Academic literature on the topic 'Santé mentale – Sociologie'

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Journal articles on the topic "Santé mentale – Sociologie":

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Gaulejac, Vincent de, and Diane Laroche. "Sociologie clinique et santé mentale." Sociedade e Estado 35, no. 1 (January 2020): 19–38. http://dx.doi.org/10.1590/s0102-6992-202035010002.

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Abstract:
Résumé Le projet “Rétablissement et projet de vie” a un double objectif: i. proposer aux intervenants et aux résidents de la Maison Saint-Dominique (MSD - Montréal/Canada), un travail approfondi sur leur “roman familial et trajectoire sociale”, dans l’orientation de la sociologie clinique; ii. développer une recherche-action pour évaluer cette expérimentation en tant qu’approche alternative en santé mentale, la diffuser et la confronter à d’autres pratiques dans le domaine de la santé mentale. Le texte qui suit présente, dans un premier temps, la démarche, ses soubassements théoriques et méthodologiques. Dans un deuxième temps, il rend compte de la façon dont les participants l’ont mis en œuvre et les effets perceptibles à partir de leurs témoignages. La démarche illustre l’intérêt de développer une clinique de la complexité dans le domaine de la santé mentale.
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Rhéaume, Jacques, and Robert Sévigny. "Pour une sociologie de l’intervention en santé mentale." Santé mentale au Québec 13, no. 1 (June 5, 2006): 95–104. http://dx.doi.org/10.7202/030429ar.

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Abstract:
Résumé Les intervenants en santé mentale développent une connaissance du social qui fonde leur pratique de l'intervention, lui donnant sens et orientation. C'est ce que les auteurs appellent la « sociologie implicite» des intervenants, dont sont présentés les principaux éléments à partir d'une recherche menée auprès d'intervenants dans des milieux cliniques, en pratique privée ou dans des organismes «alternatifs». Quelle conception se font-ils, se font-elles de la santé/maladie mentale? De leur clientèle ? De l'intervention ? Comment voient-ils, voient-elles le contexte organisationnel et sociétal de leur pratique ? Leur « rôle » social ? Finalement, il est indiqué comment la réflexion sociologique peut contribuer à une meilleure connaissance de la pratique d'intervention.
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SÉVIGNY, Robert. "Santé mentale et processus sociaux." Sociologie et sociétés 17, no. 1 (September 30, 2002): 5–14. http://dx.doi.org/10.7202/001697ar.

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Abstract:
Résumé L'objectif de ce texte est de rappeler comment, au plan analytique, s'articulent les notions de santé mentale et de processus sociaux. L'auteur rappelle d'abord comment la façon même de définir la santé mentale et les modes d'interventions dans ce secteur se fonde inévitablement sur une conception de la société en elle-même et de la relation individu-société. Il passe ensuite en revue un certain nombre de dimensions de la vie sociale (les processus organisationnels, les systèmes d'appartenance comme la classe sociale, le sexe, la religion, le milieu rural-urbain, etc.) qui marquent ou déterminent la relation entre santé mentale et processus sociaux. Les divers textes présentés dans ce numéro servent alors d'exemples au cadre général présenté ici. L'auteur termine en situant chacun de ces textes par rapport au champ de recherche en sociologie de la santé mentale.
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Carpentier-Roy, Marie-Claire. "L’affectif : dimension occultée des rapports de travail." IV. La gestion de l’affectif : tendances et points limites, no. 27 (October 29, 2015): 153–59. http://dx.doi.org/10.7202/1033862ar.

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Abstract:
Si les dimensions économiques et politiques des rapports de travail ont été largement étudiées par la sociologie, les aspects relatifs à l’investissement affectif des individus ont été, pour leur part, oubliés, voire occultés. Dans le champ du travail et de la santé, la sociologie est de plus en plus confrontée aux problèmes de santé mentale au travail, et alors elle est forcément questionnée par cet « oubli » des dimensions affectives qui sont à l’oeuvre dans toute activité de travail, dimensions historiquement laissées à la psychologie du travail. La psychopathologie du travail (courant multidisciplinaire intégrant sociologie et psychanalyse) propose une analyse du rapport psychique de l’homme au travail qui questionne l’organisation du travail en ce que celle-ci engage une mobilisation psychique projective ou défensive du travailleur pour conserver sa santé mentale. À partir des résultats de deux recherches menées au Québec en psychopathologie du travail, nous tenterons de dégager la fécondité heuristique d’une telle démarche.
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de Gaulejac, Vincent. "La sociologie et le vécu." International Review of Community Development, no. 27 (October 29, 2015): 15–20. http://dx.doi.org/10.7202/1033849ar.

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Abstract:
La sociologie s’est construite « contre » la psychologie et a eu tendance à abandonner au psychologue le singulier, l’affectif, l’existentiel. La sociologie clinique travaille sur des objets comme la souffrance sociale, l’amour, les conflits d’identité, la santé mentale, objets complexes qui sont à l’articulation du psychique et du social. La connaissance de ces processus d’articulation a des conséquences théoriques et méthodologiques : il s’agit de combiner l’analyse objective tout en prenant en compte la subjectivité des acteurs, en évitant le double piège du « vécu sans concept » et du « concept sans vie ».
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WHITE, Deena. "Les processus de réforme et la structuration locale des systèmes. Le cas des réformes dans le domaine de la santé mentale au Québec." Sociologie et sociétés 25, no. 1 (September 30, 2002): 77–97. http://dx.doi.org/10.7202/001842ar.

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Abstract:
Résumé L'article se veut un apport à la constitution d'une sociologie des processus de réforme. Nous ne prenons pas comme point de départ les programmes ou les acteurs de l'État mais, afin de rendre compte des effets diversifiés, pour ne pas dire arbitraires, des politiques sociales, nous nous intéressons plutôt à la façon dont les acteurs sociaux locaux s'approprient des processus de réforme. Nous présentons les résultats d'une étude de cas multiples axée sur les développements qui se sont produits dans le réseau des soins de santé mentale de trois localités du Québec, dans le contexte d'une réforme provinciale du système de santé mentale. Nous concluons en présentant un certain nombre d'hypothèses relatives à la structuration des sous-systèmes locaux face à l'intervention étatique.
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Boudreau, Françoise. "Jacques RHÉAUME et Robert SÉVIGNY, Sociologie implicite des intervenants en santé mentale." Recherches sociographiques 30, no. 3 (1989): 479. http://dx.doi.org/10.7202/056478ar.

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Blais, Louise. "Sociologie et Sociétés, 1985, Santé mentale et processus sociaux, avril, 17, No. 1." Santé mentale au Québec 12, no. 1 (1987): 175. http://dx.doi.org/10.7202/030391ar.

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Soussoko, Lili. "La prévention de la radicalisation au-delà du travail sécuritaire." Gouvernement et action publique VOL. 12, no. 3 (December 1, 2023): 29–51. http://dx.doi.org/10.3917/gap.233.0029.

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Abstract:
À partir d’une enquête ethnographique sur la politique de prévention de la radicalisation dans un département français, l’article examine les effets de l’implication des acteurs non sécuritaires dans la lutte contre le terrorisme. Le développement de savoirs issus du travail social et de la santé mentale tend à faire de la radicalisation un objet d’expertise professionnelle qui délégitime les prises de position idéologiques en la matière. Les controverses politiques autour de cette notion ne sont pas pour autant évacuées du dispositif local, mais elles sont retraduites en luttes interprofessionnelles et donnent lieu à la confrontation d’expertises concurrentes sur les causes du problème et la manière de le traiter. En combinant une approche de sociologie de l’action publique par le bas et de sociologie des professions, nous montrons que le recours au registre expert ne fait pas disparaître les conflits sur le sens que recouvre la catégorie de la radicalisation.
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Wang, Simeng. "« Une vie qui est ailleurs. » Une sociologie des troubles mentaux à travers le parcours d’un adolescent d’origine chinoise à Paris." Partie 3 — Politiques de prise en charge de la maladie mentale, no. 67 (November 15, 2012): 233–48. http://dx.doi.org/10.7202/1013026ar.

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Abstract:
Partant d’un travail de terrain mené au sujet des problématiques de santé mentale parmi les migrants chinois à Paris, l’article se focalise sur la trajectoire de Laurent, dix-sept ans, fils de migrants chinois, diagnostiqué comme « autiste » depuis son enfance et pris en charge par de multiples acteurs institutionnels. L’auteure analyse différentes scènes sociales sur lesquelles l’adolescent se positionne (le niveau familial et institutionnel) afin de comprendre l’évolution des troubles de l’enquêté, les transformations des soins qu’il reçoit, et de mettre en exergue les enjeux spécifiques liés à son statut d’adolescent de la « deuxième génération ».

Dissertations / Theses on the topic "Santé mentale – Sociologie":

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Sicot, François. "Maladie mentale et pauvreté : le rôle de la pauvreté dans la construction sociale de la maladie mentale." Besançon, 1995. http://www.theses.fr/1995BESA1045.

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Abstract:
L'objectif initial de cette thèse était de comprendre les relations de la maladie mentale et de la pauvreté. L'enjeu théorique fut d'élaborer une conception non déterministe de l'action qui, pour autant, tienne compte de l'objectivité du social. La partie empirique de la recherche a consisté à décrire et analyser une activité sociale (l'orientation des pauvres vers la psychiatrie) sans se limiter aux interactions, mais sans non plus réduire les mobiles des acteurs à un + inconscient pratique ;. Au terme de la recherche, nous avons démontré que la maladie mentale n'est pas un état ou une entité naturelle mais l'objectivation de rapports sociaux. La norme médicale est coproduite dans des négociations, des argumentations, des interactions entre des acteurs mobilises par des intérêts et des logiques qui peuvent être contradictoires. La situation sociale de pauvreté représente un contexte du déroulement des processus sociaux à travers lesquels se construit la maladie mentale. La maladie mentale est le sens donne à certaines formes de déviance. I dans la partie théorique de la thèse, nous avons montré la pertinence limitée des deux problématiques sociologiques inspirées des préoccupations des professionnels : - la recherche de relations causales entre les deux phénomènes (est-ce la pauvreté qui rend malade ou l'inverse ?) - l'analyse de l'orientation des pauvres vers les soins de santé mentale en termes d'obstacles à l'accès aux soins. La partie empirique de la démonstration révèle des parcours d'orientation privilégiés, pour ne pas dire des filières de soins, une hiérarchie des institutions, la surreprésentation de ' personnes les plus désocialisées dans une institution de soins du département (le chs/ i dont l'image est dégradée, le caractère contingent de catégories telles que maladie ou 1 pauvreté, l'inégalité des ressources dont disposent les acteurs pour échapper aux contraintes sociales et exercer leur liberté.
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Brossard, Baptiste. "Les conditions sociales de l'automutilation juvenile : une approche sociologique." Paris, EHESS, 2011. http://www.theses.fr/2011EHES0034.

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Abstract:
Cette thèse propose une approche sociologique des pratiques d'automutilation, définies comme des blessures auto-infligées intentionnelles, répétées, stigmatisées socialement et effectuées en vue de se soulager d'un mal être -sans intentions consciemment suicidaires, sexuelles ou esthétiques. Le matériel d'enquête se compose essentiellement d'entretiens approfondis et répétés avec des adolescents et jeunes adultes, rencontrés à partir de forums Internet et d'établissements de santé mentale. Suite à l'exploration des questions méthodologiques inhérentes à ces terrains, l'analyse s'organise autour de deux axes. D'une part, il s'agit de fournir une description concrète de la manière dont se produit l'automutilation, à l'échelle des trajectoires de vie des individus concernés, de la trame quotidienne des auto-blessures ainsi que des modalités pratiques de l'acte. D'autre part, c'est la recherche des « conditions sociales » de l'automutilation qui fonde l'essentiel de l'analyse. Partant du constat que trois dimensions de la pratique contribuent particulièrement à son « efficacité » et à son « choix» relatif (la discrétion, la déviance et l'auto agressivité), ces fils sont déroulés au cours d'études de cas individuels. Cette optique mène à une interprétation sociologique de l'automutilation au prisme des enjeux de positionnement social dans la famille des enquêtés, enjeux pesant aussi bien sur leur vie scolaire et leur sentiment d'appartenance sociale, que sur leur expérience corporelle et leur identité de genre. Cette thèse consiste donc en une réflexion sur les circonstances sociales qui rendent possibles le recours à l'automutilation
Thesis proposes a sociological approach to self-injury practices, a matter which is traditionally studied by psychology. This practice is defined as deliberate and repetitive self-inflicted injury, which is socially stigmatized and performed in order to relieve oneself of some kind of malaise this is done without any conscious suicidal, sexual or esthetical intentions. The empirical material is mostly composed of repeated in depth interviews with adolescents and young adults who were recruited in online forums and mental health establishments. Following a methodological discussion on the particularities of these fields of investigation, the analysis is presented around two main lines. First, I provide a concrete description of how self-injury occurs in regard to the life trajectories of the affected individuals, the everyday occurrence of this behavior, and the practical modalities of such acts. Second, the search for some "social conditions" of self-injury is the crux of the analysis. Individual case studies elaborate the three dimensions of self-harming practices -secrecy, deviance and self-aggressivity -which contribute to its effectiveness and relative choice. This perspective leads to a sociological interpretation where self-injury is considered in light of the social positions into families of the subjects, the issue being crucial in their school lives, their social belonging, as well as in their corporeal experiences and gender identities. This thesis provides a reflection on the social circumstances which facilitate the recourse to self -injury. It leads to an examination of such practices as a technique of self-control
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Legrand, Julia. "L’incertitude psychiatrique : une sociologie de la prescription de psychotropes en psychiatrie publique." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2020. http://www.theses.fr/2020PA080021.

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Abstract:
Les psychotropes sont souvent présentés par deux prismes antinomiques : entre « panacée » libératrice d’un côté et, de l’autre, « camisoles chimiques » contraignantes. Ce clivage caractérise aussi les représentations de l’activité de prescription des psychiatres, les spécialistes des psychotropes. La question pharmacologique est particulièrement structurante dans le champ psychiatrique ; elle est notamment de plus en plus centrale dans l’activité des équipes soignantes des hôpitaux psychiatriques. La question de la prescription médicamenteuse est donc inévitablement à explorer pour comprendre la psychiatrie publique contemporaine. À la frontière entre sociologie des sciences, de la santé, du travail et des professions, la thèse propose précisément d’éclairer la manière dont les psychiatres prescrivent, et notamment de comprendre quelles opérations de classements des troubles et des patients président au choix d’une substance. Le cœur de cette recherche repose sur le paradoxe suivant : la psychiatrie comme profession se légitime publiquement par une image axée sur sa capacité d’expertise et sur la force d’innovation de ses traitements médicamenteux. Comment se fait-il alors que le cœur de métier des psychiatres de secteur public, la prescription de psychotropes, soit si peu valorisé par ses membres ? Sur la base d’entretiens avec les représentants de la profession, d’une indexation de sites web des principaux segments de la psychiatrie et d’une enquête ethnographique comparée de deux établissements publics, la thèse aborde les enjeux de la prescription de médicaments de l’échelle la plus macrosociologique au niveau le plus fin d’analyse, de prescrire comme outil de valorisation professionnelle, à l’activité collective des équipes soignantes, jusqu’à la pratique dans les consultations psychiatres-patients
Psychotropic drugs are often looked at threw two opposite prisms: as a liberating "panacea" on the one hand, and as a restrictive "chemical straitjacket" on the other. This cleavage also characterizes the representation of psychiatrists’ prescribing activities, as psychotropic drug specialists. The pharmacological issue is particularly structuring in the psychiatric field, especially as it is increasingly central in the activity of psychiatric hospitals. Exploring the issue of drug prescription is therefore necessary in order to understand contemporary public psychiatry. At the border between science studies and the sociology of health, work and professions, this thesis aims to shed light on psychiatric prescription methods, and in particular to understand which disorder ant patient classification processes govern substance choices. The core of this research is based on the following paradox: psychiatry as a profession is publicly legitimized by an image based on its expertise and the innovative power of its drug treatments. Why, then, seems psychotropic drug prescription so under-valued by some of its members? Based on interviews of representatives of the profession, a website indexing of the main segments of psychiatry and a comparative ethnographic survey of two public institutions, this thesis addresses the issue of drug prescription from the most macro-sociological scale to the finest level of analysis - from prescribing as a professional valorization tool to prescriptions during psychiatrist-patient sessions
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Borelle, Céline. "Le traitement social de l'autisme : étude sociologique du diagnostic médical." Thesis, Grenoble, 2013. http://www.theses.fr/2013GRENH002/document.

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Abstract:
La notion de « traitement social » permet de considérer que l'autisme présente une certaine forme de réalité avant de faire l'objet d'un certain nombre de savoirs et de pratiques. La notion de traitement social a été privilégiée par rapport à la notion de « construction sociale » pour éviter l'idée que l'autisme acquiert une forme de réalité uniquement par le biais de sa construction sociale. Le choix de ce titre marque donc une volonté de déplacement par rapport au constructivisme. Toutes les catégories ont une origine sociale, dans la mesure où elles reposent sur un cadre socialement produit, mais les catégorisations sont sans cesse mises à l'épreuve de la matérialité du monde par le biais nos expériences. Le présupposé de cette thèse est que la réalité de l'autisme fait l'objet d'un constant processus collectif de réaffirmation et de révision. L'autisme est désigné comme un diagnostic médical car c'est l'autisme en tant qu'il fait l'objet d'une connaissance humaine, et parce qu'il devient de ce fait une réalité socialement produite, qui devient analysable par le sociologue. Cette thèse vise à saisir l'accomplissement pratique et continu de la catégorisation de l'autisme. Cette thèse s'appuie méthodologiquement sur une démarche ethnographique et théoriquement sur la sociologie pragmatique pour proposer une étude sociologique du diagnostic médical à partir du cas de l'autisme. La première partie traite du diagnostic médical comme catégorie et vise à montrer que cette catégorie est prise dans différents enjeux socio-politiques. Ces enjeux socio-politiques sont mis en évidence en distinguant quatre dimensions qui travaillent le diagnostic d'autisme : son institution, son institutionnalisation, sa politisation et sa controverse. Ces dimensions permettent de saisir les enjeux qui façonnement le diagnostic tels qu'ils se structurent dans le monde médical, mais également en dehors de ce monde. Cette partie montre comment la catégorie diagnostique est construite au croisement de plusieurs logiques qui circulent dans différents mondes, dans des rapports de pouvoir qui s'établissent entre des acteurs de différentes natures, dans une configuration susceptible d'évoluer au fil du temps. La deuxième partie traite du diagnostic comme processus de qualification. À partir de l'observation menée dans un centre de diagnostic spécialisé sur l'autisme, cette partie propose une sociologie de l'opération de qualification médicale. Dans cette perspective, le diagnostic est appréhendé comme une activité, un travail que l'on peut suivre pas à pas. Ce sont bien les pratiques en elles-mêmes, témoignant de la manière dont le diagnostic médical est produit en situation, qui sont étudiées. Après avoir inscrit la démarche dans une approche pragmatique de l'expertise médicale et proposé une grille d'analyse de l'opération de qualification, cette partie étudie l'enchaînement des différentes étapes de la démarche diagnostique pour penser le diagnostic comme un processus déterminé par la configuration et les supports de la qualification, et situé dans un contexte marqué par la pluralité des pratiques diagnostiques. La troisième partie traite des implications pratiques du diagnostic. Cette partie permet de faire sortir le diagnostic d'autisme du monde médical pour saisir ses implications non seulement dans d'autres contextes d'actions, dans le monde scolaire et le monde administratif, mais également sur la famille, à travers l'étude de la production domestique de soin. Cette partie propose également de saisir les implications du diagnostic sur le traitement de la subjectivité de l'enfant. Elle se termine sur le constat d'un phénomène de dualisation des parcours, en termes d'arrangements pratiques de soin et de quête diagnostique, qui peut être analysé selon différentes grilles de lecture n'appuyant pas la même forme de critique des inégalités sociales
The notion of “social treatment” allows considering that autism presents a certain form of reality before being the object of different kinds of practices and knowledge. The notion of “social treatment” is preferred to that of “social construction” to avoid the idea that autism acquires a form of reality only through its social construction. The title's choice traduces a will to take distance from constructivism. All the categories have a social origin insofar as they are based on a socially produced frame, but categorizations are always put to the test of the world's materiality through our experiences. This thesis presupposes that autism's reality is the object of a continual and collective process of reassertion and revision. Why designating autism as a medical diagnosis? It is autism as the object of a human knowledge, which makes of it a socially produced reality, that becomes analyzable by the sociologist. To characterize autism as a medical diagnosis indicates that the purpose of this thesis is to grasp the continual and practical accomplishment of autism's categorization. This thesis relies methodologically on an ethnographical approach, and theoretically on the pragmatic sociology, to propose a sociological study of medical diagnosis from the case of autism. The first part deals with diagnosis as a category and aims at showing how this category is caught in different socio-political stakes. These socio-political stakes are highlighted through distinguishing four dimensions that shape the diagnosis of autism: its institution, its institutionalization, its politicization and its controversy. Theses dimensions permit to understand the stakes that shape diagnosis in the medical world and beyond. This part shows how diagnosis as a category is constructed at the crossroads of several logics that circulate in different worlds, through power relations between different kinds of actors, in a configuration that is likely to evolve over time. The second part deals with diagnosis as a process of qualification. From the observation of an evaluation center specialized in autism diagnosis, this part proposes a sociological analysis of the medical qualification. In this perspective, diagnosis is regarded as an activity, a work that can be traced step by step, and the sociologist is interested in the practices through which diagnosis is locally produced. After situating my work in a pragmatic approach of medical expertise, and proposing an analysis grid of the operation of qualification, this part studies the linkage between the different steps of the diagnostic process. This part allows conceiving diagnosis as a process that is determined by the configuration and the supports of the qualification, and situated in a context characterized by a plurality of diagnostic practices. The third part deals with the practical implications of diagnosis. This part grasps the implications of diagnosis outside of the medical world, in other contexts of action, in the administrative and school worlds. It also highlights the implications of diagnosis on family, through the analysis of the domestic production of care. It proposes to analyze the implications of diagnosis on the ways the child's subjectivity is treated. Eventually, this part underlines a phenomenon of paths dualization, in terms of practical arrangements of care and diagnosis quest, which may be analyzed through different reading grids that do not support the same criticism of social inequalities
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Diagne, Papa Mamadou. "Des systèmes de prise en charge à l'errance des malades mentaux dans l'agglomération dakaroise : socio-anthropologie de la santé au Sénégal." Rouen, 2015. http://www.theses.fr/2015ROUEL005.

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Abstract:
Cette thèse se propose d’aborder dans une perspective contemporaine la question de la santé mentale au Sénégal. Elle consiste en une analyse à la fois sociologique et anthropologique des configurations dans lesquelles elle s’inscrit actuellement dans la société sénégalaise. Les différents niveaux de prises en charge de l’affection mentale nous amènent à considérer leur fonctionnement, leur organisation, leur logique et les schèmes de représentations en cours. Nous chercherons ainsi à comprendre, après un historique de la question, le positionnement de chaque système de soins ainsi que ses divers fondements de légitimité. Sous un autre angle, la problématique de l’errance implique une prise en compte de la politique de santé mentale, de la dynamique urbaine, de l’institution familiale dans ses rapports avec un tel phénomène. Cette perspective pousse à considérer les logiques explicatives des processus de rupture et de désaffiliation qui installent une existence des malades mentaux dans la rue. En ce sens, nous plaçons le malade mental au centre d’une réflexion autour de laquelle gravitent la psychiatrie, les guérisseurs, les marabouts, l’urbanité, la famille et les associations de la santé mentale. Les angles d’analyse qu’implique cette maladie sont passés dans un cadre évolutif qui aboutit à une interrogation de la société sénégalaise dans les fondements de sa socialisation et de ses formes évolutives. Penser la maladie mentale revient donc, de nos jours, à se placer dans un axe faisant intervenir des configurations sociales, culturelles, politiques qui ne peuvent se décentrer de son contexte d’apparition et de production
This dissertation endeavors to shed more light on the issue of mental health in Senegal. It analyses the Senegalese society from both sociological and anthropological perspectives/angles. Different actions carried out to tackle the burning issue of mental health have led us to consider its functioning, organization logical and current representational patterns. From a diachronic approach of the topic, we try to understand the positioning of every single system of care along with their different legitimate pillars. From a different angle, the issue of homelessness implies taking mental health policies, as well as urban dynamic and family sphere into account. Such an approach tends to favour rational explanations of family disruption, which results in street vagrancy. From this perspective, lunatics who are at the core of our study are placed in the midst of various actors including psychiatrists, healers, marabouts, city life and mental health associations. Different approaches about mental illness have gone through an evolving framework which leads us to the questioning of the whole Senegalese society, from inception to the different forms it has gone through its evolution. Thence musing over mental illness means to take social, cultural and political realities into account, as comparable entities are not to be separated from mental illness' inception and evolution
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Mongy, Aymeric. "L'autisme, un handicap contre la protection sociale : les usages réformateurs d'un problème-outil." Thesis, Université de Lille (2018-2021), 2021. http://www.theses.fr/2021LILUD020.

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Abstract:
Depuis plus de quarante ans, la littérature en science politique s’intéresse aux processus de bureaucratisation conduisant à mobiliser dans la fabrique de l’action publique des savoirs et techniques issus du New Public Management (NPM) (Bezes et al., 2011), jusqu’à parfois dresser le constat englobant d’une « bureaucratisation néolibérale » du monde (Hibou, 2013). Ces conceptions mécanistes du transfert de techniques de gouvernement entre secteur public et privé renseignent finalement peu les conditions de leur encastrement social, c’est-à-dire les opérations politiques, symboliques et techniques par lesquelles des groupes sociaux légitiment le recours au NPM ; l’action de sa base sociale en somme. A partir d’une analyse du cas de la construction du problème de l’autisme en France, la présente thèse entend porter sur ce point un éclairage en mettant au jour la manière dont les mobilisations des mouvements associatifs parentaux de l’autisme ont contribué à motiver l’emploi par l’État de techniques et de formats organisationnels issus du management de la santé, renforçant par-là les capacités administratives de contrôle sur l’organisation et les contenus de l’offre de soins psychiatrique et médicosociale. En effet, à partir des années 2010 les « stratégies scandaleuses » (Offerlé, 1998) des organisations parentales conduisent à publiquement mettre à l’index l’archaïsme de modèles de prise en charge ségrégués car trop peu tournés vers l’école, inefficace car trop peu informés des avancées des neurosciences. Mêlant droit à l’inclusion sociale des personnes et accès aux soins dans le secteur libéral, les revendications de ces groupes d’intérêts font se croiser la « trajectoire de réformes » (Bezes, Palier, 2018) de l’autisme et celle d’un autre problème : celui du mode de gouvernement des secteurs du handicap et de la santé mentale. Ce deuxième enjeu est marqué par un retour en force de l’État qui, depuis le début des années 1990, recourt de plus en plus à différentes technologies – agences, appels d’offre, contrats, plateformes, recommandations de bonnes pratiques, forfaits, etc. – en vue de construire un « système » intégré de santé. Leur emploi est tendu vers l’accroissement du rendement des structures de soins sanitaires et des établissements médicosociaux, invités à se spécialiser dans des prises en charge « lourdes » et « complexes » pour renvoyer une partie de leurs publics vers le droit commun. Qu’on l’appelle « virage ambulatoire » ou « tournant inclusif », ce transfert des activités de prise en charge vers le « milieu ordinaire » – rarement sinon jamais interrogé en tant que foyer d’oppression ou facteur d’inégalités – compte pour beaucoup dans la sollicitation de la médecine libérale, censée absorber les demandes de prestations dont sont ainsi déchargées les milieux spécialisés. Sur la base de matériaux divers – sources écrites, entretiens observations et enquête ethnographique conduite en particulier dans le département du Pas-de-Calais – notre recherche montre comment, en cherchant à conformer le processus de production des soins à leurs conceptions des « bonnes pratiques », ces associations ont nourri ce programme. Elle rend également compte de comment la rationalisation logistique des soins induit un délitement des « propriétés sociales » (Castel, 1999) distribuées par les secteurs qu’elle travaille, ce au détriment de leurs publics socialement les plus précaires
For more than forty years, the political science literature has been interested in the processes of bureaucratization leading to the mobilization of knowledge and techniques from New Public Management (NPM) in the production of public action (Bezes et al., 2011), sometimes to the point of drawing up an all-encompassing observation of a "neoliberal bureaucratization" of the world (Hibou, 2013). Mechanistic conceptions of the transfer of government techniques between the public and private sectors ultimately provide little information about the conditions of their social embedding, i.e. the political, symbolic and technical operations through which social groups legitimize the use of the NPM; the action of its social base in short. From an analysis of the case of the construction of the autism problem in France, the present thesis intends to shed light on this point by bringing to light the way in which the mobilizations of the parent associations of autism contributed to motivate the use by the State of techniques and organizational formats stemming from health management, thereby reinforcing the administrative capacities of control over the organization and the contents of the psychiatric and medicosocial care offer. In fact, from the 2010s onwards, the "scandalous strategies" (Offerlé, 1998) of parent organizations have led to the archaic nature of segregated care models being publicly criticized because they are not sufficiently oriented towards school, and ineffective because they are not sufficiently informed about advances in neuroscience. Mixing the right to social inclusion of individuals and access to care in the liberal sector, the claims of these interest groups make the "trajectory of reforms" (Bezes, Palier, 2018) of autism intersect with that of another issue: that of the mode of government of the disability and mental health sectors. This second issue is marked by a return in force of the State which, since the beginning of the 1990s, has increasingly resorted to different technologies - agencies, calls for tender, contracts, platforms, recommendations of good practices, packages, etc. The use of these technologies is geared towards the development of an integrated health care "system". Their use is geared towards increasing the efficiency of health care structures and medico-social establishments, which are invited to specialize in "heavy" and "complex" care in order to send some of their patients back to the mainstream. Whether it is called the "ambulatory shift" or the "inclusive shift", this transfer of care activities to the "ordinary environment" - rarely, if ever, questioned as a source of oppression or a factor of inequality - accounts for a large part of the demand on private medicine, which is supposed to absorb the requests for services that are thus discharged from the specialized environments. On the basis of various materials - written sources, interviews, observations and an ethnographic survey conducted in particular in the Pas-de-Calais department - our research shows how, by seeking to conform the process of producing care to their conception of "good practice", these associations have fed this program. It also shows how the logistical rationalization of care leads to a disintegration of the "social properties" (Castel, 1999) distributed by the sectors it works in, to the detriment of their most socially precarious publics
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Schmouth, Marie-Eve. "Les attentes et le rôle performé par les soignés et les soignants dans la relation de soins avec des personnes présentant un problème de santé mentale grave et de toxicomanie." Thesis, Université Laval, 2006. http://www.theses.ulaval.ca/2006/24033/24033.pdf.

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Marcodoppido, Fabio. "S'en remettre à un spécialiste de la santé mentale : regards croisés sur des services publics en France et en Italie." Versailles-St Quentin en Yvelines, 2013. http://www.theses.fr/2013VERS033S.

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Abstract:
Ce travail de recherche propose une relecture pragmatique de la délégation de soins en santé mentale. La démarche comparée de l’étude de cas permet de faire varier cet objet afin d’analyser comment, en France et en Italie, les acteurs politiques, les professionnels et les publics ont participé, de 1960 à 2010, à cette action collective. Dans un premier temps, la thèse analyse tous les textes des acteurs politiques qui ont institué la naissance de services « de santé mentale » dans les pays considérés. Un complément d’enquête visant à analyser des discours d’acteurs impliqués directement ou indirectement dans la délégation de soins (patients et proches), est présenté dans un deuxième temps. L’étude montre comment, a priori de manière opposée, les cas français et italien mènent leur politique publique : respectivement, « lutter contre les maladies mentales » versus « protéger la santé mentale ». Ces modes ne sont en réalité que deux variantes d’une même politique du risque qui vise d’une part, à neutraliser, de l’autre, à prévenir ce qui est considéré comme menaçant la collectivité ou les individus. Par le maintien de l’hôpital psychiatrique, le modèle français vise à éliminer les maladies mentales chez les individus, alors que par le développement de l’extrahospitalier, le modèle italien vise à protéger la collectivité des risques liés à la santé mentale
This research proposes a reinterpretation of delegation of care in mental health public policy. The purpose of the following comparative analysis is to analyse how, in France and Italy, political actors, professionals and publics tacked part at this collective action form 1960 to 2010. At first, the thesis analyses the texts of all politicians who instituted the birth of services "mental health" in the countries concerned. Further investigation to analyse the speech of actors directly or indirectly involved in the delegation of care (patients and its families), is presented in a second time. Performed first in Italy and then in France, further investigation helps to know how people have participated in the delegation of psychiatric care. The study shows how a priori the opposite way, the French and Italian cases lead their public policy: respectively, "fight against mental illness" versus "protecting mental health. " These modes are really only two variants of the same political risk, which aims both to neutralize the other, to prevent what is seen as a threat to the community or individuals. By maintaining the psychiatric hospital, the French model is aimes to eliminate mental illness in individuals, while the development of the community services, the Italian model aims to protect the community from risks related to mental health
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Ménard, Jean-Patrick. "Le processus d’individuation, la stigmatisation et les modalités d’intervention conséquents auprès des personnes en situation de dépression à Montréal." Thesis, Université d'Ottawa / University of Ottawa, 2019. http://hdl.handle.net/10393/39514.

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Abstract:
Cette étude sociologique porte sur la maladie mentale qu’est la dépression au sein de la sphère publique de la ville canadienne et québécoise de Montréal. Depuis plusieurs décennies, au Québec, comme aux quatre coins de la planète, nous observons une montée sans précédent des problématiques de santé mentale. Trop souvent, les gens aux prises avec une dépression sont stigmatisés, exclus, marginalisés, étiquettes, ridiculisés ou simplement formellement « tolérés ». Dans cette thèse de maîtrise, notre objectif est double puisque nous visons à déterminer : (1) En quoi le processus d’individuation permet-il de comprendre la stigmatisation des gens en situation de dépression à Montréal ? et (2) En quoi le processus d’individuation éclaire-t-il les modalités d’intervention auprès des gens éprouvant une dépression ? À travers un travail de terrain et des entrevues exhaustives auprès de 5 acteurs œuvrant au sein de groupes d’entraide à caractère thérapeutiques (ou organismes communautaires en santé mentale) desservant une clientèle dépressive dans la ville de Montréal, nous cherchons, dans un premier temps, à cerner et à déterminer la nature des racines sociologiques de l’emprise de la stigmatisation de la dépression sur les malades psychiques en mettant en cause le processus d’individuation comme mécanisme social actif. Ensuite, nous examinons l’incidence du processus d’individuation sur les modalités d’intervention qu’exercent les 5 acteurs interrogés et intervenants sur leur clientèle avec une problématique de santé mentale. Dans ce contexte sociologique, les 5 entrevues permettent de dégager les singularités du message thérapeutique, des valeurs, des idées transmises et des aptitudes enseignées qui se cachent derrière les interventions thérapeutiques des acteurs interrogés. Ainsi, les résultats de cette étude démontrent qu’à l’arrière-scène des gestes thérapeutiques auprès des dépressifs se dissimule souvent une « idéologie individualisante », où le primat de l’auto-détermination et la responsabilité purement individuelle, pour « être en dépression » et/ou le rester, sont disséminés et répandus lors des interventions, le plus souvent à l’insu des intervenants. Cette étude sociologique de la maladie mentale permet enfin de jeter un nouveau spectre de lumière sur le modus operandi, les implications et les conséquences des interventions thérapeutiques, permettant ainsi de porter un regard critique à propos de l’interventionnisme des groupes thérapeutiques qui est communément appliqué sur les gens en situation de dépression au sein de la ville de Montréal à l’heure actuelle.
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Pisu, Florian. "Des tentatives de suicide à leur prise en charge à l'hôpital : une sociologie des urgences." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. http://www.theses.fr/2018USPCB105.

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Abstract:
Cette thèse a pour objectif de rendre compte des ressorts contemporains de la suicidalité en France. Ce travail a été pensé dans une double perspective. D'une part, il s'est agi d'analyser la dynamique propre aux conduites suicidaires, en questionnant autant les motifs que les causes qui suscitent ces conduites. D'autre part, il a été question d'étudier l'organisation de leur prise en charge médicale, en s'intéressant au fonctionnement des services d'urgences qui accueillent la majorité des tentatives de suicide connues. Ces deux axes d'investigation ont été pensés de façon complémentaire, si bien que l'approche théorique et méthodologique qui organise cette démarche lie intimement la compréhension des conduites suicidaires avec celle de son traitement médical. La lecture que nous proposons ici consiste à penser la suicidalité, ainsi que sa prise en charge, à travers les transformations normatives des sociétés contemporaines. Ces transformations sont caractérisées par l'affirmation et la valorisation inédite d'un certain type de relation sociale, faisant de la capacité d'autodétermination individuelle et de l'accomplissement personnel une référence centrale pour orienter l'action. L'autonomie, l'indépendance, l'authenticité et la responsabilité seraient ainsi inscrites dans nos pratiques les plus communes, de sorte qu'elles sont devenues un principe du fonctionnement des rapports sociaux et de la mesure de la valeur de chacun. Cette individualisation recompose les zones de tensions que les acteurs sont tenus de résoudre en contexte, selon leurs ressources propres, et au risque pour eux, parfois, d'y perdre toute possibilité d'agir. C'est donc l'esquisse d'une nouvelle économie du suicide et des tentatives de suicide que nous avons souhaité mettre en lumière. Pour ce faire, nous avons mis en place une ethnographie des services d'urgences générales et psychiatriques, visant à analyser le déroulé de la prise en charge des tentatives de suicide au décours du geste suicidaire. Cette démarche vise à saisir la manière par laquelle les conduites suicidaires s'inscrivent dans la logique qui préside à l'univers médical, hypothèse étant faite ici que les tensions suscitées par l'autonomie se rejouent précisément dans cette rencontre singulière et incertaine entre suicidalité et soin
The aim of this Ph.D thesis is to understand the contemporary issues about French suicidality. Two different dimensions have been investigated. First, we interrogated the dynamic of suicidal process, considering both individual motives and social causes of suicidal behaviors. Second, we studied emergency departments of the French public hospitals, that take care of the majority of suicide attempts known in France. The methodological and theoretical principles adopted in this work articulate our understanding of suicidal process with our analysis of its medical treatment. In this work, we will suggest that suicidality and its medical treatment are shaped by normative transformations of contemporary societies, which place autonomy, independence, authenticity and responsibility as preeminent values. Yet, such values enhance a new type of social bound. This individualization changes the type of problems that actors have to solve with their own economic, cultural and social resources, which are sometimes not sufficient. Thus, this new normativity tends to affect suicidal issues. In summary, we propose to enlighten a new economy of suicides and attempted suicides. To do so, we conducted an ethnographic investigation of general and psychiatric emergency services. The main hypothesis of this approach precisely supports that this new type of problems shaped through individualization arises in a specific manner in the medical treatment of suicidal behaviors

Books on the topic "Santé mentale – Sociologie":

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Rheaume, Jacques. Sociologie implicite des intervenants en santé mentale. Montréal, Qué: Éditions Saint-Martin, 1988.

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Lacourse, Marie-Thérèse. Sociologie de la santé. 2nd ed. Montréal: Chenelière-éducation, 2006.

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Lacourse, Marie-Thérèse. Sociologie de la santé. 3rd ed. Montréal: Chenelière éducation, 2010.

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Maheu, Louis, and Jean-Marie Toulouse. La Gestion du social: Ambiguités et paradoxes = Social management : ambiguity and paradox. Montréal: Presses de l'Université de Montréal, 1993.

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Kenig, Sylvia. Who plays? who pays? who cares?: A case study in applied sociology, political economy, and the community mental health centers movement. Amityville, N.Y: Baywood Pub. Co., 1992.

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Aude, Caria, ed. Démarche qualité en santé mentale: Une politique au service des patients. Paris: In press, 2003.

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7

Branch, Curtis W. Clinical interventions with gang adolescents and their families. Boulder, Colo: Westview Press, 1997.

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Balding, John. No worries?: Young people and mental health. Exeter: Schools Health Education Unit, 1998.

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Altman, Neil. The analyst in the inner city: Race, class, and culture through a psychoanalytic lens. 2nd ed. New York: Routledge, 2009.

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10

Goffman, Erving. Asylums: Essays on the social situation of mental patients and other inmates. New York: Doubleday, 1990.

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Book chapters on the topic "Santé mentale – Sociologie":

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Marcodoppido, Fabio. "Santé mentale et société." In Dictionnaire de sociologie clinique, 567. ERES, 2019. http://dx.doi.org/10.3917/eres.vande.2019.01.0567.

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2

Sicot, François. "Chapitre III. Sociologie des maladies mentales." In La santé à cœur ouvert, 65–90. Presses universitaires du Midi, 2011. http://dx.doi.org/10.4000/books.pumi.7320.

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