Academic literature on the topic 'Sportifs – Examens médicaux – Innovation'

Après avoir fait un bilan de l'état bucco-dentaire chez des sportifs " de base " et de " haut niveau ", un catalogue de leurs boissons habituelles a été dressé : les plus fréquemment employées présentant un pH inférieur à 5,5 - 5,7 seuil de fragilisation de l'émail dentaire. Des exemples de mordançage ont été observés en Microscopie Electronique à Balayage. Ont ensuite été étudiées les " boissons de compétition ". Les corrélations et degré de similarité entre douze sports et boissons utilisées ont été recherchés. Puis des diagrammes d'occurence ont été dégagés , boisson par boisson. Une mise au point a été faite à propos des boissons de l'effort, elles aussi " énergétiques ", dont la fréquence d'emploi varie de 0% chez les varapeurs à 80% chez les cyclistes. Une enquête chez des judokas de " tranches d'âge " et de " niveaux sportifs différents " a confirmé, les rôles que jouent en outre, ces deux facteurs. Chez des volleyeurs il a été remarqué l'importance des répétitions de " prises de boissons " et de leur " rythme ". Un exemple de " boissons de l'effort " a été rapporté. Une étude multifactorielle chez des sportifs " de base " et de " haut niveau " a mis en évidence que ce sont les derniers qui se plaignent, plus particulièrement, de la sensation de " bouche sèche ". Trois types de réponse salivaire après consommation de la même boisson ( acide et sucrée ), alors la plus utilsée en milieu sportif, ont été trouvés, puis confirmés dans divers populations. Ces réponses étant fonction du pouvoir tampon corrélé avec le débit salivaire; le groupe a " remontée lente du pH " répondant à ceux qui se plaignent de la " bouche sèche ". Les notions d'acidité primaire due à celle de la boisson ell-même, et secondaire découlant de la dégradation de son sucre, en milieu salivaire, ont été abordées. Une expérimentation a montré que, pour une même boisson acide, la typologie de réponse salivaire était la même chez des sportifs ou non ; elle n'est donc pas spécifique. Mais il y a 3,2 fois plus de sujets " peu réactifs " et 2,7 fois plus nombreux sont ceux qui se plaignent de la " bouche sèche ", chez les sportifs. La prophylaxie, ainsi que l'éducation précoce du goût chez l'enfant, ont été abordées. L'utilité de faire des tests de " pouvoir tampon " salivaire chez leurs patients sportifs et le rôle de " conseiller sanitaire " que doivent remplir les praticiens auprès d'eux, ont été rappelés. Ainsi que le necessaire développement de l'enseignement de l'odontologie du sport dans les Facultés de Chirurgie-Dentaire et la participation d'odontologistes du sport dans les commissions médicales.

Les anti-inflammatoires non stéroidiens (AINS) sont l’un des médicaments les plus utilisés dans le monde, accessibles sur ordonnances ou en vente libre. Plusieurs articles ont fait état d’une forte consommation d’AINS par des coureurs pendant les ultratrails. Plusieurs études montrent qu’environ 50% des coureurs utillisent des AINS sans ordonnance médicale, sans forcément connaître leurs effets indésirables et leur toxicité. A ce jour, seulement des données basées sur des questionnaires ont été rapportées sur la prévalence des AINS chez les ultratrailers. Or, en raison de la méconnaissance des coureurs concernant les AINS, l’utilisation du questionnaire peut entraîner des résultats faux positifs ou faux négatifs. Dans cette étude, nous avons étudié la prévalence des AINS chez les utratrailers via des prélèvements de salive et sang capillaire. Des protocoles de préparation d’échantillon et une méthode LC-MS/HRMS ont été développés puis validés pour 19 AINS dans la salive et pour 18 AINS dans le sang capillaire. La méthode a été appliquée avec succès sur des échantillons collectés auprès de participants de l’Ultratrail du Mont Blanc® (UTMB®) 2021. Les résultats ont montré une prévalence des AINS supérieure dans les prélèvements de sang capillaire (46,6%) que dans les prélèvements salivaires (18,5%) ainsi qu’à partir des données du questionnaire (13,8%). En conclusion, ce travail est le premier rapportant l’identification et la quantification d’autant d’AINS dans la salive et le sang capillaire. De plus, l’étude menée lors de l’UTMB® 2021 a montré que la recherche d’AINS dans le sang capillaire est le moyen le plus pertinent pour étudier la prévalence dans l’ultratrail
Non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) are one of the most used drugs worldwide accessible through medical prescription or over-the-counter (OTC). Several published articles have reported a high consumption of NSAIDs by runners during ultratrail. Pain relief and prevention are the main reasons for these drugs consumption by runners. Several studies reported that around 50% runners used NSAIDs without medical prescription, these data show that half of runner may have low information or even lack of information about NSAIDs adverse effects. Up to date, only questionnaire-based data reported about NSAIDs prevalence by the runners. Therefore, using questionnaire may not provide the right information and leads to false positive or false negative results. In this study, we used oral fluid (OF) and dried blood spots (DBS), as biological samples for the study of NSAIDs consumption prevalence by the runners. Sample preparation workflows and a LC-MS/HRMS analytical method were developed and validated according to European Medicines Agency guideline for 19 and 18 different NSAIDs in OF and DBS, respectively. The method was successfully applied on OF and DBS samples collected from Ultramarathon du Mont Blanc® 2021. Results showed a higher prevalence of NSAIDs using DBS (46.6%) than OF (18.5%) and questionnaire (13.8%). To conclude, this work is the first one that reported a LC-MS/HRMS method for identification and quantification of as many NSAIDs in oral fluid and dried blood spots. Moreover, the prospective study conducted on UTMB® 2021 showed that the analysis of drugs directly in DBS is the most relevant tool to determine the prevalence in ultratrail events

L'objet de cette étude a été de réaliser un suivi biologique longitudinal comprenant le dosage de marqueurs du stress oxydatif et du statut antioxydant, hématologiques, biochimiques, et hormonaux dans deux équipes de rugby de niveau de pratique différent : groupe P : niveau professionnel et groupe A : niveau amateur. Le suivi longitudinal a été réalisé à quatre périodes déterminées : en milieu et fin d'une première saison sportive (T1 : décembre,T2 : avril), en début et milieu de la deuxieme saison sportive (T3 : septembre,T4 : décembre). Les résultats concernant la comparaison des deux populations ont montré que les sportifs évoluant à un haut niveau de pratique présentaient un bilan biologique significativement différent de celui des sportifs amateurs tant sur le plan hématologique, biochimique qu'hormonal, avec en particulier des valeurs inférieures au niveau des leucocytes, des neutrophiles, des lymphocytes et du rapport testostérone/ cortisol et des valeurs plus importantes au niveau de l'acide urique de la CK et du cortisol. En revanche aucune différence entre les groupes n'est apparue au niveau du statut antioxydant et du stress oxydatif. Les résultats concernant le suivi longitudinal ont montré que le statut antioxydant et le stress oxydatif ont évolué en fonction de la charge de travail chez des sportifs de haut niveau. Ces évolutions ont été pratiquement marquées au cours des périodes d'entraînement intenses pendant lesquelles il a été possible d'observer une augmentation des dommages cellulaires, de l'inflammation et du stress oxydatif ainsi qu'une diminution des paramètres hématologiques, immunologiques et du statut antioxydant. Ainsi, cette étude a permis de montrer que la mesure des marqueurs du stress oxydatif et du statut antioxydant a été sensible aux variations de la charge d'entraînement. De ce fait, leur prise en compte dans le suivi des sportifs semble de première importance