Academic literature on the topic 'Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes)'

The restoration of the paintings of Le Corbusier in the Villa E-1027 was preceded by an important study phase including systematic sampling of the paintings. One purpose of the study was to determine the presence of the original paintings under the global over-paint made by a local craftsman in the seventies. Four of the eight paintings have been rediscovered, in a much better condition than expected. These paintings are a fragile testimony of the particular use of “Ripolin” by Le Corbusier, in the context of its use by others famous artists as Picasso or Picabia in the same period.

Myrtle-leaf milkwort or sweet pea shrub (Polygala myrtifolia L.), family Polygalaceae, is a shrub from South Africa and is well adapted to Mediterranean-type conditions and used as an ornamental plant in gardens and pots or as cut flowers. During 2002 and 2003, mosaic symptoms and leaf distortion were observed in P. myrtifolia in Menton, Roquebrune-Cap Martin, Golfe Juan, and Antibes (Alpes Maritimes Department, France) in public gardens and potted plants. Occasionally, white streaks were observed in flowers. Cucumber mosaic virus (CMV) was identified in samples collected from the four locations on the basis of transmission to and symptoms exhibited by a range of diagnostic host plants (1), observation of isometric particles (≅30 nm) in crude sap preparations from the infected plants by electron microscopy, and positive reaction using double-antibody sandwich enzyme-linked immunosorbent assays (DAS-ELISA) with polyclonal antibodies raised against CMV (2). Each isolate was shown to be a group II CMV strain (3) using double-immunodiffusion analysis. During 2004, CMV was also detected using DAS-ELISA in P. myrtifolia samples collected in New Zealand (Christchurch, Akaroa, and Roturoa). To confirm that CMV was responsible for pathogenicity, the Menton isolate was isolated from local lesions on Vigna unguiculata, amplified in Nicotiana tabacum cv. Xanthi-nc, and then mechanically inoculated into 1-year-old P. myrtifolia, P. myrtifolia cv. Grandiflora, and P. myrtifolia cv. Compacta (synonymous to cv. Nana) plants. The D strain of CMV, a reference tomato strain from subgroup I (2), was used for comparison. All experimental plants were propagated from cuttings, grown hydroponically and all tested negative for CMV using DAS-ELISA prior to inoculation. At 12 weeks postinoculation, systemic symptoms were observed on leaves from all inoculated plants (10 plants per genotype for the Menton isolate and 5 plants per genotype for the D strain), except for two P. myrtifolia plants inoculated with the Menton isolate. CMV was detected in apical, noninoculated leaves using DAS-ELISA in all symptomatic plants. A total recovery from symptoms was observed in P. myrtifolia and P. myrtifolia cv. Grandiflora but not in P. myrtifolia cv. Compacta at 6 months postinoculation (mpi) in 7 of 15, 10 of 15, and 15 of 15 DAS-ELISA positive plants, respectively. At 7 mpi, the plants were pruned and planted in soil and at 8 mpi, CMV was detected using DAS-ELISA in most of the plants, and symptoms developed in a few stems of some of the plants. Tessitori et al. (4) described similar symptoms and have detected CMV in P. myrtifolia from Italy, but they did not reproduce the disease in healthy plants. Our results show that CMV is responsible for the symptoms observed and that both CMV subgroups are infectious in P. myrtifolia. Since P. myrtifolia is generally vegetatively propagated by cuttings, frequent CMV tests on the mother stock plants are recommended because of fluctuations in virus titer and symptom expression in some genotypes. To our knowledge, this is the first report of this CMV host in France and New Zealand. A voucher specimen will be deposited at the Station de Pathologie Végétale at INRA, Montfavet. References: (1) L. Cardin et al. Plant Dis. 87:1263, 2003. (2) J. C. Devergne and L. Cardin. Ann. Phytopathol. 7:225, 1975. (3) M. J. Roossinck. J. Virol. 76:3382, 2002. (4) M. Tessitori et al. Plant Dis. 86:1403, 2002.

La grotte du Vallonnet (Alpes-Maritimes, France) a livré une industrie lithique archaïque associée à une faune, riche en matériel et en nombre d'espèces, caractéristique de la transition Villafranchien/Galérien, dans des niveaux datés d'environ un million d'années. Au carrefour de niches écologiques diversifiées dans le temps et dans l'espace, la grotte a accumulé progressivement trois niveaux archéostratigraphiques principaux subdivisés chacun en plusieurs unités. Les ossements, peu minéralisés, n'ont pas enregistré de marques de charriage, mais une fragmentation importante due en partie au piétinement et à la pression du sédiment. La présence de ces ossements dans la grotte semble liée directement à la cause de mortalité des individus, d'âges distincts selon les espèces. L'observation exhaustive et systématique des ossements a établi que les ours ont dû mourir naturellement dans la grotte, que la caverne a servi de repaire à quelques carnivores, notamment la hyène, et que les hommes y ont exploité des parties de carcasses, de grand cervidé principalement, mais aussi de bison et de cervidé de taille moyenne. La grotte a connu une alternance d'occupations humaine et animale et après chaque passage, un enfouissement progressif des ossements a permis d'une part à des carnivores de ronger des os déjà dépourvus de chair, d'autre part à des porcs-épics de ronger des os encore frais. De nombreux ossements portant la trace de plusieurs intervenants différents témoignent de cette succession d'actions sur le matériel osseux.

Depuis le debut des annees soixante, les grands mammiferes de la grotte du vallonnet ont ete decrits dans differentes publications. Grace a la poursuite des fouilles, le materiel paleontologique a ete enrichi et une nouvelle revision s'est averee necessaire. L'etude des carnivores, equide, suide et bovides est l'occasion de presenter la decouverte d'especes nouvelles pour le site, de modifier certaines determinations et d'en preciser d'autres. Dix-sept populations ont ete individualisees. Au total, les vingt-deux especes de grands mammiferes constituent un peuplement qui, par la presence de formes d'origine villafranchienne et de formes caracteristiques du pleistocene moyen correspond a la periode de renouvellement faunique qui a marque la fin du villafranchien et le debut du galerien

Etude monographique et développement historique de E 1027 maison en bord de mer réalisée par Eileen Gray (1878-1976) et Jean Badovici (1893-1956) à Roquebrune Cap Martin (FR-06) en 1926-29. E 1027 et le travail d'Eileen Gray ont fait l'objet de multiples écrits, qui pourraient laisser penser que le sujet est achevé. Pourtant ces écrits présentent tous une histoire incomplète des lieux et pour la plupart des analyses et affirmations qui ne sont pas toutes cohérentes et régulièrement erronées, en raison du nombre réduit d'archives sur lesquelles elles s'appuient – toujours les mêmes – et de leur faible voir non confrontation à la matière construite. De plus, une période importante de l'histoire de la maison entre 1929 et 1956 est en grande partie inconnue du fait de l'absence de sources et n'est de fait que partiellement décrite. L'auteur a la chance, au sortir de son diplôme d'architecte déjà centré sur E 1027 et la restauration du patrimoine XXe (ENSAM 1998), d'être nommé responsable de la maison et de préparer sa restauration en travaillant sur place durant cinq ans (1999-2004). Parallèlement il obtient un DEA en histoire de l'architecture contemporaine (Paris I, 1999), qui lui permet d'acquérir les méthodes de recherche et d'analyse historiques, indispensables à ses travaux sur place. Il peut donc confronter l'histoire à la matière construite sur un temps long inédit. Il adopte aussi une approche archéologique qui révèle un grand nombre d'informations nouvelles. Il commence dans le même temps à rechercher le mobilier d'origine de la maison dispersé pour l'étudier dans tous ses détails en vue d'une éventuelle reconstruction pour la maison. Il retrouve en Europe et aux Etats-Unis la grande majorité des pièces vendues et se voit accorder l'accès sans réserve à celles-ci par les différents propriétaires publics et privés. Il accède aussi à plusieurs reprises à Tempe a Pailla, la maison personnelle d'Eileen Gray, et dispose d'un accès sans réserve au mobilier en place, pour une étude comparative avec E 1027. Il identifie les différents fonds d'archives disponibles. Il retrouve en 2007, après plusieurs années de recherche proches de l'enquête policière, le fonds d'archives personnel de Jean Badovici réputé disparu. Ce fonds inconnu se révèle d'une très grande richesse et permet d'apporter une nouvelle précision et fidélité à l'histoire de la maison et de son développement, notamment entre les années 1929 et 1956. Il retrouve aussi plusieurs témoins vivants de l'histoire des lieux, dont le menuisier attitré d'Eileen Gray ou encore la dernière compagne de Jean Badovici qui vécut dans la maison de 1947 à 1956 et en a conservé des souvenirs précis et précieux. L'auteur réalise un relevé complet de E 1027 pièce par pièce et 1 500 clichés de la maison avant restauration. Il réalise les plans de reconstitution de E 1027 et de l'ensemble du mobilier tels qu'ils se présentent en 1929. Après avoir quitté ses fonctions à E 1027 en 2004, l'auteur est à nouveau engagé en 2016, avec son confrère Burkhardt Rukschcio, pour reconstruire le mobilier de la maison et comme conseiller historique et technique pour la restauration du bâti. Ce travail de reconstruction et restauration, qui s'est achevé en 2021, apporte une connaissance supplémentaire de la maison, de son mobilier et ses équipements qui enrichissent une fois encore la recherche doctorale. La thèse que souhaite présenter l'auteur est donc une étude monographique de E 1027 mariant trois compétences qu'il a mises en œuvre dans ses recherches, archéologique, historique et architecturale, pour servir une nouvelle histoire des lieux dénouant les approximations, les légendes et les analyses erronées publiées jusque-là sur le sujet, en s'appuyant sur des données vérifiées et recoupées, issues d'un rassemblement inédit des sources disponibles, la découverte de sources nouvelles, et la confrontation unique sur une telle durée à la matière construite et à sa reconstitution
Monographic study and historical development of E 1027 house by the sea realized by Eileen Gray (1878-1976) and Jean Badovici (1893-1956) in Roquebrune Cap Martin (FR-06) in 1926-29. E 1027 and the work of Eileen Gray have been the subject of many writings, which might suggest that the subject is finished. Yet these writings all present an incomplete history of the places and for the most part analyzes and affirmations which are not all coherent and regularly erroneous, because of the reduced number of archives on which they rest - always the same ones - and their small or no confrontation with the constructed matter. In addition, an important period in the history of the house between 1929 and 1956 is largely unknown due to the lack of sources and is in fact only partially described. The author has the chance, after graduating from an architect already focused on E 1027 and the restoration of heritage XX (ENSAM 1998), to be appointed head of the house and prepare its restoration by working on site for five years (1999-2004). At the same time, he obtained a DEA in the history of contemporary architecture (Paris I, 1999), which enabled him to acquire the methods of research and historical analysis, which are essential for his work on the spot. He can thus confront history with matter built on a long time never done before. It also adopts an archaeological approach that reveals a lot of new information. At the same time, he begins to search for the original furniture of the house scattered to study it in all its details for a possible reconstruction for the house. It finds in Europe and in the United States the great majority of the pieces sold and is granted unreserved access to them by the various owners, public en private. He also regularly accesses in Tempe a Pailla, the personal home of Eileen Gray, and has unrestricted access to the furniture in place, for a comparative study with E 1027. It identifies the different archive holdings available. He finds in 2007, after several years of research close to the police investigation, the personal archive of Jean Badovici considered missing. This unknown fund is very rich and can bring a new precision and fidelity to the history of the house and its development, especially between the years 1929 and 1956. He also finds several living witnesses of the history of the place, including the carpenter of Eileen Gray or the last wife of Jean Badovici who lived in the house from 1947 to 1956 and has kept accurate and precious memories. The author makes a complete architectural survey of E 1027 piece by piece and 1,500 pictures of the house before restoration. He realizes the reconstruction plans of E 1027 and all the furniture as they are presented in 1929. After leaving his work at E 1027 in 2004, the author is again engaged in 2016, with his colleague Burkhardt Rukschcio, to rebuild the furniture of the house and as historical and technical adviser for the restoration of the building. This reconstruction and restoration work, which is completed in 2021, provides additional knowledge of the house, its furniture and equipment that once again enrich the doctoral research. The thesis that the author wishes to present is therefore a monographic study of E 1027 combining three skills that he has implemented in his research, archaeological, historical and architectural, to serve a new history of the places resolving the approximations, the legends and the erroneous analyzes published so far on the subject, relying on verified and cross-checked data, resulting from an unprecedented gathering of available sources, the discovery of new sources, and the unique confrontation over such a period of time with constructed matter and its reconstitution