durablement dans l’évolution démographique du Québec et du Canada, l’auteur avance qu’il est devenu impérieux de dépasser la territorialité sans la renier pour aménager l’espace constitutionnel nécessaire à l’autonomie politique autochtone. Pour la majorité des peuples autochtones, la terre et ses ressources constitueront le support de compétences gouvernementales se traduisant par un contrôle de la terre et des rapports entre les personnes et la terre. En revanche, une obédience stricte aux diktats de la territorialité pourrait créer une impasse préjudiciable à la capacité des peuples autochtones de se gouverner, surtout lorsqu’un nombre significatif de leurs membres vivent en dehors du territoire communautaire ou encore dans le cas des communautés qui n’ont pas de territoire propre et qui ne pourront, de manière réaliste, se voir reconnaître des droits exclusifs sur des terres à court terme. Pour certaines de ces communautés, le règlement de la question territoriale pourrait ne pas suffire à mettre fin à leur dispersion minoritaire en milieu allochtone de sorte que, dans ce cas, les compétences personnelles plutôt que territoriales s’avéreront une solution permanente. L’auteur fait enfin valoir que lorsque les non-membres vivant en territoire autochtone ne jouissent pas de tous les droits politiques inhérents à la citoyenneté canadienne, le principe de personnalité pourrait s’appliquer de manière à soustraire ces non-membres à l’application des certaines lois autochtones n’influant pas sur le contrôle autochtone de la terre. Le principe de personnalité viendrait ici conforter la légitimité démocratique du pouvoir autochtone et faciliter la coexistence harmonieuse des populations sans compromettre la mainmise des peuples autochtones sur l’exercice de leurs droits historiques.
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2

Turco, Angelo. "Sémantiques de la violence : territoire, guerre et pouvoir en Afrique mandingue." Cahiers de géographie du Québec 51, no. 144 (February 19, 2008): 307–32. http://dx.doi.org/10.7202/017621ar.

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Abstract:
Résumé Le thème de la guerre dans l’Afrique mandingue est exploré dans ses articulations multiples (cosmogoniques, idéologiques et politiques), par rapport à la géographie. La tradition mandé de l’Afrique de l’Ouest permet de comprendre les modes de constitution d’une sémantique de la violence organisée, et surtout de la guerre dite juste, en analysant en particulier les déclinaisons du pouvoir en relation avec la territorialité.
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3

Hamelin, Louis-Edmond. "La dimension nordique de la géopolitique du Québec." Globe 8, no. 1 (February 22, 2011): 17–36. http://dx.doi.org/10.7202/1000892ar.

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Abstract:
Ces prolégomènes s’intéressent au pouvoir politique interactif du Québec du Sud et du Québec du Nord, à l’intérieur d’un Québec dit total. L’auteur procède à partir de quatre constats : des changements mégarégionaux se sont récemment produits dans la péninsule; il n’y a pas de Québec sans le Nord; il n’y a pas de Québec sans une bonne compréhension entre Autochtones et non-Autochtones; la plupart des gens n’entretiennent pas de liens intimes avec la plus grande partie de leur territoire. La présente démarche s’inspirant de l’idéologie de la coexistence suggère des types de gouvernance ainsi qu’un projet panQuébec de territorialité.
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4

Ouellet, Fernand. "Disparités socio-économiques et culturelles à Ottawa en 1871." Cahiers Charlevoix 6 (April 10, 2017): 15–97. http://dx.doi.org/10.7202/1039331ar.

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Abstract:
Fernand Ouellet dirige son attention vers la région d’Ottawa. Considérant les diverses communautés ethniques en présence selon des points de vue éprouvés (origine géographique et ethnique, religion, alphabétisation, moment d’arrivée, territorialité, etc.) et qui ont hiérarchisé ces groupes, Ouellet retrouve et confirme les « disparités socio-économiques et culturelles » qu’il avait antérieurement observées. Il montre ainsi que le succès des établissements homogènes canadiens-français aux chapitres religieux et linguistique était assorti d’aspects négatifs formant des barrières à l’amélioration de leurs conditions socio-économiques : un taux élevé d’analphabétisme lié à l’infériorité sociale qui en découlait. Il fait voir en outre que la minorité anglo-protestante (Anglais, Écossais, Allemands et Irlandais), qui dominait alors la vie économique et sociale d’Ottawa, distançait largement la majorité catholique et que, parmi celle-ci, les Irlandais, à leur tour, devançaient les Canadiens français ; les rivalités entre ces deux communautés se logèrent donc à un autre niveau puisqu’elles se disputaient les emplois subalternes et le pouvoir à l’intérieur de l’Église. Selon l’auteur, les appuis politiques des Canadiens français et l’énorme pouvoir de l’Église du Québec jouèrent abondamment en leur faveur au détriment du groupe irlandais catholique.
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5

Lanmafankpotin, Georges, and Pierre André. "Arènes décisionnelles dans les régimes coutumiers du Bénin et territorialité de la participation." Cahiers de géographie du Québec 59, no. 168 (August 10, 2016): 407–32. http://dx.doi.org/10.7202/1037256ar.

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Abstract:
Deux grands ensembles socioculturels de gestion traditionnelle du pouvoir, au Bénin, couvrent différentes réalités participatives selon que les décisions se prennent dans une société hiérarchisée à structure verticale ou dans une société acéphale à structure horizontale. À l’intérieur de ces structures et en fonction des aires culturelles, les dispositifs participatifs peuvent aller des plus simples et démocratiques aux plus complexes et très réservés à une clientèle particulière. On distingue leDaŋnoude Sètrah, lesHon-Togbassa,TokplékpléetTogbéssod’Abomey, l’Atunşede Kétou et l’Aruzumade Nikki. Ces dispositifs visent l’amélioration de l’efficacité de la gouvernance par l’association du citoyen à la prise de décision et par l’acquisition de l’onction populaire à l’action publique. Dans ces sociétés à gestion communautaire du type de celles rencontrées au Bénin, la participation rythme la vie, et les décisions prises sont en général largement partagées, quoique des mécanismes institutionnalisés soient en place pour assurer que chaque membre de la communauté se retrouve dans les décisions qui engagent l’ensemble des populations.
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Gilbert, Anne. "Vers l’émergence d’une nouvelle géographie sociale de langue française ? 1." Cahiers de géographie du Québec 51, no. 143 (October 12, 2007): 199–218. http://dx.doi.org/10.7202/016600ar.

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Abstract:
Résumé L’évolution récente de la géographie québécoise ne serait pas sans rappeler celle qu’observait Christine Chivallon en France à propos de la dichotomie entre géographie sociale et géographie culturelle. Ici comme là-bas, on remarque toutefois des recoupements de plus en plus étroits entre ces deux perspectives, d’une part à la faveur d’un intérêt marqué des géographes de la société pour la représentation et l’identification dans l’étude de la territorialité, d’autre part de la tendance de plus en plus forte des géographes de la culture de reconnaître la socialité à l’oeuvre dans le dispositif territorial. Au Québec notamment, les deux géographies témoigneraient d’un intérêt commun pour la question nationale, telle qu’elle découle de la rencontre sur le territoire de populations au pouvoir inégal. L’analyse comparée des travaux de deux jeunes géographes, l’une française, l’autre québécois, partageant un point de vue similaire sur l’imbrication du social et du culturel, permet de voir jusqu’à quel point les trajectoires, en dépit de certaines différences liées au contexte, ont été analogues dans ces deux lieux de production d’un savoir géographique de langue française. Cette convergence n’est pas sans rappeler celle qui a donné lieu, durant les années 1980, à la consolidation d’une nouvelle géographie culturelle anglo-saxonne. Les courants français et québécois de la géographie de langue française seraient-ils en train de faire naître, de part et d’autre de l’Atlantique, une nouvelle géographie sociale ?
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7

Harvey, Fernand. "Le diocèse catholique au Québec: un cadre territorial pour l'histoire sociale." Les Cahiers des dix, no. 56 (February 29, 2012): 51–124. http://dx.doi.org/10.7202/1008091ar.

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Abstract:
Le diocèse catholique a joué un rôle incontournable dans l'histoire religieuse, économique, sociale et culturelle du Québec et de ses régions avant la Révolution tranquille. Un bilan historiographique permet dans un premier temps de constater qu'il reste beaucoup à faire pour développer l'histoire des diocèses au Québec. L'histoire de la création de nouveaux diocèses au cours des 19e et 20e siècles est particulièrement significative des rapports entre cette structure religieuse et la territorialité, en plus de révéler l'existence de luttes de pouvoir et de conflits idéologiques et linguistiques au sein du clergé; sans compter l'impact socioéconomique lié à la fondation d'un diocèse et à la localisation d'un évêché. Parmi les différentes institutions diocésaines créées au fil des années, le petit séminaire apparaît comme le lieu par excellence de la reproduction du clergé diocésain et des élites régionales. Notre analyse porte par la suite sur le rôle joué par le cadre diocésain pour structurer différentes associations et mouvements sociaux de la société civile tels que les sociétés diocésaines de colonisation, l'Union catholique des cultivateurs (UCC), le Mouvement des caisses populaires Desjardins, la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC) et la Fédération des commissions scolaires catholiques du Québec (FCSCQ). À partir des années 1960, le cadre diocésain cesse d'être utilisé par une société de plus en plus laïcisée et dominée par l'intervention de l'État. De son côté, le clergé, inspiré par le concile Vatican II, met l'accent sur le renouveau pastoral dans les différents diocèses.
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Vernex, Jean-Claude. "Espace et appartenance : l’exemple des Acadiens au Nouveau-Brunswick." Cahiers de géographie du Québec 23, no. 58 (April 12, 2005): 125–42. http://dx.doi.org/10.7202/021426ar.

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Abstract:
Les Acadiens du Nouveau-Brunswick, descendants des premiers colons français établis sur les rives de l'actuelle baie de Fundy dès les débuts du XVIIe siècle, furent marqués au plus profond de leur mémoire collective par l'impératif de la survivance face à un environnement anglophone peu tolérant, voire franchement hostile, et par une idéologie nationale fondant une identité sur le culte de l'ascendance (l'origine) et sur la mission divine de la défense de la foi catholique et de la langue française (peuple de Marie, divine providence), sans chercher à développer une conscience territoriale nettement affirmée. Pour cette population peu nombreuse, dispersée et minoritaire, donc devant sans cesse transiger avec la majorité anglophone, l'appartenance est histoire, filiation. La « patrie » acadienne, ce sont les vertus des ancêtres, ce n'est pas un territoire nettement délimité. Entre l'enracinement de l'espace proximal constitué par la paroisse, par le village, et l'appartenance à une « nation » abstraite perçue à travers une dimension strictement temporelle, existe un hiatus profond dans le sentiment d'appartenance, hiatus générateur d'une ambiguïté renforcée par l'ouverture des cellules rurales à l'espace plus vaste et plus transparent de la société urbaine et industrielle. Après un survol des fondements traditionnels de l'appartenance acadienne, des mutations consécutives à l'émergence d'une nouvelle société et des résistances caractérisant la permanence d'une certaine « sensibilité » acadienne, l'auteur tente une rapide description de la territorialité acadienne à travers l'analyse des résultats d'enquêtes menées auprès de jeunes francophones du Nouveau-Brunswick. Il souligne la complexité du sentiment d'appartenance au sein de cette population minoritaire, le rôle de l'idéologie nationale diffusée par l'élite dirigeante dans l'ambiguïté de cette appartenance, tout comme la nécessité, pour cette population, de repenser en termes de pouvoir et de territoire un nouveau « projet acadien ».
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Brun, Pierre. "La pollution du partage des compétences par le droit de l’environnement." Revue générale de droit 24, no. 2 (March 5, 2019): 191–225. http://dx.doi.org/10.7202/1056951ar.

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Abstract:
Traditionnellement, l’environnement n’est pas un domaine du droit spécifiquement défini. Il s’agit d’un agrégat de sujets de droit qui, une fois rassemblés, forment ce que nous appelons aujourd’hui le droit de l’environnement. Sous l’angle du partage des compétences entre le fédéral et les provinces, chaque palier de gouvernement peut user de ses compétences afin de résoudre différents aspects du problème environnemental. Cette division sectorielle s’explique historiquement par l’absence de toute considération environnementale dans la Constitution. Cependant, cet état de droit pose aujourd’hui plusieurs problèmes. En effet, d’une part, l’État tente d’abandonner progressivement cette approche sectorielle au profit d’une vision plus unifiée du droit de l’environnement. L’adoption de lois sur la protection de l’environnement et la création de ministères de l’environnement en témoignent. L’effet de cette uniformisation est de donner corps à un domaine autonome et relativement distinct d’exercice du pouvoir législatif, au sujet duquel la Constitution est muette. Comment qualifier ces interventions législatives au regard du partage des compétences ? Le premier chapitre de cet article fait ainsi le point sur la question de la territorialité des compétences et sur l’incidence des compétences provinciales sur la propriété, le droit civil et les affaires locales, ainsi que sur la compétence fédérale découlant de la clause « paix, ordre et bon gouvernement ». D’autre part, l’approche sectorielle, qui fait appel aux compétences spécifiques tel le droit criminel ou les affaires municipales, demeure encore largement utilisée. Il en résulte un chevauchement important entre les différentes interventions législatives. Les questions constitutionnelles soulevées par ces interventions font l’objet de la seconde partie de cet article et seront analysées en fonction des compétences pertinentes énumérées dans la Constitution. Cette analyse met en évidence une tendance centralisatrice et unificatrice du traitement du problème environnemental sur le plan constitutionnel. Outre les difficultés que pose la mise en application des critères développés par la Cour suprême à ce chapitre, nous nous interrogeons sur l’opportunité d’une telle tendance.
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Klein, Juan-Luis. "Développement régional et espace local : vers une régulation territorialisée." IV. Régulation sociale et médiation politique, no. 22 (November 13, 2015): 189–96. http://dx.doi.org/10.7202/1034028ar.

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Abstract:
L’auteur propose une problématique qui replace le développement local dans le contexte du mode de régulation postkeynésien propre aux sociétés industrialisées actuelles. Il insiste sur la territorialisation du social et du politique, et soutient que les nouveaux espaces qui prennent forme au niveau local sous l’action de l’État, des pouvoirs locaux ou des mouvements sociaux sont en quelque sorte une sphère « intermédiaire », un interface entre l’État et l’individu, entre l’économie performante et l’économie précaire, entre les pôles de développement et les régions périphériques. Ce sont des lieux de convergence — ce qui ne veut pas dire de consensus — d’acteurs sociaux d’ancrage différent, comme le fut jadis l’État nation. Autour des espaces locaux s’articulent des configurations stables de rapports sociaux qui permettent la gestion postkeynésienne du social.
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Gumuchian, Hervé. "Territorialité, partenariat et autre développement : les espaces à faible densité en situation périphérique." Cahiers de géographie du Québec 35, no. 95 (April 12, 2005): 333–47. http://dx.doi.org/10.7202/022181ar.

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Abstract:
Certains des pays occidentaux industrialisés voient se juxtaposer des espaces caractérisés par de fortes concentrations de population et d'autres à faibles densités, espaces marginalisés en voie de désertification. Le devenir de ces espaces auxquels s'appliquent de multiples adjectifs tout autant connotés les uns que les autres — « fragiles », « marginaux », « périphériques », « défavorisés » — dépend des politiques conduites par les divers pouvoirs en matière d'aménagement du territoire. Mais les résultats, globalement peu convaincants, obtenus ces dernières années justifient le recours à une autre démarche: développement, territorialité et partenariat correspondent à trois concepts fortement liés entre eux et susceptibles d'être utilisés en matière de réflexion et ultérieurement d'intervention dans ce type d'espaces. Revendiquer dès maintenant une telle démarche, c'est se préparer à affronter les enjeux territoriaux considérables que vont représenter demain ces « espaces vides ».
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Chalifour, Julie. "Entre initiatives locales et État, un espace public de discussions pour repenser la solidarité." Texte gagnant du concours étudiant 2010 23, no. 2 (October 17, 2011): 167–82. http://dx.doi.org/10.7202/1006136ar.

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Abstract:
À partir de l’exemple du Basic Income Grant, projet pilote de revenu minimum garanti mis en place dans un village de la Namibie entre 2007 et 2009, cet article propose d’explorer le renouvellement démocratique des pratiques par l’appropriation d’un pouvoir d’agir, à la fois économique, politique et social, par les populations exclues. Dans une perspective théorique, nous présentons diverses conceptions du revenu minimum garanti à travers trois modèles d’État. Nous recentrerons ensuite l’analyse sur les enjeux du passage entre idéal et réalité, entre action territorialisée et politique sociale, ainsi que sur les conditions qui permettent au citoyen de se placer effectivement au coeur d’un tel projet de lutte contre les inégalités sociales.
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Otis, Ghislain, and Geneviève Motard. "De Westphalie à Waswanipi : la personnalité des lois dans la nouvelle gouvernance crie." Les Cahiers de droit 50, no. 1 (July 21, 2009): 121–52. http://dx.doi.org/10.7202/037739ar.

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Abstract:
Les auteurs proposent une réflexion prospective sur le rôle que pourra être appelé à jouer la personnalité des lois dans la nouvelle gouvernance crie qui verra le jour au terme des négociations menées en application de l’Entente concernant une nouvelle relation entre le gouvernement du Canada et les Cris d’Eeyou Istchee conclue le 10 juillet 2007. Après avoir examiné les institutions qui gouvernent actuellement le territoire traditionnel cri au Québec (Eeyou Istchee) conformément au régime mis en place par la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, les auteurs concluent que la gouvernance crie actuelle demeure largement fondée sur la territorialité des lois malgré certaines manifestations limitées de lois personnelles. Ils examinent ensuite les différents facteurs susceptibles de déterminer la place respective de la territorialité et de la personnalité dans la future gouvernance crie. Compte tenu de ces déterminants, les auteurs avancent que, même si d’importants pouvoirs cris devraient être territoriaux, le recours à la personnalité des lois pourra être une caractéristique significative et innovatrice du fonctionnement des nouvelles institutions en raison des facteurs suivants : 1) la configuration démographique d’Eeyou Istchee ; 2) le caractère ethnoculturel de la collectivité politique crie ; 3) le fait que plusieurs des nouvelles compétences susceptibles d’être dévolues au gouvernement cri seront adaptées à une gouvernance non territoriale ; et 4) le role possible de la coutume crie dans l’ordre juridique de la nouvelle entité autonome.
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Lemoine, Benjamin. "Investir dans la crise Les dettes souveraines périphériques saisies par les acteurs privés." Gestion & Finances Publiques, no. 1 (January 2022): 75–82. http://dx.doi.org/10.3166/gfp.2022.1.010.

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Abstract:
Dans cet article, j’étudie le rôle des acteurs privés dans les marchés de la dette des pays émergents à travers les opérations de maintien d’un marché « de niche » pour l’investissement financier. Je le décris à travers l’angle particulier de la Trade Association for Emerging Market (EMTA). Cette analyse donne à la finance globale ses multiples visages, ses intérêts particuliers et ses zones d’ombre, contre l’idée post-moderne selon laquelle la mondialisation financière se réduirait à un ensemble dé-territorialisé et fluide de transactions, « d’imaginaires » et de « récits ». En bravant les divisions du marché, l'organisation EMTA met en forme une voix privée commune sur l’intérêt général du marché : sa bonne régulation, ses fondements, l’importance du respect des droits de propriété, les politiques publiques qu’il convient de défendre, comme les intrusions (institutionnelles) vis-à-vis desquelles il faudrait se prémunir. Le pouvoir de l’investissement privé ne saurait exister sans le support, direct et indirect, de technocraties qui saisissent ces actes, évaluations et normes privées comme autant d’occasions de perpétuer un ordre marchand, moral et politique spécifique.
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Proulx, Marc-Urbain. "Les ressorts de la régulation territoriale : essai." III Quand la société civile brandit le territoire pour l’action publique, no. 52 (March 1, 2005): 151–59. http://dx.doi.org/10.7202/010597ar.

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Abstract:
Résumé De quels ressorts disposent les territoires dans la régulation sociétale, en cette ère de mondialisation qui érode le pouvoir et les responsabilités de l’État-nation ? La littérature scientifique dépeint une sorte de renaissance « néo-territorialiste » qui plaide pour un intérêt renouvelé à l’égard des divers territoires qui composent les nations. Des hypothèses sont soulevées vis-à-vis de ces territoires qui s’affirment. On observera alors le contexte spatial du Québec en utilisant un cadre conceptuel basé sur quatre grands paradigmes classiques, soit la cité, la région, la communauté et le district, pour ensuite illustrer les dimensions qui caractérisent et distinguent les ressorts des territoires par rapport à ceux des autres échelons plus élevés. Il s’agit de l’ancrage territorial, de la proximité, des fonctions publiques, des moyens d’intervention et de la gouvernance. Selon notre analyse, l’État-nation peut tirer certains bénéfices en s’appuyant sur ces territoires pour l’assister dans son rôle de régulation, à condition de bien saisir les capacités spécifiques et réelles de la régulation territoriale.
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Coelho, Maria Filomena. "La vérité évaluée par le témoignage : le cas des enquêtes d’Afonso II (Portugal, 1220)." Médiévales 85 (2024): 27–43. http://dx.doi.org/10.4000/12bsx.

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Abstract:
Les enquêtes de l’an 1220 au Portugal se révèlent de précieux instruments du pouvoir monarchique et ecclésiastique, dont la caractéristique dominante est basée sur la « voix » des vassaux et des sujets qui servaient de témoins. La façon dont ces voix étaient modulées à la fois au moment de l’enquête et, plus tard, aux mains des scribes de la chancellerie royale, nous permet d’entrevoir le potentiel des preuves produites lors des procès juridiques pour la dynamisation de scénarios politiques. Cet article montre que la qualité des témoignages et la capacité d’évaluation attribuée aux témoins sont des conditions indispensables à l’établissement de la vérité. Celle-ci se fonde sur l’évaluation sociale de ceux dont les discours constituent la matière des témoignages. Il s’agit de reconnaître l’expertise des témoins. Ces derniers créent ou renforcent des fils qui enchevêtrent souvent territorialités, communautés et allégeances. Les témoignages établissent ainsi une vérité prononcée à haute voix devant des boni homines. Il ne s’agit donc pas tant d’apprécier les faits dans leur globalité – perspective étrangère à la logique juridique – mais de (re)construire la réalité par une méthode qui garantisse sa vraisemblance.
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Barrault-Stella, Lorenzo, Camille François, and Anne-France Taiclet. "La conversion politique des intérêts sociaux : ordre politique et division sociale de l’espace local." Politix 143, no. 3 (April 3, 2024): 7–25. http://dx.doi.org/10.3917/pox.143.0007.

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Abstract:
À l’intersection de la sociologie politique et de la sociologie urbaine, cet article explore le processus de spatialisation de l’ordre politique en articulant deux angles d’analyse, qui constituent autant d’angles morts produits par le cloisonnement des disciplines et des thématiques de recherche : d’une part, la spatialisation des groupes sociaux et de leur représentation politique , qui s’inscrivent toujours dans des territoires spécifiques, dont la morphologie sociale particulière affecte la capacité (ou l’incapacité) de chaque groupe à convertir et représenter politiquement ses intérêts ; d’autre part, l’action publique , qui module aussi bien la composition sociale des territoires que la capacité des groupes ou des échelles de gouvernement à imposer, arbitrer ou reproduire les différents intérêts sociaux. En proposant de déplier les maillons de la conversion politique des intérêts des groupes sociaux à l’échelle locale, il plaide pour un décloisonnement des disciplines et des méthodes en sciences sociales, indispensable pour analyser les mécanismes de réfraction spatialisée de l’ordre politique – au sein des institutions représentatives du pouvoir local comme dans les politiques publiques territorialisées – et in fine la manière dont s’exerce la domination politique territorialisée.
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Di Méo, Guy. "Production des territoires et des espaces vécus. Exemples de Pau et de Bordeaux." Annales de géographie N° 755, no. 1 (February 6, 2024): 5–24. http://dx.doi.org/10.3917/ag.755.0005.

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Abstract:
À partir des exemples de deux villes du Sud-Ouest de la France, Pau et Bordeaux, cet article vérifie l’hypothèse théorique selon laquelle les espaces géographiques seraient le fruit d’une intense et opiniâtre production sociale ( largo sensu ). Le modèle méthodologique de la formation socio-spatiale fournit les outils opératoires d’une telle démonstration. Le récit de la production des deux espaces territoriaux de Pau et de Bordeaux met en lumière la subtile interpénétration des substrats géo-économiques de ces sociétés localisées et des formes de pouvoirs, comme des représentations idéologiques et culturelles qu’elles ont connues dans la longue durée. C’est sur ce terreau de l’espace produit et territorialisé (palimpseste) que surgissent, à la conscience de chaque individu, des images médiatisées par une sorte d’imaginaire collectif (ou social) qui enrichissent et qui arriment au territoire son espace vécu. Ces représentations sensibles, chargées d’affect, de mémoire et « d’habitus », à la fois libres et imprégnées d’idéologie collective, témoignent du rapport à l’espace de chacun et se révèlent précieuses pour cerner les enjeux de tout aménagement.
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Laurence, Pierre. "De la formation-action à l’intervention collective en travail social." Forum 172, no. 2 (July 30, 2024): 42–62. http://dx.doi.org/10.3917/forum.172.0042.

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Abstract:
L’intervention collective, comme le pouvoir d’agir et l’empowerment, est l’une des composantes importantes en travail social. Cette pratique touche l’ensemble de l’organisation de la société et s’inscrit dans une approche globale, intégrée, territorialisée et inclusive. « L’intervention collective vise à apporter une solution collective et solidaire à un problème social ou à un besoin commun » (Lamoureux et al., 1994, p.19). Plus précisément, c’est une méthode d’intervention qui vise à s’attaquer aux problèmes sociaux dans une perspective de gouvernance démocratique et de participation citoyenne. C’est ainsi qu’en 2017 et 2018, une dizaine d’agences regroupant une cinquantaine d’intervenants, du bailleur social Lyon Métropole Habitat (LMH), ont été accompagnées par une formation en intervention collective axée sur les fondements, les pratiques et la méthodologie de l’intervention collective par un chercheur/formateur du Québec. Cet article précise à travers la formation les contenus, les modalités de mise en œuvre, l’impact sur les modes d’intervention et de gestion de LMH, la participation des habitants, les conditions de réussite et/ou les leçons pour assurer une pérennité de la formation , et enfin, les enjeux reliés à la formation et aux pratiques en travail social pour consolider l’intervention collective.
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Faure, Alain. "Frinault (Thomas) – Le pouvoir territorialisé en France . – Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012 (Didact. Sciences politiques). 444 p. Bibliogr. Table des documents." Revue française de science politique Vol. 63, no. 1 (February 1, 2013): XXV. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.631.0112y.

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Stanziani, Alessandro, Céline Spector, Clémence Nasr, and Marc-Antoine Sabaté. "Pour ne pas en finir avec la souveraineté." Raisons politiques 96, no. 4 (November 15, 2024): 103–23. https://doi.org/10.3917/rai.096.0103.

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Abstract:
Le concept de souveraineté n’est-il pas condamné à l’obsolescence dans un monde globalisé où les sources et les lieux d’exercice du pouvoir sont de plus en plus fragmentés, et où les crises environnementales bouleversent la stabilité du sol sur lequel l’État-nation territorialisé s’est historiquement construit ? Les appels à la souveraineté industrielle, énergétique, alimentaire, sanitaire, numérique, etc., semblent pourtant se renforcer à mesure que s’actualisent ces différentes crises. Comment expliquer cette inflation contemporaine du vocabulaire de la souveraineté ? Et surtout, quelles sont les raisons pour lesquelles la souveraineté demeure malgré tout un concept indépassable pour s’orienter et agir tant au niveau national qu’en deçà et au-delà ? Telles sont les questions discutées dans cet entretien avec Céline Spector et Alessandro Stanziani, qui, en s’appuyant sur la lecture de leurs ouvrages respectifs, No Démos ? et Capital Terre , cherche des pistes de réponses au carrefour de la philosophie politique et de l’histoire économique et environnementale. Un horizon commun aux deux auteur·ices se dégage de la discussion : d’une part, le rappel de la diversité des sources historiques de la souveraineté et des possibles non advenus, qui font rétrospectivement apparaître des horizons alternatifs au devenir néolibéral et souverainiste de l’Europe, de l’autre, la défense d’un usage démocratique de la souveraineté comme point d’appui pour le renforcement des institutions représentatives et des services publics, en particulier au niveau de l’Union européenne et de ses différents territoires.
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Chatelain, Claire. "L'inventaire du quotidien: le "papier journal" d'un marchand angevin et de sa femme au XVIIe siècle." Revue d’histoire moderne & contemporaine 47-3, no. 3 (June 1, 2000): 429–57. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.g2000.47n3.0429.

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Abstract:
Résumé Le livre de raison (1612-1662) inédit d'un officier moyen, marchand de vin à Montreuil-Bellay et de sa femme, constitue un objet de mémoire domestique à multiples dimensions : mémoire des affaires dans l'épaisseur du quotidien et d'un micro-circuit économique, mémoire d'un couple prenant son indépendance et fondant une famille (selon les usages de la coutume d'Anjou), chronique d'un réseau de pouvoirs très territorialisés, où rapports politiques et religieux, fortement intriqués, se modifient lentement. La maîtrise de l'écriture construit ici une identité familiale forte. Reflections of a multi-dimensional field or research can be found in this diary of a « middle officeholder », also wine's merchant, and his wife, living in Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) and written drom 1612 to 1662. We can retrace in this book évidences in micro-economy, with records of his professional dealings, a record of his married life and family events (according to the raies found in Anjou) and the mentions of territorial poUtical and religious relationships, with a strong hierarchy, and very intricated interreactions, evolving very slowly. It reveals for us the small world of Falligan's family.
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Kabamba, Kabata. "Pouvoir, territorialité et conflictualité au Grand Kasaï (République démocratique du Congo)." Belgeo, no. 2 (March 9, 2018). http://dx.doi.org/10.4000/belgeo.26916.

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Mellado, Maria Virginia. "Élites politiques, pouvoir et territorialité dans l’histoire récente de Mendoza : Formation et recrutement des groupes dirigeants en démocratie (1983-1999)." L'Atelier du CRH, December 20, 2012. http://dx.doi.org/10.4000/acrh.4720.

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Boulianne, Manon, Carole Després, Patrick Mundler, Geneviève Parent, and Véronique Provencher. "Une approche territorialisée du système alimentaire." Canadian Food Studies / La Revue canadienne des études sur l'alimentation 8, no. 1 (April 22, 2021). http://dx.doi.org/10.15353/cfs-rcea.v8i1.453.

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Abstract:
De 2016 à 2019, une recherche collaborative impliquant des universitaires et des organisations partenaires a permis de caractériser le système alimentaire de la région de Québec. Cet article propose une analyse qui rend compte de la complexité de ce dernier. L’étude repose sur une approche territorialisée du système alimentaire. Celle-ci s’intéresse à toutes les modalités de production et d’échange qui contribuent à nourrir les habitantes et les habitants d’une région, qu’elles s’inscrivent dans des logiques marchandes ou non marchandes. Les résultats présentés révèlent qu’un grand nombre d’acteurs aux logiques divergentes interviennent, à différentes échelles territoriales, au sein d’un système alimentaire régional comme celui de Québec. Néanmoins, leurs activités s’inscrivent dans des circuits qui s’entrecroisent. L’approche déployée permet d’éviter les classements à grands traits entre système « conventionnel » et « alternatif » et facilite la reconnaissance de différentes logiques d’action ainsi que des contraintes structurelles et des rapports de pouvoir au sein desquels opèrent les acteurs. Au final, le recours à une approche territorialisée du système alimentaire, de même que la prise en compte des activités marchandes et non marchandes qui en sont constitutives, a permis d’analyser et de rendre certaines réalités régionales plus visibles et plus intelligibles pour les partenaires du projet.
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Freitas da Silva, Bruno, Mariele Mancebo Garcia, and Rosa Maria Vieira Medeiros. "Le circuit de l'espace vitivinicole et la formation du territoire dans la Serra do Sudeste, Rio Grande do Sul, Brésil." Les territoires de la vigne et du vin au Brésil, no. 11 (December 2, 2020). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1840.

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Abstract:
Dans la Serra do Sudeste, dans l'État du Rio Grande do Sul, les domaines viticoles de la Serra Gaúcha financent des investissements dans des projets d'expansion des activités vitivinicoles, avec la mise en place de vignes. Ce processus recherche de nouveaux espaces productifs et utilise les spécificités naturelles locales pour produire de nouveaux cépages. L'expansion de la vitiviniculture dans la Serra do Sudeste modifie la structure de production qui, pendant une longue période historique, a été tributaire de l'élevage de bovins et d'ovins. Le développement de ce processus a des implications dans la formation et l'organisation du territoire car il modifie le pouvoir des groupes sociaux locaux, créant ainsi de nouvelles territorialités. Actuellement, il est déclaré que la Serra do Sudeste peut déjà être considérée comme une zone vitivinicole de terroir spécifique. Quelle est la relation entre la vitiviniculture et les activités agricoles préexistantes ? Comment le circuit de l'espace productif est-il structuré ? La formation d'un nouveau territoire a-t-elle lieu, à l'instar de la vitiviniculture de la Campanha Gaúcha ?
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Coulbaut-Lazzarini, Amélie, and Guillaume Bailly. "L’Open space ou comment les jeux de pouvoir engendrent de nouvelles formes de micro-territorialités dans les bâtiments intelligents." L’Espace Politique, no. 31 (April 18, 2017). http://dx.doi.org/10.4000/espacepolitique.4251.

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Ausello, Nicolas. "La fabrique publique/privée des données de planification urbaine en France : entre logique gestionnaire et approche territorialisée de la règle." Aménagement, Urbanisme | 2024, 2024. http://dx.doi.org/10.4000/11o4n.

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Abstract:
La question des données territoriales revêt une importance croissante pour l’État, qui entend orienter leur production, leur circulation et leur condition d’usage. Cet article examine les modalités du repositionnement de l’État vis-à-vis des collectivités locales en matière d’urbanisme règlementaire dans le cadre de la standardisation et de la numérisation des données des Plans Locaux d’Urbanisme. Il explore également l’intégration de ces données dans une géoplateforme unique. Nous montrons que ce projet de construction d’un outil commun à l’échelle nationale s’inscrit dans le cadre d’une reprise en main par le pouvoir central des données de planification urbaine à travers l’intégration partielle de méthodes privées, développées par des sociétés commerciales au cours des années 2010 grâce au processus d’open data. L’étude de la fabrique publique/privée des données de l’urbanisme règlementaire permet de mettre en exergue deux points clés de la reconfiguration de l’action de l’État par rapport aux territoires : d’une part, l’émergence d’une tension entre une logique gestionnaire de la donnée et une approche territorialisée de la règle, adaptée au contexte du projet local, soulève la question d’une réaffirmation de l’État en matière de règlementation de l’urbanisme et d’une potentielle prévalence des "cases prédéfinies" sur la logique fine et contextualisée de la règle ; d’autre part, la numérisation et la standardisation des données d’urbanisme mettent en place les conditions d’une instrumentation technique des territoires au service de leur suivi et de leur contrôle à travers des comparaisons territoriales chiffrées. Cette étude conclut à une complexification de la fabrique contemporaine des données territoriales tout en soulignant l’intérêt du suivi de ces dernières pour saisir les enjeux qui s’incarnent dans de nouveaux types d’instruments hybrides de pilotage étatique de l’action locale.
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Laplaud, Ambre. "Soigner l’image de l’EHPAD pour soigner les ressources territoriales et l’innovation sociale en gérontologie." Medios, violencia y alteridad. Las múltiples facetas de una realidad global, no. 14 (October 10, 2022). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.4890.

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Abstract:
Particulièrement durant l’épidémie de Covid-19, les médias accentuent l’image de l’EHPAD en un lieu de maltraitance – physique et psychique – un huit clos. Cette médiatisation est ambivalente. D’un côté elle permet de porter sur la place publique les difficultés présentes des EHPAD pour contraindre les pouvoirs publics à réagir et d’un autre, elle donne une image stigmatisante de ces établissements. C’est un dilemme qu’il convient de nuancer. Si des institutions sont totalisantes par nature, il n’en demeure pas moins que cette violence institutionnelle se maîtrise et s’amenuise au fur et à mesure que les besoins de l’usagers sont pris en considération, certes en les pondérant avec différents modes de fonctionnement de l’institution : EHPAD hors les murs, EHPAD tiers-lieux... L’engagement de toute la société dans ce changement de regard sur les EHPAD nécessite une volonté politique et un relais médiatique. Cet engagement dans une société réellement prévenante doit être pris en compte non seulement par les autorités nationales mais également par les acteurs locaux qui sont proches des personnes concernées : l’intercommunalité, les départements et les agences régionales de santé qui ont en outre la capacité de prendre des décisions financières. Enfin, cette transformation devrait être valorisée par les médias. Une telle approche nourrit non seulement l’empowerment et l’autonomie des personnes âgées et de leurs proches aidants, mais elle contribue également à une démarche plus fondamentale de démocratie locale et sanitaire. Les médias ont une réelle mission dans la diffusion d’une culture de projets d’EHPAD territorialisés et s’inscrivent pleinement dans la stratégie d’une banque citoyenne, mettant en œuvre une logique de prévention très en amont des éventuelles diminutions de capacité liées à l’âge. Cela permettrait d’ancrer l’aide à domicile ainsi que l’hébergement dans un environnement beaucoup plus porteur.
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HADDAD, Mohamed, and Mohamed Amir BOUZAIDA. "Développement local et gouvernance territoriale : Enjeux et perspectives post-révolution." Journal of Academic Finance 4, no. 1 (December 28, 2013). http://dx.doi.org/10.59051/joaf.v4i1.20.

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Suite à une situation de transition et de changement profond, cette communication propose d’interroger le rôle des pouvoirs publics et des acteurs locaux au sud-est tunisien en matière de gouvernance territoriale (Gabes et Médenine). Ceci est d’autant plus important que l’organisation de territoires tunisiens connaît des disparités socio-économiques, des déséquilibres flagrants à différents niveaux et des mutations multiples affectant l’échelon territorial. Dès lors, le contexte postrévolutionnaire est complexe et les sociétés civiles sont appelées à mobiliser davantage leurs capacités adaptatives et revoir les modèles susceptibles de générer le développement souhaité et apporter des solutions aux préoccupations majeures de différents acteurs territoriaux. Un renforcement du processus de la décentralisation et un appui à la prise de décision collective seraient en mesure d’améliorer l’autonomie des collectivités territoriales et ce, dans une démarche plus adaptée à leurs besoins et exigences et dans laquelle leur statut évoluera des simples bénéficiaires à des parties prenantes. Dans un premier temps, il s’agit de montrer l’intérêt d’aborder cette notion de gouvernance territoriale dans notre contexte postrévolutionnaire. Cette forme particulière de gouvernance est comprise comme un processus non seulement de coordination des acteurs mais aussi d’appropriation des ressources et de construction de la territorialité Désormais, l’objectif est de mobiliser leurs capacités et augmenter leurs marges de manœuvre face aux différentes mutations. L’action devient l’affaire de tout un chacun. Dès lors, une meilleure concertation face aux défis nécessite une communication et un échange entre les acteurs concernés. Dans un deuxième temps, nous apportons une vision prospective en matière de gouvernance territoriale. Ceci est d’autant plus important que le devenir de ces zones difficiles reste ambigu. Ainsi, le territoire et tous les êtres qui en relèvent, quels qu’ils soient est composé de deux grands éléments: d’un côté les formes, les idées, les opportunités, les projets…et de l’autre, le désordre, l’incertitude. D’un côté, l’esprit, la liberté, la démocratie de l’autre, la matière, la corruption, le fanatisme. Devant cette complexité accrue se pose aussi la question sur les dispositifs et les processus nécessaires susceptibles d’apporter des articulations et éclairages afin de maintenir la dynamique de développement territorial. Enfin, se pose la question de l’équilibre à trouver, cette fois, dans une démarche participative, démocratique et raisonnable loin d’opportunisme des uns et de passivité des autres. Il est ainsi impératif de s’interroger sur les nouveaux fondements de l’articulation et les interactions entre les décideurs politiques et les acteurs du terrain.
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Botéa, Bianca. "Espace-frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.008.

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L’anthropologie des espaces frontaliers et des espaces-frontières est un champ relativement récent, développé dans la littérature anglo-saxonne dans les années 1990 en lien avec la problématique de la construction des nations et des États. La visibilité de ce champ thématique dans l’anthropologie francophone est plus tardive (années 2000), restant principalement investi par les géographes. Si le travail de Fredrik Barth est pionnier sur la question des frontières (boundaries) identitaires posant les bases d’une perspective non-essentialiste des groupes (Barth 1969), une anthropologie des espaces-frontières va au-delà des frontières symboliques et culturelles afin de considérer ensemble les deux sens de la notion de frontière : d’une part, les frontières physiques (borders, frontiers), établies généralement par des pouvoirs et, d’autre part, les frontières sociales, symboliques (boundaries) traduisant un rapport à l’espace matériel. La spécificité d’une étude anthropologique des frontières repose sur une approche ethnographique des pratiques ordinaires des individus et des « communautés locales situées aux frontières étatiques », sur une attention focalisée sur les constructions culturelles, matérielles et symboliques qui donnent sens à ces frontières (Wilson et Donnan 1998), autrement dit sur les négociations et les constructions « par le bas ». Ces travaux rappellent que les entités politiques « sont faites par les individus et non seulement par les images et les imaginaires construits sur ces individus via les représentants de l’État, les médias, les scientifiques » (Wilson et Donnan 1998 : 4). L’une des implications de cette orientation dans le champ d’études sur les frontières a été l’idée, omniprésente dans les travaux ultérieurs, que les frontières sont avant tout des espaces avant d’être des lignes et, qu’au-delà des ruptures instituées par les dispositifs de marquage et de contrôle de l’espace, ces frontières sont tout autant des espaces-ressources où se déploient des solidarités, des opportunités économiques et sociales. Parmi ces travaux nous pouvons signaler les contributions réunies par Bromberger et Morel (2001), ou par les numéros thématiques sur les frontières de la revue « Cultures et conflits » (2008, 2009). Au-delà de leur fonction d’espace-ressource, les zones-frontières sont des lieux de production et de négociation des cohabitations et des voisinages, dans des situations de vie multilinguistiques, multiconfessionnels et plus largement multiculturels. (Berdhal 1999 ; Botea 2013 a). C’est notamment dans les contextes de changement (crise politique ou économique, changement de frontières étatiques, etc.) que les espaces-frontières se montrent des haut-analyseurs des transformations vécues par les sociétés. Il convient de noter une évolution à plusieurs titres du champ d’études anthropologiques sur la frontière. Tout d’abord, le champ thématique s’agrandit, de la problématique des constructions nationales et étatiques et des pratiques de mobilité à des ritualités et des politiques identitaires (confessionnelles, linguistiques, de genre, de sexualité), à des problématiques environnementales et de développement, à des questions patrimoniales et mémorielles, etc. D’autres dynamiques au sein des études sur la frontière sont également à signaler. Selon Wilson et Donnan, une certaine conception « localiste, territoriale et particulariste de la frontière », tributaire d’une approche localiste de la culture et du travail de terrain (2012 : 8), persisterait dans les travaux des années 1990. On passe ainsi d’une frontière considérée comme contexte − une frontière qui définit le cadre social et géographique de l’enquête, la recherche se focalisant sur les expériences de la « communauté » vivant à la frontière − à une frontière vue comme objet d’étude, relevant des dynamiques comparables ailleurs. On s’oriente aussi vers des approches « multisites », vers des analyses des expériences des individus des différents côtés (sites) d’une frontière. En outre, une des mutations des plus importantes est l’intérêt grandissant pour considérer la frontière comme un processus, les analyses mettant l’accent sur les pratiques de faire frontière (bordering). Situées à l’opposé d’une approche qui considère le caractère « donné » ou territorialisé de la frontière (donnée politique ou naturelle), les pratiques ethnographiques tentent d’identifier les lieux (et les sites), les pratiques sociales à travers lesquelles des frontières adviennent et sont vécues dans des multiples sens : non seulement par des limites tracées par des dispositifs de marquage et de contrôle mais aussi par des objets plus incertains, performant des frontières tout aussi vives, comme l’usage d’une langue, une pratique confessionnelle, des savoir-faire, une pratique touristique, etc. Une perspective attentive à la frontière comme processus peut s’affranchir d’une approche territorialisée de la frontière qui associe celle-ci à des lieux géographiques précis, généralement à des marges et des confins. La frontière est mobile, changeante, elle peut produire des effets qui se localisent ailleurs, voire même dans des zones de centralité géographique. Alors que des territoires qui ne se trouvent pas aux confins peuvent fonctionner comme des espaces -frontières (dans le sens d’espaces négociés ou contestés, jouant des ambivalences ouverture/fermeture), les espaces-frontaliers peuvent ne pas entrer dans cette catégorie (Kotek 2001). C’est aussi vers des questions méthodologiques et épistémologiques que ce tournant pragmatiste dans les approches de la frontière nous amène (perspective qui considère cette dernière comme un effet de pratique), avec tout d’abord l’idée qu’une ethnographie (multisite) en contexte frontalier n’est pas forcément une ethnographie menée de part et d’autre de cette frontière comme nous pourrions le penser habituellement. Cela traduirait une approche toujours localiste du terrain frontalier, déplacée cette fois-ci à l’échelle transfrontalière. Nous avons par exemple des territoires frontaliers qui ne produisent pas d’espaces sociaux de voisinage dans le transfrontalier proche, mais qui agissent comme des commutateurs importants opérant des liens avec des territoires plus lointains (Botea 2013 b). Par conséquent, ce sont les réseaux de sites constitués par les différentes pratiques de connexion entre les individus, lesquels se déploient sur des espaces-temps mobiles (par forcément situés dans le voisinage proche), qui forment les contours du « terrain ». Les crises politiques actuelles dans le monde arabe et les manifestations du problème des réfugiées et de sa gestion dans les différentes sociétés européennes montrent bien les reterritorialisations permanentes des dispositifs politiques voire civils de « faire frontière », ainsi que les espaces sociaux mobiles créés afin de les contourner. Cette double qualité de la frontière, d’une part comme frontière-mur d’autre part comme frontière traversée et poreuse, caractérise le régime sous lequel fonctionne toute frontière, aussi bien au niveau des pratiques ordinaires des individus que comme mode de gouvernance. Enfin, les études sur les frontières amènent leurs auteurs à se questionner sur les frontières des disciplines qui investissent ce champ, elles-mêmes traversées (pensons ici au seul exemple de la démarche ethnographique adoptée de plus en plus par la sociologie, la géographie, etc.). Nous assistons désormais à la constitution des travaux qui montrent une volonté de réunir et faire converger les points de vue disciplinaires (Anteby-Yemini et al. 2014 ; Chavarochette et al. 2015), certains auteurs pionniers dans cette perspective (Donnan et Wilson 2012) s’interrogeant sur la constitution d’un champ pluridisciplinaire, voire postdisciplinaire, du Border Studies.
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Fresia, Marion. "Réfugiés." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.049.

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Abstract:
Qu’elles soient liées à la persécution, la pauvreté, la sécheresse ou la recherche de meilleures conditions de vie, les sociétés humaines n’ont cessé d’être façonnées par des déplacements forcés de populations, massifs et soudains dans certains cas; continuels, de faible ampleur et liés à une mixité de facteurs le plus souvent. L’ancienneté et la permanence de la migration forcée contrastent avec la construction relativement récente des réfugiés comme problème social et politique devant faire l’objet d’un traitement bureaucratique spécifique. Bien que l’obligation de protéger les personnes persécutées se retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses, ce n’est qu’au cours de la première moitié du XXe siècle que la notion de réfugié devient une catégorie juridique à part entière et qu’émerge, aux échelles transnationales et nationales, un ensemble de politiques, de normes et d’organisations dédiées aux questions d’asile. L’ampleur des déplacements de populations générés par les révolutions bolcheviques puis les deux guerres mondiales, et l’apparition du phénomène des « sans-États » suite au démantèlement des derniers grands empires européens, préoccupent les gouvernements d’Europe occidentale. Réfugiés et apatrides sont perçus comme une menace pour leur sécurité et un poids dans un contexte économique difficile. En même temps, certains voient un intérêt politique à accueillir les réfugiés qui fuient des pays ennemis (Gatrell 2013: 35). Parallèlement, l’aide humanitaire est en plein essor et renforce l’attention internationale portée sur les réfugiés en faisant d’eux des victimes à secourir (ibid: 20). Gouvernements et acteurs humanitaires chargent alors la Sociétés des nations (SDN) de réfléchir à l’élaboration d’un statut spécifique pour les réfugiés, afin de mieux les identifier, les prendre en charge mais aussi les contrôler. Avec la disparition de la SDN et les milliers de nouveaux déplacés de la deuxième guerre mondiale, c’est au Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) que les États confieront par la suite la mission de trouver une « solution durable au problème des réfugiés ». Une année plus tard, la Convention de Genève relative au statut de réfugiés est finalisée: elle énoncera un ensemble de droits associés au statut de réfugié dont elle donnera, pour la première fois, une définition générale, alors largement informée par le contexte de la guerre froide. Si l’institutionnalisation du « problème » des réfugiés apparaît comme une réponse à l’ampleur des mouvements de réfugiés provoqués par les deux guerres mondiales, elle est surtout indissociable de l’histoire des États-Nations et de l’affirmation progressive de leur hégémonie comme seule forme d’organisation politique légitime sur la scène internationale (Loescher et al., 2008: 8). Avec l’émergence, depuis les traités de Westphalie de 1648, d’États centralisés en Europe naît en effet la fiction qu’à un peuple devrait toujours correspondre un territoire et un État. À la fin du XIXe siècle, c’est aussi la montée des nationalismes européens qui fera du contrôle des mouvements de populations aux frontières et de la réalisation du principe d’homogénéité nationale un élément central de l’idéologie du pouvoir souverain. Cet ancrage de la figure contemporaine du réfugié dans le système des États-Nations se reflète bien dans la définition qu’en donne la Convention de Genève : « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle; qui craint, avec raison, d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte ». C’est bien la perte de la protection de l’État du pays d’origine et le franchissement d’une frontière internationale qui définissent, juridiquement, le réfugié, en plus du motif, très restreint, de persécution individuelle. Reprise dans presque toutes les législations nationales des 147 pays aujourd’hui signataires de la Convention, cette définition constitue désormais la pierre angulaire du traitement bureaucratique de l’asile à l’échelle globale. Bien qu’elle soit fortement contestée pour son caractère obsolète, étato-centré et peu flexible (Loescher et al. 2008: 98), elle reste à ce jour le seul instrument juridique qui confère au statut de réfugié une légitimité universelle. L’anthropologie a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène des réfugiés, en mettant en avant l’expérience de la mobilité telle qu’elle est vécue par les individus, et non pas uniquement telle qu’elles est construite et définie par les catégories juridiques et les organisations humanitaires (Chatty 2014: 74). En s’intéressant aux dispositifs d’aide aux réfugiés, elle a également nourri plusieurs autres champs de réflexion de la discipline, tels que l’anthropologie juridique, l’anthropologie du développement, l’anthropologie des organisations et l’anthropologie médicale. À l’exception de quelques recherches pionnières (Colson 1971; Loizios 1981), c’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’une importante littérature se développe sur ces questions. Avec l’institutionnalisation de l’aide humanitaire et la globalisation progressive d’un traitement ordonné et spatialisé de la migration, le « problème » des réfugiés est de plus en plus visible, en particulier dans les pays du Sud, théâtres des conflits liés à la guerre froide mais aussi terrains de prédilection des anthropologues. L’anthropologie joue alors un rôle important dans la constitution des réfugiés en objet de savoir : c’est en effet à Barbara Harell-Bond que l’on doit la création, en 1982, du Refugee studies Center de l’Université d’Oxford, qui marquera l’autonomisation de la réflexion sur les réfugiés des études, plus larges, sur les migrations. Les premières recherches ethnographiques se focalisent sur l’Afrique et appréhendent les réfugiés en termes de liminalité : des personnes ayant subi un rite de séparation, qui se retrouvent dans un entre-deux, ni dedans, ni dehors. L’aide humanitaire, analysée en termes de dysfonctionnements, de charity business et de rapports de domination, y est fortement critiquée (Harrell-Bond 1986; Harrell-Bond et Vourtira 1992), tandis que l’agencéité et les coping strategies des réfugiés sont mis en avant pour déconstruire la figure du réfugié dépendant de l’aide (Kibreab 1993). Parce qu’elles cherchaient à rester pertinentes du point de vue de l’action, ces premiers travaux sont souvent restés teintés d’un certain misérabilisme et n’ont pas véritablement déconstruit le cadre épistémologique sur lequel le système d’asile se fonde (Chatty 2014: 80). Il faudra attendre les travaux de Malkki (1995) pour le faire et pour questionner, plus largement, la pertinence d’utiliser la notion de « réfugié » comme catégorie d’analyse. Mobilisant les apports des études postmodernes et transnationales, Malkki s’attaque en particulier à la métaphore de l’enracinement. Elle montre comment les refugee studies sont restées encastrées dans l’« ordre national des choses », soit dans une vision sédentaire, nationale et territorialisée des appartenances identitaires qui n’appréhende la perte du lien à l’État-nation et la mobilité qu’en termes d’anormalité et de dépossession. Dénaturalisant les liens entre cultures et territoires, Malkki rappelle ainsi que les réfugiés n’occupent une situation liminale qu’au regard du système des États-Nations. Son travail amènera les refugee studies à redéfinir leur objet autour de la notion de « migration forcée », plus à même de capturer à la fois l’agencéité des acteurs dans les processus migratoires, et les contraintes qui les influencent (Van Hear 2011). Dans son héritage, plusieurs études ont alors cherché à documenter les parcours des réfugiés en dehors de leur seule relation au cadre juridique qui les définit : elles ont montré que les individus transcendent sans cesse les catégories d’appartenance nationales, mais également les frontières établies par la bureaucratie de l’asile entre réfugiés politiques et migrants économiques. Les stratégies socio-économiques se construisent sur la mobilité, souvent très valorisée, dans des rapports complexes à une diversité de lieux distants auxquels les camps sont incorporés (Monsutti 2005; Horst 2006). Tandis que les rapports d’appartenance se définissent par le maintien de mémoires, de pratiques et de relations sociales, qui se tissent, bien souvent, à cheval entre divers territoires ou en relation à une nation imaginée. Ces réflexions déboucheront finalement sur une critique plus large des politiques d’asile qui n’envisagent la solution au « problème » des réfugiés qu’en termes de rapatriement ou d’intégration, sans tenir compte de l’importance de la dimension transnationale des pratiques ordinaires (Backewell 2002; Long 2014) ni de la dimension problématique du retour « chez soi » (Allen 1996). Pratiques transnationales et renforcement du sentiment d’appartenance nationale, souvent exacerbé par la politisation des camps et des diasporas, peuvent néanmoins aller de pairs, l’enjeu étant alors de penser ces deux phénomènes de manière dialogique et de comprendre les rapports de classe, de genre ou d’ethnicité qui s’y jouent (Fresia 2014a). Parallèlement aux travaux centrés sur les vécus des réfugiés, les années 2000 sont marquées par une nouvelle vague d’études critiques envers la bureaucratie de l’asile et l’aide humanitaire. Parce qu’ils rendent visibles, en la spatialisant, la figure contemporaine du réfugié, les camps deviennent des lieux d’enquête particulièrement privilégiés, au point de voir émerger une véritable campnography. Inspirée par la philosophie politique de Giorgio Agamben, celle-ci les décrit comme des espaces de confinement, des hors lieux caractérisés par un régime d’exception: quelque que soit leur degré d’ouverture ou de fermeture, ils ont pour caractéristique de suspendre la reconnaissance d’une égalité politique entre leurs occupants et les citoyens ordinaires (Agier 2014: 20; Fassin et Pondolfi 2010). Ambivalents, les camps sont, en même temps, analysés comme de nouveaux lieux de socialisation, réinvestis de sens. Souvent marqués par une forte agitation politique, ils sont aussi des espaces de mobilisations. Incoporés dans des réseaux d’échanges économiques, ils se transforment, et durent jusqu’à devenir de nouvelles marges urbaines ordinaires (Agier 2014: 27). Constitués en lieux de mémoire des injustices passées ou présentes, mais aussi de projections vers un futur incertain, ils deviennent des sites privilégiés où observer la fabrique et l’expression de nouvelles formes de citoyenneté aux marges de l’État (Turner 2010; Fresia and Von Kanel 2014; Wilson, 2016). Très riche, cette campnography a parfois eu tendance à n’envisager les réfugiés que dans un seul face à face avec le « gouvernement humanitaire », délaissant ainsi une réflexion plus large sur la manière dont les camps sont aussi enchâssés et régulés par d’autres normes (droits coutumiers, droits de l’homme) que le seul régime d’exception que leur statut légitime. Autre élément constitutif de la bureaucratie de l’asile, les dispositifs de tri, chargés de distinguer les réfugiés des migrants, ont également fait l’objet de récentes études ethnographiques, marquant une ouverture de la réflexion sur des contextes européens et nord-américains. Leurs auteurs mettent en exergue la dimension fondamentalement située, négociée et contingente des pratiques d’octroi du statut de réfugiés ainsi que les normes implicites qui les régulent (Good 2007; Akoka 2012). Ils montrent comment la formalisation croissante de ces pratiques contribuent à naturaliser toujours plus la distinction entre vrais et faux réfugiés, mais aussi à dépolitiser les registres des demandes d’asile considérées comme légitimes, de plus en plus appréhendées à travers le vocabulaire de la compassion, du trauma et de la souffrance (D’Halluin-Mabillot 2012; Zetter 2007). Enfin, après avoir été « enrollés » dans le HCR pour un temps, certains anthropologues ont commencé à documenter, de manière empirique, le rôle de cette nébuleuse bureaucratique dans la globalisation du traitement bureaucratisé de l’asile, et les modalités concrètes d’exercice de son autorité, en montrant comment celles-ci reproduisent sans cesse un ordre national des choses lui-même à l’origine du « problème » des réfugiés (Scalletaris 2013; Sandvik et Jacobsen 2016 ; Fresia 2014b). Outre les enjeux d’accès aux bureaucraties de l’asile et la difficulté de reconstituer des parcours de vie souvent multi-situés, l’étude des migrations forcées n’a cessé de poser un enjeu épistémologique de taille à l’anthropologie : celui de réussir à penser la problématique de la mobilité, liée à des contextes de guerres ou de persécution, autrement qu’au travers des seuls espaces et labels produits par le régime de l’asile, mais tout en prenant « au sérieux » ce régime, son mode de (re)production et ses effets structurants sur le vécu des individus. À ce titre, un important travail de décentrement et d’historicisation reste à faire pour saisir la manière dont les espaces bureaucratiques de l’asile s’enchâssent, tout en les modifiant, dans des espaces migratoires et des dynamiques socio-historiques qui leur préexistent, et s’articulent à une pluralité plus large de normes et de régimes de droits, qui ne relèvent pas de la seule institution de l’asile. Continuer à documenter la manière dont les personnes trouvent des formes de protection et de solidarité en dehors des seuls dispositifs bureaucratiques de l’asile apparaît aussi comme un impératif pour pouvoir penser le phénomène de la mobilité sous contrainte et les réponses qu’on peut lui apporter autrement ou différemment.
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