Journal articles on the topic 'Taux de liaison'

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Josephs, Julia Steele, and Diana L. Ranson. "La liaison variable chez les locuteurs français septentrionaux et méridionaux." SHS Web of Conferences 78 (2020): 09012. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207809012.

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Abstract:
Le but de la présente étude est de décrire le statut de la liaison en français moderne en fonction des caractéristiques des locuteurs, surtout leur lieu d’origine, et des facteurs linguistiques. Une analyse de 2.498 sites de liaison produits par 40 locuteurs du projet Phonologie du français contemporain et du Corpus Montpellier-Rognes montre que les locuteurs âgés du sud affichent un taux de liaison plus élevé que celui des jeunes locuteurs du sud et de tous les locuteurs du nord. Le sexe des locuteurs, cependant, n’a pas d’effet significatif sur les résultats et la différence selon la région est significative seulement chez les locuteurs âgés. Les résultats selon la classe grammaticale du mot liaisonnant montrent que certaines liaisons, comme après très and dans, se font presque toujours, tandis que d’autres restent variables, comme après quand et les formes du verbe être. D’autres liaisons ne se font que rarement, comme après les noms pluriels, pas et jamais, et d’autres formes verbales. En ce qui concerne la consonne de liaison, /t/ se trouve plus souvent dans les liaisons qui restent variables et /z/ dans les liaisons fréquentes et rares.
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Gilles, Philippe, Nicolas Huchet, and Marie-Sophie Gauvin. "Politique monétaire, choix de portefeuille du secteur bancaire et canal de la prise de risque." Articles 88, no. 2 (September 23, 2013): 175–96. http://dx.doi.org/10.7202/1018428ar.

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Abstract:
La responsabilité des banques centrales dans le déclenchement des crises est mise en cause lorsque des taux d’intérêt directeurs durablement bas favorisent des prises de risques excessives, notamment de la part des banques. Ces dernières réalisent également des choix en liaison avec la distorsion induite par l’existence de ratios de capital réglementaires, suivant le canal dit du capital bancaire. Dans ce contexte, un modèle simple centré sur le secteur bancaire permet de montrer comment le pilotage macroéconomique par les taux d’intérêt peut favoriser des arbitrages défavorables à l’activité traditionnelle de crédit et producteurs d’instabilité financière. La possibilité de titriser les créances peut renforcer la solvabilité bancaire, mais produit à son tour de nouveaux risques en liaison avec la création de monnaie par le secteur bancaire fantôme. Des résultats s’en dégagent en termes de politiques monétaire et prudentielle.
3

Chabot-Parnaudeau, Miia Karine. "Taux d’intérêt naturel et cycles économiques européens : une approche autrichienne." Économie appliquée 60, no. 2 (2007): 5–27. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2007.1836.

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Abstract:
Les fluctuations de l’activité européenne se scindent en deux cycles distincts : un cycle de court terme, et un cycle de long terme. Après une présentation de leurs principales caractéristiques, une liaison avec la théorie autrichienne est proposée. Ce travail repose sur l’idée de Wicksell selon laquelle l’écart entre le taux d’intérêt de marché et le taux d’intérêt naturel est au cœur du cycle. A partir d’une modélisation théorique des relations supposées initier les fluctuations de l’activité, une application empirique est développée.
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Hutin, Mathilde, Caihong Weng, Martine Adda-Decker, and Lori Lamel. "La liaison facultative en français : étude de grands corpus combinant approche automatique relâchée et jugement perceptif." SHS Web of Conferences 138 (2022): 10004. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202213810004.

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Abstract:
Les systèmes d’alignement automatique de la parole sont aujourd’hui très performants pour produire segmentations et étiquetages automatiques, notamment grâce aux variantes incluses dans leurs dictionnaires de prononciation, par exemple en autorisant des variantes avec et sans consonne de liaison (ex. est prononcé [e] ou [et]). La liaison en français est un phénomène de sandhi externe qui, lorsqu’elle est dite « facultative », se caractérise par le fait que la consonne de liaison peut être réalisée ou non de façon également grammaticale, ce qui représente un défi pour les systèmes. Nous nous concentrons ici sur la liaison dans le contexte « verbe être conjugué + un/une » et analysons plus de 100h de français parlé pour (i) analyser les erreurs d’alignement, et (ii) dresser un panorama de la réalisation de la liaison facultative en français contemporain. Nous montrons, d’abord, que les erreurs d’alignement ont souvent des causes non-identifiables à l’oreille et que, lorsque la cause est établie, elles sont essentiellement dues aux variations prosodiques et aux disfluences, typiques de l’oralité mais encore mal prises en compte par les systèmes. Ensuite, nous montrons que la réalisation de la liaison est influencée par le style de parole mais pas par le sexe des locuteurs et que son taux a baissé de 30% en 50 ans.
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AGABRIEL, C., J. B. COULON, G. MARTY, and B. BONAÏTI. "Facteurs de variation de la composition chimique du lait dans des exploitations à haut niveau de production." INRAE Productions Animales 6, no. 1 (February 27, 1993): 53–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.1.4187.

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Abstract:
Soixante-seize exploitations laitières utilisant des vaches Montbéliardes à haut niveau de production (6200 à 8800 kg/vache/an) et alimentées l’hiver avec une ration à base de foin, ont fait l’objet d’une enquête détaillée concernant à la fois la structure de l’exploitation et du troupeau, la qualité des fourrages utilisés, les pratiques alimentaires hivernales et estivales et les caractéristiques génétiques des animaux (index et effet troupeau pour le lait, le taux butyreux et le taux protéique). Ces données ont permis d’analyser les variations de la composition chimique du lait d’une exploitation à l’autre. Les taux butyreux et protéique moyens annuels ont été très variables d’une exploitation à l’autre (respectivement 34,2 à 41,2 g/kg et 30,7 à 34,5 g/kg), malgré l’homogénéité des exploitations sur les critères niveau de production laitière, race et type de ration de base. Cette variabilité est due essentiellement à des facteurs du milieu. Lorsque l’on classe les exploitations par niveau d’effet troupeau (taux butyreux ou taux protéique), on observe 1) que les écarts de taux protéique sont les plus élevés au cours de la période hivernale et sont associés à des pratiques alimentaires différentes (qualité des foins, part du regain dans la ration, type de concentré utilisé), 2) que les écarts de taux butyreux d’un groupe d’exploitations à l’autre sont aussi importants, voire plus, l’été que l’hiver. Ces écarts ne sont qu’en partie associés à des pratiques alimentaires favorables ou défavorables au taux butyreux (présence de betteraves dans la ration, méthode de distribution du concentré). On n’a pas observé de liaison entre les effets troupeau taux butyreux et taux protéique. Il est donc possible de faire varier ces 2 taux de manière indépendante, par le biais de facteurs du milieu.
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DUBEUF, B., J. B. COULON, and E. LANDAIS. "Mise à l’herbe des vaches laitières en zone de montagne : description des pratiques et liaison avec les performances laitières." INRAE Productions Animales 4, no. 5 (December 2, 1991): 373–81. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1991.4.5.4351.

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Abstract:
46 exploitations laitières des Alpes du Nord ont été classées à l’aide d’une typologie des systèmes de pratiques de mise à l’herbe. Les variations de la production laitière et de la composition chimique des laits de troupeau ont été observées dans chacun des types au cours de cette période. A la mise à l’herbe, la production et la composition du lait ont varié de manière importante, mais différente selon les types (- 0,5 à + 2,9 g/kg de taux protéique entre la 3e semaine avant la mise à l’herbe et la 3e semaine après ; - 1,6 à + 3,5 g/kg de taux butyreux ; + 1,6 à + 2,3 kg/j de lait). La maîtrise de l’alimentation hivernale est un facteur majeur des variations des taux protéiques et butyreux, alors que les pratiques de mise à l’herbe n’en modifient que faiblement l’amplitude. Les pratiques de gestion du système fourrager au printemps ont surtout une influence sur les ressources fourragères ultérieures. La maîtrise de l’alimentation des vaches laitières au pâturage est très liée à celle de l’alimentation hivernale.
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AGABRIEL, C., J. B. COULON, G. MARTY, B. BONAÏTI, and P. BONIFACE. "Effets respectifs de la génétique et du milieu sur la production et la composition du lait de vache. Etude en exploitations." INRAE Productions Animales 6, no. 3 (June 28, 2020): 213–23. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.3.4202.

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Abstract:
Soixante-trois exploitations laitières du Massif Central adhérentes au Contrôle Laitier et élevant des vaches Holstein ont fait l’objet d’une enquête détaillée concernant à la fois la structure de l’exploitation et du troupeau, la qualité des fourrages utilisés (y compris leur composition chimique), les pratiques alimentaires hivernales et estivales et les caractéristiques génétiques des animaux (index et effet troupeau pour le lait, le taux butyreux et le taux protéique). L’état corporel et le tour thoracique des animaux ont par ailleurs été mesurés. Ces données ont permis d’analyser conjointement les variations de la production et de la composition chimique du lait d’une exploitation à l’autre, et de préciser certains facteurs du milieu responsables de ces variations. La production moyenne par vache et par an a varié de 5040 à 8330 kg, le taux butyreux de 36,5 à 42,9 g/kg et le taux protéique de 28,1 à 32,4 g/kg. Ces écarts sont principalement liés aux facteurs du milieu. Les performances les plus faibles sont rencontrées dans les exploitations où les pratiques alimentaires sont les moins favorables : une alimentation énergétique insuffisante chez les génisses puis chez les vaches en production, se traduisant par un état corporel médiocre et un faible développement corporel des animaux est associée aux productions laitières et aux taux protéiques les plus faibles. L’absence de liaison significative entre les effets troupeau taux protéique et lait, qui conduit à observer les taux protéiques les plus élevés dans des exploitations où la production laitière est moyenne est discutée. En particulier, le rôle de la nature des aliments (valeur laitière de la ration), de l’état corporel des animaux et de leur état sanitaire est mis en évidence. Les variations du taux butyreux du lait sont d’abord liées à la nature de la ration de base (présence ou non d’ensilage de maïs).
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Dagum, Camilo. "Répartition personnelle et fonctionnelle des revenus: une approche intégrée." Études internationales 29, no. 2 (April 12, 2005): 239–65. http://dx.doi.org/10.7202/703876ar.

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Abstract:
L'objectif principal de cette étude est de concevoir une approche intégrée de la répartition personnelle et fonctionnelle du revenu. Les hypothèses de base sur lesquelles reposent les théories et modèles de répartition personnelle et fonctionnelle du revenu sont discutées. Une liaison entre la répartition personnelle et fonctionnelle du revenu est réalisée grâce à l'introduction d'une fonction non linéaire micro-économique génératrice du revenu (FGR) en termes de capital humain et de richesse. La fonction FGR en question est caractérisée par un taux marginal de substitution technique positif, décroissant et convexe et par une élasticité de substitution variable. La FGR permet l'estimation des taux de rendement du capital humain et de la richesse et la répartition personnelle et fonctionnelle du revenu. Par agrégation, ces résultats sont obtenus pour l'ensemble de l'économie nationale.
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Allemane, H., M. Prados-Ramirez, J. P. Croué, and B. Legube. "Recherche et identification des premiers sous-produits d'oxydation de l'isoproturon par le système ozone/peroxyde d'hydrogène." Revue des sciences de l'eau 8, no. 3 (April 12, 2005): 315–31. http://dx.doi.org/10.7202/705226ar.

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Abstract:
Une solution aqueuse tamponnée par des phosphates (pH initial - 8) dopée en isoproturon (N- (isopropyl-4-phényl)-N-N'-diméthylurée) (~ 20 mg 1-1), a été oxydée par le système perozone, combinant l'ozone et le peroxyde d'hydrogène dans un rapport molaire de 0,5 à 0,6 moles de H2O2 par mole d'ozone. Les disparitions du composé parent, du carbone organique total (COT), du carbone total (CT) et de la consommation d'ozone, ont été suivies au cours de l'oxydation. Les premiers sous-produits d'oxydation, ceux susceptibles de conserver une formulation moléculaire proche de celle du composé initial, et par conséquent de posséder encore une activité toxique, ont été isolés et caractérisés par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse. Il a été trouvé que l'isoproturon requiert un taux d'oxydation molaire de 10 moles d'ozone par mole d'isoproturon introduit, pour obtenir une élimination complète de cet herbicide. En revanche, le COT n'est pratiquement pas minéralisé, même avec de très forts taux d'ozone, ce qui indique la présence dans le milieu de sous-produits rémanents. La plupart des premiers sous-produits d'oxydation détectés conservent le cycle aromatique dans leur structure, et au moins un atome d'azote, et sont présents à des concentrations significatives. Ces composés semblent aussi réactifs que l'isoproturon vis-à-vis de la perozonation puisqu'ils disparaissent lorsqu'on prolonge l'oxydation. De plus, l'identification de ces sous-produits laisse supposer que l'attaque des radicaux hydroxyles générés par le procédé perozone, entraîne la rupture d'une liaison C-N ou d'une liaison C-H, conduisant à la formation de composés oxygénés.
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VAIMAN, D. "Etablissement des cartes génétiques." INRAE Productions Animales 13, HS (December 22, 2000): 73–78. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.hs.3814.

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Abstract:
La construction de cartes génétiques passe par l’analyse de la ségrégation de marqueurs génétiques (polymorphismes de l’ADN, des protéines ou à effets visibles) dans des familles de référence. La distance génétique (exprimée en centimorgan) est proportionnelle au taux de recombinaison existant entre marqueurs polymorphes portés par le même chromosome, au moins pour des distances faibles, observation qui constitue la base de l’établissement des cartes. Quand les distances deviennent très petites (inférieures à 1 cM), l’analyse génétique peut faire appel à l’étude d’haplotypes de marqueurs dans les régions concernées ou à l’analyse du déséquilibre de liaison dans la population.
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FABRE-NYS, C. "Le comportement sexuel des caprins : contrôle hormonal et facteurs sociaux." INRAE Productions Animales 13, no. 1 (February 18, 2000): 11–23. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.1.3764.

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Abstract:
Chez les caprins, comme dans la plupart des espèces, l’expression du comportement sexuel dépend à la fois de facteurs internes notament le taux d’hormones stéroides, et externes. Chez le bouc, le niveau d’activité sexuelle fluctue au cours de l’année en liaison avec le taux de testostérone. Cependant, cette dépendance est plus limitée que dans d’autres espèces et peut être modulée par l’environnement social : présence d’un congénère, exposition régulière à des femelles réceptives, etc. Le comportement sexuel de la chèvre, comme celui de la brebis, dépend de la présence, cyclique, de progestérone et d’oestradiol. Le seuil de sensibilité à ces hormones est peu différent de celui des ovins. Comme chez les ovins, la progestérone possède à la fois un effet inhibiteur, à l’origine des traitements de synchronisation de l’oestrus, et un rôle facilitateur, celui-ci étant moins net que chez les ovins. Les chèvres comme les boucs sont très sensibles à l’effet de l’environnement social qui peut -être utilisé comme moyen de manipuler le cycle reproductif (effet mâle pendant la période d’anoestrus par exemple).
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Vimond-Laboudigue, A., M.-H. Baron, J.-C. Merlin, and R. Prost. "Processus d'adsorption du dinoseb sur l'hectorite-et la vermiculite-decylammonium." Clay Minerals 31, no. 1 (March 1996): 95–111. http://dx.doi.org/10.1180/claymin.1996.031.1.09.

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Abstract:
ResumeLes substrats argile-alkylammonium sont utilisés dans ce travail comme des modèles de sol, dans le but d'étudier les interactions entre un pesticide neutre peu soluble dans l'eau, le dinoseb, et des substrats dont les surfaces ont été rendues hydrophobes. Les spectrométries infrarouge (IR), Raman et de réflexion diffuse dans l'UV-visible sont utilisées de façon complémentaire aux isothermes d'adsorption pour préciser la localisation et l'état des molécules pesticide retenues sur les substrats. Dans le cas de la vermiculite-décylammonium, la fixation du dinoseb est observée à la fois sur les surfaces externes et dans les espaces interfoliaires, les molécules de pesticide sont directement en interaction avec les atomes d'oxygène de la surface des feuillets et avec les cations ammonium, par liaisons hydrogène. Le taux de molécules de dinoseb retenues sur l'hectorite-décylammonium est beaucoup plus faible. Les molécules fixées ont alors une structure voisine de celle des molécules libres. Ces analyses montrent que le caractère hydrophobe de la surface des complexes organominéraux est une condition nécessaire, mais non suffisante, pour la fixation de molécules peu solubles dans l'eau. Notre étude souligne l'importance des interactions spécifiques par liaison hydrogène entre le pesticide et le feuillet de vermiculite dans le processus de rétention.
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THÉNARD, V., M. MAURIÈS, and J. M. TROMMENSCHLAGER. "Intérêt de la luzerne déshydratée dans des rations complètes pour vaches laitières en début de lactation." INRAE Productions Animales 15, no. 2 (April 12, 2002): 119–24. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.2.3692.

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Abstract:
Deux essais ont été conduits afin d’étudier l’intérêt de l’incorporation de 3 kg de luzerne déshydratée (18 % de MAT) dans des régimes à base d’ensilage de maïs et d’ensilage d’herbe complétés par du tourteau de soja. Des vaches laitières multipares (27 Montbéliardes et 27 Holstein) ont reçu des rations complètes durant les 15 premières semaines de lactation. En moyenne les apports énergétiques ont été de 0,91 UFL et de 90 g PDI par kg de matière sèche distribuée. L’utilisation de 3 kg de luzerne déshydratée a permis de diminuer les quantités de tourteau de soja tout en maintenant les mêmes niveaux d’apports énergétiques et azotés. La ration luzerne a entraîné une plus forte ingestion (+ 2,3 kg MS) sans modification de la production laitière (31,1 kg /j) ni du taux butyreux du lait (43,0 g/kg). En revanche, le taux protéique a augmenté (32,3 vs 31,2 g/kg ; P<0,05), sans modification du taux de caséines. La consommation de la luzerne a été très variable selon les vaches et en fonction du temps. L’azote excrété a été plus important dans le lot consommant de la luzerne (372 vs 321 g N/j ; P<0,001) en liaison avec l’ingestion plus importante du régime Luzerne. Au cours du début de lactation, les variations de poids et d’état corporel n’ont pas été influencées par le type de ration. Bien que le faible nombre d’animaux ne permette pas de conclure, il semble que l’apport de luzerne limite les risques de mammite.
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Noyer, Christian. "Réflexions sur la borne zéro des taux d’intérêt en liaison avec la stabilité monétaire et financière." Revue d'économie financière 121, no. 1 (2016): 27. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.121.0027.

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Lanvin, V. "Les interventions précoces en psychiatrie de liaison diminuent la durée de séjour sans augmenter le taux de réadmission." French Journal of Psychiatry 1 (December 2019): S70. http://dx.doi.org/10.1016/j.fjpsy.2019.10.033.

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Choisis, Jean-Philippe, C. Lassalle, Samir Messad, and Patrice Grimaud. "Performances zootechniques et pratiques des éleveurs en élevage bovin naisseur à la Réunion." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 61, no. 2 (February 1, 2008): 89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10004.

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A la Réunion, l’insularité et la petite dimension des exploitations font que l’amélioration de la productivité dans les élevages bovins passe par un accroissement de la maîtrise technique. Afin d’analyser les relations entre les pratiques de conduite et les performances animales, dix élevages bovins nais­seurs situés dans les Hauts de la Réunion ont fait l’objet d’un suivi de 1999 à 2002. Les données collectées ont été organisées en trois tableaux compo­sés respectivement de 4, 8 et 3 variables : les performances animales (inter­valle vêlage-vêlage, taux de mise bas, poids à âge type, production bovine de viande vive), les pratiques (temps de présence à l’hectare et par parcelle, temps d’interpassage, taille des parcelles, chargement, complémentation des broutards et des vaches, taux de réforme) et le milieu (pluviométrie, volume d’herbe, état corporel des vaches). Les deux premiers tableaux ont été soumis à une analyse de co-inertie afin d’analyser les relations entre performances zootechniques et pratiques des éleveurs. Les deux tableaux étaient significa­tivement corrélés et les résultats de l’analyse de co-inertie ont été interprétés à l’échelle de chaque exploitation. Au-delà de contraintes spécifiques, ils ont révélé des proximités entre exploitations et entre modes de conduite fondés sur des stratégies variées en cohérence avec les performances observées. Une analyse Statico a été réalisée afin d’évaluer la liaison entre les paramètres de performances et ceux du milieu pour les quatre années étudiées. Elle a montré qu’il existait une costructure stable entre les tableaux milieu et performances, suggérant un effet très structurant des pratiques sur les performances et l’exis­tence de régulations du système qui modèrent les effets du climat.
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COULON, J. B., and J. P. LILAS. "Composition chimique et contamination butyrique du lait : facteurs de variation dans le département de la Haute-Loire." INRAE Productions Animales 1, no. 3 (July 11, 1988): 201–7. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1988.1.3.4453.

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Abstract:
145 exploitations laitières du département de la Haute-Loire utilisant de l’ensilage d’herbe ont fait l’objet d’une enquête détaillée concernant à la fois la structure de l’exploitation et du troupeau, les pratiques alimentaires et les conditions de traite et d’hygiène des animaux. Ces données ont été analysées en liaison avec les variables caractérisant la composition chimique du lait et sa contamination en spores butyriques. Les écarts observés d’une exploitation à l’autre pour ces variables sont importants : respectivement 6 et 5 g/l entre les étables extrêmes pour les taux butyreux et protéique à l’échelle de l’année, la contamination butyrique variant de 300 à 16 000 spores/l. Les écarts de composition chimique sont principalement expliqués par les 3 facteurs suivants : type de ration de base, race des animaux et période de vêlage. Les écarts de contamination butyrique sont d’abord liés au type de ration de base utilisé (importance de l’ensilage d’herbe dans la ration) et à la propreté des animaux et des bâtiments. Peu d’exploitations appliquent l’ensemble des précautions nécessaires à l’obtention d’un lait peu contaminé en spores butyriques.
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Za Tabezi Maxime, Bemwizi Mpiene. "MORTALITE PERINATALE A L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE KINDU JANVIER 2022 AU JANVIER 2023." IJRDO -JOURNAL OF HEALTH SCIENCES AND NURSING 9, no. 2 (February 22, 2023): 1–8. http://dx.doi.org/10.53555/hsn.v9i2.5591.

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Abstract:
En menant cette étude sur la mortalité périnatale à l’Hôpital Général de Référence de Kindu, la préoccupation majeure était de répondre à la question suivante : quelles sont les causes de la mortalité périnatale à l’Hôpital Général de Référence de Kindu ? Et entre ces causes y a-t-il une influence entre elles ? Pour y parvenir nous avons recouru à la méthode d’enquête. Celle-ci a été appuyée par les techniques d’entretien structuré et documentaires pour la récolte de données et la technique de Khi2 comme technique de traitement de données. A l’issue de nos analyses, nous sommes arrivés aux résultats selon lesquels sur 1973 naissances survenues à la maternité de l’Hôpital Général de Référence de Kindu, nous avons enregistré 54 cas de décès périnataux dont 49 mort-nés et 5 décès néonatals précoces soit un taux de 27,37% de mortalité périnatale et les causes sont les fœtales ou néonatales et maternelles ou obstétricales respectivement de l’ordre de 25 et 29 durant la période sous examen, ainsi donc entre ces deux variables il s’observe que Khi2 calculé étant inférieur au Khi2 tabulaire cela prouve l’inexistence d’une liaison statistique ou significative entre les deux variables.
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Kehyayan, Vahe, John P. Hirdes, Suzanne L. Tyas, and Paul Stolee. "Residents’ Self-Reported Quality of Life in Long-Term Care Facilities in Canada." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 34, no. 2 (March 10, 2015): 149–64. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980814000579.

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Abstract:
RÉSUMÉLa qualité de vie (QV) dont bénéficient les résidents des centres d'hébergement de soins de longue durée (SLD) est un résultat important des soins. Cette étude descriptive transversale a examiné la qualité de vie auto-declarée de résidents des établissements de SLD au Canada, tout en utilisant l'auto-évaluation interRAI Nursing Home Quality of Life Survey. Un objectif secondaire était de tester les propriétés pschométriques de l'instrument. Les tests psychométriques de l'instrument ont soutenu sa fiabilité et la validité de sa convergence et de son contenu pour l'évaluation de QV des résidents. Les résultats ont montré que les résidents ont évalués positivement plusieurs aspects de leur vie, comme d'avoir la vie privée lors des visites (76,9%) et l'honnêteté du personnel en traitant avec eux (73,6%). Les résidents ont accordé des taux inférieures à d'autres aspects, comme l'autonomie, la liaison entre le personnel et les résidents, et les relations personnelles. Les résultats suggèrent des lacunes importantes entre les philosophies de soins dans les établissements et leur traduction dans un environnement de soins ou les soins sont vraiment dirigés aux résidents. En outre, les résultats ont des implications potentielles pour la planification de soins aux résidents, la programmation de l'installation, le développement de la politique sociale et de la recherche future.
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Léonard, Nguimfack, Goula Tojuin, Ovambe Mbarga Guy-Bertrand, and Ndjocki Joseph. "Analyse d’un cas de somatisation liée à laCOVID-19 : quand le corps raconte la souffrance psychique vécue par rapport à la pandémie." psychologie clinique, no. 54 (2022): 148–61. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202254148.

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Abstract:
Cet article analyse les processus psychiques, les modalités et les manifestations de la somatisation de la COVID-19 chez un cas. Il s’agit d’une femme que nous avons reçue en consultation au Centre de Psychologie Clinique RAPHA-Psy de Yaoundé pour panique généralisée et peur de mourir. L’analyse des entretiens cliniques que nous avons menés avec elle montre que notre patiente présente une suractivité mentale et psychique qui se solde par d’énormes débordements psychiques entachant ses capacités d’élaboration psychique : le discours violent et effrayant sur le virus, les informations véhiculées sur le taux de décès et de nouveaux cas de contamination inondent ses pensées, accentuent ses craintes et ont entraîné l’agonie de son moi, en mettant à mal ses capacités de liaison et de déliaison pulsionnelle. Ce qui a ouvert alors la voie, chez elle, à la somatisation (expression corporelle des affects non élaborés). Cependant, les résultats ont par ailleurs montré que la pandémie à COVID-19 a réactualisé chez cette femme ses préoccupations hypochondria- ques, se traduisant par une hypervigilance du moindre changement physique chez elle. En définitive, le cas madame Rino interpelle les psychopathologues et les psychologues cliniciens sur la question de la complexité du tableau clinique pathologie psychosomatique/hypochondrie auquel pourrait s’ajouter la conversion hystérique.
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Bronner, A. "Conduite d'un essai diallèle en vue de l'obtention de populations de vigne de raisin de cuve à large variabilité génétique." OENO One 20, no. 3 (September 30, 1986): 165. http://dx.doi.org/10.20870/oeno-one.1986.20.3.1303.

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Abstract:
<p style="text-align: justify;">Dans le but de favoriser la rupture d'une liaison défavorable entre la saveur musquée des baies et la sensibilité à la coulure apparue dans la descendance de croisements intraspécifiques simples chez <em>Vitis vinifera</em>, nous avons adopté une stratégie génétique originale combinant autofécondation et croisements diallèle à partir de 8 variétés cultivées traditionnellement en Alsace.</p><p style="text-align: justify;">Les relations vigueur-fertilité, les taux de germination des graines très variables, les disjonctions non conformes aux schémas admis, sont autant d'obstacles à la réalisation pratique de cette stratégie du fait de la difficulté de maintenir des effectifs suffisant aux étapes successives pour les différentes combinaisons.</p><p style="text-align: justify;">+++</p><p style="text-align: justify;">With the object of furthering the break of an unfavourable link between muskat flavour and sensitivity to coulure, which appeared in offsprings of traditional intraspecific crossings of <em>Vitis vinifera</em>, we have adopted an original genetic strategy, which combines selfings and diallele crosses between 8 traditional varieties of Alsace.</p><p style="text-align: justify;">The relationship between vigour and bud fruitfulness, the very variable germination rates of seeds, the disjunctions which are not consistent with classical diagrams, create obstacles in the out-carrying of this strategy, because of the difficulty to keep sufficient effectives at the successive steps for the different combinations.</p>
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Villar Quiles, Rocío Nur, Isabelle Richard, Céline Bouchet-Seraphin, and Tanya Stojkovic. "La dystrophie musculaire des ceintures de type R9 liée au gène FKRP." médecine/sciences 36 (December 2020): 28–33. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2020239.

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Abstract:
Les mutations du gène FKRP codant la fukutin-related protein (FKRP) sont à l’origine d’un large éventail de myopathies allant de formes sévères de dystrophies musculaires congénitales associées à des anomalies structurales du système nerveux central, jusqu’à des tableaux de myalgies à l’effort ou d’hyperCKémie asymptomatique, en passant par une forme de dystrophie musculaire des ceintures, la LGMD-R9 (ex-LGMD-2I), pour limb girdle muscular dystrophy récessive de type R9. La LGMD-R9 se caractérise par un déficit proximal des ceintures prédominant initialement aux membres inférieurs, avec une atteinte respiratoire et cardiaque pouvant conditionner le pronostic vital. Le taux sérique de CPK est nettement élevé et s’accompagne, sur la biopsie musculaire, d’une formule dystrophique associée à une réduction de la glycosylation de l’α-dystroglycane visible en immunomarquage et par immunoblot. L’IRM musculaire montre typiquement une atteinte des muscles proximaux (iliopsoas, adducteurs, grands fessiers, quadriceps) avec une relative préservation des muscles de la loge antérieure des cuisses (gracilis et sartorius). L’analyse génétique, par séquençage spécifique du gène FKRP ou d’un panel regroupant l’ensemble des gènes impliqués dans la glycosylation de l’α-dystroglycane, ou bien d’un panel plus large de gènes, confirme généralement le diagnostic, la mutation la plus fréquente étant le faux-sens p.(Leu276Ile). Actuellement, le traitement de la LGMD-R9 est symptomatique, requérant une approche pluridisciplinaire. Une étude prospective d’histoire naturelle de la maladie est en cours en Europe (GNT-015-FKRP). Des approches thérapeutiques inédites sont envisagées, telles que la thérapie génique médiée par des vecteurs dérivés du virus adéno-associé (AAV). Celle-ci est efficace dans les modèles animaux, permettant une correction des défauts de glycosylation de l’a-dystroglycane et une augmentation de sa capacité de liaison à la matrice extracellulaire. En parallèle, des études précliniques ont montré, dans un modèle animal, l’efficacité du ribitol, un pentose alcool retrouvé dans des composés naturels, ce qui a conduit à un essai de phase I dont le développement clinique est en cours.
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Decaluwé, Bernard, and Jagdeep S. Bhandari. "Le régime du double marché des changes sous les Tropiques : une analyse théorique." Articles 61, no. 4 (March 23, 2009): 428–52. http://dx.doi.org/10.7202/601346ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans cet article, nous présentons un modèle de double marché des changes. La principale innovation de notre étude est l’inclusion de transactions croisées, ou de liaisons légales ou illégales entre les deux compartiments du marché des changes. L’existence de liaisons entre les marchés complique sensiblement le fonctionnement d’une telle économie car les résidents nationaux peuvent acquérir des actifs financiers étrangers alors qu’ils ne le peuvent pas lorsque les deux compartiments du marché sont parfaitement cloisonnés. En faisant la distinction entre des liaisons « à l’importation » ou « à l’exportation », nous analysons dans l’article l’impact de perturbations exogènes sur le taux d’intérêt, le niveau des prix et le taux de change financier.
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BIDANEL, J. P. "Taux d’ovulation et survie prénatale chez la truie : aspects génétiques." INRAE Productions Animales 2, no. 3 (July 10, 1989): 159–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1989.2.3.4410.

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Abstract:
Cet article fait le point des connaissances actuelles sur la variabilité génétique du taux d’ovulation (TO) et de la survie embryonnaire (SE). Les 2 caractères présentent une forte étendue de variation entre races (8 à 10 ovules et 20 à 25 points de pourcentage pour TO et SE respectivement). Les effets d’hétérosis direct sont peu importants (2 à 3 % pour TO ; 1 à 2 % pour SE). Par contre, la survie embryonnaire présente un effet d’hétérosis maternel important (environ 8 %). L’héritabilité du taux d’ovulation est relativement élevée (0,30). Celle de la survie embryonnaire est moins bien connue, mais semble comparable ou légèrement supérieure à celle de la prolificité (environ 0,15). La corrélation génétique entre TO et SE est négative, les liaisons avec la prolificité étant par contre positives. Les quelques estimations disponibles ne permettent malheureusement pas de préciser l’importance de ces relations. Des liaisons avec le système majeur d’histocompatibilité et la présence de translocations réciproques ont par ailleurs été mises en évidence. D’autres sont suspectées avec le groupe sanguin H et le locus de la transferrine. Les possibilités d’utilisation de ces composantes pour l’amélioration génétique de la prolificité sont ensuite discutées. Des perspectives semblent exister, mais l’imprécision de nos connaissances sur la variabilité génétique de TO et SE et les problèmes de modélisation de la survie embryonnaire ne permettent pas, pour l’instant, de conclure.
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DUBEUF, B. "Relations entre les caractéristiques des laits de troupeaux, les pratiques d’élevage et les systèmes d’exploitation dans la zone de production du Beaufort." INRAE Productions Animales 8, no. 2 (April 22, 1995): 105–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.2.4117.

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Abstract:
Une typologie des laits livrés par 129 des bassins de collecte de deux coopératives fromagères de la filière Beaufort a permis de mettre en évidence une diversité d’associations des caractéristiques des laits livrés (taux protéique, taux butyreux, cellules, flore totale, répartition annuelle de la livraison, volume annuel). A partir des données recueillies dans 34 exploitations laitières, des pratiques d’élevage ont été associées aux différents types de lait. L’étude confirme l’importance des facteurs alimentaires et de la période des vêlages dans l’évolution de la composition chimique du lait, l’importance des problèmes d’hygiène de la machine à traire dans la présence de germes totaux et la multiplicité des facteurs d’élevage associés à l’augmentation des leucocytes dans le lait. La diversité des associations des caractéristiques des laits sous-tend celle des pratiques associées et de la maîtrise par les producteurs de l’ensemble du système d’élevage. L’existence des liaisons entre les types de laits et les systèmes d’exploitation montre l’intérêt de proposer des actions de qualité adaptées à la diversité des exploitations laitières.
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Wysocka, Adrianna, Ewelina Palasz, Marta Steczkowska, and Grazyna Niewiadomska. "Dangerous Liaisons: Tau Interaction with Muscarinic Receptors." Current Alzheimer Research 17, no. 3 (May 18, 2020): 224–37. http://dx.doi.org/10.2174/1567205017666200424134311.

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Abstract:
: The molecular processes underlying neurodegenerative diseases (such as Alzheimer's Disease - AD) remain poorly understood. There is also an imperative need for disease-modifying therapies in AD since the present treatments, acetylcholinesterase inhibitors and NMDA antagonists, do not halt its progression. AD and other dementias present unique pathological features such as that of microtubule associated protein tau metabolic regulation. Tau has numerous binding partners, including signaling molecules, cytoskeletal elements and lipids, which suggests that it is a multifunctional protein. AD has also been associated with severe loss of cholinergic markers in the brain and such loss may be due to the toxic interaction of tau with cholinergic muscarinic receptors. By using specific antagonists of muscarinic receptors it was found in vitro that extracellular tau binds to M1 and M3 receptors and which the increase of intracellular calcium found in neuronal cells upon tau-binding. However, so far, the significance of tau signaling through muscarinic receptor in vivo in tauopathic models remains uncertain. The data reviewed in the present paper highlight the significant effect of M1 receptor/tau interaction in exacerbating tauopathy related pathological features and suggest that selective M1 agonists may serve as a prototype for future therapeutic development toward modification of currently intractable neurodegenerative diseases, such as tauopathies.
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GAREL, J. P., and J. B. COULON. "Effet de l’alimentation et de la race des vaches sur la fabrication de fromage d’Auvergne de Saint-Nectaire." INRAE Productions Animales 3, no. 2 (February 3, 1990): 127–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.2.4367.

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Abstract:
Cette étude, composée de 4 essais successifs, avait pour but d’analyser les effets de l’alimentation (foin et ensilage d’herbe, herbe pâturée), et de la race (FFPN et Montbéliarde) sur les caractéristiques du fromage affiné. Le fromage fabriqué à l’échelle artisanale (100 litres de lait par fabrication) était le Saint Nectaire fermier, fromage d’Auvergne d’Appellation d’Origine Contrôlée. Les différences de composition du lait entre races et régimes, essentiellement de taux protéique, se sont répercutées directement sur le rendement en fromage frais et affiné. Les rendements les plus élevés ont été obtenus avec les régimes à base de foin et d’herbe pâturée et avec les vaches Montbéliardes. La baisse du taux protéique du lait liée au régime ensilage d’herbe et à la race FFPN s’est traduite par une réduction du rendement fromager. La qualité du fromage affiné a été faiblement influencée par la race. Le régime à base d’ensilage d’herbe n’a pas eu d’effets sur le goût des fromages. Il a modifié les caractéristiques des fromages affinés, en accentuant l’ouverture de la pâte et le gonflement précoce, mais en améliorant la souplesse et la couleur jaune des fromages. Les critères simples retenus dans cette étude pour caractériser l’évolution du fromage, n’ont pas permis d’établir de liaisons entre la qualité du fromage frais et afimé, mais ont toutefois permis de mettre en évidence l’importance de la cave d’affinage.
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Bensidoun, Isabelle, Virginie Coudert, and Laurence Nayman. "Stratégies de taux d’intérêt dans les pays d’Asie orientale : structures internes et liaisons internationales." Revue d'économie financière 44, no. 6 (1997): 85–104. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1997.2612.

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Courvoisier, Emilie, Yoann Bicaba, and Xavier Colin. "Analyse de la dégradation thermique du Poly(éther éther cétone)." Matériaux & Techniques 105, no. 4 (2017): 403. http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2018007.

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Abstract:
La dégradation thermique du PEEK a été étudiée à l’état caoutchoutique dans de larges intervalles de température (entre 180 et 320 °C) et de pression partielle d’oxygène (entre 0,21 et 50 bars). Tout d’abord, les mécanismes de vieillissement thermique ont été analysés et élucidés par spectroscopie IRTF et par calorimétrie différentielle (DSC) sur des films de PEEK suffisamment minces (entre 10 et 60 μm d’épaisseur) pour s’affranchir totalement des effets de la diffusion d’oxygène. L’oxydation se produit sur les cycles aromatiques provoquant la croissance de cinq nouvelles bandes d’absorption IR centrées à 3650, 3525, 1780, 1740 et 1718 cm-1 et attribuées aux vibrations d’élongation des liaisons O–H du phénol et de l’acide benzoïque, et des liaisons C–O de l’anhydride benzoïque, du benzoate de phényle et de la fluorénone respectivement. De plus, l’oxydation conduit à une large prédominance de la réticulation sur les coupures de chaîne (augmentation de Tg) empêchant le recuit du PEEK, en particulier lorsque la température d’exposition est supérieure au pied du pic de fusion. Enfin, les conséquences de l’oxydation sur les propriétés élastiques ont été analysées et élucidées par micro-indentation sur des sections droites préalablement polies de plaquettes de PEEK de 3 mm d’épaisseur. Les variations du module d’Young et du taux de cristallinité se corrèlent parfaitement, vérifiant ainsi la relation de Tobolsky.
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Naveau, F., J. P. Busnel, D. Durand, and C. M. Bruneau. "Réseaux polyuréthanne synthétisés en milieu dilué: Caractérisation des polyols propoxylés précurseurs et mesure du taux de liaisons intramoléculaires." European Polymer Journal 24, no. 1 (January 1988): 1–6. http://dx.doi.org/10.1016/0014-3057(88)90117-6.

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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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Epelbaum, Jacques. "Une liaison intraneuronale de peptide β-amyloïde et de protéine Tau solubles pour résoudre la question insoluble de la cause première de la maladie d’Alzheimer." médecine/sciences 22, no. 5 (May 2006): 462–63. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2006225462.

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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Cassiers, Isabelle, and Géraldine Thiry. "Numéro 75 - décembre 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15423.

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Abstract:
On le sait depuis toujours, le Produit intérieur brut (PIB) n’est pas un indicateur de bien-être ou de qualité de vie. C’est un agrégat monétaire qui évalue l’activité annuelle d’une nation sur des bases essentiellement marchandes. Toutefois, pendant des décennies, croissance du PIB et progrès des sociétés ont été largement assimilés, comme si la première était une condition nécessaire et suffisante à la réalisation du deuxième. Cette liaison est aujourd’hui amplement remise en cause. De nombreux travaux ont mis en évidence un décrochage de la qualité de la vie en regard d’une croissance continue du PIB : stagnation des indicateurs subjectifs de satisfaction de vie; dégradation des indicateurs objectifs de santé sociale et de bien-être économique; et surtout, sonnette d’alarme des indicateurs environnementaux. Récemment, des initiatives de grande envergure (Forum mondiaux de l’OCDE) ou très médiatisées (Commission Stiglitz) ont explicitement posé la question d’un «Au-delà du PIB» : si cet indicateur, utilisé comme moteur des politiques économiques, nous égare, n’y a-t-il pas urgence à en changer ? Comme le résume joliment Paul Krugman, quel intérêt d’avoir de la croissance s’il n’y a plus de planète ? Alors, comment réconcilier ce qui compte (la préservation de la nature et nos valeurs humaines) et ce que l’on compte (les indicateurs à l’aide desquels on gouverne) ? Les débats actuels sur ce sujet mettent en évidence trois impératifs : Mesurer des résultats plutôt qu’une production évaluée moné : les taux d’alphabétisation importent plus que les dépenses d’éducation sans prise en compte de leur efficacité; il n’y a pas lieu de valoriser deux fois des activités qui de facto se compensent (polluer et assainir, détruire et reconstruire, se rendre malade et se guérir). C’est une question de bon sens. Prendre en compte les patrimoines, dans leur diversité : on ne peut plus se contenter de valoriser les flux d’activité et de revenus (ce que fait le PIB) en ignorant les ponctions sur les stocks de richesse. La question se pose aujourd’hui avec acuité pour les ressources naturelles. Elle mérite d’être élargie à toutes les formes de richesse que nous avons reçues et : patrimoines culturels, sites et monuments, savoir accumulé. Il en va de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures. Intégrer des questions de répartition : la croissance d’un revenu global peut être très inégalitaire. Un PIB par tête en hausse n’empêche pas certains revenus de baisser, ce qui crée dans la population le sentiment d’être trompé par les chiffres. Nos systèmes statistiques devraient aussi évaluer d’autres formes d’inégalité : accès à l’eau, à l’éducation; impact du réchauffement climatique. Equité et représentation démocratique sont ici en jeu. Remplacer le PIB est un exercice complexe et digne du plus grand intérêt. La complexité n’est pas tant d’ordre statistique : de nombreux indicateurs alternatifs ont été pensés, sous-pesés, calculés, publiés. On peut en faire l’inventaire. La complexité de l’exercice provient surtout du bousculement implicite des valeurs sur lesquelles une ou deux générations se sont construites. Chaque indicateur recèle une vision singulière du progrès. La question sous-jacente au choix de l’un d’entre eux n’est pas anodine : dans quel monde voulons-nous vivre ? Pour cette raison, elle ne peut être confiée aux seuls experts mais relève du débat démocratique. Elle est passionnante, car elle nous donne l’occasion de repenser et de ré-affirmer nos finalités. On aurait tort d’y voir une question réservée à quelques idéalistes, sous prétexte que la croissance du PIB est indispensable à la création d’emploi, à la survie des entreprises et à la santé des finances publiques. Les temps où toute croissance de l’activité et des revenus était bonne sont révolus. S’y accrocher est un combat d’arrière-garde. Aujourd’hui, l’urgence n’est plus d’élargir le gâteau mais de le cuisiner sans dégâts, d’améliorer sa qualité nutritive et de mieux le partager.
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Bodart, Vincent, and Jean Hindriks. "Numéro 46 - novembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15803.

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Abstract:
Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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Bodart, Vincent, and Jean Hindriks. "Numéro 45 - novembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15813.

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Abstract:
Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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Bodart, Vincent, and Jean Hindriks. "Numéro 45 - novembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.11.01.

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Abstract:
Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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Bodart, Vincent, and Jean Hindriks. "Numéro 46 - novembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.11.02.

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Selon les résultats d’une étude présentée il y a plusieurs mois par le Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs (CRIOC) et l’Observatoire du crédit et de l’endettement (OCE), le pouvoir d’achat des fonctionnaires a, au cours des dix dernières années, diminué de 2,28 %, celui des salariés de 2,08 % et celui des ménages défavorisés comptant deux adultes et deux enfants de 3,2 %. Durant cette même décennie, les prix ont progressé de 19 %. «La plupart des biens alimentaires et de consommation courante ont connu une augmentation de prix supérieure à la moyenne», indiquent le CRIOC et l’Observatoire. Par exemple, le prix des pommes de terre a augmenté de 76 %, celui du poisson de 29 %, les fruits frais de 26 %, le pain de 24 % et la viande de 19 %. Entre 1995 et 2005, pour un chef de ménage bénéficiant d’une allocation de chômage, le prix du mazout a augmenté huit fois plus vite que son revenu. Selon le CRIOC et l’OCE, depuis plusieurs années, la liaison des salaires à l’index (l’indice des prix à la consommation) ne serait plus un rempart contre la flambée des prix. La principale conclusion de l’étude est que l’inflation au cours des dernières années a provoqué des pertes de pouvoir d’achat, lesquelles ont été les plus fortes pour les individus ou les ménages avec peu de revenu. En Belgique, comme dans de nombreux pays, l’indice général des prix à la consommation est l’outil «officiel» qui sert à mesurer l’évolution du coût de la vie. Une critique souvent adressée à l’encontre de ce type d’indice, qui est en fait celle du CRIOC et l’OCE, est de considérer que cet indice ne rend pas compte correctement de l’évolution du coût de la vie supporté réellement par chaque individu ou chaque ménage, dans la mesure où cet indice est calculé pour un ménage représentatif. Ainsi, comme le suggèrent le CRIOC et l’OCE, il créerait notamment un biais dans la mesure de l’inflation des plus pauvres par rapport à celle des plus riches. De fait, l’indice général des prix à la consommation est construit de façon telle qu’il reflète davantage l’évolution du coût de la vie des plus riches que celle des plus pauvres. C’est pourquoi, dans la littérature économique, on qualifie cet indice de «plutocratique». Dans les numéros 45 et 46 de Regards Economiques, nous montrons toutefois que la critique qui vient d’être mentionnée se révèle, dans les faits, excessive. Nous montrons dans Regards économiques 46 que l’évolution du coût de la vie a été relativement similaire pour les différentes classes de revenu sur la période 1998-2005, et ceci alors que l’on observe effectivement des différences sensibles dans la composition de la consommation en fonction du niveau de revenu. Durant cette période, le coût de la vie, mesuré par l’indice général des prix, a ainsi augmenté de 14,6 % pour les ménages à faible revenu et il a augmenté de 13,8 % pour les ménages à plus haut revenu. L’indexation des salaires sur un indice général des prix à la consommation n’aurait donc pas été préjudiciable au maintien du pouvoir d’achat des ménages à faible revenu. Ce résultat, qui est en profond désaccord avec l’étude publiée à grand bruit par le CRIOC, s’explique de la façon suivante. D’une part, il est dû au fait que le prix de nombreux produits, qui représentent une proportion importante des biens et services achetés par les ménages, augmente à des rythmes de croissance assez proches. A titre d’exemple, de 2004 à 2005, le prix de la moitié des 78 produits retenus pour notre analyse a augmenté à un taux compris entre 1 % et 3 %. D’autre part, il s’explique par des «effets de compensation»: par exemple, en 2005, les faibles revenus ont surtout souffert de l’impact de la hausse des charges d’habitation (loyers, chauffage, ..) tandis que les hauts revenus ont souffert de la hausse du prix des biens culturels et de loisirs.
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Cassiers, Isabelle, and Géraldine Thiry. "Numéro 75 - décembre 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2009.12.01.

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On le sait depuis toujours, le Produit intérieur brut (PIB) n’est pas un indicateur de bien-être ou de qualité de vie. C’est un agrégat monétaire qui évalue l’activité annuelle d’une nation sur des bases essentiellement marchandes. Toutefois, pendant des décennies, croissance du PIB et progrès des sociétés ont été largement assimilés, comme si la première était une condition nécessaire et suffisante à la réalisation du deuxième. Cette liaison est aujourd’hui amplement remise en cause. De nombreux travaux ont mis en évidence un décrochage de la qualité de la vie en regard d’une croissance continue du PIB : stagnation des indicateurs subjectifs de satisfaction de vie; dégradation des indicateurs objectifs de santé sociale et de bien-être économique; et surtout, sonnette d’alarme des indicateurs environnementaux. Récemment, des initiatives de grande envergure (Forum mondiaux de l’OCDE) ou très médiatisées (Commission Stiglitz) ont explicitement posé la question d’un «Au-delà du PIB» : si cet indicateur, utilisé comme moteur des politiques économiques, nous égare, n’y a-t-il pas urgence à en changer ? Comme le résume joliment Paul Krugman, quel intérêt d’avoir de la croissance s’il n’y a plus de planète ? Alors, comment réconcilier ce qui compte (la préservation de la nature et nos valeurs humaines) et ce que l’on compte (les indicateurs à l’aide desquels on gouverne) ? Les débats actuels sur ce sujet mettent en évidence trois impératifs : Mesurer des résultats plutôt qu’une production évaluée moné : les taux d’alphabétisation importent plus que les dépenses d’éducation sans prise en compte de leur efficacité; il n’y a pas lieu de valoriser deux fois des activités qui de facto se compensent (polluer et assainir, détruire et reconstruire, se rendre malade et se guérir). C’est une question de bon sens. Prendre en compte les patrimoines, dans leur diversité : on ne peut plus se contenter de valoriser les flux d’activité et de revenus (ce que fait le PIB) en ignorant les ponctions sur les stocks de richesse. La question se pose aujourd’hui avec acuité pour les ressources naturelles. Elle mérite d’être élargie à toutes les formes de richesse que nous avons reçues et : patrimoines culturels, sites et monuments, savoir accumulé. Il en va de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures. Intégrer des questions de répartition : la croissance d’un revenu global peut être très inégalitaire. Un PIB par tête en hausse n’empêche pas certains revenus de baisser, ce qui crée dans la population le sentiment d’être trompé par les chiffres. Nos systèmes statistiques devraient aussi évaluer d’autres formes d’inégalité : accès à l’eau, à l’éducation; impact du réchauffement climatique. Equité et représentation démocratique sont ici en jeu. Remplacer le PIB est un exercice complexe et digne du plus grand intérêt. La complexité n’est pas tant d’ordre statistique : de nombreux indicateurs alternatifs ont été pensés, sous-pesés, calculés, publiés. On peut en faire l’inventaire. La complexité de l’exercice provient surtout du bousculement implicite des valeurs sur lesquelles une ou deux générations se sont construites. Chaque indicateur recèle une vision singulière du progrès. La question sous-jacente au choix de l’un d’entre eux n’est pas anodine : dans quel monde voulons-nous vivre ? Pour cette raison, elle ne peut être confiée aux seuls experts mais relève du débat démocratique. Elle est passionnante, car elle nous donne l’occasion de repenser et de ré-affirmer nos finalités. On aurait tort d’y voir une question réservée à quelques idéalistes, sous prétexte que la croissance du PIB est indispensable à la création d’emploi, à la survie des entreprises et à la santé des finances publiques. Les temps où toute croissance de l’activité et des revenus était bonne sont révolus. S’y accrocher est un combat d’arrière-garde. Aujourd’hui, l’urgence n’est plus d’élargir le gâteau mais de le cuisiner sans dégâts, d’améliorer sa qualité nutritive et de mieux le partager.
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Fortin, Sylvie. "Maladie." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.100.

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Abstract:
Dans les milieux biomédicaux contemporains, la maladie existe à la suite d'un diagnostic. Certains la présentent comme l’envers de la santé (physique), d’autres diront qu’elle prend appui sur des mondes biologiques, certes, mais aussi juridiques, politiques, technologiques (Lock et Nguyen 2010; Fassin 2000). La « bonne santé » donne lieu à des connotations positives alors que la maladie renvoie davantage au désordre, voire même à l’irresponsabilité individuelle, à l’échec (Massé 2007). Sans diagnostic, le mal-être existe, mais est relégué à un espace trouble, reconnu par certains, ignoré par d’autres. Les maux qui ne trouvent pas d’ancrage (cellule, organe, système) sont dits « fonctionnels » et souvent délaissés. Maux, maladie ou malades? Pour Canguilhem (2011 [1966]), la maladie prend comme point de départ l’expérience individuelle. Le Conflit des médecines (LeBlanc 2002) ne surgit-il pas lorsque la maladie est détachée du malade et que la médecine s’éloigne des sujets souffrants pour investir les possibles de la maladie? Marc Augé (1986) insiste sur la dimension sociale de la maladie; l’expérience de la maladie est à la fois intime, individuelle et sociale. Elle est l’ « exemple concret de liaison entre perception individuelle et symbolique sociale » (p.82). La maladie est aussi ancrée dans un corps souffrant, par-delà la douleur (Marin et Zaccaï-Reyner 2013). C’est dire que, selon le système médical dans lequel s’inscrit le malade, les mises en scène de la maladie, son dévoilement, son expérience, sa guérison prendront un éventail de sens et de formes. Pour sa part, François Laplantine (1986) distingue deux types de médecines, celles centrées sur le malade (et qui embrassent des systèmes de représentation commandés par un modèle relationnel pensé à la fois en termes physiologiques, psychologiques, cosmologiques et sociaux) et celles sur la maladie (où la maladie est pensée en elle-même et où les dimensions physiques prédominent). Ce faisant, la maladie exprimera tantôt une rupture, un déséquilibre avec son environnement (modèle relationnel), tantôt une atteinte d’un système, d’un locus avant tout corporel, physique (modèle ontologique). Les anthropologues anglo-saxons, dont Arthur Kleinman (et al. 1978) et Byron Good (1994) proposent une déclinaison de la maladie qui fait place à une triple terminologie. En tant que « disease », elle devient un phénomène (dysfonction) biologique (organes et systèmes) observé et objectivé, emblématique du modèle biomédical. Quant aux dimensions relationnelles et sociales de la maladie, elles se déclinent selon les vocables « illness » et « sickness ». Le premier renvoie plus spécifiquement à l’expérience (subjective) humaine de la maladie, la maladie comme vécue, alors que le second inscrit la maladie comme phénomène social. Or, comme le rappelle Young (1982), l’expérience de la maladie (illness) peut exister sans qu’une dysfonction ait été identifiée (disease). Dans cette perspective, la notion de maladie évoque aussi celle d'un état socialement dévalué par-delà toute maladie (disease) reconnue. Quant à la notion de sickness, elle se veut englobante et comprend à la fois dysfonction et subjectivité. Cette sickness est un phénomène social où le rôle du malade et les attentes de la société à son égard, envers la maladie et le thérapeutique de manière générale, sont construits selon un ensemble de paramètres (Benoist 1983). Fassin (1996) insiste particulièrement sur les relations de pouvoir inscrites au cœur même de la maladie. La maladie exprime ces rapports de pouvoir dans le corps, à travers les différences entre les individus face aux risques de l’existence et aux possibilités de se soigner… qui sont autant de façons d’inscrire physiquement l’ordre social. Et, de fait, dans les sociétés contemporaines, les taux de morbidité et de mortalité sont les plus élevés dans les échelons les moins favorisés de la population. Dans le contexte d’une médecine du Nord, de l’Ouest, occidentale ou biomédecine (les appellations sont nombreuses), la maladie est un espace névralgique où se concentrent le soin, le curatif, le palliatif, l’aigu, la chronicité. Elle est aussi souffrance, relation d’aide, technique, savoirs, incertitudes, morale, éthique. Elle est contrôle, abandon, espoir, chute et rechute. La maladie traverse les âges, les contrées – certaines plus propices que d’autres à sa genèse et à son maintien. Puis, par-delà toute tentative de synthèse, Godelier (2011) rappelle que, quel que soit le milieu et le système d’interprétation interpelé, les représentations et interprétations de la maladie se déclinent selon quatre paramètres et sur les liens entre ces paramètres : identifier la nature de la maladie à partir de symptômes au moyen d’une taxinomie, repérer la cause de cette altération d’état, identifier « l’agent » ayant participé à ce changement, cerner pourquoi cette maladie survient (pourquoi moi?). Corin, Uchôa et Bibeau (1992) écriront pour leur part que, malgré la diversité des contextes, la maladie se laisse cerner par un ensemble de variables sémiologiques, interprétatives et d’ordre pragmatique. À partir d’un registre de signes, elle est créatrice de sens qui donne lieu à un éventail de pratiques, insécables de l’histoire personnelle et du contexte social. Il n’en reste pas moins que la maladie se transforme. La biomédecine nord-américaine foisonne, les recherches se multiplient, les possibles tout autant. Cette médecine culmine en urgence, la maladie dans sa forme aiguë est souvent matée. « On ne meurt plus », affirment de nombreux cliniciens (Fortin et Maynard 2012). La maladie chronique fleurie (truffée d’épisodes aigus), elle est très souvent multiple (Nichter 2016). La notion de maladie est en plein mouvement et pose de nouveaux défis pour sa prise en charge (l’organisation du travail) au sein des familles, au sein des milieux de soins, pour le malade. Ce travail est constitué d’actes de soins et de toutes autres tâches associées à l’accompagnement du malade et les relations sociales qui en découlent. Diagnostic et pronostic ne sont qu’un point de départ pour de nouvelles trajectoires (Strauss 1992) où la vie et la maladie s’entrelacent. La chronologie de la maladie s’est modifiée au fil des découvertes scientifiques et celles-ci foisonnent. Dans ses travaux sur cette phase liminale de soins, Isabelle Baszanger (2012 : 871) réitère la question « When is the battle over? ». Cette interrogation est devenue centrale alors que la maladie s’inscrit dans une temporalité mixte d’urgences et de quotidienneté, de « viscosité et d’intensité différentes » (Meyers 2017 : 75). Les possibles sont au premier plan et l’espoir s’en trouve nourri d’une chance, même infime, de vaincre la maladie. Espoir d’une vie à venir, quelle que soit cette vie (Mattingly 2010). La chronicité de maladies hier mortelles transforme le projet thérapeutique et la vie de celles et ceux qui la côtoient. Les mots de Canguilhem (2011 [1966] : 122) n’en résonnent que davantage : « La maladie n’est pas une variation sur la dimension de la santé; elle est une nouvelle dimension de la vie ».

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