Journal articles on the topic 'Sécurité internationale – Environnement'

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Le Coz, Jérôme. "L'hydrométrie en Nouvelle-Zélande : l'esprit « Number 8 wire »." La Houille Blanche, no. 2 (April 2018): 107–15. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2018025.

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Abstract:
L'hydrométrie en Nouvelle-Zélande présente des enjeux, problèmes et solutions évidemment très semblables à ceux qui font le quotidien des hydromètres de tous les pays. Cependant, comme dans bien d'autres domaines, les Kiwis font face à un environnement resté très sauvage avec un esprit positif et pragmatique d'une efficacité remarquable. Les sujets abordés ici recouvrent les procédures de jaugeage, les stations hydrométriques, les courbes de tarage, l'étalonnage des courantomètres, le réseau national d'observation, la sécurité des opérateurs, la normalisation et l'animation technique nationale et internationale.
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Dolpire, Laurent. "La Revue nationale stratégique 2022 sous un prisme belge." Revue Défense Nationale N° Hors-série, HS13 (September 20, 2023): 395–407. http://dx.doi.org/10.3917/rdna.hs13.0395.

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Abstract:
Confrontées au même environnement géopolitique en pleine mutation, la France et la Belgique mettent à jour leur vision stratégique respectivement avec la RNS et le Plan STAR , dans la continuité des documents stratégiques de l’Union européenne et de l’Otan. Pour autant, les deux pays y apportent une réponse singulière. La France tend à confirmer son rang sur la scène internationale par une approche ambitieuse et à dimension stratégique. La Belgique vise à reconstruire un outil militaire par une approche pragmatique et à dimension opérationnelle. Les politiques de défense et de sécurité sont pourtant complémentaires et sûrement une opportunité pour l’Europe.
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Rousset, Franck. "Biométrie et sécurité des installations sensibles." Sécurité et stratégie 31, no. 3 (March 19, 2024): 26–33. http://dx.doi.org/10.3917/sestr.031.0026.

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Abstract:
La sécurité des installations sensibles - civiles et militaires - impose la mise en place d’un ensemble cohérent de dispositions juridiques, organisationnelles, humaines, techniques et matérielles. Ces installations présentent de fortes disparités en termes de nature et d’importance pour la réalisation et la poursuite des activités. Elles doivent donc faire l’objet de mesures de protection adaptées à leur environnement, leur personnel, aux activités et aux moyens matériels et immatériels contre les différentes formes de menaces. La complémentarité des fonctions et des dispositifs de protection doit tenir compte du principe de la défense en profondeur et d’une équation de protection. Franck Rousset est ingénieur chargé d’études au département Moyens de protection de la Direction de la protection des installations, moyens et activités de la Défense (DPID) du ministère des Armées. À ce titre, il contribue à l’élaboration des politiques ministérielles et des standards des dispositifs de protection des emprises et des systèmes d’information concourant à la défense-sécurité et s’assure de leur mise en application. Auparavant, en tant que project manager au sein de l’agence de communication et de l’information de l’OTAN, il a dirigé le déploiement de la pleine capacité de réaction aux incidents cyber de cette l’organisation internationale. Franck Rousset nous présente dans cet article comment la biométrie et ses différentes techniques peuvent contribuer au renforcement des fonctions et dispositifs de protection des installations sensibles, sous réserve d’être attentif aux modalités de mise en œuvre juridique et technique.
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de Gayffier-Bonneville, Anne-Claire. "L’intervention en Somalie 1992-1993." Revue Historique des Armées 263, no. 2 (January 1, 2011): 93–103. http://dx.doi.org/10.3917/rha.263.0093.

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Abstract:
En janvier 1991, Siyad Barré quitte le pouvoir en Somalie sous la pression des opposants organisés en multiples factions. Avec la fin du régime de Barré, la guerre civile s’installe durablement dans le pays. Les populations fuient les massacres et les pillages. Les circuits d’approvisionnement sont totalement désorganisés et la population commence à mourir de faim. La communauté internationale ne prend la mesure de la crise somalienne que très tardivement. En avril 1992, le Conseil de sécurité créé la première mission de l’ONU en Somalie mais celle-ci est incapable de remplir sa tâche. En décembre, une nouvelle réunion du Conseil de sécurité décide de l’envoi d’une force de 38 000 hommes, l’UNITAF, chargée d’établir un environnement sûr pour acheminer l’aide humanitaire. L’opération « Restore Hope»menée par l’UNITAF est plutôt un succès. En mars 1993, l’UNITAF cède la place aux forces de l’ONUSOM II. Au printemps, il apparaît que l’engagement de l’ONUSOM II a changé de caractère et s’est transformé en une lutte partisane contre l’un des leaders somaliens, le général Aïdid. Lorsque le 3 octobre, les Américains perdent 18 de leurs hommes dans Mogadiscio, le président Bill Clinton choisit de retirer ses troupes de Somalie. L’échec de l’intervention de l’ONU en Somalie a généré de nombreuses analyses afin qu’une telle situation ne se reproduise pas.
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Kadimba Ilunga, Marcel. "La complexité de la guerre à l’Est de la R.D. Congo: Analyses sur les causes, conséquences et solutions adaptées." Revue Congolaise des Sciences & Technologies 02, no. 02 (August 1, 2023): 317–27. http://dx.doi.org/10.59228/rcst.023.v2.i2.34.

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Abstract:
Ce travail ne met pas en branle des solutions magiques; mais l’objectif est de faire des analyses scientifiques sur les stratégies qui peuvent éclairer et donner la bonne compréhension de la situation à l’Est, afin d’en déduire des actions réfléchies pour mettre fin à cette tragédie qui a trop duré et faute de la stopper, risque d’embraser tout le pays et menacer à coup sûr, la sécurité régionale et internationale. Il est aussi nécessaire de s’interroger sur la question du leadership politique censé de voir claire la sécurité de la population dans tous les centimètres prêts du territoire national. Les femmes sont violées, les hommes et les enfants tués, molestés. Cette guerre met à genoux le développement de la Rdcongo. L’expérience a démonté qu’il Ya aucun essor économique dans un environnement conflictuel. La problématique est celle de savoir pourquoi cette mésaventure de l’Est demeure-t-elle continuellement? Et spécifiquement, quelles sont les solutions pour mettre fin à cette guerre de manière drastique? Il est à noter globalement que, tout est fonction de la manière dont les dirigeants pilotent la question de ce cycle infernal de violence. Et spécifiquement, l’insuffisance ou le manque du leadership politique de qualité capable de taire ces armes. Les résultats attendus de ces papiers consistent à donner des solutions pouvant aider la Rdcongo de tourner définitivement la page à cette guerre et de s’inscrire inlassablement dans la voie de développer la Rdcongo en général et l’Est en particulier. La méthode de l’histoire immédiate constitue un moyen qui amène cette analyse aux résultats puisqu’elle oriente l’étude devant les faits avec une approche diachronique et synchronique. Mots clés : Guerre, RD Congo, Rwanda, Ouganda, Burundi.
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TRAORE, A., H. TOURE, A. BARRY, and D. DIARRA. "Contamination des Laits Importés au Mali par l’Aflatoxine M1." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 38, no. 2 (May 30, 2023): 452. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v38.2.5366.

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Au Mali l’insuffisance de données scientifiques sur la contamination du lait par les aflatoxines a motivé la conduite de la présente étude. Les aflatoxines sont des métabolites secondaires synthétisés par des souches d'As. flavus, Asp. Parasiticus et Asp. Nomius. Aspergillus flavus produit principalement l’Aflatoxine B1 et B2. AFM1 est retrouvée dans le lait des mammifères lorsque ceux-ci ont ingéré des aliments contaminés par l’Aflatoxine B1. L’hépatotoxité est la caractéristique majeure de l’aflatoxine B1. AFM1 est reclassée par l'Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer de l'Organisation Mondiale de la Santé pour être dans le groupe 1 au lieu du groupe 2 considéré moins toxique. Contribuer à la connaissance de la qualité sanitaire du lait importé au Mali et conduire une évaluation des risques liés à l’Aflatoxine M1. Etude transversale et descriptive par sondage aléatoire simple. Un total de 150 échantillons de laits a été récolté dans le District de Bamako en 2015.La détermination des teneurs du lait en Aflatoxine M1 a été effectuée par Immunoafinité /HPLC INF selon la norme ISO 14501au CARSO-Laboratoire Santé Environnement Hygiène de Lyon en 2016.Les résultats ont montré que tous les 150 échantillons analysés sont contaminés par l’Aflatoxine M1 avec des taux allant de 30 à100 ng/Kg.Cepandant les taux de contamination étaient inférieures à la norme requise par le Codex Alimentarius qui est de l’ordre de 500ng/Kg. Les acteurs impliqués dans la sécurité sanitaire des aliments aux Mali sont interpellés pour prise de disposition.
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Shaw, Margaret. "Écoles et sécurité. Perspectives internationales." Diversité 147, no. 1 (2006): 15–24. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2006.7498.

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Au cours des dernières années, la sécurité des écoles est devenue, dans le monde entier, une importante source d’inquiétude et une question politique de premier plan. Or on ne peut isoler l’école de son environnement et la sécurité à l’école est intimement liée à la sécurité hors de l’école. Il n’y a de fait pas de réponse à l’insécurité à l’école qui ne soit une réponse globale, conçue et portée par l’ensemble des acteurs de la collectivité qui l’accueille.
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Desjardins, Bruno. "Entre l'arbre américain et l'écorce asiatique : le Japon et sa politique institutionnelle de sécurité." Études internationales 30, no. 2 (April 12, 2005): 349–71. http://dx.doi.org/10.7202/704032ar.

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Le Japon préfère-t-il recourir aux organisations internationales de sécurité régionales et mondiales ou utiliser une diplomatie bilatérale dans le domaine de sécurité ? À travers trois études de cas, cet article examine la gestion japonaise des enjeux de sécurité touchant le Japon et son environnement géostratégique régional et mondial. Il établit que malgré son intérêt assidu d'agir à travers les us et de contribuer à la diplomatie multilatérale, Tokyo demeure toujours pris dans une logique bilatéraliste. L'engagement japonais dans le KEDO, une structure multilatérale vouée au démantèlement du programme nucléaire nord-coréen, et les efforts pour gérer le contentieux territorial avec la République populaire de Chine et Taïwan montrent que le bilatéralisme reste encore la norme en Asie-Pacifique en présence de réseaux informels. La volonté de Tokyo de jouer un rôle prédominant dans la réforme du Conseil s'est heurtée à des difficultés qui ne paraissent pas encourager le Japon dans sa quête institutionnaliste.
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Audet, François. "L’acteur humanitaire en crise existentielle." Études internationales 42, no. 4 (January 5, 2012): 447–72. http://dx.doi.org/10.7202/1007550ar.

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Cet article examine l’évolution du terrain d’action de l’humanitaire au cours des dernières décennies. L’analyse de cet espace conduit à réfléchir à l’avenir de l’acteur humanitaire dans le nouveau contexte international. En effet, la réticence de celui-ci à travailler dans un environnement non sécurisé le force à reconsidérer les principes qui ont édifié le mouvement humanitaire. La dilution de la rhétorique humanitariste et la politisation de son espace d’action sont les principaux défis qui se posent à lui. Ce contexte contraint l’acteur humanitaire à revoir son rôle et à remettre en question sa présence en zone de conflit.
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Thériault, Sophie, and David Robitaille. "Les droits environnementaux dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec : Pistes de réflexion." McGill Law Journal 57, no. 2 (February 7, 2012): 211–65. http://dx.doi.org/10.7202/1007816ar.

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Au cours des vingt dernières années, les droits et libertés de la personne ont été mobilisés devant des institutions internationales, régionales et nationales afin de lutter sur le plan juridique contre des activités comportant des répercussions néfastes pour l’environnement et la santé et la sécurité humaines. S’inscrivant dans cette mouvance, le Québec a modifié la Charte des droits et libertés de la personne afin d’y inclure le droit à un environnement sain et respectueux de la biodiversité, « dans la mesure et suivant les normes prévues par la loi ». Cet article a pour but de réfléchir sur le sens et la portée de ce droit, consacré dans le chapitre IV de la Charte, portant sur les droits économiques et sociaux. À la lumière de l’arrêt Gosselin c. Québec (Procureur général) de la Cour suprême — arrêt de principe sur la portée des droits socioéconomiques au Québec — ainsi que du droit régional et national comparé, les auteurs tenteront, dans une perspective prospective, de donner un sens et une portée sérieuse à cette disposition qui consacre non seulement un droit fondamental individuel, mais aussi un principe normatif à l’aune duquel les tribunaux peuvent donner une dimension environnementale à d’autres droits consacrés dans la Charte, y compris les droits à la vie, à la sécurité et à la liberté de la personne, à la vie privée, à la propriété et à l’égalité.
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Ahiwe, E. U., H. O. Obikaonu, O. E. Kadurumba, T. C. Iwuji, O. O. Emenalom, and E. B. Etuk. "Climate change and youth unemployment challenges in Nigeria: The poultry production option." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 4 (March 8, 2021): 107–20. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i4.2992.

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Abstract:
This paper discusses climate change and poultry production as their interaction impacts on unemployment in Nigeria. Climate change and animal production have always had a negative impact on each other, with animal production accounting for about 15-18% global anthropogenic greenhouse gases (GHGs) emission in form of carbon dioxide (CO2), nitrous oxide (N2O) and methane (CH4) which are emitted when animals respire. On the other hand, the effect of climate change and global warming on animal production is on the increase and will continue to increase with the high rate of man's industrial activity if not checked. In Nigeria, there is an increasing demand for animal protein and the unemployment rate is increasing yearly because of high increase in population. In order to meet up with this increase in demand for food and reduce youth unemployment in an environment with less climate change challenge, more youth involvement in Agriculture is needed. But, this agricultural revolution will have great challenge on the environment because of the high rate of climate change that goes with industrialization and agriculture. Because poultry have low global warming potential, it has an edge over other animals or livestock such as cattle, sheep, and goat. This is because poultry has low GHGs emission as a result of its low enteric methane production rates compared to ruminant animal species. Apart from poultry being cheap, it is nutritious and readily marketable. In addition, it can be a nice source of investment and income generation for Nigerian youths, if harnessed properly. It is therefore, concluded and recommended that to meet up with the ever-increasing demand for jobs in an environment having less climate change challenges, various government agencies, banks, private sectors, civil society, rural co-operative societies, youth agencies in Nigeria with the assistance of various international donor agencies can collaborate and play a more facilitating role through giving of loans, grants and adequate extension services to ensure that food security and youth empowerment is achieved within an eco-friendly environment through profitable poultry production. Cet article discute du changement climatique et de la production de volaille comme leurs effets d'interaction sur le chômage au Nigéria. Le changement climatique et la production animale ont toujours eu un impact négatif l'un sur l'autre, la production animale représentant environ 15 à 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) anthropiques sous forme de dioxyde de carbone (CO2), d'oxyde nitreux (N2O) et de méthane (CH4) qui sont émis lorsque les animaux respirent. En revanche, l'effet du changement climatique et du réchauffement planétaire sur la production animale est en augmentation et continuera d'augmenter avec le taux élevé de l'activité industrielle de l'homme s'il n'est pas maîtrisé. Au Nigéria, il y a une demande croissante de protéines animales et le taux de chômage augmente chaque année en raison de la forte augmentation de la population. Afin de répondre à cette augmentation de la demande alimentaire et de réduire le chômage des jeunes dans un environnement où les défis du changement climatique sont moins importants, une plus grande implication des jeunes dans l'agriculture est nécessaire. Mais, cette révolution agricole aura un grand défi sur l'environnement en raison du taux élevé de changement climatique qui accompagne l'industrialisation et l'agriculture. Parce que la volaille a un faible potentiel de réchauffement planétaire, elle a un avantage sur les autres animaux ou le bétail comme les bovins, les moutons et les chèvres. En effet, la volaille a de faibles émissions de GES en raison de ses faibles taux de production de méthane entérique par rapport aux espèces animales ruminantes. En plus d'être bon marché, la volaille est nutritive et facilement commercialisable. En outre, il peut être une belle source d'investissement et de génération de revenus pour les jeunes Nigérians, s'il est correctement exploité. Il est donc conclu et recommandé que pour répondre à la demande toujours croissante d'emplois dans un environnement ayant moins de défis liés au changement climatique, diverses agences gouvernementales, banques, secteurs privés, société civile, sociétés coopératives rurales, agences de jeunesse au Nigéria avec l'aide de divers organismes donateurs internationaux peuvent collaborer et jouer un rôle plus facilitateur en accordant des prêts, des subventions et des services de vulgarisation adéquats pour garantir la sécurité alimentaire et l'autonomisation des jeunes dans un environnement respectueux de l'environnement grâce à une production avicole rentable.
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Gauthier, Benoit, and Aimé-Jules Bizimana. "La relation journaliste-fixeur." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 11, no. 1 (June 13, 2022): 46–59. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v11.n1.2022.476.

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Abstract:
FR. L’objectif de cet article est d’analyser la relation entre les journalistes internationaux et les fixeurs locaux dans le contexte du reportage de guerre. Profession de l’ombre, le métier de fixeur reste méconnu malgré sa grande contribution aux correspondants étrangers dans des environnements inconnus et souvent hostiles. Le rôle des fixeurs est devenu indispensable à la pratique du journalisme international et du journalisme dans les zones de conflit. Les auteurs étudient les apports des fixeurs au travail des correspondants étrangers et présentent une étude de cas qui porte sur des journalistes canadiens et internationaux qui ont été accrédités par l’armée canadienne durant la guerre en Afghanistan entre 2002 et 2011. Les données de cette étude reposent sur des entrevues semi-structurées avec les correspondants étrangers et un corpus documentaire sur la couverture médiatique de la guerre en Afghanistan. La relation entre les journalistes accrédités et les fixeurs locaux a été un élément essentiel du reportage de guerre indépendant. En plus du reportage intégré (embedded), la plupart des journalistes interviewés ont pratiqué le reportage de guerre non-intégré, principalement auprès des sources politiques et civiles afghanes. L’analyse révèle une relation multiforme et complexe avec trois principaux apports du fixeur qui portent sur l’accès, la protection et la production. Le fixeur joue un rôle d’éclaireur et de traducteur pour assurer l’accès des correspondants étrangers aux sources locales dans un territoire qui a des caractéristiques linguistiques et culturelles propres (compétence locale). Le fixeur joue un rôle de protecteur qui repose sur des actions de conseil et de recommandation dans un environnement hostile pour assurer la sécurité des correspondants étrangers (compétence de risque). Le fixeur joue un rôle de producteur de contenu en contribuant au processus journalistique de production de l’information par la suggestion d’idées et d’angles de traitement ainsi que la réalisation d’entrevues et d’images (compétence éditoriale). *** EN. The purpose of this article is to analyze the relationship between international journalists and local fixers in the context of war reporting. A shadow profession, the craft of the fixer remains unrecognized despite its great contribution to foreign correspondents in unknown and often hostile environments. The role of fixers has become essential to the practice of international journalism and in conflict zones reporting. The authors study the fixers’ input to the work of foreign correspondents and present a case study on Canadian and international journalists who have been accredited by the Canadian military during the war in Afghanistan between 2002 and 2011. The data of this study is based on semi-structured interviews with foreign correspondents and a corpus of documents on media coverage of the war in Afghanistan. The relationship between accredited journalists and local fixers has been a critical part of unembedded independent war reporting. In addition to embedded reporting, most of the journalists interviewed practiced non-embedded war reporting, mainly with Afghan political and civilian sources. The analysis reveals a multifaceted and complex relationship with three main contributions of the fixer, which relate to access, protection and production. The fixer plays a role of scout and translator to ensure access for foreign correspondents to local sources in a territory that has specific linguistic and cultural characteristics (local skill). The fixer plays a protective role based on advice and recommendation actions in a hostile environment to ensure the safety of foreign correspondents (risk skill). The fixer plays a role of content producer by contributing to the journalistic process of newsgathering and production and by suggesting story ideas and story angles as well as conducting interviews and taking images (editorial skill). *** PT. O objetivo deste artigo é analisar a relação entre jornalistas internacionais e fixers (facilitadores/mediadores locais) no contexto de reportagens de guerra. Profissional das sobras, o fixer permanece pouco conhecido, embora sua atuação contribua muito com o trabalho dos correspondentes estrangeiros em ambientes alheios e muitas vezes hostis. O papel do fixer tornou-se indispensável para a prática do jornalismo internacional e do jornalismo em zonas de conflito. Com base em análises das contribuições dos fixers ao trabalho dos correspondentes estrangeiros, os autores apresentam aqui um estudo de caso retratando os jornalistas canadenses e internacionais credenciados pelos militares canadenses durante a guerra no Afeganistão entre 2002 e 2011. Os dados são extraídos de entrevistas semiestruturadas com correspondentes estrangeiros e de um corpus de documentários sobre a cobertura jornalística da guerra no Afeganistão. Conclui-se que a relação entre jornalistas credenciados e fixers locais tem constituído elemento fulcral da reportagem independente de guerra. Além da reportagem embedded (em que o correspondente se desloca junto com as tropas), a maioria dos jornalistas entrevistados praticou reportagens de guerra não embedded, principalmente por meio de fontes políticas e civis afegãs. A análise revela uma relação multifacetada e complexa alicerçada em três principais contribuições do fixer: o acesso, a proteção e a produção. O fixer desempenha o papel de guia e tradutor para garantir o acesso dos correspondentes estrangeiros às fontes locais em um território com características linguísticas e culturais muito específicas (competência local). O fixer desempenha o papel de protetor por meio de conselhos e recomendações em um ambiente hostil para garantir a segurança dos correspondentes estrangeiros (competência de risco). O fixer desempenha o papel de produtor de conteúdo, contribuindo com o processo jornalístico de produção de notícias, sugerindo ideias e ângulos de tratamento, assim como a realização de entrevistas e de imagens (competência editorial). ***
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Juillet, Luc. "Le partage des responsabilités publiques en environnement sous la direction de Paul Painchaud, Sainte-Foy, Les Éditions La Liberté et L’Institut international de stratégies et de sécurité de l’environnement, 1997, 304 p." Politique et Sociétés 18, no. 1 (1999): 196. http://dx.doi.org/10.7202/040166ar.

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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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Ashworth, Lucian M. "A Forgotten Environmental International Relations: Derwent Whittlesey's International Thought." Global Studies Quarterly 1, no. 2 (June 2021). http://dx.doi.org/10.1093/isagsq/ksab006.

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Abstract:
ABSTRACT International relations (IR) has been criticized for its poor response to the challenges of the Anthropocene. Since the 1950s, IR, especially in its US form, was driven by immediate Cold War concerns of security and relations between great powers. Yet, this IR of the later twentieth century superseded a more materialist IR that had flourished in the first half of the century. Derwent Whittlesey's political geography, which was one aspect of this material international thought, had directly explored the relationship between global politics and the environment. This article explores Derwent Whittlesey's international environmental thought, showing how it emerged from a more environmentally determinist tradition, but came to understand the relationship between human society and the environment as fungible and complex. Prioritizing time and profound changes linked to the machine age, Whittlesey warned about the damage that human society inflicted on its habitat. Yet, despite his contacts with early IR scholars at Yale, Whittlesey and his work would come to be forgotten in IR. Consequently, his work represents a path not taken, and his marginalization helps to explain why IR was so ill-equipped to understand the new global politics of the Anthropocene. Las Relaciones Internacionales (international relations, IR) han sido criticadas por su pobre respuesta ante los desafíos del Antropoceno. Desde la década de 1950, las IR, especialmente en su forma estadounidense, fueron impulsadas por inquietudes inmediatas de la Guerra Fría en cuanto a la seguridad y las relaciones entre las grandes potencias. Sin embargo, estas IR de finales del siglo XX reemplazaron a las IR más materialistas que habían prosperado en la primera mitad del siglo. La geografía política de Derwent Whittlesey, que era un aspecto de este pensamiento internacional pertinente, había explorado de manera directa la relación entre la política global y el medioambiente. Este artículo explora el pensamiento ambiental internacional de Derwent Whittlesey y explica cómo surgió de una tradición más determinista a nivel ambiental, pero llegó a comprender la relación entre la sociedad humana y el medioambiente como fungible y compleja. Al priorizar el tiempo y los cambios profundos vinculados a la era de las máquinas, Whittlesey advirtió sobre el daño que la sociedad humana infligió a su hábitat. Sin embargo, a pesar de sus contactos con los primeros académicos en IR en Yale, Whittlesey y su trabajo serían olvidados en el campo de las IR. En consecuencia, su trabajo representa un camino aún no recorrido y su marginación ayuda a explicar por qué las IR estaban tan mal preparadas para comprender la nueva política global del Antropoceno. Les relations internationales (RI) ont été critiquées pour leur mauvaise réponse à l'anthropocène. Depuis les années 50, les RI, tout particulièrement dans leur forme américaine, ont été déterminées par les préoccupations immédiates de la guerre froide en matière de sécurités et de relations entre grandes puissances. Ces RI de la fin du vingtième siècle ont toutefois supplanté des RI plus matérialistes qui s’étaient développées durant la première moitié du siècle. La géographie politique de Derwent Whittlesey, qui constituait l'un des aspects de cette pensée internationale matérielle, avait directement exploré la relation entre politique mondiale et environnement. Cet article étudie la pensée environnementale internationale de Derwent Whittlesey en montrant comment elle a émergé d'une tradition plus déterministe sur le plan environnemental mais en est venue à comprendre la relation entre société humaine et environnement comme étant fongible et complexe. Priorisant le temps et les profonds changements liés à l’ère de la mécanisation, Whittlesey avait mis en garde contre les dommages que la société humaine infligeait à son habitat. Pourtant, malgré ses contacts avec les premiers chercheurs en RI à Yale, Whittlesey et son travail ont fini par être oubliés en RI. Par conséquent, son travail représente une voie qui n'est pas empruntée et sa marginalisation contribue à expliquer pourquoi les RI sont si mal équipées pour comprendre la nouvelle politique mondiale de l'anthropocène.
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Balmond, Louis. "Retour sur la Stratégie de sureté maritime de l’Union européenne." Paix et sécurité européenne et internationale Numéro 2 (October 16, 2015). http://dx.doi.org/10.61953/psei.1170.

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Abstract:
Soumission à Epi-revel The object of the European Maritime Security Strategy, dated 2014,is to present choices and mecanisms intended to protect european interests in maritime field, face threat against freedom of navigation and environnemental risks. The approach is cross sectoral and covers internal and external aspects of European union security. La Stratégie de Sureté Maritime lancée en 2014 a pour but de formuler les choix et les méthodes destinés à préserver les intérêts de l’Union européenne dans le domaine maritime mondial face aux menaces pesant sur la liberté de navigation et aux risques environnementaux. L’approche retenue est intersectorielle et couvre les aspects internes et externes de la sécurité de l’Union. International audience
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Dumoulin, André. "L'Europe de la défense à l'heure de la guerre d'Ukraine." Paix et sécurité européenne et internationale Numéro 20 (December 15, 2023). http://dx.doi.org/10.61953/psei.5316.

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Abstract:
Soumission à Epi-revel What progress has the EU made in terms of the European Security and Defense Policy (CSDP) since the second window of opportunity in the 2010s? In what direction have the budgetary, capacity and strategic files evol-ved? The Strategic Compass adopted in March 2022 was strongly “shaken” by the Russian invasion of Ukraine. Events in Eastern Europe will overshadow –temporarily or permanently– the most Europeanist postures, precautionary principle… transatlantic requires. This new belligerent environment has cer-tainly upset the CSDP project, partly weakened the most Europeanist percep-tions and highlighted the importance of the transatlantic link within NATO. In addition, Brexit, the Franco-German dilemmas and the new European geo-politics make it necessary to approach European security and defense with new approaches, new scenarios. European credibility is indeed at stake, if not its survival in a world where emerging military powers are shaking up the reassuring certainties of international law while European countries are experiencing a decline in terms of relative economic and demographic weight. Quelles furent les avancées de l'UE en matière de Politique européenne de sécurité et de défense (PSDC) depuis la deuxième fenêtre d'opportunité des années 2010 ? Dans quel sens ont évolué les dossiers budgétaires, capacitaires et stratégiques ? La Boussole stratégique adoptée en mars 2022 fut fortement « secouée » par l'invasion russe en Ukraine. Les événements à l'Est de l'Europe vont occulter-temporairement ou durablement-les postures les plus européistes, principe de précaution… transatlantique oblige. Ce nouvel environnement belligène a assurément bouleversé le chantier de la PSDC, fragilisé en partie les perceptions les plus européistes et mis en avant l'importance du lien transatlantique au sein de l'OTAN. En outre, le Brexit, les dilemmes franco-allemands et la nouvelle géopolitique européenne imposent d'aborder la sécurité-défense européenne avec de nouvelles approches, de nouveaux scénarios. La crédibilité européenne est bel et bien en jeu, sinon sa survie, dans un monde, où les puissances militaires émergentes bousculent les certitudes rassurantes du droit international alors que les pays européens vivent un déclin en termes de poids relatif économique et démographique.

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