Journal articles on the topic 'Rénovation urbaine – France'

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Giband, David, and Corinne Siino. "La rénovation urbaine en France : entre pilotage à distance et fabrique urbaine." Sociologie et sociétés 45, no. 2 (February 21, 2014): 153–76. http://dx.doi.org/10.7202/1023177ar.

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Abstract:
La rénovation urbaine concrétise depuis une dizaine d’années l’ambition de transformer les quartiers d’habitat social avec de nouvelles modalités d’intervention. Elle vise la production de formes architecturales et urbaines moins denses, pour accueillir des ménages aux profils socio professionnels diversifiés et assurer la mixité sociale dans les quartiers concernés. En rupture avec la politique de la ville, les objectifs nationaux fixés par l’État doivent néanmoins tenir compte suivant les villes et les quartiers d’une participation habitante des configurations d’acteurs (élus, société civile, bailleurs de logements) qui interprètent différemment la fabrique de la ville et le sens de la mixité. S’appuyant sur l’exemple de Perpignan, ce texte vise à éclairer, comment le modèle français de l’intervention publique dans les grands ensembles d’habitat social reste confronté à une fabrique urbaine fragile, qui hésite encore les modèles de gouvernance et la participation habitante dans les politiques urbaines.
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Meissonnier, Joël, and Nicolas Jouve. "Penser la mobilité dans une politique de rénovation urbaine." Cahiers de géographie du Québec 58, no. 163 (February 19, 2015): 39–57. http://dx.doi.org/10.7202/1028938ar.

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Abstract:
En France, la politique publique de renouvellement urbain passe de plus en plus souvent par une destruction de l’habitat suivie d’une reconstruction. Elle implique de mettre en place une procédure de relogement des ménages qui, du point de vue des familles, se traduit par une relocalisation dans un autre quartier de la ville. Cette étude analyse l’évolution des pratiques de mobilité quotidienne dans ce contexte particulier du déménagement sous contrainte. Enquête qualitative à l’appui, les auteurs caractérisent les mobilités des résidants d’une Zone urbaine sensible (ZUS) à Tourcoing (France). Ils concentrent ensuite leur propos sur le covoiturage d’entraide, qui est apparu comme une pratique saillante au sein de la population étudiée. Ils analysent comment cette pratique de déplacement est potentiellement affectée par la politique publique de rénovation urbaine lorsque celle-ci passe par un relogement des ménages. En effet, les ancrages et l’entraide participent largement de la motilité des personnes.
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DELLINGER, F., and T. MORONNOZ. "L’eau pluviale dans la rénovation de nos cités, étude de cas : l’Arlequin de la Villeneuve à Grenoble." Techniques Sciences Méthodes, no. 3 (March 20, 2020): 71–77. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202003071.

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Abstract:
L’objet du projet présenté, support de réflexion et d’expérimentation, est la prise en compte de la gestion des eaux pluviales par infiltration dans le cadre de la rénovation urbaine d’un quartier en politique de la ville où, jusqu’à présent, toutes les eaux collectées étaient renvoyées aux réseaux. L’étude de cas est celle de la rénovation des espaces publics sur une surface de 7 ha du quartier de l’Arlequin de la Villeneuve à Grenoble en 2017 et 2018, pour un montant d’investissement de 6,50 M€ HT. En partenariat avec les services de la métropole de Grenoble, les espaces réaménagés sont progressivement déconnectés du réseau, qui, en conséquence, est pour partie abandonné. Le travail porte autant sur les expérimentations des systèmes de gestion hydrauliques en renouvellement urbain que sur le développement conjoint d’un projet urbain et paysager, sur l’évolution des palettes végétales, sur le confort des espaces publics et la réduction des îlots de chaleur, sur la sécurité et sur la gestion de la voiture dans le quartier.
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Arpaillange, Christophe, Jean-Pierre Augustin, and Daniel Mandouze. "Rénover les grands ensembles ou développer le territoire ? Une mixité au filtre de l’action publique dans les banlieues populaires de l’agglomération de Bordeaux." Partie 1 – Les politiques urbaines de mixité sociale à l’épreuve de la réalité, no. 77 (November 4, 2016): 19–37. http://dx.doi.org/10.7202/1037900ar.

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Abstract:
Examiner l’usage et la traduction opérationnelle du référentiel de mixité sociale dans les politiques de rénovation urbaine en France, rend plus nettes les tensions entre les logiques d’une politique nationale centralisée et les démarches de développement local. L’étude, portant sur quatre communes de la banlieue de Bordeaux, repose sur des entretiens semi-directifs effectués sur plusieurs années avec les habitants et des entrevues avec les acteurs responsables des politiques publiques. Notre hypothèse se démarque des postulats proches d’une sociologie de la déploration qui insistent sur le rôle structurant et, quasi exclusif, de la politique de rénovation pour mettre l’accent sur l’apport du local. La construction de coalitions de développement en capacité d’articuler plusieurs politiques publiques permet de faire primer un projet territorial sur les prescriptions des politiques nationales. La mixité sociale est intégrée dans la rhétorique des projets et constitue un objectif fort de l’État et de ses agences. Les choix qui prévalent favorisent une déclinaison lente et différée de la mixité. Ce pilotage local, prudent, des transformations socio-urbaines, neutralise en partie la violence sociale induite par le renouvellement urbain. Il n’évite cependant pas les effets de l’hétérogénéité sociale, que la montée en puissance des pouvoirs d’agglomération au détriment de celui des maires peut aggraver.
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Bernardot, Marc. "Chronique d'une institution : la "sonacotra" (1956-1976)." Sociétés contemporaines 33-34, no. 1-2 (July 1, 1999): 39–58. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p1999.33n1.0039.

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Résumé RÉSUMÉ: Pendant la guerre d’Algérie et dans un contexte de crise du logement, le ministère de l’Intérieur crée une société de logement originale: la Sonacotra (Société nationale de construction pour les travailleurs algériens). Ce programme de construction spécialisé consiste en l’érection et la gestion de logements pour les travailleurs invités célibataires en France. Sous la pression des bidonvilles autour de Paris, Lyon et Marseille, la Sonacotra applique cette politique de lutte contre l’habitat insalubre. Dans ces espaces sont concentrés des «Nords-Africains». La résorption des taudis et des habitats auto-construits est l’occasion de sélectionner des populations dans le processus de restructuration urbaine. Les célibataires étrangers sont hébergés dans des hôtels spéciaux et les familles nords-africaines dans des cités d’urgences temporaires en périphérie des villes. En revanche les familles françaises sont logées dans des programmes sociaux dans les aires rénovées. Cette politique permet à la Sonacotra de mener des programmes prestigieux de rénovation et d’aménagement urbain conduisant à la disparition des formes de logements marginales comme les meublés et les squatts. Mais la conséquence de cette politique de rénovation est la concentration et la stigmatisation des résidents des hôtels et des cités.
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Pardo Abad, Carlos J. "Consideraciones en torno al concepto de vaciado industrial." Estudios Geográficos 52, no. 202 (March 30, 1991): 89–107. http://dx.doi.org/10.3989/egeogr.1991.i202.89.

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Abstract:
El vaciado industrial es un aspecto importante de las transformaciones urbanas recientes. El cierre o traslado de establecimientos crea vacíos en la ciudad. Si el fenómeno es extenso, la imagen de la ciudad se ve gravemente deteriorada, ofreciendo la fábrica abandonada y sin actividad un espectáculo desolador. Se define el término vacío industrial y se presentan las interpretaciones que dicho proceso ha recibido en la bibliografía extranjera,sobre todo en Francia y Alemania. Los vacíos se interpretan como componente de cambio industrial y como potencial de renovación urbana. [fr] La friche industrielle est un aspect important des transformations urbaines récentes. La fermeture ou le déplacement des établissements crée «vacíos» dans la ville. Si le phénomene est étendu l'image de la ville on voit gravement déteriorée, en offrant l'usine abandonnée et sans activité un spectacle desolateur. On explique le terme «vacío» industrie] et sont présentées les interprétations que dit proces a reçu dans la bibliographie étrangere, surtout en France et en Allemagne. Les «vacíos» sont interpretés comme un composant de changement industriel et comme un potentiel de rénovation urbaine.
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Braouezec, Patrick. "« Les quartiers en rénovation urbaine sont les seuls lieux où l’ascension sociale fonctionne encore »." Hérodote N° 193, no. 2 (April 8, 2024): 163–71. http://dx.doi.org/10.3917/her.193.0163.

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Patrick Braouezec, ancien maire communiste de Saint-Denis, revient sur le bilan de l’aménagement de La Plaine Saint-Denis, pour lui largement positif. Davantage que par l’évolution sociologique de la ville, en partie une conséquence de cette opération d’aménagement, il explique la perte de la mairie et de la communauté d’agglomération au profit du parti socialiste par le choix du PC de se replier sur lui-même, en renonçant à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du territoire, autres courants politiques, associations ou entreprises. Il souligne le rôle des quartiers populaires, seuls territoires à assurer réellement la fonction d’ascenseur social, notamment pour les populations issues de l’immigration. Il critique enfin le fonctionnement de la Métropole du Grand Paris, ingouvernable et cherchant systématiquement le consensus, et se prononce pour une métropole à l’échelle de l’Île-de France, basée sur la coopération entre la région et une vingtaine de grosses intercommunalités et reflétant la polycentralité de l’agglomération.
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Béal, Vincent, Renaud Epstein, and Gilles Pinson. "Networked cities and steering states: Urban policy circulations and the reshaping of State–cities relationships in France." Environment and Planning C: Politics and Space 36, no. 5 (January 4, 2018): 796–815. http://dx.doi.org/10.1177/2399654417750623.

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Abstract:
This article focuses on the circulation of urban policy “models” and its influence on the reshaping of relationships between State and cities in France. It suggests that the increasing mobility of practices and knowledge between cities cannot be explained solely by the intensification of horizontal exchanges involving city halls throughout Europe. It also relies on the restructuring of the State and the transformation of its intervention in urban policymaking processes. By considering the Programme National de Rénovation Urbaine and the Plan Ville Durable, the article highlights the emergence of a new model of State–cities relationships characterized by the tracking of local “exemplary” initiatives, and by their certification and diffusion by the central State itself. This new model of relationships allows the State to strengthen its capacity to steer urban policies at a distance, without actually challenging the rise in power of French cities.
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Monteiro, João Carlos. "DONZELOT, Jacques (dir.) (2012) À quoi sert la rénovation urbaine ? Paris, Presses universitaires de France, 248 p. (ISBN 978-2-13-058148-2)." Cahiers de géographie du Québec 57, no. 161 (2013): 305. http://dx.doi.org/10.7202/1024909ar.

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Lévy-Vroelant, Claire. "Le diagnostic d'insalubrité et ses conséquences sur la ville : Paris 1894-1960." Population Vol. 54, no. 4 (April 1, 1999): 707–43. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p1999.54n4-5.0743.

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Abstract:
Résumé Lévy-Vroelant claire -Le diagnostic d'insalubrité et ses conséquences sur la ville : Paris 1894-1960 L'ancien appareil de repérage des causes d'insalubrité, construit pour lutter contre les épidémies, puis contre la tuberculose, a pu être mis à profit en France - en particulier à Paris et dans sa région - pour servir des politiques qui, bien que très différentes dans leur esprit, ont finalement contribué à transformer l'espace urbain. On se propose ici d'observer sur le long terme l'évolution des dispositifs d'action sur le logement dit insalubre. Plusieurs offensives, plus ou moins efficaces, se mènent parallèlement; les plaintes reçues par la commission des logements insalubres, de 1851 à 1965, et les suites qui leur sont données, montrent Tassez faible portée de la bataille pour contraindre les propriétaires à mener les travaux nécessaires jusqu'au lendemain de la seconde guerre mondiale. Avec la délimitation des îlots insalubres à partir de la statistique de la mortalité tuberculeuse, l'offensive prend une ampleur nouvelle. Les « nids de microbes » une fois débusqués, il ne reste plus qu'à les détruire. Des opérations sont en effet menées dans certains îlots, entraînant la diminution de la population résidante davantage que la réduction des taux de mortalité tuberculeuse. L'analyse des bulletins de visite sanitaire établis, maison par maison, logement par logement, dans les années 1939 et 1940, montre que, de l'avis même des architectes-voyers chargés de l'expertise, les « insalubrités » ne touchent en moyenne qu'une maison sur deux, et rarement tous les logements de la même maison. Les opérations de rénovation urbaine, réalisées le plus souvent « en bloc », constituent donc une réponse inappropriée, donnée à un diagnostic incertain.
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Augustin, Jean-Pierre, and Vincent Nicolle. "Dix stades français pour l’Euro-foot 2016." Méga-événements sportifs 33, no. 1 (June 14, 2016): 41–50. http://dx.doi.org/10.7202/1036718ar.

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Les stades sont devenus les cathédrales profanes du 21e siècle, mais leur édification ne se limite pas au plan architectural et s’inscrit de plus en plus dans des projets urbains et touristiques qui participent à la rénovation de quartiers tout en dotant la ville d’une nouvelle identité. Les méga-événements comme l’Euro-foot 2016 organisé en France par l’UEFA (Union of European Football Associations) sont, au-delà des constructions ou rénovations de stades, des occasions particulièrement efficaces d’accélérer les mutations urbaines. La problématique de ce travail se focalise sur l’analyse d’événements qui sont à la fois un prétexte à la recomposition de quartiers, à l’aménagement du territoire et à l’affirmation de l’image attractive et touristique des villes engagées dans une course à la distinction. L’Euro-foot 2016 est l’occasion de souligner que les équipements nécessaires aux méga-événements sportifs sont les lieux emblématiques des grands rassemblements, un symbole des dynamiques métropolitaines et un enjeu d’attraction et de développement touristique.
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Lamarre, Jules. "GIBAND, David et LACQUEMENT, Guillaume (dir.) (2007) La ville et ses marges scolaires. Retours d’expériences sur l’éducation prioritaire et la rénovation urbaine en France et à l’étranger. Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 149 p. (ISBN 978-2-35412-000-9)." Cahiers de géographie du Québec 52, no. 145 (2008): 102. http://dx.doi.org/10.7202/018433ar.

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Marsollier, Elisabeth. "Démocraties métropolitaines." Canadian Journal of Political Science 38, no. 1 (March 2005): 238–39. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905260109.

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Abstract:
Démocraties métropolitaines, Bernard Jouve et Philip Booth (sous la direction de), Sainte-Foy, Québec : Presses de l'Université du Québec, 2004, 335 p.Cet ouvrage collectif traite de gouvernance des métropoles, de politiques urbaines et de démocratie métropolitaine en France, en Grande-Bretagne et au Canada. Sa parution survient au moment où la province de Québec entend développer des partenariats publics privés, s'inspirant largement des exemples britanniques, afin de résoudre les problèmes de rénovation des infrastructures majeures des grandes métropoles du Québec. Il s'adresse aux géographes, aux urbanistes, aux économistes, aux politologues et aux sociologues curieux des multiples facettes du fait urbain, de la croissance et du développement des métropoles et de leurs habitants, ainsi que de l'évolution de la compréhension du concept de gestion démocratique du développement en Europe et en Amérique du Nord.
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Drèze, Jacques H., and Edmond Malinvaud. "Croissance et emploi : l'ambition d'une initiative européenne." Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 247–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0247.

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Abstract:
Résumé Depuis bientôt vingt ans, le chômage européen est un problème social majeur et le signe d'une importante sous-utilisation des ressources à une époque où existent bien des besoins insatisfaits. Alors que l'emploi a crû de près de 6 % entre 1987 et 1990 dans la Communauté Européenne des douze, le taux de chômage dépasse à nouveau 10 % et s'élève. Même selon des prévisions raisonnablement optimistes (un taux de croissance de 2,5 à 3 %) le taux de chômage dépassera 10 % durant au moins quatre ou cinq ans. Cette note prend position sur les politiques de court, moyen et long terme que nous considérons comme les mieux aptes à promouvoir la croissance et l'emploi en Europe Occidentale. Nous prétendons qu'actuellement une politique budgétaire active ne paraît pas constituer un instrument adéquat pour la stabilisation économique à court terme. L'attention devrait plutôt se concentrer sur la consolidation structurelle à moyen terme des budgets, un objectif négligé durant l'expansion de la fin des années 80. Mais nous plaidons pour une stimulation monétaire, à obtenir par une forte réduction des taux d'intérêt nominaux à court terme ; nous proposons le niveau de référence zéro pour les taux d'intérêt réels à court terme, pour aussi longtemps que l'on n'observe pas clairement que la reprise est engagée. S' agissant des politiques de moyen terme, nous recommandons deux ensembles de mesures relatifs respectivement aux coûts du travail et à l'investissement. Nous notons que le chômage élevé se concentre fortement sur les travailleurs non qualifiés. De plus nous trouvons la preuve d'un désaccord croissant entre les structures par qualifications de l'offre et la demande de travail, la composition de celle-ci se modifiant vite au détriment des travailleurs non qualifiés. Cette observation justifie que l'on investisse dans l'enseignement et la formation. Nous considérons qu'elle justifie aussi des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié par rapport aux coûts du travail qualifié et du capital. Un élément important du coût du travail est constitué par des impôts et contributions sociales, qui entraînent un écart, particulièrement substantiel pour le travail non qualifié, entre le coût pour les employeurs et le coût d'opportunité pour la société — de 30 % à 50 % dans les pays de la Communauté. Nous prétendons que le moment est venu de réduire cet écart et nous proposons d'exempter le salaire minimum des contributions sociales à la charge des employeurs. Cela peut se faire soit en percevant de telles contributions, pour tout salaire, sur la part excédant le salaire minimum, soit en introduisant une exonération dégressive s'élevant à 100 % au niveau du salaire minimum et décroissant linéairement jusqu'à zéro au niveau double. La première modalité implique une réforme substantielle des systèmes fiscaux, car son coût direct s'élève à environ 3,2 % du PIB en moyenne dans la Communauté, avec des différences importantes suivant les pays. En revanche, le coût de la seconde modalité est plutôt de l'ordre de 1,2 % du PIB. Dans les deux cas, des ressources de remplacement doivent être trouvées pour la sécurité sociale. Une source naturelle serait l'impôt sur les émissions de CO2 qui est actuellement examiné par les pays de la Communauté (avec un rendement estimé de l'ordre de 1 à 1,3 % du PIB). Une autre source résiderait dans un relèvement des taux de la TVA. Pour la définition exacte, la mise en œuvre et le financement de cette mesure, il y a évidemment place à des mesures spécifiques aux divers pays. Les simulations économétriques faites en France et en Belgique concernant les exonérations de taxes sur le travail, doivent être considérées comme imprécises. En termes généraux elles confirment nos idées selon lesquelles il ne faut certes pas espérer un miracle, mais des gains appréciables en emploi peuvent être attendus à moyen terme, sans coût budgétaire, si notre proposition est appliquée sans timidité. A propos de l'investissement, nous reconnaissons que des capacités inutilisées limitent les perspectives immédiates d'équipe- ment des entreprises. Mais nous prétendons que des ressources inemployées peuvent être mobilisées pour des investissements riches en travail, qui auraient des rendements sociaux adéquats et contribueraient de plus à soutenir la demande globale. C'est aussi la logique de l'initiative d'Edimbourg, où les réseaux trans-euro- péens ont reçu la priorité, ainsi que les petites entreprises. Nous prétendons cependant que l'ensemble convenu à Edimbourg est insuffisant. Un programme d'investissement dont le montant correspondrait aux efforts à venir pour la consolidation structurelle des budgets ne créerait pas de tension sur les marchés du capital, tout en compensant le retard pris par les investissements publics dans la décennie passée. Nous avançons le chiffre de 250 milliards d'Ecus (soit grosso modo huit fois l'objectif d'Edimbourg) comme un but réaliste à moyen terme. Nous proposons de privilégier aussi des domaines tels que le logement pour les ménages à bas revenus, la rénovation urbaine et les transports urbains. Afin de stimuler les investissements ainsi visés, nous suggérons que l'on s'en remettre surtout aux subventions à l'emploi, en proportion du contenu en travail des projets retenus. Une telle disposition renforcerait, voire anticiperait, sur notre proposition précédente destinée à réduire les coûts du travail ; elle aurait surtout pour effet d'élargir l'ensemble des projets attractifs pour des investisseurs privés et des autorités locales. De plus un meilleur accès au marché du capital devrait être recherché grâce à la collaboration d'intermédiaires institutionnels, à l'accroissement des missions de la Banque Européenne d'Investissement, à l'extension ou à la duplication du Fonds Européen d'Investissement. Notre discussion des problèmes structurels se concentre sur les principes de base. Nous insistons d'abord sur les effets défavorables des incertitudes actuelles qui touchent non seulement certains taux d'inflation, d'intérêt et de change, mais aussi les évolutions institutionnelles dans le domaine monétaire, y compris la tentation récurrente de dévaluations compétitives. Nous ne choisissons pas un programme politique spécifique. Mais nous proclamons que réduire les incertitudes institutionnelles à propos des monnaies constitue un objectif important en lui-même. Il devrait être poursuivi activement, afin d'engager l'Europe monétaire sur une voie plus prometteuse pour l'emploi qu'un retour à des taux de change flottants libres entre les monnaies d'économies relativement petites et intégrées entre elles par d'étroits liens commerciaux. Nous examinons ensuite les finances publiques et l'Etat-provi- dence, en reconnaissant que plusieurs pays ont besoin d'une consolidation structurelle de leurs budgets et qu'il existe des éléments de déception quant aux effets des régimes sociaux. Etudiant la logique économique de l' Etat-providence, nous concluons que les réformes à réaliser devraient viser à le rendre plus svelte et plus efficace, non à le démanteler. Pour cela il faut revoir à fond l'efficacité opérationnelle et distributive des programmes existants, afin d'atteindre deux objectifs difficilement compatibles : réduire dans la plupart des pays la part des transferts sociaux dans le PIB, renforcer la protection des plus mal dotés. Les économistes devraient intensifier leur participation aux recherches destinées à relever cet important défi. Enfin, nous tirons les conséquences salariales d'une Initiative Européenne de Croissance visant à une période d'expansion soutenue, donnant la priorité à l'emploi par rapport aux salaires réels. Nous estimons qu'un schéma réaliste associe une croissance de la production de plus de 3 % l'an à une augmentation de l'emploi de plus de 1 % l'an. Cela laisse une marge d'au plus 2 % pour les salaires réels. Etant donné la présence du glissement salarial, le calcul semble conduire à des accords négociés avec des taux réels à peu près constants. Ce schéma est-il réaliste ? Nous soulevons alors la question controversée du rôle que peuvent jouer sur les salaires les poids comparés des impôts sur le capital et le travail. Nous reconnaissons que la baisse de la part des salaires au cours des années 80 a été accompagnée d'une augmentation de la part des revenus d'intérêt, qui dans de nombreux cas sont peu taxés, notamment en raison de la mobilité des capitaux et d'une concurrence fiscale entre pays. A défaut de déclarations systématiques, un prélèvement à la source uniforme au niveau européen, est le seul moyen de corriger ce déséquilibre en faveur des revenus d'intérêt. La question de savoir si un tel prélèvement est ou non désirable en lui-même de façon permanente est débattue entre spécialistes de la fiscalité. Le débat devrait être élargi pour tenir compte de ce que l'équité dans le traitement fiscal du capital et du travail pourrait contribuer de façon significative à la modération salariale, bien qu'il soit prématuré de considérer les preuves empiriques comme concluantes à cet égard. Nous espérons avoir identifié un ensemble de mesures formant un tout cohérent et avoir défini une initiative ayant la taille du problème qui nous confronte. Ces mesures ont des implications budgétaires conduisant à réallouer quelques pour cent du PIB, donc davantage qu'on l'envisage habituellement. Et elles relèvent de la responsabilité d'un vaste ensemble d'institutions qui ne sont pas engagées dans une coordination systématique de leurs politiques. De sérieux problèmes devraient ainsi être résolus pour une mise en œuvre. Nous en appelons aux responsables politiques pour qu'ils fassent preuve d'audace et de détermination en affrontant ces problèmes. Et nous en appelons aux économistes des milieux académiques pour qu'ils participent activement à la définition et à la promotion d'une initiative européenne ambitieuse.
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Clavier, Sarah, Nada Bendahmane, Natacha Gondran, and Jacques Chevalier. "Method for quantifying urban mine flows: the case of clay bricks in Ile-de-France." Environnement, Ingénierie & Développement Unlabeled volume (March 28, 2023). http://dx.doi.org/10.46298/eid.2023.10159.

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Abstract:
soumission à Episciences The building sector is a large consumer of resources and a major producer of waste. In a context of resource depletion, the building sector will have to implement strategies to become more circular. One possible solution is to resort to urban mining, i.e., to see existing buildings as a resource pool available for future construction or renovation of the building stock during their deconstruction or renovation. This article proposes a method to compare the quantities generated by deconstruction and renovation to the needs of new construction or renovation projects. After deconstruction, building components may be suitable for various secondary uses from reuse to recycling. The uses issued from reuse and recycling are identified and the quantities of materials corresponding to each of them are determined with adequate units (m2, kg...) to be compared with the new buildings’ project’s needs. These units facilitate the comparison between the recovered materials and the demand of components and materials. The method assumes that circular economy is fully developed and that the focus is only on the technical feasibility of recovery methods, ignoring the socio-economic obstacles to reuse and recycling. To illustrate the method, the case of clay bricks in Ile-de-France is detailed. During the year 2020, 153 kt of clay bricks were produced by the demolition of buildings in this territory, allowing to obtain, for example, a maximum surface of more than 21,000 m2 of masonry bricks, in reuse, and 9.2 kt of aggregates for concrete manufacturing. Le secteur du bâtiment est un grand consommateur de ressources et producteur de déchets. Dans un contexte d’épuisement des ressources, on peut imaginer qu’il devra mettre en place des stratégies pour devenir davantage circulaire. Une solution possible est d’avoir recours aux mines urbaines, c’est-à-dire, de voir les bâtiments existants comme un gisement de ressources disponibles pour les futurs constructions ou rénovations du parc immobilier lors de leur déconstruction ou rénovation. Cet article propose une méthode pour mettre en relation des quantités de matériaux issus de la déconstruction et de la rénovation avec les besoins du secteur du bâtiment neuf ou de la rénovation. Après leur extraction des mines urbaines, les éléments de construction peuvent convenir à divers usages secondaires. Les usages possibles en sortie des filières de réemploi, réutilisation et de recyclage sont identifiés et les quantités de matériaux répondant à chacun de ceux-ci sont déterminés avec des unités adéquates (m2, kg…). Ces unités facilitent la comparaison entre les matériaux valorisés et la demande. La méthode se veut prospective en considérant comme hypothèse que l’économie circulaire est pleinement développée et que l’accent n’est mis que sur la faisabilité technique des modes de valorisation. Afin d’illustrer la méthode, le cas des briques en terre cuite en Ile-de-France est développé. Durant l’année 2020, 153 kt de briques en terre cuite ont été produites par la démolition de bâtiments sur ce territoire, permettant d’obtenir au maximum (et sous réserve d’une bonne qualité de tri et des matériaux déconstruits), une surface de plus de 21 000 m2 de parois en briques de maçonnerie, par exemple, et 9,2 kt de granulats destinés à la fabrication de béton.

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