Journal articles on the topic 'Responsabilité écologique'

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Bourg, Dominique. "La responsabilité écologique." Raison présente 132, no. 1 (1999): 47–76. http://dx.doi.org/10.3406/raipr.1999.3575.

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Neyret, Laurent. "Trois défis pour une responsabilité écologique." Esprit Janvir-févrir, no. 1 (2018): 113. http://dx.doi.org/10.3917/espri.1801.0113.

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Berramdane, Abdelkhaleq. "Le Prejudice Ecologique." Review of Business and Legal Sciences, no. 25 (August 1, 2017): 7. http://dx.doi.org/10.26537/rebules.v0i25.1033.

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Abstract:
Une proposition de loi n' 546 rectifiée bis [2011-2012] est déposée sur le bureau du Sénat par M. Bruno Retailleau et plusieurs de ses collègues [UMP], le 23 mai 2012,visant à inscrire la notion de préjudice écologique dans le code civil. Cette proposition amendée, est adoptée en première lecture par le sénat, le 16 mai 2013.Cinq amendement ont été introduits par les sénateurs à cette proposition du rapporteur de la proposition le sénateur Alain Anziani [Rapport n.° 519, S, 17 avril 2013]:1] L'intitulé de la proposition est modifié, ainsi que celui du titre IV ter à introduire dans le code civil.2] le régime de responsabilité pour faute devient un régime de responsabilité sans faute.3] L'introduction d'un régime de prévention des risques écologiques. Cette proposition adoptée à l'unanimité par le Sénat sera discutée par l'AN.
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Barry, Valérie. "Des conditions pour assumer la responsabilité d’élèves présentant des troubles du comportement et de l’apprentissage." Revue des sciences de l’éducation 41, no. 1 (July 2, 2015): 67–89. http://dx.doi.org/10.7202/1031472ar.

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Abstract:
L’auteure analyse la façon dont différents professionnels de l’éducation envisagent leur rôle institutionnel, éducatif et pédagogique, alors qu’ils sont en responsabilité d’élèves présentant des troubles du comportement et de l’apprentissage. La recherche prend appui sur la retranscription d’entretiens réalisés auprès de ces professionnels. Il en ressort que les possibilités de réussite éducative qu’ils pointent reposent sur plusieurs facteurs conjugués : une approche anthropologique et psychosociale de la responsabilité, une posture professionnelle fondée sur des valeurs inconditionnelles, une approche dynamique des troubles manifestés par l’enfant, une conception écologique de la coresponsabilité.
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Trudeau, Hélène. "La responsabilité civile du pollueur : de la théorie de l'abus de droit au principe du pollueur-payeur." Les Cahiers de droit 34, no. 3 (April 12, 2005): 783–802. http://dx.doi.org/10.7202/043234ar.

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Abstract:
Les règles de responsabilité civile du droit commun — et en particulier la théorie de l'abus de droit—s'avèrent dans la plupart des cas insuffisantes pour assurer la réparation des dommages de pollution. Les difficultés de preuve et l'absence de prise en considération du préjudice écologique constituent les principaux obstacles à une indemnisation adéquate des dommages liés aux activités polluantes. Rendu populaire depuis une vingtaine d'années dans les pays industrialisés, le principe économique du pollueur-payeur a servi d'inspiration dans l’élaboration de nouveaux régimes statutaires de responsabilité civile pour dommages de pollution. L'auteure examine dans un premier temps les conséquences juridiques du principe du pollueur-payeur et fait état d'un modèle théorique de responsabilité civile basé sur la coexistence d'une responsabilité sans faute et d'un fonds d’indemnisation financé par les pollueurs potentiels. Dans un deuxième temps, deux régimes de responsabilité statutaire qui appliquent partiellement ce modèle sont brièvement décrits : le régime américain mis en place par la loi CERCLA et les dispositions québécoises prévues dans la section IV.2.1 de la Loi sur la qualité de l'environnement.
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Domon, Gérard, Michel Gariépy, and André Bouchard. "La planification écologique : analyse critique et mise en relation avec la planification environnementale." Cahiers de géographie du Québec 31, no. 82 (April 12, 2005): 5–21. http://dx.doi.org/10.7202/021841ar.

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Abstract:
Une grande confusion continue à entourer les notions de planification écologique et de planification environnementale. La présente analyse vise à spécifier la première et à la situer par rapport à la seconde. Les auteurs montrent d'abord que le concept d'externalité constitue le lien fondamental entre ces notions puis suggèrent que c'est la place prépondérante octroyée à l'harmonisation du développement au milieu naturel qui caractériserait la planification écologique et la spécifierait au sein de la planification environnementale. Ils s'interrogent ensuite sur le sens exact d'une telle harmonisation et sur sa pertinence dans le contexte actuel de l'aménagement. C'est une vision d'interdépendance entre facteurs économiques et milieu naturel, mais plus encore une volonté d'inscrire le développement à l'intérieur d'une certaine responsabilité envers le futur qui s'avèrent à la base de cette harmonisation. Loin d'être issue de préoccupations passagères, la planification écologique serait donc venue réactualiser et réagencer des préoccupations profondément ancrées dans le mouvement de conservation.
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Mavoungou, Pénélope. "L’impact de la responsabilité féminine dans la gestion de l’environnement." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 14 (September 2, 2015): 95–103. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.014.008.

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Abstract:
Il est un constat : parler de la nature ou de la biosphère n’implique plus que la simple sphère privée puisqu’à l’instar du mouvement économique, la gestion de l’environnement s’est aujourd’hui globalisée. Pourtant malgré cette mondialisation, la résolution de la question écologique n’est effective qu’une fois prise dans sa dimension locale et familiale. Or, à ce niveau, la question de l’écologie rejoint parfois celle du féminisme. En effet, nombreux considèrent désormais la femme comme une force incontournable dans la protection de l’environnement. Le rôle de la femme africaine dans la sauvegarde de l’environnement est par exemple essentiel ; la femme apporte bel et bien, là-bas, une plus-value en matière de protection de l’environnement. Cette conception de la responsabilité féminine rejoint d’ailleurs la préoccupation jonassienne de la prise en charge temporelle de l’environnement, ainsi que le stipule sa maxime principale : « Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre » (Jonas 1990 : 40). Mais ce parti pris écologiste met en débat les courants du féminisme que sont l’essentialisme féministe et le constructivisme féministe. Si, pour le premier, la différence entre l’homme et la femme souligne les atouts féminins, rendant ainsi la femme « naturellement » attirée vers la gestion de l’environnement, le second estime que l’homme et la femme sont « égaux » et que le rapprochement femme-nature constitue une « animalisation ».
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Ruel, Julie, and André C. Moreau. "La continuité éducative en réponse aux défis de la transition vers le préscolaire d’enfants ayant des besoins particuliers." Développement Humain, Handicap et Changement Social 20, no. 1 (February 28, 2022): 71–78. http://dx.doi.org/10.7202/1086771ar.

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Abstract:
Durant plusieurs années, les interventions en vue de faciliter la rentrée scolaire ont porté prioritairement sur la préparation des enfants afin de les rendre prêts pour cette première rentrée scolaire. La perspective écologique de la transition invite pour sa part tous les acteurs qui entourent les enfants ayant des besoins particuliers à se mobiliser afin de préparer notamment les milieux scolaires à mieux accueillir les enfants et leurs familles, tout en considérant leur diversité. La continuité éducative s’inscrit dans cet esprit soutenu par la perspective écologique de la transition. Elle favorise les liens entre les différents milieux de vie de l’enfant. Cet article permet d’approfondir la continuité éducative dans ce contexte de la transition vers le préscolaire d’enfants ayant des besoins particuliers. Après avoir défini la continuité éducative et après l’avoir circonscrite dans ce contexte particulier de la première transition scolaire, des pistes d’intervention sont suggérées. Elles soutiennent la poursuite du développement de l’enfant et un partage de la responsabilité de la qualité de la transition.
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Anouar, Khadija. "La Responsabilité Civile Environnementale du Fait des Projets d'Énergies Renouvelables et le Préjudice Écologique." المنارة للدراسات القانونية و الإدارية, no. 11 (October 2015): 7–20. http://dx.doi.org/10.12816/0017878.

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Michelot, Agnès. "Enjeux de la reconnaissance du statut de réfugié écologique pour la construction d'une nouvelle responsabilité internationale." Revue Européenne de Droit de l'Environnement 10, no. 4 (2006): 428–45. http://dx.doi.org/10.3406/reden.2006.1904.

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Barré, Rémi. "Pour une recherche scientifique responsable." Natures Sciences Sociétés 28, no. 1 (January 2020): 45–50. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2020022.

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Abstract:
L’objet du cycle de colloques était de mettre en débat et d’enrichir une réflexion qui avait donné lieu à la publication du manifeste Pour une recherche scientifique responsable. Le chercheur est-il un rouage impuissant ou un acteur pleinement responsable ? Et si oui, à quelles conditions ? Le premier colloque visait à identifier le rôle du contexte institutionnel, économique et politique. Le deuxième colloque avait pour point d’entrée la responsabilité du chercheur lui-même. Le troisième colloque a posé la question de comment envisager une autre recherche : quels contre-modèles existent ou émergent ? Il s’agit maintenant de passer à la vitesse supérieure par le développement d’une communauté d’acteurs-chercheurs se reconnaissant dans ces nouvelles pratiques. D’où l’appel à la mise en mouvement des imaginations et la déclaration « qu’une autre science est possible ». Partie prenante d’un nouveau contrat science-société pour une transition écologique et sociale, une recherche scientifique responsable pourrait alors émerger.
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Stamm, Christoph B. "Si la transition écologique avait lieu... Une prospective sociologique pour élargir la discussion sur la responsabilité des entreprises." Revue de l’organisation responsable 10, no. 2 (2015): 75. http://dx.doi.org/10.3917/ror.102.0075.

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Soper, Kate. "Écologie, nature et responsabilité." Revue du MAUSS 17, no. 1 (2001): 71. http://dx.doi.org/10.3917/rdm.017.0071.

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Uliescu, Marilena. "La responsabilité pour les dommages écologiques." Revue internationale de droit comparé 45, no. 2 (1993): 387–94. http://dx.doi.org/10.3406/ridc.1993.4682.

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Camproux-Duffrène, Marie-Pierre, and Dominique Guihal. "Pollution maritime. Naufrage de l’Erika. Responsabilité pénale. Loi du 5 juillet 1973. Convention MARPOL. ZEE. Responsabilité civile pour dommages causés à l’environnement par des hydrocarbures en mer. Réparation du préjudice écologique pur. Cour de cassation, Chambre criminelle, 25 septembre 2012, SA Total et a., n° 3439, avec note." Revue Juridique de l'Environnement 38, no. 3 (2013): 457–80. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.2013.6161.

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Nadeau, Denise. "Relation et responsabilité." Hors-thème 20, no. 1-2 (October 16, 2013): 419–52. http://dx.doi.org/10.7202/1018866ar.

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Abstract:
Qu’est-ce qui constitue une réponse éthique au dévoilement de la vérité qui s’est passé dans le contexte des auditions de la Commission de vérité et réconciliation au Québec et au Canada ? En utilisant l’autoethnographie et la structure de la théologie contextuelle, l’auteur se faufile à travers l’exemple de l’histoire de sa famille à Gespe’gewa’gi (Gaspé). L’article montre comment l’identité coloniale des colons et leur blancheur sont liées à la théologie chrétienne Euro-centrique et informent celle-ci. Après avoir considéré l’expérience autochtone de la terre et des enseignements ancestraux sur la relation, la responsabilité et les protocoles, l’article se base sur des exemples herméneutiques écologiques et la théologie féministe postcoloniale pour récupérer au coeur des Écritures chrétiennes de la responsabilité et de la réciprocité, à la fois dans l’Alliance et les traditions radicales de don. L’article invite les lecteurs à entamer un processus de décolonisation d’eux-mêmes et de leurs traditions pour aller de l’avant sur le chemin de la réconciliation, sur un pied d’égalité avec les peuples autochtones, leurs partenaires.
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Develay, Michel, H. Godinet, and Maud Ciekansky. "Pour une écologie de la responsabilité pédagogique en e-formation." Distances et savoirs 4, no. 1 (March 31, 2006): 61–72. http://dx.doi.org/10.3166/ds.4.61-72.

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López-Jacoiste Díaz, Mª Eugenia. "ROBERT, Sabrina: L'Érika: responsabilités pour un désastre écologique, Pedone, Paris, 2003, 259 págs." Anuario Español de Derecho Internacional 19 (August 16, 2018): 716–19. http://dx.doi.org/10.15581/010.19.28976.

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Laronze, Fleur. "Les mines d’or de Salsigne. Mise en lumière d’une catastrophe professionnelle silencieuse." Cinquante ans de désindustrialisation, no. 1 (January 1, 2019): 133–51. http://dx.doi.org/10.57086/rrs.88.

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Abstract:
Le site de Salsigne a longtemps été associé à la mine d’or exploitée pendant plus d’un siècle. L’activité de production aurifère a néanmoins fait apparaître au fur et à mesure des années d’exploitation une pollution des sols et des rivières accrue par la toxicité des minerais extraits et des techniques d’exploitation utilisées. Les préjudices écologiques et sanitaires n’ont pas été appréhendés de manière effective, ni par l’État ni par les administrations décentralisées, de sorte que l’État ou plus précisément l’État-providence peut être considéré défaillant. L’histoire de Salsigne explique alors l’émergence de concepts comme la responsabilité sociale des entreprises qui donne un éclairage particulier au projet de réouverture de l’exploitation des mines de Salsigne envisagé depuis quelques années.
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Adams, John Luther, and Nicolas Donin. "Faire de la musique dans l’Anthropocène : comment composer avec les temps de crise ?1." Circuit 32, no. 2 (August 31, 2022): 22–27. http://dx.doi.org/10.7202/1091899ar.

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Abstract:
Dans ce bref essai initialement paru en 2015 dans Slate, l’auteur s’interroge sur la relation entre l’activité de création artistique et la conscience des désastres liés à l’Anthropocène : peut-on et faut-il encore se concentrer sur des oeuvres d’art en se détachant du monde ? Évoquant son engagement de jeunesse en tant qu’activiste écologiste en Alaska, Adams se rappelle avoir choisi d’être compositeur parce qu’il était, dans ce rôle, irremplaçable. Pour lui, s’engager pleinement dans l’activité créatrice, sans s’assigner d’objectif politique ni même de thématique à évoquer, est précisément ce qui rend possible une expressivité authentique de sa musique, libre de charrier d’éventuelles significations sociales et capable d’inspirer un renouveau de la conscience chez ses auditeur·trice·s. La responsabilité de l’artiste porte sur son art, qui en retour contribue à transformer la manière d’être au monde de notre espèce.
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Bayard, Caroline. "Postmodernités européennes. Ethos et polis de fin de siècle." Études littéraires 27, no. 1 (April 12, 2005): 89–112. http://dx.doi.org/10.7202/501070ar.

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Abstract:
Philosophes, éthiciens, essayistes et dissidents politiques ont profondément modifié les directions des postmodernités occidentales au cours des années quatre-vingt. Ethos et polis sont les deux loci sur lesquels se sont ancrées ces problématiques. Des intellectuels d'Europe centrale exilés à l'ouest (Bauman, Kolakowski, Fehér et Heller), des philosophes et sociologues allemands et hollandais (Kamper, Wellmer, Van Reijen), soucieux de scruter les responsabilités des postmodernités européennes, apporteront une inflexion différente, quoique complémentaire, de celle amorcée par Lyotard dans les années quatre-vingt. Plutôt que l'acceptation de l'effondrement des grands récits, ou le diagnostic d'une totale délitescence de la modernité, ils proposeront une distanciation patiente et méthodique par rapport aux Lumières et une écologie de la modernité.
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Hymers, Lesley Anne, Bill Steer, and Janice Williams. "The Teachers’ Mining Tour in Ontario - A Professional Development Program for Educators." Geoscience Canada 42, no. 4 (December 7, 2015): 487. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2015.42.083.

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Abstract:
The Teachers’ Mining Tour is a professional development program for educators hosted at the Canadian Ecology Centre (CEC) located near Mattawa, Ontario. Each year in late summer for three years (2010–2012) approximately thirty Ontario teachers participated in a five day program that included presentations by mineral industry professionals, site visits to mines and mine manufacturing operations, and educational resource workshops. In 2013, to meet demand, the Tour program was expanded to include two tours, annually. The goal of the Tour is to provide teachers with the information and resources that they need to become more proficient Earth Science teachers and to educate their students about the mining industry and, through this increased knowledge and experience, to encourage their students to pursue post-secondary education and careers in Earth Sciences and mining-related disciplines. Additional objectives are to create and cultivate a network of teachers using mining as a theme in their classrooms, and to promote informed opinions amongst participants with regard to the economic, social and environmental aspects of mining. The Tour content focuses on modern mining techniques and technology, environmental responsibility, workplace safety, and mining careers. Tours consistently receive favourable reviews from teachers, industry participants and representatives from sponsor organizations. In addition to the feedback sought through evaluation forms at the conclusion of each Tour program, additional feedback is sought from participants in the following spring of each academic year. A formal survey is circulated, providing teachers with the opportunity to report back about how their Tour experience is influencing their teaching. Respondents report that they are satisfied with the information and resources that they received during the Tour, that the program is directly applicable to the subjects that they are teaching, and that their perceptions about mining changed because of their experience. RÉSUMÉLe Teachers’ Mining Tour est un programme de formation pour enseignants qui se tient au Centre écologique du Canada (CEC) situé à Mattawa, Ontario. Chaque année à la fin de l'été depuis trois ans (2010–2012) une trentaine d’enseignants d'Ontario ont participé à ce programme de cinq jours de présentations par des professionnels de l'industrie minérale, de visites de sites miniers et d’usines de transformation, et d’ateliers sur les moyens éducatifs. En 2013, pour répondre à la demande, le programme du Tour a été porté à deux sessions par année. L’objectif de ce Tour est de fournir aux enseignants les informations et les moyens éducatifs requis pour devenir des enseignants en sciences de la Terre mieux qualifiés pour instruire leurs élèves sur la réalité de l'industrie minière et, par là, d’encourager leurs élèves à poursuivre une formation postsecondaire et opter pour des carrières en sciences de Terre ou dans les disciplines de l’industrie minière. Ce programme vise aussi d’autres objectifs dont ceux de créer et promouvoir un réseau d'enseignants qui utilisent le thème minier dans leur enseignement, et faire en sorte que les participants en ressortent avec des opinions mieux éclairés sur les aspects économiques, sociaux et environnementaux de l'exploitation minière. Le contenu du Tour porte surtout sur les processus et la technologie de l’exploitation minière moderne, l’éco-responsabilité, la sécurité du milieu de travail et les opportunités de carrière dans l’industrie minière. Ce programme d’activités est systématiquement louangé par les enseignants, les participants d'industrie et les représentants des organismes de parrainage. Le niveau de satisfaction est établi par l’administration de formulaires d’évaluation à la fin de chaque session du programme d’activités, et par les réactions colligées auprès des participants au printemps suivant l’année scolaire. Un sondage formel est soumis aux enseignants dans le but d’évaluer l’impact des activités du Tour sur leur enseignement. Les répondants se disent satisfaits des informations reçues et des moyens éducatifs enseignés pendant le Tour, confirment que le programme d’activités est directement applicable aux sujets qu'ils enseignent, et que leurs perceptions de l'exploitation minière en ont été changées.
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Renouprez, Martine. "Recension : Hansen-Løve, L. (2022). 'Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité'. Écosociété éditions." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 203. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25624.

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Mesnard, André-Hubert. "L’intégration des préoccupations d’environnement dans les projets de construction, d’aménagement et d’urbanisme, en France." Revue générale de droit 28, no. 4 (March 16, 2016): 449–66. http://dx.doi.org/10.7202/1035616ar.

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Abstract:
La prise en compte de l’environnement s’impose de plus en plus en France, pour des raisons de sécurité, de qualité de vie et de développement durable dans un contexte d’urbanisation forte, dans des zones localisées et souvent sensibles sur le plan écologique. La législation et le droit reflètent cette généralisation des préoccupations d’environnement depuis la loi du 10 juillet 1976 qui fait de la protection du patrimoine naturel un objectif « d’intérêt général », c’est-à-dire un objectif général, tant public que privé, individuel que collectif. Cette obligation concerne aussi bien les contractants de droit privé (propriétaires, exploitants) que les industries et les pouvoirs publics (permis de construire, plans d’urbanisme...). Tous les projets doivent intégrer les préoccupations d’environnement, et le droit de l’urbanisme les impose d’une façon expresse, autant dans le contenu de la planification de l’occupation du territoire, que lors de la délivrance des autorisations d’occupation des sols... Les études d’environnement (dont les études d’impact) sont de plus en plus exigeantes et nombreuses. Enfin la jurisprudence des tribunaux, administratifs, ou pénaux, « responsabilise » de plus en plus les acteurs publics de la construction et de l’urbanisme, en matière de défense de l’environnement.
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Howard P. Nelson and Eleanor S. Devenish-Nelson. "The future of Caribbean endemic bird conservation in the Anthropocene." Journal of Caribbean Ornithology 35 (November 16, 2022): 96–107. http://dx.doi.org/10.55431/jco.2022.35.96-107.

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Abstract:
Abstract The insular Caribbean is a globally important hotspot of biological endemism, including 186 endemic bird species. Despite this importance, many of these species are highly vulnerable due to the human dominance that typifies the Anthropocene. The threats of habitat loss, invasive species, over-harvesting, pollution, and increasingly, climate change are amplified on islands. The limited land area of Caribbean islands, natural vulnerability to extreme natural events, human technical capacity constraints, fragile economic systems, and colonial legacies present a complex and unique conservation challenge for endemic birds. We discuss the current state of knowledge of these species and the challenges facing their conservation. In our analysis, we focus on emerging synergies between the human impacts that dominate the Anthropocene to prompt reflection on potential pathways for a viable future for these economically, culturally, and ecologically valued birds. The answers are rooted in fostering regional collaboration to develop human capacity, sustainable financing, and accountability to civil society, in order to establish locally-led solutions that are underpinned by robust evidence. While we focus on Caribbean endemic birds, our analysis is relevant and of interest to those working in island conservation more widely. Keywords capacity, climate change, community conservation, landscape management, policy, protected areas, small island developing states Resumen El futuro de la conservación de las aves endémicas del Caribe en el Antropoceno • El Caribe insular es un punto caliente de endemismo biológico de importancia mundial, que incluye 186 especies de aves endémicas. A pesar de su importancia, muchas de estas especies son altamente vulnerables debido a la dominación humana que caracteriza al Antropoceno. Las amenazas de pérdida de hábitat, especies invasoras, sobreexplotación, contaminación y, cada vez más, el cambio climático se amplifican en las islas. La limitada superficie terrestre de las islas del Caribe, la vulnerabilidad natural a fenómenos naturales extremos, las limitaciones de la capacidad técnica humana, los frágiles sistemas económicos y los legados coloniales presentan un desafío de conservación complejo y único para las aves endémicas. Discutimos el estado actual del conocimiento sobre estas especies y los retos a los que se enfrenta su conservación. En nuestro análisis, nos centramos en las sinergias emergentes entre los impactos humanos que dominan el Antropoceno para impulsar la reflexión sobre las posibles vías para un futuro viable para estas aves de gran valor económico, cultural y ecológico. Las respuestas se basan en fomentar la colaboración regional para desarrollar la capacidad humana, el financiamiento sostenible y la rendición de cuentas a la sociedad civil, con el fin de establecer soluciones dirigidas a nivel local que estén respaldadas por evidencias sólidas. Aunque nos centramos en las aves endémicas del Caribe, nuestro análisis es relevante y de interés para quienes trabajan en la conservación de las islas de forma más amplia. Palabras clave áreas protegidas, cambio climático, capacidad, conservación comunitaria, manejo del paisaje, pequeños estados insulares en desarrollo, política Résumé L’avenir de la conservation des oiseaux endémiques de la Caraïbe dans l’Anthropocène • La Caraïbe insulaire est un haut lieu d’endémisme biologique d’importance mondiale, avec notamment 186 espèces d’oiseaux endémiques. Malgré cette importance, nombre de ces espèces sont très vulnérables en raison de la domination humaine qui caractérise l’Anthropocène. Les menaces que représentent la perte d’habitats, les espèces envahissantes, la surexploitation, la pollution et, de plus en plus, le changement climatique sont amplifiées sur les îles. La superficie limitée des îles caribéennes, leur vulnérabilité naturelle aux événements naturels extrêmes, les contraintes en matière de capacités techniques humaines, les systèmes économiques fragiles et les héritages coloniaux représentent un défi complexe et unique pour la conservation des oiseaux endémiques. Nous discutons ici de l’état actuel des connaissances sur ces espèces et des défis à relever pour leur conservation. Dans notre analyse, nous nous concentrons sur les synergies émergentes entre les impacts humains qui dominent l’Anthropocène pour susciter une réflexion sur les voies potentielles d’un avenir viable pour ces oiseaux qui revêtent une valeur économique, culturelle et écologique. Les réponses sont ancrées dans la promotion de la collaboration régionale pour développer les capacités humaines, le financement durable et la responsabilité envers la société civile, afin de mettre en place des solutions locales reposant sur des bases solides. Bien que nous nous concentrions sur les oiseaux endémiques de la Caraïbe, notre analyse est pertinente et présente un intérêt pour les personnes qui œuvre pour la conservation insulaire de manière plus large. Mots clés capacité, changement climatique, conservation communautaire, gestion du paysage, petits états insulaires en développement, politique, zones protégées
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Angeli, Guillaume. "Pollution de rivière par des déversements de boues de dragage du canal Rhin-Rhône. Poursuites sur le fondement des articles 22 de la loi du 3 janvier 1992 et L 232-2 du Code rural. Notion d'apports de substances dans le milieu : rivière en communication avec le canal, mais reconnaissance de la sensibilité et de la richesse écologique des eaux libres comparées aux eaux canalisées. Élément matériel de l'infraction caractérisé. Élément intentionnel. Faits justificatifs. Prescription de l'autorité administrative. Absence de pouvoir d'initiative du réalisateur des travaux. Responsabilité des fonctionnaires et agents de l'Etat. Article 121-3 du Code pénal résultant de la loi du 13 mai 1996. Cour d'appel de Besançon (corr.), 22 mai 1997. Avec note." Revue Juridique de l'Environnement 23, no. 1 (1998): 83–94. http://dx.doi.org/10.3406/rjenv.1998.3495.

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Pujante González, Domingo. "Apertura: No hay palabras..." HYBRIDA, no. 5(12/2022) (December 27, 2022): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.5(12/2022).25813.

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Abstract:
Il me regarde. Parfois il murmure des mots que je ne comprends pas. Et puis il s’assoit sur le lit, et il rabat les couvertures. Il dit mon nom tout bas, tu dormais, mon amour ? Là il n’y a plus d’espoir, je sais que ça commence. J’ouvre les yeux sur le noir de la chambre qui peu à peu s’éclaire et dévoile le visage de papa. Il n’y a pas de mots pour ce qu’il me fait dans la chambre. Voix coupée, je ne pourrai jamais le dire. À moi seule je le dis pour ne pas me perdre de vue. Lori Saint-Martin (1999). Mon père, la nuit (p. 7). L’instant même. Nous voilà au troisième solstice d’hiver pour la revue HYBRIDA. J’ai eu la chance de passer mon anniversaire à Montréal, de recevoir l’automne aux couleurs changeantes, de savourer l’énergie du jaune, ma couleur préférée, décliné à l’infini : citron, cadmium, moutarde, ocre, auréolin, indien, de Naples, de Sienne, de Cambodge… L’Association Internationale des Études Québécoises, incarnée dans la précieuse figure de Suzie Beaulieu, a contribué à la réussite de ce séjour d’un mois à l’Université de Montréal, accueilli par une personne magnifique et généreuse, écrivaine prestigieuse à juste titre, Catherine Mavrikakis, qui venait de publier son dernier roman Niagara (2022), ainsi que par son entourage académique et familial, son frère Nicolas Mavrikakis, perspicace critique d’art ; son conjoint, l’insigne professeur de littérature Terry Cochran, et leur fille Loulou, toujours le sourire aux lèvres et aux yeux… Le mois d’octobre est spécialement animé du point de vue culturel à Montréal ce qui m’a permis de participer à une intense vie culturelle : nouvelles publications, activités théâtrales, expositions artistiques, cycles organisés par la cinémathèque québécoise (dont la superbe rétrospective sur l’œuvre du canadien Bruce LaBruce)… Je me suis plu à visiter les intéressantes librairies montréalaises toujours en ébullition. J’ai eu la chance d’entrer en contact direct avec le monde éditorial québécois qui connaît certainement un nouvel âge d’or, des maisons d’édition d’une longue tradition comme Gallimard, dont l’ancien directeur Rolf Puls m’a parlé de tant d’anecdotes littéraires en nous régalant avec des huîtres et des oursins des mers du Nord, et dont l’actuelle directrice générale, Florence Noyer, m’a ouvert également les portes. Tout comme les éditions du Boréal où je suis passé plusieurs fois, reçu magnifiquement par Jean Bernier, avec qui j’ai passé des moments d’intense complicité où j’ai pu partager la passion pour Marie-Claire Blais, qu’il connaît dans le moindre détail, et le deuil à cause de la disparition douloureuse, cet intense mois d’octobre, du jeune écrivain Simon Roy, qui était venu à Valence présenter son premier roman Ma vie rouge Kubrick (2014) ; ainsi que celle de Lori Saint-Martin quelques jours plus tard. Il me reste à mentionner la maison d’édition Héliotrope. Un vrai bijou. J’ai eu le privilège de partager quelques conversations littéraires et humaines de haut niveau et une belle promenade du côté du Mont Royal, avec une halte dans la petite pâtisserie du quartier portugais pour prendre un vrai café, avec sa directrice, écrivaine elle-aussi, Olga Duhamel-Noyer, une âme sœur, qui dirige cette maison respirant sans aucun doute un air nouveau, fortement stimulant. Ma valise était donc bien pleine au retour à Valence et j’aurai de quoi lire dans les prochains mois. Tout cela m’a permis de rencontrer, parfois intensément, dans divers contextes, plusieurs écrivain·e·s, tous les âges confondus, dont je signalerai, par ordre alphabétique, Martine Audet, Arianne Bessette (écrivaine discrète et sensible avec qui j’ai connecté immédiatement), Lula Carballo (« ma Lula », mon double), David Clerson, Pierre-­André Doucet (charmant auteur et musicien acadien spécialement remarquable), Clara Dupuis-Morency, Benjamin Gagnon Chainey, Julien Guy-Béland (personne exceptionnelle, engagée, et écrivain percutant), Monique Proulx, que j’ai reçue à Valence et que j’apprécie énormément comme écrivaine et comme personne, avec qui j’ai partagé des croissants et de la confiture faite maison sur son balcon en regardant les arbres perdre leurs feuilles lorsqu’elle me dédicaçait son dernier roman Enlève la nuit (2022) ; et, bien entendu, Lori Saint-Martin. Je ne voudrais pas oublier le professeur de l’Université de Montréal Alex Noël, qui s’intéresse à la littérature québécoise récente et à la mémoire queer, et qui m’a fait découvrir le travail de l’artiste multidisciplinaire canadienne, originaire de l’île Maurice, Kama La Mackerel et le professeur espagnol de l’Université du Québec à Montréal Antonio Domínguez Leiva, écrivain lui-aussi, dont j’avais perdu la trace et avec qui je partage bien des intérêts littéraires autour du corps, de la monstruosité et du « panique ». Une dernière mention spéciale pour deux danseurs : Francis Paradis, personne instruite et empathique qui est restée tout le temps à mon écoute et m’a fait découvrir des lieux remarquables ; et, enfin, le danseur tunisien Achraf El Abed, en asile politique à Montréal à cause des persécutions LGBT dans son pays, n’ayant pas pu venir à Valence pour ces raisons lors du Colloque Queer Maghreb que nous avons organisé en juin 2022. Il a dansé pour nous en privé chez moi dans le quartier du Red Light de Montréal, pas loin de l’emblématique Café Cléopâtre, le jour de mon anniversaire, en compagnie de ma collègue et amie Adela Cortijo, qui était venue pour l’occasion. Je n’oublierai jamais ce moment magique. Merci à tous et à toutes pour avoir contribué à rendre ce séjour montréalais si spécial et si riche dans tous les sens. Comme je l’annonçais, nous avons perdu Lori Saint-Martin, excellente professeure, traductrice et écrivaine canadienne, ayant choisi le français comme langue d’asile et de refuge, d’identité réinventée, et surtout personne proche et généreuse, disparue dans la Seine, subitement. Des ombres spectrales ont envahi mon cœur et mes pensées à cause de ce destin trop funeste, trop tragique, trop romanesque, tellement j’ai envie de ne pas y croire… et, pourtant, Lori n’est plus là. Juste un dernier message sur WhatsApp quelques jours avant l’hécatombe : « Aquí todo bien » (« tout va vient ici »). Elle adorait l’espagnol, sa nouvelle demeure, sa nouvelle passion. Lori, mon amie, tu as troublé mon âme et laissé un grand vide difficile à combler. Je n’ai que des mots de gratitude envers toi. Et, pourtant, la vie continue à couler, elle coule et coule… comme les larmes des mères qui perdent leurs enfants dans toutes les guerres de la planète. Cette planète Terre qui pleure de plus en plus fort pour que l’on prenne soin d’elle, pour que l’on développe une conscience écologique efficace et durable… Temps catastrophiques, oui… excessifs, oui… scandaleux, oui… Et, pourtant, temps de Saturnales et de Noël, de fêtes, de chants et de vœux, de décorer les maisons, d’allumer les bougies et d’offrir des cadeaux, de rêves de santé, de paix et d’amour… tellement on a besoin de diluer les tensions que l’on ressent ; temps d’apaiser nos esprits… de se ressourcer, de reprendre haleine… de se projeter dans un meilleur avenir… malgré… Revenons à nos moutons… Le Dossier central de ce cinquième numéro de la revue HYBRIDA, coordonné par Fabio Libasci, vise à s’interroger sur les multiples enjeux de la notion d’extrême, que ce soit du point de vue chronologique que du point de vue conceptuel. En effet, l’expression « extrême contemporain », étant en perpétuel déplacement, reste spécialement attirante mais problématique, depuis sa création attribuée à Michel Chaillou, à la toute fin des années 80 du siècle dernier. On assisterait, de nos jours, à une « deuxième génération » de l’extrême contemporain. On pourrait donc l’actualiser pour faire référence aux productions littéraires et culturelles récentes au sens large. Du point de vue thématique, l’extrême est vite associé à la notion de limite, de démesure, voire de violence. En ce sens, force est de constater une tendance et une présence des esthétiques de rupture et des formes de l’excès chez des auteur·e·s contemporain·e·s, plus ou moins jeunes, ce qui nous a menés à nous pencher sur les usages et, peut-être les abus, de cette notion poreuse et changeante. Ce Dossier est composé de quatre articles venus de Côte d’Ivoire, de Finlande et de France. Ils abordent l’œuvre des écrivain·e·s Azo Vauguy, Koffi Kwahulé et Hélène Cixous et des cinéastes tels qu’Anne Fontaine, Christopher Doyle ou Julien Abraham. Dans la section Mosaïque, nous publions quatre articles très intéressants également. Hassna Mabrouk, de l’Université Chouaïb Doukkali (Maroc), en s’appuyant sur le révisionnisme historique proposé par les études postcoloniales et subalternes, s’empare de la figure historique de l’explorateur et interprète du début du XVIe siècle Mostafa Al-Azemmouri ou Estevanico, connue essentiellement en Europe sous l’angle de la relation de voyage de Cabeza de Vaca, trop eurocentrée, pour y opposer d’autres représentations de l’explorateur comme celle du personnage Al-Azemmouri qui apparaît dans le roman de Kebir M. Ammi, Les Vertus immorales (2009) où les représentations artistiques qui perdurent dans la ville marocaine d’Azzemmour où il est né. Ahmed Aziz Houdzi, de l’Université Chouaïb Doukkali également, analyse les transformations identitaires du sujet diasporique par rapport aux événements historiques dans le contexte français marqué par les attentats terroristes qui ont eu lieu à Paris en 2015. Il fait une fine lecture de Ce vain combat que tu livres au Monde (2016) de Fouad Laroui où le personnage principal se débat entre le désir d’intégration dans la société laïque et la tentation intégriste incarnée par l’État islamique. Lourdes Rubiales Bonilla de l’Université de Cadix (Espagne) se penche sur « l’affaire Batouala ». Dans son article, elle analyse avec précision les clés de la réception et de la diffusion dans la presse du moment du Prix Goncourt de 1921 octroyé au roman Batouala. Véritable roman nègre de René Maran. Ainsi, elle s’efforce de démontrer les mécanismes de la censure pour essayer de neutraliser le discours politique de l’auteur. Enfin, Diana Requena Romero de l’Université de Valence (Espagne) revient sur la problématique liée à l’étude des personnages féminins dans l’œuvre de Boris Vian. Pour ce faire, elle prend un corpus peu étudié qui est celui des nouvelles de l’auteur afin d’y déceler les processus de métamorphose du corps et les images de l’hybridation de la femme-animal située dans des espaces intermédiaires. Dans la section Traces, plus créative, nous publions trois contributions. Nous avons l’honneur de publier un texte fragmentaire bilingue (en français et en espagnol) de l’écrivaine québécoise, originaire de l’Uruguay, Lula Carballo intitulé restos de barrios (« des restes de quartiers ») où les bribes du passé se mélangent à la rupture du discours à la recherche de nouvelles voies d’expression littéraire. Son premier roman Créatures du hasard (2018) a été spécialement apprécié par la critique. Elle a aussi publié l’album illustré Ensemble nous voyageons (2021), co-écrit avec Catherine-Anne Laranjo et illustré par l’artiste Kesso. Carballo explore avec délicatesse et subtilité la mémoire liée aux souvenirs d’enfance et d’adolescence dans un contexte social spécialement marqué par la pauvreté et la migration, ainsi que les hybridations culturelles et la quête identitaire guidée par l’émotion et par un clair positionnement féministe aux côtés des minorités. Alexandre Melay nous offre [Timescapes], un document photographique présenté par l’auteur où il met en valeur ses préoccupations environnementales et nous fait partager son regard engagé face à « l’impossibilité du paysage » et « l’implacable déconstruction structuraliste du sujet ». Ces photographies en noir en blanc, sorte de cartographie de villes grises, polluées, envahies par les déchets et les éléments inhospitaliers, à l’ère du « Capitalocène », constituent un bel exemple de l’« extrême urbain contemporain ». Enfin, Natalia L. Ferreri de l’Université Nationale de Cordoba et Francisco Aiello de l’Université Nationale de Mar del Plata (toutes deux en Argentine) ont eu la générosité de choisir notre revue pour publier un long entretien en espagnol avec l’écrivaine française (née en Argentine en 1968) Laura Alcoba intitulé « ¿Para qué sirven las historias ? » (« À quoi servent les histoires ? »). Après l’évocation de son sixième et dernier roman intitulé Par la forêt (2022) où la narratrice évoque des expériences traumatiques telles que l’infanticide, le suicide et l’exil, Ferreri et Aiello passent en revue, d’une manière savante et subtile en même temps, les questions essentielles qui traversent l’écriture d’Alcoba où le geste de la traduction, la langue maternelle et la matière des histoires occupent une place prépondérante. Nous inaugurons la section Éventail, où nous voudrions, par le biais des recensions ou des comptes rendus, aérer et diffuser des publications de recherche ou de création proches des intérêts et des perspectives qui animent notre revue. En ce sens, nous publions l’intéressante et complète recension de Martine Renouprez de l’Université de Cadix (Espagne) sur le livre de Laurence Hansen-Love (2022), Planète en ébullition. Écologie, féminisme et responsabilité. Notre revue commence à décoller, à être indexée, répertoriée, présente un peu partout dans le monde grâce au grand intérêt démontré particulièrement par les chercheur·e·s africain·e·s. Un grand merci à vous. Bonne lecture et rendez-vous en juin 2023 pour questionner les « frontières » dans un Dossier intitulé LIMES. Sol invictus.
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DUMONT, B., P. DUPRAZ, J. RYSCHAWY, and C. DONNARS. "Avant-propos." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 271–72. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2256.

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Abstract:
Dix années après la publication du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow », qui fait toujours référence dans les débats sur les impacts de l’élevage et la part des produits animaux dans notre alimentation, quels sont les nouveaux résultats de recherche qui affinent ce panorama mondial ? Pour répondre à cette question, les ministères français en charge de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que l’ADEME ont sollicité l’INRA pour synthétiser les connaissances scientifiques disponibles sur les rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. L’exercice, qui a pris la forme d’une Expertise scientifique collective (ESCo), s’est donc intéressé aux différentes fonctions et conséquences de la production et de la consommation de produits animaux sur l’environnement et le climat, l’utilisation des ressources, les marchés, le travail et l’emploi, et les enjeux sociaux et culturels. L’expertise s’est centrée sur les services et impacts des principaux animaux d’élevage « terrestres », bovins laitiers ou allaitants, petits ruminants, porcs et volailles, et de leurs filières à l’échelle européenne. Le terme « services » renvoie à la fourniture d’un avantage marchand ou non marchand issu des activités d’élevage et/ou de l’usage de produits d’origine animale, soit une acceptation plus large que celle des services écosystémiques fournis par les agroécosystèmes. Nous utilisons l’expression « services et impacts » car les deux termes sont spontanément complémentaires, les services étant en général connotés de manière positive tandis que les impacts le sont négativement. Associer ces deux termes conduit à considérer les différents effets de l’élevage conjointement, et à souligner les complémentarités et antagonismes qui résultent des interactions entre les processus écologiques, biotechniques et économiques mis en jeu. La notion de « bouquets de services » constitue aujourd’hui un front de science dynamique dont nous avons cherché à extraire ce qui est spécifique à l’élevage. L’analyse a mis l’accent sur la variabilité des bouquets de services fournis par l’élevage selon les territoires. Une expertise scientifique consiste en un état des lieux critique des connaissances disponibles à partir d’une analyse exhaustive de la littérature scientifique. L’objectif est de dégager les acquis sur lesquels peut s’appuyer la décision publique, et de pointer les controverses, incertitudes ou lacunes du savoir scientifique. Placée sous la responsabilité scientifique de Bertrand Dumont, zootechnicien et écologue (INRA), et de Pierre Dupraz, économiste (INRA) celle-ci a réuni, pendant deux ans, vingt-six experts1 issus de différentes disciplines et institutions, et travaillant dans différents contextes afin que la diversité des résultats et des arguments scientifiques soit prise en compte. Le collectif d’experts a bénéficié de l’encadrement méthodologique de la Délégation à l’expertise, à la prospective et aux études (Depe) qui a assuré la coordination du projet, l’appui documentaire (avec la contribution des départements Phase et SAE2) et l’analyse cartographique. Le travail a abouti à la rédaction d’un rapport principal de plus de mille pages présenté publiquement en novembre 2016, d’une synthèse de 126 pages et d’un résumé en français et en anglais de huit pages. Le tout est disponible sur le site de l’INRA : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Roles-impacts-et-services-issus-des-elevages-europeens. Ce numéro spécial s’appuie principalement sur les éléments développés dans les chapitres 2, 6 et 7 du rapport. Le regard critique des relecteurs et le travail de réécriture des auteurs y apportent une réelle plus-value. Le premier article, coordonné par Michel Duru, présente le cadre conceptuel que nous avons proposé à partir de la littérature sur les systèmes socio-écologiques, afin de représenter de manière structurée la diversité des services et impacts rendus par les systèmes d’élevage (et de polyculture-élevage) dans les territoires. Le deuxième article coordonné par Jonathan Hercule et Vincent Chatellier établit une typologie des territoires d’élevage européens qui repose sur deux critères simples et disponibles dans les bases de données : la part des prairies permanentes dans la Surface Agricole Utile (SAU) et la densité animale par hectare de SAU. En croisant ces deux variables, nous distinguons six types de territoires que nous avons cartographiés à l’échelle européenne. Dans les cinq articles qui suivent, nous décrivons les bouquets de services rendus par l’élevage dans les territoires où il est bien représenté, le sixième type correspondant aux zones de grandes cultures. Nous analysons la variabilité qui existe autour du bouquet de services propre à chaque type, et la dynamique d’évolution de l’élevage selon les territoires. Nous traitons ainsi des territoires à haute densité animale qui concentrent 29% du cheptel européen sur seulement 10% du territoire (Dourmad et al), des territoires herbagers à haute (Delaby et al), moyenne (Vollet et al) ou faible densité animale (Lemauviel-Lavenant et Sabatier), et des territoires de polyculture-élevage (Ryschawy et al). Les deux articles qui suivent s’attachent à des configurations qui ne sont pas représentées sur la carte européenne, mais sont potentiellement présentes dans chaque catégorie de notre typologie. Nous analysons comment certaines filières s’adaptent à des attentes sociétales accrues en matière d’alimentation (produits de qualité, circuits courts) et de qualité de la vie. Marc Benoit et Bertrand Méda abordent cette question à partir d’une analyse croisée des systèmes ovins en Agriculture Biologique et poulets Label Rouge, Claire Delfosse et al en synthétisant la littérature encore fragmentaire sur l’élevage urbain et périurbain. L’article conclusif, coordonné par Bertrand Dumont, porte au débat les enseignements tirés des cartographies de services, et des modélisations et scénarios prospectifs globaux. Il propose différentes pistes pour mieux valoriser la diversité des services fournis par l’élevage. Les différents articles de ce numéro illustrent ainsi le large panorama des services et impacts de l’élevage européen. Nous espérons qu’ils donnent à voir non seulement le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment l’élevage pourrait mieux répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires. Notre ambition est d’aider à sortir d’un débat qui ne considère trop souvent qu’une partie de ces effets. L’intérêt pédagogique de la grange et de la typologie des territoires d’élevage européens a déjà été largement souligné. Gageons qu’il confère à ce numéro spécial un intérêt particulier pour l’enseignement agronomique et le développement agricole. Bertrand Dumont (Inra Phase), Pierre Dupraz (Inra SAE2), Julie Ryschawy (Inra SAD, INPT) et Catherine Donnars (Inra Depe) -------1 Composition du collectif d’experts : B Dumont et P Dupraz (coord.), J. Aubin (INRA), M. Benoit (INRA), Z. Bouamra-Mechemache (INRA), V. Chatellier (INRA), L. Delaby (INRA), C. Delfosse (Univ. Lyon II), J.-Y. Dourmad (INRA), M. Duru (INRA), M. Friant-Perrot (CNRS, Univ. Nantes), C. Gaigné (INRA), J.-L. Guichet (Univ. Beauvais), P. Havlik (IIASA, Autriche), N. Hostiou (INRA), O. Huguenin-Elie (Agroscope, Suisse), K. Klumpp (INRA), A. Langlais (CNRS, Univ. Rennes), S. Lemauviel-Lavenant (Univ. Caen), O. Lepiller (CNRS, Univ. Toulouse), B. Méda (INRA), J. Ryschawy (INRA, INPT), R. Sabatier (INRA), I. Veissier (INRA), E. Verrier (Agroparistech), D. Vollet (Irstea).
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Kana Nguetse, Paul. "Le maître dans l’œil du disciple. À propos de l’apprentissage ou de l’initiation écologique dans Les Neuf consciences du Malfini de Patrick Chamoiseau." Quêtes littéraires, no. 9 (December 30, 2019). http://dx.doi.org/10.31743/ql.5019.

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Abstract:
Les Neuf consciences du Malfini de Patrick Chamoiseau est un roman initiatique articulé autour de l’expérience pédagogique d’un disciple et des prouesses didactico-pédagogiques d’un maître. Fondée sur l’observation minutieuse et l’imitation formatrice du maître, cet apprentissage permet à l’initié de transcender ses élans prédateurs pour accéder au stade de la responsabilité écologique. Contrairement au roman de formation traditionnel dans lequel le maître mobilise le dispositif multisensoriel et multimodal pour relayer le savoir ou la vérité, celui-ci met le lecteur devant une situation « pédagogique » archétypale où la relation maître-disciple n’est pas interpersonnelle, interactive, volontaire ou ritualisée. En outre, le lien pédagogique ne s’y déploie pas seulement entre les protagonistes mis en texte, mais aussi entre le roman et le lecteur qui en est la cible privilégiée. À l’aune de l’écocritique et de l’approche sémiologique du personnage, cette réflexion se propose d’étudier le processus d’initiation et la dynamique des relations maître-disciple pour montrer que, par ce récit allégorique, Chamoiseau fait le procès de l’anthropocentrisme comme cause principale du déclin écologique et préconise l’horizontalité dans les relations Homme/Nature, gage de l’équilibre écologique.
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Ben Yedder, Moez, and Imen Zrelli. "Les finalités écologique et sociale de la responsabilité sociale de l’entreprise dans le secteur touristique." Téoros: Revue de recherche en tourisme 39, no. 1 (2020). http://dx.doi.org/10.7202/1074095ar.

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ZAMBO, Yanick Hypolitte. "La perception de la justice climatique dans les régions les plus vulnérables et à faible capacité d’adaptation au changement climatique : le cas de l’Afrique subsaharienne." NAAJ me 2, mero 1 (June 4, 2021). http://dx.doi.org/10.46711/naaj.2021.2.1.8.

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Abstract:
Sans conteste, le changement climatique dû à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre n’épargne aucune sphère géographique de la planète. Toutefois, il s’avère que certaines régions sont plus impactées que d’autres. C’est certainement dans cette perspective qu’il faut situer la vulnérabilité de l’Afrique subsaharienne au regard de la précarité des moyens d’adaptation. Cette sous-région estime qu’elle est victime d’une situation à laquelle elle n’a point de responsabilité et que celle-ci revient aux pays développés. Manifestement, cette considération connotant leur perception de la justice climatique, présente des limites. En substance, les pays du Sud mettent en exergue les mesures d’adaptation au détriment de celles relatives à l’atténuation. Ainsi, leurs aspirations dans les négociations climatiques sont portées sur le transfert de technologies, les financements et le renforcement des capacités. Cette traduction de la dette écologique des pays industrialisés a pour leit motiv la garantie du développement des pays du Sud. La position africaine fait face à l’opposition des pays développés. Ceci marque la différentiation dans le régime climatique et la discorde dans les négociations climatiques. La différentiation est considérée par les pays en développement comme un mécanisme de compensation, de responsabilité et de justice. Compte tenu du caractère global du défi climatique, il est fondamental d’assurer une approche inclusive à travers surtout la mobilisation des principes éthiques.
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Camproux Duffrène, Marie-Pierre. "Pour une approche socio-écosystémique de la dette écologique : une responsabilité civile spécifique en cas d’atteintes à l’environnement." VertigO, Hors-série 26 (September 15, 2016). http://dx.doi.org/10.4000/vertigo.17493.

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PRIOLET, Olivier. "Approche méthodologique pour une ouverture à la mer du bassin versant de la Saudraye et des étangs du Loch à Guidel plages (Morbihan)." Sciences Eaux & Territoires, no. 41 (January 5, 2023). http://dx.doi.org/10.20870/revue-set.2022.41.7286.

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Abstract:
Situé à l’exutoire du bassin versant de la Saudraye à Guidel (Morbihan) et à l’aval de la Réserve naturelle régionale du Loch, l’ouvrage de sortie en mer du Loch ne respecte pas la règlementation en matière de continuité écologique. Sa mise en conformité implique une reconnexion du marais du Loch à la mer et des impacts multiples en termes de responsabilités juridiques, urbanistiques, écologiques, ou encore financières. Missionnée pour coordonner le projet, la communauté d’agglomération de Lorient développe une approche méthodologique préalable pour faciliter la réussite du projet en lien avec un réseau d’acteurs institutionnels multiples et pérenniser la gestion de l’ouvrage in fine.
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IORIO, Étienne, François DUSOULIER, Fabien SOLDATI, Franck NOËL, Jean-Alain GUILLOTON, Guillaume DOUCET, Philippe PONEL, et al. "Les Arthropodes terrestres dans les études d’impact : limites actuelles et propositions pour une meilleure priseen compte des enjeux de conservation." Naturae, no. 4 (February 23, 2022). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2022a4.

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Abstract:
L’évaluation environnementale est un processus réglementaire visant à évaluer les projets de travaux ou d’aménagements qui peuvent avoir des incidences sur l’environnement. L’étude d’impact comporte un volet « milieux naturels » dans lequel un diagnostic écologique donne un état initial du site, notamment de ses enjeux faunistiques, floristiques et d’habitats, à partir de la bibliographie et de prospections dédiées. Il s’ensuit la proposition de mesures « ERC » (éviter, réduire, compenser) visant une neutralité écologique entre incidences et gains générés. Les Arthropodes constituent de loin le phylum le plus diversifié du règne animal, et devraient logiquement y tenir une place importante. Pourtant, en France, seuls quatre ordres comportent des espèces inscrites dans les textes réglementaires nationaux et européens. Le phylum des Arthropodes y est donc très peu représenté comparativement aux Vertébrés. Cet article questionne la place des Arthropodes dans les études d’impacts, leur utilité pour identifier des enjeux sur leurs habitats, et propose de nouveaux groupes qui pourraient apporter un complément à la fois taxinomique et écologique. L’examen d’un échantillon de 50 études d’impact montre que seuls trois principaux groupes y sont étudiés, tous comportant des espèces protégées : les papillons diurnes (Rhopalocères et Zygaena), les Odonates (Odonata) et les Orthoptères (Orthoptera) ; ainsi que quelques Coléoptères saproxylophages réglementés. Un effet « vase clos » probablement inhérent à la réglementation s’observe, car ces groupes sont ceux sur lesquels les connaissances progressent le plus et qui font l’objet de la plupart des évaluations de type Liste rouge. Ce déséquilibre entre les groupes abordés dans les études d’impact et la diversité réelle des Arthropodes continentaux, de leurs spécialisations et fonctions écologiques, de leurs particularités de répartition, induit que leurs enjeux sont évalués de manière inégale selon les habitats et secteurs géographiques concernés. Ainsi, les papillons diurnes et les Orthoptères mettent principalement en exergue des espèces et des enjeux de conservation pour les milieux prairiaux, puis secondairement les landes, fourrés et garrigues ; les Odonates les milieux dulcicoles. Les Rhopalocères et Odonates comportent également un nombre non négligeable d’espèces à enjeux inféodées aux tourbières et marais. Ces groupes sont globalement de bons indicateurs des enjeux pour ces habitats. Les Coléoptères qui reviennent le plus régulièrement dans les études d’impact mettent surtout en valeur les arbres isolés, le bocage, les alignements d’arbres et les lisières forestières. A contrario, les milieux littoraux et les milieux forestiers fermés ne sont que très peu valorisés par ces groupes. Les papillons diurnes et Odonates sont parmi les Arthropodes avec les plus faibles taux d’endémisme en France métropolitaine, ce qui, de fait, sous-représente cet enjeu de conservation dans les études d’impacts. D’un point de vue fonctionnel, les coprophages, les nécrophages ou encore les prédateurs et décomposeurs litiéricoles sont aussi quasiment oubliés dans les études d’impacts. Cet article propose six groupes pour lesquels les connaissances ont bien progressé depuis 10 ou 20 ans et qui apporteraient un complément écologique et taxinomique aux espèces actuellement utilisées dans les études réglementaires : les Chilopodes (Chilopoda), les Isopodes terrestres (Isopoda, Oniscidea), les Coléoptères « Longicornes » (Cerambycidae et Vesperidae), Scarabaeoidea et Tenebrionidae, les Hétéroptères Pentatomoidea. La plupart des espèces à enjeux de conservation élevés de ces six groupes se situent sur les plages ou les dunes, les forêts ou les milieux tels que les grottes, les falaises ou les éboulis. Les Chilopodes, les Isopodes terrestres et les Coléoptères Tenebrionidae comportent un grand nombre d’endémiques induisant une responsabilité nationale élevée. Les plages et milieux côtiers, de la partie médiolittorale supérieure aux milieux dunaires, constituent l’exemple le plus frappant de sous-représentation au sein des espèces protégées et des groupes actuellement priorisés dans les études d’impact, comportant des dizaines d’espèces spécialisées à enjeux apparaissant menacées et aucun « parapluie » ne permettant de bien les préserver. De façon moindre, il en est de même pour les forêts fermées. Les grottes paraissent d’emblée moins concernées ; cependant, la répartition souvent étroite des Arthropodes endémiques qu’elles abritent leur confère des enjeux à ne pas négliger. Les listes de protection paraissent donc à compléter par d’autres groupes que ceux pris en compte jusqu’ici, mais de manière appropriée aux Arthropodes continentaux : protection priorisant les habitats et non les spécimens, en corrélation avec les particularités de leur étude et de leur biologie. Pour les papillons diurnes, Odonates et Orthoptères, bien qu’un grand nombre d’espèces réglementées demeure pertinent, les listes paraissent à réajuster. La présente étude propose une liste argumentée de 135 espèces à forts enjeux de conservation dans neuf groupes d’Arthropodes. La prise en compte de l’ensemble par les bureaux d’études, les aménageurs et les autorités environnementales permettrait de refléter les enjeux des Arthropodes continentaux dans les études d’impact et donc de prendre des mesures plus adaptées à leur conservation.
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Araujo, Maria Eulaidia De. "SYSTÈME UNIFIÉ DE GESTION DES RESÍDUS SOLIDES URBAINS AU BRÉSIL : L’ORGANISATION COLLECTIVE VERS DES RESPONSABILITÉS PARTAGÉES." Environnement, Ingénierie & Développement Unlabeled volume (July 22, 2022). http://dx.doi.org/10.46298/eid.2022.8995.

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Abstract:
La crise planétaire que nous vivons : sanitaire, écologique, économique, sociale et psychologique, nous amène à réfléchir sur notre relation avec les déchets solides que nous produisons, leur gestion et leurs impacts négatifs sur l'environnement. L'objectif de la recherche était de comprendre le processus d'organisation entre les deux systèmes, formel et informel, de production et de gestion des déchets solides urbains. Nous interrogeons la responsabilité de nos actions et analysons la cohérence des acteurs sociaux impliqués dans ce contexte, entre ce qui est dit, ce qui est cru et ce qui est réellement fait, ainsi que leurs perceptions et comportements. La méthodologie était méthodologie qualitative, quantitative et expérientielle, qui combinait une approche interprétative de la psychologie environnementale et la vision systémique de la rudologie. Les acteurs sociaux de Fortaleza au Brésil, ont été interrogés : des entretiens auprès des gestionnaires publics (5) du système formel, avec des questions selon sa fonction ; des questionnaires aux catadores (20) et deposeiros (20) du système informel. Aussi, des questionnaires ont été donnés aux habitants (878) et des observations, des images et des cartographies de la ville. Nous considérons l'institutionnalisation des résidus solides au Brésil depuis 2010 avec la mise en œuvre de la Politique nationale des déchets solides-PNRS. Dans le système formel : défis structurels, technologiques, techniques, politiques et économiques, ainsi que la concentration sur les mêmes sociétés de services. Il y a une mentalité commune que le pays saura transformer le problème en solutions économiques et sociales, mais que des investissements sont nécessaires, à tous les niveaux, prévalant une attente de soutien pour la mise en œuvre de la loi d'une gestion partagée, en termes des politiques publiques, environnementales et sociales, y compris, entre autres, l'éducation comportementale et environnementale, pointant vers de nouvelles potentialités qui émergent dans ce secteur. Dans le système informel, comme c'est le cas des associations/coopératives de catadores de matériaux recyclables, des deposeiros et de plusieurs initiatives individuelles, d'organisations civiles, privées, publiques, de copropriétés et autres, qui occupent ces vides laissés par le système formel. On en conclut que les systèmes formels et informels cohabitent dans les villes. Ils pointent l'émergence d'un mouvement qui débouche sur un modèle, dans lequel nous proposons « la vie en toutes les dimensions » comme centre et référence en matière « d’aménagement urbain », ce qui nous a conduit à créer « l'unification d'un système de gestion des résidus solides », afin que les motivations et les responsabilités soient partagées. Ce modèle de gestion est stratégique pour le développement local, social, économique et environnemental, porteur de la volonté et de la motivation pour mener cette démarche, répondant ainsi au PNRS. Elle nécessite une vision systémique des acteurs sociaux impliqués et une intégration du potentiel local existant sur la base d'actions existantes et participatives. D'autres indicateurs et variables qui émergent dans le processus d'intervention collective sont considérés, dans la recherche de recréer des modèles nouveaux et différents de gestion et de consommation sociale efficaces et durables.
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Scarwell, Helga-Jane. "Olivier Fuchs : Dommage écologique (Le) Quelles responsabilités juridiques ?" Territoire en mouvement, no. 13 (May 1, 2012). http://dx.doi.org/10.4000/tem.1691.

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"L’Atelier d’écologie politique toulousain (Atécopol) : pour un engagement scientifique." Natures Sciences Sociétés 29, no. 3 (July 2021): 326–33. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2021061.

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L’Atelier d’écologie politique (Atécopol) regroupe, depuis sa création en octobre 2018, des scientifiques de la région toulousaine de disciplines et de statuts variés. Pointant la responsabilité du secteur de la recherche autant dans l’état des bouleversements écologiques actuels que dans les récits qu’il en propose, l’Atécopol vise à transformer les organisations académiques et sociales. Les actions entreprises couvrent la circulation des connaissances, l’interpellation publique et la remise en cause des politiques de recherche. La formule expérimentée par l’Atécopol rencontre un succès croissant et est riche de questionnements et d’enseignements quant aux dimensions démocratiques, civiques et, plus fondamentalement, politiques et morales de la recherche.
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Octobre, Sylvie. "Le régime technoculturel : une écologie culturelle entre incertitudes et responsabilités." Éducation et socialisation, no. 51 (March 15, 2019). http://dx.doi.org/10.4000/edso.5894.

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LASNE, Ophélie, Julien RYELANDT, Michal HORSÁK, and Veronika HORSÁKOVÁ. "Étude de l’habitat et des exigences écologiques du Vertigo geyeri Lindholm, 1925 dans le Massif jurassien." Naturae, no. 2 (January 18, 2021). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2021a2.

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Abstract:
Le Vertigo septentrional (Vertigo geyeri Lindholm, 1925) est un Mollusque millimétrique inscrit à l’annexe II de la Directive Habitat-Faune-Flore. La Franche-Comté, qui constitue la limite occidentale de son aire de répartition continentale, abrite le principal bastion de cette espèce au niveau national, ce qui lui confère des responsabilités particulièrement élevées pour le maintien de cette espèce en France. Dans le cadre d’un stage de deuxième année de master, une étude a été conduite afin de caractériser l’habitat et les exigences écologiques du Vertigo geyeri en Franche-Comté, par l’analyse des cortèges botaniques et malacologiques associés, ainsi que les composantes environnementales clés pour cette espèce. Ainsi, 32 sites ont été échantillonnés en 2016 et 2018 dans le Massif jurassien, sur lesquels un relevé malacologique utilisant la méthode du wet sieving a été effectué, en complément d’un relevé botanique phytosociologique comprenant les trachéophytes et les bryophytes. La connaissance de la distribution du Vertigo geyeri dans le Massif jurassien a pu être améliorée, avec à ce jour 62 stations connues en Franche-Comté. Suite à cette étude, nous pouvons estimer que Vertigo geyeri est associé aux tourbières basses neutroclines minétrophes à trèfle d’eau et amblystégiacées (Caricenion lasiocarpae), avec comme espèces structurantes Menyanthes trifoliata L. et Scorpidium cossonii Hedenä. Ces zones humides sont généralement ouvertes, situées au sein de réseaux hydrologiques importants avec une végétation éparse et un sol constamment humide et limité en nutriments.
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"RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES ET RÉPARATION DES DOMMAGES ÉCOLOGIQUES DUS À LA POLLUTION PAR HYDROCARBURE DANS LA CITÉ COTIÈRE DE MOANDA EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO." KAS African Law Study Library - Librairie Africaine d’Etudes Juridiques 2, no. 1 (2015): 9–41. http://dx.doi.org/10.5771/2363-6262-2015-1-9.

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Harde, Roxanne. "Team-based Learning in the Humanities Classroom: “Women’s Environmental Writing” as a Case Study." Canadian Journal for the Scholarship of Teaching and Learning 6, no. 3 (December 11, 2015). http://dx.doi.org/10.5206/cjsotl-rcacea.2015.3.11.

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Abstract:
This essay presents the adaptation of Team-Based Learning (TBL) for a course that uses ecofeminist approaches to environmental literature. Developed originally for use in professional programs, TBL’s cornerstones are permanent learning teams, preparation, application, and timely assessment (Michaelsen, Knight, & Fink, 2002). I wanted my students to examine literature about nature and sustainability in a way that would inform their ecological practice in the future. In this essay, I discuss the practice of using TBL in the environmental literature classroom, a strategy that has produced noticeable positive engagement from my students, engendering intellectual engagement with literature, the environment, and ecofeminist theory and criticism. I outline how TBL has proved an effective teaching strategy in the environmental literature classroom, showing the model’s value in a Humanities setting. I begin by detailing the goals of a course on women’s environmental literature and ecofeminist theory. Second, I explain how I applied TBL strategies of student and teacher accountability to the course by using Readiness Assessment Tests (RATs) and assigning permanent teams of five to eight students for regular discussion and peer evaluation. Third, I discuss ways in which a TBL approach to teaching women’s environmental literature encourages collaborative learning among students, and reflects the communal attitude that should be a part of ecofeminist learning and application. I also present students’ assessments of their experiences in the TBL classroom, along with my own evaluation, concluding that although the TBL method is initially labour intensive for both students and teachers, it is an ideal teaching method as it encourages accountability, regular feedback, and practical application of course material. Cet article présente l’adaptation de l’apprentissage fondé sur l’esprit d’équipe (AFEÉ) pour un cours qui utilise des approches éco-féministes à la documentation environnementale. L’AFEÉ a été initialement développé pour être utilisé dans les programmes professionnels et ses principes fondamentaux sont des équipes d’apprentissage permanentes, la préparation, l’application et l’évaluation ponctuelle (Michaelsen, Knight & Fink, 2002). Je souhaitais que mes étudiants examinent la documentation publiée sur la nature et la durabilité d’une manière qui puisse influencer à l’avenir leurs pratiques écologiques. Dans cet article, je discute la pratique qui consiste à utiliser l’AFEÉ dans une salle de classe où l’on examine la documentation environnementale, une stratégie qui a eu pour résultat un engagement positif notoire parmi mes étudiants et a engendré un engagement intellectuel avec la documentation publiée, l’environnement et la théorie de l’éco-féminisme et de la critique. Je souligne comment l’AFEÉ s’est avéré être une stratégie d’enseignement efficace dans la salle de classe de documentation environnementale et je montre la valeur du modèle dans un cadre d’enseignement des humanités. Je commence par détailler les objectifs du cours sur la documentation environnementale féministe et sur la théorie de l’éco-féminisme. Ensuite, j’explique comment j’ai appliqué au cours les stratégies d’AFEÉ de responsabilité des étudiants et des professeurs en utilisant des tests d’évaluation de la préparation (Readiness Assessment Tests - RAT) et en divisant les étudiants en équipes permanentes de cinq à huit étudiants pour les discussions régulières et l’évaluation par les pairs. Puis je discute des manières dont l’approche de l’AFEÉ pour l’enseignement de la documentation environnementale féministe encourage l’apprentissage collaboratif parmi les étudiants et reflète l’attitude communale qui devrait faire partie de l’apprentissage et de l’application de l’éco-féminisme. Je présente également des évaluations où les étudiants expliquent leur expérience dans la salle de classe où l’on a pratiqué l’AFEÉ, ainsi que ma propre évaluation, et en conclusion, je montre que la méthode d’AFEÉ exige beaucoup de travail au début à la fois pour les étudiants et pour les enseignants, mais qu’il s’agit d’une méthode d’enseignement idéale car elle encourage la responsabilité, la rétroaction régulière et l’application pratique de la matière du cours.
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Gandsman Ari, Vanthune Karine. "Génocide." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.098.

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Abstract:
Si le but premier de l'anthropologie est de faire de notre monde un endroit sans danger pour les différences humaines, tel que l’affirma Ruth Benedict, le génocide, qui a pour but ultime l'élimination systématique de la différence, pose un problème urgent pour la discipline. Au cours des dernières décennies, le rôle et les responsabilités éthiques de l'anthropologue vis-à-vis des groupes auprès desquels il mène ses recherches ont fait l’objet de nombreux débats –dont entre autres ceux conduits par Scheper-Hughes (1995), qui plaide pour un engagement militant des chercheurs au nom d’une responsabilité morale, et d’Andrade (1995), qui argue pour leur neutralité afin de préserver leur objectivité. Toutefois, dans le contexte du génocide, de tels débats n’ont pas leur place, l'anthropologue ne pouvant en être un observateur détaché. L’anthropologie du génocide n’est apparue que vers la fin des années 1990, avec la publication d’Annihilating Difference (2002) de Laban Hinton. Plus généralement, les anthropologues ne s'intéressèrent pas à la violence étatique avant leur intérêt croissant pour le discours et la défense des droits humains, à partir des années 1980. Dès lors, ils s’éloignèrent de l'étude à petite échelle de communautés relativement stables, pour se concentrer sur des objets de plus grande échelle comme l’État, les institutions ou les mouvements transnationaux. Ce changement d’approche eut pour effet de dé-essentialiser le concept de culture, complexifiant du même coup l’analyse des différences humaines et de leur construction et leur réification pour fins d’annihilation. Les approches anthropologiques du génocide en historicisent et contextualisent le concept, en en faisant remonter les origines aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent décrites par Winston Churchill comme « crime sans nom ». Raphael Lemkin, un juriste polonais-juif, inventa le néologisme en combinant genos, le préfixe grec pour « gens », avec cide, le suffixe latin pour « meurtre » (Power 2002). Il fut adopté par le droit international en 1948, via la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide, qui le définit comme une série d'actes « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Bien que les anthropologues n’abordassent pas directement le génocide nazi, beaucoup furent impliqués dans ce dernier. L’anthropologue Germaine Tillion, qui fut internée dans le camp de concentration de Ravensbrück après avoir été capturée comme membre de la résistance française, en publia même une étude ([1945] 2015). Le mouvement d’autocritique de la discipline a amené nombre d’anthropologues à relire, au travers du prisme du génocide, la complicité de leurs prédécesseurs avec les projets coloniaux de l’époque. L'« ethnologie de sauvetage », par exemple, a été dénoncée comme ayant problématiquement eu pour prémisse la disparition inévitable et rapide des peuples autochtones. Nancy Scheper-Hughes (2001) a à ce titre analysé la relation ambivalente qu’eut Alfred L. Kroeber avec Ishi, alors présumé dernier survivant d’un peuple décimé. L'anthropologie biologique et physique a pour sa part été accusée d’avoir accordé une crédibilité scientifique à des idéologies racistes ayant légitimé des génocides, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. Plus insidieux est le fait que des théories anthropologiques aient pu être appropriées par des promoteurs de discours de différenciation et d’haine raciale, comme par exemple les théories hamitiques, inspirées des études linguistiques et mythologiques de l’indo-européen, qui furent plus tard mobilisées pour justifier le génocide rwandais. La plupart des études anthropologiques contemporaines sur le génocide en examinent l’après. Les anthropologues se concentrent notamment sur la manière dont les génocides sont remémorés et commémorés, en particulier en termes de construction de « la vérité » dans le contexte de projets dits de « justice transitionnelle », ou en relation avec le legs à plus long terme de cette violence, qui peut toucher plusieurs générations. Ce type d’études se centre généralement sur l’expérience des victimes. Quelques travaux, néanmoins, étudient les origines des génocides, et portent alors leur regard sur leurs auteurs –comme ceux de Taylor (1999) sur le Rwanda, ou de Schirmer (1998) sur le Guatemala– et se penchent sur la question du passage à l’acte et de la responsabilité individuelle (Terestchenko 2005 ; Kilani 2014). Ce type d’études prend ce faisant très au sérieux le problème éthique de la représentation du génocide, tel que le décria Adorno, quand il qualifia de barbare l’écriture de poésie après Auschwitz. Si représenter le génocide se présente comme une injonction morale, demeure le danger de le mystifier ou de le normaliser. C’est pourquoi la plupart des anthropologues qui analysent ce phénomène essaient d’être fidèles à l’appel de Taussig (1984) d’« écrire contre le terrorisme ». Ils reconnaissent toutefois les limites de toute approche compréhensive de ce phénomène, le témoin idéal du génocide, comme l’ont souligné Levi (1989) et Agamben (1999), étant celui qui ne peut plus parler. La définition du génocide continue de faire l’objet de débats importants parmi ses spécialistes, dont les anthropologues. Si les cibles d’un génocide sont généralement perçues comme constituant un groupe ethnique ou religieux aux yeux de ses protagonistes, Lemkin avait initialement prévu d'y inclure les groupes politiques. Or ces derniers furent exclus de la définition de la Convention en raison d'objections soulevées notamment par l'Union soviétique, à l'époque engagée dans l’élimination des présumés opposants politiques au régime stalinien. De nombreux chercheurs continuent de plaider pour que la définition du génocide ne fasse référence qu’à la seule intention d'éliminer des personnes sur la base de leur présumée différence raciale. D'autres, cependant, s’opposent à cette restriction de la définition, suggérant au contraire de l’élargir afin d'y inclure les catastrophes écologiques, par exemple, ou la destruction systématique d'identités culturelles, telle que le projetât le système des pensionnats indiens au Canada (Woolford 2009). Si élargir le sens du génocide risque de diluer sa spécificité au point de le banaliser, reste qu’une définition trop stricte du phénomène peut faciliter la contestation d’allégations de génocide pour quantité de meurtres de masse –et dès lors entraver sa prévention ou punition. C’est pourquoi Scheper-Hughes (2002), par exemple, plaide plutôt pour la reconnaissance de « continuums génocidaires ». Selon elle, démontrer le potentiel génocidaire des formes de violence quotidienne et symbolique par le biais desquelles les vies de certains groupes en viennent à être dévaluées, peut contribuer à la prévention de ce type de violence de masse. Un autre sujet de controverse concerne le particularisme de l'Holocauste, tantôt conçu comme un événement historique singulier qui défie toute comparaison, ou comme un phénomène d’extermination de masse parmi d’autres ayant eu pour précurseurs des génocides antérieurs, comme le génocide arménien. Une autre question est de savoir si un génocide ne peut se produire que dans un contexte où ses victimes sont sans défense, ce qui rendrait dès lors l’utilisation de ce concept inadmissible dans des situations où les victimes ont eu recours à la violence pour se défendre. De nombreux travaux anthropologiques ont d’ailleurs remis en cause la nature exclusive des catégories de victime, d’auteur ou de spectateur dans des situations de violence extrême, et ce étant donnée la « zone grise » identifiée par Levi (1989) et discutée par Agamben (1999) –soit ce matériau réfractaire, dans des situations de violence de masse, à tout établissement d'une responsabilité morale ou légale, l’opprimé pouvant devenir l’oppresseur, et le bourreau, une victime. Ce faisant, la plupart rejettent une conceptualisation purement relativiste du génocide, et dénoncent la mobilisation de ce concept pour justifier des programmes politiques racistes ou anti-immigration – comme c’est aujourd’hui le cas en Amérique du Nord et en Europe, où certains groupes fascistes d’extrême droite revendiquent être les victimes d’un « génocide blanc » pour légitimer des politiques xénophobes. La question de qui a l’autorité de qualifier des actes de violence comme constituant un génocide, et au nom de qui, demeure –tel que le démontre Mamdani (2009) dans sa critique du mouvement « Sauver le Darfour ». Qualifier tout phénomène de violence de masse de « génocide » n'est pas qu’un acte de description. Il constitue d’abord et avant tout une action politique qui implique un jugement éthique.
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