Journal articles on the topic 'Reproduction végétale'

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Marage, Damien, Jean-Claude Rameau, and Luc Garraud. "Banque de graines du sol et succession végétale dans les Alpes du Sud : effets des facteurs historiques et écologiques." Canadian Journal of Botany 84, no. 1 (January 2006): 99–111. http://dx.doi.org/10.1139/b05-142.

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Abstract:
Dans un bassin versant des Alpes du Sud, nous avons étudié la densité, la richesse et la similarité, de la banque de graines du sol et de la végétation, au cours d’une succession secondaire soumise ou non au pâturage. Un plan d’échantillonnage stratifié, bâti sous système d’information géographique, a permis de retenir des facteurs historico-écologiques pertinents et de les mettre en relation avec la banque de graines et la végétation. Nos résultats ont montré que (i) la densité et la richesse de la banque de graines des pelouses et des fruticées sont supérieures dans les zones non pâturées comparées aux zones pâturées, (ii) que la similarité entre la végétation et la banque de graines augmente au cours de la succession, puis décroît dans les forêts anciennes, et que (iii) la banque de graines de ces forêts est très différente de celle des forêts récentes. Les tests de corrélations de matrices montrent que ce sont des variables pédologiques qui structurent, quelque soit le stade dynamique, la banque de graines. Dans ce contexte montagnard, la végétation privilégie la reproduction végétative aux dépens de la création de banque de graines longévives. Par conséquent, seul le maintien du pastoralisme permettra la persistance de la biodiversité en place.
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LOTCHIO, Alain, Aliou DICKO, and Armand Kuyéma NATTA. "Impact de la provenance, de la morphologie et du stockage des graines de Lophira lanceolata sur leur germination au Bénin." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 353 (October 1, 2022): 3–16. http://dx.doi.org/10.19182/bft2022.353.a36994.

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Abstract:
Les graines de Lophira lanceolata sont utilisées au Bénin pour la production d’huile végétale, la fabrication du savon et aussi pour l’alimentation. Cette étude vise à élucider l’influence de la provenance, du stockage et des traits morphologiques (longueur, diamètre, masse) des graines de L. lanceolata sur leur germination, afin de pouvoir mieux maîtriser la reproduction par graine de cette espèce. Les fruits matures de L. lanceolata ont été collectés dans les phytodistricts du Borgou-Nord (zone soudanienne) et du Borgou-Sud (zone soudano-guinéenne), au Bénin. Les traits morphologiques (la longueur et le diamètre) ont été mesurés sur les fruits (avant le décorticage) et aussi sur les graines (après le décorticage). Les fruits et des graines (décortiquées) ont été pesés avant d’être ensemencés. Un modèle linéaire généralisé (GLM) avec la famille quasi-poisson a été développé afin d’évaluer l’influence des traits morphologiques sur la durée de germination des graines. Ensuite, le test non paramétrique de Kruskal-Wallis a été appliqué pour estimer l’effet de la durée de conservation des graines (7, 14 et 21 jours) sur le nombre de jours nécessaire à leur germination. Enfin, l’effet de la provenance des graines sur leur temps de germination a été déterminé grâce à un GLM avec la famille négative binomiale et le test de Kruskal-Wallis. Les résultats ont montré que les graines dont la taille est la plus forte mettent plus de jours à germer. Le temps de conservation des graines influe également sur leur durée de germination, plus les graines sont conservées longtemps avant le semis, plus elles mettent de temps à germer. Cependant, aucune différence significative n’a été observée entre les taux de germination en fonction des différentes durées de conservation des graines. La durée de germination moyenne des graines n’est également pas significativement influencée par la provenance des graines, 10,8 jours pour le phytodistrict du Borgou-Nord et 10,3 jours pour le phytodistrict du Borgou-Sud. Par contre, le taux moyen de germination est significativement affecté par la provenance des graines, 70 % pour les graines du Borgou-Sud comparé à 32 % pour celles du Borgou-Nord. Les résultats issus de ce travail peuvent fournir des indications en vue d’une meilleure sélection des graines pour réaliser des pépinières dans les programmes de reboisement dans les savanes soudano-guinéenne et soudanienne du Bénin.
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3

Miller, J. Robert, Jean Miller, and Scott L. Findholt. "Distribution, population status, nesting phenology, and habitat of the West Indian Woodpecker (<em>Melanerpes superciliaris nyeanus</em>) on San Salvador Island, Bahamas." Journal of Caribbean Ornithology 31 (December 24, 2018): 26–33. http://dx.doi.org/10.55431/jco.2018.31.26-33.

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Abstract:
Abstract: We studied the West Indian Woodpecker (Melanerpes superciliaris nyeanus) on San Salvador Island, Bahamas, intermittently from 1973 to 1978. One population of woodpeckers was found on the far north end of the island within an area about 12.5 km². We estimated the population size to be about 100–160 territorial pairs. Based on observations of 16 active nests, the breeding period extended from mid-May to early August, which corresponded with the main fruiting period for trees on the island. Sabal palm (Sabal palmetto) was the primary species utilized for nesting cavities. Woodpeckers occurred within the blacklands vegetation type, an inland community which is the most extensive and diverse plant community on the island. We believe the major threat to the continued existence of the woodpecker on San Salvador is its small population size and isolation from other populations. Its vulnerability to extinction is primarily due to environmental stochasticity, especially caused by hurricanes, and habitat loss to development. Keywords: Bahamas, ecology, Melanerpes superciliaris nyeanus, San Salvador, West Indian Woodpecker Resumen: Distribución, estado población, fenología de cría y hábitat de Melanerpes superciliaris nyeanus, en la isla de San Salvador, Bahamas—Estudiamos a Melanerpes superciliaris nyeanus en la isla de San Salvador, Bahamas de forma intermitente desde 1973 a 1978. Una población de esta especie se encontró en el extremo norte de la isla, en un área de unos 12,5 km². Se estimó que el tamaño poblacional era de 100–160 parejas territoriales. Basados en las observaciones de 16 nidos activos, el período de cría se extendió desde mediados de mayo a principios de agosto, lo que se corresponde con el principal periodo de fructificación de los árboles de la isla. Sabal palmetto (Sabal palmetto) fue la especie principal que se utilizó para las cavidades de cría. Los carpinteros se encontraban en la vegetación de las llamadas tierras negras, una comunidad del interior que es la comunidad vegetal más extensa y diversa de la isla. Creemos que la mayor amenaza para la continuidad de este carpintero en San Salvador es su pequeño tamaño poblacional y el aislamiento de otras poblaciones. Su vulnerabilidad a la extinción se debe principalmente a la estocasticidad ambiental, provocada especialmente por los huracanes y la pérdida de hábitat producto del desarrollo. Palabras clave: Bahamas, ecología, Melanerpes superciliaris nyeanus, San Salvador Résumé: Répartition, état de la population, phénologie de la nidification et habitat du Pic à sourcils noirs (Melanerpes superciliaris nyeanus), sur l'île de San Salvador, aux Bahamas—Nous avons étudié le Pic à sourcils noirs (Melanerpes superciliaris nyeanus) sur l’île de San Salvador aux Bahamas, de manière intermittente de 1973 à 1978. Une population de pics a été trouvée sur une zone d’environ 12,5 km² située à l’extrême nord de l’île. Nous avons estimé la taille de la population entre 100 et 160 couples territoriaux. D’après les observations de 16 nids occupés, la période de reproduction s’étendait de la mi-mai au début d’août, ce qui correspond à la principale période de fructification des arbres de l’île. Le chou palmiste (Sabal palmetto) était l’espèce la plus utilisée pour creuser les cavités de nidification. Les pics étaient présents dans la végétation des Blacklands, une communauté végétale de l’intérieur des terres qui est la plus vaste et la plus diversifiée de l’île. Nous pensons que la principale menace qui pèse sur le maintien de la présence de ce pic sur San Salvador réside dans la petite taille et l’isolement de cette population par rapport aux autres populations. Sa vulnérabilité vis-à-vis de l’extinction est principalement due à l’instabilité de l’environnement causée notamment par les cyclones, et à la perte d’habitat due au développement. Mots clés: Bahamas, écologie, Melanerpes superciliaris nyeanus, Pic à sourcils noirs, San Salvador
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Camus, Audrey. "« Prak engendra Flop » : Graal Flibuste ou la répétition subvertie." Études littéraires 38, no. 2-3 (September 5, 2007): 159–71. http://dx.doi.org/10.7202/016351ar.

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Abstract:
Résumé Reproduction de mécanismes génériques, réplique d’oeuvres particulières, écho de la parole d’autrui, ritournelle des lieux communs, leitmotiv de la proliférante généalogie du dieu local, recréation d’espèces animales et végétales : Graal Flibuste, que son auteur Robert Pinget, trente ans après sa parution, décrivait comme une « parodie bourrée de poncifs », cultive la répétition savamment détournée jusqu’au vertige. À étudier ce jeu sur la reconnaissance et la subversion, où l’écart généré par l’inscription dialogique constitue le ressort du comique, il apparaît que la répétition, communément perçue depuis les travaux de Bergson comme une source essentielle du comique en tant qu’elle introduit le mécanique au coeur du vivant, entraîne ici le rire par l’attente qu’elle s’emploie à susciter pour mieux la déjouer, moyen pour l’écrivain de porter ludiquement atteinte au mécanisme qui fonde sa pratique afin de n’en être pas dupe.
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Demorgon, Jacques. "The Redoubled In-Between between the Cosmos and the Human or the Hidden Interity." L’Entre-deux et l’Imaginaire, no. 37 (June 30, 2016): 83–95. http://dx.doi.org/10.35562/iris.1405.

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Abstract:
L’entre-deux nous le rencontrons, c’est l’autre. Pour nous, il fut présent dans les formations-recherches interculturelles des Offices des jeunesses : franco-allemand, germano-polonais, franco-québécois. L’autre, les ennemis ou les alliés ? Ceux d’hier ou les nouveaux, alors, l’Est et l’Ouest. Leur rivalité pour l’espace nous référait à l’entre-deux du cosmos et de l’humain ; le cosmos, repère d’entre-deux. En microphysique, à chaque particule, son antiparticule. Le proton en noyau, les électrons alentour mais aussi le neutron. En cosmologie : rayonnement centrifuge des étoiles ; gravitation centripète jusqu’au trou noir. Le monde du vivant n’est pas en reste. De la cellule à l’être pluricellulaire. De la scissiparité à la reproduction sexuée. Entre-deux du monde végétal et du monde animal ; de l’humain ouvert à l’infini et de l’univers plein. Mais s’ils se sentent vides, les humains tombent dans des absolus qui les opposent parfois jusqu’au meurtre de l’autre. L’antidote : vivre, penser, inventer les entre-deux de l’histoire et des civilisations.
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Demorgon, Jacques. "The Redoubled In-Between between the Cosmos and the Human or the Hidden Interity." L’Entre-deux et l’Imaginaire, no. 37 (June 30, 2016): 83–95. http://dx.doi.org/10.35562/iris.1405.

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Abstract:
L’entre-deux nous le rencontrons, c’est l’autre. Pour nous, il fut présent dans les formations-recherches interculturelles des Offices des jeunesses : franco-allemand, germano-polonais, franco-québécois. L’autre, les ennemis ou les alliés ? Ceux d’hier ou les nouveaux, alors, l’Est et l’Ouest. Leur rivalité pour l’espace nous référait à l’entre-deux du cosmos et de l’humain ; le cosmos, repère d’entre-deux. En microphysique, à chaque particule, son antiparticule. Le proton en noyau, les électrons alentour mais aussi le neutron. En cosmologie : rayonnement centrifuge des étoiles ; gravitation centripète jusqu’au trou noir. Le monde du vivant n’est pas en reste. De la cellule à l’être pluricellulaire. De la scissiparité à la reproduction sexuée. Entre-deux du monde végétal et du monde animal ; de l’humain ouvert à l’infini et de l’univers plein. Mais s’ils se sentent vides, les humains tombent dans des absolus qui les opposent parfois jusqu’au meurtre de l’autre. L’antidote : vivre, penser, inventer les entre-deux de l’histoire et des civilisations.
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Colignon, Pierre, Éric Haubruge, Charles Gaspar, and Frédéric Francis. "Effets de la réduction de doses de formulations d’insecticides et de fongicides sur l’insecte auxiliaire non ciblé Episyrphus balteatus [Diptera : Syrphidae]." Phytoprotection 84, no. 3 (June 15, 2004): 141–48. http://dx.doi.org/10.7202/008491ar.

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Abstract:
L’objectif de cette étude consistait à déterminer les effets létaux et sublétaux de quatre formulations utilisées communément en cultures maraîchères de plein champ sur l’auxiliaire Episyrphus balteatus [Diptera : Syrphidae]. La toxicité aiguë et les effets chroniques de ces produits à la dose recommandée et à doses réduites furent évalués en conditions de laboratoire en plaçant les insectes directement en contact avec des organes végétaux imprégnés de pesticide. Les insecticides Karate® et Pirimor® se sont révélés très toxiques, même à faible dose. Une certaine sélectivité n’apparaît qu’à 2,5 % de la dose recommandée. Les fongicides Ronilan®et Quintalic®qui n’ont pas montré une toxicité aiguë aussi drastique ont néanmoins engendré des effets néfastes à plus long terme sur les paramètres de développement et de reproduction.
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Digard, J. P., Etienne Landais, and Philippe Lhoste. "La crise des sociétés pastorales. Un regard pluridisciplinaire." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 4 (April 1, 1993): 683–92. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9426.

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Abstract:
Cette recherche fruit d'un échange entre un anthropologue spécialiste des sociétés pastorales et de deux zootechniciens autour du thème de l'avenir des peuples pasteurs, a pour ambition de fournir un cadre de référence pour l'analyse des manifestations locales de la crise généralisée des sociétés pastorales à travers le monde. Après avoir défini le "fait pastoral" et rappelé les fondements de la classification des différentes formes de pastoralisme, les auteurs réfutent quelques idées reçues : le pastoralisme nomade n'est pas la survivance d'une activité archaïque, mais une forme d'adaptation qui conserve sa pertinence technique; les formations végétales des parcours exploités sont la plupart du temps anthropiques, et le maintien du pastoralisme est la condition de leur reproduction; les sociétés pastorales, loin d'être autarciques, reposent au contraire sur une économie ouverte. Ils dressent ensuite un rapide panorama des caractères communs et des spécificités des sociétés pastorales, avant de décrire deux processus majeurs dans la crise actuelle : la marginalisation politique, économique, socio-culturelle et foncière des pasteurs; la dégradation écologique des zones pastorales.
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Tassin, Jacques, Ronald Bellefontaine, Edmond Roger, and Christian A. Kull. "Evaluation préliminaire des risques d'invasion par les essences forestières introduites à Madagascar." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 299, no. 299 (March 1, 2009): 27. http://dx.doi.org/10.19182/bft2009.299.a20420.

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Abstract:
Il est désormais admis que l'introduction d'une espèce exotique en milieu insulaire s'accompagne toujours d'un risque environnemental, représenté par l'éventuel déclenchement d'une invasion biologique. À Madagascar, ce risque est d'autant plus élevé que les introductions de matériel végétal s'accroissent à un degré très supérieur à celui des actions de lutte préventive, que la fréquence et l'intensité des perturbations humaines facilitent les invasions, et que la biodiversité à protéger est remarquable. Un examen préliminaire des 406 introductions d'arbres et arbustes effectuées sur cette île à des fins forestières ou agroforestières révèle que 12,8% de ces espèces se sont avérées nuisibles dans d'autres pays, et que 39,2% présentent un risque potentiel pour Madagascar dans la mesure où elles sont au moins susceptibles de s'y naturaliser. Une liste de 19 espèces présentant un risque élevé d'invasion est présentée. Sept d'entre elles sont connues pour avoir, à la fois, une reproduction sexuée et une multiplication végétative par drageonnage importantes. Face à une telle menace, un plan de gestion s'impose sur le plan national de manière à hiérarchiser, puis mettre en oeuvre les actions de communication, de recherche, de lutte préventive et de détection précoce qui s'imposent. (Résumé d'auteur)
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Broyer, Joël, and Josiane Lauranson-Broyer. "Etude de la reproduction sexuée des végétaux dans les prairies de fauche inondables du Val de Saône (Ain)." Acta Botanica Gallica 143, no. 4-5 (January 1996): 353–65. http://dx.doi.org/10.1080/12538078.1996.10515732.

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JONDREVILLE, C., and J. Y. DOURMAD. "Le phosphore dans la nutrition des porcs." INRAE Productions Animales 18, no. 3 (July 15, 2005): 183–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.3.3523.

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Abstract:
Limiter les apports alimentaires de phosphore (P) aux porcs pour en réduire les rejets suppose la mise en œuvre de stratégies d’alimentation permettant de mieux ajuster les apports aux besoins des animaux et mettant en œuvre des voies d’amélioration de la disponibilité de P. Un système d’évaluation de la valeur P des aliments et d’estimation des besoins des animaux s’appuyant sur la digestibilité fécale apparente est proposé. L’impact de facteurs de variation de la digestibilité de P tels que la proportion de P phytique dans P total et la présence de phytases, végétales ou microbiennes, est quantifié. Le nouveau système représente un progrès par rapport à la formulation sur la base de P total, même si l’impact d’autres facteurs de variation identifiés reste à quantifier. Les bases de l’estimation factorielle du besoin en P sont exprimées conformément au concept de digestibilité apparente. Des exemples d’estimation du besoin en P digestible apparent de porcelets, porcs en engraissement et truies en lactation ou en gestation selon leurs caractéristiques et performances sont présentés. Des marges de progrès sont encore possibles pour réduire les apports alimentaires de P aux truies, mais elles devront s’appuyer sur l’acquisition de nouvelles données expérimentales concernant les possibilités de mobilisation et de restauration de la réserve osseuse au cours du cycle de reproduction.
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Gerber, P., C. Brugère, and P. Ankers. "Évolution des productions animales terrestres et aquacoles dans le monde : tendances globales et implications économiques, sociales et environnementales." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 9–22. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3234.

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Abstract:
Les productions animales sont engagées dans un rapide processus de croissance et de transformation. Cette tendance devrait se maintenir dans les prochaines décennies, principalement alimentée par la croissance du pouvoir d’achat des populations urbaines. L’analyse comparée de l’élevage et de l’aquaculture fait émerger des similitudes et des différences entre ces deux formes de production animale. Les productions de volailles et de poissons omnivores sont en très forte croissance, répondant de manière particulièrement efficace à la demande. Elles sont basées sur des espèces ayant un cycle reproductif court et des aliments à haute valeur nutritive, et leurs produits sont souvent substituables. Du point de vue du taux de conversion alimentaire, la production de poissons carnivores peut quant à elle être comparée aux formes intensifiées de production de ruminants. Ces espèces sont en effet moins efficaces quant à la conversion d’aliments et requièrent des volumes (ruminants) ou des qualités (poissons carnivores) d’aliments supérieurs par unité de produit. La particularité des espèces ruminantes est toutefois de pouvoir se nourrir entièrement de ressources végétales sans valeur nutritive pour l’Homme. La croissance de la demande globale et la compétition accrue pour les ressources naturelles forcent les deux sous-secteurs à s’adapter et à produire mieux avec moins. Les productions animales, de par leur forte croissance et leur rapide transformation ont souvent devancé le développement de politiques publiques. Ce processus s’est parfois traduit par une mauvaise gestion des biens publics et requiert le développement de politiques et institutions adaptées.
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GRENET, Elisabeth, and P. BARRY. "Etude microscopique de la digestion des parois végétales des téguments de soja et de colza dans le rumen." Reproduction Nutrition Développement 27, no. 1B (1987): 246–48. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19870233.

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Blanchart, G., and B. Vignon. "Explication et prévision des cinétiques de dégradation en Rusitec des matières azotées végétales à partir d'un fractionnement des parois." Reproduction Nutrition Développement 30, no. 4 (1990): 493–505. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19900404.

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AI-Rouz, H., and E. Thibout. "Les substances végétales non volatiles et leur effet phagostimulant sur les larves de cinquième stade de la teigne du poireau, Acrolepiopsis assectella (Lep.)." Reproduction Nutrition Développement 29, no. 2 (1989): 161–70. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19890204.

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BONHOMME-FLORENTIN, Annie. "Attachement des Ciliés du caecum de Cheval aux fragments végétaux. — Dégradation des chloroplastes. — Attachement des bactéries aux Ciliés du caecum." Reproduction Nutrition Développement 25, no. 1A (1985): 127–39. http://dx.doi.org/10.1051/rnd:19850112.

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Peña, Carlos, Elier Córdova, Lee Newsom, Nils Navarro, Sergio Sigarreta, and Gerardo Begué. "Distribution and abundance of the Giant Kingbird (<em>Tyrannus cubensis</em>) in eastern Cuba." Journal of Caribbean Ornithology 30, no. 1 (December 16, 2017): 10–23. http://dx.doi.org/10.55431/jco.2017.30(1).10-23.

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Abstract:
Abstract: The endemic Giant Kingbird (Tyrannus cubensis) is a poorly understood and incompletely documented member of the Cuban avifauna. The bird’s distribution formerly encompassed the Bahamas and Turks and Caicos Islands, but it has been extirpated from that portion of its former range and is now considered Endangered in Cuba. We collected and examined data on the species’ distribution, relative abundance, habitat preferences, food resources, and reproductive biology in eastern Cuba. This entailed systematic searches in the study area, as well as more intensive sampling in three known locations using a se­ries of line transects oriented along forest conservation gradients to determine relative abundance and habitat preferences of the species. Vegetation variables including canopy height, ground cover, canopy cover, and foliage density were estimated in sections of the transects. The Giant Kingbird was found to be most abundant in secondary rainforest at Monte Iberia, with 4.0 individuals/km. The most important vegetation variables associated with the bird’s presence were canopy height and foliage density. Important plant food resources were royal palm (Roystonea regia), yamagua (Guarea guidonia), jubabán (Trichilia hirta), ayúa (Zanthoxylum martinicense), and caimitillo (Chrysophyllum oliviforme). We recorded 14 localities for the Giant Kingbird, demonstrating that the species has a broader distribution than had been previously thought. Keywords: biodiversity hotspots, Caribbean avifauna, Giant Kingbird, Greater Antilles tyrannids, Tyrannus cubensis, wildlife conservation Resumen: Distribución y abundancia del Pitirre Real (Tyrannus cubensis) en el este de Cuba—El tiránido endémico Pitirre Real (Tyrannus cubensis) es un miembro de la avifauna cubana poco conocido e insuficientemente documentado. La distribución de esta especie abarcó anteriormente las Bahamas y las Islas Turcas y Caicos; pero ha sido extirpado de ese área de su rango de dis­tribución anterior y ahora se considera En Peligro en Cuba. Recolectamos y examinamos datos sobre la distribución, abundancia relativa, preferencias de hábitat, recursos alimentarios y biología reproductiva de la especie en el este de Cuba. Esto implicó búsquedas sistemáticas en el área de estudio; así como un muestreo más intensivo en otras tres localidades conocidas utilizan­do una serie de transectos lineales orientadas a lo largo de gradientes de conservación forestal para determinar la abundancia relativa y las preferencias de hábitat de la especie. En dichos transectos se estimaron variables de la vegetación, incluyendo la altura y cobertura del dosel, la cobertura del suelo y la densidad del follaje. Se encontró que el Pitirre Real era más abundante en el bosque lluvioso secundario en Monte Iberia, con 4,0 individuos/km. Las variables de vegetación más importantes asociadas con la presencia de esta especie fueron la altura del dosel y la densidad del follaje. La palma real (Roystonea regia), la yama­gua (Guarea guidonia), el jubabán (Trichilia hirta), la ayúa (Zanthoxylum martinicense) y el caimitillo (Chrysophyllum oliviforme) fueron elementos vegetales importantes en la dieta de esta especie. Se registraron 14 localidades para este tiránido; lo cual demuestra que la especie tiene una distribución más amplia de lo que se había pensado anteriormente. Palabras clave: avifauna del Caribe, conservación de la vida silvestre, Pitirre Real, puntos calientes de biodiversidad, tiránidos de las Antillas Mayores, Tyrannus cubensis Résumé: Répartition et abondance du Tyran géant (Tyrannus cubensis) dans l’est de Cuba—Le Tyran géant (Tyrannus cubensis) est une espèce endémique de Cuba mal connue et sur laquelle il existe peu d’informations. La répartition de cet oiseau com­prenait autrefois les Bahamas et les îles Turques et Caïques, mais il a disparu de cette partie de son ancienne aire de répartition et est maintenant considéré comme En danger à Cuba. Nous avons recueilli et examiné des données sur la répartition, l’abondance relative, les préférences en matière d’habitat, les ressources alimentaires et la biologie de la reproduction de l’espèce dans l’est de Cuba. Cela a impliqué des recherches systématiques dans la zone d’étude, ainsi qu’un échantillon­nage plus intensif dans trois secteurs où l’espèce est connue, en utilisant une série de transects en ligne orientés par rapport aux gradients de conservation de la forêt, afin de déterminer l’abondance relative de cet oiseau et ses préférences en matière d’habitat. Les variables relatives à la végétation, incluant la hauteur de la canopée, le recouvrement du sol, la couverture de la canopée et la densité du feuillage, ont été estimées dans les sections des transects. Le Tyran géant s’est révélé être le plus abondant dans la forêt tropicale secondaire à Monte Iberia, avec 4,0 individus/km. Les variables relatives à la végétation les plus importantes associées à la présence de l’oiseau étaient la hau­teur de la canopée et la densité du feuillage. Les principales ressources alimentaires végétales étaient Roystonea regia, Guarea guidonia, Trichilia hirta, Zanthoxylum martinicense, et Chrysophyllum oliviforme. Nous avons relevé 14 localités où le Tyran géant était présent, démontrant que l’espèce a une répartition plus large qu’on ne le pensait auparavant. Mots clés: avifaune des Caraïbes, conservation de la faune sauvage, hotspots de biodiversité, Tyran géant, tyrannidés des Antilles, Tyrannus cubensis
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GROSCLAUDE, F. "Introduction." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 5. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3972.

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Abstract:
Institut de recherche national, l’INRA s’est très tôt préoccupé de remplir ses missions dans les départements d’outre-mer, situés en milieu tropical. En effet, c’est dès 1949 qu’a été conclue l’acquisition du domaine Duclos, en Guadeloupe, en vue d’y établir un centre de recherches. Les expérimentations zootechniques y ont débuté en 1965, avec la création d’un élevage porcin. La Station de recherches zootechniques du CRAAG, implantée à Duclos et disposant également du domaine de Gardel en Basse-Terre, comprend désormais une soixantaine d’agents, dont 17 scientifiques ou ingénieurs. Au cours des étapes de son évolution, cette unité a apporté des contributions notables dans les domaines de la caractérisation des races et systèmes d’élevage locaux, de l’estimation de la valeur alimentaire des fourrages, de l’utilisation des sous-produits, de la maîtrise de la reproduction, de la mise en place de systèmes d’élevage plus productifs, etc. Aujourd’hui, ses principales thématiques sont la production porcine en milieu tropical, l’alimentation des ruminants et les systèmes de pâturage, incluant le parasitisme interne, ainsi que l’amélioration génétique des races locales. Depuis ses débuts, l’unité s’est efforcée d’accompagner et de soutenir les dynamiques professionnelles, au niveau des contrôles de performances, des schémas d’amélioration génétique, des plans d’alimentation, de la gestion du territoire, et ceci dans une logique d’intensification raisonnée et durable de l’élevage local. Mais de fait, ces travaux intéressent aussi, bien souvent, l’ensemble de la zone caraïbe. Avec des moyens beaucoup plus modestes, l’INRA contribue également à des travaux de recherche appliquée et d’appui aux éleveurs en Martinique ainsi qu’à la Réunion où, dans le cadre de l’équipe " Élevage " du CIRADEMVT, se sont développées des activités remarquées sur la reproduction des bovins, puis sur l’alimentation des vaches laitières. Mais l’investissement de l’INRA dans des recherches en zone tropicale ne se limite pas à ses activités dans les départements d’outremer. On ne peut qu’être frappé par le nombre et la richesse des échanges entretenus avec les pays étrangers de cette zone : collaborations équilibrées sur des sujets d’intérêt commun, accueil de thésards ou de visiteurs qui deviendront souvent, par la suite, les acteurs de nouveaux partenariats, participations à des comités scientifiques, des groupes de travail ou des missions d’évaluation. Nous avons en fait la chance, contrairement aux chercheurs du domaine végétal, que les espèces exploitées dans les milieux tempéré et tropical soient essentiellement les mêmes. Les connaissances biologiques de base sont donc largement communes. Bien sûr, les milieux sont très différents, tout comme les populations animales, mais ces différences permettent précisément d’élargir la dimension des problèmes, donc de fournir des modèles d’étude plus complets et plus riches. La participation des chercheurs de l’INRA à des programmes dans les pays tropicaux, en leur donnant conscience des particularités des contextes locaux, leur permet aussi de hiérarchiser avec plus de pertinence les questions de recherche qui leur sont posées. Il faut bien reconnaître que la motivation de nos collègues tient souvent à la nature et à l’ampleur des défis qu’ils constatent dans certains pays : il ne s’agit plus de gérer une situation d’abondance, mais de pousser au développement d’un d’élevage durable, permettant de nourrir et de maintenir sur place des populations en forte croissance. Bien entendu, l’INRA n’a pas vocation à intervenir seul dans des collaborations sur les productions animales avec les pays étrangers de la zone tropicale. Il le fait en étroite concertation avec d’autres partenaires, et d’abord, naturellement, avec le département EMVT du CIRAD. Ces relations mériteraient d’être encore renforcées pour donner sa pleine efficacité au potentiel de recherche que notre pays peut engager dans des échanges avec ces partenaires. Dans cette optique, la réunion que la Commission spécialisée ovine et caprine de l’INRA, animée par Philippe Chemineau, a consacré aux recherches en zone tropicale présentait un intérêt tout particulier et venait à point nommé. Riche et vivante, elle a permis des échanges fructueux. Il était aussi très utile de publier les exposés présentés à l’occasion de cette journée, pour leur assurer la diffusion méritée. Cette publication a été rendue possible grâce au dévouement de Philippe Chemineau et de Gilles Aumont que je remercie sincèrement.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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BOYER, Catherine. "Conceptualisation et actions didactiques à propos de la reproduction végétale." Aster, no. 31 (2000). http://dx.doi.org/10.4267/2042/8756.

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VIDALLER, Christel, Thierry DUTOIT, and Armin BISCHOFF. "Quels facteurs limitent l’installation d’une graminée pérenne dominante pour la restauration écologique des pelouses sèches méditerranéennes ?" Naturae, no. 24 (November 17, 2021). http://dx.doi.org/10.5852/naturae2021a24.

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Abstract:
Le Brachypode rameux, Brachypodium retusum (Pers.) P. Beauv., est une espèce herbacée pérenne qui domine les pelouses sèches méditerranéennes. Dans la plaine de la Crau (Sud-Est de la France), sa recolonisation spontanée est très faible après perturbation du sol. L’objectif principal de ce travail a donc été de tester les différentes hypothèses pouvant expliquer les raisons de cette faible colonisation dans le but d’améliorer l’efficacité des opérations de restauration écologique futures. Nous avons d’abord testé si sa dynamique résulte d’une différenciation génétique entre les populations. Nous avons ensuite étudié la différenciation adaptative des traits phénotypiques en fonction de plusieurs facteurs environnementaux clés et analysé quels facteurs environnementaux limitent alors la recolonisation. Nous avons aussi testé in situ l’effet du pâturage et du feu sur le recouvrement végétatif ainsi que sur la reproduction sexuée de B. retusum. Pour finir, nous avons mesuré l’effet de l’arrosage initial et du pâturage sur l’installation de ses plantules. Nos résultats ont montré que les populations de B. retusum sont génétiquement différenciées pour les marqueurs neutres et les traits phénotypiques. Cette différenciation est supérieure à la dérive seule et suggère donc une adaptation aux conditions environnementales. Les expériences in situ ont, quant à elles, montré que le feu a un effet positif sur la reproduction de B. retusum et sur sa communauté végétale associée. Enfin, l’effet de l’arrosage a été positif sur la survie de ses plantules uniquement dans les parcelles pâturées. Le pâturage au début du cycle de vie a cependant eu un effet négatif sur le recrutement et la croissance des plantules.
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Gastineau, Pascal, Pascal Mossay, and Emmanuelle Taugourdeau. "Numéro 177 - février 2023." Regards économiques, February 9, 2023. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2023.02.09.01.

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Abstract:
En avril 2020, la rupture d’une digue d’un bassin de rétention d’eau de lagunage exploité par l’usine Tereos à Escaudoeuvres près de Cambrai (Nord de la France) a entraîné le déversement de près de 100.000 m3 de matières organiques dans le canal de l’Escaut. Il s’agit de l’une des plus grandes catastrophes industrielles entraînant de graves conséquences pour la nature que le nord de la France et la Belgique aient connu. La catastrophe de Tereos a entraîné un certain nombre de dommages écologiques significatifs qui ont été recensés en France mais également en Belgique et aux Pays-Bas où une mortalité inhabituelle des poissons y a été observée. L’arrêté préfectoral de 2021 prescrivant à l’entreprise Tereos la mise en œuvre d’un certain nombre de mesures de réparation écologique de l’Escaut (dont la restauration de 10ha de zones favorables à la reproduction piscicole) constitue un des premiers cas d’application d’une loi sur la responsabilité environnementale qui impose de compenser en nature les dommages causés à l’environnement en France. A contrario, la condamnation de cette même entreprise par le tribunal de Lille à verser notamment près de 9 millions d’euros à la Région wallonne au titre du préjudice écologique pour le même incident constitue une compensation purement financière. Cet exemple récent illustre que le principe de réparation des dommages environnementaux (qu’ils soient accidentels ou non) est rentré dans les mœurs, même si de nombreux enjeux se posent quant au type de réparation. Dans ce numéro de Regards Economiques, nous discutons des modalités des mesures de compensation écologique en réponse à des dommages environnementaux lorsque des critères à la fois écologiques, économiques et sociétaux sont pris en compte (nature endommagée, qualité de vie des habitants dégradée, coûts de restauration, etc.). Nous montrons qu’il est nécessaire d’atteindre un compromis entre des critères écologiques et des critères tenant compte de la préservation de la qualité de vie des habitants, ce que nous appelons le critère de «bien-être social». Si les mesures de compensation qui ont été décidées dans le cas Tereos constituent à bien des égards une avancée majeure dans la prise en compte des dommages environnementaux, elles se sont basées sur des études évaluant les capacités de régénération de la biodiversité. Il s’agit donc d’une évaluation principalement écologique. De ce fait, la notion de bénéfice du bien environnemental en tant que tel pour la population n’a pas été prise en compte dans ce cas précis. Or, la qualité de l’eau, la possibilité de pouvoir venir pêcher dans l’Escaut, les opportunités de profiter de la nature et d’espèces animales et végétales variées sont autant d’éléments participant de la qualité de vie des habitants. La pollution des berges et l’empoisonnement des poissons qui ont empêché la population avoisinante de pouvoir accéder aux berges, d’y bénéficier d’un usage récréatif et des zones de pêches n’ont pas été pris en compte pour l’évaluation de la compensation à mettre en place. De plus, même si plusieurs lieux de restauration ont été identifiés, ils ont été choisis sur la base de critères de faisabilité et d’efficacité écologique indépendamment du potentiel bénéfice que la population peut retirer de ces aménités environnementales. Dans notre étude, nous montrons qu’à résultat écologique équivalent, la prise en compte des populations impactées négativement par le dommage peut notamment remettre en question le choix des sites de mise en place de la compensation. La notion même de bien-être place également au cœur de la compensation écologique des enjeux de redistribution qui sont le plus souvent absents des critères de compensation exclusivement écologiques. Si la mise en œuvre d’une telle logique est difficile, elle semble toutefois nécessaire. En effet, la détermination de la «juste» compensation écologique va s’avérer être un réel enjeu dans les années à venir, notamment du fait d’un recours accru à ce type de mécanisme dans le cadre de dommages environnementaux liés à des projets d’aménagement du territoire (construction de lignes ferroviaires, développement de zones commerciales et industrielles, nouveaux quartiers, etc.) ou de pollution industrielle (comme celle imputable à l’usine de Zwijndrecht du groupe chimique américain 3M en province d’Anvers et mise à jour en 2021).
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