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Journal articles on the topic 'Sud-Est Pacifique, Dorsale du'

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Fournier-Germain, B., M. Le Pennec, and M. Hoffert. "Des pieges naturels de phases hydrothermales sur la dorsale du Pacifique Est; les modioles Bathymodiolus thermophilus." Bulletin de la Société Géologique de France II, no. 3 (May 1, 1986): 457–60. http://dx.doi.org/10.2113/gssgfbull.ii.3.457.

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2

Bideau, D., Y. Fouquet, and R. Hekinian. "Decouverte de basaltes metamorphises dans le graben axial de la dorsale Est-Pacifique a 12 degrees 50'N." Bulletin de la Société Géologique de France I, no. 6 (November 1, 1985): 905–13. http://dx.doi.org/10.2113/gssgfbull.i.6.905.

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3

Guivel, Christèle, Yves Lagabrielle, Jean-Philippe Eissen, Laure Dosso, and Étienne Ruellan. "Mise en place de basaltes enrichis le long d'un axe d'accrétion actif en domaine arrière-arc (dorsale Sud Pandora-Tripartite, bassin Nord-Fidjien, Sud-Ouest Pacifique)." Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series IIA - Earth and Planetary Science 325, no. 9 (November 1997): 651–58. http://dx.doi.org/10.1016/s1251-8050(97)89106-9.

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4

Lagabrielle, Yves. "La dorsale est-Pacifique entre 10° et 20° S. Alternance du volcanisme et de la tectonique le long de la zone active axiale." Géomorphologie : relief, processus, environnement 11, no. 2 (July 1, 2005): 105–20. http://dx.doi.org/10.4000/geomorphologie.281.

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5

Barboza, P., A. Tarantola, L. Lassel, T. Mollet, I. Quatresous, and C. Paquet. "Viroses émergentes en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique." Médecine et Maladies Infectieuses 38, no. 10 (October 2008): 513–23. http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2008.06.011.

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6

Cruchet, Louis. "À l’origine de la patate douce (kumara) : entre Polynésie et Amérique, approche pluridisciplinaire." IRIS, no. 35 (June 30, 2014): 177–88. http://dx.doi.org/10.35562/iris.1837.

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Abstract:
Il existe plusieurs faisceaux de présomption qui témoigneraient de relation entre les Polynésiens et les Amérindiens d’Amérique du Sud : il est aujourd’hui admis que les Polynésiens ont atteint l’Amérique du Sud. Si la patate douce est un indice d’anciens contacts entre la Polynésie et l’Amérique du Sud, des archéologues ont aussi trouvé sur la façade pacifique de l’Amérique du Chili des ossements de poulets polynésiens. Quelles seraient les étoiles que les Polynésiens pourraient avoir suivies pour se pourvoir en patate douce en Amérique du Sud et plus précisément au Chili, sous les latitudes où les chercheurs ont trouvé des poules polynésiennes ? L’ethnoastronomie tentera de répondre à la question de l’itinéraire de la patate douce, en soulevant l’hypothèse du rôle des étoiles comme repère spatial.
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7

Gaietta, Michele. "La dorsale nucleare iraniana." STORIA URBANA, no. 131 (November 2011): 71–100. http://dx.doi.org/10.3280/su2011-131005.

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Abstract:
In questi ultimi dieci anni, il programma nucleare iraniano ha assunto una valenza cruciale per la definizione dei rapporti tra la Repubblica islamica dell'Iran e una parte rilevante della comunitŕ internazionale. Nonostante sia necessario valutare quanto le ambizioni nucleari di questo paese possano ulteriormente influenzare gli equilibri politico- strategici regionali, č altrettanto significativo analizzare come, storicamente, questo quadro regionale abbia inciso sulle decisioni assunte dall'Iran - monarchico e rivoluzionario - rispetto alle tempistiche di costruzione e al posizionamento territoriale dei propri siti nucleari. Puň essere quindi tracciata una "dorsale" Teheran-Esfahan-Bushehr che mette in relazione i principali siti nucleari iraniani attualmente in funzione, snodandosi sul corridoio strategico che dal Mar Caspio lambisce le acque del Golfo Persico. Questa "dorsale" include l'impianto di arricchimento di Natanz, principale oggetto della contesa con la comunitŕ internazionale, che dista pochi chilometri dal punto d'incontro delle direttrici che collegano Bagdad con Herat (e Kabul), Kuwait City con Ashgabat, il confine turco-armeno a nord-est con quello pakistano a sud-ovest. La centralitŕ politica assunta dal programma nucleare per l'Iran si traduce quindi in una "centralitŕ territoriale", a riprova del profondo radicamento tra questa questione e la concezione strategica dell'intero paese.
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8

Berno, Aurélien, Chloé Dancie, Lucas Pinsivy, Denis Corthésy, and Gérard Breton. "Première observation de l'éponge introduite et invasive Celtodoryx ciocalyptoides (Burton, 1935) (Porifera : Coelosphaeridae) dans le port du Havre (Manche)." Hydroécologie Appliquée 20 (March 23, 2016): 131–44. http://dx.doi.org/10.1051/hydro/2016002.

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Abstract:
L'objectif de cette étude est de signaler une première observation en Manche orientale et l'introduction dans le port du Havre du spongiaire Celtodoryx ciocalyptoides (Burton, 1935), et de comparer la population havraise avec celles du Pacifique nord-ouest (première description de l'espèce) et celles implantées dans les années 1990 dans le sud de la Bretagne (France) et dans l'Oosterschelde (Pays-Bas). La petite population havraise a été observée en 2014 sur des enrochements de la berge d'un bassin de marée, entre + 1 m et − 4,8 m. Les trois populations européennes (Le Havre, Bretagne-sud et Pays-Bas) aussi bien que la population du Pacifique nord-ouest se sont toutes développées dans un environnement paralique, c'est-à-dire dans une zone de transition entre milieu marin et milieu continental. Le vecteur d'introduction est vraisemblablement le trafic maritime et ne peut pas être l'importation de naissain de l'huître Crassostrea gigas (Thunberg, 1793) pour l'ostréiculture, vecteur invoqué pour les deux précédentes introductions de cette espèce en Europe, en raison de l'absence de parcs ostréicoles à proximité.
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9

Faure, Guy. "La Banque asiatique de développement et l’intégration régionale en Asie." Études internationales 38, no. 2 (July 4, 2007): 229–49. http://dx.doi.org/10.7202/016025ar.

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Abstract:
Résumé En Asie-Pacifique, la Banque asiatique de développement (bad) octroie chaque année entre 5 et 6 milliards de dollars de prêts. Cela lui permet d’exercer une influence considérable sur les orientations des pays en développement de la région. La bad est aujourd’hui le troisième plus important donateur en Asie du Sud-Est, après le Japon et la Banque mondiale. Son implication dans le processus d’intégration régionale est avérée dans le plan de développement de la péninsule indochinoise, plus connu sous son appellation anglaise de Greater Mekong Subregion (gms). Non seulement ce projet ambitieux est considéré comme le plus grand projet transnational de la planète, avec cinq pays de l’Asie du Sud-Est continentale et deux provinces chinoises, mais encore il est devenu le prototype de la grande vision de développement régional que la bad cherche à tester pour le dupliquer dans d’autres zones. C’est dans ce contexte que le mode opératoire de la bad sera également analysé au regard des critiques dont elle fait l’objet.
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Morissonneau, Christian. "À l’origine du Nord, le chemin de la Chine." Cahiers de géographie du Québec 40, no. 110 (April 12, 2005): 221–32. http://dx.doi.org/10.7202/022569ar.

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Abstract:
À peine abordée par les Européens, l'Amérique, du moins celle du Nord, est perçue comme un obstacle qu'il faut franchir. La première grande illusion du Nord américain (le Canada) est de sous-estimer l'étendue continentale en cherchant le passage vers l'Asie, le chemin de la Chine. Pendant plus d'un siècle, pour Sébastien Cabot, Henry Hudson, Thomas James et d'autres plus tard, la mer du Sud (Pacifique) est pressentie à proximité des côtes de la mer du Nord (Atlantique). Champlain, particulièrement, fait de cette quête de la Chine, l'objectif fondamental de son oeuvre américaine. C'est aussi le premier mythe fondateur québécois (canadien), celui de l'établissement provisoire. Dès les premières explorations européennes, le Nord est d'abord un passage.
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Ducousso, Marc, Sylvie Proust, Denis Vigier, and Guillaume Eyssartier. "Podoserpula miranda nom prov., une nouvelle espèce de champignon très spectaculaire découverte en Nouvelle-Calédonie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 302, no. 302 (December 1, 2009): 73. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.302.a20403.

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Abstract:
La Nouvelle-Calédonie est une île du Pacifique sud reconnue comme un " hotspot " de biodiversité. Toutefois, l'inventaire des champignons de ce territoire de 17 000 km2 est encore très fragmentaire ; à peine 1 % des espèces auraient été décrites à ce jour ! Le récent développement d'un programme de recherche sur le rôle des microorganismes symbiotiques, notamment les champignons, dans l'adaptation des plantes aux sols extrêmes et la création de la Société mycologique de Nouvelle-Calédonie ont permis l'identification de plusieurs centaines d'espèces nouvelles pour ce territoire, mais aussi la découverte de nouvelles espèces, dont le spectaculaire Podoserpula miranda nom prov. (Résumé d'auteur)
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de Ribet, B., and Ph Patriat. "La région axiale de la dorsale sud-ouest indienne entre 53° est et 59° est: Son evolution depuis 10 Ma." Marine Geophysical Researches 10, no. 3-4 (September 1988): 139–56. http://dx.doi.org/10.1007/bf00310061.

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Pacaud, Jean-Michel. "Étude du genre Campanile Fischer, 1884 (Mollusca : Gastropoda : Campanilidae). 1. Description d’une espèce nouvelle du Miocène supérieur du Cap Amparafaka (Madagascar)." BSGF - Earth Sciences Bulletin 191 (2020): 21. http://dx.doi.org/10.1051/bsgf/2020022.

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Abstract:
L’espèce Campanile madagasikara nov. sp. est décrite du Miocène supérieur du Cap Amparafaka à Madagascar. Le genre Campanile est signalé pour la première fois au Cénozoïque à Madagascar. En effet, le genre n’a pas jusqu’ici été rencontré à Madagascar, à part dans les sédiments crétacés. Il s’agit donc de l’occurrence la plus récente du genre jusqu’ici enregistré à Madagascar. Les Campanile au Miocène sont seulement présents en Asie du Sud-Est, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en Afrique de l’Est. La découverte de l’espèce malgache décrite ici suggère l’existence d’aires relictes dans l’océan Indien et le Pacifique au Néogène et jusque dans l’actuel en Australie. L’identité des cordons spiraux est recherchée par leur correspondance topologique et ontogénétique, puis codifiée par une terminologie. Cette méthode descriptive utilisée par Pacaud J-M, Ledon D, Loubry P et Fernandez S. (2014. Importance de la correspondance ontogénétique et topologique de la sculpture spirale dans la discrimination des espèces du genre Campanile (Mollusca, Gastropoda). Fossiles, Revue française de paléontologie 19 : 23–49, fig. 1–17, pl. 1–12) permet de clarifier la présentation des caractères et de proposer des homologies structurales.
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Joly, Bernard. "Les Phylloceratina et Lytoceratina (Ammonoidea) du Bajocien inférieur du Paso del Espinacito (Argentine). Étude paléontologique et implications paléogéographiques." Bulletin de la Société Géologique de France 183, no. 3 (May 1, 2012): 251–65. http://dx.doi.org/10.2113/gssgfbull.183.3.251.

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Abstract:
Abstract Les faunes étudiées dans la présente note ont été citées et figurées, leurs niveaux de récolte ainsi que les faunes accompagnatrices ont été précisés, dans un mémoire qui vient de paraître [Dietze et al., 2010]. La présente note complète ce mémoire en apportant une étude systématique et paléontologique sur les Phylloceratina et Lytoceratina du col d’Espinacito (Argentine). Il était également intéressant de les comparer à celles d’autres régions du monde : Europe, Afrique, Amérique du Nord, Asie. Les Phylloceratina et Lytoceratina d’Espinacito ont principalement des affinités avec les faunes téthysiennes et africaines (y compris malgaches), plus rarement avec l’Amérique du Nord et l’Asie. Les échanges fauniques entre Téthys et Amérique du Sud ont pu s’effectuer par le corridor hispanique « via la Téthys ca-raïbe » (sans exclure le contournement du Gondwana par le sud ou de la Laurasie par le nord, voies possibles [Moyne et al., 2004]. Les espèces et sous-espèces décrites appartiennent au Bajocien inférieur. Ce sont quatre Phylloceratina : Phyllo-ceras kunthi (Neumayr, 1871) modestumTornquist, 1898, Calliphylloceras achtalense (Redlich, 1894), Calliphyl-loceras aff. disputabile (Zittel, 1869), Holcophylloceras torulosum (Tornquist, 1898) et deux Lytoceratina :Lytoceras subfrancisciSturani, 1964posteraGottsche, 1878, Lytoceras adelae (d’orbigny, 1844). Si l’on ne considère que l’ensemble des genres on reconnaît l’association habituellement observée dans le Dogger et le Malm de la Téthys. Il est intéressant de noter que chez deux espèces, C. achtalense et L. adelae, les spécimens de la province Sud-pacifique semblent être les plus anciens connus actuellement.
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Rossel, F., P. Le Goulven, and E. Cadier. "Répartition spatiale de l'influence de l'ENSO sur les précipitations annuelles en Équateur." Revue des sciences de l'eau 12, no. 1 (April 12, 2005): 183–200. http://dx.doi.org/10.7202/705348ar.

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Abstract:
L'influence de l'ENSO (El Niño/Southern Oscillation) sur les précipitations a fait l'objet de nombreuses études dans différentes régions de la planète et de l'Amérique du Sud en particulier. L'Equateur, situé entre le Pérou et la Colombie, est particulièrement touché par ce phénomène, mais les limites précises de son influence sont encore mal connues. L'homogénéisation des séries pluviométriques de 210 stations réparties entre les régions côtières, la cordillère des Andes et le versant amazonien de l'Equateur nous a permis de la préciser. Cette critique a été réalisée à l'aide de la méthode du vecteur régional et a été complétée par une régionalisation de la pluviométrie annuelle qui a permis de définir 18 zones homogènes à l'intérieur desquelles les variations inter-annuelles de la pluie sont représentées par un indice pluviométrique qui a pu être déterminé sur la période 1964-93. Les événements ENSO de cette période sont identifiés à partir de la série de température superficielle de la mer (TSM) du bloc Niño 1+2 grâce à une méthode numérique simple. Nous avons analysé et quantifié l'influence de l'El Niño sur les précipitations à l'aide de deux méthodes simples et de deux tests statistiques qui permettent de mettre en évidence le lien entre les précipitations annuelles et l'El Niño ou la TSM du Pacifique oriental. Nous avons examiné dans un premier temps la coïncidence entre les années Niño et les années de pluviométrie excédentaires. Puis, nous avons déterminé les différences entre les moyennes des totaux pluviométriques annuels des années Niño et normales des dix-huit zones. Une classification hiérarchique ascendante des indices pluviométriques et de la TSM du bloc Niño 1+2 permet ensuite de regrouper les zones pluviométriques en fonction de la similarité entre leurs variations inter-annuelles et de déterminer lesquelles sont les plus proches des variations de la TSM du Pacifique oriental et donc liées à l'El Niño. Nous terminons par une analyse en composantes principales des indices pluviométriques annuels qui a également pour objectif de regrouper les indices en fonction de la similitude de leur variabilité inter-annuelle et de leur sensibilité à l'ENSO. La comparaison et la synthèse des résultats de ces analyses nous a permis de diviser l'Equateur en trois grandes régions, la première est caractérisée par une forte influence de l'ENSO sur les totaux pluviométriques annuels, à l'inverse de la troisième où l'influence n'est pas significative, la deuxième région est intermédiaire entre les deux autres.
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Andreoli, Rémi, Benoît Ducarouge, Jonathan Maura, Audrey Leopold, Pierre-Nicolas Mougel, Arnaud Durand, Cyril Marchand, et al. "L'imagerie spatiale à très haute résolution au coeur du dispositif de Geospatial Cloud Computing QëhnelöTM : application aux données Pléiades en Nouvelle-Calédonie." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 209 (January 11, 2015): 47–57. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.185.

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Abstract:
La Nouvelle-Calédonie est un archipel situé dans le sud-ouest de l'océan Pacifique. Il concentre les principales particularités des pays insulaires du Pacifique:à®les entourées par un lagon fermé par des récifs coralliens et couvertes par une végétation typique; exposées à aux risques littoraux majeurs (ouragan, tsunami, changement climatique et élévation du niveau marin) (Mimoura 1999). Les données de télédétection à partir de satellites d'observation de la Terre constituent l'une des principales sources d'information sur l'environnement. Au cours des 40 dernières années, la qualité, la précision, la couverture et la répétitivité des données de télédétection ont été constamment améliorés. La constellation Pléiade offre depuis 2012 la possibilité de recueillir des données mutlispectrales tri-stéréoscopiques à 70 cm de résolution dont le potentiel pour fournir des informations utiles aux décideurs en Nouvelle-Calédonie a été évalué sur le suivi des mangroves, la cartographie de l'érosion des sols et la vulnérabilité aux aléas cyclonique et tsunami. Le défi majeur est donc de fournir aux décideurs la bonne information au bon moment et d'une manière conviviale à partir de ce type de données. Le Geospatial Cloud Computing de QëhnelöTM permet le développement de plateformes Web capables de se connecter à des bases de données distribuées, exploiter les données, exécuter des processus distants d'analyse et de modélisation. Il permet ainsi la combinaison de données de télédétection avec des données distribuées dans des outils d'analyse spatiale pour suivre l'environnement soumis aux contraintes sociales et industrielles pour une prise de décision efficace par des non-spécialistes.
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Arlaud, Jean, Pascal Dibie, Christine Louveau de la Guigneraye, and Luiz Eduardo Robinson Achutti. "Conversation sur les préoccupations scientifiques et les perspectives de recherche au sein du Laboratoire d'Anthropologie Visuelle et Sonore du Monde Contemporain." Horizontes Antropológicos 6, no. 13 (June 2000): 251–69. http://dx.doi.org/10.1590/s0104-71832000000100012.

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La présent conversation a été pensée comme l'opportunité de présenter le "Laboratoire d'Anthropologie Visuelle et Sonore du Monde Contemporain", de l'Université Paris 7 - Denis Diderot. Il a été crée en 1992 par monsieur le professeur Dr. Jean Arlaud, anthropologue et cinéaste, directeur auteur et réalisateur de plus de vingt filmes sur des sociétés de tous les continents, dans le même esprit que Jean Rouch, son directeur de doctorat. Ce laboratoire, qui regroupe actuellement 35 chercheurs statutaires et associés, développe des programmes de recherche en Asie Centrale (population Kalash, culture populaire et identité), Asie du Sud-Est ( danses masquées, musique, silat), Îles du Pacifique (Vanuatu), Etats Unis (population Cajun), Afrique (population nilotiques Nyangatom, populations Dogon et Bambara) et Europe (anthropologie urbaine, anthropologie rurale, identité, migrations/changements). Ce dialogue, fruit de l'initiative du doctorant brésilien Luiz Eduardo Robinson Achutti, chercheur associé au laboratoire, présent la démarche scientifique et méthodologique du laboratoire. A travers les paroles du Dr. Jean Arlaud, du Dr.Pascal Dibie, de la Dra.Christine Louveau de la Guigneraye et Achutti, sont abordés les sujets et les préoccupations actuels de ces chercheurs, questions sur l'anthropologie de proximité, l'approche poétique, la pratique du travail avec les images et les sons, la ville comme lieu de recherche et les connections entre anthropologie et multimédia.
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El Bardai, Rabie, Kamal Targuisti, and Khadija Aluni. "Caractérisation hydrodynamique des sources karstiques : cas de la source de Ras El Maa (Rif Septentrional, Maroc)." Revue des sciences de l’eau 27, no. 2 (June 13, 2014): 139–53. http://dx.doi.org/10.7202/1025564ar.

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Abstract:
Au Maroc, la question des ressources en eaux se pose avec acuité. L’état marocain a adopté, dès les années soixante, une stratégie de maîtrise et de valorisation de cette précieuse ressource. Cependant, des difficultés dans la gestion de l’eau ont augmenté suite à la pression démographique sur cette ressource, raison pour laquelle les problèmes de pénurie d’eau apparaissent dans plusieurs secteurs de Royaume, surtout ceux qui connaissent des apports pluviométriques très bas. L’objectif prioritaire de cette étude était d’obtenir une meilleure connaissance du fonctionnement hydraulique des aquifères karstiques qui se trouvent au sud-est de la ville de Chefchaouen au nord du Maroc. Dans cette région, les eaux souterraines d’origine karstique jouent un rôle capital dans l’approvisionnement en eau potable et pour l’irrigation. Du point de vue hydrogéologique, la région étudiée renferme des sources karstiques de grande importance, avec des débits qui dépassent 100 L•s-1 dans les périodes de crue. La recharge de la nappe se fait essentiellement par les eaux de pluie et par la fonte des neiges des sommets des montagnes (par exemple, la crête du Jbel Lakraâ à 2 159 m et celle de Jbel Tissouka à 2 122 m). Les sources à gros débit émergent en basse altitude, surtout au niveau des contacts dorsale-flysch. Le fonctionnement hydrodynamique des sources de Ras El Maa et Chrafate montre la présence d'un système très inertiel, mal drainé et peu karstifié. Pourtant, les sources de Maggo présentent un coefficient de tarissement très élevé traduisant un système peu inertiel lié particulièrement à la présence de plusieurs gouffres dans le massif de Jbel Lakraâ. Le volume total des réserves obtenu à partir des courbes de récession des quatre sources est d’environ 10 millions m3, pourtant les volumes dynamiques issus de la source de Ras El Maa constituent à eux seuls 5 millions de m3.
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Boufoy-Bastick, Béatrice. "Politique linguistique et conformité culturelle : appui au consumérisme mondialisé dans trois anciennes colonies britanniques." Verbum 4 (February 6, 2013): 26–34. http://dx.doi.org/10.15388/verb.2013.4.4978.

Full text
Abstract:
Les programmes curriculaires reflètent les valeurs culturelles sous-jacentes de la société, et d’autre part imposent des choix culturels aux sociétés postcoloniales émergentes. Ainsi les Etats postcoloniaux se trouvent confrontés à deux grandes orientations pour définir leur système éducatif, d’un côté une orientation philosophiquement humaniste sensible à l’individu, de l’autre, une orientation dirigée économiquement vers le développement social. Tant est que la première orientation soutienne l’autoréalisation de l’individu et donne priorité à un curriculum pluridisciplinaire élargi valorisant la langue vernaculaire ethnique, la deuxième orientation, en revanche, conforte une orientation impulsée économiquement et privilégie un curriculum technologique soutenu par l’adoption d’une langue véhiculaire internationale. De fait, cette seconde orientation souscrit aux valeurs éducatives des groupes économiques dominants mus par une volonté de participation accrue à l’économie mondialisée résolument interconnectée. Des choix linguistiques s’imposent engageant deux visions sociétales culturellement antinomiques, la première valorisant l’individu et la langue de son groupe, le deuxième adoptant une normalisation linguistique inhérente à une économie mondialisée capitaliste. Cet article discute ces deux orientations curriculaires utilisant les exemples de trois États insulaires postcoloniaux, la Jamaïque et Trinité-et-Tobago dans la Caraïbe et les Fidji dans le Pacifique sud. Il rapporte comment ces trois anciennes colonies britanniques ont toutes opté pour des politiques linguistiques privilégiant le développement économique, mais de par leur ancrage culturel les interprètent et les articulent différentiellement dans le système éducatif national.
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Youssao Abdou Karim, Issaka, Ignace Ogoudanan Dotche, Soumanou Seibou Toleba, Kevin Sagui Kassa, Serge Gbênagnon Ahounou, Chakirath Salifou, Mahamadou Dahouda, Nicolas Antoine-Moussiaux, Jean-Paul Dehoux, and Guy Apollinaire Mensah. "Caractérisation phénotypique des ressources génétiques porcines des départements de l’Ouémé et du Plateau au Bénin." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 71, no. 1-2 (July 3, 2018): 59. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31219.

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Abstract:
L’élevage porcin est très pratiqué au Sud-Bénin et implique une diversité de races ou de populations. L’objectif de l’étude était de caractériser les différents porcs sur le plan morphométrique et phénotypique. Ainsi, les données phénotypiques ont été collectées sur 149 porcs, dont 14 améliorés, 91 croisés et 44 locaux. Les porcs de type génétique local ont présenté des mesures morphologiques significativement inférieures (p < 0,05) à celles des porcs améliorés et des animaux issus des croisements entre les porcs améliorés et les porcs locaux. Les poils des porcs locaux étaient significativement plus courts (p < 0,05) que ceux des porcs améliorés et des croisés. La couleur de la robe a varié d’un type génétique à l’autre. La couleur la plus rencontrée a été le blanc uniforme, suivi du noir uniforme chez tous les types génétiques. Le profil de la tête était plus rectiligne chez les porcs locaux, et plus concave chez les porcs améliorés et chez les croisés. Les oreilles dressées étaient moins observées chez les croisés. Elles étaient orientées vers l’avant chez les porcs améliorés et chez les croisés alors qu’elles étaient dressées et orientées vers l’arrière chez les porcs locaux. La queue en tire-bouchon a été significativement (p < 0,05) plus présente chez les porcs améliorés que chez les porcs croisés, et elle a été plus présente chez ces derniers que chez les porcs locaux. La ligne dorsale droite a été davantage observée chez les porcs locaux et chez les croisés que chez les porcs améliorés chez lesquels la ligne était plus creuse. Les porcs croisés ont présenté une grande similarité avec les porcs améliorés.
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Hildebrand, Robert S., and Joseph B. Whalen. "Arc and Slab-Failure Magmatism in Cordilleran Batholiths I – The Cretaceous Coastal Batholith of Peru and its Role in South American Orogenesis and Hemispheric Subduction Flip." Geoscience Canada 41, no. 3 (August 29, 2014): 255. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.047.

Full text
Abstract:
We examined the temporal and spatial relations of rock units within the Western Cordillera of Peru where two Cretaceous basins, the Huarmey-Cañete and the West Peruvian Trough, were considered by previous workers to represent western and eastern parts respectively of the same marginal basin. The Huarmey-Cañete Trough, which sits on Mesoproterozoic basement of the Arequipa block, was filled with up to 9 km of Tithonian to Albian tholeiitic–calc-alkaline volcanic and volcaniclastic rocks. It shoaled to subaerial eastward. At 105–101 Ma the rocks were tightly folded and intruded during and just after the deformation by a suite of 103 ± 2 Ma mafic intrusions, and later in the interval 94–82 Ma by probable subduction-related plutons of the Coastal batholith. The West Peruvian Trough, which sits on Paleozoic metamorphic basement, comprised a west-facing siliciclastic-carbonate platform and adjacent basin filled with up to 5 km of sandstone, shale, marl and thinly bedded limestone deposited continuously throughout the Cretaceous. Rocks of the West Peruvian Trough were detached from their basement, folded and thrust eastward during the Late Cretaceous–Early Tertiary. Because the facies and facing directions of the two basins are incompatible, and their development and subjacent basements also distinct, the two basins could not have developed adjacent to one another. Based on thickness, composition and magmatic style, we interpret the magmatism of the Huarmey-Cañete Trough to represent a magmatic arc that shut down at about 105 Ma when the arc collided with an unknown terrane. We relate subsequent magmatism of the early 103 ± 2 Ma syntectonic mafic intrusions and dyke swarms to slab failure. The Huarmey-Cañete-Coastal batholithic block and its Mesoproterozoic basement remained offshore until 77 ± 5 Ma when it collided with, and was emplaced upon, the partially subducted western margin of South America to form the east-vergent Marañon fold–thrust belt. A major pulse of 73–62 Ma plutonism and dyke emplacement followed terminal collision and is interpreted to have been related to slab failure of the west-dipping South American lithosphere. Magmatism, 53 Ma and younger, followed terminal collision and was generated by eastward subduction of Pacific oceanic lithosphere beneath South America. Similar spatial and temporal relations exist over the length of both Americas and represent the terminal collision of an arc-bearing ribbon continent with the Americas during the Late Cretaceous–Early Tertiary Laramide event. It thus separated long-standing westward subduction from the younger period of eastward subduction characteristic of today. We speculate that the Cordilleran Ribbon Continent formed during the Mesozoic over a major zone of downwelling between Tuzo and Jason along the boundary of Panthalassic and Pacific oceanic plates.SOMMAIRENous avons étudié les relations spatiales et temporales des unités de roches dans la portion ouest de la Cordillère du Pérou, où deux bassins crétacés, la fosse d’accumulation de Huarmey-Cañete et la fosse d’accumulation péruvienne de l’ouest, ont été perçues par des auteurs précédents comme les portions ouest et est d’un même bassin de marge. La fosse de Huarmey-Cañete, qui repose sur le socle mésoprotérozoïque du bloc d’Arequipa, a été comblée par des couches de roches volcaniques tholéitiques – calco-alcalines de l’Albien au Thithonien atteignant 9 km d’épaisseur. Vers l’est, l’ensemble a fini par former des hauts fonds. Vers 105 à 101 Ma, les roches ont été plissées fortement puis recoupées par une suite d’intrusions vers 103 ± 2 Ma, durant et juste après la déformation, et plus tard dans l’intervalle 94 – 82 Ma, probablement par des plutons de subduction du batholite côtier. Quant à la fosse d’accumulation péruvienne de l’ouest, elle repose sur un socle métamorphique paléozoïque, et elle est constituée d’une plateforme silicoclastique – carbonate à pente ouest et d’un bassin contigu comblé par des grès, des schistes, des marnes et des calcaires finement laminés atteignant 5 km d’épaisseur et qui se sont déposés en continu durant tout le Crétacé. Les roches de la fosse d’accumulation péruvienne de l’ouest ont été décollées de leur socle, plissées et charriées vers l’est durant la fin du Crétacé et le début du Tertiaire. Parce que les facies et les profondeurs de sédimentation de ces deux fosses d’accumulation dont incompatibles, et que leur développement et leur socle sont différents, ces deux fosses ne peuvent pas s’être développées côte à côte. À cause de l’épaisseur accumulée, de sa composition et du style de son magmatisme, nous pensons que la fosse d’accumulation de Huarmey-Cañete représente un arc magmatique qui s’est éteinte vers 105 Ma, lorsque l’arc est entré en collision avec un terrane inconnu. Nous pensons que le magmatisme subséquent aux premières intrusions mafiques syntectoniques et aux réseaux de dykes de 103 ± 2 Ma sont à mettre au compte d’une rupture de plaque. Le bloc Huarmey-Cañete-batholitique côtier et son socle mésoprotérozoïque sont demeurés au large jusqu’à 77 ± 5 Ma, moment où il est entré en collision et a été poussé par-dessus la marge ouest sud-américaine partiellement subduite, pour ainsi former la zone de chevauchement de vergence est de Marañon. Nous croyons que la séquence majeure de plutonisme et d’intrusion de dykes qui a succédé à la collision finale à 73–62 Ma doit être reliée à une rupture de la plaque lithosphérique sud-américaine à pendage ouest. Le magmatisme de 53 Ma et plus récent qui a succédé à la collision finale, a été généré par la subduction vers l’est de la lithosphère océanique du Pacifique sous l’Amérique du Sud. Des relations temporelles et spatiales similaires qui existent tout le long des deux Amériques représentent la collision terminale d’un ruban continental d’arcs avec les Amériques durant la phase tectonique laramienne de la fin du Crétacé–début du Tertiaire. Elle a donc séparé la subduction vers l’ouest de longue date de la période de subduction vers l’est plus jeune caractérisant la situation actuelle. Nous considérons que le ruban continental de la Cordillère s’est constitué durant le Mésozoïque au-dessus d’une zone majeure de convection descendante entre Tuzo et Jason, le long de la limite entre les plaques océaniques Panthalassique et Pacifique.
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Le Potier, Marie-Frédérique. "La peste porcine africaine en Europe ?" Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 174 (2021). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2021.70950.

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La peste porcine africaine (PPA) est une maladie, non zoonotique, qui affecte les suidés. Elle provoque une fièvre hémorragique souvent létale chez les porcs domestiques et les sangliers européens alors qu’elle est asymptomatique chez les suidés africains adultes. Cette infection est due à un virus à ADN, double brin et enveloppé, seul membre de la famille des Asfarviridae, qui peut aussi infecter des tiques molles du genre Ornithodoros, vecteur non obligatoire. La PPA, endémique en Afrique, a été réintroduite sur le continent européen en 2007, via la Géorgie, et a depuis diffusé largement jusqu’à atteindre l’union européenne en 2014, la Chine en 2018 avant de s’étendre à l’Asie du Sud-Est et aux îles du Pacifique. La haute résistance du virus dans l’environnement a favorisé sa large dispersion géographique en lien avec les activités humaines. Actuellement, en l’absence de vaccin ou de traitement disponible, seule l’application de mesures drastiques de biosécurité peut prévenir l’introduction en élevage.
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Marie Salaün, Jacques Vernaudon, and Mirose Paia. "« Le tahitien, c’est pour dire bonjour et au revoir » : paroles d’enfants sur une langue autochtone en sursis." Enfance et famille autochtones, no. 25 (October 4, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1039498ar.

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Abstract:
Tahiti est l’île principale d’un archipel du Pacifique Sud, la Polynésie française, lié, sous des statuts divers depuis 1842, à une République française éloignée de 16 000 kilomètres. S’ils n’ont donc pas été minorisés démographiquement, ni spoliés de leurs terres, dans les proportions que l’on connaît ailleurs, en Amérique et dans le Pacifique, les Tahitiens (environ 80 % d’une population de l’île estimée à 183 000 habitants aujourd’hui) ont incontestablement été victimes d’une politique d’assimilation qui a connu une accélération au début des années 1960, avec la nouvelle vocation de ce territoire à devenir le lieu des essais nucléaires français. Exposés plus massivement aux institutions importées de Paris (justice et école), plus urbanisés et dépendants de l’emploi salarié, les Tahitiens ont eu tendance alors à projeter leurs enfants dans un avenir francophone au sein duquel les langues polynésiennes étaient d’autant moins transmises qu’elles apparaissaient comme préjudiciables à l’intégration sociale. De fait, la déperdition d’une génération à l’autre est patente : si 52 % des 75-79 ans déclarent une langue polynésienne comme étant la plus parlée en famille, ce n’est le cas que de 17 % des 15-19 ans en 2012. En réaction à l’ambition souvent hégémonique de la langue et de la culture françaises, et pour préserver ce qui peut l’être de la langue et de la culture tahitiennes, une politique visant à promouvoir cette langue et cette culture à l’école a été mise en application depuis le début des années 1980. Basée sur des enquêtes empiriques auprès des enseignants, des parents et des enfants eux-mêmes (notamment via le programme de recherche « École plurilingue outre-mer » de l’Agence nationale de la recherche française en 2008-2012 et le programme de recherche « Les langues entre l’école et la famille : représentations et pratiques linguistiques contemporaines des enfants de CM2 à Tahiti » du Ministère de la Culture français en 2013-2014), notre contribution interroge les enjeux de la complémentarité entre école et famille élargie dans la transmission linguistique et culturelle, avec une attention toute particulière pour les représentations enfantines des langues que parlent les enfants, des langues qu’ils entendent autour d’eux, et des langues qui seront les leurs plus tard.
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Pascual, Fanny Cécile. "Le Musée du bagne en Nouvelle-Calédonie et ses constructions identitaires / The Penal Colony Museum in New Caledonia and its Identity Constructions." PORTAL Journal of Multidisciplinary International Studies 14, no. 2 (October 5, 2017). http://dx.doi.org/10.5130/portal.v14i2.5335.

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In the South Pacific, New Caledonia and Australia were penal colonies during the 19th century. Analysing the discourse surrouding two museums based on these convict periods (Hyde Park Barracks in Sydney and the project for a museum in Noumea), will shed light on the difficulties of facing this violent past. Even if these two countries and their histories are different, they have a common aim to accept this part of their genealogies. After having been taboo, having criminal ancestors is now a pride; exile is no more seen as an expulsion from the English or French motherland, but has become a pioneer adventure. Suppressing some aspects of this colonisation and downplaying the participation or the interactions of convicts or bagnards with other communities helps to build this memory. We must also keep in mind that museums have a political role. In New Caledonia, it is obvious that the self-determination process between 2014 and 2018 has influenced the project of the museum in Nouville: having a convict in the family will prove your belonging to the land and could justify voting rights for the 2018 referendum. These museums accordingly do not only deal with history, but influence the future. Au XIXème siècle, la Nouvelle-Calédonie et l'Australie étaient des colonies pénitentiaires dans le Pacifique Sud. L’analyse du discours muséal des deux musées (Hyde Park Barracks à Sydney et le projet pour un musée du bagne à Nouméa) se base sur la période pénitentiaire pour mettre en lumière les difficultés que l’on peut avoir à affronter son passé de violence. Même si ces deux pays ont une histoire différente, le but commun est d'accepter cette partie de leur généalogie. Après avoir été tabou, avoir des ancêtres criminels est maintenant une source de fierté; l'exil n'est plus considéré comme une expulsion de la patrie britannique ou française, mais plutôt comme une aventure de pionniers. Ceci entraîne un déni d'autres aspects de la colonisation et réduit la participation ou les interactions entre communautés dans la construction de l’histoire mémorielle. Nous devons également garder à l'esprit que les musées jouent un rôle politique. En Nouvelle-Calédonie, il est évident que le processus d'autodétermination prévu entre 2014-2018 a influencé le projet du musée à Nouville. Un bagnard dans la famille prouvera votre ancrage dans cette terre et pourrait justifier votre droit de vote dans le référendum. Ces musées n’évoquent pas seulement l'histoire mais préparent aussi l’avenir.
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Oliveros, Veronica, Pablo Moreno-Yaeger, and Laura Flores. "Igneous Rock Associations 25. Pre-Pliocene Andean Magmatism in Chile." Geoscience Canada, July 10, 2020, 65–82. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2020.47.158.

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Andean-type magmatism and the term ‘andesite’ are often used as the norm for the results of subduction of oceanic lithosphere under a continent, and the typical rock formed. Although the Andes chain occupies the whole western margin of South America, the most comprehensively studied rocks occur in the present-day Chilean territory and are the focus of this paper. Andean magmatism in this region developed from the Rhaetian-Hettangian boundary (ca. 200 Ma) to the present and represents the activity of a long-lived continental magmatic arc. This paper discusses Pre-Pleistocene volcanic, plutonic, and volcano-sedimentary rocks related to the arc that cover most of the continental mass of Chile (between the Pacific coast and the High Andes) between the latitudes of 18° and 50°S. They comprise most of the range of sub-alkaline igneous rocks, from gabbro to monzogranite and from basalt to rhyolite, but are dominated by the tonalite-granodiorite and andesite example members. Variations in the petrographic characteristics, major and trace element composition and isotopic signature of the igneous rocks can be correlated to changes in the physical parameters of the subduction zone, such as dip angle of the subducting slab, convergence rate and angle of convergence. Early Andean magmatic products (Jurassic to Early Cretaceous) are found along the Coastal Cordillera in the westernmost part of the Andes. The rock record of the subsequent stages (Late Cretaceous, Paleocene–Early Eocene, Middle Eocene–Oligocene, Miocene) is progressively shifted to the east, reflecting migration of the magmatic front towards the continent. Tectonic segmentation of the convergent margin, as attested by the magmatic record, may have occurred throughout the Andean life span but it is particularly evident from the Eocene onwards, where the evolution of the northern part of the Chilean Andes (north of 27°S latitude) is very different to that of the southern segment (south of 27°S latitude). RÉSUMÉLe magmatisme de type andin et le terme « andésite » sont souvent les appellations utilisées pour décrire les résultats de la subduction de la lithosphère océanique sous un continent, et la roche typique formée. Bien que la chaîne des Andes occupe toute la marge ouest de l'Amérique du Sud, les roches les plus étudiées se trouvent dans le territoire chilien actuel et sont l'objet de cet article. Le magmatisme andin dans cette région s'est développé depuis la limite rhéto-hettangienne (environ 200 Ma) jusqu'à aujourd'hui et représente l'activité d'un arc magmatique continental persistant. Cet article a pour sujet les roches volcaniques, plutoniques et volcano-sédimentaires du pré-Pléistocène liées à l'arc qui couvrent la majeure partie de la masse continentale du Chili (entre la côte du Pacifique et les Hautes Andes) entre les latitudes de 18° et 50°S. Elles comprennent la majeure partie de la gamme de roches ignées sous-alcalines, du gabbro à la monzogranite et du basalte à la rhyolite, mais sont dominées par des roches de type tonalite-granodiorite et andésite. Les variations des caractéristiques pétrographiques, de la composition des éléments majeurs et traces et de la signature isotopique des roches ignées peuvent être corrélées aux changements des paramètres physiques de la zone de subduction, tels que l'angle de pendage de la plaque plongeante, le taux de convergence et l'angle de convergence. Les premiers produits magmatiques andins (du Jurassique au Crétacé inférieur) se trouvent le long de la Cordillère de la Côte dans la partie la plus occidentale des Andes. La succession de roche des stades suivants (Crétacé supérieur, Paléocène – Éocène inférieur, Éocène moyen – Oligocène, Miocène) est progressivement déplacée vers l'est, reflétant la migration du front magmatique vers le continent. La segmentation tectonique de la marge convergente, comme l'attestent les enregistrements magmatiques, peut avoir eu lieu tout au long de la formation des Andes, mais elle est particulièrement évidente à partir de l'Éocène, où l'évolution de la partie septentrionale des Andes chiliennes (au nord de 27°S de latitude) est très différente de celle du segment méridional (sud de 27°S de latitude).
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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