Journal articles on the topic 'Risques alimentaires – Qualité – Contrôle'

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PARIS, A., F. ANDRE, J. P. ANTIGNAC, B. LE BIZEC, M. BONNEAU, C. BRIANT, A. CARATY, et al. "Hormones et promoteurs de croissance en productions animales : de la physiologie à l’évaluation du risque." INRAE Productions Animales 19, no. 3 (May 13, 2006): 151–240. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.3.3491.

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Abstract:
Au cours des cinquante dernières années, des progrès considérables dans les performances d’élevage des espèces domestiques ont été obtenus grâce à une meilleure connaissance acquise dans le domaine de la physiologie, en particulier en ce qui concerne la nutrition, la croissance, la reproduction et la lactation, et qui s’est conjuguée aux progrès génétiques accomplis dans les différentes espèces animales dans un contexte de meilleure maîtrise sanitaire des troupeaux et de maîtrise plus fine des systèmes d’élevage en place. Le recours aux substances hormonales pour mieux maîtriser les fonctions de reproduction et de croissance a pris une place déterminante dans ce progrès. Néanmoins, une tendance profonde consistant à restreindre leur utilisation à certains moments critiques de la vie de l’animal est apparue en Europe ces quinze dernières années, obligeant à rechercher des alternatives par le biais d’une meilleure maîtrise alimentaire, génétique et des systèmes d’élevage, ceci afin de garantir aux consommateurs une meilleure qualité définie a priori des produits animaux. Les fonctions physiologiques qui offrent des possibilités d’un contrôle hormonal exogène, les substances hormonales utilisables et les spéculations animales concernées sont présentées tour à tour. Un éclaircissement sur les risques toxicologiques que présentent ces substances, le contrôle et la traçabilité de leur utilisation et les réglementations en vigueur sont ensuite rappelés. Enfin, sont évoquées les recherches qui permettront de faire progresser sensiblement la question de l’utilisation des hormones en élevage dans un contexte sociétal renouvelé.
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BONNY, S. "Les consommateurs, l’agriculture, la qualité et la sécurité des aliments : une analyse du questionnement des consommateurs et des réponses apportées." INRAE Productions Animales 13, no. 5 (October 22, 2000): 287–301. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.5.3797.

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Abstract:
L’article analyse les questionnements et les critiques souvent formulées aujourd’hui envers l’agriculture et l’alimentation modernes, et les réponses apportées par les acteurs concernés. Dans un premier temps, on cherche à mieux connaître la perception des risques par les consommateurs en matière de qualité et de sûreté des produits alimentaires en s’appuyant notamment sur diverses enquêtes récentes. L’article présente ensuite divers facteurs explicatifs du questionnement envers le type d’agriculture et d’alimentation actuel. A partir de là, on examine si les solutions proposées aux risques dénoncés et à la crise de confiance semblent adaptées. Or celles-ci apparaissent souvent comme des réponses essentiellement techniques à une demande ou des préoccupations qui ne sont pas seulement d’ordre technique.
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Bosset, J. O. "La Qualité des Produits Alimentaires. Politique, incitations, gestion et contrôle — 2e édition refondue." LWT - Food Science and Technology 28, no. 3 (January 1995): 350–51. http://dx.doi.org/10.1016/s0023-6438(95)94834-1.

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Malézieux, Eric, Damien Beillouin, and David Makowski. "Mieux nourrir la planète : diversifier les cultures pour construire des systèmes alimentaires durables." Perspective, no. 58 (2022): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/perspective/36931.

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Abstract:
Aujourd’hui, d’importantes mutations de l’agriculture mondiale sont nécessaires pour produire suffisamment d’aliments sains pour tous, tout en préservant la qualité des terres, de l’air et de l’eau et en sauvegardant la biodiversité. Mais produire suffisamment et préserver en même temps l’environnement est une équation particulièrement complexe à résoudre. Les pratiques agroécologiques, dont un principe essentiel est l’usage de la biodiversité cultivée, constituent une voie prometteuse pour assurer ces mutations. De nombreuses preuves qualitatives et quantitatives montrent leur efficacité sur les plans agricole et environnemental et confirment leur capacité à répondre aux impératifs de production mondiale sur le long terme. Parmi les voies possibles de diversification, l’agroforesterie, les cultures associées et la rotation des cultures permettent d’augmenter significativement la production et favorisent la biodiversité et les services écosystémiques fournis — qualité du sol, contrôle des maladies et ravageurs, qualité et usage de l’eau. Ces preuves permettent de fonder de nouvelles politiques publiques à mettre en œuvre des échelles locales à l’échelle mondiale. La réalisation de telles politiques est cruciale dans les régions vulnérables au changement climatique et dont les besoins alimentaires sont en augmentation, comme l’Afrique subsaharienne.
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KOEHLE, O., R. LAMAND, L. BOUKBIR, M. BONI, K. CHABAA, and G. BORNERT. "Crise sanitaire du « concombre espagnol » : quels enseignements pour la Défense ?" Médecine et Armées Vol. 40 No. 1, Volume 40, Numéro 1 (February 1, 2012): 53–60. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6585.

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Abstract:
Les crises sanitaires successives qu’a connues l’Europe en 2011, en relation avec la contamination de denrées alimentaires par des souches d’Escherichia coli productrices de vérotoxines, ont mis une nouvelle fois en évidence la vulnérabilité des filières agro-alimentaires confrontées à des dangers multiples et à forte capacité de diffusion, dans un contexte de mondialisation des échanges. C’est dans ce cadre qu’une réflexion est engagée au sein de la Défense afin de progresser dans la gestion des risques liés aux approvisionnements en denrées, notamment en contexte opérationnel. La réorganisation récente des filières d’achat de denrées appelle en effet une refonte des activités de contrôle associées, sur la base d’une définition d’objectifs et d’une prise en compte des spécificités de la Défense en matière de restauration opérationnelle. Par ailleurs, une capacité d’anticipation et de gestion des crises sanitaires est à développer.
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MICHEL, R., L. RICHECOEUR, S. JACQUEMIN, M. A. SANCHEZ, É. GARNOTEL, and J. P. DEMONCHEAUX. "Opération « Serval » : le point de vue de la santé publique." Médecine et Armées Vol. 43 No. 4, Volume 43, Numéro 4 (October 1, 2015): 368–74. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6899.

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Abstract:
La situation du Mali en zone intertropicale, ses dimensions et les conditions d’entrée du théâtre particulièrement rustiques exposaient les militaires de l’Opération « Serval » à de nombreux risques sanitaires, en particulier aux maladies du péril fécal. Dans ce domaine, un grand nombre de comportements alimentaires à risques a été rencontré sur les différentes emprises de la Force. De plus, contrairement aux dispositions réglementaires relatives à l’eau fournie aux troupes en opération extérieure, deux objectifs de qualité d’eau à atteindre ont été observés. Dans ce contexte, une épidémie massive de diarrhées survenait à Gao en avril 2013. Au total, du 11 avril au 17 mai 2013, 270 cas de diarrhées aiguës ont été déclarés soit, sur un effectif de 1 700 militaires à Gao, un taux d’attaque de 15,9 %. Les résultats de l’investigation ont révélé que l’origine de l’épidémie était multifactorielle (problème d’approvisionnement en eau et manquements aux règles d’hygiène élémentaires en campagne). Cette épidémie montre la nécessité de déployer une structure de commandement santé comportant, dès l’entrée de théâtre, des experts dont un spécialiste de santé publique et un vétérinaire pour l’évaluation précoce des risques sanitaires, la formulation de recommandations au commandement et l’investigation de situations sanitaires d’urgence.
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Bellemin, Pascal. "Expérimentation de la certification des comptes publics locaux : retour d’expérience du Département de la Savoie sur les conséquences d’une certification des comptes." Gestion & Finances Publiques, no. 1 (January 2022): 144–50. http://dx.doi.org/10.3166/gfp.2022.1.021.

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Abstract:
L’expérimentation de la certification des comptes est à l’origine d’un renforcement du système de contrôle interne du département et d’une amélioration de la qualité de ses comptes et de l’information financière qui en est issue. Porteuse de forts enjeux managériaux, elle a aussi été l’occasion d’initier une démarche de pilotage des risques et d’accroître la place de la fonction comptable au sein de l’organisation. Elle montre toutefois la nécessité, dans le cadre de la généralisation à venir du dispositif, de mieux articuler les règles comptables et les règles budgétaires, le budget constituant pour une collectivité le support privilégié de son expression politique.
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Mabiala Ma Diambu, Georges Christian. "Détermination de la teneur en nitrites dans les produits de charcuterie vendus à Kinshasa, République démocratique du Congo." Revue Congolaise des Sciences & Technologies 01, no. 02 (October 1, 2022): 90–94. http://dx.doi.org/10.59228/rcst.022.v1.i2.12.

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Abstract:
Ce travail a consisté à évaluer la teneur en nitrites des produits de charcuterie vendus à Kinshasa. Pour ce faire, nous avons analysé par spectrophotométrie d’absorption un total de 20 échantillons dont 10 de provenance locale et 10 autres importés pour mener une étude comparative. Les résultats obtenus ont révélé que sur les charcuteries analysées, celles de provenance locale contenaient toutes des teneurs en nitrites soit inférieures soit supérieures à la norme européenne qui est de 100 à 150 mg/kg. La même situation a été observée sur sept charcuteries importées alors que les trois autres contenaient des teneurs en nitrites recommandées par la norme européenne. Mots clés: Additifs alimentaires, normes, contrôle qualité, Kinshasa
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KABECHE, Doudja Saïdi, and Marie-Hélène VERGOTE. "Comment faire de l’audit interne un outil de progrès ? le cas de la gestion du risque sanitaire dans l’industrie agroalimentaire." Revue Française de Gestion Industrielle 32, no. 1 (March 1, 2013): 47–70. http://dx.doi.org/10.53102/2013.32.01.688.

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Abstract:
La maîtrise du risque sanitaire des aliments fait partie intégrante de la stratégie des firmes agro-alimentaires. Ces entreprises mettent en place des dispositifs organisationnels aptes à générer une maîtrise efficiente des risques, à travers la conformation à des référentiels assez stricts, répondant à des normes publiques ou à des standards privés. Ces dispositifs sont validés par des audits externes eux-mêmes préparés par des audits internes. Nous utilisons la méthode 5steps de roadmapping de management pour proposer un cadre conceptuel original pour le déploiement d'une stratégie d'excellence en matière de sécurité des aliments. Cette approche permet de renouveler l'audit interne et de sortir de la logique de contrôle et de bureaucratie coercitive, pour instaurer une relation auditeur/audité favorisant l'apprentissage et le progrès continu.
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Laugier, C., G. Lang, V. Mary, and É. Parent. "Modélisation d'une politique d'autocontrôle sur un réseau d'eau potable." Revue des sciences de l'eau 12, no. 1 (April 12, 2005): 201–17. http://dx.doi.org/10.7202/705349ar.

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Abstract:
Quel est le nombre d'échantillons à prélever pour analyse bactériologique dans un réseau de distribution d'eau potable afin réaliser un autocontrôle optimal du point de vue économique (coûts analytiques et coût des actions curatives), tout en limitant les risques de dégradation de la qualité ? Pour répondre à cette question, nous proposons un modèle probabiliste qui simule le choix de la décision curative lorsque les analyses indiquent des résultats insatisfaisants ainsi que l'effet de cette décision sur la qualité de l'eau du réseau. Les différentes actions curatives et leur efficacité ont été déterminées empiriquement à partir de l'expertise du gestionnaire du réseau de la Banlieue de Paris et des données collectées de 1992 à 1996. Le modèle s'appuie sur un schéma Markovien d'évolution du couple (Qualité de l'eau, Action curative). Par programmation dynamique, on calcule le coût moyen de la politique décisionnelle de la Banlieue de Paris et le risque généré par cette politique en terme de qualité de l'eau (fréquence des états dégradés), pour différents niveaux d'autocontrôle (nombre d'analyses d'autocontrôle). Le risque d'avoir un état dégradé diminue avec le nombre d'analyses jusqu'au seuil de 140 analyses (autocontrôle et contrôle réglementaire) puis reste quasiment constant, tandis que les coûts continuent d'augmenter.
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ROGUET, C., B. DUMONT, and S. PRACHE. "Sélection et utilisation des ressources fourragères par les herbivores : théories et expérimentations à l’échelle du site et de la station alimentaires." INRAE Productions Animales 11, no. 4 (October 3, 1998): 273–84. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1998.11.4.3954.

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Abstract:
Mieux comprendre la relation animal-végétation est nécessaire pour développer des systèmes de gestion qui favorisent le maintien par le pâturage d’une ressource suffisamment riche et abondante. Dans ces conditions, l’animal peut couvrir ses besoins nutritionnels et assurer une productivité suffisante, tout en participant à l’entretien du milieu. L’article fait le point, à partir d’un grand nombre de travaux expérimentaux, sur les facteurs qui influencent la sélection et l’utilisation des sites et stations alimentaires par les herbivores. La première partie est consacrée au cadre théorique dans lequel sont discutées les observations expérimentales. Le contexte général de la Théorie de l’Alimentation Optimale (TAO) et ses prédictions, sont décrits. L’’applicabilité’, l’utilité et la validité des modèles d’optimisation dans l’étude du comportement alimentaire des herbivores sont tout particulièrement considérées. Ensuite, est étudiée l’influence des différents facteurs, trophiques (quantité et qualité des ressources fourragères, espèce végétale), environnementaux (topographie, distance aux points d’eau, présence d’abris et risques de prédation) et animaux (capacités cognitives et organisation sociale) sur la sélection et l’utilisation des sites et des stations alimentaires par les herbivores. La TAO permet d’expliquer les stratégies alimentaires des herbivores. Cependant, les choix des animaux ne sont en général pas aussi absolus que ceux prédits. En conditions naturelles, les animaux répondent non seulement à la ressource alimentaire, mais aussi à différentes contraintes externes (environnement non alimentaire) et internes (mémoire, discrimination). D’autres approches complémentaires, telles l’’hédonisme’ et la ’sagesse nutritionnelle’, susceptibles d’influencer les choix des animaux, sont brièvement analysées.
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Doan, Natalie, Amanda Parker, Katherine Rosati, Ella van Beers, and Mark A. Ferro. "Durée du sommeil et comportements alimentaires chez les adolescents : un examen de la portée." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 42, no. 9 (September 2022): 434–48. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.42.9.02f.

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Abstract:
Introduction Au cours de la dernière décennie, diverses études sur la relation entre la durée du sommeil et les comportements alimentaires ont vu le jour mais il n'existe encore aucune synthèse formelle de la littérature axée sur les populations adolescentes. Nous avons donc mené un examen de la portée de la littérature concernant la relation entre la durée du sommeil et les comportements alimentaires chez les adolescents. Nous avons relevé les lacunes dans la recherche et les perspectives de recherche en fonction des résultats. Méthodologie Une recherche systématique a été effectuée dans quatre bases de données de recherche : PubMed, PsycInfo, Cumulative Index to Nursing et Allied Health Literature (CINAHL) et Scopus. La littérature grise pertinente a également été examinée. Nous avons inclus les études portant sur la relation entre la durée du sommeil et les comportements alimentaires chez les adolescents en âge de fréquenter l'école secondaire. Les données ont été extraites, structurées et synthétisées sous forme narrative. Conformément à l'objectif d'un examen de la portée, la qualité méthodologique des études n'a pas été évaluée. Nous avons consulté des intervenants afin de valider les résultats et d'éclairer l'interprétation et la détermination des lacunes de la recherche qui restent à combler de manière urgente. Résultats Au total, 61 études publiées entre 2006 et 2021 ont répondu aux critères d'examen. Les recherches portaient principalement sur l'examen de la durée du sommeil en relation avec la consommation de certains groupes alimentaires, de boissons et d'aliments transformés. Elles s'appuyaient sur des études en population, des analyses transversales et des mesures d'auto-évaluation. Conclusion D'autres recherches sont nécessaires pour comprendre le lien entre la durée du sommeil et la cognition liée à l'alimentation, les contextes d'alimentation et la perturbation des comportements alimentaires, de façon à ce que l'on comprenne mieux comment la promotion d'un sommeil suffisant chez les adolescents contribuerait à soutenir des pratiques alimentaires plus saines et à réduire les risques liés à l'alimentation.
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Payment, P., and P. Hartemann. "Les contaminants de l'eau et leurs effets sur la santé." Revue des sciences de l'eau 11 (April 12, 2005): 199–210. http://dx.doi.org/10.7202/705338ar.

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Abstract:
La transmission des maladies par la voie hydrique est sous contrôle dans la majorité des pays industrialisés. Malgré tout des maladies épidémiques ou endémiques sont encore observées. Plusieurs microorganismes sont en émergence, et Cryptosporidium a été impliqué dans des épidémies importantes dans plusieurs pays. Le conrôle de ces maladies transmissibles par la voie hydrique requiert des autorités des nouvelles approches qui allient le contrôle des risques de cancer dûs aux sous-produits de la désinfection au contrôle des micro-organismes les plus résistants . Aux Etats-Unis, l'objectif proposé est l'absence de microorganismes dans l'eau potable. Cet objectif ne peut être contrôlé par les indicateurs usuels et l'on recommande donc un niveau de traitement équivalent. Le traitement est alors contrôlé en temps réel par des moyens physico-chimiques tels la turbidité ou la mesure des particules, et un contrôle a posteriori par de nouveaux indicateurs telles les spores des bactéries sporulantes aérobies. Le vieillissement des installations, des populations immunocompromises et une urbanisation grandissante sont autant de causes de l'émergence de nouvelles maladies infectieuses dont certaines transmissibles par la voie hydrique. La proportion des maladies gastro-intestinales qui est attribuable à l'eau de consommation est encore très grande et elle contribue à maintenir ces infections en circulation dans la population. Le dilemme du contrôle des risques de cancer dus aux sous-produits de la désinfection ne doit pas conduire à une réduction de l'efficacité des traitements, car le niveau de risque à partir duquel ont été fixées les concentrations maximales admissibles de ces sous-produits dans l'eau (10-6 cas de cancer par vie entière d'exposition) est bien plus faible que celui de contracter une maladie infectieuse d'origine hydrique en absence de traitement adéquat. La situation en matière de pathologies induites par la consommation d'eau est extrêmement contrastée selon les pays. En effet la transmission de maladies infectieuses par la voie hydrique a été maîtrisée dans la plupart des pays industrialisés par la mise en place d'installations de traitement et d'un contrôle sanitaire s'appuyant sur une réglementation abondante. A l'opposé la situation des pays en voie de développement reste souvent très mauvaise dans ce domaine et l'Organisation Mondiale de Santé estime que 1,5 milliards d'habitants ne disposent pas encore d'eau potable dont cent millions en Europe et que 30 000 morts journalières sont dues à l'absence d'une eau en quantité et qualité satisfaisantes (Ford et Colwell 1996). En revanche les pays développés voient la qualité chimique des eaux distribuées de plus en plus souvent mise en cause par les associations de consommateurs. Outre le progrès très rapide des techniques analytiques qui permet de découvrir la présence de traces dont on ne soupçonnait guère la présence dans l'eau du robinet, la pollution croissante de la ressource, les traitements de désinfection et le contact avec les matériaux des réseaux de distribution apportent des molécules dont la toxicité à moyen et long terme mérite d'être évaluée. La mise en oeuvre de traitements de désinfection dont l'utilité est indiscutable et l'effet sur la morbidité et la mortalité par pathologie infectieuse chez des populations desservies parfaitement significatif, s'accompagne de la formation de sous-produits. Certains de ceux-ci étant cancérigènes et/ou mutagènes en expérimentation de laboratoire et des études épidémiologiques ayant pu montrer une légère augmentation du risque de cancer dans la population, l'impact médiatique de cette information peut conduire à une mauvaise appréciation dans la gestion des risques pour la santé. Ainsi l'arrêt de la chloration pour éviter la formation de sous produits et quelques cas de cancers aurait conduit un pays d'Amérique du Sud a enregistrer une importante épidémie de choléra et des centaines de décès. Il n'est pas facile de gérer ce paradoxe entre sophistication du traitement lié à la pollution de la ressource entraînant la présence de sous produits de désinfection et la persistance d'éléments traces et de divers microorganismes dans une eau de qualité conforme aux critères de potabilité mais que le consommateur ne veut plus consommer. Dans cet article nous tenterons de faire le point sur le risque hydrique pour la santé lié d'une part aux contaminants biologiques et d'autre part aux contaminants chimiques. Sa meilleure connaissance est la clef d'une stratégie de gestion efficace et d'une reconquête du consommateur que la publicité a trop tendance à orienter vers les eaux embouteillées.
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Vargas Castro, J. A., T. Grau, G. Faus, and M. Sanchez Povedano. "Répercussions des nouvelles technologies dans la santé mentale des enfants et des adolescents." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 9–10. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.022.

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Abstract:
ObjectifDéterminer si l’emploi addictif des nouvelles technologies (Internet – Jeux vidéo – Téléphone portable – Télévision) par les adolescents pourrait partager la même cause que celle qu’on observe dans les troubles alimentaires et dans les troubles d’externalisation, avec des altérations dans l’impulsivité, et partager également la même dysfonction neuropsychologique.Introduction et objetLes nouvelles technologies fournissent une meilleure qualité de vie, le problème est leur potentiel de dépendance surtout chez les adolescents souffrant de troubles du contrôle des impulsions, en particulier des troubles alimentaires et des troubles d’externalisation.MéthodesIl s’agit d’une étude descriptive et comparative. Le diagnostic s’établit selon notre protocole (DSM-IV/CIE-10), et selon l’application de trois instruments différents : BIS.11 (Barratt-échelle-de-l’impulsivité), DENA (questionnaire-de-dépistage-des-nouvelles addictions), IAT (Test-d’Addiction-à-l’Internet). La population a été divisée en deux groupes : les troubles de l’alimentation (n = 10) et les troubles d’externalisation (n = 10), dans la fourchette d’âge 12 à 17 ans, dans nos centres-d’ITA.RésultatsLes résultats ont démontré que le modèle de l’impulsivité est plus élevé chez les adolescents atteints de troubles de l’externalisation que chez ceux souffrant de troubles alimentaires. Les deux groupes avaient une tendance similaire dans l’utilisation des nouvelles technologies. ConclusionsL’usage et l’abus potentiel des nouvelles technologies est similaire chez les adolescents hospitalisés pour troubles de l’alimentation et ceux hospitalisés pour pathologies liées à des troubles d’externalisation, ouvrant une zone problématique : celle de la canalisation de l’impulsivité dans l’emploi des nouvelles technologies. Il est nécessaire de mener à terme des recherches avec plus de population d’appui, ce qui pourrait fournir des lignes directrices en faveur d’une approche clinique.
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Anckaert, Philippe, June Eyckmans, and Winibert Segers. "Pour Une Évaluation Normative De La Compétence De Traduction." ITL - International Journal of Applied Linguistics 155 (2008): 53–76. http://dx.doi.org/10.2143/itl.155.0.2032361.

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Abstract:
Résumé Après un bref aperçu des risques d’infidélité d’une évaluation critériée de la compétence de traduction, liés principalement à la subjectivité du correcteur, nous mettons en évidence les limites des tentatives d’objectivation du processus d’évaluation au moyen de grilles de correction ou d’évaluation de la qualité telles qu’utilisées dans les écoles de traduction et le monde professionnel. Pour pallier le manque de fidélité des épreuves de traduction traditionnelles, nous proposons une méthode d’évaluation normative qui permet de neutraliser complètement la subjectivité du correcteur. Dans cet article, nous décrivons et illustrons par un exemple concret les différentes étapes de la confection d’une épreuve standardisée. De cette description, il ressort que notre méthode naît du mariage des principes de la docimologie, qui fournit les instruments de contrôle de la fidélité, et des acquis de la traductologie, indispensables pour se prononcer sur la validité des épreuves.
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Anckaert, Philippe, June Eyckmans, and Winibert Segers. "Pour Une Évaluation Normative De La Compétence De Traduction." ITL - International Journal of Applied Linguistics 155 (January 1, 2008): 53–76. http://dx.doi.org/10.1075/itl.155.03anc.

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Abstract:
Après un bref aperçu des risques d’infidélité d’une évaluation critériée de la compétence de traduction, liés principalement à la subjectivité du correcteur, nous mettons en évidence les limites des tentatives d’objectivation du processus d’évaluation au moyen de grilles de correction ou d’évaluation de la qualité telles qu’utilisées dans les écoles de traduction et le monde professionnel. Pour pallier le manque de fidélité des épreuves de traduction traditionnelles, nous proposons une méthode d’évaluation normative qui permet de neutraliser complètement la subjectivité du correcteur. Dans cet article, nous décrivons et illustrons par un exemple concret les différentes étapes de la confection d’une épreuve standardisée. De cette description, il ressort que notre méthode naît du mariage des principes de la docimologie, qui fournit les instruments de contrôle de la fidélité, et des acquis de la traductologie, indispensables pour se prononcer sur la validité des épreuves.
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CHILLIARD, Y., A. FERLAY, and M. DOREAU. "Contrôle de la qualité nutritionnelle des matières grasses du lait par l’alimentation des vaches laitières : acides gras trans, polyinsaturés, acide linoléique conjugué." INRAE Productions Animales 14, no. 5 (December 17, 2001): 323–35. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.5.3758.

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Abstract:
Après un rappel des voies métaboliques et des flux de nutriments qui concourent à la lipogenèse mammaire, cet article est consacré aux principaux effets de l’alimentation sur la composition en acides gras (AG) du lait de ruminant, en particulier les AG polyinsaturés, les AG monoinsaturés trans et l’acide linoléique conjugué (CLA). Les principaux facteurs alimentaires étudiés sont la nature des fourrages (dont l’herbe pâturée), le suif, protégé ou non, et la supplémentation des rations avec des huiles végétales ou marines (poisson ou algues), protégées ou non. La supplémentation en suif augmente la sécrétion d’acide oléique. La teneur du lait en C18:2 est comprise entre 2 et 3 % avec les rations non supplémentées en lipides, elle n’est augmentée que de 1,5 point lors d’un apport de graines ou d’huiles riches en C18:2, en raison d’une hydrogénation ruminale poussée. Les rations à base d’herbe (riches en C18:3) augmentent légèrement (0,5 à 1 point) la proportion de C18:3 dans le lait par rapport aux rations à base d’ensilage de maïs. La graine de lin permet un accroissement d’environ 0,3 point. La teneur en C20:5 (EPA) et en C22:6 (DHA) est accrue jusqu’à 0,5 % des AG totaux par l’addition d’huiles marines à la ration. Le taux butyreux du lait peut être fortement diminué par les régimes pauvres en fibres et riches en céréales et/ou par l’administration d’huiles marines ou végétales riches en AG insaturés. Les C18:1 trans, notamment les C18:1 trans 11 et trans 10, mais aussi le trans 10, cis 12 CLA, pourraient jouer un rôle dans cette diminution en inhibant la lipogenèse mammaire. Les régimes alimentaires augmentant les proportions des CLA et des C18:1 trans dans le lait sont ceux qui apportent des précurseurs lipidiques pour la formation de ces AG, ou qui modifient l’activité microbienne associée à l’hydrogénation ruminale des AG polyinsaturés ou l’activité de la désaturase mammaire. L’influence de l’alimentation sur les différents isomères du C18:1 et du CLA du lait a été peu étudiée.
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Toé Guiguemdé, Natacha, Hermine Zimé Diawara, Daniel Dori, and Rasmané Semdé. "Analyse comparée de la réglementation des produits cosmétiques des pays de la CEDEAO par rapport aux pays développés." Journal Africain de Technologie Pharmaceutique et Biopharmacie (JATPB) 1, no. 1 (October 21, 2022): 63–72. http://dx.doi.org/10.57220/jatpb.v1i1.11.

Full text
Abstract:
RESUME La persistance de fléaux, comme les pathologies dermatologiques de la dépigmentation volontaire en Afrique de l’Ouest, est un problème de santé publique dans le monde malgré toutes les mesures prises pour assurer la qualité des produits cosmétiques dans les pays. Cette étude a pour but de contribuer à l’amélioration de la règlementation sur les produits cosmétiques dans les pays à faible réglementation. Il s’est agi d’une étude transversale descriptive réalisée à travers une revue du cadre règlementaire de neufs pays/communauté. L’objectif principal est de décrire les exigences règlementaires relatives aux cosmétiques dans les pays. Comme variables, la définition, la classification, la fabrication, l’importation, la mise sur le marché, la surveillance du marché, l’utilisation et la cosmétovigilance. L’étude a montré qu’il existe une règlementation dans la majorité des pays depuis des années qui pour certains est communautaire (Europe, USA, Nigéria et UEMOA). Cependant, il faut noter une diversité des exigences dans les pays, une non disponibilité des risques d’expositions et des évaluations des ingrédients dans la majorité des pays ainsi qu’une insuffisance de contrôle et de cosmétovigilance qui constituent des insuffisances majeures pour la sécurité d’utilisation des cosmétiques. Les insuffisances règlementaires favorisent la circulation des cosmétiques de mauvaise qualité et contrefaits avec des conséquences néfastes pour la santé de nos populations.
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Larbaigt, G. "Une meilleure connaissance des risques sanitaires liés à la baignade Incidence sur la réglementation et la prévention." Revue des sciences de l'eau 2, no. 2 (April 12, 2005): 295–306. http://dx.doi.org/10.7202/705032ar.

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Abstract:
Les résultats de plusieurs études épidémiologiques prospectives récentes portant sur l'ensemble des catégories de baignades (eaux de mer, eaux de lacs, eaux de rivières) s'accordent pour montrer que les risques liés à la baignade dans les eaux polluées par les rejets des collectivités humaines, sont principalement des affections gastro-intestinales dont les taux d'incidence, similaires d'une étude à l'autre, sont toujours bien corrélés avec les niveaux d'abondance des streptocoques fécaux. Ce groupe de germes apparaît donc comme un indicateur de risque sanitaire et devrait à ce titre servir de paramètre de contrôle pour, mettre en évidence tes situations de pollution, suivre l'efficacité des processus épuratoires, et établir la conformité des eaux de baignade, ce qui n'est pas le cas actuellement. A niveau d'indicateur égal les taux d'incidence des affections gastro-intestinales sont différents pour les eaux de mer et les eaux douces, ce qui rend discutable l'adoption de critères de qualité identiques pour les deux catégories de baignades.Certaines études seulement, mettent en évidence un autre risque sanitaire significatif, celui des affections dermatologiques. L'origine en est vraisemblabtement multiple, et ne peut être rattachée à ta seule contamination des eaux de baignade par les eaux usées.
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QUINIOU, Nathalie, Giuseppe BEE, Hanne MARIBO, Galia ZAMARATSKAIA, and Peadar LAWLOR. "Quelles stratégies alimentaires pour couvrir les besoins nutritionnels des porcs mâles entiers et/ou immuno-castrés et pour réduire les risques d’odeurs de verrat dans la viande ?" INRAE Productions Animales 35, no. 2 (August 26, 2022): 109–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2022.35.2.7079.

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Abstract:
Cet article fait le point sur les connaissances relatives aux besoins nutritionnels des porcs mâles non castrés chirurgicalement, dans la perspective de mieux valoriser leur potentiel de croissance pour une meilleure efficience alimentaire, tout en veillant à maintenir un faible risque d’odeurs de verrat et à préserver les qualités de la carcasse et de la viande. Les raisons pour lesquelles une alimentation à volonté des mâles entiers doit être privilégiée, plutôt qu’un rationnement alimentaire, avec des aliments plus concentrés en acides aminés, sont présentées, notamment pour optimiser leur potentiel de développement de la masse protéique. Elles s’appliquent également aux porcs mâles immuno-castrés, qui peuvent être nourris comme les mâles entiers jusqu’à la deuxième vaccination contre les odeurs de verrat. Au-delà, leurs besoins en acides aminés essentiels sont nettement inférieurs à ceux des mâles entiers et les apports peuvent être diminués. Le risque d’odeurs de verrat de la viande est un problème crucial pour l’aval qui doit être maîtrisé en amont dans la production de mâles entiers. À cette fin, les impacts de l’incorporation de divers ingrédients alimentaires susceptibles de réduire les teneurs en scatol sont discutés, tant pour ce qui concerne leur efficacité que les mécanismes mis en œuvre. Avec une très faible adiposité de carcasse, les mâles entiers présentent une teneur en lipides intramusculaires inférieure à celle des femelles et des mâles castrés chirurgicalement, ce qui pénalise la qualité organoleptique de la viande. Par ailleurs, les acides gras du tissu adipeux des mâles entiers peuvent être fortement insaturés, ce qui modifie l’aptitude technologique au séchage des produits. La prise en compte de ces critères dans les cahiers des charges peut orienter les recommandations alimentaires.
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AGABRIEL, C., J. B. COULON, G. MARTY, and N. CHENEAU. "Facteurs de variation du taux protéique du lait de vache : Etude dans des exploitations du Puy-de-Dôme." INRAE Productions Animales 3, no. 2 (February 3, 1990): 137–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1990.3.2.4368.

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Abstract:
42 exploitations laitières du Puy-de-Dôme, adhérentes au Contrôle Laitier, ont fait l’objet d’une enquête détaillée concernant à la fois la structure de l’exploitation et du troupeau, la qualité des fourrages et les pratiques alimentaires hivernales et estivales. Ces données ont permis d’analyser les variations du taux protéique du lait d’une exploitation à l’autre. Bien que ces exploitations aient été homogènes par la race des animaux (Pie-noire) et le type de ration de base utilisée (ensilage d’herbe) des écarts importants ont été observés d’un troupeau à l’autre (3,2 g/kg entre les taux protéiques moyens annuels des étables extrêmes). Les taux protéiques élevés (hivernaux, estivaux ou annuels) ont été associés à la conjonction d’une maîtrise de l’alimentation (qualité de la ration de base, conduite du pâturage), d’un niveau génétique élevé (index TMMU) et d’un groupement des vêlages en début d’hiver. L’analyse des données individuelles mensuelles de la production et de la composition du lait de 1600 vaches de ces exploitations a permis de mettre en évidence les effets propres respectifs du stade de lactation et de la saison sur ces variables. A stade de lactation constant, les taux protéiques les plus faibles sont observés du mois de février au mois de juillet, mais les productions laitières sont les plus élevées à cette période. Les écarts entre mois extrêmes sont d’autre part plus importants pour les animaux en fin de lactation que pour ceux en début de lactation. Le mois d’août apparaît comme très défavorable pour la production laitière des animaux en début de lactation.
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Ettinger, Susanne, Marie Zeghdoudi, Nélida Manrique Llerena, Anne-Françoise Yao-Lafourcade, and Jean-Claude Thouret. "L'apport de l'imagerie à haute résolution spatiale à la cartographie du risque de crue torrentielle." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 209 (September 5, 2014): 73–79. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.129.

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Abstract:
Depuis les années 1980, la qualité croissante d'images satellites destinées à l'observation de la terre ouvre de nouvelles possibilités en photo-interprétation dans l'analyse des risques naturels, à la fois pour la prévision, la surveillance et l'analyse d'endommagement (Kerle et Oppenheimer, 2002 ; Domenikiotis et al., 2003). Suite à une crue torrentielle de février 2013 qui a affecté 93 bâtiments le long du chenal Avenida Venezuela dans la ville d'Arequipa, Pérou et endommagé 23 des 53 ponts, une étude a été menée en utilisant l'imagerie Pléiades. Des relevés de terrain ont servi de contrôle pour la cartographie du bâti et des infrastructures critiques sur deux images Pléiades respectivement d'avant-crue en 2012 et d'après-crue en 2013. Les objectifs de cette étude sont : (1) améliorer la cartographie de l'occupation du sol en milieu urbain sur des images Pléiades à résolution submétrique ; (2) tester l'apport de la classification supervisée semi-automatique à l'aide du logiciel Monteverdi (©CNES, Toulouse, France) ; (3) comparer la qualité des résultats et évaluer le potentiel de l'utilisation de la classification supervisée à partir des images Pléiades et (4) identifier l'impact de la crue torrentielle sur le chenal lui-même. Les résultats confirment une nette amélioration de la précision de la cartographie de vulnérabilité grâce aux images HRS à échelle locale. La délimitation d'objet est bien meilleure et la combinaison de la classification semi-automatique avec une digitalisation manuelle sous SIG donne des résultats très prometteurs.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

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Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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JOUANY, J. P. "Les fermentations dans le rumen et leur optimisation." INRAE Productions Animales 7, no. 3 (June 24, 1994): 207–25. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1994.7.3.4170.

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Abstract:
Les microorganismes du rumen dégradent et fermentent les fourrages ingérés par les ruminants alors que les enzymes du tube digestif des animaux n’en sont pas capables. Ils transforment la matière organique des aliments en acides qui assurent l’essentiel des apports énergétiques aux ruminants. Les protéines des microorganismes synthétisées dans le rumen sont ensuite digérées dans l’intestin où elles apportent la majeure partie des acides aminés. Les gaz qui sont éructés représentent une perte énergétique de l’ordre de 10 % de l’énergie ingérée ; en outre, ils contribuent à aggraver la concentration des gaz à effet de serre autour de notre planète. On sait que la qualité de la production de lait ou de viande par les ruminants est largement influencée par la nature des produits terminaux de la fermentation dans le rumen mis à la disposition des animaux. Il est désormais possible, en agissant sur l’équilibre de la population microbienne dans le rumen, de contrôler le lieu de la digestion (rumen ou intestin) et (ou) d’orienter les fermentations dans le rumen vers la formation des produits terminaux désirés. Cet article présente les méthodes de manipulation de la digestion ruminale actuellement disponibles dans les laboratoires de recherches ; les aspects purement alimentaires qui interviennent dans le contrôle de l’activité microbienne dans le rumen ne sont pas traités ici.
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AGABRIEL, C., J. B. COULON, G. MARTY, B. BONAÏTI, and P. BONIFACE. "Effets respectifs de la génétique et du milieu sur la production et la composition du lait de vache. Etude en exploitations." INRAE Productions Animales 6, no. 3 (June 28, 2020): 213–23. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.3.4202.

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Abstract:
Soixante-trois exploitations laitières du Massif Central adhérentes au Contrôle Laitier et élevant des vaches Holstein ont fait l’objet d’une enquête détaillée concernant à la fois la structure de l’exploitation et du troupeau, la qualité des fourrages utilisés (y compris leur composition chimique), les pratiques alimentaires hivernales et estivales et les caractéristiques génétiques des animaux (index et effet troupeau pour le lait, le taux butyreux et le taux protéique). L’état corporel et le tour thoracique des animaux ont par ailleurs été mesurés. Ces données ont permis d’analyser conjointement les variations de la production et de la composition chimique du lait d’une exploitation à l’autre, et de préciser certains facteurs du milieu responsables de ces variations. La production moyenne par vache et par an a varié de 5040 à 8330 kg, le taux butyreux de 36,5 à 42,9 g/kg et le taux protéique de 28,1 à 32,4 g/kg. Ces écarts sont principalement liés aux facteurs du milieu. Les performances les plus faibles sont rencontrées dans les exploitations où les pratiques alimentaires sont les moins favorables : une alimentation énergétique insuffisante chez les génisses puis chez les vaches en production, se traduisant par un état corporel médiocre et un faible développement corporel des animaux est associée aux productions laitières et aux taux protéiques les plus faibles. L’absence de liaison significative entre les effets troupeau taux protéique et lait, qui conduit à observer les taux protéiques les plus élevés dans des exploitations où la production laitière est moyenne est discutée. En particulier, le rôle de la nature des aliments (valeur laitière de la ration), de l’état corporel des animaux et de leur état sanitaire est mis en évidence. Les variations du taux butyreux du lait sont d’abord liées à la nature de la ration de base (présence ou non d’ensilage de maïs).
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Valin, Isabelle, and Dan Rosenberg. "Surrénalectomies." Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline 19, no. 82 (December 2022): 50–63. http://dx.doi.org/10.1051/npvcafe/2022074.

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La surrénalectomie est une intervention qui consiste à retirer une ou les deux surrénales lors de la sécrétion anormale d’une des trois hormones physiologiquement produites par ces glandes. Le diagnostic médical doit permettre de déterminer si la dérive concerne la sécrétion de cortisol (syndrome de Cushing), d’adrénaline (phéochromocytome) ou d’aldostérone (hyperaldostéronisme). Cette détermination médicale permet de préparer l’animal en amont de l’acte chirurgical (trilostane, alpha-bloquants, potassium) pour l’emmener au bloc opératoire dans les meilleures conditions possibles. Le scanner est l’imagerie de choix qui permet de déterminer la faisabilité et les risques chirurgicaux engagés. L’acte chirurgical consiste en une dissection soignée de la tumeur en épargnant les vaisseaux majeurs et, si possible, en respectant sa capsule. La veine cave caudale est régulièrement embolisée par un thrombus tumoral au travers de la veine phrénico-abdominale qui draine la glande. L’équipe chirurgicale et anesthésique doit être préparée à son extraction par contrôle du débit sanguin dans la veine cave caudale, incision et suture de celle-ci. Dépassées les complications per- et postopératoires (complications hémorragiques, troubles cardiovasculaires et thrombo-emboliques, pancréatite), la surrénalectomie, quand elle est techniquement possible au moment du diagnostic, est la prise en charge optimum en termes de qualité de vie et de longévité lors de tumeur surrénalienne.
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Decambron, Adeline. "Prise en charge thérapeutique de l’arthrose chez le chat." Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline 19 (December 2022): 32–38. http://dx.doi.org/10.1051/npvcafe/2023006.

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Abstract:
L’arthrose est une maladie incurable. De ce fait, on ne peut pas à proprement parler de traitement. Les objectifs de sa prise en charge sont de limiter la progression des lésions, la dégradation, l’inflammation et la douleur induite en permettant de rétablir une qualité de vie optimale pour l’animal. Le traitement de la douleur et de l’arthrose commence toujours par une évaluation. Il n’existe pas de traitement idéal et constant contre l’arthrose du chat, une approche multimodale et personnalisée basée sur l’analyse des bénéfices-risques pour l’animal est toujours nécessaire. Cette recommandation a pour principal intérêt de mettre l’accent sur l’importance de l’activité physique, du contrôle du poids et du bien-être et non pas de privilégier uniquement les médicaments. Notre arsenal thérapeutique (AINS, gabapentine, tramadol, amantadine, anticorps anti-NGF) s’est bien enrichi ces dernières années permettant d’adapter le traitement au chat et ses contraintes (environnement, comportement, comorbidités telles que la MRC, coûts). Le plus grand défi tient au fait que la douleur a des causes et mécanismes multiples. C’est pourquoi les choix thérapeutiques sont principalement basés sur une approche par essai-erreur (durée de traitement > 1 mois) en mesurant la réponse au traitement (CMI très utile) et en contrôlant la tolérance au traitement.
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YIANNIKOURIS, A., and J. P. JOUANY. "Les mycotoxines dans les aliments des ruminants, leur devenir et leurs effets chez l’animal." INRAE Productions Animales 15, no. 1 (February 12, 2002): 3–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.1.3683.

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Abstract:
Les mycotoxines sont des métabolites secondaires sécrétés par des moisissures appartenant principalement aux genres Aspergillus, Penicillium et Fusarium. Elles sont produites sur une large variété de denrées alimentaires avant, pendant et après récolte. En raison de la diversité de leurs effets toxiques et de leurs propriétés synergiques, les mycotoxines présentent un risque pour le consommateur d’aliments contaminés. Le métabolisme des mycotoxines est complexe et comprend plusieurs voies de bioactivation et de détoxication régies par des mécanismes de biotransformation résultant de l’action d’enzymes de l’hôte et de la flore microbienne présente dans le tube digestif. Une partie des toxines ou de leurs métabolites peut se fixer dans les tissus biologiques ; la majorité est éliminée par voie urinaire, fécale et lactée. Des différences de sensibilité sont observées entre espèces animales. Chez les ruminants, la toxicité se manifeste généralement par des troubles chroniques légers et n’aboutit que rarement à la mort. Une diminution de l’ingestion et des performances zootechniques est généralement observée. Le problème de la présence éventuelle de résidus toxiques se pose pour les produits animaux destinés à la consommation humaine (lait, viande, abats). La réduction des risques passe par un contrôle de la contamination fongique des végétaux résultant de la maîtrise des méthodes de culture, de récolte et de conservation, par des techniques d’élimination des toxines sur l’aliment contaminé, et par une réduction de leur biodisponibilité dans le tractus digestif des animaux par l’emploi d’adsorbants.
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Bossou, Théodoric K. "Caractéristiques de production et de sécurité sanitaire du pain - Une revue." European Scientific Journal ESJ 18, no. 8 (February 28, 2022): 129–57. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n8p129.

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Abstract:
Le pain est un élément essentiel dans l’alimentation des hommes depuis des milliers d’années, et certainement plus ; de nos jours ; où les aliments transportables, prêts à consommer, sont omniprésents dans nos habitudes alimentaires. Il est fait essentiellement de farine de blé, de sel, de sucre, d’arômes et d’autres intrants optionnels comme les améliorants. Certains commerçants véreux utiliseraient des produits peu recommandables à la consommation pour accroitre leur gain. Le bromate de potassium est souvent cité parmi ces améliorants indésirables. La présente étude avait pour objectif principal de comprendre le processus de production des pains à base de farine de blé, notamment les risques les avantages qu’ils comportent et à quel niveau. C’est une étude qualitative descriptive basée sur l’exploitation de documents existant sur le pain, et qui a abouti au fait que ce produit alimentaire de base a traversé les époques sans jamais vraiment changer de recette : farine, eau, sel et levure. La matière première de base, la farine de blé, importée par de nombreux pays comme le Bénin ; se distingue par son niveau de polissage, et donc sa teneur en cendres. Ces farines de blé sont riches en matières minérales mais pauvres en matières organiques. Le pain est le résultat de la cuisson de la pâte pétrie et fermentée Le processus de panification est structuré en une succession d’opérations unitaires que sont le pétrissage, le pointage, le pétrissage, le formage, l’apprêt, entrecoupées de phases "passives" que sont la fermentation et enfin la cuisson. La cuisson consiste à fixer la structure de la pâte, préalablement établie au cours du pétrissage et la fermentation, par son exposition à une haute température (généralement 250°C). Au cours de l’étape de la cuisson, une série de transformations physiques, chimiques et biochimiques se produisent simultanément aboutissant au pain. Mais, les procédés de fabrication peuvent engendrer des défauts touchant l’aspect extérieur, le volume, l'aspect de la mie, l’odeur et la saveur. Par rapport à la qualité sanitaire, l’étude a montré que le pain peut contenir des micro-organismes divers et des substances chimiques qui le rendraient nocif au consommateur. Les circuits de transport et de manipulation qui caractérisent la chaîne de vente sont moins rassurants. En somme, le choix du pain devient de plus en plus difficile en raison des craintes de risques sanitaires pour les consommateurs que suscitent les pratiques de malfaçon dans les boulangeries et la qualité de la chaine de distribution et ce, malgré les règlementations qui régissent le secteur.
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Yapo, Rachelle Ida, Marie Jeanne Ohou-Yao, Raymond Ligban, Parfait Kouame, Véronique Mambo, and Bassirou Bonfoh. "Niveau de contamination et risques sanitaires liés à la consommation des produits maraîchers à Korhogo, Côte d’Ivoire." International Journal of Biological and Chemical Sciences 15, no. 5 (January 24, 2022): 2185–98. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v15i5.37.

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Abstract:
L’usage non maîtrisé des pesticides a des effets sur la qualité des denrées alimentaires et la santé de la population. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’exposition chimique associée à la consommation des produits maraîchers du département de Korhogo. A cet effet, des résidus de pesticides ont été extraits des produits maraîchers (Allium cepa, Lactuca sativa, Capsicum sp, Solanum lycopersicum et Phaseolus lunatus) par la méthode QuEchERS et analysés par un chromatographe en phase gazeuse couplé à un spectromètre de masse afin d’estimer les apports journaliers en pesticides et le quotient de danger pour les consommateurs. Ces analyses ont permis de détecter huit (08) pesticides à savoir le chlorpyriphos éthyle, le cyhalotrine, le cypermethrine, l’ortho-phenylphenol, le parathion, le spirodiclofen, le thiamethoxam et le zoxamid dans les produits maraîchers avec des concentrations qui variaient entre 0,43 μg/kg et 7,64 μg/kg. Les apports journaliers en pesticides fluctuaient entre 7,44.10-6 μg/kg de poids corporel/jour et 1173.10-6 μg/kg de poids corporel/jour, et le quotient de danger était compris entre 0,015.10-6 et 156,6.10-6 pour la consommation de ces produits maraîchers. Dans l’ensemble, le niveau de risque a été jugé acceptable pour l'homme car le quotient de danger était inférieur à 1. The uncontrolled use of pesticide has effects on foodstuffs quality and population’s health. The main of this study was to assess exposure level of vegetable’s consumers in Korhogo department. Also, pesticide residues were extracted from vegetable’s samples (Allium cepa, Lactuca sativa, Capsicum sp, Solanum lycopersicum and Phaseolus lunatus) using QuEchERS method and analyzed by gas chromatography with mass spectrometry (GC/MS). Eight (08) pesticides (chlorpyrifos ethyl, cyhalotrine, cypermethrin, ortho-phenylphenol, parathion, spirodiclofen, thiamethoxam and zoxamid) were detected in vegetable products with concentrations ranged from 0.43 μg/kg to 7.64 μg/kg. Estimated daily intakes of pesticide residues ranged from 7.4×10-6 μg/kg body weight/day to 4350.6×10-6 μg/kg body weight/day, and the hazard index ranged between 0.015×10-6 et 156.6×10-6 for these food commodities. Overall, the level of risk was considered acceptable for humans because the hazard quotient was below 1.
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Kettab, Ahmed, Ratiba Mitiche, and Naoual Bennaçar. "De l’eau pour un développement durable : enjeux et stratégies." Revue des sciences de l'eau 21, no. 2 (July 22, 2008): 247–56. http://dx.doi.org/10.7202/018469ar.

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Abstract:
Le développement socio-économique d’un pays, d’une région, est un objectif principal de tout gouvernant; hélas, cela affecte inévitablement les ressources d’eau tant sur la qualité du fait de la pollution domestique et industrielle que sur la quantité puisque la consommation augmente de façon vertigineuse. Il est désormais largement admis que la mise en place d’un développement durable exige de mettre en équation des préoccupations sociales et économiques avec des préoccupations environnementales en tenant compte du facteur essentiel et limite, à savoir l’eau. L’Algérie est un des pays du Nord du bassin méditerranéen qui souffre de la pénurie d’eau. Les écoulements en eau y sont caractérisés par une irrégularité saisonnière et interannuelle importante et par une violence et une rapidité des crues. En effet, la connaissance des conditions climatiques joue un rôle important dans les études de planification économique; elle permet de mieux maîtriser les apports non contrôlés qui engendrent le bon fonctionnement du système de prévision et de gestion des ressources hydriques à court, moyen et long termes. Le développement durable consiste entre autres à mettre au point des systèmes d’information, de gestion des risques et de prévision des catastrophes naturelles et à mettre en place des systèmes de détection précoce et de contrôle, ainsi que des plans d’intervention en cas d’urgence dans les zones prédéterminées. Nous développerons dans cet article les points suivants : Une série de recommandations sont exposées pour résoudre le problème de crise de l’eau et pour un développement durable.
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M Joachim, Umba, Kumpel M. Placide, Maleke M. Jean-Pierre, and Metena M. Marlène. "Evaluation environnementale et sanitaire des aires d’abattage à l’heure de Covid-19 situées dans la commune de Matete ville-province de Kinshasa (RD Congo)." Journal of Animal & Plant Sciences 46, no. 2 (November 30, 2020): 8256–70. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v46-2.8.

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Abstract:
Dans un monde de plus en plus interconnecté, la prévention contre les risques de maladies liées à la nourriture fait débat. Le contrôle de la qualité des aliments devient un problème de santé publique. Etant d’origine animale, Covid-19 qui, à ce titre est une zoonose émergente a suscité un grand intérêt scientifique. La question fondamentale qui se pose est de savoir si dans certains pays en développement la filière qui va du fermier éleveur, des abattoirs ainsi qu’à la chaine de distribution fait l’objet d’un marquage strict. Quelles pourraient-être les règles d’hygiène dans les abattoirs de certains pays telle que la RD Congo ? Cet article propose d’évaluer, de faire un état de lieux des aires d’abattage de la Commune de Matete et faire vulgariser les règles de la sécurité sanitaire car la viande abattue dans ces tueries est exposée aux micro-organismes. Ils se dégagent que les tueries de la Commune de Matete sont caractérisées par des défaillances majeures concernant principalement le contrôle veterinaire et médical ,l’hygiène (du personnel, du lieu d’abattage et du matériel utilisé), la lutte contre les nuisibles et l’absence de système de collecte de sang et de traitement préalable des eaux usées, le rejet direct de ces effluents, en particulier dans le milieu hydrique, nuit gravement à la qualité de l’environnement. ABSTRACT In an increasingly interconnected world, prevention against the risks of food-related diseases is the subject of debate. Food quality control is becoming a public health issue. Being of animal origin, Covid-19 which, as such is an emerging zoonosis, has aroused great scientific interest. The fundamental question that arises is to know whether in certain developing countries the chain which goes from the farmer-breeder, to the slaughterhouses as well as to the distribution chain is subject to strict marking. What could be the hygiene rules in slaughterhouses in some countries such as DR Congo? this proposes to assess, make an inventory of the slaughter areas of the Municipality of Matete and popularize the rules of health security because the meat slaughtered in here is exposed Umba et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.46 (2): 8256-8270 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v46-2.8 8257 to microorganisms. .They emerge that the slaughtering in the Municipality of Matete is characterized by major failures concerning mainly veterinary and medical control, hygiene (of the personnel, the place of slaughter and the equipment used), the fight against pests, the absence of blood collection system and pre-treatment of wastewater, the direct discharge of these effluents into the water environment, thus seriously affecting the environment.
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Boodhoo, K., C. Lisette, and S. J. Santchurn. "Transformation artisanale de la viande de porc à Rodrigues : pratiques de fabrication et qualité des produits." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 103. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10161.

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Abstract:
L’île Rodrigues est connue pour ses produits traditionnels fabriqués à base de porc. Cependant, et contrairement à la production agricole y compris l’élevage porcin (1, 2, 3), le secteur de la transformation de la viande porcine a été peu étudié. Cette étude a été menée pour préciser les caractéris­tiques du secteur de la transformation de la viande de porc, notamment les profils socio-économiques des transforma­teurs, les types de produits fabriqués, les matières premières, ingrédients et additifs utilisés, les techniques et matériel de fabrication, ainsi que les modes de stockage et de condi­tionnement des produits finis. Une évaluation du niveau de conformité des unités de fabrication a également été effec­tuée au regard de la réglementation mauricienne sur l’hygiène alimentaire.Une enquête auprès de tous les transformateurs de porc recensés (n = 57) a été réalisée de décembre 2010 à janvier 2011 à l’aide d’un questionnaire et d’une liste de contrôle. Excepté pour deux unités semi-industrielles, le secteur est constitué de petites unités de fabrication de charcuterie, opérant majoritairement à temps partiel (96 p.100), et gérées principalement par des hommes (65 p.100). Les principaux produits fabriqués sont la saucisse chinoise, le jambon rodriguais et le boudin noir (figure 1). Le kitouz, le boucané, le rôti de porc, le porc salé, la galantine, la saucisse créole et le bacon rodriguais sont également produits mais surtout pour des occasions festives. Les techniques de fabri­cation les plus utilisées sont le salage et le séchage, la cuisson n’étant employée que pour certains produits, comme le rôti de porc et le boudin noir. La viande de porc provient d’élevages locaux, alors que les ingrédients comme les épices, le sel et le sucre sont importés de l’île Maurice.Tous les artisans charcutiers recensés (n = 57) fabriquaient leurs produits dans la cuisine familiale à l’aide de matériel de faible coût, et en adoptant une technologie rudimentaire et empirique, et des recettes traditionnelles. La plupart des transformateurs ne suivaient pas les codes de bonnes pratiques de fabrication et étaient bien en-deçà des normes d’hygiène requises par la réglementation mauricienne. Quatre-vingts pour cent d’entre eux n’avaient pas de système de contrôle de leur procédé de fabrication. Ainsi, par exemple dans la fabrication des sau­cisses chinoises, le degré de hachage de la viande pouvait varier d’un hachage grossier à très fin. Les quantités d’ingré­dients étaient mesurées de façon approximative en utilisant des cuillères et des tasses. Parmi ces artisans, 88 p.100 n’éti­quetaient pas leurs produits après l’emballage. Par ailleurs, en début de la chaîne de fabrication, l’abattage du porc s’effec­tuait souvent dans des conditions insalubres augmentant ainsi les risques de contamination microbiologiques de la carcasse. La plupart des artisans (95 p.100) stockait la viande fraîche à température ambiante, favorisant ainsi la multiplication des germes. Pour ces diverses raisons, les produits finis étaient clai­rement hétérogènes au niveau des dimensions, de la teneur en gras, de la couleur, de l’aspect général et de la durée de conservation.En conclusion, les fabricants devront mettre en oeuvre les bonnes pratiques de fabrication et d’hygiène de base, afin d’assurer une qualité standard des produits finis et d’améliorer leur qualité sanitaire. Une étude ultérieure sera réalisée pour mieux définir la qualité microbiologique des produits.
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Porphyre, Vincent, and Denis Bastianelli. "Editorial - Qualité des produits animaux de l’Indianocéanie : des recherches pour la valorisation des produits et la protection des consommateurs." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 95. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10190.

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Abstract:
Sécurité alimentaire et nutritionnelle, développement économique régional, sûreté sa­nitaire des aliments et protection des consommateurs… Ces défis sont fondamentaux pour le futur des populations des îles du sud-ouest de l’océan Indien – la Réunion, l’île Maurice (et l’île Rodrigues), Madagascar, les Comores, et les Seychelles –, tout autant que pour l’ensemble des pays du Sud. Les produits d’origine animale – viande, lait, pois­son ou miel – contribuent à créer de la richesse et permettent de couvrir une partie des besoins alimentaires dans ces îles, alors qu’ils sont traditionnellement issus d’élevages et d’unités de transformation de petites tailles.Le réseau scientifique et technique QualiREG est dédié à l’amélioration de la sécurité des aliments et au développement de productions alimentaires de qualité dans les pays de l’océan Indien ; il rassemble plus de 60 organismes issus de l’océan Indien et de la région Afrique du Sud. Ces organismes partenaires sont non seulement des institutions de recherche ou des laboratoires d’analyse et de contrôle, mais aussi des organismes d’en­seignement supérieur, des opérateurs privés et des organisations régionales et internatio­nales. Grâce au soutien du Conseil régional de la Réunion, de l’Europe et de l’Etat fran­çais, QualiREG travaille depuis 2009 à mettre en mouvement les mondes scientifiques et économiques autour de la surveillance, de la recherche, de l’innovation, du transfert, et de la formation. Formations, études de marché, enquêtes épidémiologiques, surveil­lance des denrées alimentaires, recherche et développement, diffusion de l’information, analyses nutritionnelles, profils sensoriels, élaboration de guides de bonnes pratiques, et développement de procédés de transformation innovants sont autant d’actions et de résultats générés par QualiREG au profit des filières agroalimentaires et des institutions de l’Indianocéanie.Ce numéro thématique de la Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropi­caux est consacré à ces produits animaux élaborés et consommés dans les îles de l’océan Indien. Il compile les actes des trois dernières éditions des journées scientifiques de Qua­liREG qui se sont déroulées en 2012 et 2013 à la Réunion, et en 2014 à Madagascar. Les journées scientifiques permettent aux chercheurs de présenter leurs résultats à des pairs ainsi qu’aux opérateurs économiques des filières agroalimentaires de la région. Cette synthèse met en avant les résultats des chercheurs qui consacrent leurs travaux à maî­triser les dangers sanitaires qui leur sont associés, à explorer les modes de production, ou encore à revisiter les procédés de transformation traditionnels pour améliorer leur conservation ou leur valeur marchande.Ce numéro rassemble ainsi 21 communications scientifiques ayant trait aux productions animales et présentant des résultats de recherche dont la portée nous a semblé dépasser le cadre du réseau et mériter d’être diffusés plus largement. Initialement présentées sous forme de résumés lors des journées scientifiques, les communications ont été ici enrichies par leurs auteurs en développant et en illustrant les résultats. Par ailleurs, certaines ont été publiées ultérieurement dans des revues scientifiques sous forme d’articles complets dont les références sont indiquées dans le texte.Les articles ont été regroupés en trois sections. La première rassemble cinq études ayant trait à la transformation et à la conservation des produits carnés et halieutiques. Ces produits sont issus de filières souvent traditionnelles mais pour lesquelles il existe un enjeu fort en matière d’innovation technologique dans la perspective du développement des agro-industries locales.La deuxième section, composée de dix articles, illustre à quel point les questions de qua­lité sanitaire demeurent prioritaires pour le futur des productions animales. Ces résul­tats sont originaux dans leur description de la situation sanitaire difficile des îles de l’océan Indien. Ils montrent bien qu’il faudra intensifier les efforts de recherche pour mener la lutte contre les zoonoses tropicales, souvent négligées, transmises par les ali­ments. L’émergence de bactéries résistantes aux antibiotiques présentes dans les produits animaux, ainsi que la forte prévalence de viandes contaminées par des résidus de médi­caments, antibiotiques ou hormones de synthèse doivent alerter l’ensemble de la commu­nauté scientifique, ainsi que les opérateurs économiques et les politiques pour proposer une stratégie à long terme commune à toutes les îles.Enfin, la troisième section présente six études portant sur la caractérisation et la valori­sation de produits animaux. A l’instar du miel, ces produits sont attachés à des territoires et à des savoir-faire uniques et présentent des caractéristiques organoleptiques origi­nales, susceptibles d’être protégées et reconnues par une labellisation d’origine.Nous vous livrons avec plaisir ce numéro thématique qui montre, s’il en est encore besoin, que la qualité des produits demeure un thème fédérateur et passionnant pour la recherche agronomique, ainsi qu’un levier de développement pour les filières agroalimentaires des pays du Sud.
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Ekpo, J. S. "Carcass quality and economic benefit of New Zealand White rabbit bucks fed processed mucuna pruriens." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 3 (March 6, 2021): 100–110. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i3.2975.

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Abstract:
The concern of people about nutritional quality and healthy eating make them to reduce meat consumption due to the fear of hypercholesterolemia. Against this background, there is need to incorporate cholesterol-reducing feed stuff into diets of meat producing animals. This study was therefore carried out to evaluate the performance as well as carcass quality of rabbits fed diets containing processed Mucuna seed meal (MSM) for 84 days. A total of 45 rabbit bucks (New Zealand White) of six weeks old were divided into three treatment groups of 15 rabbits each. Each treatment group was replicated thrice with five rabbits per replicate. The rabbit groups were randomly assigned to three treatment diets in a completely randomized design: The three experimental diets were formulated such that Mucuna pruriens seed (processed by soaking and boiling) replaced maize at 0, 20 and 30% as T1, T2 and T3 respectively. T1 served as the control without Mucuna Pruriens. Data were collected on feed intake, weight gain, feed conversion ratio, carcass traits and meat lipid profile viz: total cholesterol (TC), triglyceride (TG), low density lipoprotein (LDL), very low density lipoprotein (VLDL) and high density lipoprotein (HDL). Result obtained revealed that rabbits on mucuna-based diets (T2 and T3) had significant (P<0.05) increase in feed intake and weight gain than rabbits on diet T1 (control). Similarly, carcass characteristics of the animals fed mucuna-based diets showed significant (P<0.05) increase in dressed weight, dressing percentage, cut parts (fore leg, hind leg, loin, thoracic cage) except organ (liver, kidney. heart, lungs) weights which were comparable to rabbits fed control diet. Significant (P<0.05) improvement in meat quality in terms of increase in HDL, protein, muscle, meat to bone ratio and reduction in TC, TG, LDL, VLDL and fat were obtained for the rabbit fed the mucuna-based diets. Economy of production indicated that cost of feed consumed and cost per weight gain reduced for rabbits fed MSM compared to those fed control diet. The results of the trial have shown that processed MSM can be used to substitute maize in diet up to 30% for improved performance, carcass traits and meat quality of rabbit bucks. Les préoccupations des gens au sujet de la qualité nutritionnelle et d'une alimentation saine les font réduire la consommation de viande en raison de la crainte de l'hypercholestérolémie. Dans ce contexte, il est nécessaire d'incorporer des aliments pour animaux réducteurs de cholestérol dans les régimes alimentaires des animaux producteurs de viande. Cette étude a donc été réalisée pour évaluer la performance ainsi que la qualité de carcasse des lapins nourris à des régimes contenant des farines de graines de Mucuna transformées (le 'MSM') pendant 84 jours. Un total de 45 mâles de lapin (New Zealand White) de six semaines ont été divisés en trois groupes de traitement de 15 lapins chacun. Chaque groupe de traitement a été répliqué trois fois avec cinq lapins par réplique. Les groupes de lapins ont été assignés au hasard à trois régimes de traitement dans une conception complètement randomisée : Les trois régimes expérimentaux ont été formulés de telle sorte que les graines pruriens de Mucuna (traitées par trempage et ébullition) ont remplacé le maïs à 0, 20 et 30% comme T1, T2 et T3 respectivement. T1 a servi de contrôle sans Mucuna Pruriens. Des données ont été recueillies sur la consommation d'aliments pour animaux, le gain de poids, le rapport de conversion des aliments pour animaux, les traits de carcasse et le profil lipidique de la viande viz : cholestérol total (le 'TC'), triglycéride (le 'TG'), lipoprotéine de basse densité (le 'LDL'), lipoprotéine de très faible densité (le 'VLDL') et lipoprotéine de haute densité (le 'HDL'). Le résultat obtenu a révélé que les lapins qui suivreaient un régime à base de mucuna (T2 et T3) avaient une augmentation significative (P<0.05) de la consommation d'aliments pour animaux et du gain de poids que les lapins au régime T1 (contrôle). De même, les caractéristiques de carcasse des animaux nourris à base de mucuna ont montré une augmentation significative (P<0.05) du poids habillé, du pourcentage d'habillage, des parties coupées (jambe avant, patte arrière, longe, cage thoracique) à l'exception des poids des organes (foie, rein, cœur, poumons) comparables aux lapins nourris au régime de contrôle. Une amélioration significative (P<0.05) de la qualité de la viande en termes d'augmentation de la HDL, des protéines, des muscles, du rapport viande/os et de la réduction du TC, du TG, du LDL, du VLDL et de la graisse a été obtenue pour le lapin nourri aux régimes à base de mucuna. L'économie de production a indiqué que le coût des aliments consommés et le coût par gain de poids réduit pour les lapins nourris aux 'MSM' par rapport à ceux nourris régime de contrôle. Les résultats de l'essai ont montré que les 'MSM' transformés peuvent être utilisés pour remplacer le maïs dans l'alimentation jusqu'à 30 % par une meilleure performance, des caractéristiques de carcasse et la qualité de la viande des mâles lapins.
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SAUVANT, D., C. MARTIN, and J. L. PEYRAUD. "Introduction générale : L’acidose chez les ruminants." INRAE Productions Animales 19, no. 2 (May 12, 2006): 67. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2006.19.2.3482.

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Abstract:
Nous avons le plaisir de vous présenter ce dossier sur l’acidose des ruminants, élaboré grâce à la contribution de trois laboratoires de l’INRA qui abordent dans leurs recherches cette question importante de nutrition des ruminants, chacun avec un angle de vue différent. Les trois articles constituant ce dossier sont largement complémentaires et constituent un ensemble original. Ils fournissent des informations particulièrement riches et utiles sur ce problème complexe. L’acidose est devenue une préoccupation importante chez les ruminants à potentiel élevé de production. En pratique, on distingue deux types d’acidose. L’acidose aiguë correspond à une situation accidentelle, liée à une ingestion brutale d’une quantité excessive d’aliments riches en glucides fermentescibles, elle se traduit souvent par la mort des animaux. Ce type d’accident demeure assez rare en élevage. Une autre forme d’acidose, fréquente dans les élevages intensifs, est l’acidose latente ou subclinique. Ce syndrome est moins brutal par contre il se traduit par différents effets défavorables sur la valorisation de la ration et sur la qualité des produits ; en outre, il ouvre la porte à différents problèmes de pathologie digestive et métabolique ainsi que de locomotion. En conséquences, l’impact économique défavorable de l’acidose latente est vraisemblablement élevé même s’il reste très difficile à quantifer en élevage. Le dossier porte essentiellement sur l’acidose latente. Le conseil en élevage est aujourd’hui difficile faute de critères fiables et intégratifs permettant de caractérisier la ration et le statut de l’animal. En effet si les auteurs s’accordent sur le fait que le pH du rumen est l’élément principal de caractérisation de l’acidose latente, ce critère n’est pas accessible en élevage. Pourtant une meilleure connaissance des caractéristiques des régimes offerts et des pratiques alimentaires associées qui sont à risque ainsi que des mécanismes impliqués permettraient de développer des pratiques alimentaires plus sécurisantes et efficaces, tant du point de vue de l’animal en évitant les pertes d’efficacité zootechnique, que du consommateur, tout en limitant le recours aux additifs alimentaires et aux produits médicamenteux. Ce manque de références précises de recommandations fonctionnelles et de connaissances sur les situations où les additifs alimentaires sont efficaces, entretient un flou relatif en terme de conseil et laisse libre cours à la prolifération de propositions dont l’efficacité n’est pas toujours démontrée ni même vérifiable. Concrètement, les facteurs de variation de l’acidose latente sont multiples et de mieux en mieux connus aujourd’hui. Les textes présentés rappellent les critères d’évaluation de l’acidose latente, l’ensemble de ces causes, les facettes de ce syndrome principalement en terme de déviations fermentaires et de modifications de l’écosystème microbien du rumen, les critères actuellement disponibles pour évaluer le caractère acidogène des aliments et des rations et enfin la physiopathologie de l’acidose. Des aspects relativement nouveaux sont abordés. Il s’agit notamment des lois de réponse de la digestion ruminale aux variations des caractéristiques des rations avec des approches monofactorielles sur de larges gammes de variation et l’analyse des interactions entre plusieurs facteurs causaux. Il s’agit aussi des équilibres électrolytiques des aliments et des rations, des relations entre les acidoses digestives et métaboliques, du rôle respectif de la salivation, du flux liquidien ruminal et de la dynamique de la production d’acides dans le rumen. Ces textes montrent qu’il n’existe pas un critère unique de prévision des risques et qu’il convient de pouvoir croiser plusieurs paramètres caractéristiques des aliments offerts et des animaux considérés. Ils ouvrent des pistes nouvelles pour la caractérisation des rations et des réponses animales qui devront être explorées pour mieux cerner les zones nutritionnelles à risque en fonction du type d’animal et faire des propositions en terme d’équilibre général des rations.
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Diarra, Mamadou Lamine, Mahamane Haïdara, Madani Mariko, Kayatou Dao, Djeneba Coulibaly, and Rokia Sanogo. "Evaluation de la qualité botanique, physicochimique, phytochimique et de l’activité anti-radicalaire de la pulpe de fruits des échantillons de Ziziphus mauritiana Lam (Rhamnaceae), récoltés au Mali." European Scientific Journal, ESJ 18, no. 24 (July 31, 2022): 209. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n24p209.

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Abstract:
Au Mali, Ziziphus mauritiana est une plante alimentaire et médicinale utilisée dans la prévention et la prise en charge de la malnutrition. Ce travail rentrait dans le cadre de la valorisation des plantes alimentaires avec comme objectif, l’évaluation de la qualité botanique, physicochimique, phytochimique et de l’activité anti radicalaire des fruits de Ziziphus mauritiana largement consommés au Mali. Les fruits analysés ont été achetés dans les régions de Mopti, Nioro, Ségou et Sikasso. Les caractères macroscopiques, organoleptiques et granulométriques ont été examinés en se basant sur les organes de sens tandis que les éléments microscopiques étaient observés au microscope. Les éléments physicochimiques et phytochimiques ont été déterminés en utilisant des méthodes standards de laboratoire. L’activité anti radicalaire a été évaluée en utilisant le test de réduction du radical DPPH par CCM. Les résultats ont montré que les échantillons récoltés dans différentes localités présentent globalement les mêmes caractères botaniques, physicochimiques, phytochimiques et une activité antiradicalaire. Ces caractères peuvent servir d’éléments de contrôle des fruits de Ziziphus mauritiana en vue de son utilisation pour la prévention et la prise en charge de la malnutrition. In Mali, Ziziphus mauritiana is a food and medicinal plant used in the prevention and management of malnutrition. For the valorization of food plants, the objective of this work was to evaluate the botanical, physicochemical, phytochemical quality and the antiradical activity of the fruits of Ziziphus mauritiana widely consumed in Mali. The analyzed fruits were purchased in the regions of Mopti, Nioro, Ségou and Sikasso. The macroscopic, organoleptic and granulometric characters were examined based on the sense organs while the microscopic elements were observed under the microscope. Physicochemicals and phytochemicals were determined using standard methods. The anti-radical activity was evaluated using the DPPH radical reduction test by TLC. The results showed that the samples collected in different localities generally present the same botanical, physicochemical, phytochemical characters and an antiradical activity. These characters can serve as fruit control elements of Ziziphus mauritiana in view to its use for the prevention and management of malnutrition.
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Mathieu, Marie-Eve. "Diabetaction – Programme d’exercices pour personnes diabétiques de type 2 ou à risque : effets sur la pratique d’activités physiques, la condition physique, la qualité de vie et différents paramètres de santé." Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism 33, no. 6 (December 2008): 1259–60. http://dx.doi.org/10.1139/h08-100.

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Abstract:
S’inscrivant dans le cadre de la Stratégie canadienne sur le diabète de Santé Canada, le projet Diabetaction vise à réduire les risques liés à la sédentarité chez les personnes diabétiques de type 2 ou à risque de développer la maladie. Ce programme d’initiation à l’activité physique a été développé à partir des lignes directrices d’organismes reconnus, des connaissances et résultats de la littérature scientifique, des résultats obtenus lors de groupes de discussion effectués avec la population cible et de l’expertise de l’équipe multidisciplinaire impliquée. Le premier article de la thèse vise à expliquer en quoi consiste le programme Diabetaction et comment il est en lien avec les résultats des groupes de discussion et les recommandations en activité physique pour les personnes diabétiques. Les résultats obtenus lors de l’évaluation du programme en milieu universitaire et de son implantation dans des milieux cliniques de la communauté font pour leur part l’objet des articles 2, 3 et 4. Notons tout d’abord que l’étude préliminaire réalisée en milieu universitaire a démontré que les sujets ayant pris part à au moins 50 % des séances de groupe ont amélioré plusieurs paramètres : niveau d’activités physiques, puissance aérobie, force de préhension, masse corporelle, circonférence de taille, épaisseur des plis cutanés, lipoprotéines de haute densité, fréquence cardiaque et pression artérielle systolique au repos (deuxième article). Certains de ces changements ont contribué à la diminution de la prévalence du syndrome métabolique post-intervention. Dans le troisième article, nous avons rapporté que plusieurs paramètres de la qualité de vie furent aussi significativement améliorés après le programme Diabetaction et que ces changements étaient principalement associés aux modifications de la puissance aérobie, de la force de préhension, de la masse corporelle et des plis cutanés. Finalement, dans le quatrième article, les participants ayant pris part au programme dans les milieux cliniques étaient plus actifs après l’intervention tout en ayant amélioré certains paramètres de la condition physique, du contrôle hémodynamique et de la qualité de vie. Cependant, la plupart de ces changements ont aussi été documentés dans le groupe témoin. Ces résultats soulèvent des questions quant à l’effet du programme et ce, bien que les participants à ce dernier aient rapporté une grande appréciation face à celui-ci, qu’ils aient perçu des améliorations de plusieurs facteurs qu’ils jugeaient importants et qu’ils aient maintenu plusieurs acquis jusqu’à 6 mois après l’intervention.
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Andrade, Lesley, Kathy Moran, Susan J. Snelling, Darshaka Malaviarachchi, Joanne Beyers, Kelsie Near, and Janis Randall Simpson. "Au-delà de l’IMC : étude de faisabilité de la mise en oeuvre de NutriSTEP dans les établissements de soins primaires au moyen des dossiers médicaux électroniques (DME)." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 40, no. 1 (January 2020): 1–11. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.40.1.01f.

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Abstract:
Introduction Les fournisseurs de soins primaires ont un rôle à jouer dans l’acquisition de saines habitudes alimentaires, en particulier au cours des premières années de vie. Cette étude porte sur la faisabilité de l’intégration de NutriSTEP® – un outil valide de dépistage des risques nutritionnels en 17 points chez les tout‑petits et les enfants d’âge préscolaire – au dossier médical électronique (DME) dans les établissements de soins primaires de l’Ontario (Canada), afin d’éclairer la prise de décisions en matière de soins primaires et la surveillance en santé publique. Méthodologie Cinq établissements de soins primaires ont intégré, au moyen d’un questionnaire normalisé, le programme de dépistage NutriSTEP au DME. Afin de comprendre les expériences vécues par les professionnels en la matière et d’évaluer les facteurs associés à la réussite de l’implantation de NutriSTEP, nous avons mené des entrevues semi‑dirigées de nature qualitative auprès des fournisseurs de soins primaires connaissant le mieux les détails de sa mise en oeuvre dans leur établissement. Nous avons évalué la qualité des données extraites des DME en déterminant le nombre de questionnaires de dépistage NutriSTEP dûment remplis et avons consigné les mesures de croissance des enfants. Résultats Les établissements de soins primaires ont mis en oeuvre le questionnaire de dépistage NutriSTEP dans le cadre de diverses rencontres cliniques périodiques, avec des processus de collecte de données variables selon l’établissement. Des données de dépistage NutriSTEP valides ont été recueillies dans les DME de 80 % des établissements de soins primaires. Dans près de 90 % de ces dossiers, le questionnaire avait été entièrement rempli et 70 % des dossiers comportaient à la fois un questionnaire de dépistage NutriSTEP valide complet et des mesures de croissance valides. Conclusion Il est possible d’intégrer NutriSTEP dans les établissements de soins primaires sous la forme d’un questionnaire normalisé dans le DME, même si, dans notre étude, la façon dont NutriSTEP avait été mis en oeuvre variait selon les établissements. L’utilisation, dans le cadre d’un système de surveillance global du poids santé des enfants, du questionnaire de dépistage NutriSTEP intégré au DME mérite d’être étudiée davantage.
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Ka, K., A. Laville, R. Sun, S. Espenel, CH Meder, and C. Chaagari. "49: Curiethérapie guidée par l’image à débit pulsé après association radio-chimiothérapie dans les cancers du col utérin métastatiques." African Journal of Oncology 2, no. 1 Supplement (March 1, 2022): S21—S22. http://dx.doi.org/10.54266/ajo.2.1s.c49.uwaf7708.

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Abstract:
INTRODUCTION : Bien que la chimiothérapie soit le principal traitement du cancer du col de l'utérus métastatique, il existe peu de données sur l’intérêt d’un traitement local par radiothérapie (RT) suivi d'une curiethérapie (CT) de la tumeur primitive. L'objectif de cette étude est d'évaluer le contrôle local (CL), la survie sans progression (SSP), la survie globale (SG), des patientes atteintes de cancer du col utérin métastatique (stade IVB selon la classification FIGO 2018) et/ou avec atteinte ganglionnaire lombo-aortique (stade IIIC2) traitées par RT pelvienne et lombo-aortique suivie d'une CT endocavitaire et interstitielle guidée par l'image. MATERIELS ET METHODES : Toutes les patientes consécutivement traitées pour un cancer du col de l'utérus métastatique ou avec atteinte ganglionnaire lombo-aortique par CT entre 2007 et 2020 à l’Institut Gustave Roussy, ont été analysées. Les doses reçues par RT et CT ont été converties en dose équivalente à deux Gy pour recueillir les paramètres dosimétriques (dose reçue par 90% du volume cible à haut risque (D90 CTV HR) et à risque intermédiaire (D90 CTV IR), ainsi que la dose reçue par les deux cm3 les plus exposés des organes à risques (rectum, sigmoïde, vessie). Les associations potentielles entre divers facteurs (comorbidités, score ECOG, stade FIGO, histologie, étalement, chimiothérapie, données dosimétriques) et la SG, la SSP et le CL ont été évaluées via le modèle de régression de Cox. RESULTATS : Au total, 173 patientes ont été retenues, 131 de stade FIGO IIIC2, 43 de stade FIGO IVB. Toutes les patientes ont été traitées par une RT pelvienne et lombo-aortique à la dose de 45 Gy en 25 fractions ±-surimpression aux ganglions lymphatiques macroscopiques. Une chimiothérapie concomitante à base de sel de platine a été administrée dans 92,5% des cas, une CT néoadjuvante a été administrée dans 19,6% des cas. Après la RTE, 167 patientes ont reçu une CT à débit pulsé. 112 patientes avaient reçu la RTE d’un centre extérieur à Gustave Roussy. Les estimations de la SG, de la SSP et du CL à deux ans étaient respectivement de 71% [IC95% (0,64-0,79)], 53% [IC95% (0,45-0,63)] et 90% [IC95% (0,85-0,96)]. En analyse multivariée, les patientes qui présentaient une D90 CTV HR supérieure à 79,59 Gy présentaient une meilleure SG [HR=0,44, IC95% (0,23-0,86), p=0,0177]. En SSP, ce facteur n’était plus significatif [HR=0,97, IC95% (0,95-1,01), p=0,115]. La SSP et le CL étaient significativement inférieurs chez les 25% de patientes ayant reçu une chimiothérapie adjuvante en analyse multivariée respectivement [HR=2,19, IC95% (1,18-4,04), p=0,012] et [HR=23, IC95% (2,01-267), p=0,011]. Une dose de RT inférieure à 45 Gy était associée à une diminution du CL en analyse univariée [HR=6,5, IC95% (1,4-30), p=0,05]. CONCLUSION : La prise en charge par radio-chimiothérapie concomitante suivie d’une curiethérapie pour le traitement local des cancers du col de l'utérus de stade FIGO IVB et IIIC2 permet d’obtenir un taux de contrôle local satisfaisant. Une analyse prospective permettrait de définir des critères de sélection pouvant améliorer la survie et la qualité de vie des patientes grâce à cette stratégie.
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MAISSE, G., F. BONNIEUX, B. FAUCONNEAU, A. FAURE, Y. GLOAGUEN, P. Y. LE BAIL, P. PRUNET, and P. RAINELLI. "Impacts zootechnique et socio-économique potentiels d’une éventuelle utilisation de la rtGH en salmoniculture." INRAE Productions Animales 6, no. 3 (June 28, 1993): 167–83. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.3.4197.

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Abstract:
Les salmonidés (Truite et Saumon) sont la principale production piscicole de l’Europe de l’ouest. Les biotechnologies animales intéressant la salmoniculture relèvent de trois domaines : les manipulations génétiques (la triploïdie pour la production de poissons stériles), le transfert de gène (pour produire des poissons résistants aux maladies infectieuses) et les peptides recombinants (vaccins recombinants contre les maladies virales, l’hormone de croissance recombinante de truite -rtGH-). La rtGH a deux effets biologiques principaux : une stimulation de la croissance, en particulier en eau froide, et une amélioration de l’adaptation des juvéniles à l’eau de mer. Un traitement chronique avec la rtGH peut accroître de manière substantielle la production des principaux types de pisciculture. Cependant, il ne peut être réellement pratiqué que dans les exploitations, ayant une haute technicité, qui pratiquent l’oxygénation de l’eau, le contrôle photopériodique de la date de ponte et la gestion informatisée des stocks de poissons. Une simulation des effets d’un traitement par une injection unique de rtGH, pour préparer les juvéniles de Saumon au transfert en mer, montre que le transfert automnal de jeunes saumons traités modifie la période de vente sans augmenter la production. Cependant, si le pisciculteur transfère un premier groupe de poissons traités en automne et un second groupe de poissons naturellement adaptés (smolts) au printemps, la production augmente de 20% et, plus important, la période de vente est allongée. La rentabilité de la production de truites portion semble renforcée et, en considérant uniquement la phase de production, il ne semble pas que la diversification vers le filet ou la grosse truite améliore la rentabilité des piscicultures. L’adoption de la rtGH devrait, à long terme, se traduire par des bénéfices collectifs partagés par les producteurs et les consommateurs. Cependant la phase transitoire est délicate et la voie est très étroite entre la réussite et le rejet. Ce dernier entraînerait une restructuration complète de la branche. La stratégie de la réussite semble bien passer par la diversification et l’amélioration de l’image de marque. Même dans ce cas on peut s’attendre à des effets sur la structure de la branche, certains producteurs bénéficiant plus que d’autre du surplus. Si l’on prend aussi en compte la notion de besoin, la rtGH présente des potentialités non négligeables pour la salmoniculture (meilleure utilisation des matières premières, diminution des rejets) tout autant que des risques (mauvaise image du produit, surproduction, impact sur la structure de la profession). Dans la mesure où son innocuité serait prouvée, la mise en oeuvre de cet outil devrait être progressive, concertée avec les producteurs, et s’accompagner de mesure en faveur de la qualité (label).
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Audu, R., A. B. Amin, M. S. Sadiq, A. Tijjani, L. Babangida, and I. Abdullahi. "Chemical Composition of African Black Plum (Vitex Doniana) Leaf Ensiled with Urea and Broiler Litter." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 4 (February 10, 2023): 145–53. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i4.3711.

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Abstract:
Inadequacy of feed resources as well as their low nutritional quality especially during the dry season subject animals to nutritional stress. The nutritive value of feed resources can be improved for enhanced utilization by rumen microbes for optimum growth by treating with non-protein nitrogen sources. Conservation of grasses and other herbage to minimize loss in their nutrient composition can be achieved through ensilage. The experiment was conducted to evaluate the nutritional potential of African black plum (Vitex doniana) leaf ensiled with broiler litter and urea. Four silages were prepared in which African Black Plum Leaf (ABPL) were ensiled alone (T1 ; control), with 1% urea (T2 ), 25% broiler litter (T3 ) and 25% broiler litter + 1% urea (T4 ) and replicated three times in bamma bottles for a period of 21 days. Physical properties, proximate and mineral composition of the silages were evaluated. Results of the physical properties of the silages showed that the silages were light brown for T1 and T2 and yellowish green for T 3 and T 4 . The aroma and texture were pleasant and firm for T1 and T2 while T3 and T4 had very sweet aroma with a firm texture. The values obtained for pH and temperature ranged from 6.50 – 7.87 and 28.17 – 29.60o C, respectively. Proximate and mineral composition showed significant (p<0.05) differences in the silages obtained. T3 (25% broiler litter) had the highest CP content (17.32 %) while T (25% broiler litter + 1% 4 urea) showed higher values for EE and NFE (3.70 % and 56.19 %, respectively). Sodium, potassium and magnesium were significantly (p<0.05) higher in T (0.61%, 1.72% and 2 0.83%, respectively)whereas T had higher content of iron and copper (80.4 mg/kg and 12.5 3 mg/kg, respectively). It could be concluded that the silages possessed good physical properties and appreciable proximate and mineral composition and thus, could be a potential feed resource that could be used to supplement animal feeds during periods of feed scarcity. Insuffisance des ressources alimentaires ainsi que leur faible qualité nutritionnelle, en particulier pendant la saison sèche, les animaux soumettent des animaux au stress nutritionnel. La valeur nutritive des ressources alimentaires peut être améliorée pour une utilisation améliorée par les microbes du rumen pour une croissance optimale en traitant avec des sources d'azote non protéiques. La conservation des graminées et d'autres herbages pour minimiser la perte de leur composition en nutriments peut être obtenue par l'écrivain.mL'expérience a été menée pour évaluer le potentiel nutritionnel de la feuille noire africaine (Vitex doniana) avec une litière de poulet et de l'urée. Quatre silages ont été préparés dans lesquels la feuille de prune noire africaine (FPNA) a été inscrite seule (T ; contrôle), avec 1%d'urée (T ), 25% de litière de poulet (T ) et 25% de litière de poulet + 1% d'urée (T ) et 2 3 4 reproduit trois fois dans des bouteilles de bamma pendant une période de 21 jours. Les propriétés physiques, la composition immédiate et minérale des silages ont été évaluées. Les résultats des propriétés physiques des silages ont montré que les silages étaient brun clair pour T1 et T2 et vert jaunâtre pour T3 et T4 . L'arôme et la texture étaient agréables et fermes pour T1 et T2 tandis que T3 et T4 avaient un arôme très doux avec une texture ferme. Les valeurs obtenues pour le pH et la température variaient de 6,50 à 7,87 et 28,17 à 29,600 ° C, respectivement. La composition immédiate et minérale a montré des différences significatives (p <0,05) dans les silages obtenus. T (25% de litière de poulet) avait la teneur 3 en CP la plus élevée (17,32%) tandis que T (25% de litière de poulet + 1% d'urée) a montré 4 des valeurs plus élevées pour EE et NFE (3,70% et 56,19%, respectivement). Le sodium, le potassium et le magnésium étaient significativement (P <0,05) plus élevés en T (0,61%, 2 1,72% et 0,83%, respectivement) tandis que T avait une teneur plus élevée en fer et en cuivre 3 (80,4 mg / kg et 12,5 mg / kg, respectivement). On pourrait conclure que les silages possédaient de bonnes propriétés physiques et une composition immédiate et minérale appréciable et pourraient donc être une ressource d'alimentation potentielle qui pourrait être utilisée pour compléter les aliments pour animaux pendant les périodes de rareté d'alimentation.
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Solomom, I. P., E. F. Istifanus, and E. J. Idang. "Effect of graded dietary levels of Roselle (Hibiscus sabdariffa) calyx meal supplementation on sperm profile of mongrel rabbit bucks." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 3 (June 9, 2022): 34–45. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i3.3529.

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Abstract:
Oxidative stress has been identified as one of the factors contributing to poor quality semen. Antioxidants however have been found useful in reducing oxidative stress thus protecting spermatozoa from reactive oxygen species (ROS)-induced production of abnormal spermatozoa and prevent deoxyribonucleic acid(DNA) fragmentation, thereby, improving semen quality. Roselle calyx has been identified as a rich source of antioxidants prominent among which is vitamin C (ascorbic acid). This experiment was conducted to evaluate the effect of graded dietary levels of Roselle calyx meal supplementation on sperm profile of mongrel rabbit bucks. Twenty clinically screened mongrel rabbit bucks were used for the study. The rabbits were managed intensively and were provided with feed, water and forages ad-libitum. Four experimental diets were formulated to contain dietary levels of Roselle calyx meal at 0.0% (control), 2.0%, 4.0% and 6.0% and coded as T1 , T2 , T3 and T4 respectively. The four treatment groups were assigned to four experimental diets in a completely randomized design (CRD) each replicated three times with two rabbits per replicate. Each replicate received an assigned diet for 56 days. Parameters measured in the were semen volume, semen colour motility, sperm concentration, live sperm percentage, abnormal sperm cells percentage, total sperm cells per ejaculate and reaction time. The semen volume (mL) recorded in this study were 0.47, 1.73, 0.57 and 0.53 for T (0.0% RCM), 1 T (2.0% RCM), T (4.0% RCM) and T (6.0% RCM,) respectively. Sperm motility was higher 2 3 4 in T (2.0% RCM) group with a value of 82.6% while the control group (0.0% RCM) recorded 2 the least value of 68.6%. Rabbit bucks in T (4.0% RCM) and T (6.0% RCM) had higher 3 4 sperm motility values of 78.3% and 81.6% respectively above those in control group. From the findings of this study Roselle calyx meal supplementation at 2.0% improved sperm characteristics of mongrel rabbit bucks. Le stress oxydatif a été identifié comme l'un des facteurs contribuant au sperme de mauvaise qualité. Des antioxydants ont toutefois été utiles pour réduire le stress oxydatif protégeant ainsi les spermatozoïdes provenant de la production réactive d'espèces d'oxygène (REO) à la production d'une spermatozoïque anormale et prévenir la fragmentation de l'acide désoxyribonucléique (ADN), améliorant ainsi la qualité du sperme. RoselleCalyx a été identifiée comme une source riche d'antioxydants importante dont la vitamine C est la vitamine C (acide ascorbique). Cette expérience a été menée pour évaluer l'effet des niveaux diététiques gradués de la supplémentation de repas RoselleCalyx sur le profil de sperme des daims de lapin de Mongrel. Vingt daims de lapin mongrel cliniquement criblés ont été utilisés pour l'étude. Les lapins ont été gérés de manière intensive et ont été fournis avec des aliments pour animaux, de l'eau et des forages ad-libitum. Quatre régimes expérimentaux ont été formulés pour contenir des niveaux alimentaires de farine de CalyxRoselle à 0,0% (contrôle), de 2,0%, 4,0% et 6,0% et codé sous T , T , T et T respectivement. Les quatre 1 2 3 4 groupes de traitement ont été attribués à quatre régimes expérimentaux dans une conception entièrement randomisée (CER) répliquée chacune trois fois avec deux lapins par réplication. Chaque réplique a reçu une alimentation assignée pendant 56 jours. Les paramètres mesurés dans le volume de sperme, la motilité de la couleur du sperme, la concentration de sperme, le pourcentage de sperme en direct, pourcentage de spermatozoïdes anormaux, cellules de sperme total par éjaculation et temps de réaction. Le volume de sperme (ml) enregistré dans cette étude était de 0,47, 1,73, 0,57 et 0,53 pour T1 (0,0% de la MRC), T2 (2,0% de la MRC), T (RCM de 4.0%) et T (6,0% de la MRC) respectivement. La motilité du 3 4 sperme était plus élevée dans le groupe T (2.0% de la MRC) d'une valeur de 82,6% tandis 2 que le groupe témoin (0,0% de la MRC) a enregistré la moindre valeur de 68,6%. Les billes de lapin en T (RCM de 4,0%) et T (6,0% de la MRC) avaient des valeurs de motilité de 3 4 sperme supérieur de 78,3% et 81,6% respectivement au-dessus de ceux du groupe témoin. Des conclusions de cette étude RoselleCalyx Supplémentation de repas à 2,0% des caractéristiques de sperme améliorées de Daims de lapin de Mongrel.
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Olajide, R. "Pride of Barbados (Delonix regia) seed meal improved the egg quality parameters of black Harco laying hens." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 2 (March 2, 2021): 79–89. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i2.2938.

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Abstract:
Nutritional evaluation of Delonix regia seed meal (DRSM) as an alternative energy feed ingredient in replacement of maize was carried out using one hundred and thirty-five (135) black Harco laying hens at twenty weeks old. Five experimental diets were formulated with 0 (60% Maize + 0% DRSM), 25 (45% Maize + 15% DRSM), 50 (30% Maize + 30% DRSM), 75 (15% Maize + 45% DRSM) and 100% (0% Maize + 60% DRSM) replacement of maize with DRSM weight for weight, designated as D1, D2, D3, D4 and D5 respectively. The experimental birds were randomly assigned to 5 experimental diets in a Completely Randomized Design. There were 3 replicates of 9 birds each. The feeding trial lasted for 84 days during which data were collected for 70 days with the first 2 weeks to allow the birds to acclimatize. Performance, egg quality and haematology of the experimental birds were monitored. The hen day production (HDP), egg weight, egg mass, feed conversion ratio (FCR), percentage yolk weight, albumen weight and packed cell volume (PCV) differed significantly (P < 0.05) across the dietary treatments. The HDP (%) reduced from 69.67 (D1) to 57.33 (D2), 44.33 (D3), 29.00 (D4), and 17.33 (D5). The egg mass, 38.68g (D1) reduced to 12.80g (D5). The lowest egg weight (55.26g) of the control (D1) increased to 73.94g (D5); and FCR from 2.82 (D1) to 9.23 (D5). The percentage yolk weight reduced while the percentage albumen increased with increasing substitution of DRSM for maize in the diets. Egg yolk colour improved with DRSM inclusion in the diets. The PCV values (%) were 25.20 (D1), 29.58 (D2), 28.33 (D3), 28.67 (D4), and 28.61 (D5). The optimum economic dietary inclusion of DRSM in place of maize for layers is 25% that is 45% Maize + 15% DRSM (D2); with DRSM improving the egg quality (increasing egg weight, percentage albumen and yolk colour score; and reducing the percentage yolk weight) of the experimental birds. L'évaluation nutritionnelle de la farine de graines de Delonixregia (le 'DRSM') comme ingrédient d'alimentation énergétique alternative pour le remplacement du maïs a été effectuée à l'aide de cent trente-cinq (135) poules pondeuses harco noires à l'âge de vingt semaines. Cinq régimes expérimentaux ont été formulés avec 0 (60% Maïs + 0% DRSM), 25 (45% Maïs + 15% DRSM), 50 (30% Maïs + 30% DRS 75 (15% Maïs + 45% DRSM) et 100% (0% Maïs + 60% DRSM) remplacement du maïs avec poids DRSM pour le poids, désigné comme D1, D2, D3, D4 et D5 respectivement. Les oiseaux expérimentaux ont été assignés au hasard à 5 régimes expérimentaux dans une conception complètement randomisée. Il y avait 3 répliques de 9 oiseaux chacun. L'essai d'alimentation a duré 84 jours au cours duquel les données ont été recueillies pendant 70 jours avec les 2 premières semaines pour permettre aux oiseaux de s'acclimater. La performance, la qualité des œufs et l'hématologie des oiseaux expérimentaux ont été surveillées. La production de jour de poule (le 'HDP'), le poids d'oeuf, la masse d'oeuf, le rapport de conversion d'alimentation (le 'FCR'), le poids de jaune de pourcentage, le poids d'albumen et le volume emballé de cellules (PCV) ont différé sensiblement (P < 0.05) entre les traitements diététiques. Le HDP (%) de 69.67 (D1) à 57.33 (D2), 44.33 (D3), 29.00 (D4) et 17.33 (D5). La masse d'œufs, 38,68 g (D1) réduite à 12.80 g (D5). Le poids le plus bas des œufs (55,26 g) du contrôle (D1) est passé à 73.94 g (D5);fcr de 2.82 (D1) à 9.23 (D5). Le pourcentage de poids jaune réduit tandis que le pourcentage albumen a augmenté avec la substitution croissante de DRSM pour le maïs dans les régimes. La couleur du jaune d'œuf s'est améliorée avec l'inclusion du DRSM dans les régimes alimentaires. Les valeurs pcv (%) 25.20 (D1), 29.58 (D2), 28.33 (D3), 28.67 (D4) et 28.61 (D5). L'inclusion alimentaire économique optimale du DRSM à la place du maïs pour les couches est de 25%, soit 45% de maïs + 15% de DRSM (D2); avec DRSM améliorant la qualité des œufs (augmentation du poids des œufs, pourcentage d'albumen et de la couleur du jaune; et réduction du pourcentage de poids jaune) des oiseaux expérimentaux
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Adediran, O. A., and A. B. Omojola. "Evaluation of the effects of feeding selected antioxidant plants supplements on the performance and carcass characteristics of broiler chickens." Nigerian Journal of Animal Production 48, no. 6 (January 18, 2022): 156–66. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v48i6.3288.

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Abstract:
Consequent upon growing awareness of consumers about the use of antibiotics and other synthetic chemicals which may pose health risks in chicken production, it has become imperative for poultry producers to find natural and less hazardous substitutes to replace these chemicals. Therefore, this study was designed to investigate the influence of garlic (Allium sativum), ginger (Zingiber officinale) and roselle (Hibiscus sabdarifa) supplements at 1% inclusion level in broiler chicken diets on performance and carcass characteristics. A total of 150, one day old Arbor acres broiler chicks were obtained and used for the experiment. Five identical diets were formulated such that diet 1 (Negative control) had no antioxidant supplementation while diets 2, 3, 4, and 5 (positive control) were each supplemented with 1% of dried Allium sativum (AS), Zingiber officinale (ZO), Hibiscus sabdarifa (HS), and 200mg/kg vitamin E.The chicks were randomly divided into fifteen groups of ten birds each in a Completely Randomized Design. Each group was randomly assigned to one of the replicates of the dietary treatments, to have a total of 30 chicks per treatment. Average daily feed intake (ADFI), average daily weight gain (ADWG), and feed conversion ratio (FCR) were measured. Apparent nutrient retention, haematological parameters, blood cholesterol, and carcass characteristics were also determined. The ADWG and FCR were not significantly affected by the supplements. However, the birds fed AS supplemented diet had significantly (p<0.05) higher feed intake, than those fed HS supplemented diet but similar to birds in the negative control. Dry matter retention was not significantly affected in any of the treatments. It was observed that birds fed the AS supplemented diet had significantly higher (p<0.05) crude protein, crude fibre, and ether extract retention than all other treatments. Dressed weight was significantly (p<0.05) higher (76.42%) in birds fed AS supplemented diets. In conclusion, the Allium sativum, Zingiber officinale, and Hibiscus sabdarifa supplements in the chicken diets did not adversely affect performance. However, it was noted that the Allium sativum supplemented diets elicited better performance in terms of nutrient retention and dressed weight of carcass. Suite à la sensibilisation croissante des consommateurs à l'utilisation d'antibiotiques et d'autres produits chimiques synthétiques qui peuvent présenter des risques pour la santé dans la production de poulet, il est devenu impératif pour les producteurs de volaille de trouver des substituts naturels et moins dangereux pour remplacer ces produits chimiques. Par conséquent, cette étude a été conçue pour étudier l'influence des suppléments d'ail (Allium sativum), de gingembre (Zingiber officinale) et de roselle (Hibiscus sabdarifa) à un niveau d'inclusion de 1% dans les régimes alimentaires pour poulets de chair sur les performances et les caractéristiques de la carcasse. Un total de 150 poussins de chair Arbor acres âgés d'un jour ont été obtenus et utilisés pour l'expérience. Cinq régimes identiques ont été formulés de telle sorte que le régime 1 (témoin négatif) n'avait pas de supplémentation en antioxydants tandis que les régimes 2, 3, 4 et 5 (témoin positif) étaient chacun supplémentés avec 1% d'Allium sativum (AS) séché, Zingiber officinale (ZO) , Hibiscus sabdarifa (HS) et 200 mg/kg de vitamine E. Les poussins ont été répartis au hasard en quinze groupes de dix oiseaux chacun dans un plan complètement randomisé. Chaque groupe a été assigné au hasard à l'une des répétitions des traitements diététiques, pour avoir un total de 30 poussins par traitement. La prise alimentaire quotidienne moyenne (PAQM), le gain de poids quotidien moyen (GPQM) et le ratio de conversion alimentaire (RCA) ont été mesurés. La rétention apparente des nutriments, les paramètres hématologiques, le cholestérol sanguin et les caractéristiques de la carcasse ont également été déterminés. Le PAQM et le RCAn'ont pas été significativement affectés par les suppléments. Cependant, les oiseaux nourris avec un régime supplémenté en AS avaient une prise alimentaire significativement (p<0,05) plus élevée que ceux nourris avec un régime supplémenté en HS mais similaire aux oiseaux du contrôle négatif. La rétention de matière sèche n'a été significativement affectée dans aucun des traitements. Il a été observé que les oiseaux nourris avec le régime supplémenté en AS avaient une rétention significativement plus élevée (p<0,05) de protéines brutes, de fibres brutes et d'extraits éthérés que tous les autres traitements. Le poids paré était significativement (p<0,05) plus élevé (76,42 %) chez les oiseaux nourris avec des régimes supplémentés en AS. En conclusion, les suppléments d'Allium sativum, de Zingiber officinale et d'Hibiscus sabdarifa dans l'alimentation des poulets n'ont pas affecté négativement les performances. Cependant, il a été noté que les régimes alimentaires complétés par Allium sativum induisaient de meilleures performances en termes de rétention des nutriments et de poids habillé de la carcasse.
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Abat, C., M. Rakotoharinome, M. Maeder, B. Contamin, Vincent Porphyre, and E. Cardinale. "Contamination par Salmonella spp. des plats préparés à base de porc dans les gargotes d’Antananarivo (Madagascar) et détermination des facteurs de risque associés." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 3 (June 30, 2015): 120. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10160.

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Abstract:
Les toxi-infections alimentaires sont un problème majeur pour tous les Etats de la planète. Parmi les causes principales se trouvent Salmonella et Campylobacter, présents dans la nourri­ture vendue dans les restaurants de rue. Madagascar, plus grande île de l’océan Indien, possède peu de données exploitables pour quantifier l’ampleur de cette contamination. Or, ce pays possède une importante population porcine dont une partie de la viande est servie dans les plats des gargotes en ville. Pour ces raisons, le gouvernement malgache souhaite une meilleure maîtrise de la qualité microbiologique des produits. Cette étude a été conçue dans cette optique et regroupe la direction des services vété­rinaires de Madagascar, le Cirad, la faculté de médecine et le Centre d’infectiologie Charles Mérieux d’Antananarivo.Les objectifs étaient de déterminer la prévalence potentielle de Salmonella spp. et de Campylobacter spp. directement présents dans les plats cuisinés à base de porc, vendus par les restaurants de rue de la capitale, ainsi que de caractériser les facteurs de risque à l’origine des contaminations des plats par ces bactéries.Pour la réaliser, soixante gargotes sélectionnées aléatoirement dans treize quartiers d’Antananarivo ont été visitées sur une période de trois mois. Les propriétaires des établissements ont été questionnés sur leurs pratiques de préparation et trois plats à base de porc ont été achetés à chacun d’eux. Chaque échantil­lon récolté a ensuite été traité suivant un protocole comprenant un pré-enrichissement non sélectif suivi d’un pré-enrichisse­ment en bouillons sélectifs. Les colonies suspectées d’être du genre Salmonella ou Campylobacter ont été récupérées à par­tir de géloses sélectives, confirmées ou infirmées par tests bio­chimiques, puis par la méthode RapID ONE, et enfin isolées. Salmonella a ensuite été sérotypée selon la méthode de Kaufmann White Le Minor (2). En cas de contamination confirmée d’un plat échantillonné, le restaurant dont il était issu était défini comme contaminé, constituant ainsi la variable à expliquer. Dès lors, une analyse statistique en plusieurs étapes était réalisée afin de déterminer quelles pratiques de préparation des établissements enquêtés devaient être considérées comme des facteurs de risque.La confirmation des bactéries suspectes par la méthode RapID ONE a permis d’identifier uniquement neuf plats contaminés par des salmonelles. Aucun Campylobacter n’a été détecté. Les séro­typages réalisés ont mis en évidence trois sérotypes : Salmonella Typhimurium, Salmonella Newport et Salmonella Seftenberg. L’analyse globale des pratiques des gargotiers enquêtés a mon­tré que ces derniers présentaient certaines lacunes concernant les bonnes pratiques d’hygiène à appliquer dans leur secteur d’activité. Enfin, l’analyse des facteurs de risque a révélé que, dans le contexte de l’étude, l’utilisation des nappes (odds ratio [OR] = 8,83 ; intervalle de confiance [IC] 95 % : [1,24–62,2]) et la température de service des plats (OR = 5,41 ; IC 95 % : [1,25–35,22]) étaient fortement associées à l’augmentation du risque de contamination des plats par Salmonella. A l’inverse, la situation géographique du quartier de l’établissement enquêté (OR = 0,15 ; IC 95 % : [0,022–0,98]), le type de construction (OR = 0,03 ; IC 95 % : [0,0025–0,29]), le port d’habits spécifiques (OR = 0,15 ; IC 95 % : [0,018–0,99]) et de couvre-chef intégral par le personnel (OR = 0,05 ; IC 95 % : [0,004-0,57]) ont sem­blé associés à une diminution des risques de contamination des plats par les salmonelles. Campylobacter n’a pas été retrouvé en raison notamment de sa sensibilité à la chaleur ; il a été vraisem­blablement détruit par la cuisson. Une étape de sensibilisation a été engagée pour améliorer les pratiques et les propriétaires des restaurants ont été très réceptifs aux conseils prodigués.
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COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

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Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Grabenstein, John D. "Should Vaccines Require a Prescription?" Annals of Pharmacotherapy 32, no. 4 (April 1998): 495–500. http://dx.doi.org/10.1345/aph.17313.

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Abstract:
OBJECTIVE: To review the rationale for requiring prescriptions to control vaccine access, in contrast to other medications. DATA SOURCES: Literature on immunization delivery and health-service barriers was reviewed via MEDLINE search and relevant textbooks. Additional literature was obtained from reference lists of pertinent articles. DATA SYNTHESIS: Society controls access to medications to protect consumers. Many medications have changed from prescription-only to over-the-counter (OTC) status. No parenteral drug has been switched, although insulin has long had OTC status. Limiting access to vaccines has advantages in record-keeping, storage, injection quality, and response to anaphylactic reactions. These advantages are outweighed by 600 000 people who will die over the next decade for lack of pneumococcal and influenza immunizations. Physicians see most of those who die of these diseases, but many neglect to vaccinate them. Three options are offered to expand access to these vaccines. The most feasible one involves expanding prescribing authority for pneumococcal and influenza vaccines to all licensed healthcare professionals and paraprofessionals with physiologic and pharmacologic expertise to responsibly vaccinate. Community pharmacies offer advantages as immunization delivery sites, in terms of proximity, hours of operation, and knowledge of people at highest risk. Expanded professional training can ensure high levels of public safeguards while expanding immunization delivery. CONCLUSIONS: Society decides the controls needed to protect the health of the people. If society restricts vaccine access too severely, people die needlessly. Increasing prescribing authority for pneumococcal and influenza vaccines to more health professionals will save many lives. OBJETIVO: Discutir argumentos a favor y en contra de requerir una receta como método de control de acceso a las vacunas. FUENTES DE INFORMACIÓN: Se realizó una búsqueda bibliográfica en MEDLINE y se revisaron libros de texto para obtener literatura relacionada a la inmunización y las barreras para obtener servicios de salud. Se obtuvo literatura adicional de las listas de referencias de manuscritos relacionados al tema. SÍNTESIS: La sociedad controla el acceso a medicamentos con el propósito de proteger a los consumidores. Muchos medicamentos que anteriormente sólo se podían obtener con receta médica shora se pueden obtener sin receta. Ningún medicamento que se administra por la vía parenteral se puede obtener sin receta con excepción de la insulina. Limitar el acceso a las vacunas tiene como ventajas un mayor control sobre el mantenimiento de expedientes, el almacenaje, la calidad del producto, y la respuesta a reacciones anafilácticas. Por otro lado, 600 000 personas morirán en la próxima década por no haber recibido inmunización contra neumococos y la influenza. Los proveedores de servicios de salud ven a muchos de los pacientes que mueren como consecuencia de estas enfermedades, pero muchos se niegan a vacunarlos. Se ofrecen tres opciones para expandir el acceso a estas vacunas: (1) otorgar autoridad de prescribir las vacunas a otros profesionales de la salud, (2) autorizar la venta de vacunas sin receta pero únicamente si son dispensadas y administradas por un farmacéutico con adiestramiento, y (3) autorizar la venta de las vacunas sin receta y confiar que el mercado limite su distribución únicamente en farmacias, tal como ocurre con insulina. La opción más viable tiene que ver con otorgar autoridad de prescribir vacunas contra neumococos e influenza a todos los profesionales y para-profesionales de la salud con conocimiento fisiológico y farmacológico suficiente para responsablemente vacunar. Las farmacias de comunidad ofrecen ventajas como lugares donde se podría vacunar a las personas en términos de proximidad, horario de operación, y conocimiento de las personas en alto riesgo. Para salvaguardar la seguridad pública ante la expansión en los servicios de inmunización es necesario asegurar que los ofrecimientos de adiestramiento profesional serán ampliados. CONCLUSIONES: La sociedad decide los controles necesarios para proteger la salud de las personas. Si la sociedad limita el acceso a las vacunas, algunas personas morirán innecesariamente. El aumentar la autoridad para prescribir vacunas contra neumococos y la influenza a un mayor número de profesionales de la salud salvará muchas vidas. OBJECTIF: Examiner la nécessité d'obtenir les prescriptions afin de contrôler l'accès aux vaccins contrairement à d'autres médicaments. REVUE DE LITTÉRATURE: La documentation scientifique concernant la distribution des vaccins et les normes du réseau de la santé ont été revisées à l'aide d'une recherche informatisée MEDLINE et de livres de références sur le sujet. De la documentation additionnelle a été obtenue des bibliographies provenants de manuscrits pertinents. RÉSUMÉ: La société contrôle l'accès aux médicaments dans le but de protèger le public. Plusieurs médicaments sont passés du statut de médicaments prescrits à celui de médicaments de vente libre (MVL). Aucun produit parentérale n'a changé de statut, quoique l'insuline a depuis longtemps un statut de MVL. L'accès limité aux vaccins facilite la tenue de livres, les conditions d'entreposage, la qualité de l'injection et la réponse à des réactions anaphylactiques. Ces avantages s'opposent cependant au fait que 600 000 individus mourront dans la prochaine décennie par manque d'immunisation contre le pneumocoque ou l'influenza. Les médecins voient la majorité de ces patients qui décéderont suite à ces troubles, mais plusieurs négligent de les vacciner. Trois options sont offertes pour accroître l'accès à ces vaccins. L'option la plus praticable implique d'élargir l'autorité en matière de prescriptions pour les vaccins contre le pneumocoque et l'influenza à tous les professionnels et paraprofessionnels licenciés de la santé avec expérience physiologique et pharmacologique afin de vacciner de façon responsable. Les pharmacies communautaires offrent des avantages comme sites de distribution des vaccins en terme de proximité, heures d'ouverture et connaissance des patients à risques plus élevés. Une formation plus étendue des professionnels peut assurer une protection accrue du public tout en élargissant la distribution des vaccins. CONCLUSIONS: La société décide des contrôles nécessaires à la protection de la santé du public. Si la société restreint l'accès aux vaccins trop sévèrement, des gens décèdent inutilement. Accroître l'autorité de prescrire les vaccins contre le pneumocoque et l'influenza à plus de professionnels de la santé pourrait sauver des vies.
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