Journal articles on the topic 'Règles de réaction'

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Béhue, Virginie, Pierre Favardin, and Dominique Lepelley. "La manipulation stratégique des régies de vote : une étude expérimentale." Recherches économiques de Louvain 75, no. 4 (December 2009): 503–16. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800005546.

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Abstract:
RésuméL'analyse théorique de la vulnérabilité des règles de vote aux comportements stratégi-ques montre que le caractère plus ou moins manipulable d'une règle dépend du concept d'équilibre auquel l'on se réfère. Une question cruciale est de savoir si l'on doit ou non tenir compte des possibilités qu'ont les électeurs de réagir en présence d'une menace de manipulation. Nous étudions cette question à l'aide d'une approche expérimentale. Nos résultats tendent à valider empiriquement la notion de réaction.
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Viollier, E., G. Mignard, G. Sarazin, A. Choouier, G. Roziere, and P. Trameson. "Une sonde photométrique pour l'analyse in situ : Principe, méthode, premiers essais." Revue des sciences de l'eau 6, no. 4 (April 12, 2005): 395–410. http://dx.doi.org/10.7202/705182ar.

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Abstract:
Certains composés dissous ne sont pas stables une fois prélevés hors de leur milieu. Pour éviter que l'information ne se perde entre le prélèvement et l'analyse, il est nécessaire d'effectuer cette dernière in situ. La solution que nous présentons, consiste à développer une réaction colorimétrique en profondeur; la cellule photométrique est immergée et reliée à un spectrophotomètre en surface, par 2 fibres optiques (fig. 1a, b, c). Cependant, lors d'un essai préliminaire, nous avons observé que, dans le circuit de mélange de la sonde, les proportions entre réactif et échantillon ne sont pas constantes. Ces variations de débits sont corrigées par des mesures à deux longueurs d'onde (λ1 et λ2)* et par l'adjonction d'un colorant auxiliaire ne perturbant pas la réaction calorimétrique. L'étalonnage se fait directement sur la cellule photométrique : dans un diagramme Absorbance à λ1 = f (Absorbance à λ2) (fig. 2), on place une droite d'étalonnage et des points particuliers. Les règles de mélange sont vérifiées indépendamment de toute réaction chimique avec différentes solutions d'hélianthine dans un tampon à pH 7 et du rouge de chlorophénol à la place du réactif (fig. 4 et 5). En outre nous utilisons le rouge de chlorophénol, jaune sous forme acide, comme colorant auxiliaire pour le dosage du fer total dans un premier essai in situ (lac d'Aydat, Puy de Dôme, France). Les résultats sont comparés à ceux obtenus par prélèvements et analyses au laboratoire (fig. 6). L'accord est satisfaisant. L'incorporation au système présenté, d'une pompe osmotique devrait permettre, avec cet appareillage simple, des mesures pendant plusieurs mois sans intervention.
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Rowe, Peter. "Kosovo 1999: The air campaign." International Review of the Red Cross 82, no. 837 (March 2000): 147–64. http://dx.doi.org/10.1017/s1560775500075441.

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Abstract:
La campagne militaire de 1999 contre la République fédérale de Yougoslavie a été caractérisée par un engagement massif de l'aviation des forces armées de l'OTAN. L'article analyse les opérations aériennes sous l'angle des règles du droit international humanitaire et, notamment, des nouvelles dispositions du Protocole I de 1977 relatives à la protection de la population civile et des biens de caractère civil. Selon l'auteur, les règles de conduite établies par le nouveau droit sont adéquates, même si elles n'ont pas toujours été respectées. Toutefois, il propose de renforcer la protection contre les attaques dans les régions à forte concentration civile (villes, quartiers résidentiels, etc.). L'auteur examine également la réaction des milieux politiques britanniques, notamment à travers les débats du Parlement au sujet de l'intervention militaire dans les Balkans.
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Abrecht, Delphine, and Géraldine Allaz. "Analyse d'interaction verbale télévisuelle et théorie des genres : quand l'entretien vire au débat." Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage, no. 32 (June 1, 2012): 11–27. http://dx.doi.org/10.26034/la.cdclsl.2012.871.

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Abstract:
"L'entretien médiatique est une activité normée qui implique certaines règles de comportement. À l'évidence, la conclusion prématurée d'un entretien suite au départ de l'invité traduit un dysfonctionnement. Notre travail se penche sur un tel cas. Il est donc question de comprendre ce qui peut causer une telle réaction, à partir des schémas prototypiques des genres d'interaction. Notre analyse se centre sur la question d’un glissement de l'entretien vers le débat au fil de l’échange. Polémique et confrontation, qui sont des caractéristiques du débat, prennent le dessus sur les finalités de l’entretien. L'enjeu est de déterminer comment cette digression se perçoit, la progression de son appa et ce qu’engendre la co-gestion malheureuse des rôles entre un journaliste et son invité."
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Luccisano, A. "Paul Valéry et la réception littéraire." Revue d'histoire littéraire de la France o 87, no. 6 (June 1, 1987): 1033–84. http://dx.doi.org/10.3917/rhlf.g1987.87n6.1033.

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Abstract:
Résumé Pour Paul Valéry, la réception littéraire, comme toute réception culturelle, implique un contrat qui, à l'instar des jeux de société, impose des règles strictes tout en ménageant une aire de liberté. Celle-ci dépend du degré d'activité du lecteur et des potentialités inscrites dans l'oeuvre. Plus ces deux facteurs sont importants, plus la réception réelle diffère de la réception prévue par l'auteur. Valéry en vient progressivement à l'idée que cette différence est un critère distinctif de la littérarité de l'oeuvre. Celle-ci n'a pas pour rôle de communiquer du déjà-là, mais d'engendrer des productions mentales inédites. Il s'ensuit que le rapport lecteur-texte n'est pas un rapport d'adhésion, de contemplation et de transparence, mais un rapport de résistance, d'action-réaction, d'affrontement dialogique. Ces analyses postulent, à côté de l'histoire littéraire faite à partir des auteurs, une histoire littéraire faite à partir de la lecture des oeuvres et de leurs transformations à travers le temps.
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Roy, Bernard, Jenni Labarthe, and Judith Petitpas. "Transformations de l’acte alimentaire chez les Innus et rapports identitaires." Anthropologie et Sociétés 37, no. 2 (August 15, 2013): 233–50. http://dx.doi.org/10.7202/1017914ar.

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Abstract:
La haute prévalence du diabète de type 2 (DT2) chez les Innus est indissociable des transformations de l’acte alimentaire émergées dans leurs communautés depuis le milieu du XXe siècle. Dans cet article, nous proposons que ces transformations s’inscrivent dans une trame identitaire collective, façonnée dans le contexte de la globalisation et de l’exclusion au travers de rapports sociaux prévalant au sein des communautés innues. Ces transformations ont permis l’inclusion dans la trame identitaire de nouveaux aliments originalement associés à la culture dominante mais qui, rapidement, sont devenus des éléments de la culture locale. Dans cet article nous situons d’abord l’émergence des transformations de l’alimentation des Innus dans des rapports politiques et socioéconomiques du milieu du XXe siècle pour mieux saisir certaines règles d’inclusion et d’exclusion qui caractérisent leur acte alimentaire contemporain. L’évolution de leurs codes alimentaires comme marqueurs de l’« identité innue » est ensuite discutée. Pour conclure, nous suggérons que les transformations de l’acte alimentaire des Innus reflètent, au niveau microsociétal, l’évolution plus globale des dynamiques sociopolitiques entre Autochtones et non-Autochtones et le durcissement des discours identitaires en réaction à l’exclusion sociale.
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Tarnaud, Nicolas, Clémentine Bourgeois, and Laurent Babin. "Les professions règlementées à l’épreuve de l’ubérisation du droit : vers un monde sans avocat ?" Management & Sciences Sociales N° 25, no. 2 (July 1, 2018): 103–17. http://dx.doi.org/10.3917/mss.025.0103.

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Abstract:
Après le secteur de l’immobilier et du transport, l’ubérisation des professions juridiques règlementées est à l’ordre du jour. L’émergence de l’économie collaborative, alliée à la digitalisation du droit, conduisent les acteurs traditionnels à s’interroger sur une nécessaire adaptation du mode d’exercice de leur profession. L’objet de cette étude est de présenter les spécificités du phénomène d’ubérisation du droit sur le plan économique, et d’en envisager les répercussions, en particulier sur la profession d’avocat, dont le monopole d’activité est désormais menacé. Seront ensuite analysées les limites de l’ubérisation du droit. Les règles juridiques et déontologiques encadrant les professions règlementées constituent en effet un frein au développement du phénomène. Cependant, plutôt que d’adopter une réaction exclusivement défensive, les acteurs traditionnels ont aujourd’hui tendance à s’approprier l’ubérisation du droit. Une première approche consiste à l’encadrer sur un plan éthique en collaborant directement avec les startups du droit. Une deuxième démarche indispensable à la survie de la profession consiste à intégrer le numérique au sein des cabinets d’avocats et à adopter un nouveau mode de fonctionnement afin de faire de l’ubérisation du droit un avantage concurrentiel. Transformation et innovation sont nécessaires pour résister à l’ubérisation du droit.
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Rehnals, Remberto, and Juan Pablo Saldarriaga. "Una regla de Taylor óptima para Colombia, 1997-2006." Lecturas de Economía, no. 69 (February 16, 2009): 9–39. http://dx.doi.org/10.17533/udea.le.n69a731.

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Abstract:
En este artículo se estima una regla monetaria óptima de una economía abierta para Colombia en el período 1991-2006, mediante el Método Generalizado de los Momentos (GMM). Los resultados muestran que, en el primer período (1991-1999), las autoridades monetarias tuvieron un objetivo de inflación y otro de tipo de cambio; mientras que en el segundo período (2000-2006), el tipo de cambio no parece ser objeto de preocupaciones para las autoridades o, por lo menos, no utilizaron la tasa de interés para este objetivo. La brecha del producto es estadísticamente significativa en ambos sub-períodos, pero la magnitud de su coeficiente es prácticamente despreciable. Palabras claves: Reglas, discrecionalidad, función de reacción de la política monetaria, regla de Taylor óptima, tasa de inflación, tasa de interés. Clasificación JEL: E43, E52, E58 Abstract: In this article, an open-economy optimal monetary rule is estimated for Colombia over the period 1991-2006 using the Generalized Method of Moments (GMM). The results show that in 1991-1999 the monetary authorities had two targets: one for the inflation rate and another for the exchange rate. In contrast, the exchange rate did not seem to be a concern for the monetary authorities during 2000-2006, or at least they did not use the interest rate to address such a goal. The output gap is statistically significant in both sub-periods, but the magnitude of its coefficient is practically negligible. Keywords: Rules, Discretion, Monetary Policy Reaction Function, Optimal Taylor Rule, Inflation Rate, Interest Rate. JEL Classification: E43, E52, E58 Résumé : Cet article présente une estimation d.une règle monétaire optimale dans le cadre d'une économie ouverte appliquée à l.économie colombienne pour la période comprise entre 1991 et 2006, en utilisant la Méthode des Moments Généralisée (GMM). Les résultats montrent que, pour la première période (1991-1999), les autorités monétaires ont eu à la fois un objectif d'inflation et un objectif de taux de change; tandis que pour la seconde période (2000-2006), le taux de change ne semble pas être l'objet de préoccupations de la part des autorités monétaires, au moins, ils n'ont pas utilisé le taux d'intérêt pour atteint cet objectif. L'écart du produit est statistiquement significatif pour les deux périodes choisies, mais l'ampleur de son coefficient est pratiquement négligeable. Mots Clef: Règles, caractère discrétionnaire, fonction de réaction de la politique monétaire, règle de Taylor optimale, taux d'inflation, taux d'intérêt. Classification JEL: E43, E52, E58
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Brierley, John E. C. "The Co-existence of Legal Systems in Quebec: « Free and Common Socage » in Canada's « pays de droit civil »." Histoire du droit et des institutions 20, no. 1-2 (April 12, 2005): 277–87. http://dx.doi.org/10.7202/042317ar.

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Abstract:
Bien que le système français de tenure seigneuriale au Québec ait mérité une attention toute particulière des historiens, l'histoire de la tenure anglaise de « franc et commun socage », introduite en 1774 et qui règne même aujourd'hui dans la zone dite des Cantons de l'Est, n'est pas moins singulière. Est-ce que dans l'Acte de Québec, après avoir établi à l'article 8 l'ancien droit français, on a voulu introduire tout le système anglais du droit des biens lorsqu'on a mentionné, à son article 9, que la concession des terres pourrait se faire selon la tenure anglaise ? Ou au contraire a-t-on voulu tout simplement exclure lapplication des incidents de la tenure française en faisant appel à l'équivalent anglais d'une tenure libre ? L'Acte constitutionnel de 1971 n'a pas résolu cette question, confiant cependant à la législature locale le soin d'adapter la tenure anglaise dans sa « nature » et dans ses « conséquences » aux conditions locales. Les autorités britanniques ont, semble-t-il, opté pour la première interprétation, puisqu'en 1825 une loi impériale édictait que le droit anglais des biens s’appliqueraient dans les cantons. La réaction locale, sous la forme de législation, en 1829, révèle l'équivoque ressentie par la population locale: après avoir validé pour le passé les transactions accomplies selon les formes françaises, la loi de 1829 établit pro futuro la validité des transactions immobilières selon les règles anglaises ou les formes françaises. Ce mélange de règles de fond et de forme anglaises et françaises — une véritable coexistence de systèmes juridiques sur un même territoire — semble avoir semé la confusion chez les justiciables et les hommes de loi durant les 25 années suivantes. Même dans le cas où la loi anglaise de 1825 a établi le droit anglais pour l'avenir, a-t-elle voulu déclarer aussi que le droit anglais existait dans le territoire québécois depuis 1774 ? Voilà une thèse qui pourrait se défendre d'après le sens grammatical de cette loi ainsi que celle de 1829. On semblait indécis au Québec sur cette question avant les décisions célèbres des années 1850 dans les arrêts Stuart v. Bowman et Wilcox v. Ce dernier a décidé enfin que le droit anglais des biens n'a pas pu être introduit dans les cantons avant 1825 et que toute interprétation contraire frise l'absurdité. Le jugement du juge en chef Lafontaine, aussi acceptable qu'il soit sur le plan politique, ne semble pas toutefois s'accorder avec le sens littéral des lois en question. Mais enfin que pouvait-on faire ? Une loi de 1857 de l'Assemblée législative a finalement opté pour l'application de lois canadiennes dans tout le territoire québécois et cette solution, après l'abolition de la tenure française en 1854, semble avoir été acceptée par ces mêmes milieux qui, dans les années précédentes, ont été agités par la question. L'uniformité de notre droit commun ayant été établie sur le sol québécois, la perspective d'une codification à la française s'ouvrait et devint réalité, comme on le sait, quelques années plus tard.
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Lecarpentier-Moyal, Sylvie, and Nathalie Payelle. "Règle monétaire et cible de prévisions d’inflation." Articles 77, no. 4 (February 5, 2009): 531–68. http://dx.doi.org/10.7202/602364ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Par rapport aux autres dispositifs de politique monétaire, la mise en place d’une règle de cible directe d’inflation présente en théorie de nombreux avantages, essentiellement en termes de crédibilité. Mais les multiples problèmes opérationnels soulevés conduisent à s’interroger en particulier sur le choix des prévisions d’inflation. Une étude empirique menée sur données françaises, et sur la période 1978-1997 est réalisée à partir de simulations historiques et stochastiques. Elle milite en faveur d’une telle règle avec des coefficients de réaction modérés (compatibles avec une politique monétaire efficace). Elle permet également de montrer le degré de sensibilité de la performance de cette règle au choix du mode d’élaboration des prévisions d’inflation.
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Karakioulafis, Christina. "Grèce. La loi de 2021 : droits syndicaux sous pression et réactions syndicales." Chronique Internationale de l'IRES N° 183, no. 3 (September 12, 2023): 17–31. http://dx.doi.org/10.3917/chii.183.0017.

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Abstract:
Résumé Le gouvernement de droite actuel a fait adopter une loi en 2021 afin d’« européaniser » le mouvement syndical et de « protéger l’intérêt public ». Elle change radicalement les règles de reconnaissance légale des syndicats, de tenue des assemblées générales, les procédures de déclenchement des grèves et leurs conditions d’exercice pour les salariés des entreprises publiques ou d’utilité publique. Les syndicats la considèrent comme une nouvelle étape d’un processus continu d’affaiblissement des droits syndicaux et y voient une volonté de les réduire à l’impuissance.
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MYLES, John. "Les limites des prophéties, ou les raisons d’être de la modestie intellectuelle en sciences sociales." Sociologie et sociétés 30, no. 1 (September 30, 2002): 55–67. http://dx.doi.org/10.7202/001523ar.

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Abstract:
Résumé Depuis longtemps, le désir de concevoir des méta-récits historiques destinés à séparer le passé du présent et à indiquer lestrajectoires probables dans l’avenir est au coeur de la tradition sociologique. En règle générale, le cours réel de l’histoire aplutôt démenti les prévisions. Aujourd’hui, les théories spéculatives de la modernisation et de la transformation du capitalisteque les spécialistes des sciences sociales avaient tant prisées entre les années cinquante et soixante-dix ont presque toutes étéinfirmées. En réaction, beaucoup ont renoncé à leurs ambitions théoriques antérieures pour embrasser, d’une part, le solipsismedu post-modernisme et, d’autre part, les modèles statiques de la théorie des choix rationnels. Dans mon article, je signaleune troisième réaction, soit la reprise du projet traditionnel, mais sur des bases plus modestes. En m’inspirant d’études récentessur les marchés du travail et sur les États-providences, je montre comment la théorie de la régulation et le nouvel institutionnalismereprésentent tous deux des moments différents d’une tentative de comprendre le changement historique à une grandeéchelle, mais sans chercher comme la génération antérieure à produire des « prophéties historiques inconditionnelles ».
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Descôteaux, Louise, and Monique Jannard. "Vers une sexualité intégrée dans la vie de couple : les groupes de pré-orgasmie." Santé mentale au Québec 9, no. 1 (June 8, 2006): 111–17. http://dx.doi.org/10.7202/030214ar.

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Abstract:
Résumé Cet article aborde le traitement de la pré-orgasmie. Après un bref historique de l'évolution des thérapies sexuelles suit une définition de la pré-orgasmie et de son traitement. Les auteures traitent ensuite du déroulement d'une session de traitement de la pré-orgasmie et des résultats obtenus, en fonction des aspects suivants : respect des règles et assiduité, groupes d'âge, réactions aux exercices, relation au partenaire, moyens de sabotage, climat du groupe, utilisation de la créativité personnelle et, finalement, effets de la thérapie sur la vie du couple. Les auteures concluent en soulignant l'effet de généralisation que l'amélioration de la vie sexuelle produit sur plusieurs autres secteurs de la vie des participants et de leur vie de couple.
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Deyries, Sophie Duteil. "Les justifications genrées de la transgression scolaire." Educação Formação 6, no. 2 (April 12, 2021): e4610. http://dx.doi.org/10.25053/redufor.v6i2.4610.

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Abstract:
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une thèse en sciences de l’éducation soutenue en 2018 à l’Université de Montpellier, en France. De nombreuses études mettent en évidence le traitement différencié à l’œuvre dans l’espace scolaire lorsque les élèves filles ou les élèves garçons transgressent les règles. Mais nous sommes nous collectivement interrogés sur les arguments mis en avant pour justifier ces comportements, pour leur donner une explication? Enseignants comme élèves se confortent dans des justifications conformes aux représentations sociales. Les élèves garçons transgresseraient par immaturité, par envie de « faire l’intéressant » auprès des pairs ou encore par manque de contrôle de leurs émotions, comme la colère. En revanche, et pour une même transgression, les interviewés expliquent les écarts de comportements des élèves filles par des réactions de défense (et non d’attaque), des problématiques personnelles – auxquelles elles seraient soumises – et un manque cruel de modération dans leurs réactions. On juge les garçons responsables mais également soumis à leur nature, on considère les filles victimes des situations de transgressions en les dé-responsabilisant de leurs actes. À partir d’un échantillon de 500 élèves et 29 enseignants, de la maternelle au lycée, c’est à travers une enquête en partie qualitative (entretiens et observations) que je propose d’interroger et de penser la transgression scolaire au prisme d’un mécanisme qui s’entretient continuellement, et qui montre comment la transgression est un analyseur du genre scolaire.
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VEISSIER, I. "Expérimentation animale : biologie, éthique, réglementation." INRAE Productions Animales 12, no. 5 (July 1, 1999): 365–75. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1999.12.5.3897.

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Abstract:
L’expérimentation sur des animaux, êtres vivants sensibles, reçoit souvent des critiques car elle peut entraîner des souffrances qui, aux yeux de certains, sont injustifiées. Cet article a pour objectif d’apporter des éléments de biologie, d’éthique et de réglementation à la réflexion sur la légitimité de l’expérimentation animale. Les réactions de stress et les symptômes de la douleur sont décrits. Etant donné que ces réactions peuvent avoir des conséquences sur le fonctionnement de l’organisme, il apparaît nécessaire de limiter le stress lors des expériences (à moins que cela soit le sujet d’étude). La réflexion éthique renvoie à ce qu’il est recevable ou non de faire. Bien que le statut de l’animal ait évolué de celui d’objet au service de l’Homme vers celui d’être sensible motivé pour vivre, les philosophes accordent généralement une place à l’expérimentation animale, arguant d’une certaine différence entre l’Homme et l’animal. De leur côté, certains biologistes proposent des règles de conduites (3 R : remplacement, réduction, raffinement) ou des modes d’évaluation de la recherche permettant de peser d’une part l’intérêt d’une expérimentation et d’autre part les contraintes imposées aux animaux. La réglementation française en matière d’expérimentation animale repose sur l’autorisation des chercheurs. Dans d’autres pays, les projets d’expérimentation doivent faire l’objet d’une autorisation après évaluation par un comité composé à la fois de chercheurs et de personnes n’expérimentant pas sur animaux.
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Trépanier, Jean. "La loi pénale comme facteur d’exclusion : le cas de la Loi sur les jeunes contrevenants." Acte du colloque « Jeunes en difficulté : de l’exclusion vers l’itinérance », no. 27 (April 29, 2011): 31–45. http://dx.doi.org/10.7202/1002354ar.

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Abstract:
Fixant les règles de l’intervention du pénal à l’endroit des mineurs, la Loi sur les jeunes contrevenants permet le recours à des mesures qui comportent une dimension d’exclusion, en ce sens qu’elles sont susceptibles d’entraîner la stigmatisation sociale ou de retrait de la société, quoique cette dimension semble moins présente dans la justice des mineurs que dans le régime qui s’applique aux adultes. L’exclusion n’est pas le fait uniquement de la loi et de son application : elle tient aussi pour beaucoup aux réactions du milieu de l’adolescent et à l’interaction de ce milieu avec les institutions de contrôle social officiel. L’avenir ne suscite pas l’optimisme : une tendance vers les politiques de droite crée, à l’extérieur du Québec, une pression pour « durcir » cette loi fédérale. Un tel durcissement pourrait accentuer le potentiel d’exclusion de la loi même au Québec, la loi fédérale s’y appliquant aussi bien qu’ailleurs au Canada.
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Belot, François, Edith Ginglinger, and Laura T. Starks. "Encouraging long-term shareholders: The effects of loyalty shares with double voting rights." Finance Vol. 44, no. 1 (December 21, 2023): 3–61. http://dx.doi.org/10.3917/fina.pr.026.

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Abstract:
Les actions de fidélité sont perçues par certains comme un encouragement à une détention actionnariale de long-terme, tandis qu’elles ne sont pour d’autres qu’un outil d’enracinement des actionnaires contrôlants. Cet article contribue à ce débat en analysant l’impact de la Loi Florange qui fait des actions de fidélité à droit de vote double la règle de droit par défaut tout en offrant la possibilité d’y déroger par un vote en assemblée générale. Les entreprises qui rejettent (adoptent) le droit de vote double enregistrent des réactions boursières négatives (positives). La comparaison des entreprises dont les statuts prévoyaient des actions de fidélité à vote double avant la Loi Florange – environ 2/3 des firmes françaises – et des nouveaux adoptants suggère que les coûts et bénéfices de ces actions dépendent des caractéristiques des entreprises.
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Mansbridge, Jane, and Shauna L. Shames. "Vers une théorie du backlash : la résistance dynamique et le rôle fondamental du pouvoir1." Articles 25, no. 1 (July 12, 2012): 151–62. http://dx.doi.org/10.7202/1011121ar.

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Abstract:
Pour comprendre théoriquement la notion de backlash, il faut, en règle générale, dégager une terminologie analytiquement utile de l’ensemble de ses associations politiques usuelles. Dans l’usage courant, le backlash est associé à une réaction conservatrice à un changement social et politique progressiste (ou libéral) et l’ouvrage de Faludi (1991) est un classique du genre. Dans cet article, toutefois, les auteures visent une définition non idéologique du backlash qui s’inscrit dans une approche un peu plus neutre de son étude. Dans l’usage courant, le backlash comprend autant des actes de persuasion véritable que des actes de pouvoir. Pour leur part, les auteures soutiennent qu’il serait plus utile, sur le plan analytique, d’employer ce terme uniquement pour les actes de pouvoir coercitif. Elles se basent en ce sens sur la littérature sociologique sur les mouvements sociaux et les contre-mouvements de même que sur la littérature de science politique sur le pouvoir, les préférences et les intérêts. Les exemples apportés par les auteures sont tirés principalement du contexte étatsunien et des débats sur le genre et le féminisme. Elles commencent donc là où le processus de backlash lui-même commence, avec le pouvoir et la remise en question du statu quo.
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Levert, Myriam. "Le Québec sous le règne d’Anastasie : l’expérience censoriale durant la Première Guerre mondiale1." Revue d'histoire de l'Amérique française 57, no. 3 (December 2, 2004): 333–64. http://dx.doi.org/10.7202/009592ar.

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Abstract:
Résumé Bien qu’elle ait été élevée au rang de stratégie militaire par les chefs d’État lors de la Première Guerre mondiale et qu’elle ait été l’une des premières mesures instaurées par les autorités canadiennes lors du déclenchement des hostilités, la censure de la presse demeure pourtant peu étudiée. De 1914 à 1918, les journalistes canadiens sont aux prises avec les exigences, les récriminations et les sanctions du censeur. L’article qui suit examine spécifiquement les réactions des journalistes canadiens-français face à l’application d’une mesure visant à réduire leur droit de s’exprimer librement. La censure s’intensifiant au fur et à mesure que l’effort de guerre canadien est remis en question, les journalistes d’expression française réagissent de manière parfois contradictoire et oscillent entre la collaboration volontaire et la résistance active.
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Arès, Mathieu. "À quand le règne du dollar? Instabilité politique et intégration monétaire dans les Amériques." Études internationales 32, no. 4 (April 12, 2005): 747–72. http://dx.doi.org/10.7202/704347ar.

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Abstract:
Ce texte s'insère dans le débat sur la dollarisation qui a lieu actuellement en Equateur, en Argentine, au Mexique ainsi qu'au Canada. Nous soutenons que, s'il est vrai que la dollarisation est un pocessus bien réel, le mode spécifique d'intégration qu'elle opère en est un dit « par la base » c'est-à-dire une intégration qui est le résultat des réactions des gouvernements et des agents économiques face à d'importants désordres politiques et économiques plutôt qu'une intégration, « par le sommet », dans laquelle l'union monétaire ne constitue qu'une partie d'un projet politique plus vaste. La thèse présentée dans cet article est que la dollarisation officielle ne se produit qu'après qu'un État ait subi d'importantes crises politiques et économiques: les situations les plus difficiles favorisent la dollarisation unilatérale.
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Moreau, Clémence, Jean-Daniel Rinaudo, and Patrice Garin. "La justice sociale dans la construction du jugement d’acceptabilité. Analyse des réactions d’agriculteurs face à différentes règles de partage de l’eau souterraine." Économie rurale, no. 346 (March 15, 2015): 31–48. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.4612.

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ΛΑΜΠΑΚΗΣ, Στέλιος. "Μακεδονικὴ δυναστεία καὶ Μεγαλοκομνηνοί. Σχόλια σχετικὰ μὲ τὰ ἱστορικὰ στοιχεῖα στὰ «Θαύματα τοῦ Ἁγίου Εὐγενίου» τοῦ Ἰωάννη-Ἰωσὴφ Λαζαρόπουλου." BYZANTINA SYMMEIKTA 8 (September 29, 1989): 319. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.729.

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Abstract:
<p> </p><p>S. Lampakis</p><p>La Dynastie Macédonienne et les Grands Comnènes de Trébizonde. Éléments historiques dans les «Miracles de St. Eugène» par Jean-Joseph Lazaropoulos </p><p>La Relation des Miracles de St. Eugène, écrite par Jean-Joseph Lazaropoulos, évêque de Trébizonde (1364-68), comprend un grand nombre d'éléments historiques sur les empereurs de la dynastie Macédonienne - surtout sur Basile II et les premières années difficiles de son règne, quand il devait faire face à plusieurs attentats d'usurpation. Comme il est démontré dans cette étude, la source où Lazaropoulos puise ses informations est sûrement Jean Zonaras; de même l'étude essaie d'expliquer comment Lazaropoulos, lorsqu'il est question de Basile II, a voulu faire allusion à l'état turbulent de sa propre époque et à la réaction de l'aristocratie de Trébizonde contre Alexis III le Grand Comnène.</p>
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Creel, Jérôme, and Henri Sterdyniak. "La politique monétaire sans monnaie." Revue de l'OFCE 70, no. 3 (September 1, 1999): 111–53. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.70n1.0111.

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Abstract:
Résumé Le schéma traditionnel de la courbe LM où le taux d'intérêt équilibre une demande de monnaie stable et une offre de monnaie fixée par la banque centrale n'a plus de sens dans les systèmes financiers modernes caractérisés par la disparition de la distinction entre actifs monétaires et non-monétaires. La banque centrale fixe à chaque période le taux d'intérêt monétaire; la masse monétaire, quelle que soit sa définition arbitraire, est déterminée par la demande de monnaie; le taux d'inflation est déterminé, période après période, par le comportement conjoint de la banque centrale, des autorités budgétaires et du secteur privé; la notion de financement monétaire du déficit public disparaît. Il serait souhaitable que la théorie de la politique monétaire rejoigne sa pratique : les théoriciens doivent renoncer à la courbe LM et adopter un schéma réaliste où la banque centrale fixe le taux d'intérêt en fonction des objectifs finaux de la politique monétaire (inflation et production). Comme le montre le succès de la règle de Taylor, les économistes appliqués ont définitivement adopté les fonctions de réaction pour étudier le comportement des banques centrales. Contrairement à ce que prétendent les auteurs monétaristes, l'utilisation d'une règle de taux ne crée pas d'indétermination du niveau des prix ou du niveau d'inflation, même dans les modèles théoriques avec parfaite flexibilité des prix, à partir du moment où la banque centrale sur-indexe le taux d'intérêt sur le taux d'inflation. L'inflation, le taux d'intérêt et la dette publique de long terme sont alors déterminés conjointement par les politiques monétaire et budgétaire. Cette co-détermination peut être une source d'instabilité, de conflit, de domination d'une autorité sur une autre ou au contraire une occasion de coopération. Le cas le plus favorable est celui où les autorités s'entendent sur des objectifs de taux d'inflation et de taux d'intérêt réel. Il est souhaitable et possible de construire une théorie monétaire sans monnaie.
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Leblond de Brumath*, Annie, Danielle Julien, Mélissa Fortin, and Christiane Fortier. "Facteurs décisionnels reliés au statut biologique et au mode de procréation chez des futures mères lesbiennes." Enfances, Familles, Générations, no. 5 (May 11, 2007): 1–25. http://dx.doi.org/10.7202/015780ar.

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Abstract:
La présente étude vise à examiner les facteurs associés au choix de la partenaire qui portera l’enfant et au choix du mode de procréation chez les couples de femmes lesbiennes élaborant un projet parental. Des entrevues semi-structurées individuelles de 50 partenaires de couple nullipares (25 couples) ont été menées, dont 56 % prévoient avoir recours à un donneur anonyme et 44 % à un donneur connu. L’analyse du contenu des entrevues montre que les futures mères biologiques sont plus nombreuses que les futures co-mères à rapporter, dès l’enfance, la présence de projections familiales et la pratique de jeux reliés à la maternité, de même que plus nombreuses à désirer vivre l’enfantement à l’âge adulte. Par ailleurs, une plus grande proportion de futures co-mères que de mères biologiques rapportent des motivations conjugales à devenir parent et sont exposées à des réactions négatives de leurs amis au projet parental. Les résultats montrent aussi que si les couples souhaitent une égalité des rôles parentaux, ils projettent néanmoins des rôles parentaux spécialisés accordant préséance au lien biologique à l’enfant. Les conditions de travail actuelles des futures mères sont également associées à leur statut biologique projeté. Enfin, nous avons exploré les motifs reliés au choix du mode de procréation. Cette étude suggère que l’adoption de la Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation1 a des effets sur les décisions des couples de femmes lesbiennes et sur la gestion de leurs rôles parentaux pré-partum.
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Ourya, Jalal. "La fouille dans la mémoire comme réaction aux fracas de l’Histoire dans la poésie de Léopold Sédar Senghor." Quêtes littéraires, no. 12 (December 30, 2022): 60–72. http://dx.doi.org/10.31743/ql.14866.

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Abstract:
Cet article se propose de dévoiler l’importance de la mémoire dans la pratique poétique de Léopold Sédar Senghor. Il s’agit de montrer qu’en explorant la mémoire millénaire de l’Afrique, Senghor donne un fondement ontologique à sa race et déboulonne les clichés minimalistes forgés par les puissances coloniales au gré de leurs perspectives transversales. Cependant, il importe d’affirmer que la plongée dans la mémoire est aussi la démarche esthétique que privilégie le poète pour mettre au jour le ferment d’une utopie panhumaniste. Le mythique « Royaume d’Enfance » qu’il découvre par l’intercession de la mémoire est le lieu d’une symbiose aujourd’hui perdue et qu’il s’agit de restaurer au bénéfice de l’éthique unitaire. Il n’en reste pas moins vrai que l’errance dans le règne de la mémoire culmine dans la création de l’instant originel. En d’autres termes, si l’expérience poétique se transforme en expérience spirituelle, c’est que l’enjeu ultime, pour le poète, est de retrouver Dieu.
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Drouin, Renée-Claude, and Gilles Trudeau. "Les lois spéciales de retour au travail : enjeux institutionnels et constitutionnels." McGill Law Journal 61, no. 2 (August 10, 2016): 387–444. http://dx.doi.org/10.7202/1037251ar.

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Abstract:
L’adoption de lois spéciales de retour au travail est devenue un phénomène courant dans l’ensemble du Canada. Malgré leur récurrence, ces actes législatifs visant à mettre fin à un arrêt de travail en cours et à obliger le retour au travail des grévistes ou encore à empêcher le déclenchement d’un arrêt de travail imminent et forcer le maintien de la prestation de travail, dans les deux cas sous peine de sanctions, demeurent exceptionnels. En effet, ils dérogent au régime général des relations de travail, puisqu’en les adoptant, le législateur intervient de façon réactive et ponctuelle afin de suspendre les règles légales encadrant la négociation collective dans le cas d’un conflit de travail spécifique. L’ampleur du phénomène conduit à s’interroger sur la place que les lois spéciales de retour au travail occupent à l’heure actuelle dans l’encadrement juridique des rapports collectifs de travail. Dans un premier temps, cet article présente un portrait des lois de retour au travail adoptées au niveau fédéral et dans deux provinces canadiennes — le Québec et l’Ontario — au cours des vingt-cinq dernières années (1990–2015) et propose une réflexion sur les enjeux institutionnels qu’elles soulèvent. Dans un deuxième temps, les lois de retour au travail sont analysées à l’aune des droits fondamentaux des travailleurs. L’article propose ainsi une analyse des lois de retour au travail au regard des obligations assumées par le Canada en matière de droit international du travail et s’interroge sur leur constitutionnalité en fonction de la liberté d’association protégée par l’alinéa 2(d) de la Charte canadienne des droits et libertés.
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Orujov, Elshan. "Pandémie de Covid-19: La transition de la mondialisation à l'hyper mondialisation." InterConf, no. 39(179) (November 20, 2023): 55–66. http://dx.doi.org/10.51582/interconf.19-20.11.2023.005.

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Abstract:
Cette étude explore l'impact de la pandémie de COVID-19 sur la reprise en forme de U de la mondialisation plus loin, plus rapidement et plus profondément. La pandémie a déclenché un nouveau débat sur la mondialisation parmi les globalisateurs, les anti-mondialistes et les modérés sur la question de savoir si l'ordre mondial actuel entraînera un changement fondamental. Alors que les partisans de la mondialisation s'attendent à ce que la mondialisation économique se poursuive après la pandémie, les altermondialistes prônent la localisation plutôt que la mondialisation, compte tenu des effets structurels négatifs de la pandémie sur l'économie mondiale. Cependant, les modérés envisagent une reprise en « U », dans laquelle le Covid-19 ne provoquera pas de confinement mais le ralentira. Si l'impact du Covid-19 sur la mondialisation économique est fort, au contraire, il va approfondir la mondialisation économique en cours. L'étude adopte une approche historique en examinant la montée et la chute de la mondialisation économique avant et après la Grande Récession de 2008. L'auteur soutient que la mondialisation économique est en transition après la Grande Récession de 2008, et que cette période de transition prendra fin après la pandémie de Covid-19. La pandémie de Covid-19 a aidé les pays à se rapprocher et à mobiliser toutes les ressources mondiales. Les pays ont mieux compris l'importance de l'intégration et de la coopération internationales. Par conséquent, après la pandémie, ils essaieront de coopérer davantage au niveau international afin de surmonter les défis à venir. Ainsi, de nouvelles règles de la mondialisation seront formées. La communauté internationale s'efforcera de développer un mécanisme pour faire face au changement climatique, à la pollution, à la sécurité alimentaire, aux problèmes de santé majeurs et à d'autres problèmes mondiaux qui le rendra plus flexible, efficace et réactif.
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Tobias, Norman. "Politique Étrangère et Réactions Intérieures sous le Règne de Basile Ier: Recherches pour l'Identification des Tendances Oppositionelles pendant l'Époque 867-886.Vassiliki N. Vlyssidou." Speculum 69, no. 2 (April 1994): 577–79. http://dx.doi.org/10.2307/2865187.

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Passet, Olivier. "Le rôle des déficits publics dans la formation des taux d'intérêt." Revue de l'OFCE 62, no. 3 (September 1, 1997): 29–74. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.62n1.0029.

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Abstract:
Résumé Les déficits publics ont-ils une forte influence sur les taux d'intérêt réels ? Ce point de vue a largement imprégné le discours politique et est étayé par un certain nombre de démonstrations empiriques. Il s'appuie sur des représentations théoriques selon lesquelles le niveau des taux d'intérêt réel est représentatif des déséquilibres entre épargne et investissement (ou de manière équivalente des déséquilibres sur le marché des biens). Mais cette interprétation suppose en outre que l'état, par son action discrétionnaire, modifie fortement l'équilibre du marché des capitaux et donc le taux d'intérêt. L'article qui suit n'a pas V ambition d'offrir une contradiction d'ordre théorique à cette thèse. Il cherche plutôt à inventorier un certain nombre d'anomalies factuelles qui contredisent la version selon laquelle la hausse puis la persistance d'un niveau élevé des taux d'intérêt seraient surtout imputables aux modifications exogènes des comportements d'épargne, en particulier publics. Trois types ď arguments sont avancés qui peuvent faire l'objet d'une lecture séparée : La première partie, souligne d'abord les limites de certaines démonstrations empiriques du lien entre déficit public et taux d'intérêt. Le simple examen des enchaînements financiers depuis 1960 permet de constater que les principales variations de taux d'intérêt {en premier lieu celle de 1979) précèdent en général de plusieurs années les inflexions les plus notables des comportements d'épargne. Cette chronologie ne facilite donc pas les interprétations qui partent de l'épargne, en tant que variable exogène, pour expliquer les taux. La seconde partie rappelle ensuite qu 'à court terme, dans le cas américain, la volatilité des taux longs réels au cours du cycle est relativement faible et peu corrélée avec les tensions sur le marché des biens ou l'évolution du déficit public. Enfin, dans le cas américain, une représentation alternative, certes aussi partielle que la précédente, peut être validée empiriquement : selon cette dernière, la formation des taux, relève (directement pour les taux courts, indirectement pour les taux longs) de la fonction de réaction de la Banque centrale. Les taux ne sont plus alors la résultante d'un mécanisme ď ajustement de marché, mais le fruit de la mise en œuvre d'une règle monétaire, qui à partir de la fin de 1979 incorpore notamment une cible d'inflation. Sous cette hypothèse, les déséquilibres entre épargne et investissement que certains interprètent comme exogènes au taux d'intérêt apparaissent avant tout liés au changement de priorité que se sont fixées les autorités monétaires en matière d'inflation.
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Toffolo, Sandra. "Constructing a Mainland State in Literature: Perceptions of Venice and Its Terraferma in Marin Sanudo’s Geographical Descriptions." Renaissance and Reformation 37, no. 1 (May 16, 2014): 5–30. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v37i1.21280.

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Abstract:
This article focuses on how, in a time of important political changes, narratives concerning Venice and its mainland state could be constructed and transformed. As case study, three geographical descriptions by the Venetian patrician Marin Sanudo (1466–1536) are analyzed: Itinerarium Marini Sanuti Leonardi filij patricij Veneti cum syndicis Terre Firme, De origine, situ et magistratibus urbis Venetae, and Descriptione de la patria de Friul. Several interwoven themes are treated: the ways Sanudo justified Venice’s rule over a large territory on the Italian mainland, his perception of the links between capital and mainland territory, and his view on the strength of these links. I show that the way Sanudo constructed an image of the Venetian state had its own internal dynamics. As shown in the chronological development present in Sanudo’s works, his representation of the Venetian state is partly a reaction to the political circumstances, but not a direct reflection of them. Cet article se concentre sur la façon dont, dans une période d’importants changements politiques, les récits concernant Venise et son état sur le continent pouvaient être construits et transformés. Trois descriptions géographiques du patricien vénitien Marin Sanudo (1466-1536) sont analysées et servent d’analyse de cas : Itinerarium Marini Sanuti Leonardi filij patricij Veneti cum syndicis Terre Firme, De origine, situ et magistratibus urbis Venetae, et Descriptione de la patria de Friul. Plusieurs thèmes entremêlés sont abordés : la façon dont Sanudo justifie le règne de Venise sur un large territoire de l’Italie continentale, sa perception des liens entre capitale et territoire continental ainsi que son opinion sur la force de ces liens. Je montre que sa construction d’une image de l’état vénitien possède sa propre dynamique interne. Tel que le montre le développement chronologique présent dans les écrits de Sanudo, sa représentation de l’état vénitien est en partie une réaction aux circonstances politiques, mais n’en est pas un reflet direct.
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ΝΙΚΟΛΑΟΥ, Κατερίνα, and Ειρήνη ΧΡΗΣΤΟΥ. "Οι αντιλήψεις των Βυζαντινών για την άσκηση της εξουσίας από γυναίκες (780-1056)." BYZANTINA SYMMEIKTA 13 (September 29, 1999): 49. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.859.

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Abstract:
<p>Catherine Nicolaou - Irène Christou</p><p> Les conceptions des Byzantins sur l'exercice du pouvoir par des femmes (780-1056) </p><p>Au cours de l'histoire de Byzance, et spécialement pendant la période méso-byzantine, les circonstances conduisirent à la dignité suprême de l'Empire un certain nombre de femmes qui se voyaient ainsi investies par définition du droit et du devoir de prendre des décisions sur des questions politiques aussi bien qu'ecclésiastiques. L'identité féminine des impératrices qui administrèrent l'Empire de 780 (Irène l'Athénienne) jusqu'à la mort de Théodora de la dynastie macédonienne (1056), leur avènement au trône, la façon dont elles exercèrent le pouvoir et surtout les réactions des contemporains au fait que le pouvoir était exercé par des femmes, voici les sujets examinés ici. </p><p>Nous constatons que les auteurs byzantins ont toléré l'existence des impératrices comme une nécessité. Ils ont ressenti le besoin de la justifier lorsque le bénéfice qui en découlait était considérable (par exemple la restauration du culte des images) et se sont gardés de s'y étendre plus amplement (par ex. Zoé Carbonopsina). Leur attitude tolérante découle de la conception d'une continuité dynastique de plus en plus ancrée dans les esprits. L'institution de la Régence qui s'instaure dans la période méso-byzantine, avec la participation de la mère du prince comme représentante unique de celui-ci ou comme membre du conseil de régence du prince mineur, contribua à faire admettre les femmes au pouvoir, surtout pour des raisons de légitimité. Au contraire, les peuples étrangers, comme les Bulgares et les Occidentaux, essayèrent d'obtenir des profits politiques du fait que le trône était occupé par des femmes: certains considéraient que leur règne était faible, d'autres contestaient leur droit d'être légitimement à la tête de l'Empire. </p><p> </p>
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ΛΟΥΓΓΗΣ, Τηλέμαχος Κ. "Ἡ βυζαντινὴ ἱστοριογραφία μετὰ τὸ λεγόμενο «Μεγάλο Χάσμα»." BYZANTINA SYMMEIKTA 7 (September 29, 1987): 125. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.713.

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Abstract:
<p>T. C. Lounghis</p><p><em> </em>L'historiographie byzantine après la soi-disante «Grande brèche» </p><p>Si, pendant la soi-disante «Grande brèche», la Donation de Constantin forgée par la Papauté parvient à annuler les prétentions byzantines de souveraineté sur l'Occident, une réaction oecuméniste byzantine est signalée sous le premier patriarcat de Photius; elle tend à regagner le droit de faire de la politique universaliste sous la forme de missions évangélisatrices, en s'appropriant pour le compte du patriarcat de Constantinople des prérogatives purement pontificales, ce qui amène à la rupture entre l'ancienne et la nouvelle Rome. Dans ce contexte général, on peut saisir mieux le sens de la destitution de Photius par Basile Ier qui, de par ses accords politiques avec la Papauté, inaugure une nouvelle politique occidentale. Cette politique consiste en la création d'une Oecuménè limitée dans l'espace, s'arrêtant devant l'ancienne Rome mais en revisant dans l'ensemble au profit byzantin les interdictions qu'imposait autrefois la Donation de Constantin à l'ancien universalisme byzantin qui datait des temps de Justinien Ier.</p><p>Ainsi, dans l'historiographie byzantine après la soi-disante «Grande brèche» on peut distinguer deux tendances idéologiques, opposées l'une à l'autre: la première tendance est propre à l'historiographie dynastique des empereurs macédoniens (la plus grande partie des Continuateurs de Théophane, les oeuvres de Constantin Porphyrogénète, Skylitzès). La deuxième tendance est représentée par l'historiographie de l'opposition (les textes du cycle du Logothète) qui suit l'ancien exemple d'universalisme illimité, comme, dans le genre littéraire, elle suit l'ancien modèle de la Chronographie depuis la création du monde.</p><p>La nouvelle tendance oecuménique de l'historiographie dynastique des empereurs macédoniens possède deux traits caractéristiques: a) la revision du genre chronographique qui, désormais, commence à des dates autres que l'an de la création du monde, et b) la mise hors-la-loi de l'ancien oecuménisme illimité qui entraine la rupture avec les puissances occidentales, que ce soit la Papauté ou l'empire d'Occident. Tout à fait contraire à ces traits nouveaux est la tradition chronographique universelle et universaliste en même temps, qui est suivie avec empressement par l'opposition à la dynastie macédonienne, jusqu'au règne de Nicéphore Phocas, de façon à provoquer la rancune de Liutprand, qui venait à Constantinople rassuré par l'attitude byzantine qu'il croyait connaître depuis 944.</p><p> </p>
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MOUGEON, RAYMOND, SANDRINE HALLION, DAVY BIGOT, and ROBERT PAPEN. "Réponses aux commentaires." Journal of French Language Studies 26, no. 2 (April 12, 2016): 177–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269516000090.

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Abstract:
Tout d'abord, nous tenons à remercier nos collègues de leurs commentaires sur notre article. L'espace prévu pour nos réponses étant limité notre réaction à ces commentaires sera sélective et brève. La question de l'effet de la méthodologie sur la fréquence des variantes dans les corpus a retenu l'attention de nos collègues. En particulier, ils se sont interrogés sur la signification et les raisons de la fréquence relativement plus grande de ne . . . que à Saint-Boniface. Cette interrogation est légitime, car ce résultat pourrait être l'indice du début d'une montée de ne . . . que durant les vingt ans qui séparent le recueil des corpus de Welland et Bonnyville (1975 et 1976) de celui du corpus de Saint-Boniface (1995/97). Étant donné que dans ce dernier corpus la mesure de l'influence de l’âge n'apporte pas un soutien concluant à l'hypothèse du changement, nous penchons plutôt pour y voir un impact de la méthodologie: les locuteurs de la classe supérieure étaient surreprésentés dans l’échantillon et l'enquêtrice n'appartenait pas à la communauté. S'il nous semble difficile de trancher entre ces deux interprétations, il ne faut pas perdre de vue l'effet positif des traits spécifiques de la méthodologie utilisée pour la collecte de ce corpus. En effet, la surreprésentation des locuteurs de la classe supérieure a eu le mérite de fournir suffisamment d'occurrences de la variante pour effectuer une analyse de l'influence des contraintes linguistiques. De plus, les origines françaises de l'enquêtrice ont mis au jour le fait que les membres de la classe supérieure font un usage plus fréquent de cette variante en situation d'accommodation linguistique ascendante. Par contraste, dans les trois autres corpus et dans ceux utilisés par les études antérieures, la fréquence marginale ou l'absence de ne . . . que, en partie imputable à la collecte des données par des membres de la communauté, a occulté ce type d'accommodation. Il y a donc complémentarité entre la méthodologie du corpus de Saint-Boniface et celle des autres corpus. Il a également été souligné à quelques reprises qu'il y avait plus de locuteurs catégorisés comme cols bleus que de locuteurs catégorisés comme cols blancs dans le corpus de Saint-Laurent. Comme nous l'avons précisé, Saint-Laurent est une communauté où le statut social et l’éducation des habitants sont, en règle générale, peu élevés. La forte prédominance de rien que dans le corpus pourrait donc refléter en partie la spécificité de la structure sociologique propre à cette communauté. Par ailleurs, le corpus de Saint-Laurent a le mérite de révéler que dans ce type de communauté les locuteurs qui sont en haut de l’échelle sociale ont un taux d'emploi de cette variante fort élevé et ne se distinguent guère des locuteurs des couches sociales basses. Par contraste, dans les trois autres communautés, la couche sociale haute se distingue nettement des couches sociales plus basses par un emploi moins fréquent de rien . . . que. La comparaison du corpus de Saint-Laurent avec les trois autres corpus, fournit donc une indication de la force de l'effet de la cohésion sociale sur la variation dans le parler de la communauté franco-métisse.
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ΛΟΥΓΓΗΣ, Τηλέμαχος Κ. "Δοκίμιο για την κοινωνική εξέλιξη στη διάρκεια των λεγόμενων «σκοτεινών αιώνων»." BYZANTINA SYMMEIKTA 6 (September 29, 1985): 139. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.701.

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Abstract:
<p> </p><p>T. C. Lounghis</p><p>Essai sur l'évolution sociale à Byzance pendant les «siècles obscurs»<em> </em></p><p>Se basant sur les données des sources narratives (Chronographies de Théophane et de Nicéphore et quelques vies de saints) l'étude tâche de suivre les changements internes de la société byzantine, change­ments qui, depuis la révolution de Phocas en 602, ont abouti à la transformation radicale de ses structures vers le troisième quart du IXe siècle.</p><p>La première partie, sous le titre «la fin de l'aristocratie protobyzantine» mène de 602 à la mort du second empereur iconoclaste Constantin V en 775: pendant le VIIe siècle, la noblesse sénatoriale qui avait pu -jusqu'à la fin du VIe siècle - intégrer et assimiler dans ses rangs les débris de l'ex-aristocratie provinciale des <em>curiales, </em>mène une lutte de survie contre la force ascendante de la société byzantine de l'époque qu'est l'armée provinciale des thèmes. Entre ces deux camps qui se heurtent violem­ment, les empereurs de la dynastie d'Héraclius n'ont pas d'attitudes semblables: Héraclius et Constantin IV sont pour le sénat et ils ont à l'égard de l'armée une méfiance vindicative; par contre, Constant II et Justinien II mènent toute une lutte contre les nobles et les sénateurs et ils sont obligés à maintes reprises de prendre la fuite devant la haine de l'aristocratie. </p><p>Après maintes vicissitudes, l'armée peut renverser les empereurs qui soutiennent la noblesse sénatoriale Léonce, Philippicus et Anastase II, pendant que dans le camp des militaires le rapport des forces penche du côté des Anatoliques avec Léon l'Isaurien tandis que, jusqu'en 716/717 les soldats de l'Opsikion en constituaient la force pré­pondérante. Après 717 la noblesse sénatoriale passe à l'opposition et l'armée triomphante donne l'assaut contre la dernière partie de l'ari­stocratie protobyzantine qui est restée intacte jusqu'alors: le haut clergé et les moines. La lutte entre l'armée et le clergé constitue le noyau de la lutte sociale pendant le premier Iconoclasme. Tout au long de la narration sont eclaircis maints détails en aboutissant à d'identifications de détail (l'amiral Jean de 715 est le même amiral Jean de 698, le sceau d'Isôès, comte de l'Opsikion etc.).</p><p>La deuxième partie sous le titre «les débuts de la nouvelle aristocratie byzantine» a comme point de départ la capitulation idéologique des chefs de l'armée des thèmes devant l'autorité du clergé et des moines, peu après la victoire des militaires sous Constantin V. L'alliance entre les chefs de l'armée et le clergé constitue le noyau de la nouvelle ari­stocratie byzantine qui ne cessera dans l'avenir d'élargir son influence et ses activités, au point de rendre l'institution impériale de plus en plus inefficace pendant le IXe siècle. Nicéphore Ier et Staurakios qui sont déjà pleinement conscients du fait que l'aristocratie mentionnée comme nouvelle dans la Chronique de l'an 811 peut réduire le régime byzantin en <em>démocratie, </em>reprennent les réformes de Constantin V sans le prétexte iconoclaste qui ne peut plus leur assurer le support des stratèges; Léon V et Théophile font de vains efforts pour subjuguer l'alliance entre le clergé et l'armée en ranimant la querelle iconoclaste mais le prétexte iconoclaste n'a plus aucune chance. L'échec de Théophile prend des dimensions alarmantes sous le règne de Michel III qui est totalement dépassé par les initiatives de la nouvelle aristocratie qu'avait vainement combattu son père. Ainsi, l'avènement de Basile Ier peut être désigné comme une réaction de l'institution impériale devant le danger que constitue pour elle la nouvelle aristocratie. Le schéma théorique exposé ci-dessus est suivi pas à pas et presque rien n'est laissé au hasard: la disparition des institutions protobyzantines et leur remplacement par de nouvelles institutions depuis le VIIe siècle; l'évolution du régime des thèmes; la soi-disante rébellion des Arméniaques en 793 ; l'apparition de la nouvelle aristocratie dans la Chronique de l'an 811; le rôle des mouvements populaires (Thomas le Slave et, dans une certaine mesure, les Pauliciens); les relations entre l'armée et le clergé à tout moment donné; la destinée des officiers moyens de l'armée après la capitulation idéologique de leurs chefs; les initiatives politiques de la nouvelle aristocratie; l'attitude de Michel II le Bègue en tant que premier empereur qui s'appuie consciemment sur la nou­velle aristocratie; la révolte avortée de Bardanès Tourcos etc.</p><p>L'étude vise à démontrer que toutes les transformations politiques, institutionnelles etc. qui ont dû avoir lieu pendant les «siècles obscurs» sont des produits concrets et directs ou indirects d'une lutte sociale très réelle et très profonde à la fois qui a mené à de changements de structures, à de changements qualitatifs. Tandis que la noblesse proto­byzantine était composée par la noblesse sénatoriale, la noblesse des villes de province et le clergé, la noblesse mésobyzantine est composée principalement par l'armée et le clergé (vu que m. A. Guillou a déjà re­marqué en ce qui concerne l'exarchat de Ravenne au VIIe siècle). Une attention particulière est accordée aux vicissitudes du rôle des militaires, depuis la «terreur» de Phocas jusqu'à l'avènement de Basile Ier. Quelques empereurs, tel Constantin IV ou Anastase II perdent quelque chose de leur auréole, tandis que d'autres, tel Constant II et Justinien II sont placés sans louanges dans le vrai contexte politique de leur époque. Toute la structure de l'étude, en dernière analyse, tend à soutenir que des affirmations comme «Héraclius s'est trompé d'ennemi (au lieu d'atta­quer les Arabes, il a détruit la Perse!!!), ou «tel empereur est mort très jeune» ou encore «Michel III était bon ou mauvais empereur» n'ont au­cune place dans la science de l'Histoire et doivent en être définitivement exclus.</p>
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DOREAU, M., R. BAUMONT, and J. M. PEREZ. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 24, no. 5 (December 8, 2011): 411–14. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.5.3274.

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Abstract:
Les impacts environnementaux liés aux productions animales sont pris en considération depuisau moins deux décennies. Mais jusqu’à une date récente, ils étaient considérés comme des «dommagescollatéraux» résultant de la nécessité de nourrir la planète. Depuis le rapport de la FAO«Livestock’s long shadow» (Steinfeld et al 2006), les préoccupations environnementales liées enparticulier aux gaz à effet de serre (GES) ont pris une importance croissante auprès des acteursdes filières animales et des décideurs politiques. Elles sont désormais au centre de la réflexion surle développement de l’élevage. En témoignent des documents dépassant le cadre de l’agriculturecomme la publication des propositions du «Grenelle 2» par le gouvernement français, ou la feuillede route de l’Union Européenne pour une baisse drastique des émissions de gaz carbonique àl’échéance de 2050. En fait, le problème est planétaire, car la consommation mondiale de produitsanimaux augmente, tendance appelée à se poursuivre en raison de l’évolution démographiqueet de l’accroissement de la part des produits animaux dans l’alimentation dans les pays endéveloppement et émergents (Gerber et al 2011). La revue INRA Productions animales a publié depuis plusieurs années de nombreux articlesrelatifs aux relations entre élevage et environnement, analysées sous divers angles. Récemmentdes articles relatifs aux polluants ou aux aspects environnementaux plus globaux ont été publiésdans le cadre de trois numéros thématiques : «Porcherie verte» avec notamment des articles surles éléments à risque et les émissions gazeuses lors de la gestion des effluents (Bonneau et al2008a, b), «Les nouveaux enjeux de la nutrition et de l’alimentation du porc» avec un article surles relations entre nutrition et excrétion de polluants (Dourmad et al 2009), et «Elevage en régionschaudes» avec un article consacré aux impacts et services environnementaux (Blanfort et al2011). Des articles ont également été publiés sur la quantification des émissions de méthane parles animaux d’élevage en France (Vermorel et al 2008) et sur la modélisation des émissions deméthane chez les ruminants (Sauvant et al 2009). Enfin, les moyens de réduire les rejets porcinset avicoles par la génétique ont été analysés (Mignon-Grasteau et al 2010). A signaler aussi lenuméro spécial «Elevage bio» en 2009, qui analysait les systèmes d’élevage biologique sans toutefoisdiscuter leurs avantages au plan environnemental. La réduction des émissions de GES par l’élevage est devenue un enjeu majeur des recherchessur les systèmes d’élevage et en nutrition animale. Ce dossier composé de quatre articles estconsacré aux GES en élevage bovin en mettant l’accent sur le méthane. En effet dans la plupartdes systèmes laitiers et à viande, le méthane est le gaz à effet de serre qui contribue le plus auxémissions, exprimées en équivalent gaz carbonique, comme le montre le premier article (Dollé etal 2011) qui replace les émissions de méthane dans l’ensemble des émissions de gaz à effet deserre. Un travail considérable a été réalisé pour évaluer et comparer les systèmes français, et lesINRA Productions Animales, 2011, numéro 5situer dans un contexte plus global : depuis quelques années les émissions induites par des systèmesd’élevage très divers sont étudiées dans le monde, principalement en Europe. Le deuxièmearticle (Sauvant et al 2011) analyse les relations étroites entre la production de méthane et les fermentationsdans le rumen selon la nature du régime alimentaire, puis discute la précision des principaleséquations empiriques de prévision de la production de méthane, ainsi que des modèlesmécanistes qui ont été développés. Des voies d’amélioration sont proposées. Dans un troisièmearticle (Popova et al 2011), les mécanismes de production de méthane dans le rumen sont analysés.Un intérêt particulier est porté au rôle des Archaea méthanogènes, microorganismes qui constituentun domaine spécifique du règne vivant et qui sont les seuls à produire du méthane à partirde l’hydrogène. La compréhension des mécanismes est un élément majeur pour prévoir les effetspossibles d’une ration, d’un additif, d’une biotechnologie sur la production de méthane. Laconnaissance actuelle de ces effets est présentée dans un quatrième article (Doreau et al 2011),centré sur les résultats obtenus in vivo. Il est en effet important de confronter les annonces faitesà partir d’essais in vitro, ou d’un seul essai in vivo mené sur le court terme, aux résultats d’étudesapprofondies reposant sur une base expérimentale solide. Ce dossier dresse un bilan des recherches et de l’état des connaissances sur le méthane entérique,et mentionne les principaux leviers d’action pour réduire les émissions des trois principauxgaz à effet de serre. Une vision plus large nécessiterait le développement d’aspects complémentaires.En premier lieu, celui des émissions de méthane et de protoxyde d’azote liées aux effluents.Elles sont toutefois très mal connues et éminemment variables, comme l’ont souligné Hassounaet al (2010) qui ont développé une méthode permettant de les évaluer en bâtiments. En deuxièmelieu, l'impact des nombreuses voies permettant de réduire les émissions de protoxyde d'azote auchamp doit être évalué. Ainsi, serait nécessaire une analyse portant sur les différents moyens permettantde limiter la fertilisation azotée minérale (fertilisation «de précision», recours aux légumineuses,inhibition des réactions de nitrification/dénitrification dans les sols, meilleure gestiondu pâturage…) qui sont seulement évoqués dans le texte de Dollé et al (2011). Enfin, la séquestrationde carbone par les prairies doit être prise en compte dans l’analyse de la contribution desélevages de ruminants au réchauffement climatique. Les valeurs actuellement retenues sont probablementsous-estimées (Soussana et al 2010), mais les résultats récents mettent en évidence unetrès grande variabilité de ce stockage de carbone, liée non seulement au type de végétation et auxconditions pédologiques, mais aussi, entre autres, au type d’exploitation par les animaux et auxaléas climatiques (Klumpp et al 2011). Le réchauffement climatique est actuellement considéré par les médias et les décideurs politiquescomme l’urgence en termes de protection de notre environnement. Cela ne doit pas faireoublier qu’il est nécessaire de prendre en compte simultanément l’épuisement de certaines ressourcescomme l’énergie fossile et les phosphates, la raréfaction des réserves en eau, la compétitionpour les surfaces agricoles, et la pollution de l’air, des sols et de l’eau par différentes moléculesminérales et organiques. L’analyse des impacts environnementaux, en tant que composantede la durabilité des systèmes d’élevage, doit donc être multifactorielle et prendre également encompte les services environnementaux et sociétaux de l’élevage, une activité qui fait vivre plusd’un milliard d’habitants de notre planète.
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Anderson, Ronald. "Numéro 96 - juin 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14873.

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Abstract:
Partant du constat que toutes les crises financières se ressemblent (endettement excessif, vente panique d’actifs, etc.), je cherche à déterminer ce qui caractérise la crise financière de 2007. Je passe en revue les étapes du développement de la crise, depuis les premiers signaux d’alerte sur le marché du crédit hypothécaire nord-américain jusqu’à la crise des dettes souveraines de l’Eurozone. Je relève quatre leçons majeures qui, selon moi, devraient être attentivement étudiées par tous ceux qui s’intéressent à la gestion des institutions financières majeures, à la définition de nouvelles règles prudentielles pour les banques et à la conception des politiques budgétaires et monétaires. Leçon 1. L’économie globalisée s’appuie sur un secteur financier qui est lui-même globalisé. La santé de l’ensemble des banques au niveau mondial est profondément liée à l’ensemble du système financier. En particulier, les liens entre les banques et ce que l’on peut appeler le système bancaire parallèle (shadow banking sector) sont très nombreux. Par système bancaire parallèle, on entend notamment les compagnies d’assurances, les fonds de pension, les fonds d’investissement, mais aussi les agences de notation. Les acteurs de ce système parallèle canalisent l’épargne et accomplissent l’intermédiation des fonds au profit de projets d’investissement risqués, et ce, partout dans le monde. Même s’il remplit les mêmes fonctions d’intermédiation que le secteur bancaire régulé, le système bancaire parallèle fonctionne, dans son ensemble, sans réglementation systématique : il est en dehors du système de protection des dépôts et n’a pas accès aux facilités de liquidité fournies par la banque centrale qui est le «prêteur en dernier ressort». Depuis le début de la crise, la part du système parallèle a diminué. Elle reste cependant très importante. En 2010, elle était de 16.000 milliards de $ contre 13.000 milliards de $ pour le secteur réglementé. Leçon 2. Les techniques de gestion du risque utilisées par les institutions financières assurent une protection effective contre les risques dans des conditions de marché normales, mais ne les prémunissent pas contre des risques extrêmes qui peuvent frapper toutes les institutions financières simultanément. La réaction des institutions à ces évènements extrêmes peut conduire à des ventes d’actifs, ce qui contribue à amplifier les risques. Leçon 3. Dans un système financier globalisé, une crise systémique (c’est-à-dire susceptible de provoquer un effondrement global du système financier par le biais d’effets-dominos, de faillites en chaîne, etc.) peut donner lieu à des pertes qui excèdent la capacité fiscale d’un pays. C’est un défi majeur pour une régulation bancaire organisée sur une base nationale. Leçon 4. Le risque systémique peut provenir de décisions décentralisées d’investisseurs et d’institutions financières qui cherchent à réduire les risques qui les affectent directement. Ce processus est souvent nourri par des politiques économiques conduisant les agents privés à adopter des stratégies similaires aggravant le risque systémique.
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Anderson, Ronald. "Numéro 96 - juin 2012." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2012.06.01.

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Abstract:
Partant du constat que toutes les crises financières se ressemblent (endettement excessif, vente panique d’actifs, etc.), je cherche à déterminer ce qui caractérise la crise financière de 2007. Je passe en revue les étapes du développement de la crise, depuis les premiers signaux d’alerte sur le marché du crédit hypothécaire nord-américain jusqu’à la crise des dettes souveraines de l’Eurozone. Je relève quatre leçons majeures qui, selon moi, devraient être attentivement étudiées par tous ceux qui s’intéressent à la gestion des institutions financières majeures, à la définition de nouvelles règles prudentielles pour les banques et à la conception des politiques budgétaires et monétaires. Leçon 1. L’économie globalisée s’appuie sur un secteur financier qui est lui-même globalisé. La santé de l’ensemble des banques au niveau mondial est profondément liée à l’ensemble du système financier. En particulier, les liens entre les banques et ce que l’on peut appeler le système bancaire parallèle (shadow banking sector) sont très nombreux. Par système bancaire parallèle, on entend notamment les compagnies d’assurances, les fonds de pension, les fonds d’investissement, mais aussi les agences de notation. Les acteurs de ce système parallèle canalisent l’épargne et accomplissent l’intermédiation des fonds au profit de projets d’investissement risqués, et ce, partout dans le monde. Même s’il remplit les mêmes fonctions d’intermédiation que le secteur bancaire régulé, le système bancaire parallèle fonctionne, dans son ensemble, sans réglementation systématique : il est en dehors du système de protection des dépôts et n’a pas accès aux facilités de liquidité fournies par la banque centrale qui est le «prêteur en dernier ressort». Depuis le début de la crise, la part du système parallèle a diminué. Elle reste cependant très importante. En 2010, elle était de 16.000 milliards de $ contre 13.000 milliards de $ pour le secteur réglementé. Leçon 2. Les techniques de gestion du risque utilisées par les institutions financières assurent une protection effective contre les risques dans des conditions de marché normales, mais ne les prémunissent pas contre des risques extrêmes qui peuvent frapper toutes les institutions financières simultanément. La réaction des institutions à ces évènements extrêmes peut conduire à des ventes d’actifs, ce qui contribue à amplifier les risques. Leçon 3. Dans un système financier globalisé, une crise systémique (c’est-à-dire susceptible de provoquer un effondrement global du système financier par le biais d’effets-dominos, de faillites en chaîne, etc.) peut donner lieu à des pertes qui excèdent la capacité fiscale d’un pays. C’est un défi majeur pour une régulation bancaire organisée sur une base nationale. Leçon 4. Le risque systémique peut provenir de décisions décentralisées d’investisseurs et d’institutions financières qui cherchent à réduire les risques qui les affectent directement. Ce processus est souvent nourri par des politiques économiques conduisant les agents privés à adopter des stratégies similaires aggravant le risque systémique.
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Fontanel, Jacques. "L'échec sécuritaire de la globalisation économique. Les illusions de la fin de l'histoire et de la prospérité généralisée." Paix et sécurité européenne et internationale Numéro 20 (December 15, 2023). http://dx.doi.org/10.61953/psei.5318.

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Abstract:
Soumission à Epi-revel Founded on assumptions, hypotheses and interpretations tailored to the results expected by liberal economists, democratic “happy globalization”, without misery or war, has been nothing but an illusion, immediately contra-dicted by the permanence of economic sanctions between states and armed warfare, the rise of social inequalities and the insufficient reaction of economic players to global warming. Security issues have also been neglected by eco-nomic thinking, and conditions conducive to the growth of competitive markets have not been respected, particularly in the digital economy, the energy sector or ecological standards. Today, a veritable leadership war is raging between the great powers, mainly between the USA and China. Under these conditions, mercantilist thinking is once again being evoked and applied, changing the way free trade works with the emergence of friend-shoring behavior to avoid potential disruptions to supply chains in the event of inter-state conflicts. With the return of armed conflicts in Europe and the Middle East, and global warming, insecurity concerns the whole of humanity. American leadership and the rise of democratic values are today strongly challenged by the BRICS, whose action is nevertheless limited by internal political and economic divergences between its members. We need to change the rules of the game of global market globalization and implement a green revolution, which cannot develop without international security and greater social and fiscal justice. Fondée sur des postulats, hypothèses et interprétations adaptées aux résultats attendus par les économistes libéraux, la « globalisation heureuse » démocratique, sans misère et sans guerre, n'a été qu'une illusion immédiatement contredite par la permanence des sanctions économiques entre les États et des actions de guerres armées, l'essor des inégalités sociales et l'insuffisante réaction des acteurs économiques face au réchauffement climatique. Les questions sécuritaires ont été en outre négligées par la pensée économique, les conditions favorables à l'essor des marchés concurrentiels n'ont pas été respectées, notamment dans les domaines de l'économie numérique, du secteur énergétique ou des normes écologiques. Aujourd'hui, une véritable guerre de leadership oppose les grandes puissances, principalement entre les USA et la Chine ; dans ces conditions, les pensées mercantilistes recommencent à être évoquées et appliquées, ce qui modifie le fonctionnement du libre-échange avec l'apparition de comportement de type friend-shoring afin d'éviter les ruptures potentielles des chaînes d'approvisionnement en cas de conflits interétatiques. Avec le retour des conflits armés en Europe et au Moyen-Orient et le réchauffement climatique, l'insécurité concerne l'ensemble de l'humanité. L'unipolarisation américaine et l'essor des valeurs démocratiques sont aujourd'hui fortement contestés par les BRICS dont l'action est cependant réduite par des divergences politico-économiques internes entre ses membres. Il apparaît nécessaire de modifier les règles du jeu de la globalisation mondialiste du marché et de mettre en place une révolution verte qui ne pourra se développer sans sécurité internationale et une plus grande justice sociale et fiscale.
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Laamire, Jaouad, and Omar Zirari. "Multiplicateurs budgétaires et règles de la politique budgétaire au Maroc : Une étude en SVAR." European Scientific Journal ESJ 17, no. 5 (February 28, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n5p146.

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Abstract:
Cet article a pour objectif d’évaluer l’effet multiplicateur dans le cadre d’une règle de politique budgétaire. Plus précisément, c’est une étude de trois modèles VAR Structurelles (S-VAR), avec des données étalées de 1970 jusqu’à 2019 pour le cas du Maroc, concernant les réactions des multiplicateurs budgétaires suite aux différents chocs sur les dépenses publiques d’investissement, de consommations publiques (ordinaire) et dépenses totales. Trois résultats peuvent être mis en évidence. Premièrement, les effets multiplicateurs d'un choc positif des trois variables budgétaires sur le produit intérieur brut réel (PIB) sont tous positifs à la période du choc. Deuxièmement, une augmentation des dépenses d’investissement de 1% s’accompagne d’une augmentation de 0.28% du PIB réel Marocain. Troisièmement, les chocs positifs sur les dépenses ordinaires et sur les dépenses totales ont des effets contemporains positifs de 0.43 et 0.56 respectivement. Finalement, le constat le plus important est le fait que les effets contemporains des chocs de dépenses ordinaires sont plus importants que ceux des dépenses d’investissement et des dépenses totales.
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
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Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

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Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
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