Journal articles on the topic 'Subvention du travail'

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Fortin, Gérald, and Émile Gosselin. "La professionnalisation du travail en forêt." Articles 1, no. 1 (April 12, 2005): 33–60. http://dx.doi.org/10.7202/055002ar.

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Abstract:
Cet article de Gérald Fortin et Émile Gosselin et celui de M.-Adélard Tremblay qui le suit rendent compte de recherches poursuivies par un groupe de professeurs de la Faculté des Sciences sociales de Laval, La "Québec Forest Industries Association Limited" en a assumé les frais en collaboration avec le Centre de recherches de la Faculté des Sciences sociales, grâce à une subvention de la Fondation Carnegie, de New York. L'équipe des chercheurs comprenait : Émile Gosselin, directeur, Gérald Fortin, M.-Adélard Tremblay et Charles Lemelin. Cette étude a déjà donné lieu à un rapport confidentiel (Factors affecting the stability of the forest labour force) dont s'inspirent partiellement les deux articles qui suivent. Analysant les transformations du travail en forêt, Gérald Fortin et Émile Gosselin éclairent, ici, une dimension fondamentale des changements structurels que subissent actuellement nos localités rurales.
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Hamel, Thérèse, and Michel Morisset. "Les facteurs déterminants de l’implication des femmes en agriculture au Québec." Articles 8, no. 2 (April 12, 2005): 67–90. http://dx.doi.org/10.7202/057846ar.

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Abstract:
Au cours des 15 dernières années, les femmes qui travaillent en milieu agricole au Québec se sont regroupées au sein d'une fédération et ont revendiqué une reconnaissance légale. Un programme du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation leur a facilité l'accès à la propriété grâce à une subvention d'établissement. Les résultats obtenus dans une vaste enquête menée en 1992, permettent aujourd'hui de faire le point sur le travail des femmes en agriculture au Québec, d'en tracer le portrait et de juger de l'efficacité du programme d'accès à la propriété.
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Zenou, Yves. "Comment lutter contre le chômage lorsque les travailleurs sont hétérogènes?" Textes d’analyse 75, no. 1-2-3 (February 9, 2009): 519–36. http://dx.doi.org/10.7202/602301ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans cet article, nous proposons une explication différente du chômage fondée sur l’introduction explicite de l’hétérogénéité de la main-d’oeuvre et des entreprises sur le marché du travail. Le chômage est dû ici à la fois à un problème d’appariement entre le niveau exigé par les entreprises en terme de qualification et celui des individus, et aux fluctuations incertaines de la demande des produits. Dans ce contexte, nous tentons d’évaluer les différentes politiques qui permettent de réduire le chômage : allocations chômage, salaire minimum, subvention de la formation professionnelle.
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Zongo, Bétéo, Abdoulaye Diarra, Bruno Barbier, Malicki Zorom, Harouna Karambiri, Souleymane Ouédraogo, Patrice Toé, Yacouba Hamma, and Thomas Dogot. "Évaluation ex ante de l’irrigation de complément dans un contexte sahélien : couplage d’un modèle biophysique à un modèle économique d’exploitation agricole." BASE, no. 3 (2019): 174–87. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.18056.

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Abstract:
Description du sujet. Dans les pays sahéliens, la répartition spatio-temporelle hautement variable des précipitations demeure une menace pour l’agriculture pluviale, malgré le grand nombre de techniques diffusées pour la conservation des eaux et des sols. Objectifs. Analyser plusieurs stratégies d’irrigation des cultures pluviales et évaluer l’impact probable des mesures économiques incitatives en vue de faciliter l’adoption de l’irrigation de complément à partir des petits bassins individuels de collecte des eaux de ruissellement face aux poches de sècheresse. Méthode. Les stratégies possibles d’irrigation de complément et les simulations des mesures économiques incitatives ont été analysées à partir d’un modèle bio-économique appliqué à une exploitation agricole type. Résultats. Les simulations montrent que l’irrigation de complément permet d’accroitre le revenu espéré des agriculteurs, comparativement à la situation sans irrigation. La culture du maïs, du sorgho et du mil sous l’irrigation de complément en année sèche augmente le revenu espéré de 26,49 % (133 030 francs CFA, équivalent à 202,80 euros) comparativement à la situation sans irrigation. Les simulations visant à promouvoir l’irrigation de complément à partir des petits bassins individuels sont axées sur quatre modalités de subventions et un système d’octroi de crédit aux ménages agricoles. Conclusions. Parmi les mesures incitatives, la subvention sous forme de travail contre nourriture pour mobiliser la main-d’œuvre en vue de construire les bassins semble particulièrement adaptée pour la mise à l’échelle de la pratique de l’irrigation de complément à partir des petits bassins individuels.
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Dufour, Jean-Luc. "Le statut juridique des bénéficiaires participant aux mesures provinciales de développement de l'employabilité et d'aide à l'emploi : la situation actuelle et la situation à venir." Les Cahiers de droit 37, no. 1 (April 12, 2005): 175–262. http://dx.doi.org/10.7202/043382ar.

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Abstract:
Dans le but de stimuler, en période de récession, la création d'emplois et aussi d'améliorer la qualification des bénéficiaires de la sécurité du revenu, le gouvernement provincial a instauré, il y a quelques années, des mesures permettant le développement de l'employabilité et de l'aide à l'emploi. De nos jours, les diverses mesures gouvernementales tirent leur origine de la Loi sur la sécurité du revenu et de la Loi sur le ministère de la Sécurité du revenu. À cela s'ajoutent des décisions du Conseil du trésor qui établissent les paramètres de fonctionnement des mesures en question. De façon générale, les mesures ont pour but de permettre aux bénéficiaires de prestations de dernier recours d'obtenir de nouvelles compétences professionnelles, d'acquérir une expérience de travail dans le cadre d'un stage « travail-formation » ou encore d'être totalement intégrés, pour une période déterminée, au marché du travail, et ce, par l'entremise d'une subvention accordée par l'État à l'employeur qui engage le prestataire. L'application des mesures gouvernementales dans l'entreprise a donc pour effet de créer une nouvelle forme de rapport de travail. Se posent donc les questions suivantes : Quel est le statut juridique des bénéficiaires participant à ces mesures au regard des différentes lois du travail ? Sommes-nous en présence d'un nouveau type de relation employeur-salarié ? La notion de « salarié », telle que nous l’entendons habituellement dans le droit du travail, est-elle applicable à ces bénéficiaires qui accomplissent du travail dans une entreprise ? L'examen de ces mesures et des différentes lois applicables dans le domaine du travail donne, dans certains cas, des réponses étonnantes. Le présent article constitue donc, dans un premier temps, une analyse de la situation législative actuelle quant au statut juridique des bénéficiaires participant aux mesures de développement de l'employabilité et d'aide à l'emploi et, dans un second temps, une étude comparative entre la situation actuelle et celle à venir au regard des nouvelles dispositions instaurées par la Loi modifiant la Loi sur la sécurité du revenu et d'autres dispositions législatives, notamment l'article 8 qui modifiera en totalité, au moment de son entrée en vigueur, le statut juridique des bénéficiaires utilisant lesdites mesures.
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Kertous, Mourad. "Analyse des déterminants de la demande d'eau potable en Algérie." Revue des sciences de l’eau 26, no. 3 (October 9, 2013): 193–207. http://dx.doi.org/10.7202/1018785ar.

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Abstract:
Assurer une répartition optimale de la ressource en eau est l’un des défis qui attend l’Algérie pour les années à venir. Toutefois, malgré un grave déficit, l’eau en Algérie est toujours subventionnée par l’État. En effet, avec un coût de production estimé à 28,45 DA•m‑3, le prix de vente de l’eau de la première tranche est 6,30 DA•m‑3, soit une subvention de 77 %. Cette pratique est inscrite dans l’article 138 de la Loi de l’eau de 2005, qui indique que « … la tarification des services de l’eau est basée sur les principes d’équilibre financier, de solidarité sociale, d’incitation à l’économie d’eau et de protection de la qualité des ressources en eau ». Par conséquent, cette subvention engendre, à la fois, des déficits au niveau des entreprises chargées de sa gestion et renvoie un faux signal aux abonnés (qui pensent toujours qu’elle est gratuite). Ainsi, nous proposons dans ce travail une contribution pour améliorer la gestion de ce service vital à travers la connaissance des déterminants de cette demande. Pour atteindre cet objectif, nous avons estimé une fonction de demande en eau potable, sur un échantillon de 172 abonnés et sur une période de 45 trimestres, en faisant appel à des estimations en panel dynamique. Cette estimation révèle que les abonnés de la wilaya de Bejaia sont peu sensibles aux variations des prix. L’élasticité prix, à court terme, estimée avec la spécification de Nordin (1976) donne une valeur de -0,67 (soit une élasticité -0,72 sur le long terme). Classification JEL : L95, Q25, D12.
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Zinzi, Mariarosaria. "LA METHODOLOGIE D’ANALYSE D’EMILE BENVENISTE. EXEMPLE D’UN COURS SUR LA CATEGORIE DU NOMBRE." Fragmentum, no. 41 (December 20, 2015): 51. http://dx.doi.org/10.5902/20812.

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Abstract:
Émile Benveniste utilise une méthode inductive pour mener son investigation, le point de départ de son travail étant la problématisation des phénomènes linguistiques. Bien que débiteur de l’école structuraliste et des études de grammaire comparée, le linguiste ne s’arrête pas à la description de la structure, il veut ainsi l’expliquer. Dans cet article on va rechercher les formes et la méthodologie d’enquête du savant dans de notes d’un cours de Grammaire comparée donné au Collège de France en 1939.* Les recherches menant aux présents résultats ont bénéficié d’un soutien financier du septième programme-cadre de l’Union européenne (FP7/2007-2013 - MSCA-COFUND) en vertu de la convention de subvention n°245743 – Programme de bourses post-doctorales Braudel- IFER-FMSH, en collaboration avec l’ITEM (ENS-CNRS), Institut des Textes et manuscrits Modernes. Je tiens à remercier Irène Fenoglio pour son aide, sa disponibilité et ses précieux conseils. Cette recherche a bénéficié du meilleur accueil au Département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France, Paris.
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Boyes, Randy D., Iwona A. Bielska, Raymond Fong, and Ana P. Johnson. "Caregiver Out-of-Pocket Costs for Octogenarian Intensive Care Unit Patients in Canada." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 38, no. 1 (November 22, 2018): 51–58. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980818000387.

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Abstract:
RÉSUMÉLes problèmes médicaux affectant la population vieillissante sont de plus en plus préoccupants et ont des impacts sur les patients et leurs soignants familiaux. Cette étude a permis de déterminer les coûts directs et indirects encourus par les soignants familiaux de personnes âgées hospitalisées en unités de soins intensifs (USI) au Canada. Les soignants familiaux de patients hospitalisés en USI ont répondu à un sondage portant à la fois sur les coûts directs qu’ils assumaient pour les soins de ces patients et sur les coûts indirects, tels que les heures de travail et de loisirs perdues lors de la prestation de ces soins. Les coûts totaux mensuels des soins ont été stratifiés selon le sexe, l’âge et la région géographique du soignant. La moyenne des coûts directs pour les soignants était de 791 $ ($CA en 2016) par patient au cours du premier mois de soins intensifs. Le coût total quotidien moyen par patient était de 162 $ par jour pour ces soignants. Les hommes ayant le rôle de soignant principal ont payé davantage de frais que les femmes. Des programmes de subvention seraient nécessaires pour aider les soignants familiaux à couvrir les frais considérables liés aux soins qu’ils apportent à des patients en USI, en incluant aussi les frais de déplacements, de repas, d’hébergement et de stationnement.
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Bouzid, Amel, Karima Boudedja, Foued Cheriet, Mehdi Bouchetara, and Ahmed Mellal. "Facteurs influençant l’adoption de l’innovation en agriculture en Algérie. Cas de deux cultures stratégiques : le blé dur et la pomme de terre." Cahiers Agricultures 29 (2020): 15. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020013.

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Abstract:
Cet article tente de répondre à la question suivante : au-delà des caractéristiques de l’exploitation agricole, quels sont les autres facteurs qui influencent les différents types d’innovation dans les filières stratégiques de l’agriculture algérienne ? En effet, la politique algérienne actuelle ambitionne de moderniser les filières stratégiques pour accroître la production, substituer la production nationale à l’importation et augmenter le volume des exportations. Ce travail de recherche porte sur l’innovation agricole adoptée par les producteurs de blé dur et les producteurs de pomme de terre. Pour cela, nous avons réalisé une enquête auprès d’une centaine d’agriculteurs et des entretiens qualitatifs auprès d’acteurs locaux du développement et de l’accompagnement agricoles. Les résultats obtenus montrent que le niveau d’innovation dans les techniques agricoles conventionnelles est appréciable : adoption de la rotation des cultures, introduction de nouveaux produits phytosanitaires, de désherbants et de fertilisants pour le blé dur ; adoption de nouvelles variétés, introduction de nouvelles machines et techniques de plantation pour la pomme de terre. Par contre, les innovations en matière de marketing, de commercialisation ou de techniques durables sont inexistantes pour le blé dur, alors que certaines innovations en matière d’organisation et de marketing sont observées chez les producteurs de pomme de terre. Globalement, ces derniers présentent une autonomie financière, sont plus jeunes, plus instruits et exploitent de plus grandes superficies que les producteurs de blé dur, ce qui semble expliquer leur propension à innover davantage. Enfin, les résultats suggèrent que les politiques de subvention et de garantie de la commercialisation pour les producteurs de blé dur freineraient l’innovation dans cette filière, alors que la forte concurrence entre régions nord et sud stimulerait l’innovation chez les producteurs de pomme de terre. À l’inverse, le statut non sécurisé du foncier dans cette dernière filière agirait comme un frein à l’innovation et aux investissements de long terme.
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Teyssier, Ronan. "The Organizational and Electoral Determinants of the Provincial Funding of Private Education in Canada: A Quantile Regression Analysis." Canadian Journal of Political Science 44, no. 4 (December 2011): 829–57. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423911000771.

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Abstract:
Abstract.Several Canadian provinces partially fund private education through statistical formulas. This article draws on various studies in the area of political economy in order to link provincial educational grants to factors not explicitly comprised in the formulas. More specifically, organizational and electoral variables are expected to have an impact on the amount of provincial grants received by private school authorities. Quantile regression analysis shows that Catholic and Protestant private schools are somewhat favoured by the existing system of grants. Likewise, membership in the main provincial interest group and electoral competition are beneficial to private school authorities.Résumé.Plusieurs provinces canadiennes financent partiellement l'éducation privée. Le montant de ce financement est déterminé au moyen d'une formule statistique. Cet article se base sur divers travaux d'économie politique afin de relier les subventions publiques allouées à l'éducation privée à des facteurs non inclus dans les formules. Plus précisément, nous nous attendons à observer un impact significatif de variables organisationnelles et électorales. L'analyse de régression quantile montre que les écoles privées catholiques et protestantes de même que les écoles privées membres de l'association provinciale de représentation des intérêts sont avantagées du point de vue de la subvention et que la compétitivité électorale est positivement et significativement liée au montant de subventions reçues par les autorités scolaires privées.
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Peltier, Regis. "Quelle place pour l’agroforesterie dans l’avenir des forêts tropicales ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 341 (August 20, 2019): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.341.a31769.

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Abstract:
Avec une population estimée à dix milliards d’habitants dans quelques décennies, l’avenir du monde intertropical sera obligatoirement entre les mains des êtres humains. Ceux-ci protégeront une petite partie des forêts dites naturelles afin d’essayer d’y conserver la biodiversité qu’elles abritent ; ils géreront de façon plus productive une autre partie, ce qui passera très probablement par une simplification de leur diversité, dans la mesure où l’on favorisera les espèces les plus productives, les plus faciles à régénérer et dont les produits seront faciles à industrialiser et à vendre.Et entre la forêt protégée et la forêt aménagée, que restera-t-il ? Des plantations monospécifiques de bananiers, de riz, de cacaoyers, de coton ? Mais alors, comment les espaces forestiers pourront-ils évoluer en échangeant du matériel génétique, s’adapter aux changements climatiques, résister aux maladies nouvelles, etc. ?Les écologues estiment que la forêt ne pourra survivre que s’il existe des liens de continuité entre les massifs forestiers. La connectivité écologique ne pourra que très rarement être assurée par des corridors forestiers continus. L’existence d’îlots forestiers discontinus mais proches et à distance régulière permet le passage en « pas japonais » de nombreuses espèces végétales et animales, mais pas de toutes. Les micro-organismes et la macrofaune des sols forestiers ne peuvent se déplacer qu’à la condition d’une certaine continuité dans la trame arborée. Celle-ci n’est possible que par la présence d’arbres dans les zones cultivées, voire urbanisées. L’agroforesterie est la voie la plus prometteuse pour assurer cette continuité écologique.L’agroforesterie consiste à associer des arbres avec l’agriculture et/ou l’élevage, au niveau des parcelles, des exploitations ou des paysages. Les systèmes traditionnels, à faibles niveaux d’intrants, étaient et sont encore agroforestiers ; mais l’agriculture industrielle à hauts niveaux d’intrants (cf. mécanisation du travail, apport d’engrais, d’herbicides, de semences très améliorées, voire génétiquement modifiées) a, en général, exclu l’arbre des parcelles.Aujourd’hui, de nombreux agronomes, pastoralistes et forestiers travaillent ensemble pour appuyer techniquement et politiquement le retour des arbres dans l’espace agricole et pastoral.La diffusion à grande échelle de méthodes standardisées, mises au point en station de recherche, a rarement marché en milieu tropical. Par exemple, la culture en couloirs, mise au point par l’Icraf1 dans ses stations du Kenya au cours des années 1980, n’a pas été adoptée par les agriculteurs. Elle nécessitait trop de travail pour rabattre régulièrement les rejets d’arbres et limiter le développement de leurs racines, sans résoudre le problème de l’acidification des sols.Croire que l’agroforesterie permettra de stopper les défrichements forestiers par les agriculteurs essarteurs (sur abattis-brûlis) est également une erreur d’analyse. Il est certes vrai que l’agroforesterie permet aux agriculteurs qui la pratiquent de récolter chez eux de nombreux produits qu’ils récoltaient autrefois en forêt ; elle facilite également la culture continue sur le même sol, sans avoir à défricher de nouvelles forêts. Cependant, tant que les gouvernements laisseront les agriculteurs s’approprier des terres en défrichant la forêt publique, puis en la brûlant et en la mettant en culture, ceux-ci continueront à utiliser cette pratique qui permet d’étendre son capital foncier et de cultiver, avec peu de travail et une bonne production, pendant au moins une trentaine d’années.Les systèmes agroforestiers, qui permettent de répondre à presque tous les besoins d’une famille sur une surface limitée, nécessitent une bonne technicité pour limiter les concurrences entre espèces végétales et animales, récolter les différents produits – il est par exemple difficile d’abattre un arbre, pour en récolter son bois, sans écraser les cultures associées – et demandent un travail soutenu. C’est pourquoi les systèmes agroforestiers les plus performants se rencontrent dans les pays où la densité de la population rurale est la plus forte et où les forêts ont disparu (lakous d’Haïti, jardins agroforestiers de Java, bocage Bamilèkè et parcs arborés sur terrasses Kapsiki au Cameroun). Les résultats les plus probants, en matière de diffusion des systèmes agroforestiers au cours des trois dernières décennies, résultent du respect de modalités présentées ci-après :- L’accès aux forêts est limité, soit de fait lorsqu’il n’en existe plus, soit par décision du gouvernement qui met des forêts « sous cloche », en créant des forêts protégées définitivement (parcs et réserves) ou temporairement (capital foncier pour l’avenir), ce gouvernement ayant les moyens de faire appliquer cette politique, ce qui est très rarement le cas (ex. : Costa Rica, certains États de l’Inde).- On apporte une subvention durable aux agriculteurs qui conservent de jeunes arbres pour restaurer ou étendre leurs systèmes agroforestiers. C’est le cas de l’extension des parcs à Faidherbia albida au Nord-Cameroun, la subvention étant financée par un prélèvement sur la vente du coton. Également, les agroforestiers sont subventionnés pour les services écosystémiques qu’ils rendent à une communauté solvable ; tel est le cas des têtes de bassins versants approvisionnant une ville en eau en Inde ou au Costa Rica. En dehors des zones tropicales, ailleurs dans le monde, la plantation de haies bocagères est financée, notamment par la PAC2 en Europe.- On valorise les produits issus des systèmes agroforestiers en leur donnant des labels, qui permettent de les vendre plus cher à des consommateurs engagés (cas du café bio et équitable et du bois d’œuvre au Nicaragua).- On sécurise le foncier, ce qui garantit à l’agriculteur que les arbres qu’il plante pourront être récoltés par lui ou ses héritiers (exemple de la loi Gestion locale sécurisée, à Madagascar).- On encourage chaque agroforestier à adapter le système à ses possibilités (conditions écologiques, sociales, économiques) et à son accès aux marchés. Par exemple, dans l’Ouest-Cameroun, les agriculteurs éliminent de leurs haies des arbres devenus sans valeur (exemple : ficus producteurs de fibres végétales) pour les remplacer par des fruitiers ou des arbres producteurs de bois de sculpture et de menuiserie, de plus en plus recherchés en ville.Sans être une panacée qui permettra de bloquer le défrichement des forêts, l’agroforesterie est une nécessité absolue pour assurer aux populations du monde tropical une partie des biens et des services qui étaient autrefois rendus par les forêts. Par ailleurs, elle permettra aux forêts conservées d’être moins sollicitées par les populations, et elle contribuera à assurer leur survie à long terme, en facilitant le flux et l’évolution des ressources génétiques forestières.
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Sow, AS, PA Ndoye Roth, JMM Ndiaye, M. Badji, G. Mendy, M. Attye, R. Diallo, and EA Ba. "C58: Vécu psycho-social et économique des parents d’enfants atteints de rétinoblastome." African Journal of Oncology 2, no. 1 Supplement (March 1, 2022): S25—S26. http://dx.doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c58.cbyl5808.

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Abstract:
INTRODUCTION : Le rétinoblastome est lourd de conséquences psychosociales et économiques tant pour le patient que pour ses parents, en rapport avec la chirurgie mutilante ou le sentiment de culpabilité. Nous avions mis en exergue lors d’une étude préliminaire l’aspect psychosocial et économique dans sa prise en charge. MATERIELS ET METHODES : L’étude transversale et descriptive, sur une période de trois ans, avait inclus au moins un parent d’enfants atteints suivis pour rétinoblastome. Un questionnaire était élaboré pour le recueil des données relatives aux aspects sociodémographiques, psychiques et économiques. RESULTATS : Ainsi, 25 parents (17 pères et huit mères), dont l’âge moyen était de 40 ans, étaient concernés. L’âge moyen des enfants au moment du diagnostic était de 23,4 mois et le sex-ratio de 1,08. Plus de la moitié des enquêtés avait un bas niveau d’étude et 28% étaient au chômage. Soixante-douze pour cent (72%) des parents avaient accusé un retard à la première consultation pour des raisons financières ou par manque de sensibilisation sur la maladie. Le recours aux tradipraticiens était noté dans 8% des cas. Soixante-huit pour cent (68%) des parents étaient satisfaits des explications reçues lors de l’annonce du diagnostic, 8% ressentaient de la culpabilité et 44% un sentiment d’impuissance. Ils déclaraient tous s’en être remis à la volonté divine. A la suite de l’annonce du diagnostic, 16,6% révélaient avoir des problèmes conjugaux en rapport avec la prise en charge de l’enfant et 66% des parents exerçant une activité professionnelle avaient interrompu leur travail pendant au moins une semaine. Aucun sentiment de rejet de l’entourage n’était rapporté. Le coût des soins était allégé grâce à la subvention quasi-totale du traitement médical et 80% avaient bénéficié d’un soutien financier familial. CONCLUSION : La prise en charge du rétinoblastome, comme dans tous les cancers, implique la prise en compte psychologique de l’enfant malade et des parents. La relation médecin-malade occupe une place primordiale en vue d’une meilleure compréhension de la maladie et d’une implication totale des parents dans la prise en charge permettant ainsi de réduire le nombre de perdus de vue.
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Messing, Karen. "Comment développe-t-on une pratique féministe en santé au travail?" Notes de recherche 4, no. 2 (April 12, 2005): 87–96. http://dx.doi.org/10.7202/057653ar.

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Abstract:
Un incident survenu pendant une étude en santé et en sécurité du travail a suscité une réflexion sur la relation entre la chercheuse féministe et les travailleuses étudiées. La chercheuse a étudié l'activité de travail des femmes qui lavent les toilettes dans les trains français. Afin de rendre compte du caractère pénible de ce travail, elle a voulu prendre des photographies du travail. Certaines femmes se sont opposées au fait d'être photographiées pendant le nettoyage. Malgré une hypothèse voulant que l'appartenance au même sexe puisse aider à rétablissement d'une collaboration entre chercheuses et travailleuses, la différence de classe sociale peut constituer un obstacle à cette collaboration. Les conditions de travail des chercheuses peuvent renforcer les effets de leur appartenance de classe et entraver la recherche féministe en santé et en sécurité du travail. Des solutions sont proposées impliquant des changements dans le système de subventions de recherche.
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Belan, Pascal, Martine Carré, and Stéphane Gregoir. "Subventions des emplois non qualifiés dans un marché du travail dual." Revue économique 58, no. 3 (2007): 693. http://dx.doi.org/10.3917/reco.583.0693.

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Talbot, Cécile. "Les politiques d’insertion comme processus d’assignation au travail domestique : l’exemple des plans locaux pour l’insertion et l’emploi français." Articles 30, no. 2 (March 12, 2018): 139–56. http://dx.doi.org/10.7202/1043926ar.

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Abstract:
L’auteure examine le rôle des politiques d’aide à l’emploi dans la production des inégalités de genre, à travers un dispositif représentatif de l’« activation » des prestations d’aide sociale : l’accompagnement personnalisé vers l’emploi. À partir de l’observation du travail de conseillères et de conseillers en insertion socioprofessionnelle dans un plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE), un dispositif de suivi long et individualisé est étudié comme lieu de reproduction de la division hétérosexuelle du travail. L’auteure analyse les attentes, les représentations et les pratiques des conseillères et des conseillers avec leurs bénéficiaires, pour montrer que ce type d’aide sociale favorise l’imposition aux femmes, notamment racisées et peu qualifiées, d’un rapport au travail dévalorisé et qu’il redouble l’assignation à la sphère domestique, par la relégation dans des formes de travail domestique subventionné. Un levier central de cette assignation est la notion de « conciliation » travail-famille, dont l’auteure observe les usages dans le cours de l’accompagnement vers l’emploi.
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Sraïri, Mohamed Taher. "Repenser le modèle de développement agricole du Maroc pour l’ère post Covid-19." Cahiers Agricultures 30 (2021): 17. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2021003.

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Abstract:
Le secteur agricole constitue une activité importante au Maroc, représentant 14 % du produit national brut et employant 40 % de la population active. Avec l’émergence de la pandémie de la Covid-19, il a été ébranlé par des incertitudes économiques et par la distanciation physique qui a accentué les contraintes du travail. Toutefois, l’agriculture s’est imposée comme une activité cruciale, puisqu’elle a continué à assurer l’approvisionnement alimentaire à des prix abordables. La pandémie, qui s’est déclarée en une année très sèche, a offert une opportunité pour réviser les principales contraintes auxquelles fait face le secteur agricole : manque d’eau et faible rémunération du travail. Elle a aussi attiré l’attention de l’opinion publique sur les quantités importantes de denrées vivrières importées. La balance des paiements des produits alimentaires demeure négative, malgré des exportations de produits agricoles mises en relief par le discours officiel. En outre, des études récentes ont montré que ces dernières dépendent avant tout d’usages accrus et souvent déraisonnables d’eau souterraine, malgré les subventions à la conversion des systèmes d’irrigation gravitaire vers le goutte-à-goutte. Des suivis d’exploitations ont démontré que ces subventions ont généré une expansion de la surface irriguée avec des cultures à besoins hydriques élevés. Cette situation doit être considérée comme l’opposé de l’objectif recherché : une amélioration de la valorisation de l’eau. Il faut donc reconnaître que l’agriculture de l’ère post Covid-19 devra être différente. Un changement de paradigme doit s’opérer où la valorisation de l’eau pluviale figurera dans les priorités, de concert avec la souveraineté alimentaire. Il doit englober différentes dimensions, comme la préservation de l’environnement, le développement du monde rural et de systèmes alimentaires durables, mais aussi garantir l’inclusion sociale et de meilleures rémunérations du travail agricole, afin d’assurer son attractivité et réduire l’exode rural.
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Le Bris, David. "Les grands travaux du plan Freycinet : de la subvention à la dépression ?" Entreprises et histoire 69, no. 4 (2012): 8. http://dx.doi.org/10.3917/eh.069.0008.

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Matt, Mireille, Régis Tocco, and Sandrine Wolff. "Spécificités des coopérations en R&D subventionnées et non subventionnées dans la stratégie partenariale d’EDF R&D." Management international 17, no. 4 (November 28, 2013): 83–103. http://dx.doi.org/10.7202/1020671ar.

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Abstract:
Ce travail analyse la place respective des coopérations en R&D subventionnées versus non subventionnées dans les stratégies d’accords technologiques des entreprises. Nous avançons que les ressources additionnelles apportées par les subventions gouvernementales favorisent la création d’un portefeuille de coopération ambidextre, les accords subventionnés étant plus exploratoires que les seconds, lesquels sont plutôt à visée d’exploitation. Puis nous élaborons une série de propositions théoriques permettant de différencier les deux types d’accords suivant deux logiques organisationnelles distinctes, en termes d’incitation, de coordination et d’apprentissage. L’ensemble de nos propositions est confronté de manière probante au cas de la stratégie partenariale d’EDF R&D.
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Hanel, Peter. "L’effet des dépenses en R&D sur la productivité de travail au Québec." Articles 64, no. 3 (January 28, 2009): 396–415. http://dx.doi.org/10.7202/601455ar.

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Abstract:
Résumé La relation productivité — R&D dans les industries manufacturières du Québec est examinée dans le cadre d’un modèle inspiré par Grilliches, Scherer et Terleckyj. Les effets indirects de la R&D associés aux relations interindustrielles et aux investissements sont calculés pour 1971-1982. Les taux de croissance de la productivité de travail sont étroitement associés aux variations des dépenses de R&D directes et indirectes, ainsi qu’à la variation du ratio K/L. Le financement public en subventions fédérales à la R&D semble exercer un effet plutôt négatif sur la productivité.
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CHARROIN, T., P. VEYSSET, S. DEVIENNE, J. L. FROMONT, R. PALAZON, and M. FERRAND. "Productivité du travail et économie en élevages d’herbivores : définition des concepts, analyse et enjeux." INRAE Productions Animales 25, no. 2 (June 1, 2012): 193–210. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.2.3208.

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Abstract:
De tous les secteurs de l’économie, c’est l’agriculture qui a connu l’accroissement le plus rapide de la productivité du travail au cours des cinquante dernières années. La production en volume de la branche a été multipliée par 2,2 entre 1955 et 2010, grâce à l’utilisation croissante des intrants et à la mobilisation d’un capital toujours plus important (matériel et bâtiments). Sur cette même période, la population active agricole est passée de 31 à 3,4 de l’emploi total. Les subventions jouent aujourd’hui un rôle déterminant dans le maintien du revenu agricole par actif. L’analyse de la productivité du travail pour les filières bovine, ovine et caprine montre que l’accroissement de la productivité physique et des principaux indicateurs économiques ne vont pas forcément de pair. Il existe des écarts de productivité physique du travail importants entre systèmes et entre filières. Si, en bonne conjoncture de prix, les systèmes à haute productivité physique du travail dégagent les meilleurs revenus, une évolution défavorable des prix induit pour ces systèmes une fragilisation économique révélant ainsi leur faible capacité de résilience. La recherche de cohérence du système de production et de l’optimisation des moyens de production apparaît toujours comme un élément déterminant des performances économiques. L’orientation des exploitations sera largement induite par la répartition des gains de productivité entre les différents acteurs de la branche (producteurs, industries agricoles et alimentaires, commerce et consommateurs) ainsi que par les choix des pouvoirs publics.
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Mercado Yebra, Joaquín, and Lucero Yañez Carrillo. "Unidades de producción agrícola y rentabilidad: Tecajec, Yecapixtla, Morelos / Units of agricultural production and profitability: Tecajec, Yecapixtla, Morelos." Revista Trace, no. 83 (January 31, 2023): 161. http://dx.doi.org/10.22134/trace.83.2023.728.

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Abstract:
El objetivo de este artículo es dimensionar y analizar la rentabilidad de la producción agrícola familiar de temporal en tres unidades económicas, con el fin de determinar en qué medida el excedente económico, efectivo e imputado, cubre los requerimientos de consumo y reproducción del capital del ciclo agrícola. El trabajo de campo se realizó en la localidad de Tecajec, Yecapixtla, Morelos, en el periodo de junio de 2016 a mayo de 2017 y se utilizó el método de investigación en granjas complementado con técnicas de estudios de caso. El resultado fue que el excedente resultó insuficiente para cubrir los costos efectivos e imputados de la mano de obra y el beneficio promedio por actividades de organización, es decir, no existe equilibrio entre el trabajo familiar con las necesidades de consumo y de reposición del capital; los subsidios fueron indispensables para el nuevo ciclo de producción.Abstract: The objective of the article is to measure and analyze the profitability of seasonal family agricultural production in three economic units, in order to determine to what extent the economic surplus, effective and imputed, covers the consumption and reproduction requirements of the capital of the agricultural cycle. The fieldwork was carried out in the town of Tecajec, Yecapixtla, Morelos, in the period June 2016- May 2017, using the farm research method complemented with case study techniques. It was found that the surplus was insufficient to cover the effective and imputed costs of labor and the average benefit from organizational activities, that is, there is no balance between family work and the needs of consumption and replacement of capital; the subsidies were indispensable for the new production cycle.Keywords: agricultural unit; profitability; surplus; subsidies; peasant family.Résumé : L’objectif de l’article est de mesurer et d’analyser la rentabilité de la production agricole familiale saisonnière dans trois unités économiques, afin de déterminer dans quelle mesure le surplus économique, effectif et imputé, couvre les besoins de consom­mation et de reproduction du capital du cycle agricole. Le travail de terrain a été réalisé dans la ville de Tecajec, Yecapixtla, Morelos, entre juin 2016 et mai 2017, en utilisant la méthode de recherche agricole complétée par des techniques d’étude de cas. Il a été constaté que l’excédent était insuffisant pour couvrir les coûts effectifs et imputés du travail et le bénéfice moyen des activités organisationnelles, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’équilibre entre le travail familial et les besoins de consommation et de remplacement du capital; les subventions étaient indispensables pour le nouveau cycle de production.Mots clés : unité agricole ; rentabilité ; surplus ; subventions ; famille paysanne.
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Deniger, Marc-André. "Crise structurelle, mutations de la société et politique de sécurité du revenu." Nouvelles pratiques sociales 6, no. 2 (January 22, 2008): 33–41. http://dx.doi.org/10.7202/301222ar.

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Abstract:
Résumé Cet article montre comment plusieurs contraintes imposées par la réglementation actuelle des programmes d'employabilité vont à l'encontre des efforts faits par les jeunes personnes assistées sociales pour sortir de leur situation de pauvreté et d'exclusion. Parmi ces contraintes, il y a la coupure de prestations dans le cas du partage d'un logement, la limitation de l'accès aux subventions pour frais de garde dans le cas où une femme ne participe pas aux programmes de développement de l'employabilité, la notion de responsabilité parentale s'appliquant aux familles des jeunes prestataires, un seuil d'exemption pour gains de travail trop bas. En somme, plusieurs indicateurs démontrent que les mesures de développement de 1'employabilité proposées par le nouveau régime d'aide sociale au Québec forment le creuset d'une zone marginale institutionnalisée et contribuent à soutenir la thèse selon laquelle la finalité réelle de l'employabilité serait la gestion de l'exclusion plutôt que l'insertion professionnelle.
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Renault-Tessier, E., A. Du Crest, A. L. Lieb, E. Picod, and E. Nebenzahl. "Accompagner la vie professionnelle des personnes suivies en cancérologie : une expérience en centre de lutte contre le cancer." Psycho-Oncologie 17, no. 1 (March 2023): 5–10. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2022-0223.

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Abstract:
Le maintien ou le retour à l’emploi pour les personnes atteintes d’un cancer est un enjeu majeur. Une personne sur cinq est en perte d’emploi à cinq ans du diagnostic. La problématique est complexe, en lien avec les conséquences de la maladie, des traitements, des connaissances partielles des dispositifs d’aide et des particularités socioprofessionnelles. Tout d’abord, une mise au point sur l’état des lieux en France est faite, pour comprendre la situation sur le plan démographique, les conséquences matérielles et psychologiques. Ensuite, l’article retrace l’expérience d’un centre de lutte contre le cancer dans la mise en place d’un dispositif d’accompagnement de la vie professionnelle des personnes suivies en cancérologie. Ce projet s’appuie sur plusieurs travaux d’enquêtes préalables et fait l’objet d’une aide à la mise en place grâce à une subvention de l’Institut national du cancer. Il s’articule autour de trois axes : ceux des professionnels, des patients et de l’entreprise. Enfin, la synthèse des travaux entrepris tente de dresser des recommandations transférables aux établissements accueillant des personnes atteintes de cancer.
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Dumont, Micheline, and Lucie Champagne. "Le financement des pensionnats de jeunes filles au Québec : le modèle de la congrégation des Soeurs de Sainte-Anne, 1850-1950." Sessions d'étude - Société canadienne d'histoire de l'Église catholique 53 (December 19, 2011): 63–91. http://dx.doi.org/10.7202/1006971ar.

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Abstract:
Les recherches récentes en histoire de l’éducation ont établi le rôle central des congrégations religieuses enseignantes féminines au Québec pour le développement de l’instruction des filles. Toutefois, le financement de ce réseau reste une question encore inexplorée. Après avoir établi quelques distinctions structurelles entre les diverses congrégations, on avance l’hypothèse que les congrégations enseignantes fondées au Québec après 1840 constitue un modèle particulier. La congrégation des Soeurs de Sainte-Anne, fondée à Vaudreuil en 1850, est étudiée sur le plan du financement : développement institutionnel statut des institutions, titres de propriétés, revenus et dépenses. L’analyse montre qu’un modèle se dégage. Au XIXe siècle, la congrégation doit financer ses institutions par la formule de l’internat : elle n’ouvre que des pensionnats. Après 1900, les dépenses publiques pour les écoles la libèrent de cette obligation : jusqu’en 1950, elle n’ouvre que des écoles. Mais elle conserve ses anciens pensionnats et les transforme en institutions spécialisées (cours Lettres-Sciences, Écoles normales, Écoles ménagères, cours classique), financées majoritairement par les revenus de l’internat. Par ailleurs, le travail gratuit des religieuses dans les pensionnats assure l’économie de ce mode de financement. Il semble donc que l’instruction des filles a pu être développée au Québec en dehors des sources publiques de subventions.
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Mancini, Roberto Martins, and Marcelo Sampaio Carneiro. "DESENVOLVIMENTO INDUSTRIAL E MERCADO DE TRABALHO: contestação social e transformações recentes na produção siderúrgica na Amazônia Oriental." Caderno CRH 31, no. 83 (January 24, 2019): 373–87. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v31i83.22907.

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Abstract:
O artigo analisa os efeitos socioeconômicos de políticas governamentais de infraestrutura e de subsídios fiscais e financeiros (Programa Grande Carajás) que, a partir do final da década de 1970, ajudaram a implantar um polo industrial siderúrgico de produção de ferro-gusa voltado para a exportação, na Amazônia oriental maranhense. Um dos efeitos da criação desse polo siderúrgico foi o estabelecimento de um mercado de trabalho, que envolve trabalhadores metalúrgicos e florestais, em função da utilização de carvão vegetal como insumo da produção siderúrgica. Partindo da perspectiva das Redes de Produção Globais (RPGs), abordagem multicêntrica que enfatiza a ação de atores diversificados do mundo social na conformação de fenômenos econômicos, procuramos compreender o processo de configuração desse mercado de trabalho, destacando as transformações ocasionadas pela crise global de 2008 e o papel desempenhado por sindicatos, empresários e agentes estatais nesse processo.INDUSTRIAL DEVELOPMENT AND LABOUR MARKET: social contestation and recent transformations on siderurgical production in eastern AmazonThis paper analyses the socioeconomic effects of a group of governmental politics of infrastructure and financial/tax subsidies (Programa Grande Carajás) that from the late 1970’s had established a siderurgical zone for commodities production (pig iron) designed for exportation at the eastern Amazon area of Maranhão state. These governmental efforts trigged the emergence of a labour market around steel and forest workers, by the consequence of the use of charcoal as a input for siderurgical production. The analytic effort will be based on the theoretic paradigm of Global Production Networks, which stands as a multicentric approach that stresses the action of diversified social world actors to understand the process of configuration of that market, focusing the changes caused by the 2008’s economic crisis, highlighting the role performed by trade unions, corporates and state agents in this process. Key-words: Industrial development. Global production networks. Labour Market. Social criticismo. AmazonDEVELOPPEMENT INDUSTRIEL ET MARCHE DU TRAVAIL: protestation sociale et changements récents dans la production d’acier dans l’AmazonieL’article vise à analyser les effets socio-économiques des politiques publiques d’infrastructure et des subventions fiscales (Programme Grand Carajás) établies à partir des anées 1970, pour la mise en œuvre d’un pôle industriel d’acier dans la l’Amazonie oriental brésilienne. Le développement de ces politiques gouvernementales a donné lieu à un marché de travail résultant des activités d’acier et la production de charbon de bois pour la production de fonte, marqueé pour la precarité, mais qui, au fil des années, a connu des changements remarquables. En utilisant l’approche des des réseaux mondiaux de production, perspective qui met l’accent multicentriques l’action des divers acteurs du monde social dans la formation de phénomènes économiques, nous cherchons à comprendre le processus de configuration du marché du travail, mettant en lumière les changements apportés par la crise mondiale de 2008 et le rôle joué par les syndicats, les employeurs et les agents de l’État dans ce processus. Mots-clés: Développement industriel. Réseaux internatiounaux de production. Marché du travail. Critique social. Amazonie.
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Berthelot, Serge, and Pierre Bordeleau. "Évaluation L.V.R. d’un document audio-scripto-visuel éducatif." Revue des sciences de l'éducation 5, no. 3 (October 9, 2009): 387–99. http://dx.doi.org/10.7202/900118ar.

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Abstract:
Cette étude, qui s’inscrit dans le cadre des travaux du GRERDAVE*, porte sur l’un des critères qui permet de choisir des étudiants pour la mise à l’essai d’un document éducatif, en évaluation L.V.R. (« Learner Verification and Revision » : Komoski, 1974), selon le mode tutoriel. Ce critère, c’est le niveau de verbalisation de l’étudiant. Dans un premier temps, le prototype d’un diaporama destiné à des étudiants au collégial, sur l’ajustement du système de visée des carabines, a été réalisé. Celui-ci a ensuite été mis à l’essai auprès de trois étudiants de niveaux de verbalisation différents : fort, moyen, faible. Un vérificateur a alors recueilli des informations en observant et en interrogeant (mode tutoriel) les étudiants. Celles-ci ont été soumises à des réviseurs qui les ont transformées en prescriptions de révisions. Trois versions révisées du prototype ont alors été produites selon ces prescriptions. Enfin, le prototype et les trois versions révisées ont été expérimentés auprès de quatre groupes d’étudiants d’un C.E.G.E.P. de la Rive-Sud de Montréal. Nous voulions vérifier laquelle des versions révisées ou du prototype était le plus efficace par rapport à l’atteinte des objectifs par les étudiants, mesurée à l’aide d’un test critérié. * Groupe de Recherche sur l’Évaluation et la Révision des Documents Audio-Visuels Éducatifs, Section de Technologie éducationnelle, Faculté des Sciences de l’Éducation, Université de Montréal. Les travaux du GRERDAVE ont été rendus possibles grâce à des subventions de l’Université de Montréal et du ministère de l’Éducation du Québec, programme FCAC.
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Hadeid, Mohamed, Sid Ahmed Bellal, Tarik Ghodbani, and Ouassini Dari. "L’agriculture au Sahara du sud-ouest algérien : entre développement agricole moderne et permanences de l’agriculture oasienne traditionnelle." Cahiers Agricultures 27, no. 1 (January 2018): 15005. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2017060.

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Abstract:
L’agriculture oasienne reflète l’ingéniosité d’une société ayant pu vaincre un milieu hostile et défavorable au peuplement. En Algérie, cette agriculture traditionnelle a été bouleversée par l’introduction des emplois non-agricoles, qui ont perturbé la stratification sociale établie. Une nouvelle politique de mise en valeur agricole a été instaurée depuis 1983 afin de remplacer l’agriculture traditionnelle considérée comme peu rentable et ne pouvant faire face à de nouveaux problèmes (manque de main-d’oeuvre, déclin des systèmes hydrauliques à foggaras…) et de lancer les régions arides dans une phase de production céréalière en niant l’organisation sociale féodale antérieure. Depuis, l’intérêt de l’État pour cette agriculture moderne s’est manifesté essentiellement par différentes subventions. Tout cela s’est traduit par un recul accéléré de l’agriculture oasienne au profit de l’emploi dans les services et l’administration, ou dans les nouvelles exploitations créées dans les nouvelles zones de mise en valeur agricoles. Cependant, plus récemment, certaines transformations commencent à voir le jour dans des oasis auparavant en difficulté. Dans une période où l’emploi tertiaire est saturé et où les aides de l’État s’affaiblissent progressivement, les oasiens ont décidé de s’adapter en tentant de retourner au travail de la terre dans les palmeraies délaissées, tout en s’orientant vers des cultures rémunératrices. On observe ainsi non pas une concurrence de l’agriculture moderne avec l’agriculture oasienne, mais le développement d’une autre vision, fondée sur la recherche du profit, aussi bien dans l’agriculture saharienne considérée comme moderne que dans celle considérée comme traditionnelle.
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Marcoux, Richard. "Deux solitudes ou One and a half ? La langue des articles cités en bibliographie comme illustration des pratiques scientifiques en sciences humaines au Canada et au Québec." Recherches sociographiques 59, no. 3 (April 18, 2019): 435–49. http://dx.doi.org/10.7202/1058722ar.

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Abstract:
Avec leurs institutions scientifiques, leurs universités et leurs revues anglophones et francophones, le Canada et le Québec offrent un terrain particulièrement riche pour étudier les modes de fonctionnement et les échanges au sein des milieux scientifiques des deux différentes communautés linguistiques. Dans un contexte international où la production du savoir en français est traversée par d’importantes tensions, que certains résument par l’expression «Publish or Perish», il est intéressant d’examiner l’interpénétration des idées et des apports de chacune des deux communautés. La publication d’un article dans une revue scientifique ou la présentation d’un projet de recherche dans le cadre d’une demande de subvention oblige, nécessairement, de faire le point sur ce qui a été écrit et publié sur le thème de recherche qui est traité. Cette synthèse de la littérature s’inscrit en quelque sorte dans la structure de la preuve de toute démarche de recherche et permet d’illustrer l’apport original ou nouveau d’une recherche, en sciences humaines et sociales notamment. C’est cet aspect de la production scientifique qui nous intéresse ici et ce à partir de deux corpus d’informations. Nous examinerons d’abord comment la jeune relève scientifique du Canada et du Québec s’inspire différemment des travaux produit en anglais et en français. Dans un deuxième temps, nous nous intéresserons spécifiquement au traitement des bibliographies des articles publiés dans deux revues scientifiques disciplinaire,Canadian Studies in PopulationetCahiers québécois de démographie.
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Petitclerc, Martin. "À propos de « ceux qui sont en dehors de la société ». L’indigent et l’assistance publique au Québec dans la première moitié du XXe siècle1." Revue d’histoire de l’Amérique française 65, no. 2-3 (August 29, 2013): 227–56. http://dx.doi.org/10.7202/1018245ar.

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Abstract:
La « Loi établissant le service de l’assistance publique » a suscité un vive polémique après son adoption en 1921. Cette loi prévoyait l’octroi de subventions statutaires de l’État provincial et des municipalités aux institutions privées et confessionnelles d’hébergement des indigents. La polémique, animée notamment par Henri Bourassa, a porté sur le problème de l’intervention de l’État dans un domaine traditionnellement conçu comme relevant de la responsabilité de l’Église. Prenant les thèses de Bourassa à rebours, la plupart des historiens ont analysé cette loi sous l’angle de la modernisation, soit celui de l’affirmation nécessaire des prérogatives de l’État dans le domaine de la protection sociale. Dans cet article, nous défendons plutôt la thèse que cette loi est une tentative (largement réussie) de consolidation de la gouvernementalité libérale qui s’appuyait, depuis le XIXe siècle, sur ce que Karl Polanyi a appelé le « personnage de l’indigent ». Selon cette perspective, la loi de 1921 n’est pas une étape marquante dans la bataille séculaire entre l’État et l’Église, mais bien le moment d’une refondation de la politique libérale à l’égard du « personnage de l’indigent ». Ce dernier, défini légalement comme inapte au travail et sans soutien familial, et donc « en dehors de la société » selon une expression de l’époque, a permis de justifier le développement d’un système privé/public d’assistance charitable aux dépens de politiques sociales fondées sur une conception universelle du droit social. Cette dynamique est démontrée dans cet article par l’analyse de la question très litigieuse du droit de l’indigent à l’assistance publique.
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Tremblay, Marc-Adélard. "Les études amérindiennes au Québec, 1960-1981 : état des travaux et principales tendances." Culture 2, no. 1 (June 10, 2021): 83–106. http://dx.doi.org/10.7202/1077894ar.

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Abstract:
En se basant sur les changements apparus dans les perspectives théoriques de l’anthropologie et dans les relations entre Blancs et Autochtones, l’auteur fait un inventaire critique des études menées depuis vingt ans, au Québec, sur les Autochtones. Il fait état, par exemple : de communautés scientifiques francophone et anglophone aux pratiques professionnelles très distinctes ; de l’apparition d’idéologies autochtones ayant une forte influence sur les organismes blancs et leurs agents, y compris les anthropologues, dans leurs relations avec les minorités ; de la création de nouveaux organismes de subvention appliquant de nouvelles politiques ; enfin, des multiples contradictions qui agitent l’anthropologie comme science et comme pratique. A partir de près de 250 items différents, la recension s’appuie sur deux fondements : d’une part les instruments de recherche, d’autre part les modes théoriques, les niveaux culturels et les résultats concrets, y compris la confrontation d’idées entre les acteurs — institutions, anthropologues et, avant tout, communautés autochtones. Huit thèmes principaux permettront de regrouper de façon significative les divers apports de l’anthropologie ; 1) Les études sur la Baie James ; 2) La technologie et la culture matérielle ; 3) L’organisation socio-économique ; 4) L’identité et la reproduction sociale ; 5) Les points du vue des Blancs et des Autochtones ; 6) Les relations inter-ethniques et l’acculturation ; 7) Les droits territoriaux ; 8) Les études d’ethnoscience et d’ethno-histoire. En conclusion, les travaux sur les Autochtones ne semblent pas, depuis vingt ans, avoir produit de percées théoriques majeures dans le champ de l’ethnologie, mais, en tant qu’activité académique et que pratique professionnelle, l’anthropologie a évolué très rapidement. En réfléchissant à l’avenir de tels travaux, on est surpris de relever l’absence totale de préoccupations méthodologiques, pourtant si essentielles pour apprécier la qualité et l’utilité de toute entreprise anthropologique. Les objectifs de ces études — passées ou présentes — sont mis en perspective critique par les communautés autochtones qui y voient un élément de leur patrimoine culturel et un atout dans leur recherche d’autonomie. Finalement, on trouvera certaines suggestions quant à ce que pourrait représenter une anthropologie critique.
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Garon, Jean-Denis, and Alain Paquet. "LES ENJEUX D’EFFICIENCE ET LA FISCALITÉ." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 297–337. http://dx.doi.org/10.7202/1058424ar.

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Abstract:
Cet article passe principalement en revue différentes questions liées aux impacts de la fiscalité sur l’efficience et discute de propositions clés de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise (CEFQ). Tout en faisant référence à des propositions de réformes majeures à l’étranger, à l’aide d’une recension de la littérature, il présente les grands principes économiques sur lesquels doit reposer une révision du système fiscal. Il fait notamment ressortir le rôle des taux effectifs marginaux d’imposition et différents aspects à considérer lors d’une restructuration d’une taxe sur la consommation. Ceux-ci incluent le mode de prélèvement fiscal qui peut différer d’un prélèvement d’une taxe indirecte sur la valeur ajoutée, de la pertinence ou non d’appliquer un taux uniforme,etc.D’autres questions sont aussi abordées telles que les taxes sur les revenus du travail et du capital, de même que la taxation environnementale.En Grande-Bretagne en 1978, le rapport Meade faisait émerger plusieurs idées importantes telles que : privilégier la taxation du revenu dépensé (consommation) à un taux uniforme pour détaxer l’épargne, réduire les taux de taxation statutaire sur le revenu, abolir des échappatoires fiscales et réformer l’imposition sur les héritages. En 2011, le rapport Mirrlees s’est concentré sur la réduction des effets distortifs de la fiscalité au Royaume-Uni en maintenant les recettes du gouvernement constantes et en affectant le moins possible la redistribution des revenus. Le rapport recommande un impôt sur le revenu progressif et transparent sur le revenu des particuliers. Par ailleurs, quant à l’impôt sur les rendements du capital, le système fiscal devrait être neutre en évitant d’influencer le calendrier et la nature des investissements.Des éléments de théories viennent appuyer les arguments de Meade et Mirrlees. Le modèle néoclassique canonique permet de tirer plusieurs conclusions quant aux effets de la fiscalité sur l’efficacité économique. Notamment, il est préférable que les taux marginaux de taxation varient peu à travers le temps, car de trop grandes variations pousseront les ménages à modifier leurs décisions intertemporelles quant à leur consommation et leur travail à travers le temps, occasionnant ainsi des pertes sèches dans l’économie. Les taxes sur le revenu du travail et sur la consommation vont impacter sur les choix de consommation et de travail des ménages. Les taxes sur le revenu du capital ont à la fois des impacts sur la capacité de production future et les choix intertemporels des ménages.Plusieurs considérations doivent être prises en compte pour analyser la taxation des rendements du capital, qui tendent à décourager l’investissement privé. Premièrement, le gouvernement doit être intertemporellement cohérent, notamment si on veut éviter le recours à une taxe confiscatoire sur l’ensemble du revenu du capital. Deuxièmement, une taxe sur les rendements du capital est une taxe sur la consommation future. Troisièmement, pour des biens intermédiaires produits en situation de concurrence imparfaite, tout comme le mark-up inhérent au pouvoir de marché des firmes, l’impact d’une taxe sur revenu du capital sur l’investissement peut être accentué. Des considérations similaires s’appliquent également à l’investissement en capital humain. Par ailleurs, en présence d’agents hétérogènes soumis à des risques spécifiques non diversifiables, une taxe sur les rendements du capital pourrait être optimale afin d’éviter une épargne excessive.Les agents économiques peuvent être très sensibles à une hausse de la taxation des revenus du travail. Selon les cas, elle peut les pousser à réduire le nombre d’heures travaillées (à la marge intensive), à quitter le marché de l’emploi (à la marge extensive), à rechercher des formes de rémunération du travail non imposées ou moins imposées, voire à adopter des stratagèmes d’évitement fiscal, ou carrément se tourner vers l’économie clandestine. Tout en reconnaissant l’existence d’un débat sur l’ampleur empirique de chacun de ces effets, plusieurs travaux récents suggèrent que les impacts macroéconomiques sur les marges intensive et extensive peuvent être plus importants qu’on le pensait, surtout en fonction de l’âge et de la situation familiale des ménages. En outre, un impact négatif significatif de l’imposition des revenus du travail se ferait sentir sur l’accumulation de capital humain.D’autre part, en raison de l’interaction et du calcul applicable aux multiples crédits d’impôt existants de différents niveaux de gouvernement, les taux effectifs marginaux d’imposition sur le revenu du travail, notamment au Québec, sont souvent très élevés pour des travailleurs à faibles et moyens revenus, avec des effets désincitatifs vraisemblablement significatifs sur l’emploi. Un bouclier fiscal, dans la foulée d’une des recommandations de la CEFQ, peut compenser, dans une certaine mesure, la non-éligibilité partielle ou totale d’aides gouvernementales survenant avec une hausse du revenu personnel. Cette question mérite que les gouvernements y accordent une attention soutenue.La réforme proposée par la CEFQ a pour objectif de réduire les distorsions économiques causées par le système fiscal. La CEFQ propose notamment de taxer davantage la consommation et de réduire la taxation des intrants. Elle privilégie la TVQ à taux uniforme en tant que principal moyen de taxer la consommation, tout en préservant des biens détaxés. Pourtant, Boadway et Pestieau (2003) énumèrent des situations où il serait optimal de différencier les taux de taxation sur les biens, même en présence d’un impôt direct linéaire. Par souci d’équité, il est toutefois nécessaire de bonifier le crédit d’impôt pour solidarité pour les ménages à faibles revenus. Ces différentes questions font l’objet d’une réflexion approfondie.Les taxes environnementales viennent, avant toute chose, corriger les externalités négatives générées par l’activité économique. À l’instar des autres formes de taxation, elles génèrent tout de même des distorsions, qui réduisent l’assiette fiscale. De plus, une littérature émergente sur les changements technologiques « dirigés » montre que la combinaison de taxes sur le carbone et de subventions de recherche pour stimuler l’innovation et le développement de technologies propres peut être socialement optimale, lorsque des technologies propres et polluantes sont en concurrence.Réformer la fiscalité est une tâche de grande ampleur. De telles réformes affectent le quotidien des citoyens et suscitent des débats et les oppositions de certains groupes et personnes à une telle démarche. Pour augmenter les chances de succès d’une telle entreprise, et notamment sa faisabilité politique, le Québec aurait avantage à s’inspirer d’expériences ailleurs dans le monde. La proposition de réforme fiscale doit se fonder sur la science et sur les bonnes pratiques suggérées à la fois par les enseignements microéconomiques et macroéconomiques de la théorie de la taxation, ainsi que ceux tirés de la recherche empirique. Sans atteindre la perfection, tout en tenant compte des impondérables et des exigences démocratiques, un système fiscal peut être plus performant sur le plan de l’efficacité et de l’équité à la condition qu’un gouvernement fasse preuve de vision, de profondeur, de transparence et de volonté.
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Broutin, Cécile, V. Duteurtre, Abdoulaye Tandia, Babacar Touré, and M. François. "Accroissement et diversification de l’offre de produits laitiers au Sénégal : la bataille industrielle du lait en poudre à Dakar et des minilaiteries à la conquête des marchés des villes secondaires." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 11. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9962.

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Abstract:
Les travaux d’analyse de l’évolution de l’offre de produits laitiers au Sénégal, entre 2000 et 2005, ont mis en évidence un certain cloisonnement géographique des marchés avec une tendance à la diversification de l’offre de produits sur le marché de Dakar. Cette évolution est liée à la croissance des importations de lait en poudre et au développement d’un tissu d’industries, et de petites et moyennes entreprises / industries. La bataille commerciale que se livrent les importateurs et transformateurs industriels révèle la croissance de la demande et l’enjeu économique du marché dakarois. La filière locale, caractérisée par un accroissement du nombre de petites unités de transformation, se développe surtout dans les régions. Cependant, le dynamisme de ce secteur échappe aux décideurs politiques à Dakar du fait du confinement des minilaiteries sur les marchés des villes secondaires où elles sont implantées. L’Etat a privilégié la couverture des besoins des consommateurs dakarois avec des tarifs douaniers particulièrement bas pour la poudre de lait transformée qui bénéficie, de plus, de subventions dans les pays producteurs. Ses interventions sur la filière locale, basées sur l’intensification (insémination artificielle), n’ont pas permis de lever les multiples contraintes (santé animale, alimentation, eau, gestion de la qualité, collecte du lait de brousse…). Il semble dès lors nécessaire dans l’élaboration des politiques laitières d’examiner la filière de manière plus globale et de favoriser une concertation avec l’ensemble des acteurs des deux sous-filières pour accroître l’impact des décisions politiques, notamment en termes de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté en milieu rural.
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Delfour, M. C., and J. P. Zolésio. "Analyse des Problèmes de Forme Par la Dérivation des Minimax * *Ces travaux ont reçu une aide partielle du Conseil National de Recherche en Sciences Naturelles et Génie du Canada (Subventions A-8730 et) et du Ministère de l’Education du Ouébec (subvenlion FCAR EO-252)." Annales de l'Institut Henri Poincare (C) Non Linear Analysis 6 (November 1989): 211–27. http://dx.doi.org/10.1016/s0294-1449(17)30023-9.

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Gortz, Julia Santana, Salvador Rodrigues Taty, Amanda Alves Fecury, Carla Viana Dendasck, Euzébio de Oliveira, and Claudio Alberto Gellis de Mattos Dias. "Chimie au lycée et Enem: une comparaison des programmes." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, March 4, 2021, 89–99. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/comparaison-des-programmes.

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Abstract:
Le examen national du lycée (ENEM) est une évaluation composée d’une dissertation et de questions à choix multiples. Cette évaluation vise à mesurer les connaissances acquises au lycée. Le but de cet article est de comparer le contenu des questions de la composante Chimie de l’Examen National du Lycée (ENEM) entre les années 2014 à 2018 avec le contenu du programme du cours de chimie technique à l’Institut Fédéral d’Amapá (IFAP) . La recherche a été menée à l’aide de questions de chimie de l’examen national du lycée (ENEM) tirées du programme Super Professor (logiciel). Le contenu enseigné au cours des trois années du cours technique de chimie à l’Institut fédéral d’Amapá (IFAP) répond aux exigences de l’examen national du lycée (ENEM). La charge de travail est également suffisante pour le développement des disciplines de base et techniques. L’analyse du contenu démontre que, comme il s’agit d’un cours technique, il fournit des connaissances approfondies, ce qui augmente la subvention pour la réalisation de l’ENEM. Ce contenu est formé par la théorie et aussi par une grande expérience pratique (laboratoire). Les connaissances pratiques aident énormément à la fixation de l’apprentissage et fournissent des connaissances pour discuter du contenu.
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Gerber, Julie. "The professional life of André Lirondelle (1879-1952), a scholar in Slavic studies." Modernités russes, no. 21 (April 18, 2023). http://dx.doi.org/10.35562/modernites-russes.635.

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Abstract:
Concernant la reconstruction de l’activité professionnelle d’André Lirondelle, il faut souligner l’importance de sa nécrologie par André Mazon en 1952 et celle de l’allocution du doyen de l’université de Bordeaux en 1944. En outre, de nombreux faits portant sur sa vie n’avaient encore jamais été rassemblés. Une telle opportunité nous est offerte par les registres d’état civil et le dossier personnel d’André Lirondelle se trouvant les archives du Ministère de l’Éducation nationale. André Lirondelle a commencé sa carrière d’enseignant en tant que professeur d’anglais. Après avoir obtenu son diplôme de « Langue russe » et avoir soutenu sa thèse, il est devenu maître de conférences à Lille (1902). Dans les années vingt, il s’oriente vers le domaine administratif. De 1931 à 1941, André Lirondelle occupe le poste de recteur de l’Académie de Lyon et celui de président du Conseil de l’université de Lyon. Le dossier personnel d’André Lirondelle inclut de la correspondance officielle, des lettres de recommandation, des demandes de subvention, des comptes rendus de ses supérieurs hiérarchiques ainsi que des discours officiels et informations sur le service de Lirondelle au sein de différents établissements. L’article suit un ordre chronologique et est constitué de quatre parties correspondant aux différentes étapes de la vie de Lirondelle. Elles sont consacrées au début de sa carrière universitaire, à ses voyages en Russie, son activité pédagogique et scientifique à Lille et à l’étranger et, enfin, à son travail dans le cadre des fonctions administratives qu’il a assumées dans plusieurs régions de province, dont Lyon.
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15873.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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Dejemeppe, Muriel, and Bruno Van der Linden. "Numéro 40 - avril 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.04.01.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se concentre sur divers aspects du "plan Marshall" (ci-dessous "le plan") qui ont un lien direct avec le marché du travail en Wallonie. Il les situe par rapport à son fonctionnement, par rapport à certaines politiques fédérales et à la problématique salariale en Belgique et dans ses régions. Face aux difficultés à pourvoir certains types d'emplois vacants en Wallonie et au manque simultané d'opportunités d'emploi, quels sont les remèdes ? Où le plan peut-il agir ? “Le problème de la Wallonie, c'est le manque d'offres d'emploi”, entend-on dire souvent. D'un autre côté, depuis quelques années, est apparue la problématique des postes vacants difficiles à pourvoir (ou des "fonctions critiques"). Bien que la coexistence de ces deux problèmes n'ait rien de surprenant, on a de bonnes raisons de se soucier simultanément de chacun d'eux. Divers mécanismes sont à prendre en compte. Le “plan” agit sur certains d'entre eux mais doit être complété par des outils fédéraux. Le plan devrait par divers canaux stimuler à terme le nombre de postes vacants créés (renforcement de l'innovation, stimulation de la création d'activités et création de “pôles de compétitivité”). Il est trop tôt cependant pour en juger. L'essentiel dépendra de la capacité de nos institutions publiques et privées à mettre ces actions en œuvre avec efficacité. Dans ses domaines de compétence, le "plan" prévoit des mesures qui devraient favoriser la conciliation entre vie familiale et professionnelle (renforcement des capacités d'accueil de jeunes enfants et d'aide «aux personnes dépendantes» par le recrutement de près de 2000 emplois subventionnés dans le secteur non marchand). Ceci devrait faciliter l'acceptation d'une offre d'emploi. Le FOREM et des organismes privés cherchent à faciliter la rencontre entre demandeurs d'emplois et postes vacants. Le plan prévoit un renforcement des moyens du FOREM à cet égard mais uniquement en faveur des stagiaires en formation au sein du FOREM lui-même. Cette restriction est difficile à justifier. Comme les difficultés de recrutement tiennent aussi à un déficit de compétence, le "plan" prévoit un renforcement de l'effort de formation, en particulier pour les fonctions identifiées comme critiques et dans les secteurs liés aux pôles de compétitivité. Cette sélectivité apparaît cohérente. Divers instruments renforcés par le "plan" (le Plan Formation-Insertion, l'apprentissage des langues, l'enseignement en alternance) ne sont pas nouveaux. Ils ont fait parfois l'objet d'évaluations critiques. On attend des décideurs qu'ils prennent la pleine mesure des conclusions essentielles de celles-ci parallèlement à l'octroi de moyens supplémentaires. Le "plan" intègre la création d'un instrument nouveau par la Communauté française: les Centres de Technologies Avancées. Il s'agit de labelliser et de renforcer les moyens d'établissements scolaires spécialisés dans des secteurs porteurs d'emploi. Ces centres s'ajoutent à une autre structure, créée assez récemment par la Région wallonne et dénommée les Centres de compétence. Etant donné la rapidité des évolutions technologiques, l'enjeu est de taille. La sélection des projets et la coordination entre la Région et la Communauté seront ici aussi déterminants. La difficulté à pourvoir des emplois vacants est aussi liée à des facteurs non monétaires nuisibles à la qualité de l'emploi (horaires difficiles, risques d'accident de travail, etc.), au statut social associé ou non à l'emploi et aux images que l'on a de la fonction offerte (voir la récente étude du DULBEA sur ce sujet). Dans le cadre du "plan", le FOREM a récemment mis en place un “plan d'action”qui vise notamment à agir sur certains de ces aspects. Sans oublier les actions régionales dans le domaine du transport public et du logement, qui ne relèvent pas du "plan", pour promouvoir davantage une meilleure rencontre entre les emplois vacants et les demandeurs d'emploi, la Région wallonne doit en particulier s'appuyer sur les instruments suivants, qui sont essentiellement du ressort de l'Etat fédéral : On sait que les gains monétaires immédiats en cas de reprise d'emploi se sont accrus dans bien des cas entre 1999 et 2003. Ces gains paraissent toutefois demeurer fort faibles en cas de reprise d'un emploi à bas salaire et à temps partiel. Le gouvernement fédéral s'est engagé à adapter périodiquement les prestations de remplacement de revenus des salariés. Face à cela, pour éviter le développement de désincitants à la reprise d'emploi, toute modification de la (para)fiscalité devrait avoir un double souci : (a) elle devrait atteindre les catégories au bas de l'échelle des revenus du travail d'une manière immédiatement tangible pour celles-ci (via en particulier les cotisations personnelles ou le précompte professionnel); (b) cependant, on ne peut alléger la (para)fiscalité au bas de l'échelle des revenus sans un ajustement dans le même sens pour les revenus plus élevés sous peine de créer des incitations perverses qui réduiraient la base taxable. Il est possible que le plan d'activation du comportement de recherche d'emploi entraîne une augmentation de l'effort de recherche. Les évaluations sont en cours. Pour autant qu'elles stimulent effectivement l'effort de recherche d'emploi, les politiques actives rendant celui-ci plus efficace (conseillers en recherche d'emploi, ateliers de recherche active, stage de mise en situation professionnelle) peuvent stimuler une embauche durable, ainsi que l'a montré une évaluation en France. Le plan d'accompagnement des chômeurs pourrait affecter le comportement de recherche d'emploi par ce canal et pas uniquement par le contrôle qu'il exerce. Coûts salariaux et productivité : Faut-il régionaliser la formation des salaires, alléger le coût du travail ? Le “plan” n'aborde qu'incidemment la problématique du coût du travail. A-t-il tort ? En soi, non, car la matière est fédérale. Cette problématique et celle de la productivité sont néanmoins en toile de fond du "plan" et de bien des débats. Nous avons donc estimé utile de consacrer un part de ce numéro à ces aspects. Sur base des récentes statistiques de l'ICN, comparés à la Wallonie, le coût salarial par personne est dans la plupart des secteurs supérieur en Flandre (en moyenne, l'écart est de 8 % en 2003) mais la productivité du travail est dans la plupart des secteurs supérieure en Flandre (en moyenne, l'écart est de 14 % en 2004). En combinant ces informations pour 2003, on conclut que le coût salarial par unité de valeur ajoutée est en moyenne inférieur de 4,5 % en Flandre. Ces moyennes cachent néanmoins une hétérogénéité sectorielle importante. De ce constat, on peut être tenté de conclure qu'il faudrait abandonner la formation des salaires au niveau (interprofessionnel et sectoriel) fédéral au profit d'une négociation à un niveau régional ou local. Ceci devrait conduire à une meilleure prise en compte des conditions locales du marché du travail lors de la négociation salariale. Nous émettons des doutes sur l'efficacité d'une telle approche. Il est bien établi que les salaires réagissent faiblement au niveau du chômage en Belgique. Rien ne permet de penser qu'une forme de régionalisation modifierait l'ampleur de cette saine réaction. Plus fondamentalement, les résultats d'une négociation se jugent par comparaison aux résultats obtenus par d'autres négociations salariales. Si donc on découpe les commissions paritaires nationales en commissions (sous-)régionales, on doit s'attendre à un effet de comparaison très puissant entre les ex-membres de la même commission nationale. Une régionalisation des négociations est alors moins efficace du point de vue de l'emploi qu'une négociation nationale qui prend en compte les spécificités régionales. Ceci est vrai tant pour la Flandre que pour les autres régions. Sans être le seul facteur pertinent (voir notamment le numéro 41 de Regards économiques relatif à la fiscalité), le coût du travail est un facteur central pour les régions belges. Outre le ciblage inadéquat des allégements structurels (fédéraux) de cotisations patronales de sécurité sociale, nous rappelons que des subventions temporaires à l'embauche présentent une efficacité du point de vue de l'insertion en emploi pour autant que le ciblage soit adéquat et la durée de subvention courte (un an devrait être un ordre de grandeur). La région wallonne a de longue date privilégié une autre option : les créations directes et/ou la subvention forte et durable d'emplois réservés aux chômeurs. Le "plan" prolonge cette option par le subventionnement de 2000 emplois supplémentaires (voir point b ci-dessus). Les secteurs bénéficiaires – dans une large mesure les secteurs publics et non-marchand – reçoivent ainsi un soutien parfois essentiel. Il nous apparaît que cette dernière motivation domine en pratique. Nous ne voyons donc pas les raisons de réserver ces emplois à des personnes disposant de statuts spécifiques – souvent complexes à définir. Que faut-il faire et, surtout, ne pas faire en matière d’évaluation des politiques d’emploi ? L'enjeu de l'évaluation est proclamé de plus en plus souvent, en particulier par le "plan". Mais est-on bien conscient de ce que "évaluer" veut dire ? Nous sommes convaincus du contraire. Le «nombre de contrats signés», le «nombre de bénéficiaires», le «parcours des bénéficiaires sur le marché du travail» et même une comparaison grossière entre ces parcours et ceux d'un vague groupe de contrôle sont autant d’indicateurs descriptifs intéressants. Ils ne permettent cependant pas de se prononcer sur l’effet du dispositif sur les chances d’insertion des demandeurs d’emploi. Des méthodes plus sophistiquées et plus fiables existent mais elles ne s'improvisent pas. Elles requièrent du temps et un savoir-faire pointu. Nous préconisons donc ceci : Il y a lieu de penser l’évaluation d’un programme avant même son lancement. Il faudrait interdire le lancement d'une nouvelle politique avant que le processus d'évaluation n'ait été défini et reconnu pertinent par une instance indépendante. L'Institut Wallon de l'Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS) doit être doté de moyens substantiellement plus importants pour qu'il puisse notamment mener à bien ses missions d'évaluation.
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"Ententes sur le reclassement des travailleurs à l’occasion d’une fermeture d’usine." Informations 21, no. 3 (April 12, 2005): 457–59. http://dx.doi.org/10.7202/027705ar.

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Abstract:
Le Service de Reclassement de la main-d'oeuvre du ministère du Travail a annoncé la conclusion d'ententes qui permettent de reclasser 205 mineurs qui devront quitter leur emploi à la suite de la fermeture de la mine East Sullivan de Val d'Or. Une clause de la dernière convention collective entre la compagnie et les métallurgistes unis d'Amérique prévoyait la formation d'un comité de reclassement. Le Ministère du Travail du Québec dans le cadre de sa politique de main-d'oeuvre, a accepté de constituer un comité de reclassement. Ce comité a étudié la situation des employés et a soumis des recommandations qui ont été suivies de signatures d'ententes entre le Syndicat et la compagnie. Le comité comprenait des représentants des ministères du Travail et des Richesses Naturelles, ainsi que des représentants de la compagnie et de l'union. Quatre ententes ont été signées sur le sujet suivant: les indemnités de licenciement, la récupération scolaire, la formation professionnelle, les subventions et prestations pour les fins de déménagement des employés.
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Albertson, Dan, and Amanda B. Nickerson. "Digital Social Services: From Data Aggregation to Culturally Competent Content." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, July 28, 2018. http://dx.doi.org/10.29173/cais968.

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Abstract:
A discussion is provided where various data-intensive efforts of a funded digital social services project are reported on. The goal of the project is to develop a digital library and built-in peer-to-peer support features that serve highly diverse audiences and users of New York State. Current work has already provided a number of insights regarding data aggregation and processing needed for making progress toward culturally competent content for digital social services. Those insights are detailed here, along with planned user-centered evaluations and future data-driven and theoretical research streams. The work described here can raise awareness regarding data requirements for digital social services. On trouvera ici une discussion sur les divers efforts à forte intensité de données d’un projet subventionné de services sociaux numériques. Le but du projet est de développer une bibliothèque numérique et des fonctionnalités de soutien pair à pair intégrées qui desservent des publics et des utilisateurs très divers de l'État de New York. Les travaux en cours ont déjà fourni un certain nombre d'informations sur l'agrégation et le traitement des données nécessaire pour progresser vers des contenus culturellement adaptés pour les services sociaux numériques. Ces informations sont détaillées ici, ainsi que les évaluations planifiées centrées sur l'utilisateur et les futurs flux de recherche théoriques et guidés par les données. Le travail décrit ici peut aider à sensibiliser sur les exigences concernant les données aux fins des services sociaux numériques.
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Henry, Arnaud, Jacques Defourny, Stéphane Nassaut, and Marthe Nyssens. "Numéro 69 - avril 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15533.

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Abstract:
Concernant plus de 100.000 travailleurs, près de 800.000 familles et plus de 2.000 entreprises, le dispositif titre-service est au cœur de l’agenda politique compte tenu de l’importance du budget public mobilisé qui s’élève à plus d’un milliard d’euros pour 2009. Ce dispositif témoigne d’une évolution profonde des modes de régulation publique dans le champ des services aux personnes désormais ouvert à une mise en concurrence de prestataires très diversifiés. Ainsi des organisations aussi diverses que des ASBL, des entreprises d’insertion, des agences d’intérim, des PME ou des CPAS opèrent aujourd’hui au sein de ce dispositif. Ce numéro présente les résultats d’une recherche financée par Service public fédéral de la politique scientifique et réalisée par l’équipe économie sociale du CERISIS/CIRTES (UCL) et du centre d’économie sociale (ULg). Cette recherche porte sur la qualité de l’emploi et de l’organisation du service dans ce champ d’activité et ce de manière comparative entre les différents types d’opérateurs. Une des spécificités centrales du système titre-service est d’imposer une triangulation de la relation de service, en plaçant cette dernière sous l’égide d’une entreprise agréée. L’étude montre que la qualité d’emploi et de l’organisation du service est surtout garantie par une «triangulation» de la relation de service, c’est-à-dire un réel investissement de l’entreprise dans l’accompagnement du travailleur et de l’usager. Si certains prestataires, tels que les organisations d’aide au domicile (ASBL ou organisations publiques agréées par les régions) et les organisations d’économie sociale ou publiques, poursuivant une mission d’insertion, encadrent davantage leurs travailleurs et leurs utilisateurs, d’autres développent dans les faits, un mode de prestation «mandataire», dans lequel l’entreprise est avant tout chargée des formalités administratives mais où elle n’assure que peu d’encadrement de la relation de service tissée entre l’utilisateur et le travailleur. L’enjeu ici est de savoir dans quelles circonstances et dans quelle mesure une telle évolution est acceptable (voire souhaitable ?) pour les différentes parties prenantes, y compris bien sûr pour les travailleurs. Au sein des entreprises à but lucratif, il convient de différencier assez nettement les sociétés de travail intérimaire des autres sociétés commerciales, généralement des PME. Les sociétés d’intérim semblent privilégier leur capacité d’adaptation aux desiderata de leurs utilisateurs et la minimisation des coûts, au détriment de la qualité des emplois qu’elles rendent aussi flexibles que possible. Cette volonté de maximiser productivité et rentabilité semble être moins prégnante dans le chef des autres opérateurs privés à but lucratif hors intérim. Du point de vue financier, il faut souligner que si les prestataires bénéficient tous de la subvention titre-service, une diversité apparaît quant aux sources complémentaires de financement public (aides à l’emploi, subsides régionaux). Une analyse de la viabilité financière des différents types d’opérateurs titre-service s’avère particulièrement complexe compte tenu de cette diversité, des commissions paritaires compétentes et des performances différenciées en matière de qualité d’emploi et d’organisation de service. Il ressort des simulations qu’un travailleur équivalent temps plein (ETP) d’ancienneté nulle et sans aide à l’emploi dégage une marge positive (parfois faiblement) chez la plupart des prestataires. Avec aide à l’emploi (toujours sans ancienneté), un ETP est (très) rentable chez l’ensemble des prestataires, en particulier chez ceux qui cumulent diverses sources de financement. Par contre, après quatre ans d’ancienneté, la marge dégagée par un ETP est négative chez la quasi-totalité des prestataires compte tenu des effets liés à l’accroissement de l’ancienneté des travailleurs et à la dégressivité tant des aides à l’emploi que de certaines subventions régionales. Par conséquent, seuls les prestataires dont le taux d’activité (le rapport entre les heures de ménage prestées au domicile des utilisateurs – et donc subsidiées – et le total des heures payées au travailleur) est (très) élevé parviennent à maintenir une marge positive. Il va de soi que la rentabilité «globale» d’une organisation dépendra du nombre de travailleurs avec et sans aide à l’emploi ainsi que de l’ancienneté de l’ensemble du personnel. Différents enjeux doivent être pointés d’un point de vue de politique économique Même si la régulation du quasi-marché lié au titre-service a considérablement évolué, il est primordial que les pouvoirs publics s’assurent de la conformité des prestataires aux exigences de l’agrément qui leur est octroyé et qu’ils consolident la régulation du système par exemple par l’imposition de formation et d’un contrat à durée indéterminée après 6 mois. En effet, l’importance très considérable du financement public dans ce quasi-marché justifie qu’il soit nettement subordonné à la réalisation des objectifs définis par le dispositif, en particulier la création d’emplois de qualité et durables. Des risques de confusion entre des métiers pourtant distincts : l’étude montre que certaines organisations titre-service permettent la prestation de services qui relèvent des missions propres aux aides familiales. Les pouvoirs publics doivent donc être vigilants quant aux risques de confusion des métiers, d’autant plus que l’information est loin d’être claire pour les usagers. La plupart des aides à l’emploi sont dégressives sur deux à quatre ans alors que les coûts salariaux des entreprises augmentent du simple fait de l’ancienneté croissante du personnel et des sauts d’index. On peut ainsi douter de l’efficacité économique d’aides qui rendent confortable le lancement d’une entreprise titre-service tout en créant des incitants à la rotation des travailleurs; L’augmentation du prix et l’accessibilité du service : il serait utile de procéder à une étude de marché pour voir dans quelle mesure une marge de manœuvre existe encore. Si les augmentations antérieures de prix ne semblent pas avoir affecté le volume total des titres-services échangés, certains utilisateurs plus fragilisés ont sans doute été évincés. Pour maintenir leur accès au service, il faut peut-être réfléchir à des mécanismes complémentaires. En effet, il n’est pas nécessairement efficace d’associer deux objectifs (créer de l’emploi et rendre accessible le service à tous) à un même instrument. D’autres instruments complémentaires pourraient être envisagés telles qu’une intervention des employeurs à l’instar de ce qui se pratique en France pour le «chèque emploi service universel» (Cesu). Comme pour les chèques-repas, il s’agirait alors d’un élément de politique salariale. Des CPAS, par exemple, pourraient acheter des titres-services pour des usagers plus vulnérables.
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Henry, Arnaud, Jacques Defourny, Stéphane Nassaut, and Marthe Nyssens. "Numéro 69 - avril 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2009.04.02.

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Abstract:
Concernant plus de 100.000 travailleurs, près de 800.000 familles et plus de 2.000 entreprises, le dispositif titre-service est au cœur de l’agenda politique compte tenu de l’importance du budget public mobilisé qui s’élève à plus d’un milliard d’euros pour 2009. Ce dispositif témoigne d’une évolution profonde des modes de régulation publique dans le champ des services aux personnes désormais ouvert à une mise en concurrence de prestataires très diversifiés. Ainsi des organisations aussi diverses que des ASBL, des entreprises d’insertion, des agences d’intérim, des PME ou des CPAS opèrent aujourd’hui au sein de ce dispositif. Ce numéro présente les résultats d’une recherche financée par Service public fédéral de la politique scientifique et réalisée par l’équipe économie sociale du CERISIS/CIRTES (UCL) et du centre d’économie sociale (ULg). Cette recherche porte sur la qualité de l’emploi et de l’organisation du service dans ce champ d’activité et ce de manière comparative entre les différents types d’opérateurs. Une des spécificités centrales du système titre-service est d’imposer une triangulation de la relation de service, en plaçant cette dernière sous l’égide d’une entreprise agréée. L’étude montre que la qualité d’emploi et de l’organisation du service est surtout garantie par une «triangulation» de la relation de service, c’est-à-dire un réel investissement de l’entreprise dans l’accompagnement du travailleur et de l’usager. Si certains prestataires, tels que les organisations d’aide au domicile (ASBL ou organisations publiques agréées par les régions) et les organisations d’économie sociale ou publiques, poursuivant une mission d’insertion, encadrent davantage leurs travailleurs et leurs utilisateurs, d’autres développent dans les faits, un mode de prestation «mandataire», dans lequel l’entreprise est avant tout chargée des formalités administratives mais où elle n’assure que peu d’encadrement de la relation de service tissée entre l’utilisateur et le travailleur. L’enjeu ici est de savoir dans quelles circonstances et dans quelle mesure une telle évolution est acceptable (voire souhaitable ?) pour les différentes parties prenantes, y compris bien sûr pour les travailleurs. Au sein des entreprises à but lucratif, il convient de différencier assez nettement les sociétés de travail intérimaire des autres sociétés commerciales, généralement des PME. Les sociétés d’intérim semblent privilégier leur capacité d’adaptation aux desiderata de leurs utilisateurs et la minimisation des coûts, au détriment de la qualité des emplois qu’elles rendent aussi flexibles que possible. Cette volonté de maximiser productivité et rentabilité semble être moins prégnante dans le chef des autres opérateurs privés à but lucratif hors intérim. Du point de vue financier, il faut souligner que si les prestataires bénéficient tous de la subvention titre-service, une diversité apparaît quant aux sources complémentaires de financement public (aides à l’emploi, subsides régionaux). Une analyse de la viabilité financière des différents types d’opérateurs titre-service s’avère particulièrement complexe compte tenu de cette diversité, des commissions paritaires compétentes et des performances différenciées en matière de qualité d’emploi et d’organisation de service. Il ressort des simulations qu’un travailleur équivalent temps plein (ETP) d’ancienneté nulle et sans aide à l’emploi dégage une marge positive (parfois faiblement) chez la plupart des prestataires. Avec aide à l’emploi (toujours sans ancienneté), un ETP est (très) rentable chez l’ensemble des prestataires, en particulier chez ceux qui cumulent diverses sources de financement. Par contre, après quatre ans d’ancienneté, la marge dégagée par un ETP est négative chez la quasi-totalité des prestataires compte tenu des effets liés à l’accroissement de l’ancienneté des travailleurs et à la dégressivité tant des aides à l’emploi que de certaines subventions régionales. Par conséquent, seuls les prestataires dont le taux d’activité (le rapport entre les heures de ménage prestées au domicile des utilisateurs – et donc subsidiées – et le total des heures payées au travailleur) est (très) élevé parviennent à maintenir une marge positive. Il va de soi que la rentabilité «globale» d’une organisation dépendra du nombre de travailleurs avec et sans aide à l’emploi ainsi que de l’ancienneté de l’ensemble du personnel. Différents enjeux doivent être pointés d’un point de vue de politique économique Même si la régulation du quasi-marché lié au titre-service a considérablement évolué, il est primordial que les pouvoirs publics s’assurent de la conformité des prestataires aux exigences de l’agrément qui leur est octroyé et qu’ils consolident la régulation du système par exemple par l’imposition de formation et d’un contrat à durée indéterminée après 6 mois. En effet, l’importance très considérable du financement public dans ce quasi-marché justifie qu’il soit nettement subordonné à la réalisation des objectifs définis par le dispositif, en particulier la création d’emplois de qualité et durables. Des risques de confusion entre des métiers pourtant distincts : l’étude montre que certaines organisations titre-service permettent la prestation de services qui relèvent des missions propres aux aides familiales. Les pouvoirs publics doivent donc être vigilants quant aux risques de confusion des métiers, d’autant plus que l’information est loin d’être claire pour les usagers. La plupart des aides à l’emploi sont dégressives sur deux à quatre ans alors que les coûts salariaux des entreprises augmentent du simple fait de l’ancienneté croissante du personnel et des sauts d’index. On peut ainsi douter de l’efficacité économique d’aides qui rendent confortable le lancement d’une entreprise titre-service tout en créant des incitants à la rotation des travailleurs; L’augmentation du prix et l’accessibilité du service : il serait utile de procéder à une étude de marché pour voir dans quelle mesure une marge de manœuvre existe encore. Si les augmentations antérieures de prix ne semblent pas avoir affecté le volume total des titres-services échangés, certains utilisateurs plus fragilisés ont sans doute été évincés. Pour maintenir leur accès au service, il faut peut-être réfléchir à des mécanismes complémentaires. En effet, il n’est pas nécessairement efficace d’associer deux objectifs (créer de l’emploi et rendre accessible le service à tous) à un même instrument. D’autres instruments complémentaires pourraient être envisagés telles qu’une intervention des employeurs à l’instar de ce qui se pratique en France pour le «chèque emploi service universel» (Cesu). Comme pour les chèques-repas, il s’agirait alors d’un élément de politique salariale. Des CPAS, par exemple, pourraient acheter des titres-services pour des usagers plus vulnérables.
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Nozières-Petit, Marie-Odile, Fabienne Launay, Laura Etienne, and Charles-Henri Moulin. "L’élevage pastoral aujourd’hui en France, un atout pour la transition agroécologique." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 175 (2022). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2022.70999.

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Abstract:
L’élevage pastoral s’organise autour de la pratique du pâturage sur des surfaces de végétations spontanées. Il revêt des formes diverses du fait de la plus ou moins grande importance de la part de la végétation spontanée dans l’alimentation du troupeau, ce qui le conduit à être qualifié d’agropastoral. Les grands traits communs des élevages pastoraux ont été identifiés et discutés avec les partenaires de l’Unité Mixte Technologique « Elevages pastoraux en territoires méditerranéens », dite UMT Pasto, lors d’une journée de travail en janvier 2020 et sont présentés ici. Caractérisés par une emprise territoriale forte, une grande diversité de formes et une relative dynamique par rapport à d’autres secteurs agricoles français, ces élevages présentent d’indéniables atouts au regard des enjeux de transition agro-écologique que l’élevage français doit prendre en charge, et font face à des défis qui nécessitent un accompagnement spécifique. Ainsi cette activité productive contribue par la fourniture de produits d’élevage à l’élaboration du revenu des éleveurs. Elle reste fortement dépendante des subventions. Exercée par des personnes passionnées par cette forme d’élevage, elle nécessite des savoir-faire et des compétences spécifiques. Cet élevage peu artificialisé pour lequel l’adaptabilité est une capacité intrinsèque valorise des espaces remarquables. Mots-Clés : agropastoral, systèmes d’élevage, diversité, transition agro-écologique
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Mitchell, David. "The Alberta SuperNet Research Alliance." Canadian Journal of Communication 28, no. 2 (February 1, 2003). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2003v28n2a1361.

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Abstract:
Abstract: The Report of the National Broadband Task Force (2001) raised the prospect of extending broadband capability to virtually all Canadian communities within the next few years. The prototype for Canada as a broadband-connected nation is already under way in the province of Alberta, where, within the next two years, 95% of communities will be provided with broadband connectivity. It is expected that the Alberta SuperNet will provide these communities with higher levels of both government information and social services. It is unclear, however, how the network will impact such things as higher education, economic development, and cultural identity. This paper reports on a three-year federally funded research project studying the broad social impact of the SuperNet experiment. Résumé : Le Rapport du Groupe de travail national sur les services à large bande (2001) soulève la possibilité d'étendre la capacité à large bande à presque toutes les communautés canadiennes dans les prochaines années. Le prototype pour un Canada qui soit une nation reliée par connexions à large bande progresse déjà dans la province de l'Alberta, où, dans les deux prochaines années, 95% des communautés auront une connectivité à large bande. On s'attend à ce que l'Alberta SuperNet soit en mesure d'accorder à ces communautés des niveaux accrus d'information gouvernementale et de services sociaux. Il n'est pas clair, cependant, quel effet ce réseau aura sur des secteurs comme l'enseignement supérieur, le développement économique et l'identité culturelle. Cet article rend compte d'un projet de recherche de trois ans de durée subventionné par le gouvernement fédéral qui étudie l'impact social général de l'expérience SuperNet.
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Mayneris, Florian. "Numéro 91 - octobre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15043.

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Abstract:
Le gouvernement wallon cherche à stimuler l’innovation et la compétitivité des entreprises wallonnes grâce à la politique des pôles de compétitivité prévue par le Plan Marshall et son prolongement, le Plan Marshall2.Vert. Grâce à des subventions accordées pour des projets de R&D impliquant à la fois des entreprises et des laboratoires de recherche, les pouvoirs publics cherchent à stimuler la recherche collaborative et à favoriser de la sorte les échanges et fertilisations croisées entre les différents agents régionaux de l’innovation. La Wallonie emboîte ainsi le pas à de nombreux autres pays et régions. Les politiques de clusters sont en effet présentées aujourd’hui comme l’instrument incontournable du développement local et de la compétitivité des états. Pourtant, leur analyse révèle une très grande diversité qui laisse parfois douter de leur cohérence. L’évaluation des Systèmes Productifs Locaux (SPL) et des Pôles de compétitivité français illustre bien cette hétérogénéité. Alors que les SPL ont soutenu des entreprises appartenant à des secteurs et des régions en relatif déclin, les pôles de compétitivité regroupent au contraire les champions industriels français. En termes d’impact, la politique des SPL ne semble pas avoir stimulé la productivité, l’emploi ou les exportations des entreprises aidées. S’il est trop tôt pour dire quoi que ce soit des pôles de compétitivité, des travaux sur les clusters de biotechnologie allemands montrent en revanche un impact positif des aides publiques sur l’innovation des entreprises soutenues. Le corollaire de ceci est qu’il est difficile d’avoir un discours normatif sur les politiques de clusters. Les politiques de clusters ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi. Il y a en revanche des initiatives qui marchent et d’autres pas. L’évaluation permet d’identifier les succès et les échecs, mais fournit aussi un éclairage sur le dispositif lui-même de la politique, utile à son évolution et à son amélioration.
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Mayneris, Florian. "Numéro 91 - octobre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.10.02.

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Abstract:
Le gouvernement wallon cherche à stimuler l’innovation et la compétitivité des entreprises wallonnes grâce à la politique des pôles de compétitivité prévue par le Plan Marshall et son prolongement, le Plan Marshall2.Vert. Grâce à des subventions accordées pour des projets de R&D impliquant à la fois des entreprises et des laboratoires de recherche, les pouvoirs publics cherchent à stimuler la recherche collaborative et à favoriser de la sorte les échanges et fertilisations croisées entre les différents agents régionaux de l’innovation. La Wallonie emboîte ainsi le pas à de nombreux autres pays et régions. Les politiques de clusters sont en effet présentées aujourd’hui comme l’instrument incontournable du développement local et de la compétitivité des états. Pourtant, leur analyse révèle une très grande diversité qui laisse parfois douter de leur cohérence. L’évaluation des Systèmes Productifs Locaux (SPL) et des Pôles de compétitivité français illustre bien cette hétérogénéité. Alors que les SPL ont soutenu des entreprises appartenant à des secteurs et des régions en relatif déclin, les pôles de compétitivité regroupent au contraire les champions industriels français. En termes d’impact, la politique des SPL ne semble pas avoir stimulé la productivité, l’emploi ou les exportations des entreprises aidées. S’il est trop tôt pour dire quoi que ce soit des pôles de compétitivité, des travaux sur les clusters de biotechnologie allemands montrent en revanche un impact positif des aides publiques sur l’innovation des entreprises soutenues. Le corollaire de ceci est qu’il est difficile d’avoir un discours normatif sur les politiques de clusters. Les politiques de clusters ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi. Il y a en revanche des initiatives qui marchent et d’autres pas. L’évaluation permet d’identifier les succès et les échecs, mais fournit aussi un éclairage sur le dispositif lui-même de la politique, utile à son évolution et à son amélioration.
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Bruce, Lorne D. "The Carnegie Corporation Advisory Group on Canadian College Libraries, 1930–35." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, October 20, 2016. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v28i2.4499.

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Abstract:
The Carnegie Corporation of New York (CCNY) contributed signi cantly to the development of Canadian university and college libraries during the Great Depression. From 1932 to 1935, thirty-four institutions of higher education shared in library book grants totalling $214,800 as a result of a national (Canada and Newfoundland) examination conducted by an advisory group established by the CCNY. The ways in which the advisory group investigated and inspected potential recipients, evaluated whether they complied with conditions set, and distributed grants typically followed the policies and procedures established by an earlier American advisory group funded by the CCNY. Carnegie and university records document how nancial aid was awarded and used for the advancement of undergraduate print collections. Sources can also be used to study the Canadian group in relation to the role of American philanthropic college library work, attempts by Canadian administrators to adapt library collections and organization to local circumstances, and trends in the improvement of undergraduate library services on a national scale. RÉSUMÉ L’organisme The Carnegie Corporation of New York (CCNY) a contribué d’une manière signi- cative au développement des bibliothèques des universités et des collèges canadiens durant la grande dépression. De 1932 à 1935, trente-quatre institutions d’éducation supérieure se sont partagé des octrois totalisant 214 800 $ pour l’achat de livres. Ce montant a été établi lors d’une enquête nationale menée conjointement au Canada et à Terre-Neuve par un groupe de travail consultatif établi par le CCNY. Les manières de procéder de ce comité quant à l’inves- tigation et à la surveillance des institutions récipiendaires, l’évaluation du respect des conditions xées ainsi que la distribution des subventions s’appuient sur les politiques et procédures établies précédemment par un comité consultatif américain créé par le CCNY. Les documents provenant de la corporation Carnegie et des universités exposent comment l’aide nancière était accordée et utilisée pour l’enrichissement des collections des imprimés pour les étudiants du premier cycle. Ces sources peuvent aussi servir à étudier les relations du groupe canadien avec la philanthropie américaine en regard des bibliothèques. D’autres questions comme les tentatives des administrateurs canadiens pour harmoniser les collections des bibliothèques et les adapter aux besoins spéci ques de leur milieu, ainsi que la tendance à améliorer les services fournis par les bibliothèques aux étudiants de premier cycle à l’échelle canadienne, pourraient faire l’objet d’études ultérieures.
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