Journal articles on the topic 'Routes anciennes'

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Cartier, Michel. "Une Nouvelle historiographie chinoise. La formation D'un marché national vue par Wu Chengming (Note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 6 (December 1986): 1303–12. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283349.

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Abstract:
En dépit de l'immensité du territoire chinois — 9 600 000 km2 dans ses frontières actuelles, plus de 3 millions dans les anciennes limites des « dix-huit provinces » — l'espace est rarement pris en compte dans les travaux des historiens de ce pays. Ce n'est pas que la dimension spatiale soit systématiquement ignorée. Il existe, en effet, en Chine, une longue tradition de géographie historique, prolongée dans des ouvrages de géographes modernes, dont l'apport à l'histoire est loin d'être négligeable dans la mesure où elle met à la disposition des spécialistes de l'histoire, sous la forme d'atlas, de dictionnaires de toponymes ou de répertoires divers, des instruments irremplaçables permettant de cartographier les modifications de la géographie administrative, les déplacements des routes commerciales, les variations de la population ou de la pression fiscale. Plus récemment, la coopération avec les géologues et l'utilisation des nouvelles techniques de télédétection ont permis de préciser un grand nombre de points relatifs aux transformations de l'espace physique et l'on a vu paraître de nombreux travaux consacrés aux migrations des cours d'eau, aux déplacements des rivages marins et à la géographie des canaux et des ouvrages hydrauliques.
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Zhang, Yun. "Anciennes et nouvelles routes du thé chinois : étude d’un changement d’échelle et de sens à partir de l’exemple des Monts Wuyi (Chine)." Pour N° 245, no. 1 (June 9, 2023): 195–208. http://dx.doi.org/10.3917/pour.245.0195.

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3

Gardi, Romain. "Les « Gueules Rouges » du Luberon." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 43-44 (October 18, 2023): 147–67. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.043-44.09.

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Abstract:
En Vaucluse, le « Colorado Provençal » de Rustrel, ancienne mine d’ocre à ciel ouvert et les galeries de Bruoux à Gargas, anciennes mines d’ocre souterraines, font partie aujourd’hui des sites touristiques les plus visités du département. En Luberon, les premières mines d’ocres sont exploitées dès la fin du XVIIIe siècle. Mais il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que la mine d’ocre marque irrémédiablement les paysages et les sociétés locales de certains villages du Luberon. À partir d’archives publiques et privées, cet article étudie la lente émergence du monde de la mine d’ocre et de ses « Gueules Rouges » au village à la fin du XIXe siècle, son expansion jusqu’aux années 1930, avant sa désindustrialisation au milieu du XXe siècle marquant la fin des « Gueules Rouges », puis sa renaissance en tant qu’objet d’un tourisme industriel à la fin du XXe siècle. Elle permet d’interroger sous un nouvel angle les mutations économiques, sociales, culturelles et paysagères du Luberon entre la fin du XIXe siècle et celle du XXe siècle.
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Fouache, Eric, Adrien Marchiel, Alain Rabaute, Stéphane Desruelles, Christian Gorini, Nicoletta Bianchi, Raphaël Kerverdo, and Sara Lafuerza. "Conséquences de la crue extrême du 2 octobre 2020 dans la vallée de la Roya (Alpes Maritimes) sur les réseaux de transport et de communication : leçons pour la reconstruction." Flux N° 132, no. 2 (August 18, 2023): 98–114. http://dx.doi.org/10.3917/flux1.132.0098.

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Abstract:
Le 2 octobre 2020, le passage de la tempête « Alex » a favorisé le déclenchement de précipitations « méditerranéennes » exceptionnellement intenses dans les vallées côtières des Alpes-Maritimes, notamment celle de la Roya. Ces pluies ont provoqué de nombreux processus hydro-géomorphologiques dévastateurs, crues glissements de terrain et éboulements principalement. Les destructions, qui ont frappé des infrastructures modernes et anciennes, ont été considérables, avec des conséquences sociales et économiques dramatiques. La majorité des ponts ont été détruits entre Tende et Breil-sur-Roya, ainsi que de grandes sections de routes et de voies ferrées. Les réseaux électriques, d’alimentation en eau et de fibre optique ont aussi été interrompus. L’isolement des villages a duré plusieurs mois et la reconstruction n’est pas achevée au 12 décembre 2022. À l’initiative d’enseignants-chercheurs de Sorbonne Université, un groupe de recherche, intitulé « Story : Risques et sociétés dans le bassin de la Roya : analyse pluridisciplinaire et multi-temporelle, des versants à la mer », s’est constitué, avec pour objectif d’associer des spécialistes des géosciences et de sciences humaines en vue (i) d’analyser la catastrophe d’octobre 2020, (ii) de restituer l’histoire des risques, de leur gestion et de leur perception et (iii) d’élaborer, avec les acteurs locaux, des recommandations pour la reconstruction de leur territoire, avec l’objectif de réduire les impacts des futurs événements extrêmes. Cet article présente les résultats préliminaires issus d’observations de terrain et d’analyses de données collectées. Le caractère exceptionnel de la crue est confirmé par la destruction d’une quantité inédite de ponts par une crue dans la vallée. Un facteur aggravant a été la construction au XXe siècle des routes en remblai dans le lit du fleuve. La voie ferrée a été plus affectée par les éboulements et les glissements de terrain induits par l’épisode hydro-climatique. La cartographie des secteurs détruits nous conduit à faire des recommandations, parfois en contradiction avec les directives retenues par les services de l’aménagement dans leur reconstruction très rapide des infrastructures. Nous discutons enfin les difficultés à concilier les perceptions des différents acteurs, le nécessaire temps de la recherche pas toujours facile à articuler avec l’urgence de la reconstruction et la nécessité vitale de désenclaver des secteurs qui sinon risquent d’être définitivement abandonnés par les populations.
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Levi, Jean. "Les lieux de débats en Chine ancienne : écoles, routes, académies, palais." Études chinoises 32, no. 1 (2013): 39–75. http://dx.doi.org/10.3406/etchi.2013.1481.

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BARRETT, T. H. "PAUL PELLIOT (ed. JEAN-PIERRE DRÈGE): Les Routes de la région de Turfan sous les T'ang, suivi de L'histoire et la géographie anciennes de l'Asie Centrale dans Innermost Asia. vii, 186 + 8 pp., 6 maps. Paris: Institut des Hautes Études Chinoises du Collège de France, 2002." Bulletin of the School of Oriental and African Studies 67, no. 1 (February 2004): 108–9. http://dx.doi.org/10.1017/s0041977x04320069.

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Perrot, Xavier, François Didierjean, Laëtitia Pédoussaut, Fanny Larre, and Jean-Paul Cazes. "La Levade du Médoc : nouvelles données archéologiques à Arsac (Gironde)." Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie 37, no. 1 (2021): 27–36. http://dx.doi.org/10.3406/aquit.2021.1634.

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Abstract:
Cette contribution présente les résultats d’une intervention préventive sur un tronçon bien conservé de la Levade, route ancienne qui parcourait le Médoc à une époque jusqu’ici indéterminée. Un programme très complet d’étude a permis de connaître la structure du monument et de distinguer deux états successifs de construction de la voie, à situer probablement tous les deux au cours de l’Antiquité.
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Fonio, Filippo. "François Rouget, Quelques éléments nouveaux sur les éditions anciennes de Du Bartas." Studi Francesi, no. 145 (XLIX | I) (July 1, 2005): 149–50. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.35947.

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Ged, Françoise. "Routes culturelles et patrimoines au Guizhou (Chine) : chemins anciens et réseaux." Cahiers de géographie du Québec 57, no. 162 (September 12, 2014): 461–77. http://dx.doi.org/10.7202/1026529ar.

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Abstract:
La Chine déploie des stratégies touristiques nouvelles. Cet article s’attache à la montée en puissance des routes culturelles, proposant de montrer leur place dans la protection du patrimoine et dans les projets portés par la province du Guizhou. Quels en sont les acteurs, quels projets sont porteurs de pratiques originales de gouvernance, de transmission ? Province montagneuse du sud-ouest de la Chine, le Guizhou comprend des ethnies (Dong, Miao…) porteuses de cultures remarquables : musique, broderie, artisanat, architecture, qualité du paysage. Les études menées avec nos partenaires shanghaiens portent sur la protection et la mise en valeur des patrimoines matériel et immatériel. La construction d’infrastructures a facilité l’accès à ces régions isolées et à la globalisation des échanges. Comment améliorer les conditions de vie, les articuler avec la préservation des patrimoines, d’autant plus fragiles qu’ils relèvent de pratiques sociétales en voie de disparition, concurrencés par des désirs de modernisation diffusés par les médias ?
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Ferre, Lola. "The Jewish Contribution to the Transmission of the Classical Legacy." European Review 20, no. 4 (September 4, 2012): 552–62. http://dx.doi.org/10.1017/s1062798712000129.

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Abstract:
The transmission and acquisition of the wisdom of the ancients throughout the Middle Ages is a fascinating phenomenon in which languages served as the primary vehicles for this journey of classical culture. The main route – but not the only one – was located on the Mediterranean coasts and incorporated Asia, Europe and Africa. It was a multidirectional journey.
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Hidalgo, Maud, Isabelle Ragot-Court, and Chloé Eyssartier. "La circulation inter-files : pratique pour les deux-roues, mais qu’en pensent les automobilistes? Analyse comparée de discours d’automobilistes sur ce comportement typique des usagers en deux-roues motorisé." Nouvelles perspectives en sciences sociales 11, no. 1 (April 1, 2016): 253–84. http://dx.doi.org/10.7202/1035938ar.

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Abstract:
Cette étude propose d’analyser le point de vue des automobilistes sur la circulation inter-files (CIF) des deux-roues motorisés (2RM). Jamais questionnés jusqu’alors sur ce comportement typique 2RM, c’est pourtant une pratique qui les implique du point de vue opératoire, bien qu’ils n’en soient pas à l’initiative. Pour cela, soixante entretiens semi-directifs auprès d’automobilistes choisis en fonction de 3 critères (ville de mobilité, ancienneté du permis de conduire B et pratique ou non du 2RM) ont été conduits et ont permis de recueillir un corpus lexical riche d’informations. Ce corpus a fait l’objet d’une analyse informatisée grâce au logiciel ALCESTE. Les résultats de cette analyse fine soulignent, entre autres, l’importance de l’expertise des individus dans le domaine du 2RM et l’importance du contexte de circulation et des normes sociales s’y référant sur la pratique et les attitudes vis-à-vis de la CIF.
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Farah, Alain. "Un piratage énonciatif signé La Rédaction ? Le cas Valérie par Valérie (2008)." Tangence, no. 105 (May 14, 2015): 109–19. http://dx.doi.org/10.7202/1030449ar.

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Abstract:
L’ouvrage Valérie par Valérie paraît en 2008 aux éditions Al Dante/Questions théoriques. Il porte la signature de La Rédaction, collectif dont la paternité est attribuée à Christophe Hanna. Ce livre contient le témoignage d’une ancienne figure de la téléréalité, phagocyté par la parole, le ton et les préoccupations d’un « nègre ». À travers cette narration indécidable se dévoilent les rouages d’un procédé de piratage de l’écriture, en même temps qu’émerge une mise en question du statut d’auteur, voire de l’acte créateur lui-même. Présentant l’écrivain comme un rédacteur, et l’écriture comme un agencement de fragments glanés au fil de ponctions et de vols, Valérie par Valérie actualise ainsi l’attaque dirigée par Isidore Ducasse contre la fétichisation de la signature auctoriale.
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Jacobs, A. "De ikoon van Christusʼ Hemelvaart." Het Christelijk Oosten 37, no. 2 (November 12, 1985): 93–106. http://dx.doi.org/10.1163/29497663-03702003.

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Abstract:
Lʼicône de lʼAscension de Notre Seigneur Ce nʼest que vers la fin du 4e siècle que lʼEglise a introduit comme une fête particulière la célébration de lʼAscension de Notre Seigneur. Aussi les images représentant cette fête ne paraîtront quʼà partir du 5e siècle. Les plus anciennes représentations nous montrent que les éléments de la composition ont peu changé à travers les siècles. Les éléments les plus caractéristiques sont le Christ triomphant au plus haut des cieux et la représentation de lʼEglise sur la terre. Cʼest depuis la fin de lʼiconoclasme que les deux anges annonçant le retour du Christ à la fin des temps, seront toujours présents sur lʼicône. Lʼidée de la Parousie devient partie intégrante de lʼicône. LʼEglise tout entière en route vers sa victoire est lʼidée de base de la composition et de lʼiconographie de lʼAscension. Les apôtres représentent plutôt lʼEglise dʼici-bas, la Mère de Dieu symbolise son accomplissement et les deux anges indiquent la victoire finale. Au plus haut des cieux le Christ reste uni avec lʼEglise sur terre. Lʼicône de lʼAscension de Notre Seigneur est une image prophétique et pleine dʼespoir.
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Langlois, Annabelle, Raymond Archambault, Renée Lebeuf, Jean-Pierre Turgon, Raymond McNeil, and Jacques Brisson. "Inventaire des macromycètes d’une forêt ancienne de la région du Haut-Saint-Laurent." Le Naturaliste canadien 137, no. 2 (May 10, 2013): 62–77. http://dx.doi.org/10.7202/1015517ar.

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Abstract:
Malgré l’importance confirmée des listes rouges en tant que source d’information pour la conservation adéquate de la biodiversité et alors que de telles listes détaillées existent déjà pour de nombreux groupes tels que les mammifères ou les oiseaux, aucune liste de macromycètes (champignons supérieurs) en situation précaire n’est encore disponible dans la plupart des régions du monde, y compris au Québec. Les écosystèmes forestiers matures semblent abriter de nombreuses espèces rares et devraient par conséquent être inventoriés avec une attention particulière pour fournir des renseignements de base sur la flore macrofongique québécoise. Notre étude avait donc pour objectif de documenter la diversité des macromycètes présents dans une forêt ancienne. Vingt-deux excursions hebdomadaires ont été effectuées entre juin et octobre 2012 dans un écosystème forestier mature exceptionnel, le Boisé-des-Muir. Un total de 333 espèces de macromycètes y ont été identifiées, dont 7 qui étaient inconnues pour la province de Québec. Les genres Lepiota, Cystolepiota et Leucoagaricus étaient exceptionnellement bien représentés. La grande majorité de ces 333 espèces étaient saprotrophiques, confirmant ainsi l’importance des débris ligneux dans de tels écosystèmes. La sous-représentation des espèces mycorhiziennes, malgré une bonne proportion d’espèces rares, est probablement attribuable aux conditions météorologiques propres à l’année d’échantillonnage. En gardant à l’esprit la prudence avec laquelle de tels inventaires doivent être comparés, la présente étude laisse croire que les forêts feuillues matures du sud du Québec présentent une diversité macrofongique élevée.
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Kovács, Viktória. "The Pozsony Toll Exemption in the Angevin and Sigismund Eras." Specimina Nova Pars Prima Sectio Medaevalis 9 (May 4, 2022): 95–120. http://dx.doi.org/10.15170/spmnnv.2017.09.05.

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Abstract:
This study examines the question of the toll exemption of the citizen of Pozsony (Bratislava, Slovakia) in the Angevin period and under the rule of Sigismund of Luxembourg. Beyond interpreting the privilege guaranteed in the town charter issued by Andrew III in 1291, we discuss the problems connected to the validity of the privilege. The town charter ensured the Pozsony hospites the toll exemption in the entire kingdom, but only those could benefit from the privilege who travelled with the purpose of trade. Through royal confirmations, the country-wide toll exemption remained in effect throughout the Angevin and Sigismundian periods. All the lawsuits with known outcome ended with the acknowledgement of the exemption from tolls of the burghers of Pozsony except one case: in 1357 the cathedral chapter of Esztergom managed to break the privilege of the exemption with reference to the ancientness and pious donation of their right to collect tolls. Mentions from the reign of Louis I, however, also imply the existence of a lost but partially reconstructed charter issued by Charles I, which granted the Pozsony townspeople a regionally restricted toll exemption. The latter charter of privilege seems to have provided toll exemption for any kind of traffic, meaning transport of persons and goods on the Pozsony–Visegrád and Pozsony–Buda routes (meaning, the routes to the royal court) on and beside the Danube. Charles’s charter providing a ‘Danube toll exemption’ was probably confirmed by Louis, because court records indicate that the privilege was in effect.
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Voisin, Ludivine. "L' « ancienne » ou la « nouvelle » Rome: les monastères grecs sous domination latine entre Rome et Constantinople (13e-15e siècles)." Chronos 28 (March 21, 2019): 7–24. http://dx.doi.org/10.31377/chr.v28i0.396.

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Abstract:
Plus d'un siècle après l'établissement des Normands en Italie du Sud, une autre dynastie franque, originaire du Poitou, s'établit en pays grec et étend sa domination sur une population majoritairement hellénophone, de culture et de foi grecques à Chypre : les Lusignans en 11922. La monarchie franque s'y maintient jusqu'en 1473, année où s'amorce la transition politique et administrative de l'île vers le règne vénitien (1489-1570/1571). Le détournement de la quatrième croisade sur Constantinople (1203-1204) marque une étape supplémentaire dans l'expansion latine en Orient : la prise de la capitale de l'empire byzantin (12-15 avril 1204) convainc les croisés de leur irrésistible force. Les Latins se dispersent alors sur les routes de la Grèce continentale et insulaire, que leurs chefs ont prévue de se répartir avant même la prise de Constantinople (Van Tricht 2011 : 41-46). Le Péloponnèse est conquis en 1205 par des chevaliers franc-comtois et champenois : la principauté franque de Morée survit diffcilement jusqu'en 1430, date à laquelle elle est cédée au despotat d'Épire. Les grands vainqueurs de la conquête latine sont finalement les Vénitiens qui établissent un empire colonial dont I 'île de Crète constitue la plus importante terre de peuplement (1205-1645/1669). La domination latine se replie aux 19 et 16 siècles sous l'effet des conquêtes ottomanes, mais une poche de résistance latine se maintient encore à Corfou au 1 V siècle.
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Miles, William R., and Michael E. Vance. "“Located on Land in Nova Scotia”: British Soldier Settlement after the Napoleonic Wars." Acadiensis: Journal of the History of the Atlantic Region / Revue d’histoire de la region atlantique 52, no. 1 (March 2023): 36–64. http://dx.doi.org/10.1353/aca.2023.a907882.

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Abstract:
Abstract: Des soldats britanniques démobilisés s’établirent dans tout l’empire britannique après les guerres napoléoniennes, y compris en Nouvelle-Écosse. À la suite de la guerre de 1812, un groupe d’anciens militaires furent établis le long de la route d’Annapolis pour assurer une voie terrestre entre Halifax et Annapolis Royal. Malgré l’échec global du projet de colonisation, les anciens soldats restés sur leurs concessions purent le faire grâce à leurs liens avec le régiment, à leurs relations familiales et confessionnelles et au soutien de l’État par l’entremise des pensions de retraite de l’armée britannique. En permettant la réalisation des revendications impériales, ces colons soldats contribuèrent à la perturbations des collectivités mi’kmaq de l’intérieur de la colonie. Abstract: Demobilized British soldiers settled throughout the British Empire after the Napoleonic Wars, including Nova Scotia. In the aftermath of the War of 1812, a group of veterans were located along the Annapolis Road to provide a land route between Halifax and Annapolis Royal. Despite the overall failure of the settlement scheme, the veterans who remained on their land grants were able to do so because of regimental links, family and denominational ties, and state support through British Army pensions. In realizing imperial claims, these soldier settlers contributed to the disruption of Mi’kmaw communities in the interior of the colony.
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Lacroix, Annick. "La poste au douar." Annales. Histoire, Sciences Sociales 71, no. 03 (September 2016): 709–39. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2016.0120.

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Abstract:
Résumé Pendant toute la période coloniale, les usagers algériens sont largement absents des archives de l'administration des PTT (postes, télégraphes et téléphones). Si la conquête française ne marque pas l'« entrée en communication » des populations colonisées, dont les pratiques scripturaires sont anciennes, faut-il voir dans cette absence le refus motivé d'un progrès colonisateur ? L'entre-deux-guerres marque de ce point de vue un tournant : la pression des élus locaux et l'affluence des pétitions de villageois non citoyens reconfigurent un service public jusque-là accaparé par les usagers européens. Tardivement et toujours à moindres frais, l'administration favorise alors la desserte postale de régions enclavées. Observant la situation coloniale dans ses manifestations les plus locales et les plus quotidiennes, l'article éclaire la question des écrits ordinaires et restitue l'épaisseur des usages d'un service de proximité. À condition de ne pas limiter l'étude à la présence française en Algérie et de pousser la documentation coloniale à révéler les rouages de la société algérienne et les réorganisations suscitées par la rencontre coloniale. Plaintes et pétitions disent ainsi quelque chose du rapport de populations non citoyennes, rurales et majoritairement illettrées à l'état colonial. L'utilisation inattendue de la poste et sa revendication subversive conduisent les colonisés à bricoler une identité politique qui emprunte certaines des pratiques des citoyens actifs et pousse les autorités franêaises à proposer des ajustements inédits.
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ROUAIBIA, Naouel, and Anissa ZEGHICHE. "De la route à la fabrique de la rue dans les zones d’habitat urbain nouvelles (ZHUN) : l’exemple de la Plaine Ouest – Annaba (Algérie)." Cahiers de géographie du Québec 61, no. 172 (December 6, 2017): 55–71. http://dx.doi.org/10.7202/1042715ar.

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Abstract:
En Algérie, l’urbanisme moderne s’est matérialisé, au lendemain de l’indépendance, par la réalisation de zones d’habitat urbain nouvelles (ZHUN), une conception qui tranche avec les tissus anciens (médina et quartiers coloniaux). La fonction résidentielle est prééminente ; la rue s’en détache, se réduit à la seule fonction de circulation, alors qu’elle devrait assurer la mise en relation des lieux, des fonctions et des groupes sociaux. En contribuant au morcellement du tissu urbain et à la dissociation des espaces, cette manière de faire produit plus d’évitement que de rencontre. Dans la ZHUN Plaine Ouest – Annaba, cette situation a incité les différents acteurs à « fabriquer » les rues pour créer le lien social. Pour dévoiler les mécanismes d’appropriation et de coexistence de différents acteurs qui s’établissent, s’adaptent et se recomposent à travers le temps pour produire la rue, nous avons adopté une méthodologie alliant analyse morphologique de la ZHUN, application de la méthode de l’installation urbaine et enquête par questionnaire.
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Lahousse, Philippe, and Catherine Romelé. "Le ravin des sables (Hautes-Alpes, France) : une nouvelle source de risque dans la vallée de la Clarée." Géographie physique et Quaternaire 54, no. 3 (October 2, 2002): 271–80. http://dx.doi.org/10.7202/005652ar.

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Abstract:
Résumé Dans la soirée du 24 juillet 1995, une lave torrentielle d'un volume compris entre 12 000 et 15 000 m 3 s'est répandue sur le cône du torrent des Sables, provoquant l'interruption du trafic routier entre Briançon et Névache pendant plusieurs heures, ainsi que l'obstruction du lit de la Clarée sur une section d'environ 80 m. Après avoir décrit les caractéristiques de cette coulée (conditions de déclenchement, extension des engravements, vitesses de propagation et spécificité granulométrique), le caractère exceptionnel de l'événement est analysé à l'aide des données historiques, de relevés détaillés de la topographie du cône de déjection et de prélèvements de bois pour préciser l'âge de la colonisation végétale des anciennes coulées torrentielles identifiées sur le cône. Il en ressort qu'il s'agit d'un phénomène d'ampleur inhabituelle, au moins à l'échelle des 150 dernières années. En modifiant les conditions topographiques sur le cône de déjection, celui-ci a sensiblement accru le risque d'engravement de la route départementale 994g et d'obturation latérale du lit de la Clarée. En effet, les bourrelets latéraux édifiés à cette occasion canalisent dorénavant les écoulements, ce qui permet à des laves nettement plus modestes d'atteindre la confluence avec la rivière de fond de vallée. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé dans la nuit du 19 au 20 septembre 1999, où une coulée d'un volume compris entre 1 500 à 2 000 m 3 a eu les mêmes effets que l'épisode du 24 juillet 1995. Ainsi, le ravin des Sables constitue désormais une menace réelle, au moins équivalente à celle reconnue depuis longtemps pour le torrent limitrophe de la Pinatelle.
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Sajous, Patricia. "En route avec l’IA ! Incidence de l’IA et de l’informatique ubiquitaire dans l’établissement de la mobilité quotidienne : le cas des applications GPS." Flux Pub. anticipées, no. 4 (December 15, 2022): I3—XV. http://dx.doi.org/10.3917/flux1.pr1.0003.

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Abstract:
L’IA (intelligence artificielle) colonise de plus en plus de secteurs du quotidien. Comment prendre cela en compte dans les recherches en sciences humaines portant sur la mobilité quotidienne ? Cet article est l’occasion de s’interroger sur les cadres théorique et méthodologique à mettre en place. Nous développons la notion de « corps augmenté » et considérons les objets techniques permettant l’augmentation comme des « non humains actants » (Callon, 2006). Nous débutons par une définition, précisons les modalités d’analyse de l’augmentation du corps en matière de mobilité quotidienne et mettons en perspective l’ancienneté de cette recherche. Le cadre théorique posé, nous nous penchons sur le cadre méthodologique permettant de cerner les ressorts de l’augmentation. Nous nous intéresserons alors aux applications GPS ( Global Positioning System ) intégrant l’IA, consultables sur smartphone. Objet d’un nombre croissant de téléchargements, nous montrons par une enquête exploratoire sur quatre applications, en France, comment l’IA fait évoluer la donne. Nous revenons dans la discussion sur le cadre réflexif mis en place et sur les tendances identifiées dans les résultats.
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Nastopka, Kęstutis. "La sémiotique poétique de Gytis Norvilas." Semiotika 12 (December 22, 2016): 55–69. http://dx.doi.org/10.15388/semiotika.2016.16735.

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Abstract:
Cet article traite des stratégies génératives de signification utilisées dans le recueil de poésie Išlydžių zonos (Les zones des fulgurations) de Gytis Norvilas. Dans ce livre, les images de la réalité empirique se transforment en figures de la réalité mentale. Tout comme Stéphane Mallarmé, l'auteur du recueil nie l'illusion que l'expression externe de l'individu cache l'intériorité profonde. Son point de départ est une conception alternative du zéro en tant que vide et du zéro orienté vers l'infini.Dans le recueil en question, les poèmes alternent avec des formations graphiques composées d'images et d'inscriptions. Dans le poème « autoportrait », la figure d'un homme-vélo est construite de roues de vélo, d’une chaîne de bicyclette démontée et d’une béquille cassée. La figure d'un escargot avec l'inscription « abbaye vignoble » et les paroles « moi nu 0 » inscrites sur la coquille de l'escargot correspondent aux configurations plastiques du vélo. Dans le poème « radiographie », l'image graphique fait penser à la symétrie d'une épreuve radiographique du torse. Dans le plan verbal, on développe l'opposition entre la vie et la mort, la statique et la dynamique, l'eau et le feu, le haut et le bas.Le chapitre intitulé « géographie des corps » porte sur les relations actantielles entre l'homme et la femme. On fait ressortir trois aspects de la passion de l'amour : le désir, la jalousie et la béatitude.De même que dans les croyances anciennes lithuaniennes, dans la mythologie poétique de Norvilas le terme marqué est l'eau qui signifie aussi bien la mort que la résurrection. C'est le regard d'un enfant qui renvoie au temps des origines des mythes. Dans le poème « abattoir Nº XX : près de Krekenava, janvier » l'enfant, confronté au carnage massif du bétail, qu'on localise dans l'enfer, fait ses adieux à l'enfance. L'auteur transforme aussi les mythes contemporains du sport.La dimension polémique de l'énonciation est accentuée grâce à la prise de distance par rapport aux territoires « privatisés » par d'autres poètes. Tout en changeant de masques, le poète nie la possibilité d'un seul point de vue. Les images d'un monde renversé affirment la possibilité d'une poésie impossible.
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Bouaouinate, Dr Asmae, Dr Aziz Bentaleb, Dr Abderrahman Dekkari, and Dr Abdennour Sadik. "Ksar Aït Ben Haddou: patrimonialisation, mise en tourisme et enjeux de sauvegarde." digitAR - Revista Digital de Arqueologia, Arquitectura e Artes, no. 5 (February 20, 2019): 253–66. http://dx.doi.org/10.14195/2182-844x_5_14.

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Abstract:
Au confluent de plusieurs civilisations et de diverses cultures berbère (amazighe), méditerranéenne, orientale et saharienne, le Maroc est un pays au patrimoine culturel riche. Cette richesse culturelle se reflète par le nombre de sites classés patrimoine mondial par l’UNESCO, dont ksar Aït Ben Haddou.Le ksar, au Maroc, signifie un village fortifié construit en pisé, regroupant plusieurs maisons et pouvant abriter en son sein des kasbahs, désignant desmaisons caïdales ou appartenant aux anciennes familles notables du douar concerné. Il constitue un exemple parfait d’adaptation au climat rigoureux de la région oasienne et aux conditions de vie des populations qui y vivent sans oublier le recours aux matériaux fournis par l’environnement local. Or, ce moded’habitat est en crise à l’image de la société qui y réside et dans ce sens on se demande si la patrimonialisation qui entraîne la mise en tourisme du ksar està même de le sauvegarder et le redynamiser. Ksar Aït Ben Haddou, situé à 30 km au nord-ouest de Ouarzazate et classé par l’UNESCO en 1987, est l’unique patrimoine architectural oasien figurant sur la liste de l’UNESCO du Maroc. Ce label de l’UNESCO a permis au ksar d’Aït Ben Haddou de bénéficier de plusieurs actions internationales de sauvegarde concrétisées par des opérations de réhabilitation, de restauration et d’aménagement. De telles actions ont fait prospérer les activités touristiques, notamment les bazars. Dans l’état actuel des choses, l’activité économique la plus dominante au ksar Aït Ben Haddou est étroitement liée au tourisme et à l’industrie cinématographique. Malgré cela, le ksar peine à assurer sa fonction initiale qui est l’habitat. Depuis l’indépendance, la population locale a quitté ce ksar au profit d’un nouveau village installé de l’autre côté de l’oued Maleh et le long de la route. La fonction de logement s’est graduellement perdue avec le déplacement des populations dans le nouveau village. Ksar Aït Ben Haddou illustre donc clairement les contraintes auxquelles sont confrontées les architectures de terre : éclatement, abandon, muséification touristique, effondrement, etc. Il s’agit de montrer, à travers cette communication, que ksar Aït Ben Haddou est un site certes patrimonialisé mais avec une population permanente très réduite et une grande pression touristique et cinématographique. Un plan de gestion du ksar est mis en oeuvre avec l’implication des populations et des acteurs locaux en 2007, soit 20 ans après son classement comme patrimoine mondial, mais il peine à sauvegarder le site.
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Deveikienė, Vaiva, and Steponas Deveikis. "EDUARDO ANDRĖ LIETUVOJE KURTŲ PARKŲ ISTORINĖS IR MENINĖS RAIDOS TYRIMAI: NAUJAUSI FAKTAI, ATRADIMAI IR ĮŽVALGOS." JOURNAL OF ARCHITECTURE AND URBANISM 35, no. 3 (September 30, 2011): 184–99. http://dx.doi.org/10.3846/tpa.2011.20.

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Abstract:
At the end of 19th century, the financial powers of a famous Lithuanian family, the counts Tyszkiewicz, encouraged a major re-construction and development of their manors, and allowed creating (with the assistance of well-known European architects) unique landscape views in the towns of Lentvaris, Palanga, Traku Voke, and Uzutrakis. All of these architecture ensembles have the common heritage of great landscaped parks by a famous French landscape architect Edouard André (1840–1911) and his son René André (1867–1942). This article discusses all four parks, which are considered to be significant resources of recreation and culture tourism and important cultural and natural heritage. These residences of family Tysz- kiewicz were to be in places of natural beauty and landscape exceptional. Publications regarding parks in Lithuania created by E. and R. André are numerous. However, the authors of this overview examined these ensembles with the view of cultural and artistic development, and will discuss here the aspects and trends of the complex uses of these manors and parks. It is particularly interesting to consult the book of E. André General Treaty of the Composition of Parks and Gardens, published by Masson in 1879, in which E. André covered all aspects of the business, still receives attention from landscapers today as much as it outlines the new directions of the profession. Major works by landscaper intended to create natural and picturesque (pittoresque) effects, to used ripraps, flows of water, waterfalls, balustrades and areas of greenery as viewing points, to contrast the methods used. It is particularly interesting to consult the letters and logbooks of René André, and article about the Palanga Park at Revue horticole on 1906, which contain many allusions and remarks to different Lithuanian park’s construction works in 1898–1899. In 1898 young Belgian landscape architect Jules Buyssens (1872–1958) was called upon to direct the construction works in Palanga and other places. The reliable Boisard, responsible for the ripraps, rockworks in the different parks, accompanied him. Not all of the concepts of the creators have been successfully realized in these manors; some visions blurred in the events of the 20th century. But currently, the existing elements of these ensembles, the actualized projects, and research, collectively permit reconstruction of these ensembles, adapting them for today’s leisure and recreational purposes. Résumé Dans cet article nous présentons nos recherches faites sur les parcs en Lituanie, conçus par Edouard André (1840–1911) et son fils René André (1867–1942). En Lituanie nous en comptons quatre, tous dans les anciens domaines de la famille noble et riche de Tyszkewicz à Lentvaris, Palanga, Traku Voké et Uzutrakis. Ces parcs représentent le patrimoine de l’art des jardins de la fin de 19ème siècle à la composition mixte. Tous les quatre parcs sont bien adaptés aux conditions géographiques, climatiques, orthographiques des lieux. Un traité «L’art des jardins…» écrit par Édouard André et publié en 1879 chez éditeur parisien Masson, réédité par Laf- fitte à Marseille en 1986, servait du socle pour étudier et com- prendre des sources et les motivations du créateur des parcs. Le maître E. André a écrit : «il faut chercher l’effetpittoresque avant tout». Ce grand architecte paysagiste et botaniste avait bien conçu ses projets en empruntant des fonds du paysage, en proposant les vues sur la mer Baltique à Palanga, sur les lacs à Lentvaris et Uzutrakis, en créant et multipliant des scènes aquatiques et de rochers dans le milieu des parcs, en utilisant les plantations indigènes et apportées. Les parterres de broder- ies ou fleuristes autours des palais et chateaux sont encore visibles dans tous les parcs. Les spécialistes des parcs peuvent consulter une autre source sur la création du parc à Palanga – un article de René André dans la «Revue horticole» en 1906. Cet article, illustré d’une vue à vol d’oiseau en chromolithographie ainsi que les plans aquarellés des parcs de Lentvaris et de Palanga nous apportent encore des précisions. Les lettres, la correspondance retrouvée ainsi que des carnets de route de René André présentés par nos collègues français nous permettent de comprendre le circuit des voyages professionnels, de dater avec précision bon nombre de chantiers chez les comtes Tyszkiewicz en 1898–1899. Selon des avis de famille André et des lettres d’époque les parcs en Lituanie sont exécutés par les spécialistes de l’équipe d André : les rochers par Boisard et les plantations – par jeune paysagiste belge Jules Buyssens (1872–1958), le dernier, un collaborateur d’André a travaillé en Lituanie beaucoup plus. En donnant l’analyse de la création d’E.André, de la rétrospective du développement nous présentons la vision ainsi que les suggestions sur les parcs des anciens domaines à Lentvaris, Palanga, Trakų Vokė et Užutrakis. Le développement de la ville de Vilnius ainsi que la ville de Palanga impose pour les parcs son habitude, son mouvement des visiteurs. Dans ce bijou des jardins, comme dans tous les anciens parcs et jardins, nous trouverons le patrimoine scientifique, artistique, éducatif ainsi qu’écologique et récréatif. La qualité de la vision de grand professionnel fait que certains lieux destinés au moment de leur création à une clientele privée, exigeante et fortunée, ont pu être réappropriés depuis lors par le grand public et se sont adaptés à leur nouvelle fonction avec souplesse. Le parc botanique de Palanga en est un vivant témoin en Lituanie. Il faut suivre dans les autres parcs. La situation naturelle et géographique dans les trois parcs à côté de Vilnius est extrêmement privilégiée et les rend susceptibles de devenir des vecteurs de tourisme de qualité. Santrauka Lietuvoje turime keturis tarptautinės reikšmės kraštovaizdžio architektūros paveldo objektus žymaus prancūzų kraštovaizdžio architekto Eduardo Andrė (1840–1911) su sūnumi Renė Andrė (1867–1942) XIX a. pab. kurtus parkus grafų Tiškevičių dvaruose Lentvaryje, Palangoje, Trakų Vokėje ir Užutrakyje. Visi jie, nežiūrint skirtingo likimo ir skirtingos priežiūros, išsaugojo žymaus parkų kūrėjo raiškos dvasią, kompozicijos principus, meninius akcentus ir netgi detales. Tai nuostabus kultūros paveldas ir ekonominis (kultūrinio turizmo, rekreacijos) bei edukacinis išteklius. Šio paveldo pažinimas nuolat auga, plečiasi, atskleidžia naujų klodų ir įžvalgų. 2011 m., minėdami garsaus parkų kūrėjo Eduardo Andrė (1840–1911) šimtąsias mirties metines, turime puikią progą ir pareigą apibendrinti naujausius tyrinėjimus, pirmiausia remdamiesi archyvinės (ikonografinės, autentiškų tekstų, užrašų) medžiagos ir natūros tyrimais bei publikacijomis. Turime galimybę panagrinėti XIX a. pabaigos laiškus ir užrašus, eskizus ir parkų planus, sudarytus parkų kūrėjų ranka. Naujausiais tyrimais ir ankstesnių inventorizacijų medžiagos analize paremta studija turėtų būti svarbi parkotyros ir parkotvarkos metodologijai ir padėti formuluoti rekomendacijas šio kraštovaizdžio architektūros paveldo apsaugos ir gaivinimo projektams.
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Kerr, Andrew. "Classic Rock Tours 1. Hutton’s Unconformity at Siccar Point, Scotland: A Guide for Visiting the Shrine on the Abyss of Time." Geoscience Canada 45, no. 1 (April 20, 2018): 27–42. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2018.45.129.

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Abstract:
The angular unconformity at Siccar Point in Scotland is one of the most famous localities in the history of geology. At this spot, steeply dipping, folded turbiditic sandstone of early Silurian age is clearly overlain by subhorizontal red conglomerate, breccia and sandstone of late Devonian age. Siccar Point was not the first unconformity ever to be described or illustrated, but it is unquestionably one of the most spectacular and informative that geologists are likely to see. In June of 1788, a famous excursion by James Hutton, John Playfair and Sir James Hall first discovered this striking evidence for the cyclic nature of geological processes and the probable antiquity of the Earth. Contrary to myth, it was likely not the inspiration for Hutton’s famous phrase no vestige of a beginning, no prospect of an end, but Playfair’s metaphor of looking so far into the abyss of time is forever associated with this place. Siccar Point influenced many other geologists, including the young Charles Lyell, who would eventually bring the ideas of James Hutton together with those of William Smith, to build the uniformitarian paradigm that founded modern geology. Lyell’s writings would in turn influence the young Charles Darwin in his search for the reality and causes of evolution. Siccar Point is easy to visit from the historic and vibrant city of Edinburgh, and such a pilgrimage is easily combined with other sights of geological or cultural interest. Visiting the shrine involves a short coastal hike in one of the most beautiful parts of Scotland. This article combines practical advice for would-be pilgrims to Siccar Point with some historical context about its pivotal role in the development of geological ideas in the enlightenment of the late 18th and early 19th centuries.RÉSUMÉLa discordance angulaire de Siccar Point en Écosse est l'une des localités les plus célèbres de l'histoire de la géologie. À cet endroit, un grès turbiditique plissé à fort pendage du début du Silurien est recouvert de conglomérats rouges subhorizontaux, de brèches et d’un grès de la fin du Dévonien. Siccar Point n'est pas la première discordance qui ait été décrite ou illustrée, mais c'est sans conteste l'une des plus spectaculaires et révélatrices que les géologues puissent voir. En juin 1788, avec leur célèbre excursion, James Hutton, John Playfair et Sir James Hall ont découvert cette preuve frappante de la nature cyclique des processus géologiques et de l`ancienneté probable de la Terre. Contrairement à ce qu'on croit, ce n'est probablement pas la fameuse phrase de Hutton « aucun vestige d'un début, aucune perspective de fin », mais la métaphore de Playfair « voir si loin dans l'abîme du temps » qui est à jamais associée à ce lieu. Siccar Point a influencé de nombreux autres géologues, y compris le jeune Charles Lyell, qui a fini par réunir les idées de James Hutton et celles de William Smith qui ont défini le paradigme uniformitariste, devenu le fondement de la géologie moderne. Les écrits de Lyell influenceront à leur tour le jeune Charles Darwin dans sa recherche de la réalité et des causes de l'évolution. Il est facile de se rendre à Siccar Point depuis cette ville chargée d'histoire et dynamique qu’est Édimbourg, et un tel pèlerinage se combine facilement avec d'autres sites d'intérêt géologique ou culturel. La visite de ce « sanctuaire » implique une courte randonnée côtière dans l'une des plus belles régions d'Écosse. Le présent article combine des conseils pratiques pour les visiteurs potentiels à Siccar Point et présente un historique de son rôle central dans le développement des idées géologiques à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.
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Saidi, Habib. "Tourisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.039.

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Abstract:
Bien qu’il soit souvent admis que le tourisme trouve ses origines dans les voyages culturels effectués en Europe aux XVIIIème et XIXème siècles sous le nom de Grand tour, il n’en demeure pas moins que d’autres formes et pratiques que l’on peut assimiler à ce phénomène ont vu le jour dans d’autres régions du monde et à d’autres époques plus anciennes. La mobilité motivée par le désir de découverte, d’exploration ou de repos, a constitué au fil du temps un fait social plus ou moins commun à toutes les sociétés, et a dessiné le contour d’un Homo Touristicus en quête perpétuelle d’un paradis perdu. Il en est de même des activités de loisir et des structures de divertissement qui ont marqué à des degrés divers les grandes civilisations. En sont témoins les hauts lieux cultuels et culturels de l’Antiquité tels les sanctuaires, les routes et cités de pèlerinage, les édifices de spectacle de toutes sortes comme les cirques, les théâtres et les arénas. En Égypte, des graffitis vieux de plus de 3500 ans inscrits sur les pyramides font état de la présence d’activités touristiques chez les Pharaons. Des vestiges d’hôtels dont les origines remontent à 1500 av. J.-C. ont également été retrouvés en Crète. La Mésopotamie connait la présence de constructions semblables depuis 2500 av. J.-C. (O’Gorman 2010). À son tour, l’époque romaine voit naître une culture de loisir connue sous le nom d’otium. Elle est marquée, entre autres, par l’aménagement de lieux réservés à la détente et à la distraction comme les stations thermales ou les villas urbanas, sorte de résidences secondaires consacrées à la villégiature et au retrait. Dans la même optique, les habitants des cités côtières du Golfe persique fuyaient l’humidité et la canicule de l’été en effectuant de longs voyages estivaux sous forme de caravanes en destination de lieux de vacances et de repos appelés Al-Makhidh. Ce sont des tentes et des maisons situées dans des oasis et des régions montagneuses plus fraiches localisées à des centaines de kilomètres du littoral. Ces caravanes dont les origines remontent à l’époque antéislamique, favorisaient le développement des traditions d’hospitalité et des structures d’accueil de visiteurs saisonniers autour des routes qu’elles traversaient et dans les lieux qu’elles fréquentaient durant quelques mois
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Tillier, Mathieu, and Naïm Vanthieghem. "Des amphores rouges et des jarres vertes." Islamic Law and Society, September 2, 2022, 1–64. http://dx.doi.org/10.1163/15685195-bja10025.

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Abstract:
Résumé La prohibition des boissons fermentées dans les sociétés musulmanes ne se mit en place que progressivement. Le Coran, de l’interprétation duquel découle l’interdiction du ḫamr, ne se prononce pas sur les autres types de boissons. Or, les sources documentaires montrent que les autorités égyptiennes du ier siècle de l’hégire encouragèrent la production et la consommation de boissons fermentées en réquisitionnant du vin au profit des conquérants arabo-musulmans. Ceux-ci appréciaient tout particulièrement le ṭilāʾ, nom arabe d’un vin cuit connu en grec sous le nom d’hepsêma. Sous l’influence de juristes (surtout du Hedjaz) qui voyaient d’un mauvais œil la consommation de telles liqueurs, le calife ʿUmar ii b. ʿAbd al-ʿAzīz décréta, au tournant du iie siècle, l’interdiction du ṭilāʾ et de breuvages assimilés. Les anciens débats sur la licéité des boissons fermentées impliquèrent les jarres poissées ou glaçurées dont l’étanchéité permettait la fermentation. La comparaison entre les recueils de hadith pré-canonique et l’archéologie permet d’identifier les amphores égyptiennes sujettes à controverses. Alors qu’au iie/viiie siècle, les débats juridiques impliquaient avant tout les jarres poissées et glaçurées, l’extension de la prohibition à toutes les boissons fermentées au iiie/ixe siècle entraîna dans son sillage le rejet de tous les autres types d’amphore.
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Kerr, Andrew. "Classic Rock Tours 2. Exploring a Famous Ophiolite: A Guide to the Bay of Islands Igneous Complex in Gros Morne National Park, Western Newfoundland, Canada." Geoscience Canada, October 31, 2019, 101–36. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.149.

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Abstract:
Ophiolites are complex assemblages of ultramafic and mafic igneous rocks that are now widely considered to be pieces of ancient oceanic crust that were emplaced on to the continents courtesy of global plate tectonics. However, most examples were originally considered parts of enormous layered mafic intrusions and so were interpreted in that light. The new understanding of ophiolites in the late 1960s and early 1970s was a crucial part of the global Earth Science revolution, and they are now central to all plate tectonic models developed for ancient orogenic belts. Although their equivalence to oceanic crust is now well established, many ophiolites may not be ‘typical’ examples of such, and not all examples are identical. Most ophiolites likely formed in subduction-influenced environments rather than at mid-ocean ridges. Ophiolites remain important foci for research in the 21st century, and many questions remain about their environments of formation and especially their mechanisms of emplacement onto the continents. Although it was not the first to be seen as a relic of a vanished ocean, the Bay of Islands Igneous Complex in western Newfoundland is one of the best preserved and most easily accessible ophiolites in the world. In the late 20th century, research work in this area proved highly influential in understanding the oceanic crust, and in unravelling the diachronous events involved in the progressive destruction of an ancient stable continental margin as arcs and microcontinental blocks were accreted along it. Parts of the Tablelands Ophiolite lie within Gros Morne National Park, which is a UNESCO world heritage site because of its importance to our understanding of global tectonics. The wider region around the park also includes the Cabox Aspiring Geopark Project, now also in the process of seeking recognition through UNESCO. This article provides background information on ophiolites and the development of our ideas about them, and links this material to four self-guided field excursions that allow examination of many classic features. These excursions range from a collection of roadside outcrops, to some relatively easy hiking excursions on official National Park trails, and eventually to a more challenging off-trail hike that ascends to the summit plateau of the Tablelands to visit rare exposures of the Moho (the Mohorovičić Discontinuity, i.e. the lower boundary of the Earth’s crust) and the underlying upper mantle rocks. Collectively, the field stops should allow geologically-minded visitors to experience some amazing geology in a spectacular and sometimes surreal landscape. RÉSUMÉLes ophiolites sont des assemblages complexes de roches ignées ultramafiques et mafiques qui sont maintenant généralement considérées comme des fragments de croûte océanique ancienne qui ont été charriés sur les continents grâce à la tectoniqueglobale des plaques. Cependant, la plupart des exemples étaient à l'origine considérés comme faisant partie de vastes intrusions mafiques stratifiées et ont donc été interprétés dans ce contexte. La nouvelle compréhension des ophiolites à la fin des années 60 et au début des années 70 a été un élément crucial de la révolution des sciences de la Terre. Les ophiolites sont désormais au coeur de tous les modèles tectoniques des plaques développés pour les anciennes ceintures orogéniques. Bien que leur équivalence avec la croute océanique soit maintenant bien établie, de nombreuses ophiolites peuvent ne pas en être des exemples « typiques », et tous les exemples ne sont pas identiques. La plupart des ophiolites se sont probablement formées dans des environnements influences par la subduction plutôt qu’au niveau des dorsalis océaniques. Les ophiolites restent un thème de recherché important au XXIe siècle et de nombreuses questions subsistent quant à leurs environnements de formation et notamment à leurs mécanismes de mise en place sur les continents. Bien qu'il n’ait pas été le premier à être identifié comme un vestige d'un océan disparu, le complexe igné de la baie des Îles, dans l'ouest de Terre-Neuve, fait partie des ophiolites les mieux conservées et les plus facilement accessibles au monde. À la fin du XXe siècle, les travaux de recherche dans ce domaine ont joué un rôle déterminant dans la comprehension de la croûte océanique et dans la compréhension des événements diachrones impliqués dans la destruction progressive d'une ancienne marge continentale stable au fur et à mesure de l'accrétion d'arcs et de blocs microcontinentaux. Une partie des Tablelands Ophiolite se trouve dans le parc national du Gros-Morne, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en raison de son importance pour notre compréhension de la tectonique globale. La région plus large autour du parc comprend également le projet Cabox Aspiring Geopark, qui est également à la recherche d’une reconnaissance dans le cadre de l’UNESCO. Cet article fournit des informations de base sur les ophiolites et le développement de nos idées à leur sujet, et relie ce matériel à quatre excursions autoguidées qui permettent d'examiner de nombreuses caractéristiques classiques. Ces excursions vont d’une collection de visites d’affleurements au bord de la route, à des randonnées relativement faciles sur les sentiers officiels du parc national, et finalement à une randonnée plus difficile hors-piste menant au plateau sommital des Tablelands pour visiter de rares affleurement du Moho (la discontinuité de Mohorovičić, c’est-à-dire la limite inférieure de la croûte terrestre) et des roches du manteau supérieur sousjacentes. Collectivement, les visites sur le terrain devraient permettre aux visiteurs amateurs de géologie de faire l'expérience d'une géologie remarquable dans un paysage spectaculaire et parfois surréaliste.
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Moustier, Frédéric, and Philippe Moustier. "Mutations de l'encépagement et politiques de qualité dans les vignobles provençaux, XIXe-XXIe siècles." Territoires du vin, no. 10 (October 16, 2019). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1768.

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Abstract:
Le vignoble provençal a connu, comme ses homologues français, d'importantes mutations depuis la crise phylloxérique. La production, dominée par des vins courants, notamment des rouges, est marquée à partir des années 1950, par une progression des vins de qualité, amorcée entre les deux guerres mondiales par une élite viticole. Cette dernière période correspond aussi à l'arrivée dans le vignoble de nouveaux acteurs les coopératives, qui rapidement concentrent une part majeure des volumes. A partir des années 1970-1980, la part des vins rosés prend de plus en plus d'importance, pour atteindre aujourd'hui 85 % de la production. Le vignoble provençal est devenu le premier producteur mondial de rosés. Chaque étape de ces mutations est marquée par une évolution de l'encépagement, pour répondre aux nouvelles donnes culturales, techniques ou (et) économiques. C'est ce que nous souhaitons montrer dans cet article, en liaison avec le jeu des différents acteurs, domaines et coopératives, dans l'instauration des politiques qualitatives, liées notamment à la mise en place des diverses appellations. Plusieurs documents témoignent de la diversité de l'encépagement provençal au milieu du XIXe siècle, particulièrement celui entrant dans la vinification des vins de qualité. Ces derniers sont produits pour une bonne part sur le littoral, où dès le XVIIIe siècle se met en place une politique commerciale (Bandol, Cassis…). Hormis sur la frange littorale, où les vignes occupent souvent la totalité d'une parcelle (vignes pleines), dans la plupart de la Provence elles sont associées à d'autres cultures (1 ou 2 rangs de vignes intercalées entre une bande cultivée). Le phylloxéra touche durement le vignoble provençal ; la plupart des cépages traditionnels disparaît lors de cette crise viticole sans précédent. Rapidement le vignoble est reconstitué, avec des cépages américains, des hybrides et des viniferas greffés. Parmi ces derniers ceux dominant les plantations sont des cépages gros producteurs et peu qualitatifs (aramon, alicante bouschet, grand noir de la calmette…), d'autant qu'ils sont fréquemment implantés sur des terres profondes, car la vigne a délaissé les coteaux. Cependant dés la fin du XIXe et au début du XXe siècle, une élite viticole replante les cépages traditionnels (clairette, mourvèdre, braquet…) afin de produire des vins de qualité. Ce mouvement s'amplifie durant l'entre-deux-guerres, débouchant sur les premières revendications d'appellations d'origine. A cette époque le carignan et l'ugni blanc se développent. L'AOC Cassis est mise en place en 1936. Durant la Seconde Guerre mondiale de nouvelles appellations voient le jour, Bandol et Bellet en AOC, ainsi que les Côtes de Provence en appellation simple dans le cadre des arrêtés de taxation. Après le conflit, le vignoble se renouvelle peu à peu en liaison avec les règlements d'encépagement et la montée en puissance des appellations (AOC Palette, VDQS : Côtes de Provence et Coteaux d'Aix). Le cadastre viticole (1958) permet de faire un point complet sur l'encépagement. Les trois cépages les plus importants sont le carignan, l'aramon et l'ugni blanc. Le grenache et le cinsaut progressent cependant avec le développement des appellations. Devant les crises de mévente des vins courants dans les années 1970-1980, les surfaces produisant des vins ordinaires se rétractent, tandis que celles vouées à la viticulture de qualité s'étendent. Le plan de restructuration du vignoble, puis le passage des VDQS en AOC, renforcent les cépages qualitatifs, grenache et cinsaut, au dépend du carignan et de l'ugni blanc. Des cépages à fort potentiel aromatique très peu présents en 1958, syrah, cabernet-sauvignon et rolle se développent ; le mourvèdre s'étend. Peu à peu ces cépages s'imposent dans le vignoble provençal, où les vins rosés montent en puissance depuis les années 1970-1980. Aujourd'hui l'encépagement est toujours marqué par la pluralité des cépages, mais il tend à s'uniformiser autour de quelques variétés principales dans les vastes appellations provençales, dominées par les vins rosés. Pour les vins de pays, où la gamme des cépages admis est plus large, sont apparues aux côtés des cépages implantés en Provence, des variétés marquant d'autres vignobles (merlot, pinot, chardonnay, sauvignon, viognier...) et un cépage assez récent le caladoc. Au sein des appellations provençales, des distinctions demeurent au niveau de l'encépagement, mais aussi des couleurs des vins produits, entre les plus vastes et celles de taille modeste mais ayant accédé précocement au contrôle. Dans les appellations les plus étendues, Côtes de Provence, Coteaux d'Aix-en-Provence et Coteaux varois en Provence, trois cépages rouges dominent (grenache, cinsaut, syrah) et un blanc (rolle). Les cépages secondaires permettent de différentier non seulement les grandes appellations entre elles, mais aussi les dénominations terroirs, dans le cadre de la hiérarchisation engagée dans les Côtes de Provence, le vignoble provençal le plus étendu (20 000 ha). Les AOC anciennes, dont la production n'est pas centrée sur les vins rosés, ont un encépagement plus diversifié. A cassis où les vins blancs dominent, marsanne, clairette et ugni blanc règnent en maître. A Bellet, où la production est équilibrée entre les trois couleurs, la folle noire, le braquet et le rolle anciennement implanté ici, typent les vins. Le décret pour les cépages secondaires de l'appellation Palette, essentiellement partagée entre vins blancs et rouges, est un véritable catalogue de cépages provençaux oubliés, encore présents sur le château de la Simone. Dans l'appellation Bandol, où le rosé ne cesse de renforcer sa place depuis plusieurs années, le cépage traditionnel le mourvèdre domine toujours, associé au grenache et au cinsaut. Comme lors de la mise en place des appellations, des expérimentations débutent dans ce vignoble méditerranéen pour étudier, face au réchauffement climatique, le comportement de divers cépages, afin de conserver la typicité des vins, notamment des rosés : fruité, arômes, fraîcheur et degrés autour de 12° - 13°. Tous les acteurs de la filière sont mobilisés pour repérer des cépages mieux adaptés à la nouvelle donne climatique et permettre, si nécessaire, une évolution des cahiers des charges des appellations.
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Guyot, Blandine. "Les Karaïmes de Crimée : communauté et exil." Slovo The autobiographical..., Windows on Europe (April 4, 2017). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2017.3244.

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Abstract:
International audience Two tales are being proposed, whose authors, Avraam Kouchoul and Jacques Kefeli, were Crimean Karaims. They had combated in the White Army and emigrated to France in the 20ties, following the events of the Russian revolution. In his tale « Prayer »[Molitva], written in 1930 and published in Russian in France in the review Russkaâ Mysl’ n° 45 (4820), November 26, 2010, Avraam Kouchoul describes the moment of exile in November 1920, his departure from the port of Sebastopol, Crimea and his crossing of the Black Sea on a ship towards Constantinople. In the tale « The Wise Hakim Isak, ancient legend of Crimea » [Mudreč Hakim Isak, drevnaja krymskaja byl’], published in Russian in the emigration review Vozroždenie N° 47, Paris, 1955, the story takes place in the period of the Crimean Khanat, around Bakhtchisaraj palace and Choufout Kale fortress. The Khan and his favorite spouse are in love with each other, but are threatened by divorce in spite of themselves. A Karaim doctor, Hakim Isak, renamed for his wisdom, is called to Court to try and solve this drama. The author, Jacques Kefeli, dedicates the second part of his tale to the descendants of the legend’s figures, his contemporaries in emigration in France. Dans cet article sont présentés deux récits dont les auteurs, Avraam Kouchoul et Jacques Kefeli, étaient Karaïmes de Crimée. Ils avaient combattudans l’Armée blanche et émigrèrent en France, dans les années 1920, à la suite des événements de la révolution russe. Dans son récit « Prière » [Molitva], écrit en 1930, et publié en russe en France dans le journal Russkaâ Mysl’ n° 45 (4820), le 26 novembre 2010, AvraamKouchoul relate le moment de l’exil en novembre 1920, au départ du port de Sébastopol, en Crimée, et sa traversée en bateau sur la mer Noire en route vers Constantinople. Dans le récit « Le Sage Hakim Isak, légende ancienne de Crimée » [Mudreč Hakim Isak, drevnaja krymskaja byl’], publié en russe dans la revue d’émigration Vozroždenie n° 47, Paris, 1955, l’histoire se passe dans la période du Khanat de Crimée, autour du palais de Bakhtchisaraï et de la forteresse de Tchoufout Kalé. Le Khan et son épouse favorite s’aiment d’un amour partagé, mais l’ombre d’une séparation plane sur leur couple. Un médecin karaïme, Hakim Isak, renommé pour sa sagesse, est appelé à la Cour pour tenter de dénouer ce drame. L’auteur, Jacque Kefeli, consacre la seconde partie de son récit aux descendants des personnages de la légende, sescontemporains dans l’émigration en France. Мы представляем два рассказа, их авторы крымские Караимы Авраам Кушуль и Яков Кефели. Они воевали в Добровольческой армиии эмигрировали во Францию в 1920 годах в связи с событиями русской революции. В своем рассказе «Молитва», написанном в 1930 г., и опубликованном на русском языке во Франции в журнале Русская Мысль, № 45 (4820), 26 Ноября 2010 г., Авраам Кушуль описывает момент исхода в ноябре 1920, с отправлением из порта Севастополя в Крыму и пересечение Чёрного моря по пути в Константинополь. Рассказ «Мудрец Хаким Исак, древная крымская быль» также вышел на русском языке в Париже, в журнале русской эмиграции Возрождение, № 47, в 1955, начинается с событий, происхдящих во время крымского каганата, вокруг дворца в Бахчисарае и крепости Чуфут-Кале. Хан со своей любимой женой любят друг друга, но их счасъе вдруг подставлено под угрозой. Караимский доктор Хаким Исак, известный своей мудростью, был вызван ко двору хана,, чтобы помочь разрешить эту проблему. Автор посвящает вторую часть рассказа потомкам персонажей легенды, своим современникам, находящимся в эмиграции во Франции.
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Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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