Academic literature on the topic 'Sciences sociales – Colonies françaises – 20e siècle'

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Journal articles on the topic "Sciences sociales – Colonies françaises – 20e siècle"

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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Abstract:
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Dissertations / Theses on the topic "Sciences sociales – Colonies françaises – 20e siècle"

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Ould, M'Bareck Sleimane. "Chaikh Sidiyya Baba et les élites musulmanes maures face à la pénétration coloniale française 1900-1924." Toulouse 2, 2004. http://www.theses.fr/2004TOU20020.

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Abstract:
Décidément le temps des chaikh-s n'est pas près d'être " révolu ", et étudier l'histoire contemporaine de la Mauritanie est impossible à qui ignore tout de la famille Sidiyya. La religion musulmane et ses dignitaires avaient largement dominé le débat durant la période coloniale. En Mauritanie, une famille s'est particulièrement distinguée par la finesse politique, intellectuelle et religieuse de ses dirigeants, et particulièrement de Chaikh Sidiyya Baba. Son implication dans la colonisation de la Mauritanie nous a donné l'occasion d'avoir un regard sur l'ensemble de l'élite musulmane maure en Mauritanie. Résistance, collaboration, ou accommodation sont tour à tour évoqué ici. Ce travail offre l'occasion de comprendre la problématique des relations entre musulmans et non musulmans dans les terres de l'islam mais aussi une projection sur leur cohabitation en Occident aujourd'hui
Definitly the time of the chaikh-s is not ready to be gone by yet and studying the modern (contemporaneous) history of Mauritania is impossible if one ignores all about the Sidiyya Family. The islamic religion and its dignitries had widely overwhelmed the discussion during the colonial period. In Mauritania, a certain family had been singularized by the political, intellectual and religeous wisdom of its leaders, in particular Chaikh Sidiyya Baba. His involvement in the colonization of Mauritanie has provided us an opportunity to have a view on islamic elite of moorish origin in Mauritania. Resistence, collaboration or accomodation are mentionned here one next to the other. This work tries to understand the question of the relationshps between muslim and non-muslim lands white giving a prospect on those between the cohabitation between Islam and the West today
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Salmon, Élodie. "L'Académie des Sciences coloniales. Une histoire de la « République lointaine » au XXème siècle." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2018. http://www.theses.fr/2018SORUL056.

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Abstract:
C’est une « certaine idée de la France » que cette thèse se propose de dépeindre à travers l’histoire de l’Académie des Sciences coloniales (ASC), aujourd’hui Académie des Sciences d’Outre-mer, de sa création en 1922 aux années 1970. Contribuant à l’étude des « sciences coloniales » et de leur rapport au pouvoir, l’examen de cette société savante est une porte d’entrée vers plusieurs champs relatifs à la pensée coloniale et ses prolongements. Généraliste, pluridisciplinaire et modelée par des personnalités parmi les plus influentes de l’ancien « parti colonial », l’ASC est représentative des milieux coloniaux de l’entre-deux-guerres. L’étude de sa composition permet de cerner les contours d’une véritable « classe coloniale », intégrée à la classe dirigeante française, farouchement souverainiste et chantre de la « notion d’empire ». La pensée qu’incarnent ces coloniaux associe intimement l’universalisme du messianisme républicain français, et le relativisme particulariste propre à la domination de l’Autre. Ces deux postulats théoriquement opposés ont longtemps été traduits par la formulation d’une contradiction dans l’idée d’une République colonisatrice. L’expression « République lointaine », qui décrit à la fois une réalité géographique et une approche conceptuelle, est forgée à l’occasion de ce travail pour récuser ce faux paradoxe. Il s’agit ainsi d’analyser les évolutions de cette pensée, dont les deux composantes caractérisent l’ensemble de la période étudiée.La résilience et les adaptations de cette Académie, qui survit à sa raison d’être et en devient le conservatoire mémoriel, méritent enfin une attention toute particulière. Par ce prisme, on parcourt les conversions terminologique, thématique et réticulaire de la classe coloniale dans son ensemble. Décolonisation des mots, introduction des thèmes fédérateurs que sont la coopération et la francophonie, dilution et ouverture internationale de l’ancienne classe coloniale sont au cœur de cette transition
This thesis proposes to study a “ certain vision“ of France through the History of the Académie des Sciences coloniales (ASC) now called the Académie des Sciences d’Outre-mer, since its formation in 1922 until the 1970’s. Contributing to the analysis of the “colonial sciences” and its connections with the centre of power, the research about this society of experts is a gateway towards several fields regarding the colonial thought and its developments.Generalist, multidisciplinary and created by some of very important personalities from the ancient “parti colonial”, the ASC is representative of the French colonial circles of the interwar period. The study of its composition allows us to outline a real “colonial class”, part of the French ruling class, fiercely sovereignist and promoting the “empire notion”. The thought which embodies these “coloniaux” combines closely the universalism of the French Republic messianism and the particularist relativism proper to the domination of “the Other”. Those two postulates are theoretically opposite. For a long time, the historiography has presented the fact that the colonisation by the French republic is contradictory to its original premise. The expression “République lointaine” (“Distant Republic”) which is both a geographic reality and a conceptual approach is forged to refute this false paradox. This work leads to an analysis of this thought evolution.The resilience and the adaptation of this Academy, which outlasts its fundamental purpose, becoming its “memorial repository”, deserve at least a specific attention. Through this research subject, we observe terminological, thematic and reticular conversions of the entire “colonial class”. Decolonization of words, introduction of the integrating themes of cooperation and francophonie, dilution of the former “colonial class” and its opening to the international networks, are indeed crucial to understand this transition
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Locret-Le, Bayon Sylvie. "Les femmes françaises et la colonisation : étude de leur présence sociale." Nice, 1986. http://www.theses.fr/1986NICE2024.

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Abstract:
Cette recherche s'inscrit dans la préoccupation actuelle de préserver des documents sur la période coloniale en suscitant des témoignages et disposer ainsi de documents de premiere main qui permettront d'écrire l'histoire. Nous sommes partis à la recherche de cette "mémoire féminine" et avons ainsi recueilli cent recits de vie de femmes françaises ayant vécu outre-mer. Les souvenirs rapportés s'étendent sur de longues années, ils commencent en mille neuf cent trois pour s'achever en mille neuf cent soixante. Nous avons limité cette étude aux séjours des femmes françaises en Afrique noire, en Indochine et à Madagascar. Nous avons utilisé la méthode des récits de vie car elle permet le contrôle et le recoupement des informations. C'est à ce niveau que se situe toute leur valeur "d'histoire immédiate". La confrontation des récits entre eux a permis d'accéder au système de représentation sociale d'un groupe. L'ensemble est d'une grande diversité puisqu'il aborde les différents aspects de la vie de la femme française outre-mer. Nous avons eu le souci de repondre à des exigences de representativité et d'exhaustivité lors de cette reconstitution de la mémoire d'une époque. Aussi devant l'abondance d'un corpus très diversifié qui risquait d'être difficile à décoder nous avons été amené à utiliser un traitement informatique. Dans le cadre de l'étude de la présence sociale des femmes françaises aux colonies nous avons privilegié les aspects concrets de la vie quotidienne dans la maison et l'analyse des inter-relations se jouant au travers des échanges avec les domestiques. Notre étude psycho-sociologique s'est située a différents niveaux. A l'écoute de ces femmes engagées dans des relations de pouvoir, duelles, inter-subjectives dans un contexte historique bien particulier, nous avons été amené progressivement à prendre en compte la dépendance, l'ambivalence et la dimension speculaire de tout rapport de domination, de pouvoir.
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Sanchez, Jean-Lucien. "La relégation des récidivistes en Guyane française : les relégués au bagne colonial de Saint-Jean-du-Maroni, 1887-1953." Phd thesis, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00506778.

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Abstract:
Notre thèse porte sur l'étude de la colonisation pénale de la Guyane française par des relégués internés au bagne colonial de Saint-Jean-du-Maroni. La loi sur la relégation des récidivistes votée le 27 mai 1885 entraîne l'exil à perpétuité au sein d'une colonie de délinquants et de criminels récidivistes. De 1887 à 1953, la Guyane va ainsi recevoir plus de 17 000 condamnés destinés à devenir des colons et à s'intégrer au tissus économique et social de la colonie. Les cibles de cette loi sont essentiellement des délinquants récidivistes condamnés pour des délits de vol simple, d'escroquerie et de vagabondage et leur "élimination sociale" repose sur une mécanique unique dans l'histoire du droit pénal français. La relégation aménage en effet une "présomption irréfragable d'incorrigibilité" qui repose sur un quantum, c'est-à-dire sur un nombre de peines qui, si elles sont toutes inscrites au casier judiciaire d'un condamné récidiviste, entraînent le prononcé obligatoire pour le magistrat de la peine de la relégation. Cette loi détermine ainsi un seuil positif qui consacre l'existence de criminels et de délinquants dits incorrigibles. Notre travail repose donc d'une part sur l'analyse de la construction de la catégorie pénale de criminels incorrigibles que la relégation vient consacrer en droit à partir de 1885 et s'articule d'autre part sur les modalités d'application de cette mesure sur le sol de la métropole puis sur celui de la colonie. Le processus d'élaboration de la relégation s'effectue au sein d'une configuration politique qui conduit les législateurs à subir de multiples pressions et à tenir compte des conclusions dégagées par un grand nombre d'acteurs extérieurs à la sphère parlementaire. L'origine de cette loi est ainsi fortement conditionnée par des experts du crime et des peines, par des magistrats et par des statisticiens qui vont construire dans leurs domaines d'activité respectifs une représentation de la criminalité qui repose sur une distinction fondamentale à partir de la seconde moitié du XIXe siècle : le partage entre criminels d'accident ou d'occasion et criminels d'habitude ou incorrigibles. Ces derniers correspondent à tous ceux que la pénalité classique, c'est-à-dire l'emprisonnement, ne parvient plus à "corriger" et les multiples récidives dont ils sont coupables manifestent aux yeux des législateurs leur dangerosité avérée. Dans ce schéma, la relégation permet de garantir à la métropole sa sécurité en les exilant hors d'elle et permet d'espérer leur relèvement grâce à un changement de "milieu" salvateur. Mais la relégation, en étiquetant comme incorrigibles tous les condamnés qu'elle atteint, ne manque pas de les signaler comme tels sur le sol de la colonie. Le stigmate de l'incorrigibilité poursuit ainsi les relégués en Guyane et, partagé par les acteurs en charge de les condamner en métropole, il est également partagé en Guyane par les acteurs en charge de faciliter et d'organiser leur réinsertion. Loin de faciliter leur installation sur place, la relégation s'apparente ainsi à une condamnation aux travaux forcés et les relégués demeurent une main-d'œuvre essentiellement employée aux besoins d'un bagne colonial.
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Lambert, David. "Le monde des prépondérants : les notables français de Tunisie et du Maroc de la fin du XIXe siècle jusqu'en 1939." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010553.

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Abstract:
Un des premiers enjeux de notre recherche est de préciser la figure du notable français dans les Protectorats tunisien et marocain en mobilisant la sociologie de Max Weber et les travaux de Jacques Berque. Il s'agit ainsi d'éclairer les rapports de pouvoir qui se nouent, de la fin du XIXe siècle à la fin des années 1930, entre une communauté expatriée et une administration d'importation à l'intérieur d'un espace touché par l'expansion coloniale. Le notable colonial apparaît alors comme une création juridique et sociale de l'administration, qui cherche ainsi à s'appuyer sur une nébuleuse de négociants, d'entrepreneurs ou de grands propriétaires. Le but des Résidences est d'impliquer ces notables dans diverses formes de gestion, celle des villes comme celle du protectorat dans son ensemble. La Tunisie est le laboratoire de ces rapports qui se déclinent ensuite au Maroc. Cependant déclinaison n'est pas identité. C'est la raison pour laquelle nous avons tenté de dresser un portrait de ces notables en utilisant une approche prosopographique, fondée sur la compilation d'informations contenues dans les dossiers de candidatures à la Légion d'Honneur ainsi que dans des dictionnaires biographiques. Cette thèse se veut une contribution à une histoire sociale comparée des Protectorats français d'Afrique du Nord. Il s'agit non seulement d'établir qui sont ces notables et d'où ils viennent, mais surtout de mesurer jusqu'à quel point ils sont partie prenante des rouages de «la machine [coloniale]» selon l'expression de Jacques Berque.
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Moomou, Jean. "Les Boni à l'âge de l'or et du grand « takari » (1860-1969) : «temps de crise, temps d'espoir»." Paris, EHESS, 2009. http://www.theses.fr/2009EHES0093.

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Abstract:
Nos investigations antérieures, le mémoire de Maîtrise notamment, nous ont permis de retracer l'histoire des Boni de Guyane de 1772 à 1860. Ce travail a montré non seulement la manière dont émerge le groupe de marrons Boni qui donnera naissance à un peuple, mais également la façon dont l'histoire coloniale a produit les Boni et comment les Boni à leur tour ont fait leur propre histoire. Le 8 septembre 1860, ils sont reconnus libres et autonomes par les autorités coloniales françaises et hollandaises. Ainsi, loin du monde colonial, ils créent leur propre univers culturel, religieux. Mais cette vie harmonieuse qui semble naître en 1860 sera très vite perturbée par des circonstances extérieures. La présente étude vise à rendre lisibles d'une part, les interactions entre la politique des autorités coloniales françaises ou hollandaises et celle des communautés marronnes, notamment les Boni. D'autre part, elle cherche à expliquer comment les Boni se sont adaptés aux entreprises exogènes (introduction de l'économie aurifère et marchande, exploitation forestière, projet politique des autorités coloniales puis départementales) qui ont bouleversé l'intérieur de leur société sur le plan de l'autorité traditionnelle, sur le plan économique et social, sur le plan de leur univers culturel et mental entre 1860 et 1969. Il est question aussi à travers cette étude de poser la question du sort des sociétés traditionnelles du Maroni, en l'occurrence celle des Boni, confrontées à l'univers du colonisateur français et hollandais. En effet, saisis par le regard des habitants du monde colonial, mais aussi par des valeurs, des mœurs jusque-là Inconnues, les « Baka-fii-man nengue » (les nègres de l'âge de paix) pour reprendre l'expression qu'emploient les « Sabi-man» boni d'aujourd'hui, ont du mal à concilier tradition et modernité, et à comprendre l'évolution de leur société. .
Our previous investigations, notably our master's thesis, enabled us to relate the history of the Boni people in French Guiana from 1772 to 1860 These research not only showed us the way 111 which the group of Boni fugitive slaves emerge to give birth to a nation but alsu the way in which colonial history generated the Boni and then how the Boni made their own history On September,8th 1860 they are declared free and autonomous by the French and Dutch colonial powers. Thus, far from the colonial world, they create their own cultural and religious world However, this harmonious life which seems to appear in 1860 will very quickly be disturbed by external circumstances On one hand, this thesis aims at explaining the interactions between the policies of the French and Dutch colonial powers and the ones of the fugitive slaves communities, notably the Boni On the other hand, it also aims at explaining how the Boni adapted themselves 10 the exogenous enterprises (Introduction of the gold economy and of the free market, logging, the political schemes of the colonial powers and then of the departmental powers) which changed their society economically, socially, culturally, mental! y and also as regards traditional authority from 1860 to 1969 This thesis al50 aims al showing the lot of the traditional societies on the Maroni -in this case, the one of the Boni -confronted to the world of the French and Dutch settlers. Indeed, under the scrutiny of the settlers but also because of values and morals unknown until then, the "Baka firman nengue" (the niggers of the peace age) -to use the expression of the Boni "Sabi-man" toda)" -had a hard time reconciling tradition and modernity and understanding the evolution in which their society evolved. .
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Tian, Weishuai. "L’Institut des Hautes Etudes Industrielles et Commerciales de Tianjin (Tientsin) : une institution missionnaire française en Chine, de 1923 à 1951." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040104.

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Abstract:
L’Institut des Hautes Etudes Industrielles et Commerciales de Tianjin, fondé en 1923 et dirigé par les jésuites français, est destiné à la jeunesse chinoise : leur fournir une formation professionnelle de haut niveau comme dans les établissements d’enseignement supérieur de l’Europe, et par eux gagner une bienveillance pour la mission catholique en Chine ; les autorités françaises, espérant distribuer l’influence française, subventionnent cette œuvre dès l’origine et la soutiennent en cas de besoin. L’Institut fut officiellement reconnu par le gouvernement chinois comme « Collège de Gong Shang » en 1933, et « Université de Jingu » en 1948. Il fut enfin nationalisé par le régime communiste en 1951. Cette thèse vise la fondation de l’Ecole, ses évolutions et ses développements dans les changements politiques et sociaux de la Chine moderne ; elle analyse ses rapports avec le monde catholique et les autorités chinoises et étrangères. Malgré une courte période d’existence, comment l’Ecole a écrit ses pages d’histoires ? Est-elle parvenue au but de sa fondation ? Et enfin, sa fermeture est-elle une histoire de héros ?
Kung Shang University of Tianjin, founded in 1923 and directed by the Jesuits, was meant for Chinese youth: provide them with a vocational training of high level like in the educational establishments in Europe and through them gain some favour for the Catholic Mission in China; French authorities, hoping an expansion of the French influence, support this enterprise from the beginning and support it again whenever needed. The Institute was officially recognized by the Chinese Government as “Gongshang College” in 1933, and “Jingu University” in 1948. It was later nationalized by the Communist Regime in 1951. This thesis questions the foundation of this school, its evolution and developments in the context of the socio-political changes of Modern China. It analyses its interactions between the Catholic world and the political authorities, Chinese and Foreign. Within a short period of existence, how did the school write its pages of history? Which pages did it write? Has it reached out the purpose of its foundation? Lastly, its closure. A Hero’s story?
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Kouzini, Maria-Eleni. "Regards sur la continuité de l'hellénisme chez les écrivains français du XXème siècle (1947-1967) : une image de la Grèce reconstruite." Phd thesis, Université Paul Valéry - Montpellier III, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00806847.

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Abstract:
Ce travail se propose de définir la représentation de la Grèce chez dix voyageurs français qui visitent le pays entre 1947, fin de la guerre civile grecque, et 1967, début de la dictature des Colonels. Le corpus est constitué des écrivains suivants : Jacques Lacarrière, Robert Levesque, Jean Cau, Jean Cocteau, Roger Milliex, Michel Butor, André Malraux, Michel Déon, Jacques Chardonne et Thierry Maulnier. Tous partent avec une solide culture classique et une image stéréotypée de la Grèce, qu'ils ont à confronter avec la réalité. Les traces des guerres, des guerres balkaniques aux guerres civiles, sont très visibles, notamment dans les villes et la misère de la population est très sensible. Pourtant, les voyageurs français sont tous à la recherche des stéréotypes véhiculés en Europe. S'ils ne sont pas déçus par les paysages grecs, ils ont de la peine à retrouver les Grecs dans les Grecs. Ils se font l'écho des théories élaborées ou reprises au XIXème siècle, selon lesquelles les Grecs n'ont plus rien de commun avec les Grecs de l'Antiquité ou qu'ils sont dégénérés. Pourtant chacun fait des efforts parfois vains, pour trouver une continuité dans la Grèce, en confrontant types humains contemporains, moeurs et coutumes, voire langue, aux réalités correspondantes antiques. L'élément religieux, dont ils n'ignorent pas qu'il constitue une rupture, est analysé en terme de syncrétisme, ou clairement rattaché à Byzance, considérée comme une étape de l'histoire de la Grèce. Mais il ressort de l'ensemble des textes, plus ou moins explicitement, que les véritables héritiers de la Grèce antique sont les Européens, auprès desquels les Grecs peuvent réapprendre à être ce qu'ils étaient autrefois.
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Salmon, Élodie. "L'Académie des Sciences coloniales. Une histoire de la « République lointaine » au XXème siècle." Thesis, Sorbonne université, 2018. http://www.theses.fr/2018SORUL056.

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Abstract:
C’est une « certaine idée de la France » que cette thèse se propose de dépeindre à travers l’histoire de l’Académie des Sciences coloniales (ASC), aujourd’hui Académie des Sciences d’Outre-mer, de sa création en 1922 aux années 1970. Contribuant à l’étude des « sciences coloniales » et de leur rapport au pouvoir, l’examen de cette société savante est une porte d’entrée vers plusieurs champs relatifs à la pensée coloniale et ses prolongements. Généraliste, pluridisciplinaire et modelée par des personnalités parmi les plus influentes de l’ancien « parti colonial », l’ASC est représentative des milieux coloniaux de l’entre-deux-guerres. L’étude de sa composition permet de cerner les contours d’une véritable « classe coloniale », intégrée à la classe dirigeante française, farouchement souverainiste et chantre de la « notion d’empire ». La pensée qu’incarnent ces coloniaux associe intimement l’universalisme du messianisme républicain français, et le relativisme particulariste propre à la domination de l’Autre. Ces deux postulats théoriquement opposés ont longtemps été traduits par la formulation d’une contradiction dans l’idée d’une République colonisatrice. L’expression « République lointaine », qui décrit à la fois une réalité géographique et une approche conceptuelle, est forgée à l’occasion de ce travail pour récuser ce faux paradoxe. Il s’agit ainsi d’analyser les évolutions de cette pensée, dont les deux composantes caractérisent l’ensemble de la période étudiée.La résilience et les adaptations de cette Académie, qui survit à sa raison d’être et en devient le conservatoire mémoriel, méritent enfin une attention toute particulière. Par ce prisme, on parcourt les conversions terminologique, thématique et réticulaire de la classe coloniale dans son ensemble. Décolonisation des mots, introduction des thèmes fédérateurs que sont la coopération et la francophonie, dilution et ouverture internationale de l’ancienne classe coloniale sont au cœur de cette transition
This thesis proposes to study a “ certain vision“ of France through the History of the Académie des Sciences coloniales (ASC) now called the Académie des Sciences d’Outre-mer, since its formation in 1922 until the 1970’s. Contributing to the analysis of the “colonial sciences” and its connections with the centre of power, the research about this society of experts is a gateway towards several fields regarding the colonial thought and its developments.Generalist, multidisciplinary and created by some of very important personalities from the ancient “parti colonial”, the ASC is representative of the French colonial circles of the interwar period. The study of its composition allows us to outline a real “colonial class”, part of the French ruling class, fiercely sovereignist and promoting the “empire notion”. The thought which embodies these “coloniaux” combines closely the universalism of the French Republic messianism and the particularist relativism proper to the domination of “the Other”. Those two postulates are theoretically opposite. For a long time, the historiography has presented the fact that the colonisation by the French republic is contradictory to its original premise. The expression “République lointaine” (“Distant Republic”) which is both a geographic reality and a conceptual approach is forged to refute this false paradox. This work leads to an analysis of this thought evolution.The resilience and the adaptation of this Academy, which outlasts its fundamental purpose, becoming its “memorial repository”, deserve at least a specific attention. Through this research subject, we observe terminological, thematic and reticular conversions of the entire “colonial class”. Decolonization of words, introduction of the integrating themes of cooperation and francophonie, dilution of the former “colonial class” and its opening to the international networks, are indeed crucial to understand this transition
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Tian, Weishuai. "L’Institut des Hautes Etudes Industrielles et Commerciales de Tianjin (Tientsin) : une institution missionnaire française en Chine, de 1923 à 1951." Thesis, Paris 4, 2014. http://www.theses.fr/2014PA040104.

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Abstract:
L’Institut des Hautes Etudes Industrielles et Commerciales de Tianjin, fondé en 1923 et dirigé par les jésuites français, est destiné à la jeunesse chinoise : leur fournir une formation professionnelle de haut niveau comme dans les établissements d’enseignement supérieur de l’Europe, et par eux gagner une bienveillance pour la mission catholique en Chine ; les autorités françaises, espérant distribuer l’influence française, subventionnent cette œuvre dès l’origine et la soutiennent en cas de besoin. L’Institut fut officiellement reconnu par le gouvernement chinois comme « Collège de Gong Shang » en 1933, et « Université de Jingu » en 1948. Il fut enfin nationalisé par le régime communiste en 1951. Cette thèse vise la fondation de l’Ecole, ses évolutions et ses développements dans les changements politiques et sociaux de la Chine moderne ; elle analyse ses rapports avec le monde catholique et les autorités chinoises et étrangères. Malgré une courte période d’existence, comment l’Ecole a écrit ses pages d’histoires ? Est-elle parvenue au but de sa fondation ? Et enfin, sa fermeture est-elle une histoire de héros ?
Kung Shang University of Tianjin, founded in 1923 and directed by the Jesuits, was meant for Chinese youth: provide them with a vocational training of high level like in the educational establishments in Europe and through them gain some favour for the Catholic Mission in China; French authorities, hoping an expansion of the French influence, support this enterprise from the beginning and support it again whenever needed. The Institute was officially recognized by the Chinese Government as “Gongshang College” in 1933, and “Jingu University” in 1948. It was later nationalized by the Communist Regime in 1951. This thesis questions the foundation of this school, its evolution and developments in the context of the socio-political changes of Modern China. It analyses its interactions between the Catholic world and the political authorities, Chinese and Foreign. Within a short period of existence, how did the school write its pages of history? Which pages did it write? Has it reached out the purpose of its foundation? Lastly, its closure. A Hero’s story?
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Books on the topic "Sciences sociales – Colonies françaises – 20e siècle"

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Lebovics, Herman. True France: The wars over cultural identity, 1900-1945. Ithaca: Cornell University Press, 1992.

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2

Lebovics, Herman. True France: The Wars over Cultural Identity, 1900-1945. Cornell University Press, 2018.

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