Academic literature on the topic 'Réfugiés – Travail – France'

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Journal articles on the topic "Réfugiés – Travail – France"

1

Akoka, Karen. "La fabrique des réfugiés dans la Guerre froide." Articles thématiques 38, no. 1 (March 26, 2019): 19–48. http://dx.doi.org/10.7202/1058289ar.

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Abstract:
Cet article s’inscrit dans la lignée de travaux de recherche s’intéressant à « l’observation historique du travail administratif ». L’un de leurs postulats est que la méthode ethnographique mérite d’être articulée à la recherche historique puisqu’elle permet de reconstituer des pratiques qui échappent parfois à l’observateur des processus actuels faute d’accès au(x) terrain(s). L’article se propose donc d’étudier l’application du droit d’asile en France entre la création de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) en 1952 et le début des années 1970 en se centrant sur les propriétés sociales, les trajectoires et les pratiques des agents qui ont eu à le mettre en oeuvre, à partir d’une démarche combinant histoire et ethnographie et s’appuyant sur des sources archivistiques et des témoignages. L’article montre que l’application du droit d’asile dépend largement des logiques de recrutement et des considérations diplomatiques et idéologiques du gouvernement français et des agents de l’OFPRA qui tendent à converger. Les propriétés sociales des agents, mais aussi leurs pratiques marquées par une conception du réfugié comme « orphelin du national » et par le poids des nationalités des demandeurs dans l’instruction s’inscrivent dans la continuité des pratiques et des conventions internationales de l’entre-deux-guerres. L’éclairage proposé vient ainsi remettre en cause l’idée communément admise de la création de l’OFPRA et plus encore de la signature de la Convention de Genève comme marquant des tournants majeurs dans le régime international des réfugiés.
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2

Thiery, Sébastien. "Écrire, décrire, inscrire : l’acte d’hospitalité au patrimoine culturel immatériel de l’humanité." Diversité 196, no. 1 (2019): 73–77. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2019.4843.

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Abstract:
En octobre 2012, Sébastien Thiéry et Gilles Clément cofondent le PEROU dont les actions visent à neutraliser la violence que subissent les «réfugiés» en France. Présidé par Marie-José Mondzain, le PEROU développe un travail d’accueil des migrants avec des habitants du quartier de la Chapelle à Paris. Une procédure pour faire reconnaître par l’Unesco l’acte d’hospitalité au patrimoine mondial est en cours et soutenu par le projet de Thiéry présenté ici.
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Dupont, Stella. "L’accès au marché du travail pour les demandeurs d’asile et les réfugiés en France : des droits différents et une application lacunaire." Annales des Mines - Réalités industrielles Mai 2021, no. 2 (April 22, 2021): 20–23. http://dx.doi.org/10.3917/rindu1.212.0020.

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4

Bical, Ulysse. "L’intégration par les « soft skills ».Une « ­­start-­­up sociale » au service de ­­l’insertion professionnelle des réfugié·es en France." Participations N° 36, no. 2 (October 25, 2023): 141–63. http://dx.doi.org/10.3917/parti.036.0141.

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Abstract:
Cet article ­­s’intéresse aux récentes évolutions de la politique ­­d’intégration des personnes étrangères en France, en particulier à la priorité donnée à ­­l’emploi des réfugié·es. À partir ­­d’une enquête ethnographique menée dans un organisme auquel est déléguée la mise en œuvre de cet objectif, il analyse le travail ­­d’intégration tel ­­qu’il est réalisé par ­­l’organisme et prescrit aux réfugié·es. La ­­start-­­up leur dispense, outre des cours de langue, une formation aux « compétences relationnelles » qui enjoint les immigrant·es à se conformer à une série de normes comportementales – dont le respect conditionnerait leur entrée et leur maintien sur le marché du travail.
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RUSCH, E. "Soutenir l’accès à la santé pour les réfugiés et les migrants." EXERCER 34, no. 198 (December 1, 2023): 435. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2023.198.435.

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Abstract:
L’Aide médical d’état (AME) est « un dispositif permettant aux étrangers en situation irrégulière de bénéficier d’un accès aux soins. Elle est attribuée sous conditions de résidence et de ressources. Pour la demander, un dossier est à remplir. Une fois attribuée, l’AME est accordée pour 1 an. Le renouvellement doit être demandé chaque année. L’AME n’est pas applicable à Mayotte ». Depuis sa création par la loi du 27 juillet 1999, le dispositif d’AME est régulièrement remis en cause lors de débats et travaux au Parlement. Cela a encore été le cas lors de l’examen du « projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » adopté en première lecture par le Sénat le 14 novembre 2023. L’AME a ainsi été transformée, dans ce texte, en une aide médicale d’urgence exclusivement. Comme de nombreuses organisations et sociétés savantes, la Conférence nationale de santé (CNS), a rappelé son attachement au principe d’un accès aux soins équitable des personnes résidant en France, y compris aux étrangers en situation irrégulière, considérant que cet accès constitue un droit fondamental et universel. La CNS a par ailleurs souligné les principes déontologiques auxquels sont soumis les professionnels de santé, qui leur font obligation de soigner toute personne qui le nécessite, sans condition de nationalité ou de tout autre facteur discriminatoire1. La CNS a ainsi demandé que le dispositif AME soit amélioré, et non supprimé ou restreint aux seules urgences, pour permettre un accès plus précoce aux soins des personnes concernées et pour simplifier les procédures de gestion de ce dispositif. Concernant les critiques formulées à l’encontre de l’AME dans l’enceinte du Sénat, force est de constater que les travaux scientifiques existants ne les corroborent pas et même les infirment. Les résultats de l’enquête « Premiers pas » soulignent ainsi que la plupart des migrants ont peu de connaissances de l’AME et que près de 50 % des personnes éligibles à l’AME ne sont pas couvertes par celle-ci. En cas de couverture par l’AME, les modalités de recours aux soins des personnes concernées se rapprochent de celles du reste de la population2. Comme souligné dans un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) en 2019, l’AME « répond en premier lieu à un principe éthique et humanitaire, mais aussi à un objectif de santé publique »3. Elle protège les personnes concernées en leur permettant l’accès aux soins préventifs et curatifs nécessaire à la protection de leur santé. Elle protège la population en évitant que des affections contagieuses non soignées ne s’étendent. Elle participe à la maîtrise des dépenses en évitant les surcoûts liés à des soins retardés et pratiqués alors dans l’urgence. La préservation de l’AME est à la fois une exigence éthique et un atout collectif en termes d’efficacité et d’efficience des prises en soins. Les controverses sur l’AME se sont invitées dans le cadre des débats sur les politiques migratoires. Les guerres, la crise économique, le changement climatique et les persécutions politiques sont marqués par de grandes souffrances individuelles et poussent des millions de personnes à quitter leur pays, à migrer et à se réfugier ailleurs pour chercher la possibilité d’un avenir. Si la remise en cause des droits des migrants et des réfugiés à la santé est particulièrement « porté » par les pays à revenu élevé d’Europe et des États-Unis, en réalité, le plus grand nombre de réfugiés est accueilli par des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire. Ainsi, la Turquie accueille le plus grand nombre de réfugiés au monde (3,7 millions). En mai 2023, l’Assemblée mondiale de la Santé a adopté une résolution visant à prolonger le plan d’action de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la promotion de la santé des réfugiés et des migrants au-delà de 2030. En janvier 2023, l’OMS a publié une « boite à outil », composé de 6 modules, visant à aider chaque pays à élaborer des politiques visant à intégrer les migrants et les réfugiés dans leur système de santé. Son module 5 porte sur « communication, lutte contre les idées fausses et augmentation de l’engagement collectif »4. Peut-être pourrions-nous nous en inspirer ? Les tensions qui agitent notre planète sont de plus en plus fortes. Derrière les débats techniques portant sur des dispositifs de couverture de dépenses santé au sein de notre pays, c’est de notre humanité qu’il s’agit.
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6

Fassin*, Didier. "La biopolitique n’est pas une politique de la vie." Sociologie et sociétés 38, no. 2 (September 10, 2007): 35–48. http://dx.doi.org/10.7202/016371ar.

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Abstract:
RésuméAutour de son cours au Collège de France de 1975-1976 et du premier volume de sonHistoire de la sexualité, Michel Foucault avança, de manière fugace, mais décisive, une théorie du biopouvoir dont la composante la plus remarquable était la biopolitique. Ce concept, qu’il délaissa lui-même au profit d’autres pistes de recherche, connut néanmoins une fortune considérable dans les sciences sociales. Bien plus pourtant qu’une véritable politique de la vie, que l’étymologie du mot paraissait annoncer, la biopolitique s’est révélée être un gouvernement des populations, des conduites et des pratiques, laissant échapper ce qu’on peut appeler la vie elle-même. Reprenant une double ligne de réflexion à partir de Georges Canguilhem, dont il fut l’élève, et d’Hannah Arendt, dont il ignora l’oeuvre, on se propose dans ce texte de retourner à la substance des politiques de la vie, entre vivant et vécu, entrezoéetbios, et, à partir de travaux empiriques conduits sur les réfugiés en France et sur le sida en Afrique du Sud, d’appréhender certains des enjeux de ces politiques. Il s’agit en particulier de penser la vie du point de vue à la fois des inégalités et des légitimités.
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Delorme, Isabelle. "L’État français face à l’arrivée de réfugiés en provenance d’Ukraine depuis le 24 février 2022 : mobilisation, actions et renouvellement des pratiques." Histoire Politique 53 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/12p1b.

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Abstract:
En novembre 2024, environ 110 000 réfugiés en provenance d’Ukraine, principalement des femmes et des enfants, bénéficient en France d’un statut européen spécial, la protection temporaire. Dans un contexte de solidarité inédit, un nombre exceptionnel d’acteurs, agissant à titre individuel et/ou à titre collectif, formel et/ou informel, se sont mobilisés dans le pays afin de faciliter leur accès à l’hébergement, au logement, à l’éducation, aux soins médicaux et psychologiques, au travail, à un statut juridique adapté. Dans ce contexte, l’État français s’est imposé comme acteur incontournable et pivot de l’accueil des réfugiés en provenance d’Ukraine. La mobilisation de l’État français, qui s’inscrit dans une politique de l’asile développée au cours du XXe siècle, s’est notamment appuyée sur les préfectures, relais de l’État dans les départements et les régions. Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer a joué un rôle clé dans l’accueil et l’intégration des réfugiés en provenance d’Ukraine en France, relayé par les ministères sociaux et d’autres ministères et délégations interministérielles. La réactivité et l’adaptabilité de l’État à cette situation inédite a été facilitée par la création d’une structure spécifique, la cellule interministérielle de crise Ukraine (CIC Ukraine), dont l’action a été essentielle, ainsi que par des cellules de crises dans différentes structures de l’État.
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Wenden, Catherine Wihtol de. "La politique française d’immigration (1945-2015)." Cahiers du plurilinguisme européen, no. 9 (July 27, 2022). http://dx.doi.org/10.57086/cpe.904.

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Abstract:
De 1945 à 2015, la France a essayé de définir une politique d’immigration, mais a rencontré de nombreuses difficultés pour y parvenir. Pendant les années 1955‑1974, les institutions politiques ne parvinrent pas à suivre la demande du marché du travail. Puis il y eut la crise économique de 1973. Dans les années 1980, la politique de rapprochement familial se conjugua à la montée du chômage. Les années 1990 furent un tournant avec l’européanisation des politiques nationales d’immigration et une approche de la migration de plus en plus sécuritaire. Au début des années 2000, ce furent les attaques terroristes, et en 2015 l’afflux de réfugiés et nouveaux arrivants venant travailler en France. La France, qui est le plus ancien pays d’immigration en Europe, reconnaît à peine cette réalité. Son modèle d’assimilation a viré vers l’intégration et le vivre ensemble. L’Europe influence de plus en plus le contenu de la citoyenneté. C’est en prenant en compte tous ces changements que la politique l’immigration en France doit être redéfinie.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Dissertations / Theses on the topic "Réfugiés – Travail – France"

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DOUKOURE, OUSMANE. "Droit du travail et de la protection sociale des refugies politiques en france." Nantes, 1988. http://www.theses.fr/1988NANT4008.

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Abstract:
En etudiant les deux instruments internationaux de l'organisation des nations-unies qui constituent la base du statut des refugies politiques partout dans le monde, on s'apercoit qu'apres la convention de juillet 1951 et le protocole de bellagio de 1967, de multiples initiatives ont ete prises au plan continental (en europe occidentale et en afrique) et au plan national. En france, par exemple, les instruments precites ont ete adaptes au droit interne. Toutes les mesures prises au plan international, regional ou national servent a elargir le cadre de la protection internationale des refugies et des demandeurs d'asile. Les associations francaises qui s'occupent des refugies jouent un role essentiel en veillant a la bonne application des lois relatives a la protection des refugies par les autorites francaises. De plus, ces memes associations servent d'intermediaires entre l'opinion publique francaise et les refugies. D'autre part, elles denoncent les defauts et lacunes des structures et proposent des moyens de les adapter au fur et a mesure que de nouveaux besoins et de nouvelles difficultes apparaissent
When we study the two international texts passed by the united nations organization which lay the foundations of the statute concerning political refugees all over the world, we can notice that after the covenant signed in july 1951 and the protocol of bellagio signed in 1967, many initiatives have been taken on the continental level (that is to say in western europe and in africa) as well as on a national scale. For instance, in france, the above-mentioned texts have been adapted to french law. All the measures which have been taken on either an international, regional or national scale have been used to push back the limits of the international protection of political refugees and people who seek asylum
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Tcholakova, Albena. "En quête de travail, enjeux de reconnaissance et remaniement identitaire : approche comparée France-Bulgarie de carrières professionnelles de réfugiés." Thesis, Lyon 2, 2012. http://www.theses.fr/2012LYO20006.

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Abstract:
La thèse porte sur l’accès au travail des réfugiés en France et en Bulgarie. Il s’agit d’une part de comprendre comment leurs carrières professionnelles sont réorientées par les contextes sociaux rencontrés dans le pays d’accueil, et d’autre part, d’analyser les remaniements identitaires qui sont induits par cette réorientation. La première partie s’efforce de rendre compte des spécificités de la quête de travail des réfugiés comme d’une expérience sociale dont il faut saisir et articuler les différentes dimensions (subjective/objective, micro/macro, local/global). La deuxième partie s’engage dans une comparaison d’effets sociétaux propres à la France et à la Bulgarie afin d’expliquer pourquoi tel ou tel type de carrière prédomine dans l’un et l’autre de ces pays, et pourquoi les facteurs qui conduisent les réfugiés à s’engager dans tel ou tel type de carrière n’y produisent pas les mêmes effets. La troisième partie analyse des processus de remaniement identitaire en termes de réaction au déni de reconnaissance et de travail de maintien de l’identité
This thesis deals with the issues refugees face in accessing work in France and Bulgaria. The thesis focuses in particular on two sets of issues, namely, the ways in which the refugees’ professional careers are reoriented in their encounters with the social contexts of the host country; and the identity transformations that are involved in these reorientations of their professional careers. The first part of this thesis aims to characterise the specific traits of the refugees’ search for work. The thesis contends that this search has to be conceived as a multilayered social experience, and proposes a way to theoretically and methodologically connect its various dimensions (subjective/objective, micro/macro, local/global). The second part compares “societal effects” in France and Bulgaria in order to explain why particular types of professional careers are predominant in each country. It also explains why some factors play a role in the fact that certain refugees are developing certain type of careers in one country but not in the other. The third part deals with identity transformations in terms of reactions to denials of recognition, and in terms of the work performed by individuals to preserve their identity
Дисертацията разглежда достьпа до труд на бежанци вьв Франция и Бьлгария. От една страна, дисертацията има за цел да изследва как професионалните им кариери са преориентирани от социалните контексти на приемащото общество и, от друга страна, да анализира идентичностните трансформации, които са предизвикани от тази реориентация. Пьрва част има за цел да разгледа спецификите на това тьрсене на труд като социален опит, който трябва да бьде обхванат и артикулиран в различните му измерения (субективно/обективно, микро/макро, локално/глобално). Втора част разгрьща сравнението на социални ефекти, характерни за френското и бьлгарското общество, за да се обясни защо определен тип кариера преобладава в дадена дьржава и защо факторите, които карат бежанците да се ангажират в определ тип кариера, не предизвикват еднакви резултати. Трета част има за цел да анализира процесите на идентичностна трансформация като реакция на отказа на признание и като стратегия за сьхранение на идентичността
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Salin, Fred. "La mise au travail des réfugié·es en France : enquête sur les modes d'incorporation économique des gouverné·es de l'asile." Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2024. http://www.theses.fr/2024EHES0145.

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Abstract:
La thèse vise à analyser ce qui détermine les conditions d’accès au marché du travail (la mise au travail) des personnes venues en France par le système d’asile (les gouverné·es de l’asile) et à penser les trajectoires économiques, prises dans des modalités d’assignation et d’exploitation spécifiques, d’une immigration cadrée comme politique. En s’appuyant sur un dialogue critique avec le concept de mode d’incorporation, les premiers chapitres historiques reconstituent, à partir d’archives croisées d’administrations et d’associations, l’incorporation économique différentielle (c’est-à- dire structurant et structurée par différents rapports sociaux de domination) des réfugié·es en France, des années 1920 aux années 2010. Je retrace ainsi l’émergence d’un régime spécifique de mise au travail des réfugié·es, puis sa scission à partir des années 1980, en analysant dans chaque configuration historique le jeu croisé des individus et organisations formant le sous-champ bureaucratique de gestion des réfugié·es : administrations, organisations et membres de l’espace de la cause des réfugié·es ou acteurs économiques. La spécificité de la mise au travail des réfugié·es est alors à chercher dans les droits acquis, dans les dispositifs concrets ou encore dans des modes spécifiques de contrôle des mobilités (camps et centres). À partir d’un terrain au ministère de l’Intérieur et d’entretiens réalisés en 2020 et 2021 avec des acteurs associatifs, privés lucratifs et publics, je m’intéresse ensuite à la politique publique dite d’« intégration professionnelle des réfugiés » déployée à partir de 2015. J’étudie la genèse sous tension de cette politique à la lumière des clivages du champ administratif. Je montre l’effet de l’investissement d’une multiplicité d’acteur·ices du privé lucratif sur le cadrage discursif de l’emploi des réfugié·es, l’organisation de l’action publique et la structuration du champ associatif. J’analyse également la production d’un français au rabais et d’une garantie de compétences dégradées par des associations d’intermédiation de l’emploi des réfugié·es prises en étau entre l’État et le marché. Enfin, à partir de l’exploitation statistique de l’enquête ELIPA 2 et d’entretiens réalisés auprès de personnes exilées, je tente de comprendre les statuts et trajectoires d’activité des réfugié·es à la fin des années 2010 en articulant méthode qualitative et méthodes quantitatives dans une perspective intersectionnelle. À travers différentes périodes et différentes méthodes, je propose donc d’analyser la mise au travail des gouverné·es de l’asile en France comme un produit des modes d’incorporation économique différentiels. Si les conditions matérielles et juridiques des réfugié·es favorisent dans l’ensemble la disponibilité de leur force de travail dans les segments subalternes de l’appareil productif, venant renforcer une division classiste, genrée et ethnoraciale du travail, certains groupes et certaines personnes sont à même d’opposer aux contraintes institutionnelles des ressources collectives ou individuelles, c’est-à-dire d’être un peu moins gouverné·es
The aim of this thesis is to analyze the factors that determine the conditions of access to the labor market for individuals who arrive in France through the asylum system – whom I refer to as “governed by asylum”. I explore the economic trajectories of these immigrants often framed as political. Drawing on a critical dialogue with the concept of “modes of incorporation”, the first chapters take a historical perspective in order to trace the differential modes of economic incorporation of refugees in France from the 1920s to the 2010s, which both structure and are structured by various social relations of domination. Using a combination of archival materials from government agencies and charities, I retrace the development of a specific system for employing refugees and its fragmentation from the 1980s onwards. In each historical configuration, I analyze the interactions between individuals and organizations within the bureaucratic subfield of refugee management : administrations, nonprofit organizations and members of the field of refugee advocacy, as well as economic actors. The specific nature of the process of refugee labor market integration is to be found in the various rights acquired, in concrete arrangements or in specific modes of mobility control (camps and accommodation centers). Based on fieldwork conducted at the French Interior Ministry and interviews carried out in 2020 and 2021 with actors from the nonprofit, public and private sectors, I then focus on the public policy concerning the “professional integration of refugees” introduced from 2015 onwards. I examine the policy’s contentious origin in light of divisions within the administrative field and demonstrate how the involvement of various private actors influences the discursive framing of refugee employment, the organization of public action and the structure of the nonprofit organizations field. I also analyze how nonprofits, acting as intermediaries in refugee employment and caught between state and market pressures, produce a simplified version of the French language proficiency among refugees and downgraded professional qualifications. Finally, based on a statistical analysis of the ELIPA 2 survey as well as interviews with exiles, I aim to scrutinize the employment status and trajectories of refugees at the end of the 2010s by combining qualitative and quantitative methods from an intersectional point of view. Across different periods and different methods, I propose to consider the employment of refugees and asylum seekers in France as a result of differential modes of economic incorporation. While the material and legal conditions of refugees generally restrict their labor power to the subordinate jobs of the productive system – reinforcing a classist, gendered and racial division of labor – certain groups and individuals manage to be somewhat less governed than others, countering institutional constraints through collective or individual resources
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Gaida, Peter. "Camps de travail sous Vichy : les "Groupes de Travailleurs Etrangers" (GTE) en France et en Afrique du Nord 1940-1944." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010714.

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A la veille de la Seconde Guerre mondiale, des nombreux étrangers réfugiés en France sont incorporés par la Troisième République dans des «Compagnies de Travailleurs Etrangers » (CTE) et doivent contribuer à la défense nationale. Après la défaite, le régime de Vichy crée pour les réfugiés étrangers des «Groupes de Travailleurs Etrangers » (GTE). Ces GTE se révèlent, avec en moyenne 40 000 étrangers incorporés dans plus de cent groupes, l' expression d' une politique xénophobe, antisémite et anticommuniste. Cette politique est également appliquée en Afrique du Nord où les autorités de Vichy créent de camps de travail pour la construction d'un chemin de fer, le «Transsaharien». En zone occupée, les autorités allemandes reçoivent 35000 républicains espagnols des GTE. L'étude démontre qu'environ 100 000 étrangers ont connu un travail forcé en France, soit dans les GTE de Vichy en zone libre et en Afrique du Nord, soit dans les camps de l'Organisation Todt.
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Book chapters on the topic "Réfugiés – Travail – France"

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Kang, Jin-Hee. "L’accès au marché du travail des réfugiés en France entre 1945 et 1954." In Réfugiés et apatrides, 153–63. Presses universitaires de Rennes, 2017. http://dx.doi.org/10.4000/books.pur.156137.

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