Journal articles on the topic 'Systèmes de récompenses'

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Labbé St-Vincent, Simon, and André Blais. "Le vote à l’Élection d’à côté." Articles 35, no. 1 (March 24, 2016): 49–71. http://dx.doi.org/10.7202/1035792ar.

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Abstract:
Nous avons mené une expérience électorale hors laboratoire. Un total de 1065 citoyens du Québec ont voté en ligne lors de six élections, six jours consécutifs, sous deux différents systèmes électoraux au cours de la campagne électorale provinciale au Québec en mars et avril 2014. Les électeurs devaient choisir entre les six principaux partis provinciaux. Afin qu’ils considèrent avec sérieux les résultats de nos élections, nous offrions un incitatif « hybride » basé partiellement sur leur appréciation « naturelle » de chaque parti et partiellement sur le succès de leurs partis préférés à l’élection. Également, plus ils participaient à une grande proportion des élections, plus ils étaient récompensés. Cet incitatif consistait en des points, chaque point donnant une chance de gagner un des six prix de 1000 $. L’objectif principal de l’étude était de comparer le vote entre deux systèmes électoraux, le système pluralitaire et le système proportionnel. La règle proportionnelle est basée sur le quota de Hare qui est appliqué à trois circonscriptions de quatre sièges. Sous le système pluralitaire, il y a douze circonscriptions avec un siège chacune. Nous trouvons davantage de désertions stratégiques sous le système pluralitaire, mais la différence est petite. De façon plus surprenante, nous observons un effet d’entraînement (ralliement au parti le plus fort) de même importance que la tendance à la désertion stratégique. En conclusion, nous discutons des avantages et des limites des expériences hors laboratoire.
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Gill, Kenneth J., and Carlos W. Pratt. "Le partage des profits : une stratégie de prise en charge psychiatrique." Santé mentale au Québec 19, no. 1 (September 11, 2007): 105–16. http://dx.doi.org/10.7202/032297ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Nous décrivons dans cet article le développement et la mise en place de la participation aux bénéfices, une technique innovatrice de motivation et de prise en charge à l'intention des malades mentaux chroniques en réadaptation psychiatrique. Cette intervention ressemble à une économie de jetons à bien des égards; pour leur participation au programme, les patients - appelés ici membres - sont rémunérés en bons de papier qu'ils peuvent échanger contre des récompenses. Contrairement aux économies de jetons, toutefois, le système de participation aux bénéfices est financé, administré et supervisé par les membres du programme. Ceci a l'avantage d'augmenter l'intérêt et la participation en permettant aux membres de garder les récompenses que leurs efforts leur ont rapportées. Les résultats d'une étude portant sur cinq ans indiquent que la participation aux bénéfices fait augmenter le nombre de participants au programme, l'assistance quotidienne moyenne et le taux de réussite professionnelle.
3

Latour, Gaël. "Construire un système d’imagerie 3D de tomographie par cohérence optique (OCT)." Photoniques, no. 114 (2022): 21–25. http://dx.doi.org/10.1051/photon/202111421.

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Abstract:
Les étudiants ont la fierté de construire - de toute pièce - un microscope produisant des images tridimensionnelles (3D) d’objets transparents ou faiblement diffusants. Le projet laisse le temps aux étudiants de progresser en toute autonomie et de surmonter les difficultés théoriques et expérimentales rencontrées. Leur rigueur et leur ténacité sont récompensées par la beauté des films 3D qu’ils réalisent avec leur propre microscope.
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Dumais, A., S. Potvin, G. Martin, S. Hodgins, A. Mendrek, O. Lungu, A. Tikasz, S. Richard-Devantoy, and C. Joyal. "Schizophrénie et violence : rôle de l’impulsivité, étude en imagerie fonctionnelle." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S33. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.097.

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Abstract:
De nombreuses études ont montré qu’il y a une association entre les comportements violents et le fait d’avoir un diagnostic de schizophrénie (Sz) [1,2]. Cependant, il a aussi été démontré que seulement une minorité des patients sera violente . Plusieurs études ont considéré ces phénomènes afin de mieux identifier les personnes à risque et, par la suite, des échelles d’évaluation où l’on retrouve des facteurs de risque psychosociaux ont été développées. Bien qu’intéressantes, ces échelles demeurent imparfaites pour déterminer le risque . Face à cette situation, la neurobiologie du risque a commencé à se développer, mais encore peu d’études ont examiné les corrélats neuronaux de la violence dans cette population, et particulièrement, en ce qui concerne les facteurs liés à l’expérience émotionnelle et au contrôle pulsionnel. Notre équipe a donc réalisé deux études d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) chez cette population. Les résultats de ces 2 études seront présentés. Brièvement, le projet portant sur l’expérience des émotions négatives a montré une hyperactivation du cortex cingulaire antérieur dorsal chez les patients Sz violents (SzV), comparativement aux patients Sz non violents (SzNV) et aux témoins sains (TS). Il s’agit d’un résultat intéressant puisque cette zone est impliquée dans la régulation émotionnelle. Les résultats préliminaires de la deuxième étude montrent, en utilisant une tâche de prise de risque, que les patients SzV ont des activations importantes dans le système de récompense du cerveau lors de la réception d’une récompense en argent (x = −24 ; y = −13 ; z = 13 ; p < 0,001 ; 3080 mm3), comparativement aux patients SzNV et aux TS. Les résultats de nos deux premières études montrent ainsi qu’une spécificité neurobiologique existe chez les patients violents en ce qui a trait à la régulation émotionnelle et à l’activation du système de récompense.
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Vahé, Amandine, and Thierry Debanne. "Effet d’interaction entre stratégie régulatrice et structure de récompense de la situation : étude sur la performance au pénalty en handball." Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, no. 106 (2019): 19–26. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2019025.

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Abstract:
La présente étude est basée sur les théories du focus régulateur (Higgins, E.T. (1997). Beyond pleasure and pain. American Psychologist, 52, 1280–1300) et de la congruence régulatrice (Higgins, E.T. (2000). Making a good decision: Value from fit. American Psychologist, 55, 1217–1230 ; Higgins, E.T. (2005). Value from regulatory fit. Current Directions in Psychological Science, 14, 209–213). Elle investigue l’effet d’interaction entre la stratégie régulatrice du système gardien-tireur et la structure de récompense sur la performance au pénalty en handball. L’échantillon est composé de 438 pénaltys, issus de 51 matchs du championnat de France masculin de 1re Division, saison 2017–2018. Les régressions logistiques montrent une tendance d’effet d’interaction entre la stratégie régulatrice et la structure de récompense, sur la performance (Wald test = 2,51 ; p = 0,09). Lorsque la structure de récompense et la stratégie utilisée sont congruentes pour le gardien de but et incongruentes pour le tireur, la réussite au pénalty est faible (OR = 0,71). En situation inverse, la réussite au pénalty est élevée (OR = 4,74). Ainsi, les résultats supportent la théorie de la congruence régulatrice, et la renforcent comme cadre de travail pour la compréhension et l’amélioration de la performance. Les implications pratiques de ces résultats sont présentées.
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Feryn, Mathieu. "Les mondes du jazz et leurs publics en France. Une réflexion sur les pratiques des acteurs de la création au cours des années 2000." Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles, no. 15 (March 8, 2019): 65–70. http://dx.doi.org/10.55765/atps.i15.223.

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Abstract:
L’étude du jazz permet d’observer les jeux de légitimité entre le monde de la musique savante, dont il imite l’organisation, et celui de la musique populaire, avec son vedettariat. Les changements que connaît le marché du jazz en France au XXIe siècle sont ici appréhendés à travers le système de récompenses, de prix et de distinctions décernés dans les concours. Après observations, l’image de l’amateur de jazz comme intellectuel bourgeois et savant s’effrite. La démocratisation et la médiation conduisent maintenant de considérer usagers, profanes et experts tour à tour comme récepteurs, diffuseurs et producteurs de l’information « jazzistique ».
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Dennery, Charles. "La logique rétributive de la durée d’assurance requise et des critères de validation de trimestres." Revue d'économie politique Vol. 134, no. 1 (February 26, 2024): 1–9. http://dx.doi.org/10.3917/redp.341.0001.

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Abstract:
Au lieu d’être simplement contributif ou redistributif, le système de retraite français est encore très rétributif : la pension ne dépend pas strictement de ce qui a été cotisé, mais de bien d’autres facteurs qui compensent ou récompensent divers comportements. Si cette logique rétributive est bien connue pour le calcul du salaire de référence dans les régimes de base, cet article s’attache à montrer qu’elle est aussi très présente dans le calcul de la durée d’assurance, notamment via les validations gratuites de trimestres. De ce fait, le système de retraite français introduit une redistribution des carrières hachées vers les carrières longues ou complètes, entre outsiders et insiders du système. Comme le système fiscal mité par les dépenses fiscales, le système de retraites doit s’appréhender sous le biais de l’économie politique et des intérêts catégoriels, si l’on cherche à en renforcer la logique contributive.
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Ruolt, Anne. "Le système des récompenses et des peines selon L.-F.F. Gauthey (1795–1864)." Paedagogica Historica 49, no. 5 (October 2013): 607–24. http://dx.doi.org/10.1080/00309230.2013.786106.

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9

BLUME, Stuart S. "D’une perspective « extrinsèque » en sociologie de la science." Sociologie et sociétés 7, no. 1 (September 30, 2002): 9–28. http://dx.doi.org/10.7202/001074ar.

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Abstract:
Résumé L'auteur critique d'abord la perspective qui a prévalu jusqu'à aujourd'hui chez les sociologues Américains des sciences et plus particulièrement chez R. K. Merton et ses étudiants qui est de considérer les sciences comme un vaste sous-système social autonome : un certain nombre d'évidences empiriques (correspondance entre valeurs et normes de la science et valeurs politiques, base " particulariste " du système de récompenses, rôles politico-scientifiques des scientifiques des pays développés, politisation et syndicalisation des scientifiques, etc) montrent en effet que la prétention à l'autonomie est par trop inappropriée et ne peut se justifier à la lumière de ce que nous connaissons aujourd'hui. Il n'est donc pas possible au sociologue des sciences, principalement lorsqu'il étudie la science aux États-Unis ou dans d'autres pays occidentaux, d'ignorer l'influence des facteurs sociaux extrinsèques : son objectif premier est d'explorer les fonctions sociales comparables et changeantes de la science et de l'homme de science.
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Dreher, Jean-Claude. "Dysfonctionnements du système de récompense et biais cognitifs chez les joueurs pathologiques." Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine 205, no. 7 (August 2021): 748–60. http://dx.doi.org/10.1016/j.banm.2021.05.010.

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Collura, Ada, Jérémie H. Lefevre, Magali Svrcek, David Tougeron, Aziz Zaanan, and Alex Duval. "Instabilité des microsatellites et cancer." médecine/sciences 35, no. 6-7 (June 2019): 535–43. http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2019093.

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Abstract:
L’instabilité des séquences répétées du génome (appelées microsatellites) est une conséquence de l’inactivation fonctionnelle du système de réparation des erreurs produites au cours de la réplication de l’ADN (système MMR, mismatch repair). Elle signe un phénotype tumoral fréquent appelé MSI (microsatellite instable) qui a été mis en évidence il y a un peu plus de 20 ans. Les cancers MSI sont fréquents chez l’homme, associés à de nombreuses localisations primitives (côlon, estomac, endomètre, etc.). Ils peuvent être héréditaires ou, le plus souvent, de survenue sporadique. Cet article propose une synthèse des travaux dédiés à l’étude des cancers MSI menés par des chercheurs et médecins français récompensés par le prix Jean et Madeleine Schaeverbeke de la Fondation de France. Depuis 20 ans, leur activité a grandement contribué à améliorer nos connaissances sur ce mode original de tumorigenèse, jetant les bases d’une médecine personnalisée de ces tumeurs chez l’homme, en pleine émergence aujourd’hui.
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Bricage, Pierre. "Académie Internationale de Cybernétique et Science des Systèmes (IASCYS) : Première attribution du Prix International Charles François." Acta Europeana Systemica 8 (July 11, 2020): 385–90. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v8i1.56573.

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Abstract:
L'Académie Internationale de Cybernétique et Sciences des Systèmes, IASCYS, association sans but lucratif et ne disposant d'aucun financement, décerne, sans périodicité, le Prix International Charles François dont l'un des objectifs est de relier les structures et les compétences en cybernétique et systémique, quels que soient la langue et le domaine d'expertise des acteurs. Décerné pour la première fois, après un processus de pré-sélection anonyme et d'évaluation consensuelle, le prix a récompensé, dans des domaines variés (Cybersystemic Management of Changes, Professional Methods and Tools for Cybersystemics), à la fois des chercheurs confirmés mais ‘oubliés‘ et de jeunes chercheurs ‘prometteurs‘.
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Marantzidis, Nikos. "Clientélisme politique et exclusion sociale : le cas des Tsiganes en Grèce." Notes 18, no. 3 (November 21, 2008): 145–61. http://dx.doi.org/10.7202/040195ar.

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Résumé Cet article a pour objectif de mettre en relation le clientélisme politique et l’exclusion sociale en analysant de quelle manière les biens demandés par le client, en échange de son vote ou de son soutien politique, caractérisent sa situation sociale et déterminent le type de la relation clientéliste. Les populations tsiganes en Grèce constituent le champ de recherche empirique de cette étude. Nous pouvons distinguer quatre types de relations entre les Tsiganes exclus et le système politique, relations qui expriment quatre niveaux d’exclusion sociale : l’absence de relation, la relation de la « récompense immédiate », la relation de la « protection attendue », et enfin, la relation de l’« intégration attendue ».
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Chebli, Denia. "Cette paix qui divise : une analyse de la médiation au Mali par ses effets." Critique internationale N° 88, no. 3 (October 8, 2020): 9–30. http://dx.doi.org/10.3917/crii.088.0009.

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Abstract:
Pourquoi le processus de médiation au Mali s’est-il accompagné d’une fragmentation des mouvements armés, en principe engagés sur la voie de la réconciliation ? À rebours des théories économiques sur les guerres civiles, je propose de renverser la proposition centrale qui veut que la médiation soit instrumentalisée par les acteurs : ce ne sont pas les belligérants qui font échouer les négociations par leur rationalité égoïste, ce sont les dispositifs mis en place par la médiation qui, de façon endogène, créent les conditions de la perpétuation du conflit armé. La conviction des médiateurs selon laquelle les ressources économiques permettent de réussir la paix aboutit à la mise en place d’un dispositif qui instaure un système de récompenses pour ceux qui ont fait ou font encore usage de la violence. La médiation constitue alors un site de conversion du capital militaire en capital politique ou économique. Ces gratifications individuelles incitent les groupes armés à ne plus agir collectivement, et créent un système d’appel d’offres où la violence devient un moyen d’accéder à l’État et aux prébendes de l’international. En définitive, ces dispositifs renforcent, voire institutionnalisent les rapports de domination, contribuant ainsi à aggraver la crise à l’origine du conflit.
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Brunault, P. "Concept d’addiction à l’alimentation : mesures et données dans l’obésité." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S30. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.089.

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Abstract:
Le concept d’addiction à l’alimentation a été récemment proposé en appliquant les critères diagnostiques DSM de dépendance à une substance dans le champ de l’alimentation . Selon ces auteurs, il est possible de développer vis-à-vis de l’alimentation (et notamment vis-à-vis de certains aliments riches en graisse ou en sucre) une relation de dépendance similaire aux autres addictions. L’intérêt de ce concept est de pouvoir identifier un sous-groupe plus homogène de patients pour lesquels il serait possible de proposer des stratégies thérapeutiques plus ciblées. Bien qu’il ne soit pas démontré que l’addiction à l’alimentation mène nécessairement à l’obésité, la plupart des travaux sur l’addiction à l’alimentation ont été réalisés chez des patients obèses car ce trouble y est plus fréquent qu’en population générale. Ainsi, l’addiction à l’alimentation (mesurée à l’aide de la Yale Food Addiction Scale ) était plus fréquente chez certains patients obèses : patients célibataires, présentant certaines caractéristiques psychopathologiques (symptômes de dépression, de TDAH, de stress post-traumatique, antécédent de traumatisme physique ou sexuel dans l’enfance, difficultés de régulation émotionnelle) et ayant des altérations du circuit opioïde et du système de la récompense . L’addiction à l’alimentation était plus fréquente chez les individus consommant plus fréquemment et en plus grande quantité des aliments riches en graisse, à fort index glycémique ou industriels, mais n’était pas associée à la sévérité de l’obésité. Ces résultats soulignent la pertinence de considérer l’addiction à l’alimentation comme une addiction à part entière ainsi que l’intérêt de proposer à ces patients des prises en charge classiquement efficaces en addictologie (entretiens motivationnels, prévention de la rechute, psychothérapies, traitements médicamenteux ciblant les systèmes neurobiologiques impliqués dans les addictions, voire traitements de substitution, prévention et politique de réduction des risques) .
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Peneff, Jean. "Football : la pratique, la carrière, les groupes." Sociétés contemporaines 37, no. 1 (May 1, 2000): 121–41. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p2000.37n1.0121.

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Résumé RÉSUMÉ: Les sportifs, comme les autres acteurs sociaux, définissent leur pratique, évaluent leurs compétences et leurs juges: journalistes, dirigeants, public. Cet article cherche à apprécier, dans le football, ce que ne peut saisir le profane ou le non spécialiste malgré sa médiatisation. Si l’on prend le point de vue des joueurs, le jeu est perçu comme relativement fermé avec ses règles implicites, ses codes de conduite informels, sa gestion de l’agressivité et des risques. La carrière du joueur est étudiée comme un travail, un mode de vie, un système de récompenses et de sanctions. À travers l’observation de ce milieu sur une longue durée, l’auteur, ancien pratiquant, tente de restituer l’expérience des joueurs et leur analyse des situations de match ou d’apprentissage. Il esquisse une description des rapports ethniques et de classes dans un sport qui fut, en tant que loisir, un moyen d’intégration pour les fils d’étrangers.
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Pessiglione, Mathias. "Comment le cerveau motive le comportement : du circuit de la récompense au système des valeurs." Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine 198, no. 7 (October 2014): 1283–96. http://dx.doi.org/10.1016/s0001-4079(19)31224-5.

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Koller, Elodie, Bruno Mayor, Anna Michel, Lea Truong, and Auriana Urfer. "Programmes de promotion de l’activité physique basés sur un système de récompense ; effets bénéfiques et effets pervers." Revue Médicale Suisse 15, no. 673 (2019): 2213–14. http://dx.doi.org/10.53738/revmed.2019.15.673.2213_1.

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Tahirou Younoussi Meda, Adama, Kaka Zakari Yaou, and Bassirou Tidjani. "Pratiques des ressources humaines (RH), gestion des connaissances et résilience des entreprises nigériennes." Marché et organisations Pub. anticipées (December 31, 2024): I103—XXXIX. http://dx.doi.org/10.3917/maorg.pr1.0103.

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Abstract:
La relation entre les pratiques RH et la résilience des entreprises via l’efficacité de la gestion des connaissances n’a pas été suffisamment étudiée. Alors cet article se donne pour objectif de remédier à cette insuffisance grâce à une démarche quantitative basée sur un échantillon de 171 entreprises nigériennes. Les résultats montrent que la formation, l’évaluation des salariés et la gestion des carrières sont positivement liées aux trois dimensions de la résilience (l’adaptation organisationnelle, la compétitivité organisationnelle et la valeur organisationnelle) tandis que le recrutement et le système de récompense n’ont pas de lien significatif avec ces trois dimensions. Les résultats indiquent également que les pratiques RH sont positivement liées à l’efficacité de la gestion des connaissances. On remarque que cette dernière est positivement liée à son tour à la résilience des entreprises. Enfin, les résultats montrent que l’efficacité de la gestion des connaissances assure la médiation dans la relation entre certaines pratiques RH (évaluation des salariés, formation et gestion des carrières) et la résilience des entreprises.
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Tahirou Younoussi Meda, Adama, Kaka Zakari Yaou, and Bassirou Tidjani. "Pratiques des ressources humaines (RH), gestion des connaissances et résilience des entreprises nigériennes." Marché et organisations N° 50, no. 2 (May 15, 2024): 89–127. http://dx.doi.org/10.3917/maorg.050.0089.

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La relation entre les pratiques RH et la résilience des entreprises via l’efficacité de la gestion des connaissances n’a pas été suffisamment étudiée. Alors cet article se donne pour objectif de remédier à cette insuffisance grâce à une démarche quantitative basée sur un échantillon de 171 entreprises nigériennes. Les résultats montrent que la formation, l’évaluation des salariés et la gestion des carrières sont positivement liées aux trois dimensions de la résilience (l’adaptation organisationnelle, la compétitivité organisationnelle et la valeur organisationnelle) tandis que le recrutement et le système de récompense n’ont pas de lien significatif avec ces trois dimensions. Les résultats indiquent également que les pratiques RH sont positivement liées à l’efficacité de la gestion des connaissances. On remarque que cette dernière est positivement liée à son tour à la résilience des entreprises. Enfin, les résultats montrent que l’efficacité de la gestion des connaissances assure la médiation dans la relation entre certaines pratiques RH (évaluation des salariés, formation et gestion des carrières) et la résilience des entreprises.
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Brunet, Maude. "« Star Model » pour analyser et articuler un changement organisationnel." Ad machina, no. 7 (December 18, 2023): 219–34. http://dx.doi.org/10.1522/radm.no7.1666.

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Abstract:
Cet article présente le « Star Model » couramment mobilisé en stratégie (Kates et Galbraith, 2007), et plus récemment en gestion de projet, afin d’analyser une entité organisationnelle gérant des projets (organisation, direction ou bureau de projet). Les piliers de ce modèle en étoile sont les capacités organisationnelles, les talents, le système de récompense, les processus et la structure. Un exemple inspiré d’un cas réel permet de faire une analyse sommaire d’une organisation en milieu événementiel, et d’utiliser une grille d’analyse pour proposer un plan d’action afin d’opérer les changements organisationnels permettant une gestion de projet plus adaptée à l’organisation et à son contexte. Les principales contributions de l’article sont d’ordre théorique, avec pour objectif de faire ressortir l’importance des interrelations à la limite des champs disciplinaires de la gestion de projet, de la stratégie et de la gestion de changement. Il a aussi des visées pratiques, comme le modèle et la grille d’analyse sont des outils réflexifs pouvant être utilisés par des gestionnaires ou analystes dans divers contextes organisationnels.
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Beal, Charlotte, Guillaume Sescousse, Miguel Ulla, Chassain Carine, Ana Marques, Nicolas Vitello, and Maria Livia Fantini. "Exploration du système de récompense en IRM fonctionnelle chez des patients parkinsoniens avec ou sans trouble comportemental en sommeil paradoxal." Revue Neurologique 173 (March 2017): S146—S147. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2017.01.267.

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Beal, Charlotte, Guillaume Sescousse, Carine Chassain, Miguel Ulla, Ana Marques, Patricia Beudin, Nicolas Vitello, Renato Colamarino, Franck Durif, and Maria Livia Fantini. "Exploration du système de récompense en IRM fonctionnelle chez des patients parkinsoniens avec ou sans Trouble Comportemental en Sommeil Paradoxal." Médecine du Sommeil 14, no. 1 (March 2017): 52–53. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.104.

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Cutler, Fred. "Whodunnit? Voters and Responsibility in Canadian Federalism." Canadian Journal of Political Science 41, no. 3 (September 2008): 627–54. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423908080761.

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Abstract. Government accountability in Canada depends on Canadian voters' attributing responsibility to multiple levels of government for policy outcomes. This study presents the first comprehensive account of these responsibility judgments. The data are from panel surveys of voters in Ontario and Saskatchewan as they faced provincial elections in the fall of 2003 and then the federal election of 2004. Voters were asked about conditions in a number of policy areas and then asked to separately attribute responsibility to the two senior levels of government. Voters do not strongly differentiate the governments' roles and there is little variation across issues. Attentiveness to politics only very slightly improves the quality of responsibility attributions, and only on issues where responsibility is objectively clearer. The results suggest that federalism is a major challenge for Canadian voters wishing to reward or punish their governments for policy outcomes.Résumé. La responsabilisation gouvernementale au Canada dépend de la capacité du citoyen à différencier clairement les sphères d'activité des divers paliers de gouvernement. Cette étude offre, pour la première fois, un portrait exhaustif des mécanismes d'attribution de la responsabilité dans le système fédéral canadien. Les données sont tirées de deux enquêtes en panel réalisées durant les campagnes électorales provinciales de l'Ontario et de la Saskatchewan à l'automne 2003, puis durant la campagne fédérale de 2004. Deux aspects principaux de ces enquêtes ont été retenus pour cette étude. Tout d'abord, les répondants ont été interrogés sur leur perception de l'état des choses quant à une série d'enjeux de politique publique (économie, système de santé, et ainsi de suite). Ils ont ensuite dû attribuer la responsabilité de ces politiques aux deux paliers supérieurs de gouvernement au Canada. Il s'avère que les électeurs ne différencient que faiblement le rôle de chaque palier de gouvernement et ce, quel que soit l'enjeu. La capacité d'attribution de la responsabilité n'est que légèrement affectée par le niveau d'attention à la politique de l'électeur. Les résultats de l'analyse suggèrent que la nature fédérale du système politique canadien demeure un défi important à surmonter pour l'électeur qui désire récompenser ou punir ses gouvernements pour une politique publique donnée.
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Hamon, M. "Bases neurobiologiques des traitements de l’alcoolo-dépendance – Quelles perspectives ?" European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 539. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.411.

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Abstract:
Contrairement aux autres produits addictogènes qui agissent via des cibles spécifiques (récepteurs opiacés pour l’héroïne, récepteur cannabinoïde CB1 pour le cannabis, récepteurs nicotiniques pour le tabac, transporteurs des monoamines pour la cocaïne), l’alcool ne se fixe pas sur une cible en particulier, mais intervient à de multiples niveaux, enzymatiques, réceptoriels, etc., dans le cerveau. Certes, comme celle des autres produits addictogènes, la prise d’alcool entraîne une activation du système de récompense (reward system), et donc la libération de dopamine au niveau des projections de la voie méso-cortico-limbique, mais elle provoque aussi une facilitation de la neurotransmission GABAergique inhibitrice et, au contraire, une diminution de la neurotransmisision glutamatergique excitatrice, via des modulations allostériques des récepteurs impliqués (GABA A d’une part, NMDA d’autre part). La répétition de ces actions du fait de la prise répétée d’éthanol déclenche des processus adaptatifs de telle sorte que l’efficacité de la neurotransmission GABAergique diminue progressivement au profit d’une facilitation de la neurotransmission glutamatergique, conduisant à une hyperexcitabilité neuronale, caractéristique de l’alcoolo-dépendance. Si le dysfonctionnement cérébral qui en résulte est bien en cause dans le syndrôme de manque, dès lors son inversion par des agents facilitateurs du GABA ou inhibiteurs du glutamate pourrait ouvrir la voie à des traitements réellement efficaces de l’alcoolo-dépendance. De fait, le baclofène et le gamma-hydroxy-butyrate, en activant directement les récepteurs GABA B, voire des modulateurs allostériques positifs de ces récepteurs, ont d’ores et déjà fait la preuve de leur capacité à réduire l’alcoolo-dépendance [1]. Par ailleurs, des antagonistes des récepteurs NMDA et des modulateurs inhibiteurs de la neurotransmission glutamatergique (dont l’acamprosate) sont également efficaces [2]. Enfin, d’autres composés qui conduisent aussi à une diminution de l’hyperexcitabilité neuronale, mais en bloquant des canaux calciques voltage-dépendants comme la gabapentine et la prégabaline, pourraient renouveler l’arsenal pharmacologique du traitement de l’alcoolo-dépendance [3].
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Renaud, François. "Les motivations dans une organisation partisane de circonscription." Articles 14, no. 1 (April 12, 2005): 59–79. http://dx.doi.org/10.7202/055602ar.

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Abstract:
Le rôle d'intermédiaire entre la population et le gouvernement que LEISERSON attribue aux partis politiques ne peut être rempli de façon adéquate que si le parti politique réussit à se constituer en organisation, c'est-à-dire que si le parti réussit à regrouper plusieurs individus dont il coordonnera les activités en vue de la poursuite de certains objectifs acceptés par tous. Comme l'exprime très bien ELDERSVELD, l'organisation permettra «de recruter des leaders, d'élaborer une politique, d'organiser la prise de décision, d'assurer les communications entre les gouvernants et les gouvernés, de façonner le consensus, d'assurer la responsabilité et d'orienter la société vers la solution de ses conflits». La dimension organisationnelle des partis, même si elle est loin d'être la seule, semble donc constituer un élément fondamental pour qui veut acquérir une meilleure compréhension de la vie des partis politiques. D'ailleurs, les politistes qui ont le plus contribué à l'élaboration d'une théorie des partis politiques les ont d'abord envisagés comme des organisations. On perçoit dès lors que l'une des priorités des dirigeants du parti sera d'assurer le maintien et la continuité de l'organisation. En d'autres mots, l'organisation devra faire en sorte que ses membres ne quittent pas l'organisation et qu'ils continuent à participer et à poursuivre les objectifs reconnus par tous. À la suite de BARNARD et de SIMON, nous allons considérer l'organisation d'un parti politique comme un système d'échanges où des individus fournissent certaines ressources en retour de la satisfaction de certains besoins qu'ils estiment importants. Un certain équilibre doit donc s'établir entre les contributions des membres et les incitations que leur fournit leur participation à l'organisation, sinon la survie du parti est mise en danger. Si les membres constatent que les ressources qu'ils investissent dans l'organisation ne permettent pas de satisfaire certains de leurs besoins, ils remettront en question leur adhésion à l'organisation et peut-être la quitteront-ils. Les incitations doivent, par conséquent, être au centre des préoccupations des personnes responsables du maintien et de la continuité de l'organisation. Or, l'administration du stock d'incitations dont disposent les dirigeants d'une organisation est rendue difficile par les caractéristiques même des incitations. Comme toutes les ressources, elles sont rares et elles ne sont pas distribuées également entre les individus. De plus, une organisation ne pourra pas offrir à ses membres une quantité d'incitations plus grande que les ressources à sa disposition. Ces incitations devront aussi convaincre les membres d'investir, par leurs contributions, des ressources qui pourront être transformées en incitations, de telle sorte que les ressources disponibles soient plus nombreuses que les incitations. Avant d'aller plus loin, une distinction s'impose entre les concepts de motivation et d'incitation tels qu'ils sont employés dans cet article. Pour nous, une incitation doit être vue comme une ressource distribuée par l'organisation pour assurer la participation de ses adhérents. C'est dans ce sens que le terme est utilisé par CLARK et WILSON tout au long de leur article. Par contre, la motivation est la perception qu'a l'adhérent des récompenses qu'il reçoit de son activité dans une organisation. Alors que l'incitation est analysée du côté de l'organisation, la motivation se perçoit plutôt du côté du membre. Dans cet article, nous nous attacherons surtout aux motivations, c'est-à-dire aux récompenses que les individus ont l'impression de retirer de leurs activités politiques. Nous estimons en effet que l'équilibre des échanges dans l'organisation se définit surtout en fonction de l'évaluation subjective qu'en font les membres. Cela ne nous empêchera pas, cependant, de recourir au système d'incitations quand le besoin s'en fera sentir. Après avoir brièvement présenté la méthode utilisée au cours de notre recherche, nous mettrons en relief la structure générale des motivations, telle qu'elle ressort des réponses de nos informateurs, et dans une seconde partie, nous tenterons d'établir des relations entre quelques variables indépendantes et les motivations. Méthode Pour obtenir nos données, nous avons conduit une entrevue avec chacun des vingt-trois chefs de paroisse de l'Union Nationale dans une circonscription électorale rurale située non loin de la ville de Québec. Les noms de ces vingt-trois organisateurs nous avaient été fournis par le député de la circonscription. Trois des entrevues ont été faites en mars 1969 dans le cadre d'une recherche plus générale sur les organisations partisanes de circonscription dans la région de Québec. Quatre autres se sont déroulées en juillet et la majorité (seize) au mois d'août 1969. Les entrevues ont été les mêmes pour chaque informateur. Dans une première partie, l'informateur devait répondre à des questions concernant la dernière élection provinciale (celle de 1966) et les communications à l'intérieur de l'organisation depuis cette date. La seconde partie contenait surtout des questions sur les caractéristiques socio-économiques des interviewés. À la fin de cette section, nous avions inclus les trois questions touchant les motivations de nos chefs de paroisse. Si on exclut les trois premières entrevues qui ont duré environ deux heures, la presque totalité des entrevues n'a pas dépassé une heure. Les trois questions que nous avons posées aux chefs de paroisse pour découvrir leurs motivations ont été empruntées à Eldersveld. L'utilisation des questions d'Eldersveld nous permettait non seulement d'établir des comparaisons avec ses données, mais aussi avec deux autres études, l'une américaine 0 et l'autre norvégienne, n qui ont eu recours à peu près au même genre de questions.
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GOCKO, X. "Value based health care." EXERCER 35, no. 201 (March 1, 2024): 99. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.201.99.

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Abstract:
Le premier février 2024, l’Assurance maladie a publié les chiffres des remboursements de soins du régime général pour 2023 : vaste sujet de controverses. Les conversations sur le sujet de la rémunération des médecins évitent difficilement les hyperboles avec des médecins soit nantis et redevables de leurs études, soit moins bien payés que les plombiers. Les comparaisons sont source d’oppositions voire de jugements entre les hôpitaux publics et privés, entre médecins libéraux et salariés, etc. Si je voulais ajouter une opposition, je dirais que dans le rapport les honoraires des généralistes ont augmenté de 0,2 % et ceux des autres spécialistes de 7,2 %1... Plutôt que d’ajouter à la controverse, je vous propose la probable découverte du concept du value based health care. Dans ce modèle, les acteurs de soins (hôpitaux, médecins ambulatoires, paramédicaux, etc.) sont rémunérés en fonction des résultats de santé des patients. Ce modèle diffère du paiement à l’acte (tarification à l’activité pour les hôpitaux), de la capitation (nombre de patients suivis, forfaits) ou encore des rémunérations sur objectifs de soins primaires dont certains critères français s’éloignent d’une médecine fondée sur des preuves2. Pourquoi ce modèle ? Probablement pour « Lutter contre le gaspillage dans le domaine de la santé ». En 2017, un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affirmait que « près d’un cinquième des dépenses de santé pourrait être utilisé à meilleur escient »3. Il intégrait le mouvement des campagnes « Choosing wisely » et de lutte contre la surmédicalisation. Le gaspillage était défini dans le rapport par une procédure de soins inutiles (sans bénéfice) et/ou dangereux (avec des risques) et par une procédure au coût prohibitif qui comporte des alternatives moins onéreuses. Un des exemples frappants est la gabegie des antibiotiques avec seulement une prescription sur deux nécessaire3… Ce gaspillage est lié aux difficultés de diffusion de l’evidence based medecine. Une recommandation fondée sur des preuves peut mettre plusieurs années à être appliquée. Par exemple, des PSA sont prescrits très (trop) fréquemment et sans information. L’Assurance maladie publie d’ailleurs un nouveau document (huit ans après le premier) qui reprend les principes de temps d’avance au diagnostic, de surdiagnostics et de surtraitements4. Les décideurs ne sont pas exempts de cette difficulté d’implémentation, en atteste l’annulation de la campagne de sensibilisation au risque alcool juste avant la Coupe de monde de rugby, lobby oblige… Dans ce numéro, Deplace et al. proposent un outil d’aide à la décision pour le dépistage de la trisomie 215. Actuellement, un acteur de soins qui utilise un outil d’aide à la décision dans le cadre de la décision partagée pratique une médecine de haute valeur, mais sa rémunération est identique à celui qui ne le fait pas. Dans le modèle Value Based care, la promotion pour la santé, la prévention primaire et la réduction de l’incidence des maladies chroniques qui en découlent, la non-prescription d’un antibiotique, l’information autour d’un dépistage sont récompensées contrairement au modèle actuel. La mise en oeuvre de ce système nécessite d’évaluer la qualité des procédures de soins, dans une perspective de soins centrée sur la personne en intégrant l’expérience du patient. Comment installer ce modèle ? En Suisse, une société s’est constituée pour faire la promotion de ce modèle de soins (Swiss Society for value based healthcare). Teisberg et al. proposent d’enseigner ce concept dès le premier cycle des études médicales et tout au long des études médicales2,6. En France, cette idée aura de la valeur lorsque nous l’utiliserons…
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Friesen, Norm. "Learning Analytics: Readiness and Rewards / L’analyse de l’apprentissage : état de préparation et récompenses." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 39, no. 4 (December 21, 2013). http://dx.doi.org/10.21432/t2j01b.

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Abstract:
This paper introduces the relatively new field of learning analytics, first by considering the relevant meanings of both “learning” and “analytics,” and then by looking at two main levels at which learning analytics can be or has been implemented in educational organizations. Although turnkey systems or modules are not yet available for review, specific technologies for analyzing online student activities have been implemented and piloted. As a result, this paper recommends an incremental approach to institutional preparedness. Ce rapport présente le domaine relativement nouveau de l’analyse de l’apprentissage en considérant d’abord la pertinence des deux termes “apprentissage” et “analyse”, puis en examinant les deux principaux niveaux auxquels l’analyse de l’apprentissage peut être ou a été mise en œuvre dans les organisations éducatives. Bien que des systèmes ou des modules « clés en main » intégrés ne puissent pas encore être examinés, des technologies spécifiques pour analyser les activités en ligne des étudiants ont été mises en place et testées. En conséquence, cet essai conseille en conclusion une approche progressive de préparation institutionnelle.
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Aubry, A. S., G. Awad, and K. Befort. "Neuro-inflammation induite par une prise alimentaire incontrôlée : risque de douleurs chroniques ?" Douleur et Analgésie, 2022. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2022-0226.

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Abstract:
L’hyperphagie boulimique ou binge eating disorder (BED) est le trouble du comportement alimentaire le plus répandu. Il est caractérisé par une prise incontrôlée d’aliments riches en calories, comme le gras et/ou le sucre. Les recherches cliniques et précliniques sur cette pathologie montrent le développement d’une réponse inflammatoire induite par des régimes riches en gras et/ou en sucre. Cette réaction inflammatoire se propage au système nerveux central, en particulier aux structures cérébrales impliquées dans les circuits de la récompense et de la prise alimentaire, via l’axe intestin–cerveau. Les mécanismes neuro-inflammatoires sont associés à une modulation, entre autres, du système endocannabinoïde. Celui-ci est également impliqué dans la régulation de la prise alimentaire, de la récompense et dans le contrôle de la douleur. Les comorbidités associées au BED favorisent l’obésité mais incluent également des troubles de l’humeur (anxiété, dépression notamment). Le binge eating pourrait aussi être un facteur de risque majeur de l’apparition de douleurs chroniques, sous-tendues par des mécanismes neuroinflammatoires. Des recherches futures dans le domaine permettront de développer des stratégies de traitement de cette pathologie, en considérant ces comorbidités.
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"Le prix Nobel de physique 2018." Reflets de la physique, no. 61 (March 2019): 12. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/201961012.

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Abstract:
En 2018, le Prix Nobel a récompensé deux découvertes qui ont révolutionné le monde des lasers et de leur utilisation. Il a été attribué pour moitié à Arthur Ashkin pour l’invention des pinces optiques et leurs applications aux systèmes biologiques, et pour moitié à Gérard Mourou et Donna Strickland pour la technique (dite CPA) permettant la génération d’impulsions laser ultra-courtes et ultra-intenses.
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Lindberg, Gunnar, Lars Hultkrantz, Jan-Eric Nilsson, and Fridtjof Thomas. "Pay-as-you-speed. Two field experiments on controlling adverse selection and moral hazard in traffic insurance." Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 57 | 2010 (March 31, 2010). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12096.

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Abstract:
Around one million people are killed world wide every year in road-traffic accidents. The risks and consequences of accidents increase progressively with speed, which ultimately is determined by the individual driver. The behaviour of the motorist thus affects both her own and other peoples’ safety. Internalisation of external costs of road transport has hitherto been focused on distance-based taxes or insurance premiums. While these means may affect driven distance, they have no influence on driving behaviour. This paper argues that by linking on-board positioning systems to insurance premiums it is possible to reward careful driving and get drivers to self select into different risk categories depending on their compliance to speed limits. We report two economic field experiments that have tested ways to induce car-owners to have technical platforms installed in their vehicle in order to affect the extent of speeding. It is demonstrated that a bonus to remunerate those that have the device installed, tantamount to a lower insurance premium, increases drivers’ propensity to accept the technical devices. In a second experiment the size of the bonus is made dependent on the actual frequency of speeding. We find that this is a second way to discipline users to drive at legal speeds. Environ un million de personnes sont tuées chaque année dans des accidents de la route à l’échelle de la planète. Les risques et les conséquences augmentent progressivement avec la vitesse choisie par chaque conducteur. Le comportement de l’automobiliste a une incidence sur sa propre sécurité, mais aussi sur celle des autres. L’internalisation des coûts externes du transport routier privilégiait jusqu’ici les taxes ou primes d’assurance calculées en fonction de la distance. Mais si de telles mesures sont susceptibles d’avoir un effet sur la distance parcourue, elles n’ont aucune incidence sur le comportement au volant. Cet article démontre qu’en adossant les primes d’assurance à l’installation de systèmes de positionnement embarqués, il est possible de récompenser les conducteurs prudents et de leur permettre de sélectionner eux- mêmes les différentes classes de risque en fonction de leur capacité à respecter les limitations de vitesse. Nous analysons deux expériences de terrain fondées sur une approche économique visant à tester différents moyens pour inciter les propriétaires automobiles à faire installer un dispositif électronique sur leur véhicule susceptible de les encourager à limiter leurs excès de vitesse. Nous montrons qu’une indemnité destinée à rémunérer ceux qui consentent à installer le dispositif proposé, ce qui équivaut à une réduction de leur prime d’assurance, augmente la propension des automobilistes à accepter ce système. La seconde expérience prévoit de lier le montant de l’indemnité au nombre réel d’excès de vitesse commis. Nous considérons qu’il s’agit là d’un autre moyen de contraindre les usagers de la route à respecter les limitations de vitesse en vigueur.
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"Le prix Georges Mathé 2014 récompense un projet de recherche sur le rôle du système immunitaire dans le succès de la thérapie anti-cancéreuse." Bulletin du Cancer 101, no. 11 (November 2014): 1059–60. http://dx.doi.org/10.1684/bdc.2014.2050.

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Glina, Débora, and Lys Esther Rocha. "AS POLÍTICAS DE RECURSOS HUMANOS COMO FATORES DE ESTRESSE NO TRABALHO DE ESTAGIÁRIOS E SUPERVISORES DO SETOR DE COBRANÇA DE UM BANCO INTERNACIONAL." Caderno CRH 18, no. 43 (August 30, 2006). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v18i43.18515.

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Abstract:
Este estudo busca compreender quais eram as políticas de recursos humanos para estagiários e supervisores do setor de cobrança de um banco internacional e de que forma estas poderiam funcionar como fatores de estresse no trabalho. Trata-se de um estudo de caso, no qual se realizou a análise ergonômica do trabalho, com entrevistas, questionários, observações e análise documental. O estudo evidencia a presença de diversos fatores de estresse relacionados às políticas de RH para estagiários e supervisores. Há a falta de oportunidade de carreira para a maioria e desconhecimento dos critérios para efetivação, carreira e promoção. A mobilidade horizontal e vertical exige grande adaptação dos estagiários e impede a formação de vínculos, levando à necessidade de treinamentos constantes e suporte do supervisor. São admitidos funcionários jovens, que serão submetidos a uma carga de trabalho intensa. O treinamento é muito denso e teórico. A avaliação de desempenho estressa supervisores e estagiários, devido à sua inadequação quanto à sistemática e à forma. O sistema de premiação leva à busca de auto-superação e à competição pelos prêmios. Concluindo, considera-se que, na formulação das políticas de RH, deveriam ser considerados seus impactos na saúde dos trabalhadores a quem se destinam. Isso exigiria uma mudança de posicionamento da empresa com relação a crenças e valores referentes ao trabalhador, saúde, doença e poder. Palavras-chave: estresse no trabalho, políticas de recursos humanos, telemarketing, saúde mental, banco. HUMAN RESOURCES POLICIES AS STREESS FACTORS FOR THE WORK OF INTERNES AND SUPERVISORS IN THE COLLECTION SECTOR OF AN INTERNATIONAL BANK This study aims at understanding the human resources policies for interns and supervisors of the collection sector of an international bank and their role as factors of stress at work. This is a case study, where an ergonomic analysis of the work was made, with interviews, surveys, observations and documental analysis. The study shows the presence of given stress factors related to the human resources policies for interns and supervisors. Most of them experience lack of career opportunity and are not familiar with the criteria for them to become employees, as well as their careers and promotion possibilities. The horizontal and vertical mobility requires a major adaptation from the interns and hinders the formation of ties, giving origin to the need of ongoing training and support from the supervisor. The young employees who are hired will undergo an intense workload. The training is very dense and theoretical. The evaluation of the performance is a stress component for supervisors and interns, owing to their inadequacies as far as systematics and its form are concerned. The prize awarding system leads to the self-superation search and to competition for the prizes. Summing up, in the formulation of HR policies, their impacts on the health of the workers they are driven to should be taken into consideration. This would require a change of the behavior within the company regarding beliefs and values referring to worker, health and power. Key words: stress at labor, human resources policies, telemarketing, mental health, bank. LES POLITIQUES DE RESSOURCES HUMAINES COMME FACTEURS DE STRESS DANS LE TRAVAIL DES STAGIAIRES ET DES SUPERVISEURS DU SECTEUR DE RECOUVREMENT D’UNE BANQUE INTERNATIONALE Dans cette étude, on essaie de comprendre quelles sont les politiques de ressources humaines utilisées pour les stagiaires et superviseurs du secteur de recouvrement d’une banque inter-nationale et de quelle manière celles-ci fonctionnent comme facteur de stress dans le travail. Il s’agit d’une étude de cas dans laquelle une analyse ergonomi-que du travail a été effectuée, à partir d’entretiens, de questionnaires, d’observations et d’une analyse de documents. L’étude met en évidence la présence de divers facteurs de stress liés aux politiques des Ressources Humai-nes pour les stagiaires et les super-viseurs. Pour la plupart d’entre eux, l’opportunité de faire carrière n’existe pas et il y a un manque total de connaissance des critères établis pour intégrer l’effectif, avancer dans la carrière et obtenir une promotion. La mobilité, horizontale et verticale, exige une grande adaptation de la part des stagiaires et empêche que des liens se créent, provoquant ainsi un besoin de forma-tions constantes et de support d’un superviseur. On admet des fon-ctionnaires jeunes qui seront soumis à une charge de travail intense. La formation est très dense et théorique. L’évaluation des résultats stresse les superviseurs et les stagiaires, vu qu’ils sont inadéquats autant dans leur systématisation que dans leur forme. Le système de récompense provoque une recherche d’auto-dépassement et une compétition en vue des récompenses. Pour conclure, on estime que, lors de la formulation des politiques de Res-sources Humaines, leur impact sur la santé des travailleurs concernés devrait être pris en considération. Ceci impli-querait un changement de position de l’entreprise par rapport à ses certitudes et ses valeurs concernant le travailleur, la santé, la maladie et le pouvoir. Mots-clés: stress au travail, politiques des ressources humaines, telemar-keting, santé mentale, banque. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Collot, Laurent, and Jean Hindriks. "Numéro 183 - Mars 2024." Regards économiques, March 25, 2024, 1–8. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2024.03.21.01.

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Abstract:
Un enjeu fondamental de notre système de pension consiste à garantir aux retraités un niveau de vie adéquat dans un contexte où le vieillissement de la population nous oblige à reporter toujours plus loin les âges d’accès à la pension. Comment encourager les gens à travailler plus longtemps sans pénaliser ceux qui ne le peuvent pas, dans un contexte où le nombre de personnes en maladie-invalidité ne cesse d’augmenter ? Réduire la pension pour ceux qui quittent prématurément le marché du travail est injuste puisque ce sont souvent les travailleurs à faible revenu et qualification qui sont concernés. Récompenser par un bonus ceux qui peuvent continuer jusqu’à l’âge de la pension, comme proposé dans la réforme de juillet 2023, est aussi injuste pour ceux qui ne peuvent pas travailler jusqu’à cet âge. C’est d’autant plus injuste que ces personnes peu qualifiées qui quittent le marché du travail plus tôt ont, en moyenne, commencé leur carrière plus tôt, sont moins riches, sont en moins bonne santé, et ont une espérance de vie plus courte. Concrètement, 1/4 des personnes du 1er quintile de revenu (qui représente les 20% de la population ayant le revenu le plus faible) décèdent avant 65 ans contre 1/20 des personnes du 5e quintile (qui représente les 20% de la population ayant le revenu le plus élevé). La pénibilité du travail est d’autant plus cruciale que la réforme des pensions a reculé progressivement l'âge de la pension à 66 ans en 2025 et à 67 ans en 2030 avec la volonté d’introduire une exception pour les personnes qui effectuent un métier pénible. Cette adaptation ne s’est pas concrétisée, et nous avons aujourd’hui une demande pour ramener l’âge de la pension à 65 ans selon la rhétorique bien connue : “à 67 ans tous les métiers sont pénibles”. Ce retour en arrière est aussi excessif car nous vivons en moyenne toutes et tous plus longtemps. Dans son avis complémentaire de mars 2015, le Conseil Académique des Pensions suggérait un âge flexible de pension : “celui qui a un métier pénible doit, grâce à la flexibilité générale dans le système, avoir la possibilité de prendre sa pension plus tôt que ceux qui n’ont pas exercé de métier pénible, avec un montant de pension qui soit malgré tout comparable”. Notre proposition va dans ce sens. Notre argument est que les métiers sont effectivement de pénibilité variable et que les métiers pénibles sont plus souvent concentrés chez les personnes moins qualifiées avec un faible salaire. Ces personnes commencent à travailler plus tôt et sont plus vite “usées” par le travail (fatigue physique, stress et insécurité). Elles devraient raisonnablement pouvoir prendre leur pension plus tôt sans perte de pension. Nous proposons donc un mécanisme concret qui permet de réaliser une double correction: (i) permettre à ceux qui ont commencé leur carrière plus tôt de partir plus tôt et (ii) permettre à ceux qui exercent un métier “pénible” de faire une carrière plus courte. Concernant la définition des métiers pénibles, notre approche consiste à octroyer une enveloppe budgétaire fixe pour financer la pénibilité qui soit décroissante avec le quintile (niveau) de salaire et à laisser ensuite les partenaires sociaux décider de la distribution de cette enveloppe fixe au sein de chaque quintile de salaire. Nous chiffrons le coût budgétaire de notre compensation en fonction de l’enveloppe et de sa répartition que nous finançons par un ajustement des pensions les plus élevées. Le système est donc “auto-porté”. Un résultat surprenant de notre analyse est que la prise en compte de la pénibilité des carrières, limitée aux travailleurs à bas salaires, n’impose pas un fardeau insurmontable pour les travailleurs mieux rémunérés. À titre d’illustration, notre scénario de référence implique une perte de pension de l’ordre de 1% pour le 4e quintile et de 4,7% pour le 5e quintile tout en accordant respectivement 3, 2 et 1 années d’anticipation aux 1er, 2e et 3e quintile de salaire. Le simulateur « Pension et Pénibilité » de Laurent Collot et Jean Hindriks est disponible ici : simulateur
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Maes, Marjan. "Numéro 79 - mai 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15363.

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Abstract:
A la fin du mois de mars 2010, Michel Daerden, Ministre des Pensions au gouvernement fédéral, présentait son livre vert sur les pensions. Selon un communiqué de presse de Belga (25/03/2010), lors de cette présentation, «Michel Daerden a invoqué notamment les bonus pension pour inciter les gens à travailler plus longtemps. Ce système existe déjà et certains disent qu'il a échoué. Le ministre estime quant à lui qu'on manque de données statistiques précises pour juger de son impact». Regards économiques a saisi la balle du Ministre au bond pour publier, dans sa dernière livraison, les résultats d’une étude de Marjan Maes qui démontrent, sur base d’une analyse statistique objective et rigoureuse, que le «bonus de pension» est une réforme inefficace en matière de soutenabilité financière, et relativement peu efficace en termes de relèvement de l’âge de retraite et de réduction des inégalités. La raison principale est qu’un grand nombre de travailleurs vont bénéficier du bonus sans pour autant travailler davantage, et/ou vont même partir plus tôt en retraite. Afin de relever le taux d’emploi des travailleurs âgés, le gouvernement belge a approuvé fin 2005 une loi baptisée «Pacte de Solidarité entre Générations». Parmi les mesures mises en œuvre, le «bonus de pensio » consiste en une augmentation forfaitaire et permanente du montant de la pension légale pour les travailleurs salariés qui décident de reporter leur départ à la retraite. Le bonus a finalement été fixé à 624€ pour toute année d’activité professionnelle au-delà de 62 ans (ou au-delà d’une 44e année de carrière). Lors des négociations précédant le Pacte de Solidarité, il était question de fixer le montant du bonus à 300€ pour toute année de travail au-delà de 60 ans. C’est ce scénario initial que Marjan Maes a analysé dans son étude. Plutôt que de pénaliser la retraite anticipée, le gouvernement a donc choisi de récompenser les années de travail supplémentaires. L’objectif de l’étude de Marjan Maes est d’évaluer les effets du «bonus de pension» sur l’âge de départ à la retraite, sur le budget des pensions et sur les inégalités au sein de la population âgée. Son second objectif est de comparer cette mesure à deux autres politiques non retenues par le gouvernement et visant à pénaliser les départs anticipés en retraite. Un premier scénario alternatif, qualifié de «malus proportionnel», consiste à pénaliser (respectivement, augmenter) la pension légale de 5 % par année de retraite anticipée avant 65 ans (respectivement, reportée après 65 ans) dans l’intervalle 60-70 ans. Les pénalisations ou gratifications sont donc proportionnelles au niveau de la pension légale. En d’autres termes, la pension prise à l’âge de 60 (respectivement 70) ans est 25 % plus basse (respectivement élevée) que si elle avait été prise à l’âge légal de 65 ans. Le second scénario alternatif, qualifié de «malus forfaitaire», consiste à ajuster la pension légale d’un montant forfaitaire pour chaque année d’écart entre l’âge de départ en retraite et 65 ans. Les pénalisations ou gratifications sont indépendantes du revenu. Elles pénalisent donc davantage les individus à bas revenu que les individus à revenu élevé. Afin de rendre ce scénario comparable avec le précédent, les montants forfaitaires ont été choisis de manière à induire le même impact budgétaire pour le gouvernement : on les calcule, pour chaque âge de retraite possible, comme la différence moyenne entre les prestations de pension en l’absence de réforme et sous le malus proportionnel. Les résultats de Marjan Maes sont révélateurs. Le «bonus de pension» n’augmente l’âge de départ à la retraite que de 0,3 année alors que des réformes de type «malus» augmentent l’âge de départ à la retraite de 1,1 années. Par ailleurs, alors que cette mesure a été adoptée pour améliorer la soutenabilité budgétaire du régime des pensions, le «bonus de pension» a pour conséquence de creuser le budget des pensions. Les recettes fiscales supplémentaires générées par un bonus (sous forme de cotisations de sécurité sociale accrues et grâce à des périodes de retraite plus courtes) sont inférieures au montant global de bonus de pension à verser aux pensionnés pendant toute la période de leur retraite. Au contraire, les politiques de malus génèrent les effets budgétaires escomptés. Quelle est l’intuition de ces résultats ? Les trois réformes génèrent des incitants à reporter le départ à la retraite pour un grand nombre de travailleurs âgés. Cependant, un autre effet financier est à l’œuvre qui, dans le cas du bonus, pousse les travailleurs à partir plus tôt. En effet, sans bonus, il était optimal pour certains individus de travailler au-delà de 60 ans. Comme il est impossible de discriminer entre ces individus et ceux choisissant de se retirer anticipativement, ces individus reçoivent un cadeau inespéré. L’introduction du bonus augmente le montant attendu de leur pension légale et crée un «effet de richesse» qui les pousse à consommer à se retirer plus tôt du marché du travail. En résumé, bien qu'un bonus par année de travail additionnelle incite à travailler plus longtemps, cet effet est contrebalancé par un effet-richesse qui, lui, avance l'âge de la retraite. Cet effet de richesse est important et avéré : il explique pourquoi l’introduction d’un bonus dans le régime des fonctionnaires publics en 2001 n’a pas généré la moindre augmentation de l’âge de la retraite, mais a creusé le déficit du gouvernement. A contrario, les réformes visant à pénaliser les retraites anticipées induisent un effet de richesse négatif qui contribue à retarder les départs à la pension. Par conséquent, les effets du bonus de pension sur l’âge de départ à la retraite et sur le budget sont moins favorables que ceux des pénalisations ou malus. Comme le bonus consiste en un montant forfaitaire, le gouvernement a également mis en avant les effets redistributifs potentiels de sa politique. Pourtant, en matière d’inégalités, le bonus de pension contribue à augmenter les écarts de revenus entre les bénéficiaires d’une pension légale et les bénéficiaires de la GRAPA (Garantie de Revenu Aux Personnes Agées), étant donné que la GRAPA, en tant que système d’assistance, n’est pas affectée par les réformes de pension. Les résultats de Marjan Maes démontrent que ce sont les réformes pénalisant la retraite anticipée qui réduisent le plus les inégalités des revenus parmi les pensionnés.
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Maes, Marjan. "Numéro 79 - mai 2010." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2010.05.01.

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Abstract:
A la fin du mois de mars 2010, Michel Daerden, Ministre des Pensions au gouvernement fédéral, présentait son livre vert sur les pensions. Selon un communiqué de presse de Belga (25/03/2010), lors de cette présentation, «Michel Daerden a invoqué notamment les bonus pension pour inciter les gens à travailler plus longtemps. Ce système existe déjà et certains disent qu'il a échoué. Le ministre estime quant à lui qu'on manque de données statistiques précises pour juger de son impact». Regards économiques a saisi la balle du Ministre au bond pour publier, dans sa dernière livraison, les résultats d’une étude de Marjan Maes qui démontrent, sur base d’une analyse statistique objective et rigoureuse, que le «bonus de pension» est une réforme inefficace en matière de soutenabilité financière, et relativement peu efficace en termes de relèvement de l’âge de retraite et de réduction des inégalités. La raison principale est qu’un grand nombre de travailleurs vont bénéficier du bonus sans pour autant travailler davantage, et/ou vont même partir plus tôt en retraite. Afin de relever le taux d’emploi des travailleurs âgés, le gouvernement belge a approuvé fin 2005 une loi baptisée «Pacte de Solidarité entre Générations». Parmi les mesures mises en œuvre, le «bonus de pensio » consiste en une augmentation forfaitaire et permanente du montant de la pension légale pour les travailleurs salariés qui décident de reporter leur départ à la retraite. Le bonus a finalement été fixé à 624€ pour toute année d’activité professionnelle au-delà de 62 ans (ou au-delà d’une 44e année de carrière). Lors des négociations précédant le Pacte de Solidarité, il était question de fixer le montant du bonus à 300€ pour toute année de travail au-delà de 60 ans. C’est ce scénario initial que Marjan Maes a analysé dans son étude. Plutôt que de pénaliser la retraite anticipée, le gouvernement a donc choisi de récompenser les années de travail supplémentaires. L’objectif de l’étude de Marjan Maes est d’évaluer les effets du «bonus de pension» sur l’âge de départ à la retraite, sur le budget des pensions et sur les inégalités au sein de la population âgée. Son second objectif est de comparer cette mesure à deux autres politiques non retenues par le gouvernement et visant à pénaliser les départs anticipés en retraite. Un premier scénario alternatif, qualifié de «malus proportionnel», consiste à pénaliser (respectivement, augmenter) la pension légale de 5 % par année de retraite anticipée avant 65 ans (respectivement, reportée après 65 ans) dans l’intervalle 60-70 ans. Les pénalisations ou gratifications sont donc proportionnelles au niveau de la pension légale. En d’autres termes, la pension prise à l’âge de 60 (respectivement 70) ans est 25 % plus basse (respectivement élevée) que si elle avait été prise à l’âge légal de 65 ans. Le second scénario alternatif, qualifié de «malus forfaitaire», consiste à ajuster la pension légale d’un montant forfaitaire pour chaque année d’écart entre l’âge de départ en retraite et 65 ans. Les pénalisations ou gratifications sont indépendantes du revenu. Elles pénalisent donc davantage les individus à bas revenu que les individus à revenu élevé. Afin de rendre ce scénario comparable avec le précédent, les montants forfaitaires ont été choisis de manière à induire le même impact budgétaire pour le gouvernement : on les calcule, pour chaque âge de retraite possible, comme la différence moyenne entre les prestations de pension en l’absence de réforme et sous le malus proportionnel. Les résultats de Marjan Maes sont révélateurs. Le «bonus de pension» n’augmente l’âge de départ à la retraite que de 0,3 année alors que des réformes de type «malus» augmentent l’âge de départ à la retraite de 1,1 années. Par ailleurs, alors que cette mesure a été adoptée pour améliorer la soutenabilité budgétaire du régime des pensions, le «bonus de pension» a pour conséquence de creuser le budget des pensions. Les recettes fiscales supplémentaires générées par un bonus (sous forme de cotisations de sécurité sociale accrues et grâce à des périodes de retraite plus courtes) sont inférieures au montant global de bonus de pension à verser aux pensionnés pendant toute la période de leur retraite. Au contraire, les politiques de malus génèrent les effets budgétaires escomptés. Quelle est l’intuition de ces résultats ? Les trois réformes génèrent des incitants à reporter le départ à la retraite pour un grand nombre de travailleurs âgés. Cependant, un autre effet financier est à l’œuvre qui, dans le cas du bonus, pousse les travailleurs à partir plus tôt. En effet, sans bonus, il était optimal pour certains individus de travailler au-delà de 60 ans. Comme il est impossible de discriminer entre ces individus et ceux choisissant de se retirer anticipativement, ces individus reçoivent un cadeau inespéré. L’introduction du bonus augmente le montant attendu de leur pension légale et crée un «effet de richesse» qui les pousse à consommer à se retirer plus tôt du marché du travail. En résumé, bien qu'un bonus par année de travail additionnelle incite à travailler plus longtemps, cet effet est contrebalancé par un effet-richesse qui, lui, avance l'âge de la retraite. Cet effet de richesse est important et avéré : il explique pourquoi l’introduction d’un bonus dans le régime des fonctionnaires publics en 2001 n’a pas généré la moindre augmentation de l’âge de la retraite, mais a creusé le déficit du gouvernement. A contrario, les réformes visant à pénaliser les retraites anticipées induisent un effet de richesse négatif qui contribue à retarder les départs à la pension. Par conséquent, les effets du bonus de pension sur l’âge de départ à la retraite et sur le budget sont moins favorables que ceux des pénalisations ou malus. Comme le bonus consiste en un montant forfaitaire, le gouvernement a également mis en avant les effets redistributifs potentiels de sa politique. Pourtant, en matière d’inégalités, le bonus de pension contribue à augmenter les écarts de revenus entre les bénéficiaires d’une pension légale et les bénéficiaires de la GRAPA (Garantie de Revenu Aux Personnes Agées), étant donné que la GRAPA, en tant que système d’assistance, n’est pas affectée par les réformes de pension. Les résultats de Marjan Maes démontrent que ce sont les réformes pénalisant la retraite anticipée qui réduisent le plus les inégalités des revenus parmi les pensionnés.

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