Academic literature on the topic 'Séparation des pouvoir et des Eglises et de l’Etat'

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Journal articles on the topic "Séparation des pouvoir et des Eglises et de l’Etat":

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Pena-Ruiz, Henri. "Lecture de la loi de séparation du 9 décembre 1905 la lumière de l'actualité." Matériaux pour l’histoire de notre temps N° 78, no. 2 (April 1, 2005): 54–60. http://dx.doi.org/10.3917/mate.078.0008.

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Abstract:
Résumé Double révolution pour le pouvoir politique, comme pour la religion : Marianne émancipée de Dieu, et Dieu reprenant son statut d’objet de simple croyance spirituelle, sans domination temporelle. Progrès que représente cette séparation, qui permet l’affranchissement mutuel des religions et du pouvoir politique tout en promouvant une égalité authentique entre les divers croyants, les athées et les agnostiques. Telle est en résumé l’émancipation générale que réalise la séparation laïque de l’État et des Églises. L’ordre du religieux et l’ordre du politique s’affranchissent mutuellement, et se redéfinissent chacun dans son domaine propre. La loi du 9 décembre 1905 est bien une loi de séparation, correspondant à la formule de Victor Hugo : « L’Etat chez lui et l’Eglise chez elle » en 1850, dans son discours contre la loi Falloux qui organisait le contrôle du clergé sur l’école. Les principes de la refondation laïque rappelés dans cet article font donc référence.
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Roque, Jean-Daniel. "Égalité de droit et inégalités de fait entre les différents cultes en France, I : Les édifices du culte." Études théologiques et religieuses 73, no. 2 (1998): 203–30. http://dx.doi.org/10.3406/ether.1998.3507.

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Abstract:
Par les exemples du statut des ministres et des édifices du culte, Jean-Daniel Roque met en évidence combien la situation faite aux Eglises issues de la Réforme depuis la séparation des Eglises et de l’Etat est souvent méconnue, et caractérisée par des mesures discriminatoires (délibérées ou non) à leur égard, à l’origine de charges financières supplémentaires. Il montre comment il serait possible d’étendre à l’ensemble des différents cultes existant en France certaines des dispositions que la loi et la jurisprudence ont progressivement instaurées au seul profit de l’un d’entre eux, le plus représenté. S’il est légitime de rechercher des mesures spécifiques pour les cultes dont le développement est postérieur à 1905, rendre possibles pour tous les cultes des situations équivalentes permettrait à la loi de 1905 de fêter son centième anniversaire en ayant garanti la mise en œuvre et la pérennité des principes qu’elle affirme, et qui ont été repris dans la Constitution.
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Portier, Philippe. "Le tournant substantialiste de la laïcité française." Horizontes Antropológicos 24, no. 52 (December 2018): 21–40. http://dx.doi.org/10.1590/s0104-71832018000300002.

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Abstract:
Résumé La laïcité française a connu un tournant au cours des trente dernières années. La loi du 9 décembre 1905 avait établi une laïcité libérale. Ce modèle comportait une double face. D’abord, il établissait une séparation entre l’Etat et les cultes: le pouvoir ne pouvait désormais ni les reconnaître, ni les subventionner. Ensuite, il accordait aux religions une complète liberté d’organisation et de communication. Or, au cours de ces dernières décennies, la laïcité s’est reconfigurée. L’Etat a établi, d’une part, des dispositifs de reconnaissance inédits sur le terrain financier et symbolique; il a, d’autre part, introduit des mesures inédites de surveillance des cultes et de neutralisation de l’expression religieuse. On parle ici d’un « tournant substantialiste »: le gouvernement semble bien en effet vouloir s’ériger en garant d’une éthique sociale lourde, correspondant à ce que certains acteurs politiques et certains intellectuels nomment, depuis les années 1980, l’ « identité française ». Cette contribution entend analyser cette mutation en s’arrêtant sur l’enchaînement de trois phénomènes: la transformation des paysages religieux, l’évolution des discours politiques, la transformation des règles juridiques.
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Robert, André Désiré. "Conquête et défense du principe de laïcité en France (XIXe - début XXIe siècle)." Revista Eletrônica de Educação 16 (December 22, 2022): e5466016. http://dx.doi.org/10.14244/198271995466.

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Abstract:
Cette contribution interroge la notion française de laïcité en se plaçant du point de vue historique (mobilisant débats et écrits situés dans leur temps, textes officiels, ouvrages de synthèse). L’auteur soutient la thèse selon laquelle - s’il existe un potentiel d’universalité dans la notion de laïcité à la française - celui-ci ne peut être perçu qu’à partir d’une analyse et d’une compréhension fine des circonstances historiques de son émergence en France, sous les formes d’une conquête et d’une défense (contre certains courants religieux). Les questions centrales sont les suivantes : comment s’est effectué en France, après la Révolution, le processus de sécularisation et que s’en est-il suivi, au point de vue des idées et du droit, quant à la conception de la laïcité ? Comment ce principe politique et juridique de laïcité s’est-il inscrit dans les institutions ? Comment fonctionne-t-il aujourd’hui et à quels problèmes est-il soumis ? L’article distingue cinq moments de l’histoire de la laïcité en France du début du XIXe siècle au début du XXIe: - l’amont des grandes lois fondatrices; - les grandes lois fondatrices de la laïcité scolaire (1881-82, 1886); - la séparation des Eglises et de l’Etat (1905); - les luttes autour de la laïcité après 1945; - les enjeux de la laïcité dans la société française contemporaine. Enfin, la réflexion sur l’histoire de la laïcité en France débouche sur la proposition de privilégier, dans l’hypothèse de son extension, un “universalisme réitératif”, soucieux de tact et respectueux des particularités de chaque société, par rapport à un “universalisme de surplomb”, intempestif et impérieux.
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Gilles Holder and Moussa Sow. "Repenser la laïcité en Afrique." Africa Review of Books 12, no. 1 (January 20, 2016). http://dx.doi.org/10.57054/arb.v12i1.5008.

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Abstract:
Le mots de "laïcité" renvoie souvent à l'expérience française de la séparation entre les Eglises et l’Etat. Son usage dans d’autres contextes, d’autres langues et d’autres sphères culturelles pose problème, surtout lorsqu’il s’agit des airesgéographiques dépassant l’Occident. Ainsi par exemple, parler de l’Afrique des laïcités ( en pluriel en outre ) pour évoquer les rapports État, religion et pouvoirs au sud Sahara, comme c’est le cas dans l’ouvrage collectif dirigé par Gilles Holder et Moussa Sow, semble une démarche risquée. Les travaux du colloque " l'Afrique des laïcités" réunis dans ce livre présent un regard global sur les rapports Etat et religion en Afrique. En cinq parties, cet ouvrage propose d’aborder la question de la laïcité dans toutes ses dimensions politiques, sociales et culturelles, et dans ses rapports à la démocratie, aux droits de l’Homme, à la liberté, à la religion, à la citoyenneté…
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Bouvier, Pierre. "Socioanthropologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.026.

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Abstract:
Le contexte actuel tel que le dessinent les tendances lourdes de ce troisième millénaire convie à interpeller les outils des science sociales forgés précédemment. La compréhension de l’univers et donc du genre humain s’est appuyée, en Occident, au siècle des Lumières, sur une volonté d’appréhender les phénomènes sociaux non plus dans des lectures théologiques, métaphysiques mais au nom d’une démarche se voulant scientifique. Les explorations à l’extérieur du domaine européen transmises par divers types de voyageurs restaient lacunaires. Pour les appréhender de manière plus rationnelle des disciplines ont émergé telle que l’ethnographie, l’ethnologie et l’anthropologie allant du plus petit agrégat vers des lectures plus généralistes. Les sociétés de là-bas commencent, alors, à se frayer un domaine dans le champ des connaissances. C’est ainsi que peuvent être appréhendés les symboliques, les cosmogonies et les rituels de populations aussi diverses que celle des forêts amazoniennes, de la savane soudanaise ou des régions polaires et ce au delà d’a priori dévalorisants. Se révèlent, par l’ethnographie, l’ethnologie et l’anthropologie, leurs pratiques et leurs usages et les constructions idéelles qu’elles soient celles des Baruya, des Dogon ou des Inuit. L’autonomie prise par ces études et ces recherches contribuent à lutter plus qu’efficacement contre les idées préconçues antérieurement, celles empreintes de xénophobie sinon de racisme. Pour sa part la sociologie s’attache au développement et à la modernisation des sociétés occidentales déclinées suivant divers critères dont la mécanisation des productions de biens, l’urbanisation, les mobilités. Ces valeurs, la sociologie en est l’un des analyseurs comme elle le sera pour la période que Fourastié dénomma les « Trente glorieuses », décennies marquées par le plein emploi, l’élévation des niveaux de vie, le consumérisme du moins dans les sociétés occidentales et que traitent les sociologies de l’action, des organisations, des négociations, des régulations, des critiques de la bureaucratisation mais également des conflits entre catégories et classes sociales (Fourastié 1979). Ceci s’inscrit peu ou prou dans le cadre d’institutions et de valeurs marquées au sceau des Etat-nations. En ce troisième millénaire le cours des évènements modifie ces conditions antérieures. Les temporalités, les pratiques et les représentations changent. La mondialisation suscite des échanges croissants entre des entités et des ensembles populationnels hier fortement distincts. Les migrations non plus seulement idéelles mais physiques de cohortes humaines déstructurent les façons d’être et de faire. De ce fait il apparaît nécessaire de tenir compte de ces mutations en décloisonnant les divisions disciplinaires antérieures. Les processus d’agrégation mettent en place des interactions redéfinissant les valeurs des uns et des autres, hier ignorées voire rejetées par des mondes de la tradition ethnique, religieuse ou politique (Abélès et Jeudy 1997). La mise en réseau interpelle ces ensembles populationnels dorénavant modifiés par l’adjonction de valeurs antérieures étrangères à leurs spécificités. L’anthropologie, l’ethnologie s’avèrent nécessaires pour appréhender ces populations de l’altérité aujourd’hui insérées plus ou moins effectivement au cœur des sociétés post-industrielles (Sahlins 1976). De plus ces populations de là-bas sont elles-mêmes facteurs actifs de réappropriation et de création de nouvelles formes. Elles interpellent les configurations usuelles et reconnues par la sociologie. On ne peut plus leur assigner des valeurs antérieures ni les analyser avec les méthodologies et les paradigmes qui convenaient aux réalités précédentes, celles d’un grande séparation entre les unes et les autres (Descola 2005). Déjà les procédures habituelles privilégiant les notions de classe sociale, celles de mobilité transgénérationnelle, d’intégration, de partage des richesses étaient interpellées. Des individus de plus en plus nombreux ne se retrouvent pas dans ces dynamiques d’autant que ces dernières perdent de leur force. Le sous-emploi, le chômage, la pauvreté et l’exclusion dressent des scènes et des acteurs comme figures oubliées des siècles passés. Bidonvilles entourant les centres de prospérité, abris de fortune initiés par diverses associations constituent autant de figures ne répondant pas aux critères antérieurs. Une décomposition plus ou moins radicale des tissus institutionnels fait émerger de nouvelles entités. Les notions sociologique ne peuvent s’en tenir aux interprétations qui prévalaient sous les auspices du progrès. La fragilisation du lien social implique des pertes de repère (Bouvier, 2005). Face à l’exclusion économique, sociale et symbolique et aux carences des pouvoirs publics des individus essaient de trouver des parades. Quelques-uns mettent en place des pratiques signifiantes leur permettant, dans cet univers du manque, de redonner du sens au monde et à leur propre existence. Ainsi, par exemple, d’artistes, qui non sans difficulté, se regroupent et faute de lieux, investissent des locaux vides : usines, bureaux, immeubles, autant de structures à l’abandon et ce dû aux effets de la crise économique, des délocalisations ou des fermetures de bureau ou d’entreprises. Ces « construits pratico-heuristiques » s’appuient sur des techniques qui leur sont propres : peinture, sculpture, installation, vidéo, etc., facteurs donnant du sens individuel et collectif. Ils en définissent les règles eux-mêmes. Ils en gèrent collectivement l’installation, le fonctionnement et les perspectives en agissant en dehors des institutions. De plus ces configurations cumulent des éléments désormais indissociables compte tenu de la présence croissante, au cœur même des sociétés occidentales, de populations allogènes. Ces dernières n’ont pas laissé derrière elles leurs valeurs et leurs cultures. Elles les maintiennent dans ces périphéries urbaines et dans les arcanes des réseaux sociaux. En comprendre les vecteurs et les effets de leurs interactions avec les valeurs proprement occidentales nécessitent l’élaboration et l’ajustement d’un regard à double focale. Celui-ci permet de discerner ce qui continue de relever de ces mondes extérieurs de ce qui, comme suite à des contacts, fait émerger de nouveaux facteurs d’appréhension et de compréhension du monde. Les thèses sociologiques du progrès, du développement mais également de l’anomie et des marges doivent se confronter et s’affiner de ces rencontres avec ces valeurs désignées hier comme relevant de la tradition, du religieux : rites, mythes et symboliques (Rivière 2001). L’attention socioanthropologique s’attache de ce fait non seulement à cette dualisation mais également à ce qui au sein des sociétés du « premier monde » relève des initiatives des populations majoritaires autochtones et, à l’extérieur de leurs sphères, de leur frottement avec des minorités allogènes. Elle analyse les densités sociétales, celles en particulier des institutions qu’elles se sont données. Elle les conjugue avec les us et les données existentielles dont sont porteurs les effets tant des nouvelles populations que des technologies médiatiques et les mutations qu’elles entraînent dans les domaines du lien social, du travail, des loisirs. De leurs frictions émergent ces « construits de pratiques heuristiques » élaborés par des individualités sceptiques tant face aux idéologies politiques que face à des convictions religieuses ébranlées par les effets des crises économiques mais également par la perte de pertinence des grands récits fondateurs. Ces construits allouent du sens à des rencontres impensables du moins dans le cadre historique antérieur, là où les interventions de l’Etat, du personnel politique, des responsables cléricaux savaient apporter des éléments de réponse et de résolution aux difficultés. De ces « construits de pratiques heuristiques » peuvent émerger et se mettre en place des « ensembles populationnels cohérents » (Bouvier 2000). Ces derniers donnent du sens à un nombre plus élevé de constituants, sans pour autant que ceux-ci s’engagent dans une pratique de prosélytisme. C’est par écho que ces regroupements se constituent. Cet élargissement n’est pas sans être susceptible, à court ou moyen terme, de s’institutionnaliser. Des règles et des principes tendent à encadrer des expressions qui, hier, dans le construit, ne répondaient que de la libre volonté des membres initiateurs. Leur principe de coalescence, empreint d’incertitude quant à toute perspective pérenne, décline de l’existentiel et du sociétal : étude et compréhension des impositions sociales et expressions des ressentis individuels et collectifs. Ces dimensions sont peu conjuguées en sociologie et en anthropologie, chacune de ces disciplines malgré les discours récurrents sur l’interdisciplinarité, veillant à préserver ce qu’elles considèrent comme étant leur spécialisation ou du moins leur domaine (Bouvier 1999). La socioanthropologie est alors plus à même de croiser tant les données et les pesanteurs sociétales, celles portées par diverses institutions, tout en révélant les attentes anthropologiques, symboliques, rituelles et non rationnellement explicites que ces construits et ensembles populationnels produisent. La position du chercheur adhérent, bénévole, militant et réflexif en immersion partielle, en observation impliquée, impliquante et distancée comporte l’enjeu de pouvoir réussir à préserver son autonomie dans l’hétéronomie des discours et des pratiques. Une « autoscopie » est nécessaire pour indiquer les distances entre l’observateur et l’observé et plus encore pour donner un éclairage sur les motivations intimes de l’observateur. La socioanthropologie s’inscrit, de fait, comme advenue d’une relecture à nouveaux frais. Elle conjugue et suscite des modalités s’attachant aux émergences de ces nouveaux construits faisant sens pour leurs protagonistes et aptes à redonner de la signification aux données du contemporain (Bouvier 1995, 2011)

Dissertations / Theses on the topic "Séparation des pouvoir et des Eglises et de l’Etat":

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Laraby, Alain. "Le constitutionnalisme des Lumières : de l'objet des lois au sujet de droit ou de l'objet géométrique à la liberté politique." Electronic Thesis or Diss., Paris 10, 2024. http://www.theses.fr/2024PA100022.

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Abstract:
1/ Le titre de la thèse, Le constitutionnalisme des Lumières, comprend deux sous-titres : De l’objet des lois au sujet de droit, et De l’objet géométrique à la liberté politique. La thèse couvre en fait une période plus longue que ne le suggère le titre, car le constitutionnalisme des Lumières est un mouvement, et non un état. Les Constitutions étudiées sont essentiellement l’anglaise, l’américaine et la française des XVIIe et XVIIIe siècles. Le constitutionnalisme en question porte sur la structure et l’évolution de ces Constitutions. Le 1er sous-titre indique comment le droit constitutionnel des Lumières est bâti sur l’idée qu’il incombe au droit positif de l’État de garantir le droit naturel moderne et ses métamorphoses. Par l’objet des lois – la liberté politique – les sujets assujettis deviennent des sujets de droit. Le 2nd sous-titre indique la manière dont l’étude est entreprise. Il s’agit moins de passer d’un énoncé à un autre énoncé que d’un diagramme à un autre diagramme afin de constater in visu les multiples modes de raisonnement capables d’éclairer le droit non moins moderne. 2/ Chaque concept du droit constitutionnel (séparation des pouvoirs, séparation des Églises et de l’État, fédéralisme, procédure parlementaire, interprétation du droit par tous les acteurs institutionnels en compétition, volonté générale, lutte contre les factions, modes de décision, droits de l’homme, procédures de démocratie directe et indirecte, etc.) est analysé au crible des concepts scientifiques (barycentre, fonction à plusieurs variables, laplacien, « variété » topologique, arithmétique modulaire, théorie des groupes, séries de Fourier, théorie des nœuds, espace des phases, ....). Le but de « l’exercice » n’est pas de réduire le droit constitutionnel (et la philosophie politique sous-jacente) aux mathématiques, ni d’appliquer ces dernières au droit. L’ambition est plus modeste : on entend seulement montrer une certaine parenté entre les modes de raisonnement de la science et du droit organisant le fonctionnement de l’État. Ce parallélisme est au mieux un pseudo-isomorphisme. Le préfixe pseudo- n’est pas à prendre au sens de faux, de trompeur, mais au sens, comme en science même, de qui ressemble logiquement à, à déformation près. L’analyse est générique ou qualitative. Elle n’entre ni dans les détails ni dans des mesures fort précises. Son souci est plutôt de mieux singulariser le propre du droit. 3/ Cette assimilation partielle révèle au jour l’« intériorisation » par le droit constitutionnel des procédés d’analyse de la science moderne. Ce qui est intériorisé sont des contraintes du monde naturel. Le droit positif des Lumières (et post-Lumières) les intègre, consciemment parfois, ou à son insu plus souvent. La thèse s’efforce de dégager la portée d’une telle internalisation : la liberté, qui s’est affranchie, en est devenue plus affermie grâce à des « butées » constitutionnelles qui visent à retenir l’exorbitance éventuelle des pouvoirs. Bien que la comparaison s’avère partielle, l’analogie permet au droit constitutionnel de contrôler en retour, tant bien que mal, l‘usage de la science et de la technique modernes. Sous ce rapport également, le constitutionnalisme des Lumières s’oppose aux régimes autoritaires et totalitaires. Ces régimes n’hésitent pas, aujourd’hui plus que jamais, à les retourner contre la liberté politique et individuelle dont pourraient jouir leurs populations. Sans la liberté, contestatrice par nature, la justice ne peut advenir. Seule une minorité installée profite du système en joignant au monopole de la force celui de l’opinion. Cette perversion autant du savoir que du droit régissant l’État tourne résolument le dos à l’héritage des Lumières
1/ The title of the thesis, The Enlightenment constitutionalism, is underlined by two subtitles : From the purpose of law to the subject of law, and From the geometric object to political liberty.The thesis actually covers a longer period than the title would suggest, since the Enlightenment constitutionalism is a movement, not a stasis. The Constitutions of this study are primarily the English, the American and the French ones. The constitutionalism under discussion bears on the structure and evolution of these Constitutions.The first subtitle points out how the Enlightenment constitutional law is based on the idea that the positive law of the State guarantees modern natural law and its metamorphoses. This is the purpose of law – mainly political liberty – that make subjected people free under law.The second subtitle indicates that the research study is carried out through multiple diagrams. Their successive display highlight diverse on-going modes of reasoning in modern science.2/ Every concept of constitutional law (separation of powers, separation of church and state, federalism, parliamentary procedures, interpretation of law by competing institutional powers, general will, regulation of various and interfering interests, whether private or public, decision-making strategies, human rights, direct and indirect democratic procedures, and so on). Each of those comes under scrutiny in the light of modern scientific concepts (barycentre, multiple variable function, laplacian, topological manifold, modular arithmetic, group theory, Fourier series, knot theory, phase space, …).The goal of the exercise is neither to boil down constitutional law (and underlying political philosophy) to mathematics or physics, nor to apply them straightforwardly to law. The ambition is more modest : it is to show a certain relationship between modes of reasoning in science and law and its limits. The parallelism is at most a pseudo-isomorphism. Such a pseudo- prefix should not be understood as being false or misleading. It only depicts, like in science, approaching logical problems with some variations. The analysis is generic or qualitative. It does not intend to enter into excessive details or definite measures. Its concern is rather to better single out the characteristic feature, the hallmark of law governing State.3/ This assimilation openly reveals how modern scientific modes of reasoning have been incorporated into constitutional law. What seems rather well internalized are the contraints from natural world, either in a conscious way, or, more often, without the fulll knowledge of drafters or users of constitutional law. The thesis also aims at identifying the scope of such a integration : liberty became free thanks to the constituitonal stops that endeavour to prevent State power from being exorbitant.Although the analogy turns out to be partial, it allows constitutional law to take back control, - albeit not always successfully, - the use of modern science and technology. Under this perspective the Enlightenment constitutionalism opposes to authoritarian and totalitarian, regimes. These regimes do not hesitate, more than ever, to turn them against political and individual liberty that their populations might enjoy. Without liberty, which is challenging by nature, justice cannot happen. Only a minority in power benefits from the system by the monopoly of force as much of opinion. Such a perversion of knowledge and State law steadfastly turns away from the heritage of Enlightenment
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Amédro, Jean-François. "Le juge administratif et la séparation des Eglises et de l'Etat sous la IIIe République : un exemple des interactions entre les institutions républicaines et le contrôle juridictionnel de l'administration." Thesis, Paris 2, 2011. http://www.theses.fr/2011PA020010/document.

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Abstract:
Le contentieux administratif de la séparation des Eglises et de l’Etat sous la IIIe République est un objet ancien de curiosité doctrinale. Un renouvellement de l’approche traditionnelle était cependant possible. Alors que les études classiques insistent sur l’apport du Conseil d’Etat à la réussite de la Séparation et à la protection des libertés de conscience et des cultes, il est envisageable d’étudier la jurisprudence sous l’angle des interactions entre les institutions républicaines et le contrôle juridictionnel de l’administration. Soumise à cette problématique, l’oeuvre du Conseil d’Etat permet une approche monografique de l’histoire de la juridiction administrative républicaine révélant les influences réciproques entre le juge administratif et les institutions républicaines. Dans le cas du contentieux de la Séparation, la jurisprudence administrative a ainsi joué un rôle décisif dans la mise en oeuvre et l’approfondissement des grands principes de la loi du 9 décembre 1905, contribuant à donner une consistance à la notion juridique de laïcité de l’Etat. Dans le même temps, et spécialement dans le cadre du contentieux de la police des cultes, le contexte politique et juridique de la Séparation a contribué à la construction du recours pour excès de pouvoir républicain. Cet apport s’est manisfesté par la modernisation des techniques de contrôle juridictionnel et par un encadrement plus étroit du pouvoir discrétionnaire de l’autorité de police. En abordant ces deux aspects du contentieux de la Séparation, cette étude voudrait éclairer la transformation d’une justice administrative d’inspiration impériale en une justice administrative démocratique et républicaine
Law scolars are traditionnally interested in the implementation of the separation of church and state by the administrative courts during the Third Republic. However, a renewal of the classic understanding was possible. While classic studies focus on the contribution of the Conseil d’Etat to the success of the Séparation and the protection of freedom of thought and religion, it is conceivable to study administrative case law from the angle of interactions between republican institutions and judicial review of administration. This methodological framework allows to underline mutual influences between the judiciary and republican institutions in the history of the administrative jurisdiction. Thus, as the Séparation is concerned, case law has played a strategic part in the implementation and enrichment of the principles established by the 9 december 1905 Act, therefore contributing to provide substance to the legal concept of laïcité de l’Etat. In the same time, and especially concerning the case law relating to the administrative regulation of expressions of religious beliefs in the public space, the political and legal context of the Séparation has had a decisive influence on the construction of the republican recours pour excès de pouvoir. This contribution consisted in a modernization of the judicial review techniques and a more accurate control of discretionary powers of the administrative authority. Through the study of the two main aspects of administrative case law relating to the Séparation, this research would like to enlighten the transformation of the traditional imperial-type administrative jurisdiction into a democratic and republican one
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Deglaire, Aurore. "Jean Guiraud (1866-1953) : de l’Affaire Dreyfus à Vichy, itinéraire d’un militant catholique intransigeant." Thesis, Paris 4, 2013. http://www.theses.fr/2013PA040041/document.

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Abstract:
Ce travail, de nature biographique, entend reconstituer le parcours militant de Jean Guiraud (1866-1953) au cours du premier XXe siècle. Personnalité éminente du monde catholique français de son époque, il s’est investi dans des activités militantes de différentes natures : politiques (il a été membre de l’Action libérale populaire de Jacques Piou, et a tenté d’organiser les modalités de l’action politique des catholiques), associatives (il est président des associations de chefs de famille entre 1910 et 1940), et éditoriales (il est rédacteur en chef de La Croix entre 1917 et 1939). Un tel parcours s’appuie sur un discours propre à l’intransigeantisme catholique et promeut des méthodes tournées vers la défense religieuse. Son étude éclaire de nombreux aspects du monde catholique français de la première moitié du XXe siècle. Nous avons tenté, en confrontant cet itinéraire individuel à l’évolution générale du monde catholique français au premier XXe siècle, de déterminer sa part d’originalité face à une tendance lourde qui se dessine alors : celle de l’acceptation croissante du fait de laïcité par les catholiques
This work, of biographic nature, intends to reconstitute the militant route of Jean Guiraud ( 1866-1953 ) during the first XXth century. Eminent personality of the French catholic world of his time, he was deeply involved into militant activities of various forms : politics (he was member of Jacques Piou's « Action libérale populaire », and tried to organize the modes of the political action of the Catholics), associative (he was president of « associations catholiques de chefs de famille » between 1910 and 1940), and editorial (he was an editor-in-chief of La Croix between 1917 and 1939). Such a route is based on a thought that is specific to the catholic intransigentism and promotes methods supporting religious defense. His study brings a new light on numerous aspects of the French catholic world of the first half of the XXth century. We tried, by confronting this individual route with the general evolution of the French catholic world in the first XXth century, to determine its part of originality in front of a heavy trend which emerges then: the increasing acceptance of secularism by the Catholics
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Deglaire, Aurore. "Jean Guiraud (1866-1953) : de l’Affaire Dreyfus à Vichy, itinéraire d’un militant catholique intransigeant." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2013. http://www.theses.fr/2013PA040041.

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Abstract:
Ce travail, de nature biographique, entend reconstituer le parcours militant de Jean Guiraud (1866-1953) au cours du premier XXe siècle. Personnalité éminente du monde catholique français de son époque, il s’est investi dans des activités militantes de différentes natures : politiques (il a été membre de l’Action libérale populaire de Jacques Piou, et a tenté d’organiser les modalités de l’action politique des catholiques), associatives (il est président des associations de chefs de famille entre 1910 et 1940), et éditoriales (il est rédacteur en chef de La Croix entre 1917 et 1939). Un tel parcours s’appuie sur un discours propre à l’intransigeantisme catholique et promeut des méthodes tournées vers la défense religieuse. Son étude éclaire de nombreux aspects du monde catholique français de la première moitié du XXe siècle. Nous avons tenté, en confrontant cet itinéraire individuel à l’évolution générale du monde catholique français au premier XXe siècle, de déterminer sa part d’originalité face à une tendance lourde qui se dessine alors : celle de l’acceptation croissante du fait de laïcité par les catholiques
This work, of biographic nature, intends to reconstitute the militant route of Jean Guiraud ( 1866-1953 ) during the first XXth century. Eminent personality of the French catholic world of his time, he was deeply involved into militant activities of various forms : politics (he was member of Jacques Piou's « Action libérale populaire », and tried to organize the modes of the political action of the Catholics), associative (he was president of « associations catholiques de chefs de famille » between 1910 and 1940), and editorial (he was an editor-in-chief of La Croix between 1917 and 1939). Such a route is based on a thought that is specific to the catholic intransigentism and promotes methods supporting religious defense. His study brings a new light on numerous aspects of the French catholic world of the first half of the XXth century. We tried, by confronting this individual route with the general evolution of the French catholic world in the first XXth century, to determine its part of originality in front of a heavy trend which emerges then: the increasing acceptance of secularism by the Catholics
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Padiou, Nicolas. "Dispersi sunt lapides sanctuarii. La reconstruction des églises de Meurthe-et-Moselle après la Premiere Guerre Mondiale (1918-1933)." Doctoral thesis, Saechsische Landesbibliothek- Staats- und Universitaetsbibliothek Dresden, 2012. http://nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bsz:14-qucosa-85693.

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Abstract:
Nach der Trennung von Kirche und Staat (1905), waren die französischen Städte nicht länger autorisiert, den Bau von neuen Kirchen zu finanzieren oder sich um die Instandhaltung derjenigen Kirchen zu kümmern, die diesen bis dahin unterstellt waren. Konfrontiert mit Kritik von Seiten der Katholischen Kirche, stufte der französische Staat während der Jahre 1905-1914 viele Kirchen als offizielle historische Monumente ein. Dadurch wurde den Städten erlaubt, ihre Kirchen unter dem Vorsatz der Erhaltung des nationalen Erbes instand zu halten. Ausgestattet mit einem hohen Maß an nationaler Größe, hatten Kirchen eine bedeutende Rolle in der Kriegspropaganda vieler kriegsführender Staaten gespielt. Im Gegensatz zur französischen Propaganda, waren die Kirchen scheinbar nicht vornehmlich durch die deutschen Armeen zerstört worden. Nach dem Krieg führte der französische Staat ein sehr komplexes System zur Entschädigung von Kriegsschäden ein. Im Jahr 1919 gründete der Kanoniker Émile Thouvenin eine Kooperative zum Wiederaufbau in jeder Gemeinde im Departement von Meurthe-et-Moselle. Mit der Unterstützung der Präfektur, rief er 1921 eine Kooperative ins Leben, welche dem Wiederaufbau der Kirchen in der Diözese Nancy galt. Dieses Unternehmen wanderte oft auf dem schmalen Grat zwischen dem Gesetz zur Trennung von Kirche und Staat und dem Gesetz über Kriegsschäden. Gleichwohl bestand das Anliegen dieser Initiative nicht darin, das Gesetz zu umgehen: In erster Linie war es darauf ausgerichtet, den Prozess des Ausgleichs von Zerstörungen und den der Bauzulassung für Projekte zum Wiederaufbau von Kirchen zu beschleunigen. Die Beteiligung von offizieller Hand hatte zusätzlich den Vorteil der Rückkehr der Kirchen in ihre Rolle als offizielle Institution. Während der Einweihungsfeiern von wiederaufgebauten Kirchen waren die zivilen und kirchlichen Eliten von Meurthe-et-Moselle beständig angehalten, den Geist des ‚geheiligten Bundes‘ (Union sacrée) sogar während der antikirchlichen Phase des linken Flügels des Cartel des Gauches (1924-1925) zu bewahren. Darüber hinaus zeigte der Kanoniker Thouvenin mehr Interesse an finanziellen und institutionellen Fragen als an der Stilart der Kirchen. Einige von diesen sind Kopien der neuromanischen oder neugotischen Kirchen, die vor dem Krieg gebaut wurden während andere deutlich moderner wirken
Après la séparation des Eglises et de l’Etat (1905), les communes françaises n’étaient plus autorisées à financer la construction de nouvelles églises ou à assumer les grosses réparations des églises qui leur appartenaient déjà. Face aux critiques des catholiques, l’Etat a classé de nombreuses églises comme monuments historiques pendant les années 1905-1914, permettant ainsi aux communes de les entretenir pour des raisons patrimoniales et plus cultuelles. Investies d’une forte dimension nationale, les églises ont joué un rôle très important dans la propagande de guerre des différents pays belligérants en 1914-1918. Contrairement à ce qu’affirmait la propagande française, les églises ne semblent pas avoir fait l’objet d’un acharnement particulier de la part des armées allemandes. À l’issue du conflit, l’Etat français a mis en place un système d’indemnisation des dommages de guerre très complexe. Pour compléter ce système, le chanoine Emile Thouvenin a fondé, en 1919, une coopérative de reconstruction dans chaque commune détruite du département de Meurthe-et-Moselle. Avec l’appui de la préfecture, il a créé, en 1921, une coopérative vouée à la reconstruction des églises du diocèse de Nancy. Cette coopérative œuvra souvent en marge de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat et de la loi sur les dommages de guerre. L’initiative du chanoine Thouvenin n’avait cependant pas pour but de contourner la législation en vigueur : il s’agissait surtout d’accélérer le processus d’indemnisation des dommages et d’approbation des projets de reconstruction des églises. L’implication des autorités officielles dans la reconstruction des églises avait par ailleurs l’avantage de rendre à l’Eglise une partie de son rôle d’institution officielle. Lors des cérémonies de consécration des églises reconstruites, les élites civiles et religieuses de Meurthe-et-Moselle se sont constamment attachées à perpétuer l’esprit de l’Union sacrée, même pendant le Cartel des Gauches (1924-1925) marqué par un regain d’anticléricalisme. Par ailleurs, le chanoine Thouvenin s’est plus intéressé aux aspects financiers et institutionnels qu’au style des églises reconstruites : certaines d’entre elles sont des copies conformes des édifices néo-romans ou néogothiques d’avant-guerre, d’autres apparaissent résolument modernes
After the separation of Church and State (1905), French towns were no longer authorized to finance the construction of new churches, or the major repairs of churches that already belonged to them. Faced with criticism from the Catholics, the French State classified many churches as official historical monuments during the years 1905-1914, thus enabling the towns to repair their churches for the purpose of preserving the nation’s heritage. Invested with a strong national dimension, churches have played an important role in the war propaganda of the various belligerent countries. Contrary to French propaganda, the churches were apparently not destroyed by the German armies in particular. After the conflict, the French State established a very complex system of compensation for war damages. In 1919, the canon Émile Thouvenin founded a reconstruction cooperative in each municipality of the department of Meurthe-et-Moselle. With the support of the préfécture, he created in 1921 a cooperative devoted to the reconstruction of churches in the diocese of Nancy. This cooperative worked often on the very edge between the Law of Separation and the Law on War Damages. This initiative’s intention, however, was not to avoid the law: It was first of all created to accelerate the process of compensation for damages and the approval of projects for rebuilding churches. The involvement of the official authorities had the additional advantage of returning the Church to its role as official institution. During the consecration ceremonies of rebuilt churches, civil and religious elites of Meurthe-et-Moselle were constantly attached to perpetuate the spirit of the Sacred Union, even during the anticlerical phase of the Left-Wing ‘Cartel des Gauches’ (1924-1925). Furthermore, canon Thouvenin had shown more interest in the financial and institutional questions than in the style of churches. Some of them are copies of the Neo-Romanesque or Neo-Gothic churches built before the war while others seems definitely modern
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Padiou, Nicolas. "Dispersi sunt lapides sanctuarii. La reconstruction des églises de Meurthe-et-Moselle après la Premiere Guerre Mondiale (1918-1933)." Doctoral thesis, 2009. https://tud.qucosa.de/id/qucosa%3A25956.

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Abstract:
Nach der Trennung von Kirche und Staat (1905), waren die französischen Städte nicht länger autorisiert, den Bau von neuen Kirchen zu finanzieren oder sich um die Instandhaltung derjenigen Kirchen zu kümmern, die diesen bis dahin unterstellt waren. Konfrontiert mit Kritik von Seiten der Katholischen Kirche, stufte der französische Staat während der Jahre 1905-1914 viele Kirchen als offizielle historische Monumente ein. Dadurch wurde den Städten erlaubt, ihre Kirchen unter dem Vorsatz der Erhaltung des nationalen Erbes instand zu halten. Ausgestattet mit einem hohen Maß an nationaler Größe, hatten Kirchen eine bedeutende Rolle in der Kriegspropaganda vieler kriegsführender Staaten gespielt. Im Gegensatz zur französischen Propaganda, waren die Kirchen scheinbar nicht vornehmlich durch die deutschen Armeen zerstört worden. Nach dem Krieg führte der französische Staat ein sehr komplexes System zur Entschädigung von Kriegsschäden ein. Im Jahr 1919 gründete der Kanoniker Émile Thouvenin eine Kooperative zum Wiederaufbau in jeder Gemeinde im Departement von Meurthe-et-Moselle. Mit der Unterstützung der Präfektur, rief er 1921 eine Kooperative ins Leben, welche dem Wiederaufbau der Kirchen in der Diözese Nancy galt. Dieses Unternehmen wanderte oft auf dem schmalen Grat zwischen dem Gesetz zur Trennung von Kirche und Staat und dem Gesetz über Kriegsschäden. Gleichwohl bestand das Anliegen dieser Initiative nicht darin, das Gesetz zu umgehen: In erster Linie war es darauf ausgerichtet, den Prozess des Ausgleichs von Zerstörungen und den der Bauzulassung für Projekte zum Wiederaufbau von Kirchen zu beschleunigen. Die Beteiligung von offizieller Hand hatte zusätzlich den Vorteil der Rückkehr der Kirchen in ihre Rolle als offizielle Institution. Während der Einweihungsfeiern von wiederaufgebauten Kirchen waren die zivilen und kirchlichen Eliten von Meurthe-et-Moselle beständig angehalten, den Geist des ‚geheiligten Bundes‘ (Union sacrée) sogar während der antikirchlichen Phase des linken Flügels des Cartel des Gauches (1924-1925) zu bewahren. Darüber hinaus zeigte der Kanoniker Thouvenin mehr Interesse an finanziellen und institutionellen Fragen als an der Stilart der Kirchen. Einige von diesen sind Kopien der neuromanischen oder neugotischen Kirchen, die vor dem Krieg gebaut wurden während andere deutlich moderner wirken.:Volume 1: Introduction Première partie. La séparation des Eglises et de l’Etat et ses conséquences pendant l’avant-guerre. 1905-1914 I. Les églises à la veille de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat II. Les conséquences de la séparation des Eglises et de l’Etat III. Catholicisme et patriotisme à la veille de la guerre Deuxième partie. Les églises pendant la Première Guerre mondiale. 1914-1919 I. La « passion » des églises du diocèse de Nancy II. Les premiers débats sur la reconstruction III. Le bilan des destructions Troisième partie. Le cadre institutionnel et les grandes étapes de la reconstruction des églises I. Les prémices de la reconstruction II. La coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy III. Les lieux de culte reconstruits en marge ou hors du cadre de la coopérative diocésaine IV. Le rôle des architectes et des entrepreneurs Quatrième partie. La loi sur les dommages de guerre et la loi de séparation I. La place des églises dans l’urbanisme II. L’application aux églises de la loi sur les dommages de guerre III. Le contournement de la loi de séparation Cinquième partie. « Le bouquet sur le faîte », la dimension symbolique des églises reconstruites I. Un style « première reconstruction » ? II. « Domine salvam fac republicam ». La construction des églises et la perpétuation de l’Union sacrée III. La réception et la postérité des églises Conclusion Sources Bibliographie Chronologie Notices biographiques Index des personnes Index des lieux Table des matières détaillée Volume 2: Annexes I. Chronologie des archives des dommages de guerre II. Les églises de Meurthe-et-Moselle entre 1905 et 1914 III. L’Eglise et les églises pendant la guerre IV. Le bilan matériel de la guerre V. L’organisation de la reconstruction VI. Les architectes et les entrepreneurs VII. L’application de la loi Cornudet du 14 mars 1919 VIII. La coopérative de reconstruction des églises IX. Le coût des églises reconstruites X. L’association diocésaine de Nancy Iconographie générale I. Cartes II. Les images de lieux de culte pendant la guerre III. Les églises provisoires IV. L’urbanisme dans les villages reconstruits V. Les chantiers de reconstruction VI. Les matériaux de construction VII. L’iconographie régionale et patriotique VIII. Les protagonistes de la reconstruction des églises IX. Les cérémonies de consécration X. Les mairies XI. Les églises construites dans les communes industrielles de l’arrondissement de Briey hors du cadre de la coopérative XII. Les églises, lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale Catalogue des églises de Meurthe-et-Moselle endommagées pendant la Première Guerre mondiale Première partie. Les églises gravement endommagées Deuxième partie. Les églises peu ou très peu endommagées Répertoire des architectes ayant participé à la reconstruction des églises de Meurthe-et-Moselle Table des matières détaillée
Après la séparation des Eglises et de l’Etat (1905), les communes françaises n’étaient plus autorisées à financer la construction de nouvelles églises ou à assumer les grosses réparations des églises qui leur appartenaient déjà. Face aux critiques des catholiques, l’Etat a classé de nombreuses églises comme monuments historiques pendant les années 1905-1914, permettant ainsi aux communes de les entretenir pour des raisons patrimoniales et plus cultuelles. Investies d’une forte dimension nationale, les églises ont joué un rôle très important dans la propagande de guerre des différents pays belligérants en 1914-1918. Contrairement à ce qu’affirmait la propagande française, les églises ne semblent pas avoir fait l’objet d’un acharnement particulier de la part des armées allemandes. À l’issue du conflit, l’Etat français a mis en place un système d’indemnisation des dommages de guerre très complexe. Pour compléter ce système, le chanoine Emile Thouvenin a fondé, en 1919, une coopérative de reconstruction dans chaque commune détruite du département de Meurthe-et-Moselle. Avec l’appui de la préfecture, il a créé, en 1921, une coopérative vouée à la reconstruction des églises du diocèse de Nancy. Cette coopérative œuvra souvent en marge de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat et de la loi sur les dommages de guerre. L’initiative du chanoine Thouvenin n’avait cependant pas pour but de contourner la législation en vigueur : il s’agissait surtout d’accélérer le processus d’indemnisation des dommages et d’approbation des projets de reconstruction des églises. L’implication des autorités officielles dans la reconstruction des églises avait par ailleurs l’avantage de rendre à l’Eglise une partie de son rôle d’institution officielle. Lors des cérémonies de consécration des églises reconstruites, les élites civiles et religieuses de Meurthe-et-Moselle se sont constamment attachées à perpétuer l’esprit de l’Union sacrée, même pendant le Cartel des Gauches (1924-1925) marqué par un regain d’anticléricalisme. Par ailleurs, le chanoine Thouvenin s’est plus intéressé aux aspects financiers et institutionnels qu’au style des églises reconstruites : certaines d’entre elles sont des copies conformes des édifices néo-romans ou néogothiques d’avant-guerre, d’autres apparaissent résolument modernes.:Volume 1: Introduction Première partie. La séparation des Eglises et de l’Etat et ses conséquences pendant l’avant-guerre. 1905-1914 I. Les églises à la veille de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat II. Les conséquences de la séparation des Eglises et de l’Etat III. Catholicisme et patriotisme à la veille de la guerre Deuxième partie. Les églises pendant la Première Guerre mondiale. 1914-1919 I. La « passion » des églises du diocèse de Nancy II. Les premiers débats sur la reconstruction III. Le bilan des destructions Troisième partie. Le cadre institutionnel et les grandes étapes de la reconstruction des églises I. Les prémices de la reconstruction II. La coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy III. Les lieux de culte reconstruits en marge ou hors du cadre de la coopérative diocésaine IV. Le rôle des architectes et des entrepreneurs Quatrième partie. La loi sur les dommages de guerre et la loi de séparation I. La place des églises dans l’urbanisme II. L’application aux églises de la loi sur les dommages de guerre III. Le contournement de la loi de séparation Cinquième partie. « Le bouquet sur le faîte », la dimension symbolique des églises reconstruites I. Un style « première reconstruction » ? II. « Domine salvam fac republicam ». La construction des églises et la perpétuation de l’Union sacrée III. La réception et la postérité des églises Conclusion Sources Bibliographie Chronologie Notices biographiques Index des personnes Index des lieux Table des matières détaillée Volume 2: Annexes I. Chronologie des archives des dommages de guerre II. Les églises de Meurthe-et-Moselle entre 1905 et 1914 III. L’Eglise et les églises pendant la guerre IV. Le bilan matériel de la guerre V. L’organisation de la reconstruction VI. Les architectes et les entrepreneurs VII. L’application de la loi Cornudet du 14 mars 1919 VIII. La coopérative de reconstruction des églises IX. Le coût des églises reconstruites X. L’association diocésaine de Nancy Iconographie générale I. Cartes II. Les images de lieux de culte pendant la guerre III. Les églises provisoires IV. L’urbanisme dans les villages reconstruits V. Les chantiers de reconstruction VI. Les matériaux de construction VII. L’iconographie régionale et patriotique VIII. Les protagonistes de la reconstruction des églises IX. Les cérémonies de consécration X. Les mairies XI. Les églises construites dans les communes industrielles de l’arrondissement de Briey hors du cadre de la coopérative XII. Les églises, lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale Catalogue des églises de Meurthe-et-Moselle endommagées pendant la Première Guerre mondiale Première partie. Les églises gravement endommagées Deuxième partie. Les églises peu ou très peu endommagées Répertoire des architectes ayant participé à la reconstruction des églises de Meurthe-et-Moselle Table des matières détaillée
After the separation of Church and State (1905), French towns were no longer authorized to finance the construction of new churches, or the major repairs of churches that already belonged to them. Faced with criticism from the Catholics, the French State classified many churches as official historical monuments during the years 1905-1914, thus enabling the towns to repair their churches for the purpose of preserving the nation’s heritage. Invested with a strong national dimension, churches have played an important role in the war propaganda of the various belligerent countries. Contrary to French propaganda, the churches were apparently not destroyed by the German armies in particular. After the conflict, the French State established a very complex system of compensation for war damages. In 1919, the canon Émile Thouvenin founded a reconstruction cooperative in each municipality of the department of Meurthe-et-Moselle. With the support of the préfécture, he created in 1921 a cooperative devoted to the reconstruction of churches in the diocese of Nancy. This cooperative worked often on the very edge between the Law of Separation and the Law on War Damages. This initiative’s intention, however, was not to avoid the law: It was first of all created to accelerate the process of compensation for damages and the approval of projects for rebuilding churches. The involvement of the official authorities had the additional advantage of returning the Church to its role as official institution. During the consecration ceremonies of rebuilt churches, civil and religious elites of Meurthe-et-Moselle were constantly attached to perpetuate the spirit of the Sacred Union, even during the anticlerical phase of the Left-Wing ‘Cartel des Gauches’ (1924-1925). Furthermore, canon Thouvenin had shown more interest in the financial and institutional questions than in the style of churches. Some of them are copies of the Neo-Romanesque or Neo-Gothic churches built before the war while others seems definitely modern.:Volume 1: Introduction Première partie. La séparation des Eglises et de l’Etat et ses conséquences pendant l’avant-guerre. 1905-1914 I. Les églises à la veille de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat II. Les conséquences de la séparation des Eglises et de l’Etat III. Catholicisme et patriotisme à la veille de la guerre Deuxième partie. Les églises pendant la Première Guerre mondiale. 1914-1919 I. La « passion » des églises du diocèse de Nancy II. Les premiers débats sur la reconstruction III. Le bilan des destructions Troisième partie. Le cadre institutionnel et les grandes étapes de la reconstruction des églises I. Les prémices de la reconstruction II. La coopérative de reconstruction des églises du diocèse de Nancy III. Les lieux de culte reconstruits en marge ou hors du cadre de la coopérative diocésaine IV. Le rôle des architectes et des entrepreneurs Quatrième partie. La loi sur les dommages de guerre et la loi de séparation I. La place des églises dans l’urbanisme II. L’application aux églises de la loi sur les dommages de guerre III. Le contournement de la loi de séparation Cinquième partie. « Le bouquet sur le faîte », la dimension symbolique des églises reconstruites I. Un style « première reconstruction » ? II. « Domine salvam fac republicam ». La construction des églises et la perpétuation de l’Union sacrée III. La réception et la postérité des églises Conclusion Sources Bibliographie Chronologie Notices biographiques Index des personnes Index des lieux Table des matières détaillée Volume 2: Annexes I. Chronologie des archives des dommages de guerre II. Les églises de Meurthe-et-Moselle entre 1905 et 1914 III. L’Eglise et les églises pendant la guerre IV. Le bilan matériel de la guerre V. L’organisation de la reconstruction VI. Les architectes et les entrepreneurs VII. L’application de la loi Cornudet du 14 mars 1919 VIII. La coopérative de reconstruction des églises IX. Le coût des églises reconstruites X. L’association diocésaine de Nancy Iconographie générale I. Cartes II. Les images de lieux de culte pendant la guerre III. Les églises provisoires IV. L’urbanisme dans les villages reconstruits V. Les chantiers de reconstruction VI. Les matériaux de construction VII. L’iconographie régionale et patriotique VIII. Les protagonistes de la reconstruction des églises IX. Les cérémonies de consécration X. Les mairies XI. Les églises construites dans les communes industrielles de l’arrondissement de Briey hors du cadre de la coopérative XII. Les églises, lieux de mémoire de la Première Guerre mondiale Catalogue des églises de Meurthe-et-Moselle endommagées pendant la Première Guerre mondiale Première partie. Les églises gravement endommagées Deuxième partie. Les églises peu ou très peu endommagées Répertoire des architectes ayant participé à la reconstruction des églises de Meurthe-et-Moselle Table des matières détaillée

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