Journal articles on the topic 'Résidus de bois'

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Fiset, J. F., J. F. Blais, R. Ben Cheikh, and R. D. Tyagi. "Revue sur l'enlèvement des métaux des effluents par adsorption sur la sciure et les écorces de bois." Revue des sciences de l'eau 13, no. 3 (April 12, 2005): 325–49. http://dx.doi.org/10.7202/705397ar.

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Abstract:
Les résidus de transformation du bois tels les écorces et la sciure de bois ont été largement étudiés depuis quelques années pour leur propriété d'adsorption et d'enlèvement des métaux toxiques contenus dans les effluents contaminés. En ce qui concerne la sciure de bois, les recherches répertoriées ont porté principalement sur l'utilisation du sapin rouge, du manga, du tilleul, de l'épinette, du pin, du cèdre, du teck, de l'akamatsu et du buna. Pour ce qui est des écorces de bois, plusieurs espèces ont été étudiées, notamment les écorces de pin, de chêne et d'épinette. La présente revue fait le point sur les performances de ces différents adsorbants peu coûteux pour l'adsorption des principaux métaux contaminants (Cd, Cr, Cu, Hg, Ni, Pb et Zn). Les points discutés portent sur les méthodes de préparation (lavage, séchage et tamisage) et de traitement chimique de l'adsorbant (traitement acide ou basique, traitement à la formaldéhyde, phosphatation, carboxylation, sulfoéthylation, carboxyméthylation, etc.), les conditions opératoires utilisées lors de l'adsorption, les modèles thermodynamiques, cinétiques et autres applicables au couple adsorbant-adsorbat, l'effet des principaux paramètres opératoires (temps de contact, pH de traitement, température, concentration d'adsorbant, taille des particules, etc.), les principes et les mécanismes impliqués dans l'élimination des contaminants métalliques par les adsorbants présentés.
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Benmalek, M. L., A. Bouguerra, A. Ledhem, R. M. Dheilly, and M. Queneudec. "Caractéristiques de bétons légers à base de résidus d'exploitation de carrières et de bois." Canadian Journal of Civil Engineering 26, no. 3 (June 1, 1999): 374–77. http://dx.doi.org/10.1139/l98-062.

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Abstract:
Five mineral fines, resulting from aggregate quarries, are used in lightweight concretes formulated with wood aggregates. This study is a first approach of the influence of the characteristics of mineral fines on the properties of elaborated concretes.Key words: mineral fines, lightweight concrete, thermal conductivity, mechanical characteristics, dimensional variations.
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Bangirinama, Frédéric Bangirinama, Bonaventure Nzitwanayo, and Paul Hakizimana. "UTILISATION DU CHARBON DE BOIS COMME PRINCIPALE SOURCE D’ÉNERGIE DE LA POPULATION URBAINE : UN SÉRIEUX PROBLÈME POUR LA CONSERVATION DU COUVERT FORESTIER AU BURUNDI." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 328, no. 328 (July 20, 2017): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.328.a31301.

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Abstract:
La question de l’énergie domestique reste une préoccupation majeure dans le monde, en particulier dans les pays en développement où la majorité de la popu- lation utilise le bois de chauffage, le char- bon de bois et les résidus agricoles pour satisfaire leurs besoins énergétiques liés à la cuisson des aliments. Au Burundi, où le bois constitue la principale source d’éner- gie domestique avec 96,6 % du bilan énergétique global, le charbon de bois est consommé à 77 % par la population urbaine. Selon une enquête menée sur les grands axes routiers, 56 548 tonnes et 13 552 tonnes de charbon de bois sont respectivement consommées par la population urbaine de Bujumbura et Gitega, soit un total de 70 100 tonnes. La consommation annuelle estimée s’élève à 104 718 tonnes de charbon de bois pour la seule population urbaine. Cette consommation par la population de Gitega et Bujumbura entraîne une perte annuelle de 3 505 à 4 673 ha de couvertforestier, soit annuellement entre 5 236 et 6 980 ha si l’on extrapole ces chiffres à l’ensemble de la population urbaine du Burundi. À ce rythme, le couvert forestier du Burundi, estimé à 171 625 ha, pourrait disparaître dans 25 à 33 ans. Pour garan- tir la durabilité du système d’approvi- sionnement énergétique de la population urbaine burundaise, de nouvelles tech- niques et pratiques doivent être adoptées, comme la plantation d’arbres le long des axes routiers, la régénération naturelle assistée, la recherche d’espèces et varié- tés mieux adaptées et plus rentables, le recours aux énergies renouvelables, la valorisation énergétique des déchets et l’amélioration de l’efficience énergétique (foyers améliorés, par exemple).
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ZEGHICHI, Khedidja, Dalila KHERCHOUCHE, Abdallah BENTOUATI, Tahar SGHAIER, and Laid BELKHIRI. "Ajustements de tarifs de cubage du bois fort pour la gestion de peuplements de pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) dans la forêt de Beni Imloul en Algérie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 357 (October 1, 2023): 29–42. http://dx.doi.org/10.19182/bft2023.357.a36958.

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Abstract:
L’objectif du présent travail est d’établir des tarifs de cubage à une et deux entrées permettant d’estimer le volume bois fort de fûts de pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) de la forêt de Beni Imloul en Algérie. Les données récoltées proviennent des analyses de 209 tiges représentatives des différentes classes de diamètre et de hauteur choisies dans la même forêt. Différentes fonctions linéaires et non linéaires ont été ajustées avec et sans pondération sur les données collectées. Le choix des fonctions les mieux adaptées repose principalement sur leur précision et sur l’étude numérique et graphique des résidus obtenus. Les deux fonctions non linéaires pondérées à une et à deux entrées retenues ont respectivement des précisions de l’ordre de 88 % et 94 % et des écarts-types résiduels de l’ordre de 0,192 et 0,137 m3. Des tables de cubage à une et à deux entrées ont été simulées à partir des fonctions retenues, avec des coefficients de variation de 22 % et de 16 % respectivement pour les tables à une et à deux entrées. Le tarif de cubage à deux entrées, plus précis, peut être utilisé pour des coupes finales, tandis que celui à une entrée peut l’être pour des interventions d’aménagements sylvicoles.
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Vaitilingom, Gilles, Zéphirin Mouloungui, Anthony Benoist, François Broust, Tizane Daho, and Bruno Piriou. "Vers une génération plus « verte » de biodiesels." OCL 28 (2021): 2. http://dx.doi.org/10.1051/ocl/2020067.

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Abstract:
Dans le monde, le pétrole assure 96 % des besoins des transports, lesquels mobilisent 65 % du pétrole consommé et participent à hauteur de 20 % aux émissions de CO2. Afin de réduire la consommation de ressources fossiles, une des alternatives est notamment l’utilisation de « biocarburants ». Ces biocarburants sont classés en trois générations successives. Les biocarburants de première génération sont issus des parties alimentaires de plantes de grande culture : le bioéthanol et le biodiesel. Les biocarburants dits « avancés » de seconde génération sont issus de ressources lignocellulosiques (bois, résidus agricoles...) valorisées soit en bioéthanol soit en hydrocarbures de synthèse. Une troisième génération repose sur la culture de micro-algues productrices d’acides gras transformés en biodiesel. Les biodiesels de première génération, tout comme ceux de deuxième et troisième générations, sont sujets à certaines critiques notamment le CAS (changement d’affectation des sols) et la compétition alimentaire/énergétique. L’objectif de ce travail est d’examiner l’intérêt de deux filières prometteuses. Les biodiesels basés sur des cultures dédiées conduisent à des impacts environnementaux plus réduits mais jouent un rôle dans la problématique des CAS. Alors que celles basées sur les résidus n’y entrent pas et montrent des niveaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre entre 83 et 90 % contre 60 à 80 % pour un biodiesel classique par rapport à un carburant diesel fossile. Les esters butyliques d’huiles alimentaires usagées et de graisses animales s’affichent comme des biodiesels « plus verts » et représentent une opportunité pour les biocarburants de deuxième génération et pour une oléochimie « plus verte ».
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Geoffroy, F., Michel Naves, G. Saminadin, H. Borel, and G. Alexandre. "Utilisation des ressources alimentaires non conventionnelles par les petits ruminants." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 44, special (May 1, 1991): 105–12. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9227.

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Abstract:
L'utilisation des ressources alimentaires non conventionnelles (RANC) par les petits ruminants est une solution originale. Leurs conditions d'utilisation sont passées en revue. L'utilisation des sous-produits de la canne (peu consommés) et celle du manioc (toxique) peuvent difficilement être envisagées. Les feuilles de bananier, du fait de leur composition chimique (MS, MAT, ADF et NDF) se rapprochent d'un bon fourrage tropical. Mais leur utilisation digestive est faible. Les stipes ont des caractéristiques inverses. Ces deux organes sont des substituts fourragers et ont donné satisfaction dans les essais où ils ont été testés. La banane se caractérise par une teneur élevée en glucides cytoplasmiques, sous forme d'amidon lorsqu'elle est verte et de sucres solubles dans le fruit mûr, mais par des teneurs en composants membranaires, en protéines et en minéraux faibles. Ces caractéristiques en font un produit intéressant de substitution des céréales et concentrés énergétiques. Les résidus d'ananas pressés conservés de manière satisfaisante sous forme d'ensilage et complémentés par du tourteau de soja et de l'urée donnent des résultats probants avec des agneaux en croissance. Sont présentés deux exemples d'utilisation, dans de petits élevages, de patate douce et de pâturage de sous-bois.
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Goubi, Mostefa, Abdallah Bentouati, Dalila Kherchouche, and Tahar Sghaier. "Tarifs et tables de cubage d’arbres individuels du pin d’Alep, Pinus halepensis Mill., dans l’Aurès algérien." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 339 (April 17, 2019): 45. http://dx.doi.org/10.19182/bft2019.339.a31715.

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Abstract:
L’objectif de ce travail est d’élaborer des tarifs de cubage d’arbres individuels de pin d’Alep, Pinus halepensis Mill., de la pinède des Ouled-Yaâgoub en Algérie. Neuf fonctions linéaires et non linéaires ont été ajustées systématiquement sur des données collectées à partir de 340 arbres, représentatifs des différentes classes de diamètre et de hauteur, choisis parmi les arbres abattus dans le cadre des coupes d’exploitation finales dans les chantiers installés dans la zone étudiée. L’approche adoptée pour l’estimation des paramètres des différentes fonctions testées est basée sur la régression, linéaire et non linéaire, selon la technique des moindres carrés ordinaires pondérés. Des analyses numériques et graphiques basées essentiellement sur la distribution des résidus et la précision des tarifs obtenus ont été employées pour comparer les différentes fonctions étudiées. Deux fonctions ont été retenues pour le cubage d’arbres individuels dans la pinède du massif des Ouled-Yaâgoub en Algérie. La première à une entrée exprime le volume en fonction du diamètre de l’arbre à 1,30 m de hauteur, et la seconde à deux entrées exprime le volume en fonction du diamètre à 1,30 m de hauteur et de la hauteur totale. Les coefficients de détermination ajustés et les carrés moyens résiduels obtenus par ces deux fonctions ou tarifs sont respectivement 0,944 et 109,78 dm3 pour la première et 0,977 et 69,69 dm3 pour la seconde. Enfin, pour une gestion efficace du massif des Ouled-Yaâgoub, l’estimation du volume sur pied des arbres de pin d’Alep doit tenir compte de l’objectif souhaité. Le tarif à une entrée, plus rapide à matérialiser, peut être utilisé pour des interventions sylvicoles telles que les éclaircies alors que le tarif de cubage à deux entrées, qui est plus précis, peut être choisi pour des coupes finales dont le bois sera destiné à la vente où des précisions plus importantes sur les volumes produits sont nécessaires.
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Veluk Gutierrez, Felipe, Ronnie De Camino, and Alejandro Imbach. "Cartographie des aires prioritaires pour la restauration des paysages forestiers et l'amélioration des moayens de subsitance ruraux sur l'Altiplano de San Marcos au Guatemala." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 313, no. 313 (September 1, 2012): 73. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.313.a20498.

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Abstract:
Le projet de recherche a été mené au sein de trois petits bassins versants localisés dans l'altiplano du département de San Marcos, dans la région Sud-Ouest du Guatemala. L'objectif principal était d'analyser les attributs spatiaux du territoire et de cartographier les aires prioritaires pour aider les parties prenantes aux prises de décision de mise en oeuvre de futurs efforts régionaux de développement, d'aménagement et de conservation des ressources naturelles. Ce travail a pris en compte différents outils et approches techniques tels que: la restauration du paysage forestier (Rpf), les milieux de vie durables, les services écosystémiques, le système d'information géographique (Sig) et l'analyse décisionnelle avec de multiples critères spatiaux. Cette cartographie a identifié et mis en exergue trois lignes stratégiques de Rpf en accord avec chaque modèle spatial ainsi créé, qui sont par ordre d'importance croissante, l'aménagement et la conservation des résidus forestiers, le reboisement ou la régénération de terres dégradées et, surtout, la mise en place de systèmes agroforestiers. Chaque modèle a été établi à partir d'attributs géographiques spécifiques en accord avec les besoins élémentaires des moyens de vie et aussi à partir des données spatiales disponibles. En outre, différents services écosystémiques ont été mis à profit pour orienter la construction de la structure cartographique, parmi lesquels: l'approvisionnement en bois énergie et bois d'oeuvre, la régulation hydrique, la protection des sols et la réduction des risques de glissement de terrain et le gel, la production/sécurité alimentaire et la conservation de la biodiversité. Le Sig s'est avérée être un outil assez puissant et innovant pour comprendre et intégrer le large et complexe réseau de facteurs et/ou lignes de force (mosaïque d'usage du sol, moyens de vie locaux, relations et enjeux sociaux, parmi d'autres caractéristiques géographiques) qui définissent le paysage et ses habitants et consolident ainsi les futurs efforts ou plans régionaux de Rpf. L'analyse spatiale et l'identification d'aires prioritaires à choisir pour la Rpf constituent ainsi les éléments clés d'appui auprès des responsables locaux et des décideurs en vue de l'usage optimal de leurs ressources techniques et financières afin d'élaborer un avenir le plus durable possible vis-à-vis des communautés et de leur environnement.
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Garnier-Sillam, E., I. Grech, Y. Czaninski, M. T. Tollier, and B. Monties. "Étude cytochimique ultrastructurale de la dégradation des lignines dans les résidus pariétaux de bois d'épicéa et de peuplier par le Reticulitermes lucifugus var. santonensis (Rhinotermitidae, Isoptera)." Canadian Journal of Botany 70, no. 5 (May 1, 1992): 933–41. http://dx.doi.org/10.1139/b92-117.

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Abstract:
Free cell-wall residues were prepared by extracting wood samples of spruce (Populus euramericana cv. Fidzi Pauley) and poplar (Picea sitchensis). These species were chosen for their lignin types: guaiacyl in spruce and guaiacyl–syringyl in poplar. The parietal residues obtained were used as the sole food for the xylophagous termite Reticulitermes lucifugus var. santonensis and were compared before and after ingestion and transit in the digestive tracts. Differences due to the mechanical action of the gizzard were found in association with chemical changes. Polysaccharides were unmasked after digestion and could clearly be observed after reaction with periodic acid – thiocarbohydrazide – silver proteinate. A fibrillary meshwork was also observed inside the lignified cell walls. Biodegradation of cell wall material was particularly clear in poplar where granules formed an electron-dense plasma when uranyl acetate – lead citrate or periodic acid – thiocarbohydrazide – silver proteinate was used as a contrast medium. A selective biodegradation of syringyl monomers in poplar parietal residues was indicated by thioacidolysis but requires confirmation. Breakdown of lignified cell walls begins with a biodegradation of the lignin network associated with or followed by the digestion of polysaccharides. Syringyl-rich lignin fractions seemed to break down faster. Whether the enzymic pathway leading to ligninolysis originates from the termite digestive cells or from the endosymbionts present in their digestive tract lumen remains to be defined. Key words: Isoptera, Reticulitermes lucifugus var. santonensis, wood, lignin, spruce, poplar.
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Carrasco, F., E. Chornet, R. P. Overend, and M. Heitz. "Fractionnement de deux bois tropicaux (eucalyptus et wapa) par traitement thermomécanique en phase aqueuse. Partie II: Caractéristiques chimiques des résidus et considérations cinétiques sur la solubilisation des hémicelluloses." Canadian Journal of Chemical Engineering 65, no. 1 (February 1987): 71–77. http://dx.doi.org/10.1002/cjce.5450650112.

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Hemon, A., and F. Drouyer. "Opération de restauration d’une roselière dans le marais noir de Saint-Coulban (35)." Techniques Sciences Méthodes, no. 10 (October 2019): 55–72. http://dx.doi.org/10.1051/tsm/201910055.

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Abstract:
En périphérie de la baie du Mont-Saint-Michel, le site du « Bois de la mare » dans le marais noir de Saint-Coulban est un ensemble de 16 hectares de terrains boisés dans les années 1960 en peupliers et épicéas, jamais exploités et présentant peu d’intérêt patrimonial, sylvicole ou paysager. Une opération de restauration de roselière en faveur de l’avifaune paludicole a été réalisée sur ce site. Ce projet est porté par la Fédération des chasseurs d’Ille-et-Vilaine, gestionnaire des terrains, et le Syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel, maître d’ouvrage de l’opération de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel. La collaboration entre ces deux organismes repose sur des objectifs convergents. Dans le marais, la fédération procède depuis 1983 à des opérations d’acquisition et de restauration de milieux humides, à des fins d’accueil de l’avifaune. De son côté, le syndicat mixte est chargé de la mise en oeuvre d’un ensemble de mesures compensatoires ciblant l’habitat « roselière » et l’avifaune paludicole à l’échelle de la baie du Mont-Saint-Michel, en lien avec la suppression de roselière lors de travaux de curage du fleuve Couesnon. Le projet a consisté à ouvrir le milieu pour dynamiser la phragmitaie et à constituer des mosaïques d’habitats fonctionnels pour l’avifaune paludicole. Une instruction réglementaire particulièrement lourde a été nécessaire et a inclus la réalisation d’un boisement compensateur sur d’autres terrains. Le chantier s’est déroulé sur deux saisons sèches en 2015 et 2016. Le site a été déboisé par coupe et dessouchage, rognage et évacuation des résidus, terrassement de mares et création d’un accès à la parcelle enclavée. Un suivi écologique reposant sur une méthode standardisée a débuté en 2017. Les premiers résultats sont déjà très encourageants à la fois sur le développement de la phragmitaie, le fonctionnement hydraulique du site et l’accueil des espèces cibles.
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Pinta, François, and Philippe Girard. "Production d'énergie à partir de forêt tropicale humide : une étude de cas en Guyane française." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 302, no. 302 (December 1, 2009): 53. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.302.a20401.

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Abstract:
L'un des verrous à la mise en oeuvre de projet de génération d'électricité à partir de la biomasse réside dans la bonne appréciation de la nature de la ressource et de sa disponibilité. Cet article s'inspire de travaux qui ont été réalisés en 2007 afin d'apprécier la faisabilité de la mise en place de centrales dendro-électriques de vingt mégawatts en Guyane française. L'analyse de la disponibilité en ressources de biomasse a été au coeur de l'étude. L'originalité de l'approche consiste à apprécier la capacité de la forêt à fournir de manière durable tout ou partie des volumes nécessaires et sans remettre en cause la gestion actuelle. Différentes ressources ont été étudiées dont la valorisation de bois issus de deux gisements : l'exploitation forestière pour la production de bois énergie et l'exploitation mixte de bois énergie en complément de l'exploitation de bois d'oeuvre. Des scénarios ont été étudiés pour la zone côtière où se concentre la majorité de la demande électrique. Les travaux ont montré une disponibilité importante permettant d'approvisionner des centrales électriques de cinq et dix mégawatts de capacité électrique. L'étude de préfaisabilité d'une centrale de cinq mégawatts électriques près du village de Régina a montré la faisabilité économique du projet utilisant du bois issu de l'exploitation mixte des forêts de production et du bois récupéré sur l'emprise des pistes forestières. Cependant, la validation des schémas prévisionnels d'exploitation durable de bois énergie en forêt naturelle aménagée exige des recherches spécifiques complémentaires. (Résumé d'auteur)
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Godmaire, Hélène, and Quentin Galvez. "Le bois de chauffage utilisé dans les campings de la Montérégie : un vecteur potentiel de propagation de l’agrile du frêne." Entomologie 137, no. 2 (May 10, 2013): 34–40. http://dx.doi.org/10.7202/1015489ar.

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Abstract:
L’agrile du frêne (Agrilus planipennis) est un insecte ravageur exotique qui s’attaque et tue toutes les espèces de frênes. Depuis sa détection à Carignan en Montérégie en 2008, la région fait l’objet de surveillance, car le potentiel destructeur de l’insecte est immense. Un des plus grands risques de dispersion de l’agrile du frêne réside dans le déplacement de produits infestés, en particulier du bois de chauffage. Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes penchés sur les déplacements du bois de chauffage en Montérégie en interrogeant les commerçants de bois ainsi que les usagers et les propriétaires de camping. Le but de l’étude a été de documenter ces déplacements de bois de chauffage afin d’évaluer s’il existe réellement un risque et, dans l’affirmative, d’identifier des pistes de solution. L’enquête a révélé qu’il y avait un manque de connaissance de l’agrile du frêne et des risques qu’il pose tant chez les propriétaires de camping que chez les campeurs. Elle a aussi montré qu’environ 20 à 30 % des campeurs apportaient leur propre bois de chauffage, une voie potentielle de dispersion de l’insecte. Nous avons éprouvé beaucoup de difficultés à entrer en contact avec les commerçants, de sorte que nous devons revoir notre stratégie de collecte d’information pour cette catégorie d’utilisateurs. En conclusion, la mise sur pied d’une campagne d’information et de formation intensive s’avère essentielle afin de mobiliser tous les intervenants du milieu. De la même manière, la création d’un système de traçabilité du bois permettrait d’assurer qu’aucun bois infesté ne soit déplacé sur le territoire de la Montérégie.
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Metzel, Ruth, and Florencia Montagnini. "From Farm to Forest: Factors Associated with Protecting and Planting Trees in a Panamanian Agricultural Landscape." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 322, no. 322 (October 17, 2014): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2014.322.a31225.

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Abstract:
Les fragments résiduels de forêt sèche sur la péninsule d’Azuero au Panama sont repré- sentatifs d’un des types forestiers les plus menacés à l’échelle de la planète, et qui a quasiment disparu au Panama. Dans de telles zones de production agricole et d’éle- vage, les arbres hors forêt sont indispensa- bles à la connectivité du paysage, à la survie des espèces autochtones et au maintien des services écosystémiques associés à ces frag- ments forestiers résiduels. Les enquêtes que nous avons menées auprès de gestionnaires terriens dans la province de Los Santos au Panama montrent que les agriculteurs dans cette région protègent et plantent des arbres pour des motifs différents. Alors qu’ils protè- gent les arbres pour plusieurs raisons (comme source de bois, de fruits, de fourrage et d’ombre, et pour leur protection de l’eau), ils en plantent surtout pour produire du bois et des fruits, qui leur assurent des revenus tangibles. Par ailleurs, dans cette région, les sites où les arbres sont plantés sont plus diversifiés et plus spécifiques que les sites où les arbres sont protégés. Six essences sont fréquemment utilisées pour la création de haies vives au Los Santos, et les proprié- taires de ces haies gardent souvent des arbres utiles pour le fourrage et le bois à proximité. La gestion coopérative des haies vives pourrait ainsi devenir un moyen effi- cace pour augmenter la connectivité des pay- sages dans cette région où ils sont fortement fragmentés. Nos résultats indiquent que les agriculteurs de Los Santos plantent des arbres ou les protègent dans leurs terres pro- ductives pour des raisons très différentes. Ces différences entre leurs motivations ont des implications importantes qui doivent être prises en compte dans les approches visant à accroître la couverture forestière dans la région. Les projets visant à promou- voir la régénération naturelle des forêts encouragent les agriculteurs à protéger les arbres sur leurs terres, et pourraient mieux réussir en mettant l’accent sur les services écosystémiques intangibles tels que la pro- tection de l’eau à moindre coût. À l’inverse, les projets visant à promouvoir la plantation d’arbres doivent en démontrer les bénéfices économiques tangibles.
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Engone Obiang, Nestor Laurier, Alfred Ngomanda, Lee White, Kathryn J. Jeffery, Eric Chézeaux, and Nicolas Picard. "Un modèle de croissance pour l'azobé, Lophira alata, au Gabon." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 314, no. 314 (December 1, 2012): 65. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.314.a20492.

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Abstract:
L'azobé, Lophira alata, est un important bois d'oeuvre d'Afrique centrale classé vulnérable dans la liste rouge de l'UICN. Bien que de nombreuses mesures de croissance aient été faites pour cette espèce, aucun modèle de croissance ne semble exister actuellement. L'objectif de ce travail était de faire la part, dans la croissance de l'azobé, entre l'effet de la taille de l'arbre et celui de la compétition locale. Un modèle de croissance a été ajusté pour l'azobé en utilisant les données de quatre sites de mesures au Gabon. Ce modèle de croissance a été conçu pour être utile à l'aménagement forestier, c'est-à-dire qu'il ne repose que sur des variables qui peuvent être calculées à partir des données d'inventaire forestier. Un modèle log-normal avec une réponse négative à la densité du peuplement et à sa surface terrière a été sélectionné. La relation entre la croissance et la taille de l'arbre était unimodale avec un maximum à 60 cm de diamètre à hauteur de poitrine. Un effet résiduel significatif du statut social de l'arbre a été trouvé (avec une croissance plus lente pour les arbres dominés) tandis qu'aucun effet résiduel du site n'a été trouvé.
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Saïdi, Slim, Laurent Gazull, Abigaïl Fallot, Perrine Burnod, and Jean-François Trébuchon. "Cartographie de la disponibilité ds terres à l'échelle mondiale pour les plantations de bois énergie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 309, no. 309 (September 1, 2011): 77. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.309.a20468.

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Une cartographie du potentiel de plantations arborées pour un niveau de rendement de biomasse ligneuse est présentée selon une approche biophysique. Trois genres botaniques ont été retenus comme aptes pour la production de boisénergie : Acacia, Eucalyptus et Pinus. L'intérêt des résultats réside dans l'utilisation de données géoréférencées, à 1 km de résolution, de précipitations, de températures et de types de sol. En accord avec ces paramètres ayant un impact significatif sur la distribution des espèces, des enveloppes bioclimatiques ont été générées à l'aide d'un Système d'information géographique (Sig). Le résultat est une combinaison de la moyenne des températures maximales du mois le plus chaud, de la moyenne des températures minimales du mois le plus froid et de la moyenne des précipitations annuelles. Ces critères sont retenus en considérant les contraintes édaphiques pouvant atténuer la productivité de biomasse. À l'échelle mondiale, pour les espèces retenues, les zones de plantations potentielles sont de l'ordre de 253 millions d'hectares (Mha) pour les espèces du genre Acacia, de 441 Mha pour les espèces du genre Eucalyptus et de 560 Mha pour les espèces du genre Pinus. Des cartes à l'échelle mondiale sont fournies pour des productions de 6 à 9 tonnes de matière sèche par hectare et par an. Le total des surfaces disponibles pour la plantation des espèces des trois genres considérés est de l'ordre de 600 Mha (6 millions de km²). La limite des bases de données affecte la validité de ces résultats qui nécessitent forcément des études complémentaires afin d'affiner ces estimations tout en introduisant la notion d'usage des sols à celle des catégories d'occupation des terres. (Résumé d'auteur)
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Castant, Alexandre. "Figures en forme d’images : Arcimboldo, Weston, Welles." Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques 5, no. 1 (2001): 37–46. http://dx.doi.org/10.3406/fdart.2001.1235.

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Abstract:
Parmi les figures rhétoriques, et plus particulièrement les tropes, la métaphore consiste à articuler l’écart qui réside, dans la langue, entre le sens littéral et le sens figuré, sur l’analogie, la ressemblance, le “voir comme”. Part visuelle du discours, la métaphore fait une image avec des mots. Ainsi pour André Breton et les surréalistes, des visions inédites partent en “fusées” dès lors que s’opère l’analogie commandant métaphores et comparaisons. Avec précautions scientifiques Ernst Gombrich, dans Méditations sur un cheval de bois et autres essais sur la théorie de l’art, a étudié la métaphore dans les arts visuels et sa recherche est le point de départ de ce texte qui approche la part figurée, et notamment métaphorique, de certaines oeuvres. Surcodé, déjà analysé comme un espace métaphorique ou explicitement lié aux relations entre le texte et l’image, l’art d’ArcimboIdo, d’Edward Weston ou d’Orson Welles propose les enjeux de cette figure dans l’art. Traversant différents médiums, la métaphore apparaît alors moins comme l’utopie du langage que comme celle d’une image, travaillant l’univers des formes, dont la modernité reste l’enjeu.
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Blais, J. F., S. Dufresne, and G. Mercier. "État du développement technologique en matière d'enlèvement des métaux des effluents industriels." Revue des sciences de l'eau 12, no. 4 (April 12, 2005): 687–711. http://dx.doi.org/10.7202/705373ar.

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Abstract:
Cette étude trace un profil des diverses technologies utilisées et en développement pour la séparation et/ou la récupération des métaux dans les effluents industriels. Les principes de fonctionnement de ces technologies sont abordés, ainsi que leurs avantages et limites d'utilisation. Les procédés d'enlèvement et de récupération des métaux comprennent les techniques de précipitation (formation d'hydroxydes, de carbonates, de sulfures, etc.) et coprécipitation (sels de fer et d'aluminium, etc.), d'adsorption (sable, cellulose, charbon activé, pyrite, ciment, lignite, mousse de tourbe, sciure de bois, etc.) et de biosorption (bactéries, levures, moisissures, algues marines et d'eaux douces), d'électrodéposition et d'électrocoagulation, de cémentation, de séparation par membranes (osmose inverse et électrodialyse), d'extraction par solvant (acides carboxyliques, amines aliphatiques ou aromatiques, acides aminés, composés phénoliques, phosphates alkyl, etc.), et d'échange d'ions (résines naturelles et synthétiques). La précipitation ou la coprécipitation représentent les procédés les plus largement utilisés et étudiés pour l'enlèvement des métaux des effluents industriels, suivis des techniques d'adsorption. Les procédés plus sophistiqués tels que l'électrodéposition, l'extraction par solvant, la séparation par membranes et l'échange d'ions, bien que largement utilisés dans les procédés métallurgiques, sont relativement peu employés et examinés pour le traitement des effluents industriels. La biosorption a fait l'objet de plusieurs travaux de recherche au cours des dernières années et représente une option intéressante pour le traitement de divers types d'effluents contenant de faibles concentrations en métaux. Finalement, le recyclage et la gestion optimale des effluents constitue une avenue de plus en plus suivie par les industries soucieuses de satisfaire aux nouvelles réglementations et législations.
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La Charité, Claude. "LILLe De guaici medicine (1519) d'Ulrich von Hutten ou comment penser le traitement de la syphilis para delà Hippocrate et Galien." Estudios Franco-Alemanes. Revista internacional de Traducción y Filología 1 (March 3, 2023): 69–89. http://dx.doi.org/10.21071/estfa.v1i.15746.

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Abstract:
Le De guaiaci medicina d’Ulrich von Hutten, traité consacré au traitement de la syphilis par le bois de gaïac, publié en latin en 1519, a connu une rapide et exceptionnelle diffusion en France dans la décennie 1520 grâce à la traduction française qu’en donna Jean Chéradame. Bien que Hutten n’ait pas été lui-même médecin, son court traité s’imposa comme une référence incontournable sur cette nouvelle maladie, contre laquelle l’humanisme médical, alors à son apogée et fondé sur la redécouverte de la médecine grecque de l’Antiquité en langue originale, était démuni. Si les règles d’hygiène et de diète des Anciens pouvaient certes s’appliquer à ce « mal français », comme à toute autre maladie, elles ne pouvaient pas en revanche le guérir. Or, Hutten n’hésite pas à mettre en avant sa propre expérience de syphilitique pour prouver l’efficacité du gaïac et cela, alors que l’humanisme médical ne cesse de dénoncer l’empirisme, Symphorien Champier écrivant par exemple contre les médecins italiens innovateurs qu’une « seule expérience ne fait pas la science ». Cela étant, Hutten demeure un authentique humaniste, bien loin d’être un empiriste convaincu qui voudrait faire table rase de la tradition, si bien que son recours à l’expérience, aussi curieux que cela puisse paraître, s’autorise de la tradition, non pas celle des Grecs et des Latins, mais celle, exogène, du Nouveau Monde. Et c’est sans doute là que réside le succès de son traité, à savoir dans la manière habile dont il arrive à faire admettre une nouveauté thérapeutique certes, mais dans le respect des critères épistémologiques de la médecine ancienne.
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Hugonnot, Vincent, Emeline Cadé, and Laurie Girard. "Première contribution à la connaissance des bryophytes et des bryocénoses de la moyenne vallée de la Loire : cas de la Réserve Naturelle Régionale Val de Loire Bourbonnais (Allier)." BIOM - Revue scientifique pour la biodiversité du Massif central 4, no. 1 (December 23, 2023): 55–66. http://dx.doi.org/10.52497/biom.v4i1.331.

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Abstract:
Les bryophytes et les communautés bryophytiques de la moyenne vallée de la Loire sont méconnues. Un inventaire intensif, réalisé dans la Réserve Naturelle Régionale (RNR) Val de Loire Bourbonnais (département de l’Allier) permet de disposer d’une première liste de taxons et de syntaxons inféodés au système alluvial. Les milieux les plus riches au plan floristique sont les pelouses pionnières, les vases exondables et les forêts. L’originalité de la bryoflore de la RNR réside dans l’existence de cortèges de pelouses ou d’ourlets acidiphiles (abritant notamment Weisia sterilis et Ptychostomum touwii), de la base des troncs de saule blanc (Porella pinnata, Fissidens fontanus, F. gymnandrus, etc.) ou des vases mésotrophes (Calliergon cordifolium). Ces assemblages ne sont pas connus dans la vallée du Rhône et témoignent des grandes potentialités de cet écosystème. Les communautés corticoles de la RNR forment une riche toposéquence phytocénotique qui, plus largement, laisse présager du grand intérêt des communautés bryophytiques de la moyenne vallée de la Loire. L’association la plus typique et la plus répandue est le Syntrichio latifoliae-Leskeetum polycarpae qui se développe principalement sur les troncs soumis à immersion périodique dans les boisements alluviaux relativement fonctionnels (Salicion albae). Une originalité locale est l’existence d’une communauté à Scleropodium cespitans établissant la transition entre les communautés hygrophiles du Leskeion polycarpae et les communautés hygroclinophiles du Neckerion complanatae. D’autre part, la découverte du Fissidentetum gymnandri, association subaquatique corticole des bras morts alimentés par la nappe, est à souligner. La répartition du Leptodictyo riparii-Hygroamblystegietum varii, communauté des bois blancs (saules) pourrissants dans des conditions eutrophiques, est étendue à la vallée de la Loire. Des pistes pour des mesures de gestion conservatoire des pelouses et des forêts sont données.
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Gérardin, Pauline, Clément Fritsch, Sylvain Cosgun, Maree Brennan, Stéphane Dumarçay, Francis Colin, and Philippe Gérardin. "Effet de la hauteur de prélèvement sur la composition quantitative et qualitative des polyphénols de l’écorce d’Abies alba Mill." Revue forestière française 72, no. 5 (October 31, 2020): 411–23. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2020.5338.

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Abstract:
L’écorce de résineux, cultivés dans un but commercial, est une source potentielle précieuse de métabolites secondaires tels que les polyphénols. Les tannins, qui font partie des polyphénols présents dans l’écorce, sont utilisés dans la fabrication d’adhésifs et de résines, mais également en tant qu’agent de tannage, antibactérien, antifongique, antitermite et antioxydant. Peu d’informations existent à propos du rendement et de la composition des extraits d’écorce en fonction de la hauteur de l’échantillon prélevé dans le tronc ainsi qu’en fonction de la présence ou l’absence de branches. Cette étude a pour but d’examiner la variabilité des métabolites secondaires présents dans l’écorce d’Abies alba à la fois en fonction de la hauteur de l’échantillon prélevé dans un arbre, mais également la variabilité présente à des hauteurs spécifiques entre plusieurs arbres. La finalité de cette étude est de déterminer quelle fraction d’écorce contient le plus d’extractibles chez cette essence. Pour cela, huit arbres ont été sélectionnés dans lesquels un maximum de treize disques a été coupé tout le long du tronc. Ces échantillons ont été prélevés en bas du tronc à une hauteur de 30 cm du sol puis à différentes hauteurs Ces différentes hauteurs ont été choisies pour des raisons industrielles (hauteur limite pour le bois d’œuvre ou pour l’utilisation industrielle) mais également pour des raisons physiologiques (hauteur à la base du houppier, hauteur de la première branche verte…). Les échantillons prélevés ont été broyés puis extraits avec un mélange eau/éthanol (1 :1, v/v) en réalisant une extraction accélérée à chaud et sous pression. Une première étude quantitative est réalisée pour connaître la quantité d’extractibles totale présente dans l’écorce. La seconde étude est qualitative, afin de connaître quels types d’extractibles sont présents dans ces écorces. Ces extraits ont donc été examinés par chromatographie liquide couplée à un spectromètre UV-visible et un spectromètre de masse .Les résultats ont montré que la composition de l’extrait total d’écorce augmente en même temps que la hauteur dans le tronc. La proportion la plus élevée en composés polyphénoliques se trouve dans la section inférieure sous la couronne.
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Ferreira, Luciane Ouriques, and Carlos Coloma. "Approche intraculturelle destinée à réduire les dommages liés à la dépendance à l’alcool chez les Mbya-Guarani du Rio Grande do Sul, au Brésil." Articles 4, no. 1 (September 15, 2005): 175–216. http://dx.doi.org/10.7202/011332ar.

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Abstract:
Résumé Cet article présente une recherche-action réalisée depuis l’année 2000 au sein de l’ethnie mbya-guarani de Rio Grande do Sul, au Brésil. Cette recherche cherche à collaborer avec les programmes développés actuellement pour intervenir sur la consommation excessive de boissons alcooliques et sur ses conséquences, notamment en ce qui concerne l’identification du sujet d’intervention. Traditionnellement, la substance « alcool » était le sujet principal dans la conception des programmes, alors que l’on cherchait à diminuer son accessibilité et sa consommation. Dans ce projet, une perspective ethnographique émique a été adoptée, ce qui a permis d’identifier les modèles explicatifs de la consommation de boissons chez les autochtones guaranis. Un aspect fondamental réside dans la compréhension de la notion de personne et du système médical traditionnel, où la notion d’ « esprit », binaire dans ce cas, a permis de comprendre l’association de l’esprit de l’alcool qui se marie avec l’esprit de nature tellurique de celui qui boit. Dans un sens plus large, l’interprétation sociale explique que les communautés n’ayant pas de maison de guérison (Opy) sont les plus vulnérables, car elles n’ont pas de lien avec le dieu créateur (Ñanderu) qui protège les individus contre les risques de devenir malades ou alcooliques. Face au manque de services de santé adéquats pour prévenir et pour traiter le problème de l’alcoolisme, un réseau de guérisseurs et d’assistants a été développé. Ces personnes agissent dans toutes les communautés et, jusqu’à présent, elles ont réussi à réduire la consommation de boissons par la restitution de l’esprit divin et des réunions communautaires.
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Spittler, Juliette, and Alain Mercuel. "Équipes Mobiles Psychiatrie-Précarité : entre antenne avancée et voiture-balai du Secteur psychiatrique ?" Perspectives Psy 61, no. 4 (October 2022): 346–52. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2022614346.

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Abstract:
Dès la fin des années 90, certains secteurs psychiatriques ont développé une démarche pro-active envers un public particulier : personnes en grande précarité et exclusion ET présentant une souffrance psychique nécessitant des soins spécialisés en psychiatrie. Cesdispositifs préfiguraient ce que deviendront plus tard les Équipes Mobiles Psychiatrie Précarité (EMPP). Faire accéder ce public aux soins et aider à leur maintien dans les soins devenait le pivot de leur activité. Au fil des décennies ces actions se sont précisées et venues combler les difficultés du Secteur Psychiatrique quant à l’accès aux soins de ce public. Population L’acronyme « SDF » ne suffit plus à caractériser le public vers lequel se tourne les EMPP. En effet, peine supplémentaire, ces personnes doivent être porteuses de trouble psychique. Depuis une petite décennie ce public évolue, auquel viennent maintenant s’adjoindre les personnes migrantes, dont la souffrance psychique est apparue dans leur pays d’origine et/ou lors du parcours d’exil, voire même depuis leur arrivée sur le territoire national. Missions En premier, aller à la rencontre des « SDF », psychotiques ou pas, afin d’accompagner un parcours d’accès aux soins ou un retour aux soins psychiatriques. Parallèlement, auprès des acteurs de première ligne, il s’agit de faciliter les liens avec les structures sociales ou médico-sociales venant appuyer, compléter, soutenir le projet de soin. Toujours auprès de ces acteurs, la mission des EMPP est d’intervenir en appui et en soutien aux structures d’accueil et d’hébergement. Fonctionnement Les EMPP sont des équipes pluridisciplinaires composées de psychiatres, infirmiers, assistants de service social, psychologues… Une fois la personne en souffrance psychique signalée à l’équipe par les acteurs de première ligne, une visite à domicile pour sans domicile s’organise au plus près du patient (en rue, centre d’hébergement, accueil de jour…). Cette démarche d’aller vers permet une première rencontre, puis d’autres, afin d’évaluer la situation médicale, psychiatrique et sociale de la personne concernée et de la faire accéder aux soins les plus adaptés à son état. Les actions des EMPP s’effectuent aussi auprès des acteurs de première ligne visent à sensibiliser, informer et former à la souffrance psychique, à la psychiatrie en précarité. Des analyses de pratique et autres échanges d’appui et de soutien viennent compléter ces actions aidantes. Travail en réseau Le réseau avec lequel travaillent les EMPP est particulièrement étendu dans la mesure où il concerne tous les acteurs de la Cité, des Communes, des Communautés de Communes, du territoire couvert par l’EMPP concernée. De fait, cela implique les Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM), les réseaux solidarité, les membres des veilles sociales, les coordinations de maraudes, d’une façon générale tous les acteurs de première ligne, tous les accueillants des structures, et bien sûr tous les Secteurs de psychiatrie. Dans les petites communes les partenaires se rencontrent assez facilement, mais cela s’avère plus complexe lorsque les territoires sont très étendus ou dans les mégapôles où le nombre de partenaires varie au gré des mouvements des structures d’accueil et d’hébergement. Nombre, durée et lieux d’intervention Les EMPP n’ont pas vocation à augmenter en permanence leur file active mais représentent parfois pour les plus démunis une première rencontre et doivent plutôt assurer une noria, avec un accès aux soins de relais dans les structures de droit commun et, une fois allégées de ces missions, aller à la rencontre d’autres personnes. Chaque équivalent temps plein (ETP) de professionnel accompagne entre 50 et 80 personnes par an. L’activité est donc ETP dépendante. La durée est celle suffisante à l’accompagnement vers ces structures, parfois quelques heures, parfois quelques années… En principe les lieux d’intervention sont représentés par tout lieu de vie ne correspondant pas à un habitat personnel (rues, parcs, jardins, bois et forêts, squats, lieux d’accueils et d’hébergements, etc.). Tout lieu où le secteur de psychiatrie ne se déploie pas. Conclusion Le maillon faible du Secteur psychiatrique est le soin aux plus démunis. Les EMPP tentent de combler ce manque. Les disparités géo-populationnelles entraînent une grande variabilité des acteurs et des actions. La force des EMPP réside dans leur souplesse, adaptabilité et proactivité.
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Beguide, Bonoma, and Marius Willy Fanmoe Fepeussi. "Contribution à la production des biocarburants de deuxième génération: cas du biodiesel à partir des résidus de bois." Journal of Renewable Energies 16, no. 2 (October 22, 2023). http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v16i2.375.

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L’objectif de ce travail est de montrer d’une part qu’à partir des données expérimentales obtenues dans la littérature et d’une simulation numérique de l’étape de la gazéification sur différents résidus de bois au Cameroun, on peut estimer sur une tonne, la quantité de biodiesel produit à partir de son potentiel biomasse lignocellulosique résiduelle et montrer que ce biocarburant obtenu à partir des résidus de bois est de bonne qualité avec un rendement élevé et pouvant être une alternative à substituer le carburant fossile, ceci en contribuant numériquement et principalement à la production du biodiesel de deuxième génération. En effet, il existe deux principales voies de production de ce biocarburant : La voie biochimique qui permet de produire principalement le bioéthanol, et la voie thermochimique qui permet de produire à partir de la réaction de synthèse FT principalement le biodiesel de bonne qualité sans soufre ni produits aromatiques et avec un indice de cétane supérieur à 74 suivant les conditions opératoires et les types de catalyseur utilisés [1].
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Houben, David, Brieuc Hardy, Michel-Pierre Faucon, and Jean-Thomas Cornelis. "Effet du biochar sur la biodisponibilité du phosphore dans un sol limoneux acide." BASE, 2017, 209–17. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.13539.

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Abstract:
Description du sujet. Cet article traite de l’impact du biochar sur la biodisponibilité en phosphore (P) dans les sols en vue d’améliorer la gestion et l’autonomie de la fertilisation en P des cultures. Objectifs. L’objectif général était d’explorer le potentiel du biochar à augmenter la biodisponibilité du P dans le sol. Les objectifs spécifiques étaient de préciser l’influence de la biomasse pyrolysée ainsi que la dose de biochar appliquée sur la solubilité du P. Méthode. Trois biochars produits à partir de biomasses différentes (résidus de Miscanthus, de bois et de café) ont été incorporés dans un Luvisol (pH acide) selon deux doses (1 et 3 % en masse). Après 76 jours d’incubation, la biodisponibilité du P a été estimée (extraction au CaCl2 0,01 M). Les propriétés physico-chimiques du sol et la quantité de CO2 émise durant la période d’incubation ont également été déterminées. Résultats. Seul le biochar produit à partir de résidus de bois et incorporé à une dose de 3 % a augmenté la concentration en P biodisponible dans le sol (+ 75 %). Cette augmentation résulterait non seulement d’une libération de P par le biochar lui-même (effet direct), mais également d’une remobilisation du P du sol (effet indirect) faisant suite à l’élévation drastique du pH (+ 3,6 unités) ainsi qu’à l’augmentation de l’activité biologique. Pour les autres traitements, l’absence d’effet significatif sur la biodisponibilité du P résulte vraisemblablement de leur faible impact sur le pH du sol, celui-ci restant dans une gamme (4,3 – 5,1) favorisant l’insolubilisation du P. Conclusions. Étant donné la variabilité des résultats et les incertitudes concernant les mécanismes responsables de la mobilisation du P en présence de biochar, il est essentiel de conduire des études complémentaires afin de mieux comprendre l’impact du biochar sur la mobilité du P dans les systèmes sol-plante.
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Lefebvre, Bastien. "Un pressoir et des résidus de vinification de la fin du xiiie s./début du xive s., découverts dans le centre de Moissac (Tarn-et-Garonne)." Varia, no. 3 (July 15, 2020). http://dx.doi.org/10.58335/crescentis.1079.

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Abstract:
La ville de Moissac présente un sous-sol particulièrement riche d’un point de vue archéologique, favorisé par une forte humidité propice à la préservation des restes organiques, en particulier de bois et de graines. C’est dans ce contexte qu’ont été mis au jour, au sein même de la ville, d’importants restes de vinification associés aux vestiges d’un puissant pressoir à levier à taissons enterrés. La conservation de nombreuses pièces de bois permet de documenter les fondations de cette structure datée de la fin du xiiie s. ou du début du xive s. Pour cette époque, plusieurs pressoirs appartenant à l’abbaye Saint-Pierre sont mentionnés dans les textes, mais tous sont situés aux portes de la ville. Le statut de l’ouvrage reste donc inconnu, même si ses dimensions suggèrent plutôt d’y voir un pressoir collectif. Cette découverte, rare pour cette période et ce contexte, invite aussi à réfléchir sur la chaîne opératoire et sur la topographie des lieux de production du vin.
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LOUPPE, Dominique, N’klo OUATTARA, Anatole N’GUESSAN KANGA, Irié ZO-BI, Fabrice TIÉOULÉ, Assandé AHOBA, Brahima COULIBALY, and Bruno HÉRAULT. "Vingt-deux espèces d’arbres autochtones plantées en arboretum à Korhogo au nord de la Côte d’Ivoire : trois décennies de suivi." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 348 (June 21, 2021). http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.348.a36399.

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Abstract:
En Afrique tropicale, dans les plantations forestières, la majorité des espèces autochtones ont été délaissées au profit d’espèces exotiques à croissance initiale rapide. Cette tendance est encore plus marquée dans les zones soudanienne et soudano-guinéenne à longue saison sèche. Ainsi s’explique le manque de connaissances sur les potentialités et la sylviculture des espèces d’arbres autochtones ou « locales ». Pour contribuer à l’acquisition de ces connaissances indispensables, un arboretum de 2,56 ha a été installé en 1990 à proximité de Korhogo dans le nord de la Côte d’Ivoire. Sa particularité réside dans la mise en place de grandes parcelles de 1 596 m² avec 224 plants par espèce afin d’y mener une sylviculture qui conserverait de 10 à 16 arbres adultes de chaque espèce, exploitables notamment pour le bois d’œuvre, au terme de la révolution. Par manque de maîtrise des techniques de pépinière pour certaines espèces, seules 12 espèces sur 22 ont été plantées avec les 224 plants prévus au départ. Les résultats sont présentés pour l’ensemble des espèces testées, aussi bien en pépinière qu’en plantation. Cet arboretum a été régulièrement suivi jusqu’en 1999 puis ne l’a plus été en raison des évènements politiques qui ont perturbé la bonne administration du pays. Une campagne de mesures a été diligentée en novembre 2019 qui a permis notamment de tirer des conclusions intéressantes sur l’aptitude de 15 espèces à croître en peuplements équiennes monospécifiques, dont deux (Pterocarpus erinaceus Poir. et Anogeissus leiocarpa (DC.) Guill. & Perr.) qui montrent une productivité remarquable. L’ensemble des données recueillies depuis la récolte des graines et tout au long de la vie de l’arboretum sont présentées ici et discutées dans l’espoir que les sylviculteurs de cette zone phytogéographique en tirent le meilleur profit. Les enseignements acquis doivent servir à la restauration des forêts et des paysages grâce aux reboisements auxquels les États se sont engagés pour lutter contre les variations climatiques, la perte de biodiversité et la dégradation des services écosystémiques aux populations.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.

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