To see the other types of publications on this topic, follow the link: Surdéterminations sociales et psychiques.

Journal articles on the topic 'Surdéterminations sociales et psychiques'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 46 journal articles for your research on the topic 'Surdéterminations sociales et psychiques.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Lecarpentier, Mariana. "Enjeux psychiques et significations sociales des violences invisibles." Psychologues et Psychologies N° 256, no. 3 (June 1, 2018): 042–45. http://dx.doi.org/10.3917/pep.256.0010k.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Demongeot, Jacques, Timothée Aubourg, and Giuliana Galli Carminati. "Tensions paradoxales et principe variationnel." Revue confluence N° 2, no. 2 (November 2, 2022): 35–51. https://doi.org/10.3917/confl.002.0035.

Full text
Abstract:
L’article expose une série d’exemples de tensions paradoxales pris dans des champs différents : l’amour pour le psychisme, l’immortalité pour la médecine, la moindre action pour la morphogénèse et la physique, et enfin la tension sociale pour la sociologie. Dans tous ces exemples, on retrouve la présence d’une opposition interne entre deux contraintes contradictoires (psychiques, biologiques, physiques ou sociales), qui s’équilibrent à leur optimum de coexistence. Disciplines : mathématiques , biologie , santé
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Chavaroche, Philippe. "Penser le quotidien dans les soins et l’accompagnement des personnes en situation de fragilités psychopathologiques." VST - Vie sociale et traitements N° 159, no. 3 (July 28, 2023): 38–45. http://dx.doi.org/10.3917/vst.159.0038.

Full text
Abstract:
Le quotidien, dans son apparente banalité, reste toutefois une dimension existentielle qui peut être très difficile à vivre pour des personnes porteuses de handicaps et pathologies psychiques. Il semble qu’il soit aujourd’hui largement délaissé dans les orientations hospitalières et médico-sociales. Comment alors faire de cet espace-temps un réel outil de soins et d’accompagnement ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Mallette, Louise. "La psychiatrie sous influence." Santé mentale au Québec 28, no. 1 (November 5, 2003): 298–319. http://dx.doi.org/10.7202/006993ar.

Full text
Abstract:
L’histoire de la folie et de la psychiatrie a témoigné de l’influence socioculturelle dans la conception, l’étiologie, l’expression et le traitement des souffrances psychiques. Après un bref survol historique, l’auteur porte son attention sur les conditions sociales, politiques et économiques contemporaines et leur influence sur le fait psychiatrique. La prépondérance des valeurs économiques et des « processus économétriques » qui pénètrent de plus en plus l’organisation de l’État, de ses institutions et de la science, favorise l’uniformisation et la fragmentation des conceptions et des traitements. Les théories organiciste et mécaniciste des troubles psychiques ainsi que le traitement des symptômes sans égard à la subjectivité humaine et au social occupent de plus en plus le champ clinique. En conclusion, l’auteur rappelle les dimensions considérées comme les plus déterminantes de changement et de mieux-être des personnes utilisatrices de services de santé mentale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Doucet, Marie-Chantal. "Problématisation des dimensions psychiques et sociales dans l’intervention, une perspective socioclinique." Reflets 17, no. 1 (July 19, 2011): 150–74. http://dx.doi.org/10.7202/1005236ar.

Full text
Abstract:
À partir d’une perspective socioclinique, ce texte s’emploie à dégager des pistes de réflexion sur la nécessaire problématisation des dimensions psychiques et sociales dans l’intervention. Celle-ci sera définie comme espace théorique, mais aussi espace d’un rapport à l’autre où s’articulent les aspects affectifs, cognitifs et sociaux. Sera examinée la portée théorique du récit sur soi en tant que production de connaissances qui conjuguent ces aspects. Il serait réducteur de penser que le travail sur soi ne serait qu’une réponse psychologisante à l’impératif de production de l’individu.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Corin, Ellen, and Gilles Lauzon. "Réalités et mirages : les espaces psychiques et sociaux de la réinsertion." Santé mentale au Québec 13, no. 1 (June 5, 2006): 69–86. http://dx.doi.org/10.7202/030427ar.

Full text
Abstract:
Résumé Une recherche effectuée auprès de personnes qui ont reçu un diagnostic de schizophrénie a visé à décrire les styles de réinsertion associés positivement et négativement à un maintien dans le milieu. L'approche adoptée allie une orientation anthropologique et un souci de rigueur dans la collecte et l'analyse des données. La réinsertion est décrite sons trois angles : les relations sociales, les rôles sociaux et l'espace-temps. Les données indiquent que les personnes qui sont réhospitalisées à répétition vivent un sentiment de marginalité et d'exclusion, particulièrement par rapport à la famille et à la parenté, et que ce sentiment contraste avec le maintien d'attentes relativement normatives par rapport à la réinsertion; dans leur cas, l'univers psychiatrique tend à jouer un rôle structurant par rapport à la réinsertion. Les personnes qui n'ont plus été réhospitalisées sont par contre caractérisées par un style de réinsertion dominé par ce que nous avons qualifié de «retrait positif». Différentes hypothèses d'ordre psychologique, social et culturel sont évoquées pour rendre compte de ce dernier trait. Une perspective interculturelle suggère entre autre que certaines caractéristiques des sociétés nord-américaines interviennent pour biaiser le «retrait positif» dans le sens du retrait.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Eyraud, Benoît, and Pierre A. Vidal-Naquet. "Le projet dans les recompositions des politiques de santé mentale." Partie 3 — Politiques de prise en charge de la maladie mentale, no. 67 (November 15, 2012): 217–32. http://dx.doi.org/10.7202/1013025ar.

Full text
Abstract:
Les politiques psychiatriques et les politiques sociales se rejoignent aujourd’hui autour d’un principe qui consiste à mettre la personne et son projet de vie au centre des interventions dans une perspective de « rétablissement ». L’article interroge la manière dont ce principe est appliqué dans des programmes d’intervention en direction de personnes ayant des troubles psychiques graves. À partir de l’analyse d’une étude de cas, nous tirons des enseignements épistémologiques et politiques quant au rôle de la notion de « projet de vie » dans les recompositions du champ de la santé mentale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Le Chene, Veronique, and Pascal Plantard. "L’E-inclusion des personnes présentant des incapacités cognitives ou psychiques dans les établissements médico-sociaux." Développement Humain, Handicap et Changement Social 25, no. 1 (February 2, 2022): 75–88. http://dx.doi.org/10.7202/1085769ar.

Full text
Abstract:
L’emploi de la notion d’« inclusion » constitue un changement de paradigme dans la société française depuis le début des années 2000 : elle suppose une adaptation de la société à tous les citoyens. Mais comment faire de la société inclusive une réalité pour les personnes ayant des incapacités? Nous avons choisi de nous questionner sur le potentiel inclusif des usages des technologies numériques par les personnes ayant une incapacité en contexte d’établissements médicosociaux en France. Notre approche épistémologique est anthropologique : en observant ce potentiel inclusif, nous analysons des phénomènes de société de portée plus générale, notamment la question des inégalités sociales. En immersion dans ces établissements, nous observons un processus complexe de construction d’inégalités sociales. Une situation d’isolement favorise l’émergence de représentations sociales négatives de la personne ayant des incapacités. Ces représentations sociales articulées avec une situation de dépendance entraînent un déficit d’estime de soi des acteurs concernés. Ces inégalités sociales sont des freins au processus d’appropriation des technologies numériques. Alors comment réduire les obstacles sociaux à l’e-inclusion ? Nous verrons dans quelle mesure nos méthodes d’accompagnement aux usages de la tablette tactile favorisent la prise de conscience des apprenants de leurs capacités, renforcent leur estime de soi et contribuent à transformer les représentations négatives qu’ils ont d’eux-mêmes. Nous verrons, enfin, en quoi le développement de leurs pratiques numériques favorise leur participation sociale et transforme l’organisation des établissements chargés de les accompagner.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Quidu, Matthieu. "De quelques mécanismes et mobiles des abus théoriques en sciences sociales." Sociologie et sociétés 43, no. 1 (May 25, 2011): 261–85. http://dx.doi.org/10.7202/1003539ar.

Full text
Abstract:
Les sciences sociales, dans leur pratique quotidienne et notamment dans leur ambition de produire des théories générales, génèrent parfois des abus théoriques. La présente contribution, à partir de quelques études de cas symptomatiques, tente de formaliser les mécanismes épistémiques conduisant à des généralisations incontrôlées : négligence vis-à-vis de la contingence des objets originels d’étude, mobilisation d’exemples sur mesure, recours à l’analogie, indifférence à la question des échelles d’analyse, réification des thêmata… Il s’agit ensuite de comprendre les motifs à l’origine de tels abus en s’intéressant à des causalités notamment sociales et psychiques. Enfin, nous veillons à intégrer scientifiquement la connaissance philosophique de ces mécanismes et mobiles d’une part en récapitulant des règles méthodologiques basiques et d’autre part en démontrant que celles-ci s’incarnent in situ dans des programmes de recherche authentiques, attentifs aux limites des connaissances produites.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Kibanda, Wilfried Kasereka. "Le conflit, moteur et paradigme du progrès scientifique, social et moral." Revue Internationale Multidisciplinaire Etincelle 24, no. 1 (October 15, 2022): 1–9. http://dx.doi.org/10.61532/rime241117.

Full text
Abstract:
Le mot conflit (du latin conflictus, du verbe « confligere »), réfère originellement à une expérience de lutte armée, de combat entre deux ou plusieurs puissances humaines ou organisationnelles se disputant un pouvoir. Pris dans ce contexte, le concept de conflit semble suggérer la destruction mutuelle. Il s’applique à toute opposition entre des personnes ou des idées, voire des états psychiques ou mentaux. Mais, faut-il en rester à ce sens désobligeant ? Les roses ne poussentelles pas sur des épines ? Comment l’expérience du conflit est-elle appréhendée par les sciences sociales et humaines ? Y a-t-il quelque chose de constructif ? Cet article présente une lecture appréciative du phénomène de conflit dans la pensée philosophique, où il apparait avec quelque vertu, celle d’être le moteur du progrès scientifique, social et moral. Le conflit est devenu un paradigme explicatif du progrès humain.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Di Fanti, Maria Da Glória Corrêa, and Liz Feré. "L’ethos discursif." Letras de Hoje 53, no. 3 (December 30, 2018): 319. http://dx.doi.org/10.15448/1984-7726.2018.3.32981.

Full text
Abstract:
La notion d’ethos discursif a été l’objet de différentes recherches portant sur l’image de l’énonciateur produite par le discours. Cette image, selon Maingueneau (2005, 2006, 2008, 2014), se construit dans les discours à travers ses multiples relations avec l’autre (sujets et discours) et se dégage de l’articulation entre divers éléments (éthiques, esthétiques, psychiques), qui ont besoin de l'incorporation de l'interlocuteur pour l'appréhender dans un ensemble complexe de représentations sociales et culturelles[1].[1] Une partie des idées sur l’ethos ont été développées dans l’article Identidade, alteridade e cultura regional: a construção do ethos milongueiro gaúcho (DI FANTI, 2009).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Silva, L., M. Celhay, M. Chaussin, S. Monneraud, and P. Godart. "Premiers pas d’une Équipe Mobile pour les Jeunes en Souffrance Psychique à Pau." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 597–98. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.193.

Full text
Abstract:
Les jeunes en difficulté constituent un problème important de société et de santé publique. Une étude a été conduite par les Centres d’Examens de Santé de l’Assurance Maladie et les Missions Locales pour mieux connaître la santé mentale des jeunes [1]. Cette étude établit l’existence de fortes corrélations entre la précarité, des traumatismes vécus dans l’enfance et des troubles psychiques. Elle souligne l’importance de considérer la souffrance des jeunes dans une approche globale de leurs difficultés. Plus le jeune est en souffrance, moins il semble enclin à demander de l’aide. Les manifestations de sa souffrance et de ses troubles se déposent dans les lieux dits du social, ou bien souvent, restent enkystées dans sa famille. Dans la filiation des EMPP [2], une Équipe Mobile pour les Jeunes en Souffrance Psychique (EMJSP) a été crée et mise en place dans l’établissement psychiatrique du Centre Hospitalier des Pyrénées de Pau (64), en juin 2013. Cette équipe pluridisciplinaire – composée d’une psychiatre, d’une psychologue, d’une assistante sociale et d’une infirmière – intervient auprès des jeunes (18–25 ans) qui sont en situation de précarité et/ou qui présentent des troubles psychiques. L’EMJSP rencontre le jeune dans son environnement (institution, rue, famille), dans une posture de proximité, là où il a été identifié par un partenaire ou par sa famille. Les objectifs sont alors de prévenir l’émergence des troubles psychiques, de faciliter l’accès aux soins et de préserver le risque de rechute. Les jeunes accompagnés vers le soin présentent des troubles mentaux, des troubles de la personnalité et du comportement. Il s’agit donc d’expliciter les premiers pas d’une équipe mobile spécialisée pour les jeunes et conçue pour répondre à la complexité de leur situation intriquant des problématiques sociales, éducatives, familiales et psychiatriques ; tout comme l’a développé le Dr Tordjman [3] pour les adolescents.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Neyrand, Gérard. "Comment la fondamentale immaturité du bébé à la naissance est une chance… inouïe pour sa vie… et la nôtre." Spirale N° 100, no. 4 (May 10, 2022): 52–57. http://dx.doi.org/10.3917/spi.100.0052.

Full text
Abstract:
De toutes les espèces animales, le bébé humain est de loin le plus vulnérable, du fait de sa néoténie, autrement dit de l’extrême prématurité dont il est porteur. Cela le rend doublement dépendant : de ses parents et de ses proches, et de la société qui l’accueille. Cette situation de fragilité et de dépendance extrêmes va le marquer pour toute son existence, aussi bien dans son corps que dans son psychisme, dans l’élaboration de son identité comme dans ses rapports avec autrui. Cet article évoque les conséquences d’un tel donné pour tout humain, au croisement des déterminations sociales et des nécessités psychiques de construction de la personne en tant qu’individu appartenant à l’espèce humaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Raoult, Patrick Ange. "Éradication de la Psychologie Clinique et asservissement des psychologues." psychologie clinique, no. 54 (2022): 200–216. http://dx.doi.org/10.1051/psyc/202254200.

Full text
Abstract:
L’émergence du Dispositif MonPsy ne traduit pas en soi une préoccupation pour la souffrance psychique de la population mais une régulation économique des conséquences sociales des troubles psychiques. La promulgation de dispositifs rationalisés ambulatoires et coordonnés s’accompagne du démembrement des services publics. Le recours aux professionnels libéraux masque des effets de carence majeurs. Les psychologues se trouvent à une place qui les contraint à renoncer à ce qui fonde leur identité professionnelle. Rémunérations indigentes, prescriptions médicales, indications trop limitées, nombre de séances limitées, déficit de recrutement dans les services publics, sont les éléments de discussion. L’offensive massive par l’institution médicale sur le contrôle des psychothérapies s’inscrit dans une dynamique historique. Les psychologues sont conviés à la résistance ou à la servitude volontaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Chambard, Geneviève, and Michèle Sillam. "Des ateliers de philosophie pour un meilleur climat scolaire." Diversité 161, no. 1 (2010): 158–62. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2010.7564.

Full text
Abstract:
Hannah Arendt écrit que le rôle de l’école, est de «garantir une perpétuation et transmission raisonnée de l’expérience humaine, protégeant les jeunes générations des turbulences du monde, et protégeant aussi le monde de l’arrivée des générations nouvelles». La tâche de l’école n’est donc pas simple, puisqu’elle est confrontée à une pluralité de différences : ethniques, culturelles, sociales, et de structurations psychiques entre les enfants d’une même classe. Selon Jacques Lévine, l’hétérogénéité des élèves ne se limite pas à ces différences. En 1997, il écrivait : «Nous devons être prêts, dès la maternelle, à recevoir des enfants dont l’insécurité, le niveau d’adhésion à l’école, et les possibilités d’apprentissage sont hétérogènes, ce qui constitue le problème majeur de la scolarisation des enfants fragiles et à environnement fragile.»
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Vacher, Sidonie. "L’accompagnement scolaire des souffrances adolescentes." Agora débats/jeunesses N° 97, no. 2 (June 5, 2024): 119–31. http://dx.doi.org/10.3917/agora.097.0119.

Full text
Abstract:
Si la préoccupation pour les vulnérabilités psychiques des élèves a largement pénétré les discours officiels sur l’école, qu’en est-il de sa traduction pratique sur le terrain ? Obtenus à partir d’une méthodologie mixte combinant des questionnaires auprès d’adolescents scolarisés dans quatre collèges français et une enquête par observation au sein d’un collège REP+, les résultats présentés dans cet article invitent à considérer les inégalités dans le repérage et la prise en charge des vécus de souffrances adolescentes à l’école. La cristallisation de l’attention des équipes éducatives sur la santé mentale des élèves « scolairement déviants » est intelligible au carrefour des représentations sociales en santé, des conditions de travail de ces professionnels et de leurs propres souffrances.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Smadja, Éric. "La Complexite du Rire Humain." Revista Portuguesa de Psicanálise 44, no. 1 (June 30, 2024): 105–20. http://dx.doi.org/10.51356/rpp.441a6.

Full text
Abstract:
On dit souvent du rire, d’une part, qu’il est le propre de l’homme, d’autre part qu’il exprime la joie, le plaisir, enfin, qu’il est un comportement automatique, réflexe. Tout cela témoigne d’une méconnaissance fondamentale de sa complexité qui ne peut être explorée que suivant une approche pluri et interdisciplinaire comportant les dimensions biologique, psychologique et historico-socioculturelle. Ainsi, avec l’éthologie, nous abordons la phénoménologie du rire, son ontogenèse, puis sa phylogenèse, facteurs de son historicité. Puis, avec la psychologie, la psychanalyse et la neurologie, en particulier, nous explorons les causalités, externes et internes, contribuant au déclenchement et à la fabrication du rire qui est aussi complexe. J’en distingue trois secteurs : psychologique, avec ses composantes cognitives et psycho-affectives inconscientes, cérébral et sa réalisation motrice. Enfin, nous envisageons une approche socio-anthropologique du rire. A partir de faits historiques et ethnographiques, nous avons élaboré notre propre représentation des relations du rire et du risible formant un système de communication « risible-rire ». Le rire occuperait alors une position intermédiaire entre ce système de communication risible et celui des expressions émotionnelles, individuelles et sociales. Ce système comporte, notamment quelques fonctions, psychiques et sociales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Liogier d’Ardhuy, Jehanne. "Prendre soin des personnes âgées immigrées souffrant de troubles psychiques : trajectoires d’aide des familles." Revue française des affaires sociales N° 243, no. 3 (November 26, 2024): 91–111. https://doi.org/10.3917/rfas.243.0091.

Full text
Abstract:
Cet article se fonde sur une enquête réalisée auprès de personnes âgées immigrées suivies en psychiatrie et auprès de leurs proches aidants. Nous avons analysé la place des familles dans les soins de santé mentale de leur proche. Face à des troubles difficilement discernables car invisibles et peu connus, les aidants s’engagent dans une trajectoire d’aide avec un degré d’investissement qui varie en fonction de ce qu’ils souhaitent et de ce qu’ils peuvent faire. Pour produire de l’aide, tout en composant avec la potentielle barrière linguistique de leur proche, ils s’articulent avec différentes sphères : leur sphère professionnelle, leur fratrie, les professionnels de santé et les institutions sociales et sanitaires. Si certains aidants parviennent à faire émerger des ressources consolidant la continuité de leur trajectoire d’aide, d’autres connaissent davantage d’entraves entraînant une discontinuité dans l’aide fournie. Il s’agit donc, dans cet article, de rendre visible les perpétuels jeux d’articulation, de désarticulation et de réarticulation que ces familles opèrent avec leurs différents interlocuteurs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Clavel, Gilbert. "Comment les pratiques administratives contribuent à rendre invisibles socialement des populations." Forum 172, no. 2 (July 30, 2024): 27–41. http://dx.doi.org/10.3917/forum.172.0027.

Full text
Abstract:
La question de l’invisibilité sociale peut s’aborder sous deux angles : comme question du regard et de l’écoute, deux préalables à la prise en compte des personnes et du traitement des problématiques sociales. Or les logiques administratives et la réponse sociale ont tendance à ne pas voir, à ne pas entendre ce que les usagers demandent, à ne pas répondre à leurs situations réelles, voire à les décourager de faire valoir leurs droits. L’enquête menée sur une cinquantaine de situations a répertorié un certain nombre de dysfonctionnements : cloisonnements administratifs, complexité des dispositifs et des démarches, fonctionnement bureaucratique, gestion dématérialisée, etc. Il en ressort un malaise des travailleurs sociaux qui bricolent des solutions, des processus psychiques chez les usagers qui les poussent à s’autoexclure.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Genel, Katia. "Diagnostics critiques. Maladies et pathologies sociales dans la Théorie critique de l’École de Francfort." Rue Descartes N° 103, no. 1 (November 16, 2023): 27–44. http://dx.doi.org/10.3917/rdes.103.0027.

Full text
Abstract:
« On tend à définir aujourd’hui la Théorie critique de l’École de Francfort comme une philosophie sociale proposant un “diagnostic” portant sur des “pathologies sociales”. Or ces termes recouvrent en réalité une pluralité de démarches. Le propos de l’article est d’en interroger la continuité, depuis la position de Horkheimer et Adorno pour lesquels le mal social est plutôt identifié à la barbarie ou à l’irrationalité, les maladies psychiques de l’individu étant l’indice d’un tout social malade, jusqu’à l’analyse par Honneth des évolutions pathologiques ou manquées du social, qui font état d’obstacles à l’intégration sociale, en passant par l’analyse habermassienne des pathologies. L’article étudie plus précisément deux variantes très différentes de l’analyse du rapport entre le normal et le pathologique, selon que la pathologie est prise en un sens métaphorique ou plus littéral. Dans chaque cas, la question de la thérapeutique se pose différemment. »
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Werren, May, and Cherine Fahim Fahmy. "Une revue narrative sur l’insula : Gardienne de la relation corps-cerveau ?" Cortica 3, no. 1 (March 20, 2024): 413–60. http://dx.doi.org/10.26034/cortica.2024.4852.

Full text
Abstract:
Cet article propose une revue narrative exhaustive sur l'insula, une région cérébrale complexe et stratégiquement située, et son rôle central dans les interactions corps-cerveau-comportement. Il souligne l'importance de l'insula dans la perception interne (intéroception), le traitement émotionnel et cognitif, ainsi que dans diverses fonctions neuropsychologiques. L'article évoque l'histoire de la découverte de l'insula, sa structure unique, ses connexions tentaculaires avec d'autres régions cérébrales, et son implication dans des fonctions sensorimotrices, émotionnelles, sociales, et cognitives. Il aborde également le rôle de l'insula dans la régulation émotionnelle, mettant en lumière son interaction avec le cortex préfrontal ventromédian et le cortex temporo-pariétal. La revue se concentre sur l'impact de l'insula dans divers troubles psychiques tels que la dépression, les troubles alimentaires, le syndrome de stress post-traumatique, et les troubles du spectre autistique, suggérant que les dysfonctionnements de l'insula peuvent être un dénominateur commun à plusieurs pathologies mentales. Des approches thérapeutiques innovantes, telles que la méditation de pleine conscience et le neurofeedback par IRMf, sont discutées comme moyens potentiels d'améliorer la fonctionnalité de l'insula et de traiter les troubles associés. L'article souligne l'importance cruciale de poursuivre la recherche sur l'insula pour mieux comprendre son rôle dans la santé mentale et physique, ainsi que pour développer des stratégies thérapeutiques ciblées. En résumé, cette revue narrative offre une perspective complète sur l'insula, mettant en évidence son rôle pivot dans l'intégration des processus corporels, émotionnels et cognitifs, et son potentiel en tant que cible thérapeutique dans le traitement des troubles psychiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Talpin, Jean-Marc. "La mort au grand âge : entre rêve et angoisse." Études sur la mort 160, no. 2 (February 6, 2024): 107–19. http://dx.doi.org/10.3917/eslm.160.0107.

Full text
Abstract:
À partir de deux situations, nous rappellerons l’inscription sociale et les modèles théoriques de la mort propre dans la vie psychique. La vieillesse et la mort se situent entre deux positions sociales et psychiques extrêmes. Le déni ou l’évitement de la mort par la société, la famille, et le sujet âgé lui-même conduisent à un fantasme d’immortalité. D’autre part l’écrasement de la vieillesse sur ou par la mort se traduit par la réduction du vieux à un mort en puissance. Rien d’autre pour lui ne serait pensable, dicible et partageable. Il en résulte un isolement constant des aînés à moins d’entamer un deuil de ce que l’on a été, qui semble irretrouvable et de ce que l’on est devenu qui va être désinvesti pour tolérer sa propre perte et ce qui en perdurera chez autrui.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Manac’h, Léo. "Épuiser la biolégitimité. La fragilisation du droit au séjour pour soins en France hexagonale." Revue française des affaires sociales N° 243, no. 3 (November 26, 2024): 27–47. https://doi.org/10.3917/rfas.243.0027.

Full text
Abstract:
En France, un titre de séjour peut être attribué à un·e étranger·ère du fait de l’exceptionnelle gravité de sa maladie. Ce cadre légal, qui reconnaît une biolégitimité au corps souffrant de l’étranger·ère, est toutefois progressivement fragilisé. En mobilisant une approche ethnographique, cet article décrit les effets de la restriction de l’accès au droit au séjour pour soins à partir de cas d’étranger·ères séropositif·ves au VIH ou concerné·es par des pathologies psychiques. Il montre une sortie du paradigme de la biolégitimité et analyse ses conséquences sociales, statutaires, symboliques, émotionnelles et psychologiques pour les étranger·ères malades. À travers le prisme du découragement, il s’intéresse à ce que produit la répétition des entraves à la régularisation sur la santé des étranger·ères.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Saba Ayon, Hadi. "Clubhouse connecté pour la population ayant des incapacités psychiques : pratiques numériques collaboratives, emplois de transition et communs de la connaissance." Développement Humain, Handicap et Changement Social 25, no. 1 (February 2, 2022): 109–25. http://dx.doi.org/10.7202/1085771ar.

Full text
Abstract:
Les troubles de la santé mentale touchent l’humain, un « Homme-trace » (Galinon-Mélénec, 2011), à la fois producteur et construit de traces, quel que soit son genre, son âge ou son niveau social. Le numérique, compris comme culture (Doueihi, 2013), modifie la construction de la sociabilité et l’espace que nous habitons. Il change le rapport aux mobilités dans la ville. Avec son avènement, on « trace sa route » (Vidal, 2015) en produisant des traces et des données qui changent instantanément un urbanisme en mouvement et en expansion continus. Appréhendant le handicap comme une variation du développement humain (Fougeyrollas, 2010), nous interrogeons la place du numérique dans la réalisation d’une pleine participation sociale de la population ayant des incapacités psychiques. Inspirée de l’interactionnisme et des travaux de l’École Française sur la Trace, notre recherche ethnométhodologique interroge les représentations sociales, la communication et les usages du numérique d’un groupe de personnes ayant des incapacités psychiques dans un habitat spécialisé au Havre au nord-ouest de la France. De plus, nous interviewons des organismes accompagnant le groupe à la vie sociale et à l’inclusion. Notre observation montre un faible usage du numérique, quoique ce dernier joue un rôle principal dans la construction du lien social de ces personnes et préserve leur contact avec la ville. Les accompagnateurs se méfient du numérique dans leur relation avec le groupe et le considèrent comme une « boîte noire ». Nous proposons un clubhouse connecté qui met en place une éducation au numérique et des projets mémoriaux collaboratifs en partenariat avec des acteurs publics et privés pour une participation sociale en réseaux au sein des nouveaux environnements de la ville étendue numériquement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Clesse, C., I. Dumand, E. Nassau, C. Prudent, M. Decker, C. Savini, J. Lighezzolo-Alnot, and M. Batt. "Représentations sociales du vieillissement des sujets porteurs de troubles psychiques : impacts et conséquences d’une double stigmatisation." NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie 16, no. 95 (October 2016): 291–99. http://dx.doi.org/10.1016/j.npg.2016.02.001.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Régnier (Université Claude Bernard Lyon 1-França), Drª Nadja Acioly, and Dndª Marie Baraud (Université Lumière Lyon 2-França). "Usage des TIC dans la recherche en psychologie pour la realisation d’un recit de vie en bande dessinee: developpement de competences chez le chercheur." Poiésis - Revista do Programa de Pós-Graduação em Educação 5, no. 9 (June 30, 2012): 199. http://dx.doi.org/10.19177/prppge.v5e92012199-214.

Full text
Abstract:
Cet article a pour objectif de proposer, à partir d’un exemple de recherche en psychologie interculturelle, une réflexion sur l’impact de l’utilisation d’un logiciel de création de bande dessinée en vue de la mise au point d'un outil composite de recueil et d'analyse des données conduisant au développement de compétences méthodologiques chez le chercheur en sciences humaines et sociales. L’utilisation d’un tel outil, faisant appel à des processus psychiques différents chez les sujets, semble permettre l'approche de publics et de problématiques d’accès difficile et la construction de données plus diversifiées que celles issues de méthodes classiques. L'introduction de contraintes techniques nécessite de compétences nouvelles que le chercheur doit développer. Cela induit corrélativement la possibilité de développer différents moyens d'expression chez les sujets participant à la recherche. Cet exemple a permis de soulever des questions concernant l’évolution des compétences du chercheur et l’utilisation de méthodes provenant de différents champs disciplinaires et des Techniques d'Information et de Communication.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Jovelet, Georges. "La psychiatrie de la personne âgée, une identité en questions." Perspectives Psy 59, no. 1 (January 2020): 53–63. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/202059053.

Full text
Abstract:
Si l’appellation psychiatrie de la personne âgée (PPA) est désormais fixée par l’intitulé de l’option dans le parcours de formation des internes, son identité reste discutée, à géométrie et reconnaissance variables. D’où l’intérêt de questionner les voies de son autonomisation, d’en faire une analyse historique critique et d’en délimiter les zones d’influence. À qui s’adresse-t-elle, quels en sont les acteurs et les missions. La notion d’identité permet de dessiner l’horizon du soin psychothérapique et psychiatrique aux personnes âgées en prenant en compte la réalité psychique du patient mais aussi ses représentations institutionnelles et sociales. La qualité des soins est tributaire des moyens mobilisés par une politique de santé mentale dans laquelle l’intégration du vieillissement, du handicap psychique et de la dépendance n’est pas encore réalisée. L’avenir de cette sur-spécialité est en outre tributaire d’orientations scientifiques, syndicales, politiques qui dépassent un consensus opérationnel pour dessiner une stratégie identitaire de rupture, une refondation. Son défi consiste à en faire reconnaître l’originalité et la nécessité, à développer son attractivité professionnelle et répondre aux besoins en soins psychiques et psychiatriques d’une population en expansion.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Bar de Jones, Graziella M. "La psychanalyse multifamiliale. Un terrain privilégié pour l’élaboration psychique des expériences subjectives de discontinuité." Le Divan familial N° 49, no. 2 (October 4, 2023): 245–56. http://dx.doi.org/10.3917/difa.049.0245.

Full text
Abstract:
« Les groupes de Psychanalyse Multifamiliale, un terrain privilégié pour l’élaboration psychique des expériences subjectives de la discontinuité. » La Psychanalyse Multifamiliale nécessite un dispositif et un cadre spécifiques. Ce sont de grands groupes complexes, car hétérogènes, et ouverts. Les participants y viennent seuls ou avec leur famille, ou encore accompagnés par qui ils veulent ; la participation est libre et volontaire. Ces groupes ont été créés pour la prise en charge de pathologies mentales sévères par le Prof. D r J. Garcia Badaracco, qui disait : « En comprenant que la séance thérapeutique était vécue comme une soumission et une imposition, je pris un tournant à 180 degrés et j’essayai de créer un rapport plus libre et plus spontané ». Aujourd’hui, on considère aussi que ces groupes ouvrent un énorme champ d’action dans de nombreux domaines. Ils offrent un terrain privilégié pour l’élaboration de situations disruptives et/ou traumatiques, créatrices de discontinuités et de ruptures subjectives individuelles, familiales, transgénérationnelles, sociales. Sur la base de concepts psychanalytiques l’auteur essaie de montrer quels sont les chemins psychiques groupaux et individuels qui sont pris pour atteindre ces possibilités d’élaboration.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Hamzaoui, S., N. Merzouk, and O. Bentahar. "La prise en charge psychologique des patients en prothèse maxillofaciale : rôle de l’approche spirituelle." Psycho-Oncologie 13, no. 2 (June 2019): 125–28. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2019-0096.

Full text
Abstract:
Le visage constitue une charnière de l’individu et de la société, il est la partie visible du corps, et c’est à travers le visage que s’expriment les sentiments et que s’instaure la communication entre les humains. C’est pour cela que toute perte de substance accidentelle ou chirurgicale cause des atteintes, certes physiques, mais aussi psychiques, puisque l’apparence du visage cesse d’être le miroir rassurant de l’individu, au contraire elle devient embarrassante et implique plusieurs perturbations psychologiques au patient. La prise en charge psychologique du patient qui reçoit une prothèse maxillofaciale (PMF) se fait à tous les moments de la réhabilitation maxillofaciale, dès l’annonce de la maladie, pendant l’hospitalisation, après l’hospitalisation, à la consultation de PMF jusqu’à la pose de la prothèse d’usage restauratrice. Cette prise en charge implique plusieurs intervenants, elle inclut l’équipe médicale pluridisciplinaire, la famille du patient qui doit être omniprésente à toutes les étapes du traitement. Les ressources personnelles et spirituelles, familiales et sociales dont dispose le patient doivent être évaluées afin de prévoir un éventuel soutien psychologique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Faure, David. "Étude psychosociologique clinique d’une fresque du climat dans une école d’ingénieurs." Nouvelle revue de psychosociologie N° 37, no. 1 (May 7, 2024): 49–64. http://dx.doi.org/10.3917/nrp.037.0049.

Full text
Abstract:
L’article explore la question de la transmission du savoir concernant la crise climatique dans l’enseignement supérieur. Il questionne la prise en compte des affects d’anxiété qui entourent la réception de ce savoir et ses effets sur la relation d’enseignement à partir d’un cadre théorique clinique qui prend pour objet les processus psychiques et sociaux des situations sociales. À partir d’une recherche-action portant sur des ateliers de travaux dirigés basés sur le dispositif de la fresque du climat conduite par des intervenants-chercheurs psychosociologues, on relève les effets d’une relation d’enseignement dans ses dimensions pédagogique et éducative fondée sur la centralité du savoir et la difficulté des animateurs à accueillir les affects « négatifs » (tristesse, désarroi, anxiété…) dans le temps de discussion qui suit la réalisation de la fresque après la transmission d’un « savoir du désastre ». L’analyse montre des processus de défense en miroir entre étudiants et animateurs et le besoin de développer des structures de contenance au niveau institutionnel dans le but d’adapter l’enseignement à la transmission du « savoir du désastre ».
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Leckwyck, Lara van, Emilie Gallay, Céline Bourquin, Friedrich Stiefel, Christine Cohidon, and Nicolas Senn. "Evaluation des besoins bio-psycho-sociaux en médecine de famille: acceptabilité de l’INTERMED Self-Assessment." Praxis 111, no. 3 (March 2022): 135–40. http://dx.doi.org/10.1024/1661-8157/a003818.

Full text
Abstract:
Résumé. Face à l’augmentation du nombre de patients présentant des comorbidités somato-psychiques, un outil d’identification des patients complexes tel que L’INTERMED self-assessment (IMSA) s’avèrerait utile en médecine de famille. Afin d’évaluer l’acceptabilité des patients de remplir ce questionnaire dans la salle d’attente de leur médecin, une étude observationnelle a été menée durant neuf semaines dans un cabinet regroupant sept généralistes. L’IMSA, rapide à remplir, est bien accepté par les patients qui jugent les questions faciles à comprendre et pertinentes pour leur santé. L’environnement de la salle d’attente ne semble pas être un obstacle. La majorité des participants estime utile que leur médecin reçoive les informations du questionnaire. L’IMSA pourrait être implémenté au cabinet pour détecter certaines fragilités psycho-sociales précocement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Pantaléon, Nathalie, Fabiana Queiroga, Morgane Burzotta, and Marilena Bertolino. "How do I perceive my disabled colleague who benefits from a job accommodation?" Le travail humain Vol. 86, no. 3 (December 21, 2023): 271. http://dx.doi.org/10.3917/th.863.0271.

Full text
Abstract:
S’appuyant sur les modèles conceptuels de Stone et Colella (1996) et Colella (2001), notre recherche porte sur l’inclusion professionnelle des personnes en situation de handicap dans le secteur de la santé. Nous nous sommes intéressés à la manière dont les professionnels de santé percevaient leurs collègues en situation de handicap. Dans une première étude, nous avons évalué si le type de déficiences (motrice vs. auditive vs. mentale) avait une influence sur les perceptions de compétences, de perturbation et de contrôle. Dans une seconde étude, outre le type de déficiences, nous avons évalué l’influence de l’aménagement du poste de travail sur les perceptions sociales (compétences, perturbation) et sur un aspect de la justice distributive qui est le salaire. Les résultats ont montré que le type de déficiences avait une influence sur les perceptions des professionnels de santé. Ces derniers perçoivent de manière plus positive un collègue ayant une déficience auditive qu’un collègue ayant une déficience physique et qu’un collègue ayant une déficience mentale. En outre, la présence d’un aménagement de poste de travail est perçue négativement, en particulier pour les personnes ayant des troubles psychiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Bydlowski, Sarah. "Les fondateurs du secteur et l’investissement du travail dans la cité." Perspectives Psy 61, no. 2 (April 2022): 138–45. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2022612138.

Full text
Abstract:
La création du secteur a d’emblée pour objectif la lutte contre l’enfermement asilaire, l’insertion des patients dans la cité. Il s’agit aussi de faire front contre l’illettrisme, les inégalités sociales et toute ségrégation. La psychiatrie publique se met ainsi à la portée du malade, dans un mouvement liant indissociablement traitement et prévention. L’application de la psychanalyse à l’enfant modifie radicalement les conceptions psychopathologiques de ses troubles et l’action thérapeutique entreprise. Dans cette perspective, le symptôme ne prend sens qu’en tenant compte, tant de l’environnement que de la personnalité et des modalités relationnelles de l’enfant, autrement dit de la réalité psychique de l’enfant en interaction avec les réalités psychiques de ceux qui l’entourent. Pour les fondateurs du secteur, il s’agit de permettre à la fois de sensibiliser ceux qui s’occupent d’enfants à leurs besoins et à leurs difficultés, de connaître et de traiter précocement les enfants dont l’état constitue un risque pour leur avenir. L’idée est que les relations engagées avec le professionnel de terrain permettront des identifications réciproques, un plaisir partagé, autour de situations parfois inextricables. Le psychiatre qui voit des enfants en difficulté se trouve confronté à des problèmes sociaux, politiques et économiques qu’il ne maîtrise pas, mais avec lesquels il doit travailler. Il s’agit d’aller sur place, sur le lieu de l’école, d’observer, en collaboration avec les maîtres, les élèves, nos patients, dans une perspective préventive.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Véhier, A. "Réhabilitation du déficit d’initiation de l’activité chez les personnes souffrant de schizophrénie : utilisation de l’outil prACTice." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 15. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.035.

Full text
Abstract:
La plupart des troubles psychiques sont associés à une perturbation des fonctions cognitives qui engagent des processus attentionnels [1]. Or ces processus constituent un facteur prédictif du fonctionnement global des patients, notamment en ce qui concerne ses facultés d’entreprendre et d’entretenir des activités quotidiennes, sociales ou professionnelles. Cela constitue à moyen terme un facteur de rechute et de passage à la chronicité non négligeable. Au sein du Centre de réhabilitation d’évaluation de soins et d’orientation en psychiatrie (CRESOP) se développe un outil d’entraînement cognitif informatisé et innovant axé sur un processus attentionnel particulièrement pertinent dans l’initiation d’activités : l’attention préparatoire [3]. L’effet de ce programme est évalué par une étude randomisée à deux bras et en double aveugle. Le programme prACTice dans sa version active consiste pour le sujet à activer et maintenir des attentes en lien avec des objectifs de la vie quotidienne qui lui sont proposés (e.g., « Faire des courses »). Ensuite des objets cibles sont présentés et le sujet doit répondre s’ils sont utiles ou non pour réaliser l’objectif. Les temps de réaction et les erreurs sont enregistrés. Le niveau de difficulté augmente durant l’entraînement. Des temps de réaction plus rapides indiquent que les sujets pré-activent des représentations mentales en lien avec l’objectif proposé. Cela devrait permettre de manière plus globale, une augmentation de leurs capacités à initier des actions au quotidien (généralisation de l’effet). Nous conceptualiserons cette démarche à l’aide du modèle de Frith [2].
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

VISSAC, B. "Populations animales et systèmes agraires. L’exemple des bovins laitiers." INRAE Productions Animales 7, no. 2 (April 24, 1994): 97–113. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.2.4160.

Full text
Abstract:
Cette étude vise à appréhender la crise des rapports entre la Société et son territoire dans le domaine de l’élevage à travers sa double traduction : excédents quantitatifs et déficits qualitatifs des productions d’une part, perceptions sociales d’atteintes à l’environnement d’autre part. L’élevage bovin laitier est considéré comme un bon support de réflexion car il est un témoin privilégié du modernisme en élevage. La notion de système agraire apparaît appropriée à la prise en compte de cette complexité. Celle de population animale, considérée dans sa double identité, biologique et culturelle, est utilisée comme un marqueur du système agraire. Dans la première partie, on étudie, au cours des deux derniers siècles, l’évolution des populations bovines traites, sur le territoire national, avec celle des systèmes agraires supports. On s’appuie, dans ce cadre, sur une périodisation correspondant aux trois entités utilisées successivement pour définir les populations : populations locales, organisations raciales, souches issues des schémas collectifs de sélection. On dégage ensuite, dans une deuxième partie, les traits principaux de cette évolution : élargissement territorial et structuration des organisations sociales avec la spécialisation ; stratification régionale des populations plus évoluées sur les plus anciennes à un rythme fonction des possibilités de transformation des systèmes agraires ; diffusion des nouveaux types de population autour de pôles émergeant des marges des anciennes structures spatiales. On constate que cette dynamique à long terme de délocalisation des populations bovines laitières s’accompagne de résistances locales des anciennes populations, résistances qui sont avivées par la crise. Cette contradiction dans l’évolution actuelle de l’élevage bovin laitier conduit à élargir la réflexion sur un métadéveloppement dans le sens des idées développées par Morin. On en discute, sur quelques exemples, les aspects bioécologiques, psychiques et socio-culturels et leurs relations. On suggère leur intégration dans un processus de Recherche-Action associant les partenaires des filières de production à ceux qui ont en charge la gestion du territoire rural et où les populations animales peuvent représenter des indicateurs d’une culture collective. Ces ouvertures visent à approfondir le champs d’application des approches pluridisciplinaires locales fondées sur les postulats de globalité et de complexité des systèmes agraires à base d’élevage. Elles peuvent fournir des éléments de réflexion pour un renouveau de la loi sur l’élevage de 1964 dans lequel la population animale garderait une place prééminente.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Linder, Audrey, Fabrice Le Flem, and Yannis Bussy. "Vers une meilleure collaboration des institutions sociales et sanitaires pour la réinsertion des personnes souffrant de troubles psychiques. Une expérience suisse romande." Revue française des affaires sociales 1, no. 2 (2016): 179. http://dx.doi.org/10.3917/rfas.162.0179.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Chevalier-Latreuille, Françoise. "Équipe mobile pour troubles des conduites alimentaires." Perspectives Psy 61, no. 4 (October 2022): 330–34. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2022614330.

Full text
Abstract:
Créée en 2010, la première équipe mobile pour les troubles des conduites alimentaires (EMTCA), rattachée au Centre Hospitalier Guillaume Régnier (EPSM) à Rennes est née de la volonté de travail sur des modalités de proximité, d’accès facilité aux soins, d’une idée de l’« aller vers » comme les autres équipes mobiles plus habituellement dédiées à la précarité, aux enfants et adolescents, et en général aux situations de crise. Cette équipe fonctionne avec réactivité, souplesse, et adaptabilité dans cette clinique particulière. Population Patients souffrant de toutes les formes de TCA mais en particulier d’anorexie restrictive, anorexie boulimie, et boulimie, âgés de plus de 16 ans, sans limite d’âge supérieure, sans limite d’IMC, venant spontanément ou adressés par des partenaires institutionnels (dans le champ social, scolaire, etc.), par la famille ou des proches inquiets. Missions Elles sont centrées sur le domaine des TCA avec notamment la coordination des soins somatiques et psychiques entre des partenaires parfois multiples et appartenant à des cultures et institutions variées (établissements publics ou privés, professionnels libéraux, enseignants, familles, etc.) dans un réseau local, régional et national. On peut citer les missions suivantes : travail de liaison hospitalière et de réseau avec les équipes sanitaires et sociales; consultation en différents lieux afin d’évaluer la situation, d’apprécier la reconnaissance et l’évolutivité des troubles, le parcours de soins et orienter; coordination de soins complexes; soutien de l’entourage (la place donnée à l’entourage est essentielle); formation et information des différents partenaires. Fonctionnement Une pluridisciplinarité de l’équipe est nécessaire : psychiatre, psychologue, infirmière, assistante sociale, diététicienne. L’urgence étant fréquente (somatique et/ou psychique), un temps de réactivité rapide est essentiel, ainsi que garantir une sécurité dans la prise en charge avec la présence d’un référent somatique indiqué par les patients (médecin traitant, et si nécessaire nutritionniste en lien avec l’équipe mobile). L’infirmière est la personne souvent en première ligne lors de la rencontre, mais les réunions hebdomadaires et temps d’échange avec l’équipe limitent le risque de se retrouver seuls dans une prise en charge complexe. De fait, la référence au psychologue et au médecin en garant médical des soins est une nécessité, ce d’autant lorsqu’ il existe une particulière fragilité somatique et/ou psychique. Travail en réseau Le réseau spécialisé est très important dans ce domaine spécifique. Ainsi l’EMTCA peut faire le lien entre les interlocuteurs ressources pour différents soins spécialisés, qu’ils soient locaux, régionaux ou nationaux. Ce lien partenarial est multiple : liens avec les soins somatiques et psychiques, la médecine libérale et en général les soins libéraux dans plusieurs spécialités, l’Éducation nationale, etc. À noter, un travail conséquent est réalisé sur les âges de transition (changements d’interlocuteurs à 16 ans). Nombre, durée et lieux d’intervention Chaque cas est individualisé, sans limite de durée, ni d’âge. La mobilité de l’équipe permet de se déplacer à domicile mais aussi dans les différents lieux où travaillent les professionnels du réseau. Les principaux lieux de rencontre sont le domicile (sur prescription du médecin de l’équipe), les bureaux sur le pôle de rattachement de l’EMTCA, l’unité d’hospitalisation, enfin tout lieu où l’échange peut se faire de façon sereine pour la personne (cabinet du médecin généraliste, lycée, CDAS, etc.). Si un relais est passé à une autre équipe, nous gardons alors la possibilité d’être rappelés et d’intervenir à tout autre moment nécessaire. Conclusion Nous avons été longtemps la seule équipe mobile TCA en France, même si des équipes mobiles notamment en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent rencontraient des patients TCA. Aujourd’hui des projets d’EMTCA se développent adossés à une hospitalisation à temps complet ou en hôpital de jour spécialisé. Des perspectives de partage d’expérience sont particulièrement intéressantes, par rapport à la diversité des parcours et innovations, chaque contexte amenant une créativité différente même si des outils communs nous rassemblent.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Goetgheluck, Charlotte. "Pauline B lum , Jean-Marc G oudet et Florence W eber (dir.), Troubles psychiques en milieu scolaire. Que fait l’école ? , Éditions Rue d’Ulm, « colle. Sciences sociales », 2022, 284 p." Ethnologie française Vol. 53, no. 3 (November 8, 2023): 552–54. http://dx.doi.org/10.3917/ethn.233.0552.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

SARDI, Ximena CASTRO. "INVENCIONES FRENTE A LO REAL DEL TRAUMA O LAS VOCES DE LAS VÍCTIMAS DE LA MASACRE DE BOJAYÁ, CHOCÓ." Affectio Societatis 16, no. 30 (March 1, 2019): 11–38. http://dx.doi.org/10.17533/udea.affs.v16n30a01.

Full text
Abstract:
ResumenEste artículo es producto de una investigación realizada en la región de Bojayá, Chocó (Colombia) durante los años 2016 y 2017. A partir de una serie de entrevistas y notas de campo, se presenta una lectura psicoanalítica de los efectos psíquicos y sociales de uno de los acontecimientos más violentos del conflicto armado colombiano. La reflexión sobre los hallazgos empíricos se estructura en torno a tres temáticas: la conceptualización psicoanalítica del trauma como un Real imposible de representar; la configuración de la identidad de víctima en esta región, antes olvidada, como una forma de inscribirse en el Otro; y las invenciones propuestas por los sujetos-víctimas para bordear lo imposible de decir que habita el trauma.Palabras clave: víctimas, trauma; psicoanálisis lacaniano, conflicto armado colombiano, masacre de Bojayá.AbstractThis paper is the result of a research carried out in the region of Bojayá, Chocó (Colombia) during the years 2016 and 2017. From a series of interviews and a field diary, it presents a psychoanalytic reading of the social and psychic effects of one of the most violent events of the Colombian armed conflict. The reflexion on the empirical findings is structured around three topics: the psychoanalytic conception of trauma as a Real impossible to represent; the configuration of the victim identity in this region, formerly forgotten, as a form of being inscribed in the Other; and the interventions proposed by the subjects-victims to approach the impossible to say that inhabits the trauma.Keywords: victims, trauma, Lacanian psychoanalysis, Colombian armed conflict, massacre of Bojayá.RésuméCet article est issu d'une recherche menée dans la région de Bojayá, Chocó (Colombie) entre 2016 et 2017. Une série d'entretiens et de notes prises sur le terrain servent de base pour présenter une lecture psychanalytique des effets psychiques et sociaux de l'un des événements le plus violent du conflit armé colombien. La réflexion sur les résultats empiriques porte sur trois thèmes : la conceptualisation psychanalytique du traumatisme en tant que Réel impossible à représenter ; la configuration de l'identité de la victime dans cette région, auparavant oubliée, comme une manière de s'inscrire dans l'Autre ; et finalement, les inventions proposées par les sujets-victimes pour frôler l'impossible à dire habitant le traumatisme.Mots-clés : victimes, traumatisme, psychanalyse, lacanien, conflit armé colombien, massacre de Bojayá.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Angst, J. "Die Aktuellen Schwerpunkte der Psychiatrischen Forschung in der Schweiz." Psychiatry and Psychobiology 2, no. 2 (1987): 91–100. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00000730.

Full text
Abstract:
RésuméLa Suisse est un petit pays ; elle comprend cinq universités ayant des chaires de psychiatrie. La faible superficie et la stabilité favorisent des études épidémiologiques, en particulier des études prospectives longitudinales et catamnestiques.Une première étude longitudinale a été réalisée à Lausanne. En 1975, a été effectué un sondage sur un échantillon de 300 enfants âgés de 9 ans, évaluant de façon détaillée : la santé, le développement du langage, le Q.I., la réussite scolaire et la personnalité. Cette enquête a révélé que 35 % des enfants étaient sans symptômes tandis que 26 % présentaient des difficultés psychiques importantes, surtout les garçons issus de familles socialement défavorisées.A Zurich, une étude longitudinale portant sur 6 315 hommes suivis de 19 à 31 ans, a concerné : les caractéristiques sociales, la consommation de tabac, d'alcool et de drogues et des traits de personnalité. Ce travail longitudinal fournira des informations sur les relations existant entre comportement, consommation de toxiques et traits de personnalité.Un autre projet a pour but l’étude de la personnalité prémorbide chez des individus qui ont présenté une schizophrénie ou une psychose maniaco-dépressive après l’âge de 19 ans, ainsi que chez tous les patients décédés accidentellement ou par suicide ;Un autre projet a pour but d'évaluer l’entraide du “voisinage” dans un quartier bien défini de Zurich ;1000 personnes seront ainsi suivies prospectivement pendant une période de 3 à 5 ans.A Genève, ont été enregistrés les dossiers de tous les malades traités dans les institutions psychiatriques (hospitalisations et prises en charge ambulatoires).A Bâle, une étude importante sur les troubles dépressifs des patients traités par des médecins généralistes a fourni des résultats très intéressants, surtout à propos de la fréquence des dépressions masquées.A Zurich, plusieurs études épidémiologiques ont porté sur des maladies psychiatriques infantiles, en particulier le trouble déficitaire de l'attention (“attention deficit disorder”), la dépression et l’encoprésie). Une étude multicentrique et longitudinale a montré une augmentation actuelle de l’incidence de l’anorexie mentale ;A Bâle, se déroule actuellement une étude longitudinale de 6 ans sur des toxicomanes (comparaison des résultats obtenus avec d’autres institutions qui prennent des toxicomanes en charge).Des études catamnéstiques comparent des toxicomanes avec d’autres groupes de malades pour évaluer (entre autres) le degré de dépendance dans cette population.Un questionnaire réalisé à Bâle sur les drogues et l’alcool présente un intérêt méthodologique remarquable.Des études cliniques plus traditionnelles gardent encore une place importante. A Lausanne, on étudie des démences séniles et d’Alzheimer chez les personnes âgées, dans le but de comparer des thérapeutiques différentes.A Genève, plusieurs éludes catamnestiques portent sur l'évolution des patients schizophréniques, en particulier suivis en ambulatoire.A Zurich, depuis 1959, on effectue tous les 5 ans une étude prospective pour étudier l’insertion sociale des malades mentaux.A Berne, sont étudiés les facteurs prognostiques chez les patients dépressifs et schizophrènes (famille, environnement).En ce qui concerne la médecine psychosomatique plusieurs projets ont trait aux réactions psychologiques des patients présentant une maladie chronique.En matière de psychopharmacologie tous les “centres” des villes universitaires participent à l'évaluation des nouveaux psychotropes, on relève cependant un manque d’études comprenant des contrôles “placebo”.A titre d'exemples, ont été étudiés : • les effets des perfusions de dibenzépine, de clomipramine et de maprotiline; • la réponse TRH comme élément éventuel de prédiction de la réponse aux antidépresseurs tricycliques (Bâle) ; • la corrélation des concentrations plasmatiques de maprotiline, d’amitriptyline et de nortriptyline avec l’efficacité clinique (Lausanne) ; • enfin, les vertus potentielles du L-tryptophane dans les troubles du sommeil font l'objet d’investigations actuelles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Palladino, Ruth Ramalho Ruivo, Luiz Augusto de Paula Souza, Mara Lucia Pallotta, Rogério da Costa, and Maria Claudia Cunha. "Dormir, manger et parler : lien symbolique." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, September 2, 2021, 153–70. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/psychologie-fr/lien-symbolique.

Full text
Abstract:
Le sommeil, la nourriture et le langage sont des piliers de la vie saine des enfants, sont étroitement liés dès la naissance et constituent la structure dynamique du développement de l’enfant. Ce sont les effets de conditions interdépendantes: organiques, psychiques et sociales, qui impliquent l’enfant et résultent, simultanément, d’héritages organiques et symboliques. Ce dernier surdétermine et module l’interaction de l’enfant avec l’environnement, en particulier avec l’autre humain qui s’y trouve. Cet héritage dessinera des modèles de conduite et de comportement qui peuvent souvent contribuer à des changements qui compromettent, dans une certaine mesure, le développement global de l’enfant. Dans la clinique pour enfants, la description des troubles du développement, du plus léger au plus grave, comprend, en règle générale, des aspects liés à la nourriture, au sommeil et au langage, ce qui suggère alors une triade de base, interrogeant les cliniciens sur la possibilité qu’il y ait, plus qu’une simple coïncidence, une corrélation entre les fonctions biologiques fondamentales. Si tel est le cas, il sera important que le clinicien s’approprie cette perspective, car l’implication déterminera probablement les particularités des procédures de diagnostic et de traitement. Dans ce sens, il convient d’approfondir et de discuter du développement de ces fonctions (sommeil, alimentation, langage), en cherchant à clarifier leur corrélation constitutive, le lien entre elles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

Bimonte, Ayla. "La fabrication contextuelle de l’hybridité en entreprise sociale : l’accompagnement socio‑professionnel en situation de travail." Activites 21-2 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/12huo.

Full text
Abstract:
L’article s’intéresse à l’étude des pratiques d’accompagnement socio-professionnel en entreprise sociale. Au sein de ce dispositif « hybride », la dimension productive du travail constitue le moyen pour accompagner un public d’adultes vivant avec des troubles psychiques à (re)développer des compétences sociales et professionnelles. Dans ce contexte, l’article vise à analyser dans une perspective interactionnelle l’accompagnement accompli en situation de travail et à repérer les compétences interactionnelles déployées par les participants afin de concilier deux logiques d’action, l’une productive et l’autre formative. L’analyse séquentielle et multimodale d’un extrait d’accompagnement en situation de travail montre comment, à travers la mobilisation d’une pluralité de ressources sémiotiques, les accompagnateurs et les travailleurs en insertion co-construisent, dans le flux de l’activité productive, des contextes interactionnels orientés vers un objectif d’apprentissage socio-professionnel. Ainsi, d’un point de vue théorique, l’article propose une conception interactionnelle de l’hybridité : il s’agit de la fabrication collective, multimodale et séquentiellement ordonnée de cadres interactionnels orientés vers une focale constructive enchâssés au cadre productif. En fabriquant des cadres hybrides, les participants accomplissent simultanément plusieurs activités, qui se négocient et se transforment au fil de l’activité de production.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
43

Courtois, Robert, Emmanuel Mozas, and Ingrid Bertsch. "Réinsertion des auteurs d’infractions à caractère sexuel : réflexion et échanges avec un responsable d’une communauté d’Emmaüs en région Centre-Val de Loire (France)." International Journal of Risk and Recovery, December 19, 2018. http://dx.doi.org/10.15173/ijrr.v1i3.3505.

Full text
Abstract:
Les personnes accueillies dans une communauté d’Emmaüs représentent une population très hétérogène au sein de laquelle il peut y avoir des auteurs d’infractions à caractère sexuel (AICS). Ces communautés offrent théoriquement à toutes personnes la possibilité de les rejoindre pourvu qu’en échange elles puissent travailler pour faire vivre la collectivité. La compétence n’est pas nécessairement requise, car le travail est adapté aux possibilités de chacun. Cela peut permettre aussi bien à une personne souffrant de troubles psychiques chroniques comme la schizophrénie d’y trouver sa place (si sa maladie est suffisamment stabilisée pour supporter un minimum de contrainte liées à la vie collective), qu’à un AICS en situation post-pénale et en situation d’exclusion sociale. Les AICS ont besoin d’avoir des lieux de vie qui peuvent les accueillir qui ne sont pas si nombreux, surtout en cas de violences intrafamiliales. Ils vont cumuler des difficultés multiples : faibles ressources financières, faible niveau d’étude et de formation, auxquelles seront associées des difficultés de réinsertion sociale. Celles-ci peuvent représenter autant de facteurs de risque de récidive de l’acte délictueux ou criminel pour lequel ils ont été condamnés ou pour tout autre forme de violence. Mais si l’accueil dans une communauté de vie représente une forme de « protection » par la dimension contenante qu’elle offre, les interactions sociales qu’elle permet, il n’est pas une garantie contre la reprise d’une carrière délinquante ou criminelle. Les communautés d’Emmaüs permettent l’intégration dans une communauté de vie et un retour au sein de la société pour que les personnes accueillies puissent un jour mener à bien ou non leur projet de réinsertion sociale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
44

Artaud, Helène. "Mer." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.075.

Full text
Abstract:
Il est désormais commun de le dire : les faits humains sont de plus en plus étroitement liés à l’espace maritime. Les exemples seraient légion, citons parmi les plus significatifs et contemporains: les revendications coutumières dont la mer fait l’objet parmi les communautés autochtones, en Australie notamment; les enjeux économiques et les confrontations nouvelles autour de l’appropriation des ressources marines, en Arctique ; les réseaux d’Aires Marines Protégées de plus en plus étendus, qui forment le projet d’une mer dont la responsabilité et l’administration pourraient être globales ; la submersion inexorable des îles Salomon, ou Maldives et la nécessité, pour ses actuels habitants, de fonder des utopies maritimes dans des États voisins ; et, pouvons-nous faire l’économie de cette tragique actualité : les itinéraires désespérés qu’engagent sur la Méditerranée des hommes acculés. Toute anthropologie sera-t-elle donc amenée à devenir « maritime » ? Force est de constater que cette mer, qui constitue aujourd’hui un élément de réflexion latent et apparemment incontournable, a tardé à investir le champ anthropologique. C’est bien en effet par sa marginalité dans le paysage intellectuel que s’est caractérisée l’« anthropologie maritime », définie comme telle au tournant des années 1970-1980 en Amérique du Nord et en Europe. L’étrangeté et l’ambivalence associées à la mer dans la pensée occidentale expliquent sans doute en partie cette curiosité tardive et, plus encore peut-être, la méthodologie mise en œuvre par ce « sous-champ disciplinaire » pour l’appréhender. Pour rendre compte de la relation de l’homme à un espace « irrémédiablement sauvage » (Corbin 2010 :75), deux approches ont en effet été privilégiées : une lecture matérialiste, absorbant dans un registre technique la teneur d’une interaction principalement fondée sur la "conquête" (Michelet 1935) et la "lutte" (Hugo 2002); et, une lecture continentale, impliquant le rapprochement sémantique et épistémologique avec un milieu terrestre plus familier. Les textes programmatiques qui définissent l’anthropologie maritime ne manquent pas de faire apparaître la permanence de ces entrées, en y incluant toutefois de discrètes variations. Dans le cas de la lecture continentale par exemple, c’est avec des interprétations divergentes que le référent terrestre est mobilisé, suivant que les auteurs privilégient une continuité terre-mer, ou qu’ils instaurent, a contrario, une césure entre un milieu et l’autre. Pour les tenants d’une continuité, la mer, inscrite dans le prolongement d’un espace continental, en poursuit les structures sociales et économiques. C’est en projetant sur elle et les marins les logiques du monde paysan (Breton 1981 : 8), en rapprochant les activités de pêche de celles de la chasse (Barnes 1996), en accusant un monisme épistémologique pour faire des perceptions associées à la mer des répliques de schèmes continentaux, qu’ils entendent penser cet espace. Pour les autres, l’appréhension de la mer implique, au contraire, de mettre en évidence sa radicale étrangeté. Ce milieu, jugé « hostile, « incertain » et « dangereux » (Poggie 1980), façonne des sociétés dont les structures sociales, techniques, économiques ou psychiques, appellent un traitement particulier et commun.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
45

Calame, Claude. "Individu." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.015.

Full text
Abstract:
La notion de l’individu comme être humain doué d’un corps propre et d’une identité singulière est née de la notion de sujet. C’est en effet autour de ce concept très occidental que s’est développée l’idée d’un être agissant de manière autonome et réflexive. Mais ce sujet constitué en « soi », en self, est aussi un sujet qui agit, un sujet pratique, engagé dans le monde extérieur selon une volonté et selon des motivations qui lui seraient propres. Un sujet donc non plus en tant que sub-jectum comme l’indique l’étymologie du mot ; non plus un sujet « soumis » à différents pouvoirs d’ordre politique et religieux, mais un sujet qui, au siècle des Lumières, avec la contestation de la royauté absolue et la critique de la hiérarchie catholique, devient un être de raison, constitué en droit (Taylor 1989). Désormais un sujet libre, un sujet libre de penser et libre d’agir comme il l’entend, un sujet dont les libertés sont fondées sur un certain nombre de droits, également partagés. Mais qu’en est-il dans la réalité de nos sociétés contemporaines, convaincues que démocratie et libéralisme économique vont de pair, convaincues aussi qu’elles sont les seules aptes à défendre les droits de l’homme et de l’individu dans leur universalité face à d’autres formes sociales, passant pour plus traditionnelles ? Envisagée du point de vue sociologique, la question a longtemps été de savoir qui, de l’individu ou de la société, est premier par rapport à l’autre. On le sait – pour Émile Durkheim la société ne saurait être considérée comme la somme des individus qui la composent, des individus donnés comme entités premières, dans leurs différents états de conscience. Du « holisme méthodologique » (le tout n’est pas réductible aux parties qui le composent) on est passé au « relationalisme méthodologique » : société et individus sont à comprendre dans des relations qui correspondent à des rapports de réciprocité. Le social et le collectif ne sauraient donc être envisagés comme les simples résultantes des actions et pratiques des individus (comme le laisse entendre l’« individualisme méthodologique »). Entre les individus-atomes (êtres indivis) et l’ensemble social auquel ils sont forcément intégrés, il y a interdépendance, interaction ; il y a « co-construction » des uns par l’autre, et vice versa. L’opposition toute théorique entre l’individuel et le collectif doit donc être dépassée (Corcuff 2007 ; Corcuff, Le Bart, de Singly 2010). Avant la guerre de 39-45, le sociologue et philosophe allemand Norbert Elias s’était déjà interrogé sur la nature de l’homme vivant dans ce qu’il appelait « la société des individus ». Les relations réciproques des individus les uns avec les autres constitueraient la condition même de l’existence humaine ; elles représenteraient l’une des bases de la condition d’être humain. Dès lors la vie sociale et l’appartenance à une société étaient données comme une disposition fondamentale, inscrite dans l’être social de l’homme. Pour Elias (1991), ce n’est que tardivement et épisodiquement, surtout à partir de la Renaissance, que serait apparue la conscience d’un « moi » pourvu d’une intériorité ; cette conscience nouvelle aurait alors entraîné, dans une perspective à vrai dire européocentrée, une « prédominance de l’identité du moi sur l’identité du nous ». Si les hommes en tant qu’individus sont bien interdépendants, la notion même d’individu est ancrée dans l’idée de la constitution d’un « moi » ; elle est fondée dans l’idée de sujet. C’est sur un constat analogue qu’est fondée la distinction tracée par l’anthropologue Louis Dumont (1983) entre sociétés holistes et société individualistes. D’un côté donc, dans les sociétés traditionnelles, un homo hierarchicus dont l’identité est définie par la place qu’il occupe dans l’ensemble social avec ses statuts et ses hiérarchies ; de l’autre un homo aequalis, promu dans les sociétés modernes par l’égalité instituée entre des individus considérés comme autonomes. Mais cette opposition se double d’un autre contraste. D’une part l’homme hors du monde : le modèle en est celui du renonçant indien qui se soustrait au réseau des liens sociaux pour se trouver face à lui-même, dans sa singularité ; d’autre part l’homme dans le monde : tel l’homme moderne, cet homme intra-mondain réalise son identité individuelle au sein de la société ; son individualité est posée comme une valeur et un but. Ainsi on assisterait en Occident à la naissance de l’individu moderne en particulier par la transition calviniste vers un « individu-dans-le-monde » mais pour y accomplir la volonté du dieu unique des chrétiens, puis par le passage à l’Individu de la première « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », libéré de la tutelle de l’Église au nom de la liberté de conscience exercée dans une société égalitaire. Or c’est précisément de la notion de liberté que sont nés tous les malentendus entretenus par une pensée économiste préoccupée de fait par la seule liberté du marché. En effet les libertés fondamentales assises sur les droits partagés qui constituent l’individu abstrait ont été transformées en des libertés individuelles qui permettraient à chacune et chacun de se développer concrètement selon ses capacités propres. Dans cette mesure, l’individualité est assimilée à la sphère privée ; et les droits égaux qui assurent des devoirs réciproques sont réduits aux droits de la personne dans sa singularité (Flahaut 2006), dans la concurrence entre les individus soumis à la marchandisation (Calame 2008). L’extraordinaire développement des sciences humaines dans les années soixante du siècle dernier a pu sembler sonner le glas du sujet occidental en tant que monade autonome, consciente et réflexive. À vrai dire, les différentes sciences de l’homme ont plutôt contribué à en approfondir les multiples dimensions. Du côté de la psychanalyse le sujet dans son psychisme s’est révélé se situer à l’intersection des pulsions animées par son corps propre et du refoulé accumulé dans l’expérience de son enfance au sein de la famille nucléaire. À l’anthropologue structuraliste ce même inconscient est apparu comme fondé, au-delà des différences culturelles, dans les structures universelles de l’esprit humain. Dans le débat entre individualisme et holisme méthodologiques, les sociologues n’ont pas manqué de subordonner l’individu aux relations sociales, insérant son existence dans les réseaux contraignants que tissent ces rapports souvent asymétriques. Et les linguistes se sont interrogés sur l’existence d’une grammaire universelle qui traverserait les langues et qui serait à la base de la compétence verbale de tout être humain. Ainsi l’atome-individu abstrait est désormais soumis aux déterminations psychiques, sociales, économiques, culturelles, verbales et bientôt neuronales qui découlent de sa constitution organique et psychique ainsi que son environnement « naturel » et social. Dans les différentes perspectives ouvertes par les sciences sociales, le sujet-individu est donc bien à saisir étymologiquement comme sub-jectum ; en tant que tel, il s’avère constamment soumis à des processus de subjectivation qui dépendent largement de son entourage matériel, familial, social et culturel. Loin d’entraver une autonomie morale et intellectuelle censée asseoir l’individu philosophique dans une liberté fondée sur la conscience de soi, ces paramètres d’ordre aussi bien organique que symbolique contribuent au contraire à l’enrichissement identitaire constant des individus singuliers. Cette fabrication est rendue indispensable par l’extraordinaire plasticité neuronale constitutive de l’être humain, en particulier dans ses manières de se représenter le monde social et l’écologie qui le déterminent et dans les modes de son action sur cet environnement humain et matériel. En se fondant sur les résultats relativement récents d’une part de la paléo-anthropologie, d’autre part de la neurologie, quelques anthropologues contemporains sont allés plus loin. Dans son incomplétude, l’homme ne saurait se développer, ni en tant que genre humain, ni en tant qu’individu, si l’organisation sociale et la culture n’étaient pas là pour activer et réaliser ses capacités neuronales ; la nature cérébrale de l’homme se révélerait ainsi dans son extraordinaire plasticité, une plasticité qui implique la contrainte (Ansermet, Magistretti 2004). Autant du point de vue phylogénétique du développement du genre humain qu’en ce qui concerne l’essence organique de l’homme avec son développement individuel, tout se passe en somme comme si la nature présupposait la culture, voire comme si, pour l’être humain, la culture précédait en quelque sorte la nature (cf. Dortier 2004). En effet, en anthropologie culturelle et sociale, la tendance traditionnelle est d’envisager la culture, de même qu’à l’époque du Romantisme allemand, comme le moyen de combler le vide laissé par la nature incomplète de l’homme. Ainsi Geertz (1973): « En résumé, nous sommes des animaux incomplets ou inachevés et nous nous complétons ou nous nous parachevons nous-mêmes par le biais de la culture ». Par le biais de pratiques d’ordre technique et symbolique où l’activité de la communication verbale joue un rôle essentiel, l’homme se constitue lui-même dans son identité affective et réfléchie ; il se construit en interaction obligée avec les différents cercles communautaires qui contribuent à sa fabrication, en interaction avec leurs différentes conventions et traditions qu’à son tour il adopte. Ce processus d’« anthropopoiésis » se poursuit pendant toute sa carrière d’être humain mortel. L’individu se fabrique à la fois par les autres et pour les autres, avec des spécificités individuelles et des processus de subjectivation qui engendrent des transformations dynamiques, mais aussi des affrontements et des conflits (Affergan et al. 2003). D’un point de vue anthropologique, l’identité complexe de chacun de nous repose donc sur une dialectique subtile entre d’une part la nécessaire fabrication sociale et culturelle de l’homme par ses proches et d’autre part le développement de la singularité de l’individu, avec son autonomie partagée entre identité-idem et identité-ipse (Ricœur 1990). L’épanouissement de l’individu en personne avec sa réflexivité critique dépend, dans l’interaction notamment discursive, des différents réseaux de sociabilité auxquels il appartient dans sa vie intellectuelle et pratique ; son émancipation repose sur les différents statuts que lui confère son action sociale, entre travail, cercle familial, activités culturelles, etc. Sans doute une identité personnelle épanouie est-elle la résultante du croisement pratique de plusieurs niveaux identitaires collectifs, d’ordre également ethnique et culturel (Galissot, Kilani, Rivera 2000). Dans cette mesure l’identité individuelle doit sans doute être garantie en situation postmoderne par une série de droits, mais aussi de devoirs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
46

Moussaoui, Abderrahmane. "Violence extrême." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.134.

Full text
Abstract:
Même si la guerre, comme destruction de masse, a été très tôt au centre des intérêts de la discipline, l’anthropologie ne l’a jamais caractérisée comme une « violence extrême ». Ce qui pose d’emblée la question en termes autres que quantitatifs. L’extrême dans la violence n’est pas forcément dans l’importance du nombre de ses victimes. Il faut y ajouter d’autres dimensions comme l’inanité de l’acte, sa gratuité, son degré de cruauté et le non-respect des règles et normes partagées. Celles de la guerre, par exemple, imposent de ne s’attaquer qu’à l’ennemi armé et d’épargner les civils, de soigner le blessé etc. La violence extrême passe outre toutes ces normes et règles ; et s’exerce avec une cruauté démesurée. La première guerre mondiale constitue aux yeux des défenseurs de cette thèse, le moment inaugural dans le franchissement d’un tel seuil. Car, c’est dans cette guerre que fut utilisé pour la première fois le bombardement aérien, lié à l’ère industrielle, exterminant de nombreuses populations civiles non armées. Associée aux affrontements et insurrections débordant les cadres étatiques, l’expression peut désormais inclure également des faits commis dans le cadre des guerres conduites par des États. La violence extrême est une agression physique et une transgression outrancière d’une éthique partagée. Qu’elle s’exerce lors d’une guerre ou dans le cadre d’une institution (violence institutionnelle) elle est une violence extrême dès lors qu’elle use de moyens estimés inappropriés selon les codes communs et les sensibilités partagées. Les manières et les moyens d’agir doivent être proportionnels à l’objectif visé ; et toute outrance délégitime l’acte de violence, quand bien même celui-ci relèverait de « la violence légitime » monopole de l’Etat. Le qualificatif extrême vient donc spécifier un type de violence qui atteint ce point invisible ou imprévisible, en bafouant l’ordre éthique et conventionnel. Aller à l’extrême c’est aller au-delà du connu et de l’imaginable. La violence extrême est celle donc qui dépasse une limite se situant elle même au-delà des limites connues ou considérées comme impossibles à franchir. Elle renvoie à ce qui dépasse l’entendement par son ampleur ou par sa « gratuité » ; car, ce sont ses finalités qui rationalisent la guerre et toute autre forme de violence. Dépourvue de toute fonctionnalité, la violence extrême n’a d’autres buts qu’elle-même (Wolfgang Sofsky (1993). En d’autres termes, la violence extrême est ce qui oblitère le sens en rendant vaines (ou du moins imperceptibles) les logiques d’un acte jusque-là appréhendé en termes d’utilité, de fonctionnalité et d’efficacité. La violence est extrême quand elle parait démesurée par le nombre de ses victimes (génocide, nettoyage ethnique, meurtres et assassinat de masse) ; mais elle l’est d’autant plus, et le plus souvent, quand elle est accompagnée d’un traitement cruel, froid et gratuit : dépeçage, brûlure, énucléation, viols et mutilations sexuelles. Outrepassant l’habituel et l’admissible, par la démesure du nombre de ses victimes et le degré de cruauté dans l’exécution de l’acte, la violence extrême se situe dans un « au-delà », dont le seuil est une ligne mouvante et difficilement repérable. Son « objectivation » dépend à la fois du bourreau, de la victime et du témoin ; tous façonnés par des constructions culturelles informées par les contextes historiques et produisant des sensibilités et des « esthétiques de réception » subjectives et changeantes. La violence extrême est, nécessairement, d’abord une question de sensibilité. Or, celle-ci est non seulement une subjectivation mais aussi une construction historiquement déterminée. Pendant longtemps et jusqu’au siècle des lumières, le châtiment corporel fut, pour la justice, la norme dans toute l’Europe. Les organes fautifs des coupables sont maltraités publiquement. On exhibait les femmes adultères nues et on leur coupait les seins ; on coupait les langues des blasphémateurs et les mains des voleurs. Le bûcher était réservé aux sodomites, aux hérétiques et aux sorcières. On crevait les yeux (avec un tisonnier incandescent) du traître. Les voleurs de grands chemins subissaient le châtiment d’être rompus vifs. On écartelait et on démembrait le régicide. La foule se dépêchait pour assister à ces spectacles et à ceux des supplices de la roue, des pendaisons, de la décollation par le sabre etc. Placidement et consciencieusement, les bourreaux ont appliqué la « terreur du supplice » jusqu’au milieu du XVIIIe siècle (Meyran, 2006). Il a fallu attendre les lumières pour remplacer le corps violenté par le corps incarcéré. Aujourd’hui insupportables, aux yeux du citoyen occidental, certains de ces châtiments corporels administrés avec une violence extrême sont encore en usage dans d’autres sociétés. Après les massacres collectifs qui ont marqué la fin du XXe siècle, les travaux de Véronique Nahoum-Grappe portant sur le conflit de l’ex-Yougoslavie vont contribuer à relancer le débat sur la notion de « violence extrême » comme elle le rappellera plus tard : « Nous avions utilisé la notion de « violence extrême » à propos de la guerre en ex-Yougoslavie pour désigner « toutes les pratiques de cruauté « exagérée » exercées à l’encontre de civils et non de l’armée « ennemie », qui semblaient dépasser le simple but de vouloir s’emparer d’un territoire et d’un pouvoir. » (Nahoum-Grappe. 2002). Elle expliquera plus loin qu’après dix années de ces premières observations, ce qu’elle tentait de désigner, relève, en fait, d’une catégorie de crimes, graves, usant de cruauté dans l’application d’un programme de « purification ethnique ». Pourtant, quel que soit le critère invoqué, le phénomène n’est pas nouveau et loin d’être historiquement inédit. Si l’on reprend l’argument du nombre et de la gratuité de l’acte, le massacre n’est pas une invention du XXe s ; et ne dépend pas de la technologie contemporaine. On peut remonter assez loin et constater que dans ce domaine, l’homme a fait feu de tout bois, comme le montre El Kenz David dans ses travaux sur les guerres de religion (El Kenz 2010 & 2011). Parce que les sensibilités de l’époque admettaient ou toléraient certaines exactions, aux yeux des contemporains celles-ci ne relevaient pas de la violence extrême. Quant aux cruautés et autres exactions perpétrés à l’encontre des populations civiles, bien avant Auschwitz et l’ex-Yougoslavie, l’humanité en a souffert d’autres. Grâce aux travaux des historiens, certaines sont désormais relativement bien connues comme les atrocités commises lors des colonnes infernales dans la guerre de Vendée ou le massacre de May Lai dans la guerre du Vietnam. D’autres demeurent encore méconnues et insuffisamment étudiées. Les exactions menées lors des guerres coloniales et de conquêtes sont loin d’être toutes recensées. La mise à mort, en juin 1845, par « enfumade » de la tribu des Ouled Riah, dans le massif du Dahra en Algérie par le futur général Pélissier sont un exemple qui commence à peine à être porté à la connaissance en France comme en Algérie (Le Cour Grandmaison, 2005.). Qu’elle soit ethnique ou sociale, qu’elle soit qualifiée de purification ethnique ou d’entreprise génocidaire, cette extermination qui passe par des massacres de masse ne peut être qualifiée autrement que par violence extrême. Qu’elle s’exerce sur un individu ou contre un groupe, la violence extrême se caractérise presque toujours par un traitement cruel, le plus souvent pensé et administré avec une égale froideur ; une sorte d’« esthétisation de la cruauté ». Pour le dire avec les mots de Pierre Mannoni, la violence extrême use d’un certain « maniérisme de l'horreur », ou de ce qu’il appelle « une tératologie symbolique » (Mannoni ,2004, p. 82-83), c‘est à dire l’art de mettre en scène les monstruosités. Motivée par un danger ou une menace extrême justifiant, aux yeux du bourreau, une réponse extrême, cette violence extrême a pu s’exécuter par la machette (Rwanda) ou dans des chambres à gaz, comme par d’autres moyens et armes de destruction massive. C'est l'intégrité du corps social et sa pureté que le bourreau « croit » défendre en recourant à une exérèse… salvatrice. La cruauté fait partie de l’arsenal du combattant qui s’ingénie à inventer le scénario le plus cruel en profanant l’intime et le tabou. Françoise Sironi le montre à propos d’une des expressions de la violence extrême. L’efficacité destructrice de la torture est obtenue entre autres par la transgression de tabous culturels ; et par l’inversion qui rend perméable toutes les limites entre les dedans et les dehors. Réinjecter dans le corps ce qui est censé être expulsé (excréments, urine, vomissures) ; féminiser et exposer les parties intimes ou les pénétrer en dehors de la sphère intime, associer des parties démembrées d’un corps humain à celles d’un animal, sont autant de manières de faire violence extrême. Cette inversion transgressive use du corps de la victime pour terroriser le témoin et le survivant. Outrepassant l’habituel et l’attendu par la manière (égorgement, démembrement, énucléation, émasculation etc.,), les moyens (usage d’armes de destruction massive, d’armes nucléaires bactériologiques ou chimiques) et une certaine rationalité, la « violence extrême » est un dépassement d’horizon. L’acte par sa singularité suggère une sortie de l’humanité de son auteur désensibilisé, déshumanisé ; qui, par son forfait et dans le même mouvement, exclue sa victime de l’humanité. Pour Jacques Semelin, la violence extrême « est l’expression prototypique de la négation de toute humanité ; dans la mesure où ses victimes sont le plus souvent d’abord « animalisées » ou « chosifiées » avant d’être anéanties (Sémelin, 2002). Ajoutons qu’elle n’est pas qu’anéantissement, elle est aussi une affirmation démonstrative d’une surpuissance. Que ce soit par le nombre, la manière ou l’arbitraire, la violence extrême a ponctué l’histoire de l’humanité et continue à la hanter Parmi ses formes contemporaines, le terrorisme est une de ses manifestations les plus spectaculaires ; permettant de comprendre qu’elle est d’abord une théâtralisation. L’image de chaos que renvoient les attentats et autres exactions spectaculaires, est le résultat dument recherché à l’aide d’une organisation minutieuse et de stratégies affinées que cette image chaotique occulte souvent. Il s’agit d’une démarche rationnelle tendant à produire un acte apparemment irrationnel. Les massacres collectifs qui font partie de ce que Stéphane Leman-Langlois qualifie de « mégacrimes » (Leman-Langlois, 2006) constituent une autre forme contemporaine de cette violence extrême ; dont la Bosnie-Herzégovine et le Rwanda demeurent les exemples les plus dramatiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En raison de leur ampleur et l’organisation méthodique de leur exécution, ces massacres ont été, à juste titre, souvent qualifié de génocide. C’est le professeur de droit américain d’origine polonaise, Raphael Lemkin qui donnera le nom de génocide à ce que, Winston Churchill, parlant du nazisme, qualifiait de « crime sans nom ». Au terme génocide devenu polémique et idéologique, sera préféré la notion de massacre que Semelin définit comme « forme d’action le plus souvent collective de destruction des non combattants » (Sémelin 2012, p. 21). Dans les faits, il s’agit de la même réalité ; sans être des entreprises génocidaires, ces massacres de masse ont visé l’« extermination » de groupes humains en vue de s’emparer de leur territoire au sens le plus large. La violence extrême agit à la fois sur l'émotionnel et sur l'imaginaire ; en franchissant le seuil du tolérable et de la sensibilité ordinairement admise dans le cadre de représentations sociales. Le caractère extrême de la violence se définit en fonction d’un imaginaire partagé ; qu’elle heurte en allant au-delà de ce qu'il peut concevoir ; et des limites de ce qu'il peut « souffrir ». Il s’agit d’une violence qui franchit le seuil du concevable et ouvre vers un horizon encore difficilement imaginable et donc insupportable parce que non maîtrisable. Qu’est-ce qui motive ce recours à l’extrême ? Nombre d’historiens se sont demandé si les logiques politiques suffisaient à les expliquer. Ne faudrait-il pas les inférer aux dimensions psychologiques ? Plusieurs approches mettent, quelquefois, en rapport violence extrême et ressorts émotionnels (peur, colère et haine et jouissance..). D’autres fois, ce sont les pulsions psychiques qui sont invoquées. Incapables d’expliquer de telles conduites par les logiques sociales ou politiques, ce sont les dimensions psychologiques qui finissent par être mises en avant. L’acte, par son caractère extrême serait à la recherche du plaisir et de la jouissance dans l’excès, devenant ainsi une fin en soi. Il peut également être une manière de tenter de compenser des manques en recherchant du sens dans le non-sens. Cela a pu être expliqué aussi comme une manière de demeurer du côté des hommes en animalisant ou en chosifiant la victime, en la faisant autre. L’auteur de la violence extrême procède à une négation de sa victime pour se (re) construire lui-même. Pure jouissance (Wolfgang Sofsky) délire (Yvon Le Bot, J Semelin) ou conduite fonctionnelle de reconstruction de soi (Primo Levi), sont les trois approches avancées pour expliquer la cruauté comme acte inadmissible et inconcevable (Wierworka, 2004 : p 268). Or, la violence extrême prend la forme d’une cruauté quand ses protagonistes redoublent d’ingéniosité pour inventer le scénario inédit le plus cruel. Car la violence extrême est d’abord un indéchiffrable insupportable qui se trouve par commodité rangé du côté de l’exceptionnalité. Parce qu’inintelligible, elle est inacceptable, elle est extra… ordinaire. Ses auteurs sont des barbares, des bêtes, des monstres ; autrement dit ; des inhumains parce qu’ils accomplissent ce que l’humain est incapable de concevoir. Dans quelle mesure, de telles approches ne sont-elles pas une manière de rassurer la société des humains qui exclue ces « monstres » exceptionnels seuls capables d’actes … inhumains ? Parce qu’inexplicables, ces violences sont quelquefois rangées dans le registre de la folie ; et qualifiées de « barbares » ou de « monstrueuses » ; des qualificatifs qui déshumanisent leurs auteurs et signalent l’impuissance du témoin à comprendre et à agir. En d’autres termes, tant que la violence relève de l’explicable (réciprocité, échange, mimétisme etc.), elle demeure humaine ; et devient extrême quand elle échappe à l‘entendement. Indicible parce qu’injustifiable, la violence extrême est inhumaine. Cependant, aussi inhumaine soit-elle d’un point de vue éthique, la violence extrême demeure du point de vue anthropologique, un acte terriblement humain ; et que l’homme accomplit toujours à partir de déterminants et selon un raisonnement humains. Comme le dit Semelin : « Les deux faces de la violence extrême, sa rationalité et sa démence, ne peuvent se penser l’une sans l’autre. Et rien ne sert de dénoncer la sauvagerie des tueurs en omettant de s’interroger sur leurs buts » (Semelin, 2000). L’auteur de l’acte de violence extrême s’érige en homme-dieu pour dénier toute humanité à la victime qu’il décide d’exclure de la vie, de la déshumaniser en l’expulsant vers l’infra humain.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography