Journal articles on the topic 'Sens de la peine'

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1

Devers, Gilles. "Sens de la peine." Droit, Déontologie & Soin 19, no. 4 (December 2019): 524–25. http://dx.doi.org/10.1016/j.ddes.2019.10.005.

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2

Abel, Olivier. "Sens et non-sens de la peine." Études théologiques et religieuses 80, no. 2 (2005): 177. http://dx.doi.org/10.3917/etr.0802.0177.

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3

Scalia, Damien. "Le sens de la peine dans la première condamnation par la Cour pénale internationale." Études internationales 45, no. 1 (May 21, 2014): 67–83. http://dx.doi.org/10.7202/1025117ar.

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Abstract:
Cette contribution propose une analyse de la première condamnation prononcée par la Cour pénale internationale, par laquelle Thomas Lubanga Dyilo a été reconnu coupable de crimes de guerre (de conscription et d’enrôlement d’enfants de moins de 15 ans) et condamné à 14 ans d’emprisonnement. Attendue depuis dix ans, cette décision aurait pu être l’occasion pour la Cour pénale internationale (cpi) de préciser son action en Afrique, notamment en clarifiant le sens des peines qu’elle prononce. Or, les juges ont interprété le régime applicable à la fixation de la peine, mais n’ont pas donné de véritable sens à cette dernière. Par manque de pédagogie, cette première peine prononcée est insatisfaisante, voire incompréhensible.
4

Rialland, Hugo. "Mobiliser le détenu qui « se perd dans sa peine »." Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 285–89. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0285.

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Abstract:
Pour le juge de l'application des peines, l'essence du métier est de rechercher le sens que la peine a pour une personne détenue. Il s'agit toujours de faire émerger la part de choix qui lui incombe une fois la peine prononcée. Dans cette perspective, le juge est aidé par une équipe pluridisciplinaire qui assure la cohérence de son action ce qui donne du poids à sa parole et permet de remobiliser le détenu qui « se perd dans sa peine ».
5

Pierron, Jean-Philippe. "Le « bon » sens de la peine ?" Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 215–29. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0215.

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Abstract:
On décrit trop vite, de dehors, de loin, de haut, qu'il y aurait un sens de la peine. Car s'il en est un, il se tient dans un équilibre toujours à trouver. Il n'est jamais définitif comme se le laisse croire trop vite la lecture procédurale d'une rationalité instrumentale du monde, d'une bureaucratisation croissante de ce qui se vit dans le milieu pénitentiaire. L'équilibre est à inventer, en priorisant la finalité entre sanctionner, contenir et réhabiliter. Entre la finalité courte de la peine qui sanctionne, et la finalité longue de la peine qui vise une humanité amendée, pacifiée et peut être réhabilitée, une voie n'est-elle pas à inventer : le probable jusqu'au probant de la probation ? N'est-ce pas pourquoi, plutôt qu'une juxtaposition entre la sanction, la contention amorale et la réhabilitation, il faudrait rechercher une articulation qui serait au cœur du travail de la peine en milieu carcéral : viser la relation entre personnels et détenus au risque de la procédure ?
6

Wenzel, Éric. "Religion et sens de la peine : aux origines théologiques de la peine de prison." Revue du droit des religions, no. 12 (September 7, 2021): 163–73. http://dx.doi.org/10.4000/rdr.1669.

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7

Jacquot, Stéphane, and Léa Grujon. "« Tig » : axer le sens de la peine sur la réparation." Projet 365, no. 4 (2018): 53. http://dx.doi.org/10.3917/pro.365.0053.

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8

Ricordeau1, Gwenola. "« Faire son temps » et « attendre »." Criminologie 52, no. 1 (May 6, 2019): 57–72. http://dx.doi.org/10.7202/1059539ar.

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Abstract:
Basé sur une recherche de terrain menée en France auprès de personnes détenues et de proches de prisonniers, cet article interroge les diverses manières dont le temps est vécu dedans et dehors au cours des différentes phases de l’incarcération et comment celles-ci sont mises en présence d’autres rythmes sociaux, en particulier l’injonction qui est faite aux prisonniers de « donner du sens à leur peine » (ou « faire son temps »), alors que les proches sont assignés à une position d’attente. L’auteure décrit d’abord les différentes expériences du temps (dedans et dehors), qui varient selon la durée de la peine et le temps déjà effectué. L’auteure décrit ensuite diverses formes de discordance entre le temps vécu dedans et dehors et la manière dont elles se traduisent dans les relations et solidarités familiales. Enfin, l’auteure analyse comment les prisonniers, les anciens prisonniers et leurs proches rationalisent un temps initialement pensé comme « perdu » et comment leurs stratégies sont influencées par la longueur de la peine et le type de prison où la peine a été effectuée.
9

Blanc, Alain. "L'apport des savoirs criminologiques à la réflexion sur le sens de la peine." Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 257–70. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0257.

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Abstract:
Les questions de « sens » sont devenues depuis quelque temps l'alpha et l'oméga sensées permettre de comprendre, résoudre toutes les crises, sociales, politiques, ou institutionnelles. Concernant la sanction pénale, beaucoup a déjà été dit et écrit, et y revenir aujourd'hui après que des États généraux de la justice ont été récemment organisés pour comprendre et tenter d'apporter des réponses à la crise actuelle de l'institution judiciaire est une bonne occasion d'y revenir à la lumière d'évolutions dont on est loin d'avoir mesurer la signification et la portée. S'il y a une discipline qui devrait nous aider à mieux appréhender le sens de la peine, c'est bien la criminologie qui réunit toutes celles en rapport avec son objet.
10

Matagrin, Dominique Henri. "Un combat pour la peine." Revue française de criminologie et de droit pénal N° 12, no. 1 (July 15, 2019): 3–14. http://dx.doi.org/10.3917/rfcdp.012.0003.

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Abstract:
La sanction pénale est d’abord un acte de foi de la société en elle-même, un impératif catégorique qui est l’exigence d’une « raison pure » avant même d’être celle d’une « raison pratique ». Pour une philosophie authentiquement pénale, l’« efficacité » de la peine est d’abord d’ordre symbolique : avant tout débat sur la légitimité ou l’utilité respectives des diverses formes de réaction ou de défense sociales, il s’agit de savoir si elles sont suffisamment à même, sur le « marché » des valeurs, d’exprimer le « cours » du crime et de son châtiment. C’est bien tout le problème du système dit encore « pénal » en vigueur, compromis entre des logiques diverses et contradictoires, qui s’annihilent dans leurs meilleurs effets et se conjuguent dans leurs pires, travaillé par la mauvaise conscience et la recherche d’« alibis », et qui, en particulier sous les mantras de l’« individualisation » et de la « réinsertion », brouille, voire dévitalise, l’affirmation de valeur et le message pleinement « politique » dont la peine doit être porteuse, en puissance comme en acte : d’où la nécessité et l’urgence de le reconstruire. On propose ici quelques prolégomènes d’une politique criminelle en rupture avec toute une évolution contemporaine allant dans le sens de l’indétermination de la sanction, pour, à tous les stades, rétablir le crédit de cette dernière – spécialement en réduisant la béance entre peine encourue, peine prononcée et peine exécutée ; ce qui, au-delà du seul champ pénal, soulève aussi des questions institutionnelles, dans l’ordre interne comme international.
11

Chauvenet, Antoinette, and Françoise Orlic. "Sens de la peine et contraintes en milieu ouvert et en prison." Déviance et Société 26, no. 4 (2002): 443. http://dx.doi.org/10.3917/ds.264.0443.

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12

Boudreau, François. "De peine et de misère : structures sociales et souffrance au travail dans le capitalisme contemporain." Reflets 19, no. 2 (January 7, 2014): 44–71. http://dx.doi.org/10.7202/1021179ar.

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Abstract:
Il est possible d’étudier la souffrance au travail dans le but de remédier à une forme spécifique de souffrance dans le cadre d’un travail particulier. Mais si c’est la catégorie de travail qui est synonyme de souffrance pour la majorité de la population dans une société donnée, si c’est le sens de cette activité qui se soustrait à l’entendement, c’est qu’il y a un problème avec la nature du travail, avec sa conception et avec l’organisation du travail lui-même. Se soustraire à la souffrance au travail passe alors par l’évaluation du sens de l’activité travail « pour la société ».
13

Ferrand, Jérôme. "Brèves intempestives sur le sens de la peine saisi dans une perspective historique." Rue Descartes 93, no. 3 (2017): 8. http://dx.doi.org/10.3917/rdes.093.0008.

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14

Hébert, Pierre. "La croix et l’ordre : le clergé et la censure de l’imprimé au Québec." Documentation et bibliothèques 41, no. 1 (October 1, 2015): 21–29. http://dx.doi.org/10.7202/1033349ar.

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Abstract:
En notre fin de siècle, les jeunes spécialistes de la documentation ont peine à imaginer la place que la censure a occupée dans notre histoire intellectuelle. Cet article situe l’histoire de la censure ecclésiastique et définit son importance à travers les siècles. Il pose aussi la question du poids de cette censure dans le vie culturelle du Québec et suggère de nouvelles pistes de recherche pour mieux comprendre le sens de son évolution.
15

Salas, Denis. "Vers une politique pénale de gauche ?" Études Tome 419, no. 10 (October 1, 2013): 307–16. http://dx.doi.org/10.3917/etu.4194.0307.

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Abstract:
Aspirons-nous à donner un nouveau sens à la protection de la société qui passe par une intelligence de la peine ? Pour comprendre cette orientation, il faut mesurer les limites de la frénésie sécuritaire qui a déferlé dans notre pays ces dernières années, comprendre la nouvelle politique proposée avant de sonder les réformes qui sont sur la table sans oublier les dossiers connexes de la justice des mineurs et du statut du parquet.
16

Mulekya Kinombe, Jean Claude. "De la mémoire comme fatalité à la mémoire comme maîtresse de vie. Une réflexion théologique sur l’Afrique." Cahiers des Religions Africaines 3, no. 6 (December 29, 2022): 29–46. http://dx.doi.org/10.61496/rhep7597.

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Abstract:
L’avenir se construit sur la mémoire des réussites comme des échecs de l’histoire humaine. Voilà pourquoi les réalités douloureuses de l’Afrique telles que l’esclavagisme, la colonisation, et les nouvelles formes de servitude, constituant la mémoire africaine, devraient servir de repères pour qu’elles ne se répètent plus jamais. En ce sens, la mémoire est un gage de refondation de la société africaine pour engendrer un nouveau mode d’exister. « La peine m’a instruit, le passé m’a formé », dit-on.
17

Sabourin, Charlotte. "Les Lumières et la part d’ombre de la raison pure." Philosophiques 43, no. 2 (December 5, 2016): 185–206. http://dx.doi.org/10.7202/1038203ar.

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Abstract:
Cet article vise à souligner l’importance du rôle joué par la conception kantienne des Lumières dans la Critique de la raison pure. On verra en effet que la connaissance de soi au coeur du projet critique gagne à être comprise en relation avec l’idée de penser par soi-même. Cette connaissance de soi dévoile cependant certaines erreurs tenaces commises par la raison, qui doivent précisément être rectifiées sous peine de compromettre la liberté de penser. La conception kantienne des Lumières nous permettra ainsi de faire sens de la nature réflexive de l’entreprise critique.
18

Mijuskovic, Volodia. "Le détenu « acteur de sa détention »." Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 309–16. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0309.

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Abstract:
Des amphithéâtres de la faculté aux cellules de nos prisons, il peut n'y avoir qu'un pas. Ce voyage, l'auteur l'a vécu à l'aller comme au retour. Il nous rapporte ici son expérience. Entre errance de jeunesse, maladresse de jeune majeur et un adulte en devenir, la détention fut finalement un tremplin tant personnel que professionnel. Son approche dénote et conduit le lecteur à revisiter son positionnement quant au sens de la peine.
19

van de Kerchove, Michel. "Le sens de la peine dans la jurisprudence de la Cour suprême des États-Unis." Revue interdisciplinaire d'études juridiques 61, no. 2 (2008): 1. http://dx.doi.org/10.3917/riej.061.0001.

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20

Tiscini, Giorgia, and Thierry Lamote. "Crime et fonction de la prison : privation de liberté, corps et sens de la peine." Cliniques méditerranéennes 102, no. 2 (2020): 193. http://dx.doi.org/10.3917/cm.102.0193.

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Biarnès, Jean. "Du sens de l’école dans les sociétés du XXIème siècle (l’exemple de l’école française)." EccoS – Revista Científica 6, no. 2 (January 10, 2008): 129–52. http://dx.doi.org/10.5585/eccos.v6i2.385.

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Abstract:
Les sociétés humaines sont toutes aujourd’hui en situation de ‘révolution’. Les découvertes scientifiques de la fin du XIXème siècle et surtout celles du XXème ont radicalement changé les rapports de l’homme à l’écosystème physico-naturel dans lequel il naît, se développe, produit et meurt. Les bases ‘culturelles’1 de toutes les sociétés sont fortement ébranlées. Poser la question de savoir à quoi peut alors servir ‘l’école’ dans ces nouveaux rapports homme / environnement, rapports encore à peine identifiés et compris, rapports en perpétuelle évolution, devient ‘la’ question incontournable des sociétés post-industrielles et au-delà, de toutes les sociétés quelque soit leur mode de développement. En prenant l’exemple du système français, nous allons essayer d’ouvrir des axes de construction de réponses possibles à cette question.
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Gand, Fabrice. "« Marcher ensemble et se rencontrer »." Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 291–98. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0291.

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Abstract:
Si les dispositifs favorisant le lien social fleurissent petit à petit au sein de la justice, ils demeurent encore en marge, faute de temps et de moyens. Le film « À Égalité, une justice en chemin » retrace une initiative où les citoyens ont pu se réapproprier la question du sens de la peine à travers une expérience de terrain : une rencontre triangulaire entre détenus, étudiants en sciences politiques et professionnels de la justice.
23

Lazure, Jacques. "La société alternative et les jeunes." Santé mentale au Québec 9, no. 2 (June 8, 2006): 141–49. http://dx.doi.org/10.7202/030248ar.

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Résumé Les jeunes végètent actuellement dans une condition sociale objective d'aliénation à laquelle la société les condamne. Cette aliénation comporte les quatre dimensions suivantes: l'absence de pouvoir, l'absence de signification de la vie, l'absence de normes d'action et l'isolement social. Que ce soit dans les établissements scolaires, sur le marché du travail ou dans le système politique, les jeunes sont condamnés à l'impuissance. Dans ces institutions, ils n'ont pratiquement aucun pouvoir décisionnel ; on les écoute à peine, dans leurs revendications les plus légitimes. Hs ne connaissent plus le sens de leur vie; ils sont en état d'anomie sociale et ils vivent repliés sur eux-mêmes. Le mode de vie qu'ils ont développé, centré souvent sur le plaisir immédiat, sur des activités d'expression, sur les rapports interpersonnels et sur un détachement de la société adulte, les prédispose à être davantage attentifs à une société «alternative» et à ses pratiques innovatrices. En tout cas, c'est dans ce sens-là qu'ils peuvent trouver un certain espoir d'épanouissement.
24

Ouellet, Pierre. "Seul ensemble. Au sujet du poème." Dossier 27, no. 1 (October 3, 2006): 12–20. http://dx.doi.org/10.7202/201578ar.

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Résumé La poésie de Fernand Dumont remet en jeu nos conceptions courantes de la subjectivité. Elle fait parler le poème d'une voix qui n'est ni singulière ni collective, d'une voix pré-individuelle ou trans-personnelle qui nous situe avant la séparation du je et du nous, au moment où la parole émerge par elle-même hors du silence sans être encore parole de personne. La voix poétique reste chez lui habitée ou hantée par le « silence » collectif sur le fond duquel elle se détache, à peine et avec peine, préférant s'y attacher, plutôt, s'y rattacher, en fait, comme à son seul lieu d'être, à son lieu natal qu'elle fait advenir comme lieu de mémoire en son propre sein. C'est une poésie qui se souvient du silence massif d'où elle vient et auquel elle donne la parole bien plus qu'un « pays ». Car le lieu d'appartenance des silencieux et des mutiques, des démunis du langage que toutes les formes de domination privent de voix, n'est pas un sol ou un territoire au sens strict, cette « propriété » individuelle ou collective à quoi l'on reste enchaîné, mais le domaine infiniment libre et aérien de la parole où le silence garde sa place originaire, où le nous indénombrable des « sans-parole » trouve un écho sonore dans le je impersonnel qui énonce la voix de tous dans la sienne même. Une nouvelle forme de socialité ou de communauté naît de cette parole à relais qu'incarne la voix plurielle du poème : une co-existence dans le partage des mots et des silences, dans la solidarité des voix qui donnent vie et sens à ceux-là même qui n'ont plus voix à rien.
25

Sellin, Jennifer. "Définir le sens de la peine : un travail de Sisyphe ? Le point de vue du juriste." Rue Descartes 93, no. 3 (2017): 120. http://dx.doi.org/10.3917/rdes.093.0120.

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26

Birmelé, André. "Le protestantisme est-il capable d’Europe ?" Études théologiques et religieuses 78, no. 2 (2003): 149–66. http://dx.doi.org/10.3406/ether.2003.3728.

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Dans l’Europe qui se construit, les Églises issues de la Réforme ont quelque peine à faire entendre leur voix. Par delà les enjeux politiques, ce constat interroge l'ecclésiologie de ces familles. Par différentes déclarations signées dans les dernières années, réformés, luthériens, méthodistes et anglicans se sont déclarés en pleine communion. Cette démarche théologique essentielle ne fait sens que si cette unité s’incarne et devient visible. A la différence de certaines voix protestantes qui se contentent du statu quo, André Birmelé analyse les conditions qui permettraient aux Églises issues de la Réforme de relever ce défi. Elle plaide aussi pour une compréhension synodale qui ne se confinerait plus aux seules frontières nationales.
27

Borghini, A. "Comprendre le bébé dans tous les sens : l’importance des flux sensoriels pour soutenir la régulation émotionnelle." Périnatalité 13, no. 2 (June 2021): 90–95. http://dx.doi.org/10.3166/rmp-2021-0119.

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Dès le début de la vie, le fœtus, puis le nourrisson, est exposé aux flux sensoriels. Son organisme, à travers les récepteurs sensoriels, est construit pour pouvoir les traiter et utiliser ce traitement pour développer les capacités perceptives organisant ainsi son développement sensorimoteur. Mais, pour certains enfants, des irritabilités sensorielles peuvent entraver ou limiter ce processus. L’enfant peut avoir de la peine à développer sa propre conscience corporelle ainsi que tous les processus d’agentivité incarnée qui y sont liés. Pour ces enfants, c’est l’ajustement du milieu humain qui va les aider à développer leurs capacités de régulation tonicoémotionnelle en soutenant leurs propres efforts pour atteindre l’apaisement. Le repérage précoce de ces difficultés devrait être central pour accompagner les familles concernées au cours des premiers mois de vie de l’enfant.
28

Delannoy-Aïssaoui, Leïla. "Peine et prison : de la violence au droit de cité." Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 271–84. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0271.

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En partant d'une réflexion sur les rapports sociaux en prison, cet article suggère d'examiner la demande sociale adressée à l'administration pénitentiaire et les fonctions de la peine d'enfermement. L'analyse développée s'appuie sur deux recherches-expérimentations sociologiques menées à la prison des Baumettes et sur le cadre théorique proposé par Antoinette Chauvenet : la prison comme institution guerrière défensive. Il s'agit ici de témoigner de ce que la sociologie d'action peut produire dans le contexte carcéral : articuler une pratique microsociologique conduite avec des travailleurs en détention et des personnes détenues avec l'ambition de penser collectivement la place de l'enfermement carcéral et les sens de la peine. En unité pour détenus violents (UDV) et dans la structure d'accompagnement vers la sortie (SAS), deux lieux significativement différents du centre pénitentiaire de Marseille, les sciences sociales ont été introduites pour encourager la réflexivité des professionnels et des personnes détenues, prendre au sérieux les vécus carcéraux et les énoncés de tous.tes, accompagner l'émergence de changements (organisations, pratiques, méthodes et projets) basés sur un renouveau de la perception des individus, des violences, des menaces.
29

Le Pennec, Yan. "La dimension anthropo-politique de l'éducation." Diversité 158, no. 1 (2009): 136–41. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2009.3157.

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Le film L’École buissonnière tourné, en 1948, par Jean-Paul Le Chanois retrace l’arrivée, en 1920, à l’école publique d’un petit village de Haute-Provence, d’un nouvel instituteur à peine revenu d’une guerre qui l’a meurtri physiquement et moralement. Très vite ses nouvelles méthodes pédagogiques suscitent l’émoi dans le village ; elles prennent le contre-pied de celles d’un vieux maître dont la pédagogie visait d’abord à former «des enfants respectueux et disciplinés». Les élèves pénétraient, jusqu’alors, dans la classe en marquant le pas, avant de rejoindre leurs bancs, s’y engageaient au signal, s’asseyaient et croisaient les bras. Ils récitaient par coeur ce que le maître leur avait enseigné, sans trop en comprendre le sens…
30

Boisvert, Anne-Marie, Hélène Dumont, and Alexandre Stylios. "En marge de l’affaire Lacroix-Norbourg : les enjeux substantifs et punitifs suscités par le double aspect, réglementaire et criminel, de certains comportements frauduleux dans le domaine des valeurs mobilières." Les Cahiers de droit 50, no. 3-4 (March 4, 2010): 469–518. http://dx.doi.org/10.7202/039332ar.

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Abstract:
Dans le texte qui suit, les auteurs prennent l’affaire Lacroix-Norbourg comme point d’ancrage de leur réflexion et s’interrogent sur des questions relatives à l’application respective et cumulative du droit pénal provincial et du droit criminel. Leurs propos révèlent la fragilité de la distinction entre ces deux catégories de droit pénal. Les auteurs analysent la jurisprudence constitutionnelle au regard de cette affaire et suggèrent qu’elle a peut-être contribué à l’érosion du sens à donner aux notions fondamentales de crime et de peine. Ils plaident en faveur de l’application de principes fondamentaux de justice dans le domaine des infractions pénales réglementaires passibles d’emprisonnement et concluent qu’il faut sérieusement s’interroger sur la faisabilité et l’opportunité d’appliquer successivement le droit pénal des valeurs mobilières et le droit criminel.
31

Assaël, Jacqueline. "L’allègement du chagrin partagé : 2 Co 2:5." Novum Testamentum 55, no. 4 (2013): 371–82. http://dx.doi.org/10.1163/15685365-12341424.

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Résumé Les traductions données du verset 2 Co 2:5 dans toute la tradition exégétique sont multiples et variées dans leurs détails. Elles prêtent d’ailleurs toutes à Paul une pensée qui manque de fermeté et un mode d’énonciation très maladroit. Ces deux caractéristiques laissent supposer que l’interprétation de ce texte n’est pas suffisamment clarifiée. Or, le contenu de ce verset s’insère dans une réflexion sur la contagion délétère ou fructueuse du chagrin. L’apôtre évoque alors son expérience de partage de sa peine auprès des Corinthiens. Elle lui a procuré un allègement de sa douleur. L’affection fraternelle a agi de façon à ce « qu’il ne soit pas trop accablé. » La valeur passive de la forme verbale restitue à cette phrase un degré de spiritualité, un sens cohérent et net, ainsi qu’une élégance dans l’expression des sentiments.
32

Nyambek Kanga Mebenga, Francine. "Construction du sens de la laïcité en contexte multiculturel : poids des choix pédagogiques et des expériences socio-scolaires 1." Revue des sciences de l’éducation 42, no. 1 (June 28, 2016): 122–46. http://dx.doi.org/10.7202/1036896ar.

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Abstract:
L’auteure de l’article analyse la construction du sens de la laïcité dans les contextes scolaires multiculturels français, à la lumière des théories du rapport au savoir. Des observations in situ et entretiens semi-directifs auprès de 105 collégiens, confrontés aux contenus d’enseignement et à la réglementation en vigueur permettent de décrire des modes contrastés d’appropriation et d’interprétation de la laïcité. Ils varient sur les plans épistémique, (entre inculture et approximations, passivité et réflexivité) et identitaire, (entre conflit et adhésion, inclusion et exclusion). Ces rapports à la laïcité sont forgés par des expériences socioscolaires au cours desquelles les statuts majoritaires et minoritaires des élèves, le degré d’hétérogénéité de l’établissement et les relations de sociabilité opèrent davantage que leurs seules performances scolaires. Nous montrons surtout comment des modèles pédagogiques contradictoires participent à une interprétation conservatrice et ethnicisée de la laïcité, questionnant une éducation à la laïcité qui peine à se constituer en espace de discussion démocratique.
33

Kraege, Jean-Denis. "Bruno Latour et la théologie." Revue de Théologie et de Philosophie 155, no. 4 (February 12, 2024): 411–32. http://dx.doi.org/10.47421/rthph_155.4_411-432.

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Abstract:
La théologie a de tous temps eu des problèmes avec l’anthropologie au sens de la définition de ce qu’il faut entendre par « être humain ». Bruno Latour a tenté de développer une « anthropologie des modernes ». Il se pourrait donc que Latour apporte quelques lumières à la théologie, d’autant qu’il s’affichait chrétien et n’a pas rechigné à intégrer à son anthropologie le « mode d’existence religieux ». L’anthropologie de Latour juxtapose 15 modes d’existence qui se croisent selon des modalités qui excluent la possibilité pour l’un d’eux de devenir dominant sous peine de sombrer dans ce qu’il appelle le « fondamentalisme ». Cette exigence pose problème au théologien. Celui-ci affirme, en effet, que notre relation à Dieu représente un fondement pour toute authentique compréhension de soi. L’anthropologie empiriste de Latour est-elle donc compatible avec la théologie et donc informative pour elle ? Et à quelles conditions ?
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Turk, Boštjan Marko. "L'ascendant du doute hyperbolique sur le protoprologue des grandes tragedies corneliennes." Acta Neophilologica 47, no. 1-2 (December 16, 2014): 109–20. http://dx.doi.org/10.4312/an.47.1-2.109-120.

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Abstract:
L'étude présente se propose comme objectif de mettre en relief la fonction du protoprologue qui, en présence de son aspect d'archétype, prend le sens du bloc de construction architecturalement principal dans les drames majeurs de cet auteur. On trouve l'élément du protoprologue dans l'exposition des unités les plus importantes de l'opus de Corneille : Il détermine de façon essentielle l'entière pulsation de ce genre de théâtre, qui, par un chaos apparent, s'équilibre en une perspective rationnelle et cartésienne, typique du rationalisme du 17ème et des siècles suivants. Son facteur déterminant essentiel est le doute hyperbolique, qui ne se suffit pas à lui-même, mais devient l'outil méthodologique de la rationalisation des passions dévastatrices humaines, le tout se déroulant dans le domaine dans lequel la physiologie, au seuil de la nouvelle ère, vient à peine d'entrer, de toucher la frontière ou le contact entre le spirituel et l'organique.
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Charlier, Jean-Émile. "La crise de l’emploi : quel avenir pour les jeunes ?" Données et points de repères, no. 8 (January 26, 2016): 43–48. http://dx.doi.org/10.7202/1034794ar.

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Abstract:
Les jeunes ne parviennent à s’introduire sur le marché de l’emploi qu’à grande peine, et, pour nombre d’entre eux, au prix du sacrifice de leurs aspirations. Les peu scolarisés sont les premières victimes et n’ont guère de possibilités de se former sur le tas, les employeurs préférant, à coût égal, engager du personnel déjà formé. Les jeunes plus instruits, quant à eux, doivent fréquemment se contenter d’emplois sous-qualifiés où ils ne peuvent réaliser ce à quoi ils s’étaient préparés. D’autre part, aucun secteur de l’activité économique ne semble en mesure d’absorber prochainement toutes les personnes désireuses de travailler et dont le nombre est sans doute bien plus élevé que celui des chômeurs. Dans ce contexte, la question de savoir si nos économies ont une chance de revenir au plain emploi mérite d’être posée. Pour un certain nombre de sociologues, la réponse est négative, si l’on garde au terme « emploi » le sens qu’il a aujourd’hui. En effet, nous assistons à un phénomène de société duale avec d’une part des emplois qualifiés et stables dans le privé et le public. D’autre part des emplois précaires à durée déterminée à temps partiel et avec absence de protection sociale. Ce phénomène ne peut amener que de fortes potentialités conflictuelles. Une alternative à cette société duale pourrait être le renforcement des solidarités sociales fondamentales dans le sens d’une nouvelle redistribution.
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Giroir, Guillaume. "La Chine en 2100 : renaissance ou déclin d’une civilisation ? Essai de prospective. Défis extérieurs (I)." Lucrările Seminarului Geografic "Dimitrie Cantemir" 49, no. 2 (2021): 119–49. http://dx.doi.org/10.15551/lsgdc.v49i2.00.

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Abstract:
Un actif courant historique s’efforce de décrire la génétique des civilisations, leur naissance, développement et déclin. À l’issue d’une trentaine d’années de maoïsme (1949-1978), la Chine se retrouve avec un PIB d’à peine 150 milliards $ (analogue à celui des Pays-Bas), une pauvreté absolue pour 80 % de sa population et une profonde sous-urbanisation (< 20 %). Depuis 1978, la Chine a connu un puissant cycle ascendant de rattrapage dans tous les domaines. Le projet de « grandiose renaissance de la nation chinoise » lancé par Xi Jinping en 2013 semble se réaliser. Pourtant, de nouveaux éléments vont dans le sens d’une entrée dans un nouveau cycle, descendant cette fois. Cette étude prospective se propose ainsi d’identifier les défis extérieurs majeurs auxquels la Chine est de plus en plus confrontée et qui structureront son futur à l’horizon 2100, ou bien avant. Dans le prochain numéro de la revue, un second article abordera les défis intérieurs.
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Dudoit, E. "La chair souffre, pourtant le coeur palpite… Une posture existentielle et/ou spirituelle en thérapie." Psycho-Oncologie 12, no. 4 (December 2018): 290–95. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2019-0068.

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Abstract:
Ma clinique est assurément empreinte de ruptures, de pistes non encore dévoilées, de pensées obscures et de logique tronquée. Mais comme le dit C. G. Jung à propos de la synchronicité, « l’ensemble des coïncidences admissibles et acausales est extrêmement large face à la probabilité de chaque coïncidence ». La seule clinique pourtant qui vaille la peine, peut-être de tant de mots et de paroles, est celle dont la mystique a toujours témoigné en tout temps et en toute culture. Il y a là quelque chose, comme une petite étincelle dans l’âme de l’homme, et ce quelque chose est l’ouverture, l’espoir de l’homme en son devenir. Cette psychologie humaniste et existentielle tient son assise dans l’espérance, non du sens de nos vies pour un quelconque plan téléologique fut-il culturel ou génétique, voire spirituel, mais dans le fait, dans l’expérience d’une référence intrinsèque humaine qui échappe aux conditions du temps et de l’espace.
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Salas, Denis. "Juger ailleurs, juger autrement - La justice restaurative s'invite dans l'espace public." Les Cahiers de la Justice N° 2, no. 2 (June 19, 2023): 319–228. http://dx.doi.org/10.3917/cdlj.2302.0319.

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Abstract:
Cet article commente le film fran&#231;ais &#171;&#160;Je verrai toujours vos visages&#160;&#187; de Jeanne Herry (2023) qui pr&#233;sente sous forme de fiction deux exp&#233;riences de justice restaurative en France&#160;: un cercle de parole entre auteurs et victimes de violences et une rencontre entre une jeune fille et son fr&#232;re ayant &#233;t&#233; jug&#233; pour inceste sur sa personne. Il analyse le choc des perceptions de la violence selon qu'elle est subie ou commise, la part des temporalit&#233;s engag&#233;e dans la d&#233;marche restaurative et l'antagonisme relatif entre les formes &#233;tatiques et soci&#233;tales de justice. Ces rencontres permettent d'humaniser l'agresseur, de donner une perspective &#224; la peine qu'il subit, de r&#233;duire l'offense faite aux victimes, bref de redonner sens aux parcours de vie.
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Martinache, Igor. "Bouagga (Yasmine) – Humaniser la peine ? Enquête en maison d’arrêt . – Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2015 (Le sens social). 312 p. Bibliogr." Revue française de science politique Vol. 66, no. 6 (January 26, 2017): XVI. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.666.1002p.

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Warren, Jean-Philippe. "Petite typologie philologique du « moderne » au Québec (1850-1950). Moderne, modernisation, modernisme, modernité." Notes critiques 46, no. 3 (August 14, 2006): 495–525. http://dx.doi.org/10.7202/012475ar.

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Abstract:
Le concept de modernité a été souvent interprété et utilisé dans la plus complète confusion par les praticiens québécois des sciences sociales. On reconnaît sans peine la « labilité extrême » des définitions proposées par les historiens et les sociologues. Et pourtant, pour peu que l’on consulte les textes publiés dès avant la Révolution tranquille, et déjà même au XIXe siècle, on retrouve, sous la plume des acteurs et intellectuels canadiens-français, l’intuition des quatre grandes acceptions de l’idée du « moderne », à savoir le moderne comme contemporanéité (« être moderne »), comme autopoièsis (mouvement moderniste), comme progrès socio-économique (modernisation) et comme période historique (modernité). Cette cursive typologie, que nous proposons ici sur un mode purement conceptuel alors même que nous l’illustrons de nombreux exemples tirés de la littérature des années 1850 à 1950, permettra de faire sens non seulement de l’évolution passée et récente de la société québécoise (en nous donnant l’occasion de reprendre à nouveaux frais plusieurs débats anciens sur son développement historique), mais peut-être aussi d’éviter à l’avenir de stériles discussions provoquées par une aussi curieuse que regrettable « lassitude conceptuelle ».
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Dallet, Sylvie. "Où sommes-nous?”." Colloquia, Academic Journal of Culture and Thought 5 (January 18, 2019): 131. http://dx.doi.org/10.31207/colloquia.v5i0.68.

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Abstract:
“Où sommes nous ?” Cette interrogation exprime de façon récurrente les inquiétudes du monde contemporain qui peine désormais à s’orienter dans le dédale des simulacres et des miroirs que les technologies nous renvoient. Pour retrouver ce sens humain de l’orientation qui valorise les multiples chemins de vie, il faut accepter le caractère mouvant et complexe des savoirs numériques, relier les sagesses traditionnelles à la connaissance de la Nature et décloisonner les disciplines fondamentales des sciences humaines. Cette dimension nouvelle de l’enseignement correspond à une forme de recherche transdisciplinaire difficile à comprendre par le monde universitaire, car elle se situe à plusieurs niveaux conjoints de l’intelligible et du sensible. Elle doit être menée sur l’ensemble des récits de société, dans une mesure fine des usages rencontrés. La pluralité des interprétations des phénomènes observés reste le meilleur guide de la qualité du fait de société, de l’oeuvre ou de l’événement. Cette prise de risque méthodologique ainsi que l’acceptation philosophique des handicaps, permettent le réagencement des connaissances fondamentales dans une relation au monde plurielle qui peut refuser la binarisation des opinions accentuée par les processus numériques.
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Bélanger, André. "Du spécialiste au dilettante, quel juriste doit produire le discours juridique ? Trois exemples d’analyse interdisciplinaire relatifs à la théorie contractuelle." Les Cahiers de droit 52, no. 3-4 (December 1, 2011): 497–518. http://dx.doi.org/10.7202/1006695ar.

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Abstract:
Le texte qui suit constitue une forme de plaidoyer en faveur de l’interdisciplinarité en matière de théorie des contrats. Dans la mesure où l’autonomie du droit est toute relative, le juriste ne peut être coupé des manifestations des divers discours de l’ensemble du monde social. Par conséquent, la multidisciplinarité est inévitable en droit pour que les juristes réussissent à comprendre pleinement le sens des règles juridiques qu’ils élaborent, modèlent et interprètent. Afin d’évaluer la pertinence d’ouvrir l’interprétation à des approches autres qu’économique et utilitariste, mais aussi pour enrichir une théorie juridique qui peine aujourd’hui à faire place à deux individus entièrement socialisés et personnifiés, l’auteur oppose les perceptions sociétales contemporaines du contrat à celles qui sont exploitées par les juristes. Il aborde ainsi la relation contractuelle sous trois angles multidisciplinaires (analyse discursive, théorie littéraire et art contemporain), afin de vérifier si les juristes peuvent et doivent diversifier leurs discours scientifiques. En tentant de scruter la théorie du droit par des domaines interdisciplinaires élargis, l’auteur met en lumière non seulement les croisements possibles entre le contrat et divers champs d’études exotiques par rapport au droit, mais plus largement la proposition d’un renouveau en matière d’épistémologie juridique.
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Badowska-Hodyr, Monika. "Sens życia w świadomości uwięzionych rodziców. Logoterapia a samowychowanie." Paedagogia Christiana 52, no. 2 (February 29, 2024): 259–78. http://dx.doi.org/10.12775/pch.2023.019.

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Abstract:
Artykuł dotyczy poszukiwań związanych z odbudową sensu życia przez rodziców odbywających karę pozbawienia wolności. Wydaje się, co potwierdzają przeprowadzone badania, że może to być możliwe poprzez realizację wartości. W warunkach więziennych, gdzie trudno o stabilność emocjonalną i przeżywanie poczucia osamotnienia, pewne światło rzuca koncepcja logoterapii oraz rozwoju zdolności poznawczych i wolitywnych. Chodzi zatem o samowychowanie do budowania sensu życia, w którym trzeba odnaleźć sens w codzienności i nabyć umiejętność kształtowania swojego sposobu bycia.
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Bodin, Dominique, Luc Robène, Stéphane Héas, and Gaëlle Sempé. "Le sport en prison : entre insertion et paix sociale. Jeux, enjeux et relations de pouvoirs à travers les pratiques corporelles de la jeunesse masculine incarcérée." Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 9, no. 2 (November 1, 2007): 145–71. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.009.0145.

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Abstract:
En 1949, apparaît pour la première fois en France, au sein des établissements pénitentiaires, la pratique de la « culture physique » (selon les termes utilisés dans la note du 10 août 1949 émanant du bureau de l’application des peines). Cette mesure innovante rompt avec les principes traditionnellement utilitaristes des peines qui, depuis la fin du XVIIIème siècle, se voulaient exemplaires, correctrices, rédemptrices. Elle met en évidence dès 1954 la nécessité de la pratique de « l’éducation physique » dans un double objectif : d’hygiène physique et morale mais également de réinsertion. N’y a t-il pas là cependant confusion de termes (et d’objectifs) puisque, au gré des différentes directives, « l’éducation physique » se verra fixer pour objectif l’insertion, la réinsertion, l’intégration et la socialisation ? Répondre à cette question suppose d’élargir l’appréhension de la pratique à bien plus qu’un simple ensemble de décisions ministérielles. Sur le terrain, en effet, les acteurs (détenus, surveillants, intervenants extérieurs, personnels d’encadrement, etc.) paraissent vivre des réalités beaucoup plus nuancées. L’expérience sportive, du point de vue individuel, ne fonctionne pas sur le même registre d’ambitions, de désirs, de besoins… Les objectifs politiques de l’Administration pénitentiaire doivent donc en permanence composer avec des éléments matériels et humains qui définissent au quotidien, site par site, le cadre d’action des usagers du sport en prison. Ce pragmatisme pénitentiaire est également tributaire des grandes orientations qui ont marqué historiquement l’avènement d’un « droit » au sport dans une perspective culturelle et humaniste replaçant le corps au centre d’une attention portée à soi. Cet article, plus particulièrement centré sur la jeunesse incarcérée, interroge précisément cette interaction, ce rapport ambigu des pratiques physiques à la prison et de l’acteur au système, dans une double perspective. Une approche historique permet de comprendre comment s’est construit dans la longue durée le rapport des jeunes détenus à la pratique physique, voire à la peine physique, comment se sont succédé des phases dans la structuration des usages de la pratique physique en prison et dans quelles perspectives sociales se trouve aujourd’hui insérée une activité sportive dont le caractère d’offre de pratique culturelle se heurte aux contraintes particulières (matérielles, morales, symboliques) de la punition et de l’enfermement. Une approche plus sociologique, basée sur une enquête de terrain, permet alors d’investiguer le caractère éminemment pluriel du sens donné aux pratiques par les jeunes en prison.
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Bonard, Constant, and Juliette Vazard. "PAS DE PANIQUE ?" Les ateliers de l'éthique 16, no. 1 (November 10, 2021): 4–17. http://dx.doi.org/10.7202/1083642ar.

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Abstract:
Dans cet essai, nous nous attaquons à l’idée reçue selon laquelle la panique consiste simplement en un état où l’on se laisse « dépasser par sa peur ». La panique, selon nous, n’est pas une peur extrême qui pousse nécessairement la personne à des comportements dysfonctionnels, contre-productifs et irrationnels. Au contraire, comme nous allons tenter de le montrer ici, il s’agit d’une émotion à part entière qui a ses propres fonctions cognitives et motivationnelles. Nous analyserons ici la panique comme une réaction face à un danger perçu comme majeur, imminent et sans issue claire, dans le sens où le sujet n’a pas de plan d’action déterminé pour réagir face au danger. La panique implique ainsi un accès particulier à certaines informations ou certains faits – une perception ou appréhension d’un danger et de ses propriétés précises – et c’est en cela qu’elle a une fonction cognitive. Sur le plan motivationnel, nous défendrons l’idée selon laquelle la panique implique des tendances à l’action appropriées à la situation telle qu’elle est perçue. À contre-courant de l’opinion populaire et de celle des philosophes, nous proposerons donc une manière de concevoir la panique comme pouvant être fonctionnelle et ainsi, rationnelle, dans la mesure où cette émotion nous aide à atteindre nos buts étant donné les moyens dont nous disposons. Contrairement à ce nous pourrions penser, dans certaines situations il vaut la peine de paniquer.
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Fournier, Anne. "Qu’est-ce qu’une « infraction avec ou sans violence » aux termes de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents ?" Les Cahiers de droit 45, no. 1 (April 12, 2005): 157–83. http://dx.doi.org/10.7202/043787ar.

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Abstract:
L’auteure désire susciter la réflexion du juriste sur un aspect particulier de la nouvelle loi fédérale traitant des infractions imputées aux adolescents. Il s’agit d’une question qui, bien qu’elle revête une grande importance, a été presque complètement passée sous silence : la qualification d’une infraction, selon qu’elle est sans violence ou avec violence. C’est que le législateur a choisi de mettre de côté la définition de ces expressions, tout en décidant de continuer de s’y référer. Or, il en découle d’importantes répercussions pour les adolescents sur deux plans. D’abord, selon qu’il est déterminé que l’infraction imputée aux adolescents est comprise au sens de l’un ou l’autre de ces vocables, il est présumé que la prise de mesures extrajudiciaires sera suffisante pour faire répondre les adolescents de leurs actes délictueux ou, a contrario, qu’elle sera insuffisante. Ensuite, le tribunal pour adolescents est autorisé à imposer une peine comportant le placement sous garde de l’adolescent qui a notamment été reconnu coupable d’une infraction commise avec violence. Ainsi, la qualification de l’infraction comporte des enjeux de taille, car elle ouvre (ou non) la porte aux mesures extrajudiciaires plutôt que de recourir au tribunal et elle autorise (ou non) le placement sous garde. Inévitablement, la nouvelle loi amènera avec elle son lot d’incertitudes pour la prochaine décennie. Il reste à espérer que ce ne seront pas les adolescents qui en feront les frais.
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Bouaouinate, Dr Asmae, Dr Aziz Bentaleb, Dr Abderrahman Dekkari, and Dr Abdennour Sadik. "Ksar Aït Ben Haddou: patrimonialisation, mise en tourisme et enjeux de sauvegarde." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 253–66. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_14.

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Abstract:
Au confluent de plusieurs civilisations et de diverses cultures berbère (amazighe), méditerranéenne, orientale et saharienne, le Maroc est un pays au patrimoine culturel riche. Cette richesse culturelle se reflète par le nombre de sites classés patrimoine mondial par l’UNESCO, dont ksar Aït Ben Haddou.Le ksar, au Maroc, signifie un village fortifié construit en pisé, regroupant plusieurs maisons et pouvant abriter en son sein des kasbahs, désignant desmaisons caïdales ou appartenant aux anciennes familles notables du douar concerné. Il constitue un exemple parfait d’adaptation au climat rigoureux de la région oasienne et aux conditions de vie des populations qui y vivent sans oublier le recours aux matériaux fournis par l’environnement local. Or, ce moded’habitat est en crise à l’image de la société qui y réside et dans ce sens on se demande si la patrimonialisation qui entraîne la mise en tourisme du ksar està même de le sauvegarder et le redynamiser. Ksar Aït Ben Haddou, situé à 30 km au nord-ouest de Ouarzazate et classé par l’UNESCO en 1987, est l’unique patrimoine architectural oasien figurant sur la liste de l’UNESCO du Maroc. Ce label de l’UNESCO a permis au ksar d’Aït Ben Haddou de bénéficier de plusieurs actions internationales de sauvegarde concrétisées par des opérations de réhabilitation, de restauration et d’aménagement. De telles actions ont fait prospérer les activités touristiques, notamment les bazars. Dans l’état actuel des choses, l’activité économique la plus dominante au ksar Aït Ben Haddou est étroitement liée au tourisme et à l’industrie cinématographique. Malgré cela, le ksar peine à assurer sa fonction initiale qui est l’habitat. Depuis l’indépendance, la population locale a quitté ce ksar au profit d’un nouveau village installé de l’autre côté de l’oued Maleh et le long de la route. La fonction de logement s’est graduellement perdue avec le déplacement des populations dans le nouveau village. Ksar Aït Ben Haddou illustre donc clairement les contraintes auxquelles sont confrontées les architectures de terre : éclatement, abandon, muséification touristique, effondrement, etc. Il s’agit de montrer, à travers cette communication, que ksar Aït Ben Haddou est un site certes patrimonialisé mais avec une population permanente très réduite et une grande pression touristique et cinématographique. Un plan de gestion du ksar est mis en oeuvre avec l’implication des populations et des acteurs locaux en 2007, soit 20 ans après son classement comme patrimoine mondial, mais il peine à sauvegarder le site.
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Coutu, Michel. "La naissance du contrat de travail comme concept juridique: Max Weber et Hugo Sinzheimer, critiques de Philipp Lotmar." Canadian journal of law and society 24, no. 2 (August 2009): 159–79. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100009893.

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Abstract:
RésuméAu contraire de ce que suggère l'historiographie traditionnelle, le contrat de travail au sens moderne du terme n'est pas apparu ipso facto, en quelque sorte par génération spontanée, lors de la Révolution industrielle. En fait, des formes prémodernes datant de l'époque féodale ont subsisté durant tout le dix-neuvième siècle et même au-delà, laissant certaines catégories de travailleurs entièrement à la merci des employeurs. Autrement dit, les voies de la rationalisation juridique qui conduisent au contrat moderne de travail se révèlent hautement complexes. C'est ce que met bien en relief, en contexte allemand, l'ouvrage mȯnumental de Philippe Lotmar sur le contrat de travail [Der Arbeitsvertrag], paru en deux tomes, en 1902 et 1908: d'un point de vue «droit et société», ce traité vaut sans aucun doute toujours la peine d'être lu, notamment pour sa recherche exemplaire des «faits sociaux du droit». Cela est d'autant le cas si l'on prend en considération la longue recension de l'étude de Lotmar réalisée par Max Weber en 1902, ainsi que les commentaires sur l'œuvre de Lotmar publiés ultérieurement par Hugo Sinzheimer, le fondateur de la science européenne du droit du travail, lui-même un sociologue du droit réputé. Dans ce qui suit, l'auteur insiste sur l'intérêt que présenters les vues critiques de Weber et Sinzheimer sur Lotmar, en particulier du point de vue des rapports entre droit et économie, de l'intérêt qu'offre le pluralisme juridique pour l'analyse du droit du travail, enfin de l'interaction entre la dogmatique juridique et la sociologie du droit.
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حفيظة, بلقاسمي. "ترجمة النص الشكسبيري." Traduction et Langues 4, no. 1 (December 31, 2005): 90–100. http://dx.doi.org/10.52919/translang.v4i1.334.

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Le théâtre de Shakespeare est une source qui a marqué de son empreinte les caractéristiques artistiques du théâtre anglais en particulier et du théâtre mondial en général. Il a composé la plupart de ses pièces sous forme de poésie transmise, et le théâtre poétique s'appuie principalement du côté du dialogue sur la musique, le rythme, et la manipulation des mots. Shakespeare aimait les évasions et la manipulation des mots et des expressions, qu'il remplissait d'émotions intenses et d'idées lumineuses pour exprimer dans sa langue distincte les vérités profondes de l'âme humaine.Il est donc inévitable de reconnaître que la traduction du texte théâtral est un processus épineux et complexe, car le théâtre est une forme d'art distincte qui a ses propres particularités, en ce sens qu'il s'agit d'un texte lié au théâtre, écrit pour être entendu par le public, et non écrit pour être lu uniquement. La chose se complique si le théâtre se transmet de poésie, comme c'est le cas pour les pièces de Shakespeare.Cela signifie que quiconque prend la peine de traduire ces chefs-d'oeuvre de l'art dans une langue autre que l'anglais doit préserver cette quantité abondante d'images esthétiques et prendre en considération le langage poétique.C'est ce qu'a réalisé en réalité le traducteur Jabra Ibrahim Jabra, qui a réussi dans une large mesure à transmettre la plupart des pièces de Shakespeare, dont la pièce "Hamlet", selon la mécanique de la traduction littéraire dans ses normes stylistiques. Il est regrettable que le traducteur Muayyad Al-Kilani ait cité le texte shakespearien, ce qui l'a amené à glisser dans de nombreuses abberations qui l'ont éloigné du contenu du texte original. Nous reconnaissons au traducteur sa tentative de préserver les techniques des personnages, de l'intrigue, du temps et de l'espace, mais il a déformé le texte en excluant les différences culturelles de la pièce, perdant ainsi sa charge esthétique créative.En conséquence, nous reconnaissons que le génie de Shakespeare mérite plus qu'une pause dans d'autres aspects. Nous l'avons traité dans la pièce "Hamlet" basée sur deux traductions différentes à un moment et intégrées à un autre moment, mais la recherche reste grande ouverte pour les chercheurs qui portent l'obsession shakespearienne de faire des folies de la vaste mer de Shakespeare et d'étudier le reste de ses chefs-d'oeuvre du monde qui a inspiré ses contemporains, et a ébloui tout le monde avec un sens et un goût artistique dans toutes les époques qui l'ont suivi.
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Taschereau, Sylvie. "L’arme favorite de l’épicier indépendant : éléments d’une histoire sociale du crédit (Montréal, 1920-1940)." Journal of the Canadian Historical Association 4, no. 1 (February 9, 2006): 265–92. http://dx.doi.org/10.7202/031066ar.

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Abstract:
Résumé À Montréal, dans la première moitié du 20e siècle, les détaillants indépendants de l'alimentation ont l'habitude de faire crédit à leur clientèle des milieux populaires, en leur permettant d'ouvrir un compte courant, réglé en principe à intervalles réguliers. À cette époque, pour une large part de la population, le revenu familial suffit à peine à couvrir les besoins de base et ne permet pas de faire face aux impondérables. Le crédit qu’accordent les détaillants de quartier donne au budget familial un peu de la souplesse qui lui manque et représente en quelque sorte un filet de sécurité à une époque où les revenus des familles ouvrières sont peu élevés et instables. Aussi, en dépit du danger d'endettement qu'il représente, il est activement recherché par les résidents des quartiers populaires. Dans le contexte économique et social des années 1920 à 1940, et à ce moment de l'évolution du commerce de l'alimentation, les détaillants indépendants qui accordent crédit se trouvent placés dans une situation paradoxale. D'abord, le progrès important des chaînes de magasins dans le secteur de l'alimentation les inquiète vivement. Or tandis que les chaînes appliquent en principe la règle du « cash & carry », le crédit qu'accordent les détaillants indépendants leur permet de se distinguer de leurs concurrents et de retenir leur clientèle des quartiers populaires. Dans ce sens, cette pratique devient leur « arme favorite », suivant l'expression d'un contemporain. Il s'agit cependant d'une arme à deux tranchants. Pour la majorité des petits commerçants, dont les entreprises sont fragiles et manquent de capital, le crédit représente une charge considérable. Les détaillants les mieux établis se trouvent eux aussi partagés entre la crainte de perdre leur clientèle au profit des chaînes et le désir d'éliminer cette forme de crédit qu'ils ne gèrent pas nécessairement à profit.

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