Academic literature on the topic 'Réseaux sociaux (Internet) – Afrique du Nord'

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Journal articles on the topic "Réseaux sociaux (Internet) – Afrique du Nord":

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Klen, Michel. "Portal Kombat : la nouvelle offensive de désinformation menée par la Russie." Revue Défense Nationale N° 869, no. 4 (April 15, 2024): 108–13. http://dx.doi.org/10.3917/rdna.869.0108.

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Abstract:
La Russie, dans le prolongement de l’URSS, mène une offensive permanente de désinformation et de manipulation des opinions publiques. S’appuyant sur Internet et les réseaux sociaux, Moscou s’efforce de déstabiliser l’« Occident collectif ». La France constitue une cible majeure et en a subi les conséquences en Afrique.
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Ivinza Lepapa, Alphonse-Christian. "Génération du millénaire et l'influence des réseaux sociaux sur l'exercice de la démocratie : L’exemple de l’Afrique et du Congo." Acta Europeana Systemica 6 (July 12, 2020): 31–40. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v6i1.56793.

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Abstract:
Le concept des réseaux sociaux dans le langage courant se confond avec l'expression "réseau social"qui est utilisée pour parler des "médias sociaux".Un réseau social est un ensemble d'individus ou d'organisations reliés par des interactions sociales régulières. L'expression "médias sociaux" recouvre les différentes activités qui intègrent: la technologie, l'interaction sociale (entre individus ou groupes d'individus) et la création de contenu. Les médias sociaux utilisent l'intelligence collective dans un esprit de collaboration en ligne. Grâce à ces médias sociaux (moyens decommunication sociale), les individus ou les groupes d'individus qui collaborent créent ensemble du contenu web, organisent ce contenu, indexent,modifient, commentent et combinent le contenu avec des créations personnelles.Quelles sontles générations intéressées par ces réseaux sociaux?Point commun elles se reconnaissent sur le même fond : le paradigme digital (l'importanceà accorder aux phénomènes numériques). Cela explique l'engouement aux réseaux sociaux entre les différentes générations (grand-père, grande -mère, père, mère, enfants, milieux académique et universitaire, milieux ruraux, milieux citadins) qui se servent des mêmes outils.Quelle est l'influence des réseaux sociaux dans la démocratie en Afrique et au RD Congo?Les natifs de la génération Internet et du Millénaire vivent l'ère du numérique(ordinateur, baladeur, Gsm) et seraient les plus instruits de l'histoire humaine.Les Africains et les congolais actuels sont tous enfants de ces deux générations, ils vivent l'ère du numérique (ordinateur, baladeur, Gsm) et devront être parmi les plus instruits de notre pays: ils sont nés dans la société du savoir et ils sont marqués par l'Internet comme les autres enfants du monde.En raison de la mondialisation des Technologies de l'Information et de la communication (TIC) qui empêcherait l'usage de la liberté des échanges d'information dans les milieux africains.
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Leveau, Philippe. "Occupation du sol, géosystèmes et systèmes sociaux. Rome et ses ennemis des montagnes et du désert dans le Maghreb antique." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 6 (December 1986): 1345–58. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283352.

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Abstract:
« Entre le nomade redoutable par sa mobilitéet le montagnard inaccessible dans ses hauteurs,le paysan des plaines et des collinesméditerranéennes avait presque toujourssuccombé » (J. DESPOIS, « Géographie et histoireen Afrique du Nord, retouche à unethèse », dans Éventail de l'histoire vivante.Hommage à Lucien Febvre, t. 1, Paris, 1953,p. 194).Pour l'historien de l'Antiquité, l'étude de l'occupation du sol ne peut être réduite à la confection de cartes de localisation des sites. De natures différentes, les sites s'organisent en réseaux qui nous renseignent sur l'organisation des espaces ruraux. Les différenciations dans l'organisation des campagnes permettent d'individualiser et de caractériser des systèmes sociaux et des périodes chronologiques. L'étude de l'occupation du sol est donc obligatoirement diachronique (on ne peut entreprendre une prospection en étant fermé à tout vestige d'occupation qui paraît relever d'une période autre) et inter- ou même trans-disciplinaire. Il faut être, comme l'historien, sensible aux successions : succession des événements, succession des formes sociales, succession des paysages ; il faut être géographe ; il faut être attentif aux structures sociales.
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KIEBRE, Paul Youba. "Le broutage dans le roman africain: entre revendication post-coloniale et échec de la gouvernance en Afrique." Langues & Cultures 4, no. 02 (December 31, 2023): 95–116. http://dx.doi.org/10.62339/jlc.v4i02.200.

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Abstract:
Derrière leurs ordinateurs ou leurs smartphones, parfois loin du vieux continent, ils se font de l’argent grâce à la magie de l’internet et à la magie noire, on les appelle les brouteurs. Plusieurs jeunes africains, désespérés de toute attente d’employabilité et de réussite sociale, choisissent la voie du broutage pour mener une lutte doublement politique. D’une part, ils s’en prennent aux Occidentaux, en quête d’amour sur les réseaux sociaux, qu’ils pillent et subtilisent à travers des faux profils sur internet et ce, au nom d’une réclamation politisée, la dette coloniale. D’autre part, ils s’insurgent contre la gouvernance politique en Afrique considérée comme une bombe à retardement. L’objectif de cet article est de montrer, à la lumière de trois romans africains d’expression française, comment les brouteurs font de leur pratique, une revendication post-coloniale majeure. Abstract Behind their computers or their smartphones, sometimes far from the old continent, they make money thanks to the magic of the internet and black magic, we call them grazers. Several young Africans, desperate for any expectation of employability and social success, are choosing the path of grazing to lead a doubly political struggle. On the one hand, they attack Westerners, looking for love on social networks, whom they plunder and steal through fake profiles on the internet, in the name of a politicized claim, the colonial debt. . On the other hand, they rebel against political governance in Africa considered as a time bomb. The objective of this article is to show, in the light of three French-speaking African novels, how grazers make their practice a major post-colonial claim.usurpation, debt.
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Salau, Aaron Olaniyi. "Social media and the prohibition of ‘false news’: can the free speech jurisprudence of the African Commission on Human and Peoples’ Rights provide a litmus test?" African Human Rights Yearbook / Annuaire Africain des Droits de l’Homme 4 (March 3, 2022). http://dx.doi.org/10.29053/2523-1367/2020/v4a12.

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ABSTRACT: Based on free speech theories, international human rights law, opinions of human rights mechanisms and scholars, this article argues that the African Commission on Human and Peoples’ Rights (African Commission) should expand its ‘traditional’ free speech jurisprudence to meet the exigencies of adjudicating emergent cybercrime laws in Africa that criminalise ‘fake news’ on social media. While social media’s expansion of opportunities to exercise the right to free speech and power to challenge dominant discourses deepen Africa’s democratisation, its propensity for abuse must nonetheless be addressed. Consequently, many African governments have interfered with internet access either during public protests or election periods and resorted to ill-conceived cybercrime laws that criminalise the communication of so-called ‘fake news’ on social media. Around 23 African states have cybercrime laws in place that contain provisions criminalising ‘fake news’. These states include Botswana, Burkina Faso, the Democratic Republic of Congo, Egypt, Ethiopia, Gabon, Kenya, Malawi, Nigeria, Tanzania, Togo and Uganda. Despite being unduly protective of high-ranking government officials, these criminal libel laws present many conceptual and legal difficulties. Nonetheless, the African Commission can resolve these challenges and effectively tackle disinformation on social media through a creative interpretation of article 9 of the African Charter on Human and Peoples’ Rights. TITRE ET RÉSUMÉ EN FRANCAIS: Interruption d’accès aux réseaux sociaux et interdiction des «fausses informations»: la jurisprudence de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur la liberté d’expression peut-elle fournir un test décisif? RÉSUMÉ: En se fondant sur les théories relatives à la liberté d’expression, sur le droit international des droits de l’homme ainsi que sur les opinions des mécanismes des droits de l'homme et la doctrine, le présent article soutient que la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Commission africaine) devrait étendre sa jurisprudence «traditionnelle» sur la liberté d'expression pour répondre aux exigences du contentieux sur les lois émergentes relatives à la cybercriminalité en Afrique qui criminalisent la publication de «fausses informations» sur les réseaux sociaux. Si l’élargissement des possibilités offertes par les médias sociaux pour exercer le droit à la liberté d’expression et le pouvoir de contester les discours dominants est une valeur ajoutée à la démocratisation en Afrique, sa propension aux abus doit néanmoins être abordée. Par conséquent, de nombreux gouvernements africains ont interféré avec l’accès à internet pendant les manifestations publiques ou les périodes électorales et ont recouru à des lois mal conçues sur la cybercriminalité qui criminalisent la communication des fameuses «fake news» sur les réseaux sociaux. Cette question concerne plus de la moitié des 23 lois africaines sur la cybercriminalité, notamment celles du Kenya, de l'Éthiopie, du Malawi, du Nigéria, de la Tanzanie, de l'Ouganda, de l'Égypte, de la Rd Congo, du Gabon, du Togo, du Botswana et du Burkina Faso. Bien qu'elles protègent indûment les hauts fonctionnaires du gouvernement, ces lois sur la diffamation comme délit présentent de nombreuses difficultés conceptuelles et juridiques. Néanmoins, la Commission africaine peut résoudre ces défis et lutter efficacement contre la désinformation sur les réseaux sociaux grâce à une interprétation innovante de l’article 9 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
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Vinck, Dominique. "Science(s)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.025.

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Abstract:
Les sciences désignent à la fois une série d'activités productrices de connaissances, plus ou moins différenciées d'autres activités sociales, et le résultat de ces activités (descriptions et énoncés de découvertes ou de lois décrivant ou prédisant des phénomènes, théories, méthodes de travail, savoir-faire incorporés, normes de comportement des scientifiques). Pour l'anthropologue, elles sont à la fois un objet de recherche et un cadrage (institutionnel, méthodologique et cognitif) de son travail, ce qui l'engage aussi dans une inévitable réflexivité. Du point de vue des sciences sociales, la science a été appréhendée (tradition mertonienne) comme une institution sociale distincte et exemplaire, dont la finalité est la production de connaissances rationnelles certifiées par les pairs. L'institution se caractérise par une structure normative qui régit le comportement des scientifiques telles que : universalisme, communalisme, désintéressement et scepticisme organisé. Les scientifiques qui agissent conformément à ces normes sont rationnels et humbles, capables de soumettre leurs productions à l’évaluation critique de leurs pairs, d’évaluer sans à priori le travail d’autrui et de s’auto-contrôler. Le respect de ces normes dépend de systèmes de communication (publication dans les revues scientifiques en particulier) et de gratification (nomination, distinction, obtention de fonds) dont l'analyse permet d'expliquer certains phénomènes de stratification au sein de la "communauté" scientifique. Cette approche a toutefois suscité de nombreux débats notamment quant à ce que représentent vraiment ces normes. Des contre-normes (p.ex. « garder le secret ») seraient aussi explicatives des comportements des scientifiques que les normes identifiées par Merton. Par ailleurs, dans leurs discussions internes, les scientifiques mobilisent autant les normes que les contre-normes pour défendre leur position ou affaiblir celle d’un collègue. Et surtout, ces normes seraient de nature idéologique et politique, utilisées par les scientifiques pour légitimer l’autonomie des sciences vis-à-vis du reste de la société, en particulier dans un contexte de montée en puissance de régimes autoritaires menaçant les scientifiques dans différentes régions du monde, comme ce fut le cas au cours du XXe siècle. Dans ce contexte, Merton (1973) a traité l'institution scientifique comme un modèle de démocratie des esprits, à l’abri des influences politiques. Toutefois, mobilisées au profit du développement technico-économique et de l’action publique (parfois militaire), les sciences constituent des sources de pouvoir, notamment en faisant autorité. Les questions de l'orientation et de la mobilisation des sciences fait dès lors l'objet de débats politiques récurrents. Elles soulèvent des questions de légitimité dans la société (sciences au service du progrès, de l'industrie, du prestige des Nations, de l'exploitation de la nature vs de projets de libération ou de résolution des problèmes auxquels le monde est confronté) tandis que leur spécificité a fait l’objet de nombreux débats chez les philosophes. Dans les relations Nords-Suds, elle est parfois traitée comme un enjeu des relations entre pays hégémoniques et non-hégémoniques ou en terme de centre-périphérie. Plus généralement, sa légitimité est questionnée vis-à-vis d'autres savoirs, locaux et indigènes notamment. De même, la fragmentation interne des sciences (prolifération de sous-spécialisations) a conduit les Nations Unies (convention de Rio de 1992) à demander qu'un effort d'intégration soit accompli car les problèmes auxquels sont confrontées les sociétés ont besoin d'une approche globale et non émiettée. Les dynamiques internes des sciences ont également été analysées de diverses autres façons : comme système d’échange de dons (Hagstrom 1965), comme système d’échange capitaliste et de lutte compétitive pour l’accumulation d’un capital symbolique (Bourdieu 1976), comme système politique où chacun tend à développer son domaine en gagnant de la crédibilité, convertible en ressources permettant de poursuivre (Latour, Woolgar 1988). Les relations entre scientifiques, voir aussi avec des non-scientifiques (industriels, médias, gouvernements, mouvements citoyens, communautés paysannes, etc.), constituent des réseaux sociaux dont les caractéristiques (taille, homogénéité / hétérogénéité, structure) expliquent les sciences en tant que phénomène social plus ou moins articulé à d'autres activités des sociétés. Depuis les années 1970, des chercheurs en sciences sociales (anthropologie, sociologie, histoire) ont investi l’étude des sciences en s’inspirant notamment des travaux de l’historien Kuhn (1957) (paradigme) et de l'anthropologie avec pour prétention de rendre compte des contenus (Sociology of Scientific Knowledge, SSK) et des pratiques scientifiques. Les sciences apparurent alors sous un nouveau jour. Les sciences sociales ne se cantonnent dès lors plus à l’examen des conditions sociales de possibilité de la science mais tentent d'expliquer aussi les productions scientifiques (données, théories, concepts) à partir de facteurs sociaux ou à partir des pratiques sociotechniques concrètes. Elles mettent en évidence la flexibilité interprétative des énoncés scientifiques (ni la nature, ni la méthode, ni la logique n’impose de vérité unique aux chercheurs) qui conduit à prendre en compte aussi d'autres facteurs explicatifs, notamment les rapports de forces, les mouvements de société, les traditions de pensée, les savoirs tacites, la nature du rapport au monde et à la nature, et les savoir-faire hérités. Du côté de la sociologie et de l'histoire, des auteurs vont rendre compte de l’action scientifique comme d'une rivalité entre scientifiques pour produire des énoncés de connaissances et les imposer aux autres. Ces scientifiques étant liés à des groupes sociaux, les intérêts de ces derniers orienteraient en partie le choix des objets de recherche, des approches et, par conséquent, les productions scientifiques. Les controverses entre chercheurs conduiraient ceux-ci à renforcer la robustesse de leurs affirmations et constitueraient ainsi un moteur des dynamiques scientifiques. Ces approches conduisent aussi à symétriser les analyses portant sur la constitution des savoirs scientifiques et celles portant sur les autres formes de savoirs, de systèmes de pensées ou de croyances. Des chercheurs britanniques (Bloor 1976 ; Collins 1985) prônent alors des principes de causalité, d'impartialité, de symétrie et de réflexivité dans l'étude des sciences. “Connaissances vraies” et “croyances fausses” devraient être expliquées par les mêmes registres de causalité (relations causales entre des variables sociologiques et contenus de connaissance, production négociée de connaissances consensuelles et clôture des controverses, analyse du discours). A la fin des années 1970, des chercheurs commencent à s’intéresser aux pratiques scientifiques concrètes. Ils observent les processus d’ajustement locaux et contingents et décodent les savoirs tacites incorporés dans les individus, instruments et formes d’organisation. Leurs études rendent compte de la production des faits, des données, des énoncés et des accords entre chercheurs, de l’articulation entre éléments hétérogènes, de la construction collective et négociée des publications. Adoptant des postures héritées de l'anthropologie, ils décrivent les processus de fabrication et de stabilisation des énoncés scientifiques en séjournant longuement au sein de laboratoires où se produisent des savoirs scientifiques. Ainsi, Latour, de retour d'une enquête en Afrique, débarque dans un laboratoire de biochimie réputé ; il cherche à y étudier “la pensée scientifique” en train de se faire et rend compte de l'importance des pratiques d'inscription. Il publie Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts en 1979 (Latour, Woolgar, 1988). Knorr-Cetina (1981), en Allemagne, Lynch (1985), aux États-Unis, mobilisent l’ethnométhodologie et montrent les productions scientifiques comme des accomplissements pratiques situés. D’autres chercheurs héritiers de l’école pragmatique américaine et de l’interactionnisme symbolique de Chicago rendent aussi compte des productions scientifiques en rendant compte des perspectives des acteurs en présence. L’anthropologue Traweek (1988) étudie le monde des physiciens des particules, de même que d'autres le feront d'autres laboratoires (p.ex. Houdart 2013) ou de lieux de fabrication de connaissances technologiques (Downey 1998 ; Vinck 1999). Soucieux de rendre compte de l'intrication des sciences dans la société, notamment via les processus d'innovation, des chercheurs (Callon 1986 ; Latour 1989) conçoivent une approche (théorie de l’acteur-réseau, analyse des processus de traduction et de construction de réseaux sociotechniques) devant permettre de rendre compte des sciences et techniques en évitant les dichotomies héritées (nature/culture, sujet/objet, notamment). Ils ouvrent ainsi la réflexion sur une nouvelle anthropologie des connaissances.
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.

Dissertations / Theses on the topic "Réseaux sociaux (Internet) – Afrique du Nord":

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Ahmed-Boumaza, Amina. "Production et réception de la communication numérique persuasive des PME de luxe au Maghreb : l’influence des e-leaders sur les réseaux sociaux." Electronic Thesis or Diss., Aix-Marseille, 2020. http://www.theses.fr/2020AIXM0578.

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Abstract:
Depuis une vingtaine d’années, l’utilisation d’Internet au Maghreb connaît une forte croissance. L’augmentation des utilisateurs d’Internet dans cette région du monde a entraîné des changements conséquents dans la société maghrébine dans le domaine politique mais également économique. Notre thèse est destinée à étudier les dispositifs d’influence mis en place sur les réseaux sociaux par les entreprises de luxe au Maghreb. Nous étudions les modalités de production de ces dispositifs persuasifs mais également leur réception et leurs effets sur les socionautes/consommateurs. Les réseaux sociaux numériques ont pu acquérir une nouvelle dimension tout en gardant certaines bases propres au réseau social traditionnel. Ces plateformes ont pu impacter de manière significative les entreprises au Maghreb et amplifier les caractéristiques d’influence du réseau social traditionnel très centré sur la communauté et le groupe dans cette région. Ainsi, notre thèse propose une analyse détaillée, d’une part, de la conception de la communication persuasive sur les réseaux sociaux avec l’utilisation des e-leaders par les PME de luxe au Maghreb, productrices d’influence. D’autre part, nous nous penchons sur la réception de cette communication numérique persuasive par les consommateurs. Nous avons recours à une méthodologie qualitative et en particulier à des entretiens semi-directifs pour interroger, d’une part, les décideurs dans les PME de luxe au Maghreb (PMELM) et, d’autre part, les consommateurs. L’objectif est de comprendre comment chacun perçoit cette communication sur les réseaux sociaux et son influence
For twenty years, Internet use in the Maghreb has experienced strong growth. The increase in Internet users in this region of the world has brought about significant changes in Maghreb society in the political but also economic fields. The democratization of the Internet in the Maghreb has taken place through social networks as access was initially often limited to social platforms. Our thesis is intended to study the influencing devices set up on social networks by luxury companies in the Maghreb. We study the production methods of these persuasive devices but also their reception and their effects on social users / consumers. Digital social networks have been able to acquire a new dimension while keeping certain bases specific to the traditional social network. These platforms have been able to significantly impact businesses in the Maghreb and amplify the influence characteristics of the traditional social network very focused on the community and the group in this region. Thus, our thesis, which is part of SIC, offers a detailed analysis, on the one hand, of the conception of persuasive communication on social networks with the use of e-ledares by luxury SMEs in the Maghreb, producers of affecting. On the other hand, we are looking at the reception of this persuasive digital communication by consumers. We use a qualitative methodology and in particular semi-structured interviews to question, on the one hand, decision-makers in luxury SMEs in the Maghreb and, on the other hand, consumers. The goal is to understand how everyone perceives this communication on social networks and its influence
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Khelifi, Meriem. "Le discours religieux dans les médias arabes : nouveau lieu de mobilisation." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2017. http://www.theses.fr/2017PA080164.

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Abstract:
Il s’agissait dans cette thèse d’étudier comment le nouveau discours religieux produits par les prédicateurs dans les chaînes satellitaires religieuses peut donner lieu à l’expression d’une nouvelle forme de mobilisation. Cette étude a été menée dans le contexte des révolutions arabes, et plus précisément en Egypte, avec quelques aspects de comparaison avec l’Algérie. Les trois axes sur lesquelles nous avons articulé cette recherche sont le politique, la communication et le retour de l’acteur tel qu’il est identifié par A. Touraine. Prenant l’exemple du discours de Amr Khaled, l’un des prédicateurs les plus influents du monde arabo-musulman, nous avons analysé le discours produit et la réceptions qui en est faite directement auprès du public égyptien et plus largement par un public plus large, via les réseaux sociaux
The objective in this thesis was to study how the new religious discourse produced by the preachers in the religious satellite channels can give rise to the expression of a new form of mobilization. This study was carried out in the context of the Arab revolutions, and more specifically in Egypt, with some aspects of comparison with Algeria.The three axes on which we have articulated this research are the policy, the communication and the return of the actor as identified by A. Touraine.Taking as an example the speech of Amr Khaled, one of the most influential preachers of the Arab-Muslim world, we analyzed the product discourse and receptions made directly by the Egyptian public and more broadly by a wider audience , Via social networks
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Mankou, Brice Arsène. "Cybermigration maritale des femmes camerounaises de Yaoundé vers le Nord-Pas-de-Calais : analyse sociologique et enjeux sociaux d'une migration nouvelle." Thesis, Lille 1, 2011. http://www.theses.fr/2011LIL12016/document.

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Abstract:
Au Cameroun, le développement rapide et exponentiel des TIC a suscité un énorme espoir au sein de la population notamment auprès des couches dites « vulnérables ». Il s’agit de femmes camerounaises et de jeunes qui voient en ces technologies de l’information et de la communication (TIC), un moyen d’émigrer en Europe et en France en particulier. La « cybermigration maritale » est une parfaite illustration de la manière dont les Camerounaises, grâce aux TIC, construisent des « cyberstratégies migratoires » .« Chercher et trouver son blanc » sur la toile est devenu tellement banal que la cybermigration maritale semble être un véritable problème de société dans ce pays d’Afrique centrale. Ainsi, cette thèse s’attache à analyser dans la perspective socio-anthropologique ce phénomène qui touche certaines camerounaises de Yaoundé et du Nord-Pas-de-Calais. L’approche empirique faite d’entretiens semi-directifs et de récits de vie répond à quatre principales questions, à savoir :Qui est cybermigrante ? Comment parvient-elle à émigrer ? Pourquoi émigre-t-elle ? Et quelles sont les technologies modernes de l’information et de la communication qu’utilise-t-elle pour émigrer ? Dans une deuxième approche, cette thèse s’attache à rendre compte de la « cybermigration maritale », telle qu’elle est racontée par les femmes camerounaises du Nord-Pas-de-Calais. Ainsi, la « cybermigration maritale » est donc abordée sous deux angles à savoir : la cybermigration maritale « vue du dehors » avec les potentielles cybermigrantes de Yaoundé et la cybermigration « vue du dedans » avec les cybermigrantes du Nord-Pas-de-Calais
In the Cameroon the rapid and exponential development of ICT has aroused great hope amongst the population especially where the most vulnerable categories are concerned, in particular young people and women who see this information and communication technology as a means to emigrate. Cybermigration is a perfect illustration of the way in which Cameroonians build migratory "cyberstrategies" thanks to ITC. "To look for and find and white man" on the net has become so commonplace that marital cybermigration seems to be a real social problem in this central African country. Thus, this thesis strives to analyse by means of a socio-anthropological perspective this phenomenon which concerns a certain number of Cameroonians from Yaoundé and the Nord-Pas-de-Calais. The empirical approach consisting of semi-direct interviews and life stories answers four main questions which are: Who is a cybermigrant ? How does she manage to emigrate? Why does she emigrate? Which modern information and communication technologies does she use in order to emigrate? In second part, this thesis tries to make sense and describe the marital cybermigration as it is told of by Cameroonian women of the Nord-Pas-de-Calais. Marital cybermigration is therefore dealt with from two points of view wich are : cybermigration seen from the outside with potential cybermigrant women and cybermigration seen from wikim with cameroonien cybermigrants from the Nord-Pas-de-Calais area
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Escoffier, Claire. "Communautés d'itinérance et savoir-circuler des transmigrant-e-s au Maghreb." Phd thesis, Université Toulouse le Mirail - Toulouse II, 2006. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00085929.

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Abstract:
Les pays du Maghreb sont devenus des pays de transit pour les transmigrant-e-s originaires d'Afrique sub-saharienne se dirigeant vers l'espace Schengen. Notre recherche examine les types de rapports que ces individu-e-s entretiennent avec l'espace traversé. De la recherche empirique a émergé la notion de « communautés d'itinérance » constituées d'hommes et de femmes - liés par des liens de connivence, de complicité et de sociation - qui en partageant une expérience commune, se reconnaissent subjectivement en un espace-temps donné en tant que membres d'une communauté. Cette forme transnationale de la communauté - éphémère mais stable au-delà des passages de ses membres - permet des systèmes d'appartenances multiples qui font réseau international, alliance, franchissement des frontières interdites et contournements des accords internationaux. Si les appartenances nationales ou linguistiques permettent le regroupement initial, facilitent l'ajustement social temporaire et le passage, elles laissent l'individu libre de s'affilier à de nouveaux groupes, de développer ses propres réseaux qui deviennent la matière première à association et à production de liens originaux. L'étude a montré comment les femmes organisent, canalisent et invisibilisent le mouvement et la manière dont l'ordre des hiérarchies familiales s'inverse en transmigration.
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Nur, Goni Marian. "Réparer (avec) l'archive ? Histoires de photographies somalies et de leurs circulations (1890-2016)." Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0092/document.

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Abstract:
Cette thèse suit les trajectoires de quelques images choisies, d'abord réalisées sur et puis par des hommes et des femmes somalis de la Corne de l'Afrique depuis la fin du 19ème siècle à nos jours.Supports et vecteurs de la production et diffusion de savoirs anthropologiques auXIXème siècle, notamment dans le cadre d'exhibitions ethnographiques somalies en Europe - dont l'étude propose une reconstruction chronologique à partir de 1890 - ou au cours de missions d'explorations à caractère politico-commercial, ce travail entreprend d’étudier modalités et contextes de production, appréciation et filiation des « images somalies » produites en France dans les milieux savants et populaires.L’étude des circulations et réappropriations de quelques-unes de ces images historiques sur Internet, pour servir des enjeux contemporains, a conduit ensuite à analyser comment, à l’ère numérique, une jeune génération issue de la diaspora somalienne prend aujourd'hui la parole (et questionne ainsi qui peut parler et comment) à travers des projets de blogs/sites et tente ainsi de constituer (réparer ?) une « autre » archive photographique somalie. Ce faisant, elle interroge à la fois l’image du pays dans le médias internationaux (image associée, en grande partie, à la famine, au terrorisme islamique, à la piraterie et/ou à l’« État en faillite ») et les modalités de transmission d’autres mémoires, enfouies, de ce pays, dans un contexte de « destruction de l’histoire ».Enfin, la troisième et dernière partie de l’étude s'intéresse brièvement aux pratiques photographiques observées à Djibouti de 2010 à 2012, ici aussi avec une attention particulière à la manière dont les images produites ont été (ou sont aujourd’hui) conservées.Ce travail fait le pari d’une écriture de l’histoire (en cours) qui assume les manques et les vides – point que partagent ici chercheuse et sujets de la recherche - et s’élabore à partir de fragments (matériels tout autant que numériques) en mouvement, en s’efforçant de mettre en relief comment leurs circulations affectent à chaque fois leur compréhension et significations
This thesis traces the trajectories of some selected images, first taken of and then by Somali men and women from the Horn of Africa since the late 19th century to the present.Taken during ethnographic exhibitions of Somalis in Europe (of which this workproposes a detailed timeline since 1890) or commercial and political exploration missions to East Africa, these photographs have been both the medium and vector through which a certain knowledge has been produced and circulated concerning these people. This study undertakes, therefore, to examine the modes and contexts ofproduction, consumption and filiation of these "Somali images" in learned societies and popular newspapers in France.The study of the circulation and reappropriation of these historical images today on the Internet to serve contemporary purposes then leads to an analysis of how, in the digital era, a young, Internet-savvy generation from the Somali diaspora is now reclaiming its voice (raising questions about who can speak and how) through new website and blog projects, which attempt to establish (or mend?) an alternative Somali photographic archive. Thus, these projects both question the image of Somalia in the international media (an image associated, to a great extent, with famine, Islamic terrorism, piracy and "failed states") and offer new ways of preserving and transmitting other, often buried, memories of this country and its past before the civil war in the context of a certain "destruction of history".Finally, the third and last part of this study briefly revolves around photographicpractices observed in Djibouti during fieldwork from 2010 to 2012, here again with aparticular attention to the ways in which images are produced and conserved.This thesis raises the challenge of writing an on-going history that embraces itslacunae and voids – a feature that the researcher and the "subjects" of the research share – based on evolving material and digital fragments, in an attempt to highlight how their circulations profoundly affect their meanings and they ways in which we understand and make sense of them

Book chapters on the topic "Réseaux sociaux (Internet) – Afrique du Nord":

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NDOUMGNE SOH, Merveille, and Jean-Benoît TSOFACK. "Les maux dans les mots: le covidgate en «mal(é)diction» dans des fora de discussion au Cameroun." In L’expansion de la norme endogène du français en francophonie, 263–78. Editions des archives contemporaines, 2023. http://dx.doi.org/10.17184/eac.7148.

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Abstract:
La gestion des fonds alloués à la riposte contre la pandémie à coronavirus au Cameroun a donné naissance à une violence verbale sans précédent qui s'est répandue dans les réseaux sociaux comme une invasion de sauterelles. En effet, et selon le rapport de la chambre des comptes de la Cour Suprême, il y aurait eu des malversations présumées non seulement dans la distribution, mais aussi dans la gestion même de ces fonds ; ce que la presse et nombreux observateurs ont qualifié de « covidgate ». Le dévoilement de ce scandale financier a généré un discours haineux et violent dans de nombreux fora de discussion sur internet entre ceux qui accusent et ceux qui défendent les gestionnaires indélicats. Il s'est ainsi instauré une « cyberviolence » qui s’est délitée dans les discours au mépris des normes discursives en la matière. Une telle déviance nous a conduits à proposer cette contribution sur les nouvelles normes linguistiques ou discursives endogènes en Afrique. L’objectif ici est de visiter les procédés de textualisation ou de mise en mots de ce que Paveau (2017 : 85) appelle la « cyberviolence verbale » autour du « covidgate » dans quelques fora de discussion sur internet au Cameroun. En nous fondant sur le principe de « pertinence » (Heller, 2002 : 53), la réflexion repose sur un ensemble d'observables obtenus par captures d'écran à partir d'un corpus non sollicité d'extraits de discours d'internautes dans la période allant de Mai à Juin 2021. Les analyses reposent majoritairement sur l'analyse du discours numérique qui met à notre disposition les outils nécessaires à la compréhension des phénomènes langagiers et des discours en circulation dans cet espace dédié.

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