Journal articles on the topic 'Reconnaissance de l'état affectif'

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Jetté, Christian. "La reconnaissance du secteur associatif par l'état québécois." Informations sociales 143, no. 7 (2007): 88. http://dx.doi.org/10.3917/inso.143.0088.

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Iyioha, Ireh. "In Search of Law's Residence: Towards the Creation of a Mosaic Health-Care State." Canadian journal of law and society 24, no. 2 (August 2009): 251–76. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100009935.

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Abstract:
RésuméLe débat qui porte sur le pluralisme juridique tente de situer le droit au-delà des frontières traditionnelles de l'État nation. Cet article cherche à repérer le droit. Le but est de déterminer à quel point le pluralisme juridique peut agir en tant que théorie valide capable de servir à fonder l'autorégulation des systèmes médicaux indigènes/alternatifs. L'article avance l'hypothèse que la légitimation des systèmes de santé indigènes doit prendre naissance à l'intérieur même du système étatique, compris comme un système normes malléable et contestable. De plus, cet article soutient que l'hégémonie et la centralité de l'État peuvent agir favorablement dans le sens d'un système de santé pluraliste et intégré où les systèmes de santé orthodoxes et indigènes jouissent d'une égale reconnaissance.
3

Ter, Anahide. "Les arméniens au 20e siècle." Vingtième Siècle. Revue d'histoire 67, no. 3 (July 1, 2000): 135–50. http://dx.doi.org/10.3917/ving.p2000.67n1.0135.

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Abstract:
Résumé L'histoire des Arméniens au 20e siècle se décline selon quatre rubriques : le géno cide de 1915 et la manière dont le combat pour sa reconnaissance internationale a été le moteur du réveil national en Arménie soviétique comme en diaspora ; la question de l'État arménien, depuis l'éphémère République d'Arménie créée en 1918 sous la pression ottomane jusqu'à l'indépendance proclamée en 1991 après sept décennies d'intégration à l'Union Soviétique ; le rôle de l'Église apostolique arménienne, gardienne de l'identité nationale persécutée sous Staline et désormais préoccupée de redéfinir ses rapports avec l'État ; la diaspora enfin, partagée entre l'espérance du nerkaght (retour) et l'assimilation au pays d'accueil, et que l'indépendance de 1991 confronte à l'enjeu du dialogue entre « les deux segments d'une seule nation arménienne ».
4

Bouchet, C. "Associations et santé publique, de l'état de crise à une vraie reconnaissance." Santé Publique 16, no. 3 (2004): 411. http://dx.doi.org/10.3917/spub.043.0411.

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5

Saillant, Francine. "Les soins en péril : entre la nécessité et l’exclusion." Articles 4, no. 1 (April 12, 2005): 11–29. http://dx.doi.org/10.7202/057627ar.

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Abstract:
Ce texte présente une analyse des écrits des récentes années concernant le domaine des soins. Les dimensions suivantes sont examinées. On y définit d'abord les soins, quant à leur contenu dans leurs expressions professionnelles et domestiques, et l'articulation de ces pratiques d'entretien de la vie à la production de la santé. Au-delà de leur contenu, ces pratiques sont porteuses de valeurs morales qui mettent en évidence l'importance de l'engagement affectif et de la protection. Lorsqu'il est question d'aborder ces pratiques comme porteuses de savoirs, on note leur faible reconnaissance et ce, malgré les évidences anthropologiques qui tendent à montrer leur richesse et le capital qu'elles représentent quant à la survie des populations humaines. La dernière partie du texte interroge la crise actuelle dont les soins sont l'objet et les enjeux de leur disparition.
6

Rouchon, Olivier. "L'Enquête Généalogique et Ses Usages dans la Toscane des Médicis." Annales. Histoire, Sciences Sociales 54, no. 3 (June 1999): 705–37. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1999.279774.

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Abstract:
Depuis quelques années, en France comme en Italie, la généalogie a fait un retour remarqué au centre des préoccupations de l'historien. Les spécialistes de la France d'Ancien Régime s'efforcent de retrouver la place exacte de la culture généalogique entre des stratégies nobiliaires appuyées sur le fief ou sur l'office, et les impératifs étatiques d'une monarchic soucieuse d'exercer un contrôle ferme sur les contours de sa noblesse. Dès lors, toute la réflexion critique sur la généalogie d'Ancien Régime est soustendue par une question majeure qui porte finalement sur la reconnaissance publique accordée à la véracité d'un état social privilégié. Elle conduit logiquement à s'interroger sur le durcissement des critères de reconnaissance de la noblesse, et done sur la capacité que s'octroie l'État moderne à trancher souverainement entre verite et fausseté, authenticité et forgerie, légitimité et usurpation.
7

Lafontant, Jean, and Martin Thibault. "L'amour de la langue et les langues de l'amour." Recherche 41, no. 3 (April 12, 2005): 479–507. http://dx.doi.org/10.7202/057393ar.

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Cette étude sur les pratiques linguistiques des jeunes franco-manitobains, leur sentiment d'appartenance à la communauté française, leurs affiliations culturelles subjectives et les effets de ces facteurs en ce qui a trait au choix du partenaire affectif et, éventuellement, du futur conjoint suggère que l'assimilation linguistique observée au Manitoba n'est pas seulement le résultat d'une augmentation de l'exogamie. Outre, bien entendu, les contraintes structurelles multiples, parmi lesquelles il faut compter le nombre, la densité des francophones ainsi que l'étendue et l'influence relative de leur réseau institutionnel, l'assimilation serait la conséquence d'un phénomène plus large: la modernisation des communautés canadiennes françaises, leur acculturation aux valeurs par lesquelles la société canadienne se caractérise elle-même, telles que les libertés et droits individuels, l'égalité des chances. Or, l'adoption des valeurs de la modernité tend à miner la substance sinon la valorisation idéologique des traditions, le maintien de communautés homogènes et endogames, malgré la politique officielle canadienne de reconnaissance et de promotion des minorités de langue officielle et autres groupes culturels.
8

Côté, Lise, Jocelyne Pronovost, and Christine Ross. "Étude des tendances suicidaires chez des adolescents de niveau secondaire." Santé mentale au Québec 15, no. 1 (October 19, 2006): 29–45. http://dx.doi.org/10.7202/031540ar.

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Résumé Une étude effectuée auprès de 2850 adolescents québécois, âgés de 12 à 18 ans et provenant de quatre écoles secondaires de la région de Trois-Rivières, dénombre 15,4 % de jeunes avouant avoir déjà songé sérieusement au suicide. Ces adolescents se retrouvent à différents stades du processus suicidaire. Ainsi, 4 % avouent entretenir uniquement des idéations suicidaires sérieuses ; 7,9 % sont au stade de la planification de moyens et 3,5 % ont fait des tentatives de suicide. Les caractéristiques familiales sont sensiblement les mêmes pour les différentes catégories de tendances suicidaires. Par contre, les pères des jeunes qui ont fait des tentatives de suicide sont moins scolarisés que les pères des autres adolescents à tendances suicidaires. De plus, les adolescents ayant fait des tentatives de suicide rapportent un plus grand nombre d'événements déclencheurs de leurs idéations suicidaires. La persistance des idéations suicidaires, l'état dépressif, les sentiments de vide existentiel et de désespoir augmentent en fonction de l'importance des tendances suicidaires. Ces variables d'ordre affectif sont celles qui distinguent le plus les différentes catégories de tendances suicidaires entre elles.
9

Carneiro, Maria José, and Lena Lavinas. "Femmes : espaces acquis, espace permis à l’heure de la réforme agraire au Brésil." Cahiers de géographie du Québec 31, no. 83 (April 12, 2005): 261–72. http://dx.doi.org/10.7202/021880ar.

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Abstract:
L'annonce du Premier Plan national de réforme agraire en mai 1985 suscite la mobilisation des masses populaires à la campagne. Petits producteurs, paysans sans terre et ouvriers agricoles revendiquent l'accès à la terre. Les auteures analysent la participation des femmes à ce mouvement, aussi bien sur le plan institutionnel que non institutionnel. À partir d'une enquête menée auprès d'une « invasion » dans l'état de Rio de Janeiro, elles s'interrogent sur le rôle des femmes dans l'organisation des campements et la consolidation de la propriété proprement dite. Les auteures examinent également l'émergence d'un mouvement autonome fort, parmi les femmes du sud du pays, axé sur la reconnaissance du statut d'agricultrice.
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Tarnovski, Flávio Luiz. "Parenté et affects." Anthropologie et Sociétés 41, no. 2 (December 12, 2017): 139–55. http://dx.doi.org/10.7202/1042318ar.

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Abstract:
Les familles créées par des couples de même sexe sont au centre des débats contemporains sur le mariage et la filiation. Le désir d’enfant exprimé par des gays et des lesbiennes peut être réalisé par l’adoption, la procréation assistée ou la coparentalité. Dans toutes ces configurations se pose la question du lien qui s’établira avec le parent « social », lien socialement valorisé comme preuve de la force de l’amour et de la volonté dans la création d’une famille. Les choix individuels et la proximité affective sont ainsi mis en valeur comme fondements de l’attachement familial. À partir d’une enquête ethnographique réalisée auprès de familles homoparentales françaises, l’auteur propose d’analyser les rapports entre les affects, la parentalité et la filiation dans un contexte marqué par des changements récents dans la législation sur le mariage et l’adoption. Considérant que la fonction centrale de la filiation est d’incorporer un individu à un réseau de parenté, l’analyse tente de montrer que c’est justement l’absence de reconnaissance officielle qui conditionne cette intégration à la démonstration d’un attachement affectif.
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Kalic, Jovanka. "L'État et l'Église en Serbie au XIIIe siècle." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 46 (2009): 129–37. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0946129k.

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Abstract:
(francuski) Ce texte reprend l'introduction d'une communication pr?sent?e lors de la Conf?rence international organis?e a Belgrad en 2008, sous l'intitule 'La r?ciprocit? serbo-bulgare dans le monde byzantin du XIIIe si?cle'. L'auteur de cette communication observe les rapports entre l'Etat et l'Eglise au sein de la Serbie dans le cadre plus large de la sc?ne internationale au lendemain de la prise de Constantinople (1204) lors de la IVe croisade et durant la longue ?clipse de l'Empire grec byzantin qui se solda par une profonde modification de l'espace des Balkans. Sans avoir jou? un r?le significatif dans l'av?nement m?me de cette politique ? leurs fronti?res, la Serbie et la Bulgarie ont ?t? contraintes de s'y adapter. C'est alors que ces Etats ?tablissent d'intenses relations avec le monde occidental. L'un comme l'autre acc?dent au rang de monarchie gr?ce aux couronnes royales respectivement envoy?es par le pape Innocent III pour la Bulgarie, et Honorius III pour la Serbie (1217). Selon des conceptions de l'?poque, un tel acte ?quivalait ? une reconnaissance politique internationale. S'agissant de la Serbie l'auteur montre toutefois que l'?tablissement de relations soutenues avec le monde occidental, et ce avant tout avec les pays d'Europe centrale (Hongrie, Moravie, Allemagne, Pologne) ?tait d?j? ant?rieur ? 1204. Puis, il en vient a l'observation des rapports entre l'Etat et l'Eglise dans les terres serbes sur les bases des listes recensant les ?v?ch?s de Eglise orthodoxe serbe. Une place importante revient ici aux Notitiae episcopatuum du XIIIe si?cle. Datant de l'?poque de Saint Sava, la plus ancienne liste est conserv?e dans la Collection des actes juridiques du monast?re de Krusedol, alors que la seconde remonte ? l'?poque du roi Stefan Milutin et de l'?v?que Nikodim, soit au debut du XIVe si?cle. Ces listes des ?v?ch?s montrent que l'organisation de l'Eglise suivait le d?veloppement de l'Etat.
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Kom, Ambroise. "Littératures nationales et instances de légitimation : l'exemple du Cameroun." Études littéraires 24, no. 2 (April 12, 2005): 65–75. http://dx.doi.org/10.7202/500968ar.

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Quels critères employer pour définir ce qui constitue la spécificité littéraire d'un pays en particulier? La critique africaine s'en est plutôt tenue à retracer les conditions d'émergence d'une littérature locale. De plus, le concept de littérature nationale pose problème en Afrique. La littérature camerounaise, au-delà d'une spécificité certaine, est exemplaire de plusieurs régions du continent. On y perçoit deux pôles de légitimation : l'un interne, l'autre externe. Le second reste privilégié, assurant la reconnaissance la plus souhaitée par les écrivains. Sur le plan interne, l'État a eu tendance à s'emparer de plus en plus du pouvoir de légitimation, en recourant à ses propres instances : ministère de la Culture, presse officielle, système d'enseignement, gênant la mise en place d'institutions littéraires autonomes.
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Prélot, Pierre-Henri. "Les religions et l'égalité en droit français." Les Cahiers de droit 40, no. 4 (April 12, 2005): 849–86. http://dx.doi.org/10.7202/043580ar.

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L'absence de reconnaissance institutionnelle des religions ainsi que l'affirmation de neutralité religieuse de l'État imposent à ce dernier de les traiter toutes de manière égale, sans en privilégier ni en défavoriser aucune. Posées dans le cadre français, ces règles simples dans leur principe soulèvent en droit de nombreuses difficultés. En effet, les solutions juridiques mises en oeuvre pour aménager l'exercice de la liberté religieuse créent parfois des discriminations au désavantage de certains cultes. Pour des raisons notamment de tradition historique, la place du catholicisme est à certains égards favorisée, au détriment en particulier des religions dites minoritaires ou encore d'implantation plus récente. La première partie de l'exposé, établit un bilan du droit français actuel et il met ainsi en évidence trois causes de discrimination : l'imprégnation chrétienne du droit laïque, la loi de 1905 portant séparation de l'Église et de l'État elle-même et, enfin, les motifs d'ordre public, opposés à des religions comptant peu d'adeptes, au nom de la lutte contre les sectes. La seconde partie, cherche à proposer les conditions d'un traitement non discriminatoire des religions. Cela implique notamment de tenir compte de leurs spécificités et de renoncer lorsque le traitement est inadapté à un régime uniforme au profit d'aménagements particuliers. Le droit français s'est déjà engagé, au reste, dans cette voie.
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Courtois, Stéphane. "Habermas et la question du nationalisme : le cas du Québec." Philosophiques 27, no. 2 (October 2, 2002): 377–401. http://dx.doi.org/10.7202/004911ar.

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RÉSUMÉ Le but de notre article est de montrer que les écrits politiques récents de Jürgen Habermas permettent de jeter un éclairage neuf sur la situation politique du Québec. Après avoir rappelé les principaux traits de sa conception du nationalisme à la lumière de sa théorie délibérative de la démocratie, nous relevons les forces et les faiblesses de sa position. Nous montrons que ses forces consistent à rendre plausible l'idée que la reconnaissance des identités collectives n'est pas incompatible avec le système des droits individuels et que le recours à des droits collectifs n'est ni utile, ni nécessaire. Ses faiblesses, quant à elles, consistent à sous-évaluer l'État-nation comme idéal politique légitime pour les nations minoritaires et, conséquemment, dans la supposition que leur intégration à des systèmes fédératifs ouverts est l'unique voie raisonnable de solution à leurs problèmes.
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Merle, Isabelle. "Le Mabo Case. L'Australie face à son passé colonial." Annales. Histoire, Sciences Sociales 53, no. 2 (April 1998): 209–29. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1998.279661.

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En 1982, Eddie Mabo, originaire des îles Murray, intente avec quatre autres membres de sa communauté, une action en justice contre l'État du Queensland devant la Haute Cour australienne pour obtenir la reconnaissance absolue de leurs droits fonciers. Au nom de leur peuple, les Meriam, ils invoquent l'occupation ancienne de ces îles situées au nord de l'Australie dans le détroit de Torres par des groupes probablement venus de Papouasie Nouvelle-Guinée dont ils sont les descendants directs. Ils invoquent aussi la continuité de leur présence, le développement d'une agriculture soignée, la complexité de leur système social et surtout l'élaboration d'une tenure foncière qui définit clairement la propriété de chacun. Eddie Mabo et les siens ne remettent pas en cause la souveraineté de la couronne britannique imposée en 1879 sur les îles Murray au profit de la colonie du Queensland mais défendent, sous le couvert de cette souveraineté, le maintien de leurs droits fonciers.
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Dalton, Jennifer E. "Aboriginal Self-Determination in Canada : Protections Afforded by the Judiciary and Government." Canadian journal of law and society 21, no. 1 (April 2006): 11–37. http://dx.doi.org/10.1353/jls.2006.0034.

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RésuméOn présume en général que les arrêts décisifs de la Cour suprême canadienne représentent une tendance vers une protection croissante des droits des Autochtones en droit canadien. Cet article prend la position inverse. En dépit des décisions judiciaires concernant des droits autochtones sous 35(1), les droits des peuples autochtones du Canada ne sont pas mieux protégés. Les juges ont plutôt développé différents tests juridiques qui ont freiné l'élargissement de droits autochtones. On découvre ainsi que la reconnaissance politique et gouvernementale des peuples autochtones et de leurs droits, incluant le droit à l'autodétermination, fut plus grande que celle par la Cour suprême du Canada, et ceci malgré le traitement destructeur des peuples autochtones par l'État canadien. Le gouvernement du Canada a été prêt à reconnaître leur droit inhérent à l'autodétermination. Ceci est dû au statut légal modifié de qui constitue un «peuple» en droit international et au rôle du gouvernement canadien en tant que signataire de plusieurs conventions et déclarations internationales, tout autant qu'à des déclarations politiques plus récentes et des développements dans les négociations territoriales et d'autonomie plus globales.
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Poirier, Sylvie. "Contemporanéités autochtones, territoires et (post)colonialisme." Anthropologie et Sociétés 24, no. 1 (September 10, 2003): 137–53. http://dx.doi.org/10.7202/015640ar.

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Résumé RÉSUMÉ Contemporanéités autochtones, territoires et (post)colonialisme Réflexions sur des exemples canadiens et australiens Bien qu'irrémédiablement transformés et aujourd'hui insérés dans le système mondial, les ordres sociaux, les consciences culturelles et les identités autochtones manifestent une persistance certaine, en même temps qu'ils se reproduisent par le biais d'un dialogue complexe avec l'État et la société dominante. Dans les contextes (post)coloniaux actuels où circulent les discours du multiculturalisme, les autochtones réclament, à l'instar d'autres groupes, le droit à la différence. Dans les processus de revendications politiques et territoriales, ils se heurtent toutefois à des idéologies politiques et juridiques encore homogènes et uniformes qui s'accordent mal avec la reconnaissance d'une altérité souvent radicale. Leurs relations aux territoires nous servent ici de fil conducteur afin d'interroger à la fois les stratégies et les résistances locales, ainsi que certains des obstacles et ambiguïtés liés aux processus de revendications. Les deux groupes à l'étude sont les Atikamekw (Haut St-Maurice, Québec, Canada) et les Kukatja (désert occidental, Australie). Nous nous interrogeons aussi sur le rôle de l'anthropologie et des anthropologues au sein des problématiques autochtones contemporaines. Mots clés : Poirier, revendications autochtones, territoires ancestraux, postcolonialisme, États-nations, Atikamekw, Kukatja, Québec, Canada, Australie
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김택수. "La question sur la reconnaissance de la flagrant délit de conduite en état d'ivresse avant la vérification de l'état alcoolique et sa perspective législative." 치안정책연구 25, no. 1 (June 2011): 1–29. http://dx.doi.org/10.35147/knpsi.2011.25.1.1.

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Murray, Gregor, and Pierre Verge. "La représentation syndicale au-delà de l'entreprise." Les Cahiers de droit 35, no. 3 (April 12, 2005): 419–66. http://dx.doi.org/10.7202/043291ar.

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L'actuel régime juridique de représentation syndicale perçoit le syndicat primordialement comme un agent local de négociation collective et l'investit à cette fin d'un pouvoir de représentation exclusif d'une collectivité particulière de salariés. Privilégiant la représentation sur le plan de l'entreprise, il ne prend en considération la réalité syndicale que partiellement. La réalité de la représentation syndicale est en effet plus riche et plus variée. L'action syndicale s'exerce sur un grand nombre de plans à l'égard d'une variété d'objets. Le présent texte traite de la représentation syndicale au-delà de l'entreprise sous ses diverses formes et, plus particulièrement, de la participation des syndicats au sein de différentes instances étatiques au Québec. A partir d'une distinction entre la représentation du salarié en tant que salarié et du salarié en tant que citoyen, il veut d'abord établir généralement les différentes dimensions de la représentation syndicale au-delà de l'entreprise. Il s'attarde ensuite aux manifestations de cette représentation au Québec pour tenter d'en dégager les traits significatifs. Au Québec, l'appréhension du rôle des groupements syndicaux ne saurait être complète sans aller au-delà de l'entreprise. Dans ces sphères plus vastes, plusieurs d'entre eux exercent des actions ou, à tout le moins, une influence qui concernent aussi bien le salarié en tant que tel que le salarié-citoyen. Saisie globalement, la représentation syndicale est toutefois loin d'équivaloir à une intégration des mouvements syndicaux à la gouverne de l'État. Au Québec, sans doute peut-on aller jusqu'à parler d'une certaine « inclusion », dans la mesure où les groupements syndicaux sont appelés à participer, à titre consultatif, à diverses institutions à vocation particulière, sans pour autant avoir part à la détermination des orientations de l'État. Au fédéral, la reconnaissance étatique de la représentativité des groupements syndicaux paraît relativement marginale, surtout depuis l'abolition de certains grands organismes étatiques de consultation. En sens inverse, il y a toutefois lieu de tenir compte de l'émergence de nouveaux organismes dont la mission s'étend à certains aspects de la restructuration économique, particulièrement la formation professionnelle, et qui se caractérise par une forte participation syndicale. Lorsqu'il s'agit du salarié-citoyen, la représentation syndicale subit la concurrence de la part de divers autres groupements établis en fonction de nouvelles identités. La composition des organismes établis par la loi devient alors franchement multipartite. De surcroît, les critères de représentativité des groupements appelés à participer, dont ceux de nature syndicale, sont absents, ce qui affaiblit leur légitimité. D'importants courants d'opinion contemporains favorisent même la représentation directe et exclusive du citoyen-individu, par rapport à l'État, aux dépens de toute intermédiation fonctionnelle. Les acquis de la représentation syndicale, quoique perfectibles, témoignent cependant déjà de façon significative de la présence de divers intérêts collectifs dans la société québécoise, ainsi que de la vocation des groupements syndicaux à participer à leur expression.
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Des Rosiers, Nathalie. "La responsabilité de la mère pour le préjudice causé par son enfant." Les Cahiers de droit 36, no. 1 (April 12, 2005): 61–98. http://dx.doi.org/10.7202/043324ar.

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Dans le présent texte, l'auteure aborde les questions suivantes : comment le droit de la responsabilité pour autrui voit-il le rôle de la mère gardienne, éducatrice et surveillante de son enfant ? Le rôle de la mère est-il valorisé ? S'harmonise-t-il avec son mandat de travailleuse à l'extérieur de la maison ? Comment se compare-t-il aux obligations parentales du père ? Et, plus généralement, comment l'obligation parentale est-elle analysée par rapport au rôle de la société dans la protection et l'éducation des enfants ? Après un rappel historique et un résumé de l'état du droit en matière de faute présumée des parents, l'auteure examine la jurisprudence des 20 dernières années au regard de certains éléments de la critique féministe. Elle constate que les décisions étudiées rendent souvent le travail de la mère invisible, répartissent les tâches différemment entre père et mère et, finalement, imposent un modèle rigide de la mère idéale. L'auteure critique aussi la privatisation des risques créés par les fautes des enfants et l'absence de reconnaissance de la responsabilité de la société à cet égard. Enfin, l'auteure évalue des modifications législatives possibles, soit l'élimination de la présomption de faute ou son remplacement par un régime de faute qualifiée. Elle conclut que ces réformes pourraient être inutiles à moins qu’une conception égalitaire du rôle parental ne soit élaborée par les tribunaux.
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Tessier, Hélène. "La lutte contre la pauvreté : question de droits de la personne et une mesure de prévention contre une violence systémique à l'égard des enfants." Les Cahiers de droit 37, no. 2 (April 12, 2005): 475–505. http://dx.doi.org/10.7202/043393ar.

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L'élimination de la pauvreté ne constitue pas seulement un objectif politique souhaitable. Elle représente aussi une obligation juridique pressante, en ce qu'elle est essentielle à la reconnaissance et à l'exercice des droits fondamentaux de la personne qui sont consacrés dans plusieurs instruments juridiques internationaux et qui font l'objet de dispositions législatives précises dans le droit interne de plusieurs juridictions, notamment dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. La pauvreté des familles rend illusoires et théoriques les possibilités d'accès, en pleine égalité, de tous les enfants, à l'éducation et à la culture. Elle crée aussi des obstacles majeurs dans la recherche d'un logement décent. Dans certaines circonstances, elle met en péril le droit des enfants à la sécurité, à l'intégrité physique et psychologique et même le droit à la vie. Elle s'accompagne presque toujours de préjugés, de stéréotypes et de mépris, qui viennent renforcer la stigmatisation des enfants pauvres. Les exclusions qui résultent de la pauvreté constituent donc une discrimination illicite qui engendre une violence et une oppression systémique envers les enfants pauvres. La prévention de la violence envers les enfants nécessite la compréhension du caractère discriminatoire et illégal des exclusions liées à la pauvreté. Cette compréhension implique des actions concrètes de la part de l'État, qui doit intervenir pour mettre un terme à des politiques et à des pratiques qui perpétuent la discrimination.
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Martel, Erik. "Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones." Canadian Journal of Political Science 39, no. 3 (September 2006): 715–17. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906369971.

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Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones., OTIS, Ghislain (sous la direction de), Québec : Les Presses de l'Université Laval, 2004, 197p.Les relations entre les peuples autochtones et les pouvoirs politiques canadiens n'ont pas toujours été—et ne sont pas forcément aujourd'hui—salutaires. Historiquement, une litanie de conflits et d'interminables procès attestent que le gouvernement fédéral a souvent fait preuve d'une profonde incompréhension envers les revendications et les pratiques ancestrales des Premières nations. Malgré des séries d'événements regrettables, le gouvernement canadien semble aujourd'hui faire preuve d'une volonté politique visant à apporter des changements de fond dans l'état de ses relations avec les peuples autochtones, ainsi qu'une amélioration de leurs conditions de vie. Depuis le rapatriement de la constitution et avec l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, plus précisément de son article 35 qui assure une reconnaissance des droits des peuples autochtones, d'autres événements ont renforcé cette perception de volonté politique. Notons d'une part la publication du rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones, publié en novembre 1996 et présentant une série d'environ 440 recommandations qui ont pour objectif une modification manifeste des relations entre les Autochtones, les allochtones et le gouvernement; et d'autre part celle du Guide de la politique fédérale sur l'autonomie gouvernementale des Autochtones, qui propose la création d'un partenariat historique permettant la négociation d'ententes visant l'autonomie gouvernementale.
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Harroff-Tavel, Marion. "Do wars ever end? The work of the International Committee of the Red Cross when the guns fall silent." International Review of the Red Cross 85, no. 851 (September 2003): 465–96. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100183789.

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Abstract:
Lorsque dans le cadre d'un conflit arme les armes se taisent, suite à un accord de paix ou un cessez-le-feu, débute une délicate période de transition. La situation se détériore, Hen souvent, gravement pour les plus vulnérables, alors que d'autres, qui ne veulent plus être qualifiés de «victimes», luttent pour retrouver leur autonomie et défendre leurs droits. Les besoins des individus sont multiples: besoin de sécurité face aux menaces posées par les ex-combattants, la criminalité et les mines, besoin de protection contre les abus de pouvoir de l'autorité ou la vindicte d'une population hostile, besoins matériels en eau, nourriture, habitat et santé, besoin de vérité et de justice, de reconnaissance enfin. Faire en sorte que des réponses soient apportées à ces besoins, si possible par ceux qui les éprouvent ou en collaboration avec eux, est le défi auquel le CICR est confronté. La politique dont l'institution vient de se doter pour la conduite de son activité humanitaire en période de transition est le fruit d'une r'flexion approfondie men'e à Genéve, mais aussi dans les Balkans, au Caucase, en Amérique centrale et en Afrique. Quelles sont les obligations des anciens belligèrants en vertu du droit humanitaire? Comment assurer un fondu-enchaîné entre urgence et développement? Où se situent les limites de la politique d'assistance d'une organisation humanitaire? Quelles sont les potentialités du partenariat avec l'État, la société civile et d'autres acteurs de la communauté internationale, dans le respect de l'identite de chacun? Telles sont quelques-unes des questions qui ont été au cœur de cette réflexion.
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Zhao, Li. "L'évolution récente de la Constitution chinoise." Les Cahiers de droit 37, no. 3 (April 12, 2005): 643–52. http://dx.doi.org/10.7202/043402ar.

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Abstract:
Ce texte présente les origines, le sens et la portée des modifications apportées en 1993 à la Constitution de 1982. Après avoir rappelé les modifications introduites en 1988, qui accordaient une reconnaissance constitutionnelle à l'activité économique privée et autorisaient le transfert du droit d'utilisation du sol, l'auteure montre en quoi les modifications de 1993 consacrent certains acquis de la politique de réforme et d'ouverture et précisent l'expression constitutionnelle de l'idéologie dirigeante. A cette fin, l'auteure rattache ces modifications à deux thèmes majeurs, l'actualisation de la référence du développement socialiste de la société chinoise et des objectifs de ce développement et l'introduction de la notion d'« économie socialiste de marché », ainsi qu'à deux thèmes de moindre portée : la perpétuation du principe de coopération multipartite sous la direction du PCC et le prolongement du mandat des assemblées populaires de district. Relativement à l'actualisation de la théorie du développement du socialisme en Chine, le texte analyse la signification des changements à certains alinéas du préambule, notamment pour y consacrer la référence à la théorie de la « construction d'un socialisme aux caractéristiques chinoises » et y affirme la volonté de poursuivre la politique dite « de réforme et d'ouverture ». Certains acquis de cette politique, et notamment la notion d'« économie socialiste de marché », se sont traduits par une série de modifications. Cette notion elle-même a été consacrée à l'article 15, alors que l'autonomie élargie qu'elle comporte pour les entreprises appartenant à l'État, les entreprises collectives et les exploitations familiales agricoles a été inscrite aux articles 16, 17 et 8 respectivement.
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Olson, Sherry, and Mary Anne Poutanen. "Recovering Identities from the Judicial Archives of Quebec." Histoire sociale / Social History 57, no. 117 (May 2024): 71–95. http://dx.doi.org/10.1353/his.2024.a928520.

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Abstract: Under the rigorous marriage regime of Quebec, two patterns of evasion have left puzzles in the nineteenth-century archives: an annual cohort of newborns registered "of unknown parents" and a perennial population of women whose husbands are "absent from this province and in parts unknown." We explore the circumstances under which some of the "unknowns" made themselves known. By mobilizing a network of support for judicial recognition, they recovered or extended their personal agency. Soundings in the guardianship records (Tutelles et Curatelles) for Montréal offer insights into the social contexts of family abandonment, the challenges of survival without status, and routines of ad hoc management by authorities of church and state. Abstract: Dans le cadre du régime matrimonial rigoureux du Québec, deux pratiques d'évasion ont laissé des traces dans les archives du XIXe siècle : une cohorte annuelle de nouveaux-nés enregistrés « de parents inconnus » et la pérennité d'une population de femmes dont les maris sont « absents de cette province et en des lieux inconnus ». Nous étudions ainsi les circonstances qui ont amené ces « inconnus » à se faire connaître. En mobilisant un réseau de soutien en vue d'une reconnaissance judiciaire, ces personnes ont pu retrouver ou étendre leur agentivité ou pouvoir d'agir. Les recherches effectuées dans les registres de tutelle (Tutelles et Curatelles) de Montréal offrent un aperçu des contextes sociaux liés à l'abandon familial, des défis de la survie sans statut et des routines de la gestion ad hoc par les autorités de l'Église et de l'État.
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Tatin-Gourier, Jean-Jacques. "Marie Joseph Chénier : de la pratique de la traduction à l'introduction d'oeuvres traduites dans le canon littéraire." Convergences francophones 2, no. 1 (June 22, 2015): 17–26. http://dx.doi.org/10.29173/cf253.

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Abstract:
L'œuvre poétique, théâtrale et critique de Marie Joseph Chénier a été, au fil des XIXè et XXè siècles, largement occultée par l'œuvre poétique de son frère André, le poète guillotiné. Sous le Directoire, le Consulat et l''Empire, Marie Joseph Chénier s'est constamment montré le gardien vigilant du legs intellectuel des Lumières et de la Révolution ainsi que de l'esthétique classique mise à mal par des écrivains novateurs (Chateaubriand notamment) que Marie Joseph Chénier ne cesse de brocarder. Contrairement à une idée reçue qui attribue l'intérêt pour les littératures étrangères -et notamment aux littératures germaniques et nordiques- aux précurseurs du romantisme, Marie Joseph Chénier critique a montré un grand intérêt aux traductions et aux traducteurs de son temps. Il a de plus été lui-même traducteur : de textes latins tout d'abord mais aussi de poèmes allemands et anglais contemporains et modernes. A propos des textes anglais, Marie Joseph Chénier s'affirme volontiers continuateur de Voltaire. En outre Marie Joseph Chénier valorise globalement l'activité même de la traduction dont il souligne la part qui est la sienne dans le progrès des sciences, des arts et des lettres. Il suggère de plus que dans des temps marqués par un retour en force de la censure, l'activité de traduction revêt une dimension créatrice et préservatrice de liberté. Le traducteur peut dès lors être présenté comme un médiateur de transferts culturels dont l'importance est vitale pour la société. Marie Joseph Chénier est de plus constamment intervenu pour une reconnaissance officielle du métier de traducteur. Dans son Tableau historique de l'état et des progrès de la littérature française depuis 1789, Marie Joseph Chénier introduit clairement la traduction dans le canon littéraire qu'il élabore. Non sans limites il est vrai : il reste en effet hostile aux traductions susceptibles de mettre en cause les principes classiques de son esthétique.
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Bernier, Ivan. "La préservation de la diversité linguistique à l'heure de la mondialisation." Les Cahiers de droit 42, no. 4 (April 12, 2005): 913–60. http://dx.doi.org/10.7202/043683ar.

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Abstract:
La présente étude part du constat que les efforts en vue de préserver la diversité linguistique se sont concentrés jusqu'à récemment sur deux approches complémentaires associées à la protection des droits de la personne, l'une étant axée sur l'interdiction de la discrimination fondée sur la langue, l'autre, sur la reconnaissance et la promotion des droits des minorités linguistiques. Toutefois, cette façon d'aborder le problème, qui met l'accent presque exclusivement sur des facteurs internes à l'État, laisse de côté la dimension internationale de la question. Nonobstant le constat alarmant qu'un nombre appréciable de langues disparaissent chaque année, on semble encore ignorer la menace que représente, pour la préservation de la diversité linguistique, la mondialisation de l'économie avec son cortège d'accords commerciaux internationaux donnant priorité absolue aux considérations économiques. Comme ces accords ne font guère de place en général à des restrictions aux échanges de biens ou de services fondées sur des considérations relatives à la langue, il est normal de s'inquiéter du sort réservé à des interventions telles que les quotas radiophoniques basés sur la langue, les exigences linguistiques en matière de services professionnels, les subventions accordées sur la base de critères incluant la langue, les exigences linguistiques en matière d'étiquetage. Plus grave encore, on commence seulement à s'inquiéter du fait que, dans la nouvelle société de l'information qui découle de la mise en œuvre de ces accords commerciaux internationaux, les langues qui seront exclues courent le risque d'une marginalisation plus ou moins rapide. L'objet de la présente étude est précisément de montrer qu'une approche de la préservation de la diversité linguistique axée exclusivement sur les droits de la personne n'est plus suffisante pour atteindre le résultat souhaité à partir du moment où les pressions qu'exerce la mondialisation sur les langues se situe en dehors du rapport État-individu et minorité-majorité.
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Kramer, Christina. "Official Language, Minority Language, No Language at All." Language Problems and Language Planning 23, no. 3 (December 31, 1999): 233–50. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.23.3.03kra.

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Abstract:
RÉSUMÉ Langue officielle, langue minoritaire, pas de langue du tout: L'histoire du macédonien dans l'enseignement primaire dans les Etats Balkaniques Dans les pays avec des populations diverses, la disposition d'enseignement primaire de langue maternelle dans les langues minoritaires a souvent été le sujet de débats politiques. L'auteur éclaircit l'histoire et l'état du macédonien dans les régions différentes où on le parle en fournissant un compte rendu abrégé de son histoire comme langue d'instruction primaire dans les États Balkaniques du dix-neuvième siècle jusqu'à présent. L'usage du macédonien a été relié de près avec les questions de la codification de langue et de l'identité ethnique dans les écoles en Grèce, en ancienne Yougoslavie, dans la République macédoine et jouit d'un statut limité en Albanie mais on ne lui accorde pas de reconnaissance officielle en Grèce. En Bulgarie le recensement le plus récent ne reconnaît pas l'identité ethnique macédonienne. RESUMO Oficiala lingvo, minoritata lingvo, nenia lingvo: La historio de la makedona en elementa edukado en la balkana regiono En landoj kun lingve diversaj logantaroj, la liverado de elementa denaska-lingva edukado en minoritataj lingvoj ofte farigas temo de politika debato. La aütoro klarigas la historion kaj situacion de la makedona en la diversaj teritorioj, kie oni parolas gin, résumante gian historion kiel lingvo de elementa edukado en la balkana regiono de la deknaüa jarcento gis hodiaŭ. Utiligo de la makedona intime ligigis kun demandoj de lingva normigo kaj etna identeco en la lernejoj de Grekio, la antaüa Jugoslavio, la Respubliko de Makedonio, Bulgario kaj Albanio. Gi estas la registara lingvo en la Respubliko de Makedonio kaj guas limigitan statuson en Albanio, sed oni cedas al gi neniun officialan rekonon en Grekio, kaj en Bulgario la plej lasta popolnombrado ne rekonis makedonan etnan identecon.
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Zarca, Bernard. "Indépendance professionnelle, relations entre les sexes et mobilisations collectives." Sociétés contemporaines 16, no. 4 (November 1, 1993): 77–109. http://dx.doi.org/10.3917/soco.p1993.16n1.0077.

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Abstract:
Résumé Les travailleurs indépendants, notamment ceux du commerce et de l'artisanat dont il est question dans cet article, appartiennent à des familles beaucoup plus traditionnelles que les autres. Dans ces familles, la femme aide à des degrés divers son mari, de façon informelle ; de telle sorte qu'il n'existe pas de séparation nette entre le travail professionnel que le droit assimilait à l'entraide conjugale et le travail domestique dont la division sexuelle est particulièrement inégalitaire. La domination masculine, dans ces familles, repose sur la forte figure du chef, chef d'une petite entreprise familiale et donc à la fois indépendant s' étant soustrait aux rapports de domination dans le travail et chef de famille. Dans les années soixante-dix, alors que le mouvement féministe était à son apogée et que de nombreuses réformes de la législation familiale étaient en cours ď élaboration en France, les femmes d artisans et de commerçants ont traduit des frustrations et des difficultés d'ordre privé en un mouvement public de revendication d'un statut professionnel adressée à l'État. Plus qu'à la promotion d'intérêts déjà clairement énoncés, ce mouvement visait à une reconnaissance sociale de travailleuses demeurées jusque là isolées et quasi invisibles. La prise de parole fut la première étape ď un processus de constitution d'une identité qui s'est progressivement construite dans la dynamique même de l'action collective. Cette action a abouti a la création de droit : ce qui relevait de l'entraide conjugale est désormais en voie d'assimilation à une activité professionnelle ; mais cela ne se fait pas sans résistances masculines, aussi bien dans l'espace public que dans la sphère privée. La mise en place d'un diplôme national de collaboratrice de chef ď entreprise qui se poursuit en ce début des années 1990 pourrait permettre aux femmes une sortie sur le marché du travail salarié si leur stratégie de protestation ne suffisait pas à déplacer l'équilibre de leur relation conjugale.
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Regard, Marianne, and Theodor Landis. "Hemispheric Differences in the Processing of Ambiguity: Tachistoscopic Studies with Inkblots." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 114–29. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.114.

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Abstract:
Nous passons en revue plusieurs études neuropsychologiques qui ont utilisé des taches d’encre pour explorer les corrélats corticaux de fonctions émotionnelles, et en particulier le rôle des différences inter-hémisphériques dans le traitement de stimuli ambigus sur les plans visuel et affectif. Nous avons élaboré des expériences dans lesquelles nous combinons des stimuli et des techniques projectives avec des méthodes neuropsychologiques. Dans toutes les études sauf une, les stimuli étaient présentés de manière soit unilatérale soit bilatérale, aux hémi-champs visuels droites et gauches dans un tachistoscope à deux canaux. Nous avons évalué les fonctions hémisphériques chez des sujets sains et des patients souffrant de lésions cérébrales unilatérales ou présentant des cerveaux divisés. Ainsi, en sélectionnant des sujets au cerveau intact ou au corps calleux sectionné, nous avons pu étudier les régulations inter-hémisphériques ainsi que les fonctions de chaque hémisphère en isolation. L’une des méthodes que nous avons utilisées consistait à projeter de manière unilatérale les dix planches du Rorschach. Immédiatement après la brève exposition d’une planche, les sujets étaient priés de nommer leurs percepts. Les réponses furent analysées de manière traditionnelle et cotées individuellement. On a ensuite comparé les moyennes des scores individuels pour chaque champ visuel et pour les deux protocoles, de manière quantitative et qualitative. Bien que les interprétations de ces formes ambigu‰s soient variables d’un individu à l’autre et requièrent le langage, nous avons trouvé que les “psychogrammes” obtenus pour chaque hémisphère chez les sujets sains comme chez les callectomisés décrivent les deux moitié du cerveau comme deux personnes séparées et originales qui diffèrent quant à leurs compétences langagières, leurs styles perceptifs, et leurs dysfonctionnement émotionnel. Dans les autres expériences, nous avons modifié le paradigme de la décision affective en choix forcé. A l’aide de cette méthode courante, on peut examiner la valence émotionnelle subjective d’un stimulus ainsi que l’état émotionnel du percevant. En outre, pour accéder aux processus émotionnels en grande partie inconscients, nous avons adopté un mode de réponse manuel et non verbal. Nous avons mené plusieurs études avec ce nouveau paradigme. Dans l’ensemble, les résultats sont congruents avec la notion que l’organisation latérale, qui est le système régulateur principal des fonctions corticales supérieures, détermine aussi la perception, l’expérience et la manifestation des émotions. Les faits convergents de notre étude suggère l’existence de deux systèmes hémisphériques complémentaires qui évaluent et apprécient la signification de l’affect de manière essentiellement différente et indépendante de la configuration et de la valence émotionnelle d’un stimulus. Les modèles de latéralité existants, qui sont principalement fondés sur l’asymétrie dans la reconnaissance et la manifestation des expressions faciales, mettent l’accent sur les aspects perceptifs et moteurs impliqués dans les fonctions émotionnelles, mais ils ne rendent pas compte de nos résultats. Les approches que nous avons utilisées pour explorer les processus émotionnels révèlent une asymétrie supplémentaire de la fonction hémisphérique. En outre, nous postulons que les fonctions latérales complémentaires sont régulées par les fibres inter-hémisphériques du corps calleux, et le degré de dominance et déterminé par un mécanisme dynamique d’inhibition et d’excitation. Nous terminons par quelques réflexions sur la valeur des taches d’encre dans la recherche neuropsychologique et la valeur de la neuropsychologie pour le test du Rorschach.
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Issalys, Pierre. "L'harmonisation du droit dans le système canadien et québécois de sécurité sociale." Harmonisation du droit 32, no. 4 (April 12, 2005): 845–911. http://dx.doi.org/10.7202/043107ar.

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Abstract:
L'harmonisation du droit de la sécurité sociale comporte, dans le contexte canadien et québécois, une triple dimension internationale (par rapport au droit social international et au droit des États-Unis), fédérale (harmonisation des droits des provinces entre eux et avec le droit fédéral) et interne (entre les divers régimes de sécurité sociale en droit québécois). La dimension fédérale est celle qui suscite le plus d'intérêt et de difficultés. Le processus d'harmonisation du droit dans le cadre fédéral est habituellement multilatéral. Dans le secteur de l'assurance-vieillesse, invalidité et survivants se présente cependant un processus d'harmonisation bilatéral entre le Régime des rentes du Québec (RRQ) et le Régime de pensions du Canada (RPC). Le processus d'harmonisation multilatéral est tantôt dirigé, tantôt spontané. Dans certains secteurs comme l’assurance-maladie ou l'assistance sociale, le gouvernement fédéral a recherché une certaine « normalisation » des régimes provinciaux en contrepartie d'une contribution financière de sa part à ces régimes. Une législation-cadre fédérale énonce alors les « normes » auxquelles les régimes provinciaux doivent rester conformes. Le contrôle administratif de cette conformité implique une restriction de l’autonomie des provinces dans ces secteurs de leur compétence. Mais la jurisprudence récente met par contre en relief les obligations que comporte pour l'État fédéral cette intervention en vue de l'harmonisation. Dans d'autres secteurs comme l'indemnisation des lésions professionnelles, le processus d'harmonisation multilatéral est spontané et dénué de contrainte juridique. Il découle simplement de l'imitation, de l'émulation ou de la concurrence entre provinces. Le secteur de l’assurance-vieillesse, invalidité et survivants se distingue à la fois par le caractère bilatéral du processus d'harmonisation que l'on y observe et par le degré élevé d'harmonisation que ce processus a permis de conserver depuis 25 ans entre le RRQ et le RPC. Les particularités de ce secteur s'expliquent par le cadre constitutionnel et politique dans lequel les deux régimes ont été mis en place, par les caractéristiques communes à ces régimes sur les plans du financement et des prestations, et par la présence de dispositifs régulateurs concernant la prévision actuarielle, les modifications législatives et la coordination entre les régimes. L'efficacité variable du processus d'harmonisation peut être constatée sur six points où l'évolution du RRQ et du RPC a été soit convergente, soit divergente : la définition de l'invalidité ; la fixation du taux de cotisation ; la reconnaissance des unions de fait ; le partage des crédits de rente en cas de divorce ou de séparation des conjoints ; la non-comptabilisation des périodes d'inactivité professionnelle due aux responsabilités parentales ; et le traitement des recours. Sur certains de ces points, on peut constater que le processus bilatéral fait une certaine place aux dimensions internationale et interne de l'harmonisation. L'analyse des processus d'harmonisation qui existent en droit de la sécurité sociale au Canada et au Québec tend à confirmer que les perspectives d'harmonisation, dans cette branche du droit, sont fonction d'un ensemble de facteurs : l'influence de considérations politiques, surtout si elles sont étrangères à la politique sociale ; la participation respective des responsables techniques et des autorités politiques au processus d'harmonisation ; le nombre départies engagées dans le processus ; le poids des considérations économiques ; la préexistence d'un certain degré d'harmonisation. Par ailleurs, l'expérience de l'harmonisation entre le RRQ et le RPC pourrait être une référence utile dans la définition du cadre futur des rapports politiques et économiques entre le Québec et le Canada anglophone.
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Ouellet, Fernand. "Nationalisme canadien-français et Laïcisme au XIXe siècle." Articles 4, no. 1 (April 12, 2005): 47–70. http://dx.doi.org/10.7202/055163ar.

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Abstract:
Le nationalisme canadien-français a eu la réputation d'avoir fait mauvais ménage avec tous les courants de pensée et tous les mouvements susceptibles de promouvoir une société laïque dans le Québec. Son allergie passée au capitalisme. au libéralisme, à la démocratie et aux tendances socialisantes relève pour une large part de cette problématique. Son absence d'affinités avec le capitalisme commercial et industriel ne venait elle pas en dernier ressort de ce que la bourgeoisie fut pendant longtemps dans d'autres sociétés le principal moteur, avec les intellectuels, du laïcisme ? Quant au libéralisme, son caractère essentiellement laïc et bourgeois n'avait rien de bien rassurant pour une idéologie qui fondait ses valeurs sur la terre et l'Église. Il en est ainsi de la démocratie, formule assise sur le droit naturel, sur la souveraineté populaire, plutôt que sur le droit divin des rois et les privilèges des classes. Enfin, si le nationalisme canadien-français parut aussi obstinément fermé au renforcement de l'appareil étatique, c'est certainement parce que l'État pouvait représenter, au même titre que la bourgeoisie, un des véhicules les plus puissants du laïcisme. Par contre, le nationalisme canadien-français ne s'est-il pas plus spontanément lié au cléricalisme, à l'ultramontanisme, aux idéaux théocratiques et, pour employer une expression chère à M. Michel Brunet, à l'agriculturisme ? Ces caractéristiques presque actuelles d'un nationalisme éminemment conservateur, voire même réactionnaire, apparaissent davantage comme l'aboutissement d'une évolution, pleine à certains moments de sursauts et de contestations, que comme une donnée inscrite d'emblée à l'origine de notre nationalisme. Même si, depuis le début du XIXe siècle, le nationalisme canadien-français paraît avoir été en conflit ouvert avec toutes les idéologies porteuses de laïcisme, il n'en est pas moins vrai que cette confrontation n'a pas toujours abouti à un rejet en bloc. On peut même évoquer, si on en juge par les dehors ou par les tiraillements des consciences, quelques moments importants où s'exprime une association assez étroite avec le libéralisme et la pensée démocratique. Le parti canadien et son successeur légitime, le parti patriote, ne prétendaient-ils pas au titre de libéral et de démocratique ? Reste à connaître cependant les rapports réels qui existaient entre le nationalisme des patriotes et leur laïcisme. Autrement dit, existe-t-il avant 1837 un mouvement laïc possédant une certaine autonomie? Dans quelle mesure le nationalisme dit libéral ou démocratique accordait-il la prééminence aux libertés individuelles sur les droits collectifs ? Ne s'agissait-il pas en fin de compte, plutôt que d'un nationalisme libéral ou démocratique, d'un national-libéralisme n'utilisant par conséquent les idées nouvelles que pour mieux atteindre certains objectifs proprement conservateurs ? Après les travaux faits sur cette période, il existe encore beaucoup d'obscurité et de confusion autour des croyances et des attitudes de ceux qui furent à l'origine de notre première aventure séparatiste. Aussi importe-t-il de ne pas se laisser aveugler par le panache, par les déclarations sonores, de ne pas prendre le mythe pour la réalité. Il reste cependant que l'échec des insurrections de 1837-38 a donné un dur coup au mouvement laïc. Après 1837, pendant que le nationalisme s'identifie de plus en plus, en dépit des options multiples qu'il recouvre, au cléricalisme et à l'ultramontanisme, s'affirme un mouvement d'essence proprement libérale. Né au cours de la décennie 1840-50, l'Institut canadien de Montréal mène pendant vingt-cinq ans une lutte acharnée en faveur du laïcisme. Puis, au moment même où, dans l'affaire Guibord, il venait de remporter une éclatante victoire légale, il doit s'effacer. À l'heure de Mgr Bourget, suffit-il que Londres soit d'accord pour que le Québec le devienne ? Puis, le siècle se termine avec les luttes pour la reconnaissance du parti libéral. Là encore les forces de l'ordre, de la tradition, de la conformité aux valeurs établies l'ont emporté haut la main. Comment expliquer ces défaites successives du mouvement libéral et des tendances laïques ?
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Pelletier, Réjean. "Le militant du R.I.N. et son parti." Articles 13, no. 1 (April 12, 2005): 41–72. http://dx.doi.org/10.7202/055558ar.

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Abstract:
C'est au cours de son congrès national d'octobre 1968 que le Rassemblement pour l'Indépendance Nationale s'est sabordé. Né en septembre 1960 comme mouvement d'éducation politique et groupe de pression, le R.I.N. s'est transformé en parti politique au cours d'un congrès spécial tenu à Montréal en mars 1963. Durant plus de huit ans, quoique minoritaire sur la scène politique québécoise, le R.I.N. s'est imposé comme catalyseur de la question nationale et point de référence des partis traditionnels sur le plan constitutionnel. Ayant su profiter du déblocage provoqué par la « révolution tranquille », il fut en même temps un élément actif de cette révolution. Un certain nombre d'idées qu'il avait lancées au cours de sa brève existence ont marqué les partis politiques au pouvoir ou furent reprises, plus tard, par le Parti Québécois. Sans le R.I.N., le visage actuel du Québec serait probablement différent de ce qu'il est effectivement. Mais si le R.I.N. a pu marquer la vie politique québécoise, il s'insère aussi dans le vaste courant nationaliste qui a traversé le Québec au cours du vingtième siècle. D'un nationalisme que l'on pourrait qualifier de culturel où il s'agit avant tout de défendre la langue et la culture françaises en s'opposant aux provinces anglophones afin d'affirmer, de cette façon, la spécificité française du Québec, la province est passée peu à peu à un nationalisme politique qui s'est incarné surtout (après le nationalisme négatif de Duplessis) dans ce que l'on a appelé la « révolution tranquille ». Il s'agit désormais d'assurer la défense du fait français par la reconnaissance d'une nation canadienne-française et donc d'un statut spécial pour le Québec qui est « l'expression politique » du Canada français et le point d'appui de tous ceux qui parlent français au pays. Par la suite s'établit une distinction entre le Québec et le Canada français. De plus en plus, le Québec ne cherche pas à s'affirmer en s'opposant au Canada anglais, mais à se définir par rapport à lui-même. Il n'est plus question du sort des minorités françaises en dehors du Québec que certains qualifient de combat sans issue, mais des pouvoirs nécessaires à l'État du Québec pour assurer sa survie et favoriser l'organisation et le développement de la vie collective des Québécois. Le R.I.N. a traversé une courte phase de nationalisme culturel au cours des années 1960 et 1961. Mais il s'inscrit aussi, dès sa fondation, dans le courant du nationalisme politique en réclamant l'indépendance du Québec. Bien plus, il fut pour ainsi dire l'incarnation même de ce courant en servant de point de référence aux autres partis politiques. Cependant, sous l'influence conjuguée de Pierre Bourgault à la tête du R.I.N. à partir de mai 1964 (et plus tard, d'Andrée Ferretti) et de revues à caractère socialiste comme Révolution québécoise et Parti pris, le nationalisme politique se mue progressivement en nationalisme socio-économique. Dès lors, l'indépendance politique devient un moyen pour la réalisation du mieux-être des Québécois et pour leur libération de l'emprise « capitaliste » autochtone et de la domination « impérialiste » américaine. Il s'agit d'assurer avant tout le développement social et économique du Québec au bénéfice de la collectivité québécoise tout entière et non pas de la seule bourgeoisie, qu'elle soit de langue française ou de langue anglaise. Sous cette optique, pour certains groupes, le socialisme doit passer avant l'indépendance. En d'autres termes, on est indépendantiste parce qu'on est socialiste — l'indépendance du Québec permettant l'établissement d'un socialisme véritable — et non pas l'inverse. Au sein du R.I.N., le nationalisme politique se double rapidement du nationalisme socio-économique. Le parti, en effet, va s'employer non seulement à réclamer l'indépendance politique du Québec, mais aussi à élaborer et faire connaître un programme ambitieux de développement économique et social pour le futur Québec indépendant. On pourrait ajouter que là aussi le R.I.N. fut un élément moteur de ce nouveau nationalisme, bien que le caractère socialiste de son programme fût nettement moins accusé que celui d'autres groupements de moindre importance et plutôt marginaux. Ce mariage du national et du social s'est surtout opéré au moment où le R.I.N. est devenu parti politique et a songé, de ce fait, à se doter d'un programme qui soit différent de celui des partis traditionnels. C'est donc sur cette toile de fond que s'inscrit le développement du R.I.N. au cours des années 1960-1968. C'est dans ce climat politique général qu'il convenait de le situer afin de mieux comprendre, par la suite, l'action des militants au sein du parti et la perception globale qu'ils avaient de leur propre formation politique.
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Barrell, Ray, Paolo Bosi, Paolo Onofri, Odile Chagny, Gaël Dupont, Thierry Latreille, Catherine Mathieu, Henri Sterdyniak, and Joachim Volz. "Vers une nouvelle politique économique en Europe ?" Revue de l'OFCE 71, no. 4 (November 1, 1999): 139–79. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.71n1.0139.

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Abstract:
Résumé Les années récentes ont vu l'Europe se rallier progressivement au modèle libéral de politiques économiques, en particulier avec l'indépendance de la Banque centrale, le Pacte de stabilité et la substitution de la politique de la concurrence à la politique industrielle. Toutefois, des gouvernements de gauche ont succédé progressivement à des gouvernements conservateurs. Ce dossier, élaboré par des économistes des quatre plus grands pays européens, essaie d'évaluer dans quelle mesure ces gouvernements opèrent un tournant de politique économique. Il comporte une partie synthétique et trois articles présentant la situation en Allemagne, Italie et Royaume-Uni. Il existe au départ une disparité de situation macroéconomique entre la Grande-Bretagne, proche du plein-emploi mais qui connaît un problème aigu de travailleurs découragés et de pauvreté et les trois autres pays, Allemagne, France et Italie, confrontés à un phénomène de chômage de masse. Ceux-ci se situent largement au-dessus du taux de chômage d'équilibre, ce qui indique qu'une relance de la demande serait nécessaire. Toutefois, aucun pays n'a remis en cause l'architecture composée par la BCE et le Pacte de stabilité, même si la France voudrait faire jouer un rôle plus actif au Conseil de l'Euro11 et améliorer la coordination des politiques économiques. Tous les pays ont présenté des Programmes de Stabilité qui comportent une certaine réduction du déficit public et surtout (sauf la Grande-Bretagne) une baisse importante de la part des dépenses publiques dans le Pib, se donnant pour objectif de dégager une marge pour réduire les impôts. Jusqu'à présent, la stratégie européenne pour l'emploi, mise en œuvre dans les Plans d'action nationaux, comporte surtout des mesures visant à augmenter l'employabilité et la flexibilité de la main d'œuvre, la coordination de politiques de croissance ou de politiques salariales plus actives a été repoussée. De nombreuses réformes fiscales sont similaires dans les pays européens, en particulier la hausse de la taxation écologique pour financer la baisse des cotisations sociales. D'autres sont originales en particulier : la taxation de la valeur ajoutée et l'imposition des plus-values latentes en Italie, l'impôt négatif pour les familles qui travaillent au Royaume-Uni, les mesures d'aide à la baisse de la durée du travail en France. Si les politiques sociales ont des orientations spécifiques à chaque pays étudié : meilleure couverture des plus pauvres en France, élargissement du système d'aide sociale en Italie, retour ç l'emploi au Royaume-Uni, la question des retraites est une préoccupation commune aux quatre pays. La France, l'Italie et l'Allemagne ont choisi de sauvegarder leur régime de retraite par répartition sans recours massif la capitalisation. La gauche s'est globalement ralliée à une conception économique libérale qui fait des entreprises privées et des marchés les seuls acteurs et juges suprêmes de la production et de l'allocation des ressources y compris dans les secteurs autrefois jugés stratégiques (industrie lourde et banques). Elle a renoncé à accroître l'intervention des salariés dans la gestion des entreprises. Elle n'a plus de projet industriel alternatif aux politiques libérales. Au niveau communautaire, l'obsession du respect des règles de concurrence l'emporte sur les soucis d'emplois ou de maintien de l'appareil productif. Au moment des crises financières de 1997-1998, les gouvernements européens ont proclamé la nécessité d'une meilleure régulation du système financier international. Mais ils n'ont pas réussi à élaborer une position commune sur des propositions spécifiques. La première coalition rouge-verte de l'Allemagne a connu un départ difficile. La réforme fiscale comporte un allégement net de l'imposition des familles et des mesures écologiques. Le gouvernement est fermement décidé à faire du combat contre le chômage la priorité de la législature. Mais l'orientation générale de la politique fiscale n'est pas toujours claire, la politique macroéconomique ne fait pas toujours preuve d'une grande cohérence et le dosage entre les politiques de l'offre et les politiques de la demande peut être discuté. Le gouvernement italien a entrepris de nombreuses réformes dans les domaines politique et économique (décentralisation, fiscalité, État-providence, règles de fonctionnement des marchés, assurance universelle, nouveaux types d'intervention publique dans les régions les moins développées) qui révèle le souci d'arriver aussi vite que possible à des institutions et des performances d'un niveau européen. Le risque est que la structure administrative s'avère trop faible pour soutenir le poids de tant d'innovations. L'instabilité politique ajoute des points interrogations. Le nouveau gouvernement britannique a conservé nombre des réformes initiées par son prédécesseur. Il modernise les institutions politiques. Il a transformé la gestion des finances publiques et le statut de la Banque centrale. Il veut modifier la structure de l'économie britannique et améliorer les perspectives de croissance à long terme. Il tente d'opérer un changement radical de l'État-providence en augmentant les incitations à travailler. C'est un gouvernement très libéral. Toutefois, il a instauré un salaire minimum, a amélioré la protection de l'emploi et la reconnaissance des syndicats.
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Diasio, Nicoletta. "Reconnaissance et pouvoir." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.036.

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Abstract:
« T'es noire, pauvre, moche, et en plus t'es une femme ». La protagoniste du roman d'Alice Walker (1999) à qui ces mots sont adressés, saura bien s'affranchir de la domination à laquelle ces marquages sociaux semblent la destiner. Une anthropologie non hégémonique questionne la manière dont des entités individuelles ou collectives, assignées à une position de subordination, et épinglées à une altérité légitimée par des inégalités sociales, économiques ou par une prétendue différence physique, identitaire ou culturelle, se saisissent de ces catégories pour les remettre en question, s'affirmer, se construire et retourner des positions de vulnérabilité en force. Ces retournements ne sont pas uniquement de l'ordre de la ruse ou des contre-pouvoirs de ceux qui campent dans la liminalité : elles impliquent des négociations, des actions, des jeux de rôles, des résistances qui font du pouvoir, un champ multiforme et mobile de relations stratégiques entre des individus et des groupes (Foucault 1984). Il s'agit alors d'analyser des rapports complexes et instables entre agentivité et gouvernementalité et les liens multiples qui se nouent entre puissance d'action individuelle, interactions sociales, institutions, savoirs et socio-histoires. Cette posture interroge la tension entre la vulnérabilité existentielle et l'organisation politique et sociale des vulnérabilités en tant qu’art du gouvernement de soi et d'autrui. Son ambition est de relever le défi lancé par Fassin, d'étudier les effets d'influence réciproque entre la « condition comme 'opération d'objectivation' par laquelle les structures et les normes sociales se traduisent dans la vie quotidienne […] dans la manière d'être vis-à-vis de soi, des autres et du monde, et l'expérience, comme 'opération de subjectivation' par laquelle les gens donnent forme et sens à ce qu'ils vivent » (Fassin 2005 : 332). La vision du pouvoir comme dispositif permettant à la fois l'émergence des subjectivités et leur contrôle, voire leur négation par réification, se trouve également au cœur du débat contemporain sur la reconnaissance et la visibilité sociale. Les luttes pour la reconnaissance semblent avoir, dans le monde contemporain, une étendue et une légitimité inédite. La reconnaissance semble devenir le langage à travers lequel s’expriment les luttes sociales aujourd’hui. Ce concept, venant de la philosophie politique et sociale, pour essaimer ensuite dans la sociologie et, plus tardivement, l’anthropologie, a été même envisagé comme une notion clé et un objet non reconnus, mais fondateurs des sciences sociales contemporaines (Caillé 2007 ; pour une analyse de la mobilisation et des usages du concept de « reconnaissance » dans les sciences sociales de 1993 à 2013, voir Bigi 2014). Une anthropologie qui se veut décentrée et engagée n’est pas étrangère aux postulats qui fondent le concept de reconnaissance : la prise en compte du statut relationnel et non plus substantiel du sujet, sa vulnérabilité constitutive, l'importance de la confirmation intersubjective de capacités et de qualités morales, la réciprocité comme manière d'arracher l'individu à une symétrie déniée, sa dimension performative (Honneth 2002, 2006; Ferrarese 2007). Cette anthropologie dialogique ambitionne à analyser autant les formes de relégation au silence, au mépris et à la disqualification, que les manières qu'ont les sujets -individuels et collectifs- de s'arracher à l'invisibilité et à l'humiliation (Battegay et Payet 2008). Cette anthropologie interroge également les contextes institutionnels et socio-juridiques, et ces espaces publics où prennent forme, s'expriment et se donnent à voir des besoins, des langages, des mediums, des collectifs nouveaux. Ces luttes questionnent enfin la co-construction de soi et de l'autre dans des processus de visibilité mutuelle : il en est ainsi, par exemple, de la minorité qui demande et de l'État qui reconnaît. Toutefois, une anthropologie non hégémonique est également appelée à débusquer les embûches d'une demande de reconnaissance qui risque de produire ou de reproduire des catégories sociales que fondent la réification, l'altérité ou l'asymétrie. « Je ne veux pas être la victime de la Ruse d'un monde noir », écrivait Frantz Fanon (1952: 186). Il en est ainsi de ces demandes de revendication et de défense identitaire qui, loin de défaire des identités, en montrant le caractère construit d'éléments tels que le genre, l'ethnie, la « race » ou l'orientation sexuelle, risquent de figer et de contraindre « les sujets mêmes [qu’elles] espèrent représenter ou libérer » (Butler 2005: 148). Ce modèle identitaire, dont le caractère illusoire et réifiant a été soulevé à plusieurs reprises (Clifford 1988; Bayart 1996; Fraser 2005), échoue dans sa demande de reconnaissance: il dissimule les asymétries et les compétitions sein du groupe, il occulte les formes de déplacement du pouvoir, il engendre des concurrences victimaires et renforce d'autres formes, moins visibles, d'assujettissement.
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Flores, Shana Sabbado. "The “Vinhos da Campanha” Wine Region and its Prospects for Sustainability." Les territoires de la vigne et du vin au Brésil, no. 11 (December 2, 2020). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1822.

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L'article donne un aperçu de la région vitivinicole de la Campanha, située dans l'État du Rio Grande do Sul, à la frontière avec l'Uruguay, et analyse ses perspectives de durabilité, sur la base d'une étude qui comprend une analyse des protocoles de vitiviniculture durable dans six pays, complétée par deux phases de travail et d'observations sur le terrain dans la région. Malgré un contexte historique qui remonte au XVIe siècle, la trajectoire moderne de la vitiviniculture dans la Campanha a commencé dans les années 1980, avec une expansion dans les années 2000 et l'organisation du processus de reconnaissance de l'Indication Géographique à partir de 2010. Aujourd'hui, la région dispose d'une structure institutionnelle, qui comprend des associations locales de vitiviniculture, des initiatives d'œnotourisme et la présence d'institutions d'enseignement et de recherche travaillant sur le thème de la vitiviniculture. En termes de durabilité, la dimension environnementale a été analysée, bien que la recherche originale traite le sujet dans un sens large. La perception des vitiviniculteurs sur les thèmes de la durabilité et de la vitiviniculture durable est analysée, ainsi que les pratiques actuelles. Plusieurs initiatives ont été identifiées, notamment sur les thèmes de l'eau, de l'air, des effluents, des déchets solides, de la biodiversité, de l'énergie et des pratiques agricoles, ce qui montre le potentiel de la campagne pour formaliser un programme de vitiviniculture durable.
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BEN ALI, Fouad, and Ali Abdelmonem ZRIBI. "ARCHITECTURE TROGLODYTIQUE." URBAN ART BIO 2, no. 1 (June 4, 2023). http://dx.doi.org/10.35788/uab.v2i1.95.

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Compte tenu de la reconnaissance actuelle de l'importance de l'architecture vernaculaire qui garantit l'efficacité énergétique et le respect de l'environnement, le patrimoine architectural troglodytique, qui a longtemps été considéré comme une architecture d'habitation inadaptée, présente en réalité des qualités écologiques et des propriétés architecturales et culturelles intéressantes. L'architecture troglodyte du sud tunisien est l'un des patrimoines les plus précieux et les plus représentatifs du sud de la Méditerranée. Elle représente le résultat du génie créatif de l'homme, en utilisant les ressources naturelles locales pour survivre dans un environnement extrême. En 2020, cette architecture a été inscrite sur la liste indicative du patrimoine mondial de l'Unesco. Malgré cela, les habitations troglodytiques du sud tunisien sont abandonnées. Peu de leurs habitants vivent encore dans les environs. Seules quelques grottes de ces troglodytes ont été restaurées de manière folklorique pour des visites touristiques. Bien que ce patrimoine culturel soit resté relativement à l'abri des dégradations humaines pendant longtemps, il est aujourd'hui de plus en plus exposé à de multiples menaces qui l'affectent gravement (Khannoussi 2009). La présente publication se veut une contribution efficace à l'état de l'art, à la sauvegarde, à la valorisation et au développement durable des sites troglodytiques, et à la préparation du dossier de nomination de ce patrimoine architectural pour son inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco (LPM).
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Jette, Christian. "The Role of Community Organizations in the Transformation of the Social Development Model in Quebec." Canadian journal of nonprofit and social economy research 2, no. 1 (June 25, 2011). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2011v2n1a65.

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Abstract:
ABSTRACT Community organizations have played a major role in the delivery of social services in Québec since the 1970s. Their activities aimed to provide an alternative to the heteronomous, bureaucratic practices of the public sector. But their desire to move away from the public sector did not prevent them from demanding financial support from the state. Historically, these associations' struggles have led to the establishment of an original partnership and a funding mode whereby they could retain their organizations' autonomy. This autonomy was the guarantee of both their specificity and their ability to innovate in terms of social practices. While this state recognition certainly remains in some respects ambivalent, it is nonetheless undeniable that these associations today constitute a significant component of the Québec model of social development. RÉSUMÉ Les organismes communautaires jouent un rôle important dans la prestation de services sociaux au Québec depuis les années 1970. Leurs activités se sont développées dans l'optique d'apporter une alternative aux pratiques hétéronomes et bureaucratiques du secteur public. Cette volonté de se distancier du secteur public ne les a toutefois pas empêchés de revendiquer le soutien financier de l'État. Historiquement, les luttes menées par ces associations se sont donc traduites par la mise en place d'un partenariat original et l'établissement d'une mode de financement qui leur permet de préserver l'autonomie de leur organisation. Cette autonomie est le gage de leur spécificité et de leur capacité d'innover sur le plan des pratiques sociales. Certes, cette reconnaissance étatique demeure à certains égards ambiguë. Néanmoins, il est indéniable que ces associations constituent aujourd'hui un élément important du modèle québécois du développement social.
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Diasio, Nicoletta. "Frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.033.

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Abstract:
L'anthropologie en tant que discipline scientifique s'est institutionnalisée de manière concomitante à l'affirmation de l'État-nation, aux entreprises coloniales et au souci politique de comprendre et gérer ces diversités censées menacer la cohésion sociale et la légitimité des institutions centrales: 'paysans', 'criminels', 'sauvages', 'indigènes' deviennent à la fois des objets de connaissance et de régulation. La question de la frontière s'est donc posée à double titre : à l'intérieur, dans la démarcation entre cultures savantes et cultures populaires, entre « modernité » et « survivances folkloriques », entre majorité et minorités, et à l'extérieur, dans le rapport aux sujets coloniaux. Toutes les anthropologies ont ainsi face au rapport « centre-périphérie », avec le souci de donner voix à des populations inécoutées, même si parfois cette opération a contribué à les constituer comme « autres ». Mais l'anthropologie a également contribué à montrer le caractère dynamique des frontières, leur épaisseur dense de toutes les potentialités du désordre, de l'informel (Van Gennep 1922; Douglas 1966; Turner 1969) et de la créativité culturelle (→) : en définissant les limites d'un système ou d'un monde, la frontière peut devenir le centre d'un autre. Une buffer-zone peut se constituer en État; dans les friches urbaines des quartiers, des sociabilités, des rituels inédits prennent forme; dans les frontières se donne à voir le caractère non essentialiste, négocié et performatif des identifications ethniques (Barth 1969). Le transnationalisme, la déterritorialisation, les flux de personnes, technologies, finances, imaginaires, marchandises accentuent ce processus et engendrent des réalités segmentées (Appadurai 1996): fractures et frontières dessinent des zones de contact (Pratt 1992) où le jeu des interactions produit aussi bien des pratiques et des imaginaires spécifiques, que des conflits et des relations de pouvoir. Par les frontières, le pouvoir se rend visible que ce soit par des stratégies de définition du centre, que par leur corollaire, la mise en marge et la création de discontinuités : « Une anthropologie des frontières analyse comment nations, groupes ethniques, religions, États et d'autres forces et institutions se rencontrent et négocient les conditions réciproques, dans un territoire où toutes les parties en cause s'attendent à rencontrer l'autre, un autre de toute manière construit par nous » (Donnan et Wilson, 1998 : 11). Pour les populations jadis colonisées, migrantes ou diasporiques, vivre la frontière, la porter en soi, constitue le jalon de stratégies identitaires et donne accès à un espace tiers (→) où on compose entre les enracinements à une patrie déterritorialisée et de nouvelles appartenances (Bhabha 1994; Pian 2009). Ce sujet qui se construit dans une situation de frontière n’est toutefois pas la prérogative de populations déplacées. Comme nous le rappelle Agier (2013), il constitue le soubassement d’une condition cosmopolite, au cœur de laquelle, la frontière devient l’espace, le temps et le rituel d’une relation. La frontière est centrale car elle nous rappelle concrètement qu’il n’y a pas de monde commun sans altérité : « pour l’anthropologie de la condition cosmopolite, il s’agit de transformer l’étranger global, invisible et fantomatique, celui que les politiques identitaires laissent sans voix, en une altérité proche et relative » (Agier 2013 : 206). Dans cette anthropologie qui déjoue le piège identitaire (Brubaker et Cooper 2000) et le refus de l’autre, connaissance et reconnaissance (→) vont ensemble. Cette liminarité féconde est au cœur d'une anthropologie non-hégémonique. Mais loin d'en constituer uniquement un objet d'étude, elle désigne également une posture épistémologique. Elle nous invite à déplacer le regard du centre aux marges des lieux de production intellectuelle, à en interroger la créativité, à analyser comment les frontières entre savoirs sont reformulées et comment elles sont mises en œuvre dans les pratiques de recherche. Ce décentrement interroge différents niveaux: un déplacement géographique qui implique une connaissance et une valorisation de ce qui se fait en-dehors des foyers conventionnels de production et de rayonnement scientifique de la discipline. Ces productions sont parfois peu connues en raison d'une difficile compréhension linguistique, à cause d'une rareté d'échanges liée à des contextes de répression politique, ou encore par l'accès difficile au système de l'édition. Un déplacement du regard en direction de ce qui est produit en-dehors des frontières des institutions universitaires et académiques, la professionnalisation de la discipline impliquant un essaimage des anthropologues dans les associations, dans les ONG, dans les entreprises, dans les administrations publiques. Comment, compte tenu des exigences de rigueur théorique et méthodologique de la discipline, ces productions en marge des centres de recherche institués, participent au renouvellement et à la revitalisation de l'ethnologie? Une anthropologie non hégémonique s'interroge également sur les sujets frontières de la discipline: elle est là où les limites bougent, là où une frontière en cache une autre, où les conflits éclatent, auprès d'interlocuteurs à qui le savoir officiel a longtemps nié la légitimité de parole et de subjectivité. Elle questionne une autre opération de bornage interne à sa constitution : une discipline ne se reconnaît pas uniquement pour ce qu'elle accepte à l'intérieur de ses frontières, mais aussi par ce qu'elle rejette et reformule. Ces processus d'inclusion, de purification et de catégorisation donnent lieu à des configurations spécifiques et constituent un analyseur des spécificités intellectuelles locales. Leur analyse permet aussi de s'interroger sur ces situations de croisement entre savoirs favorisant l'innovation scientifique. La tension entre anthropologies centrales et périphériques rejoint enfin la question de l'hégémonie dans les rapports entre sciences, avec tout ce que cela implique en termes de légitimité et de reconnaissance: ainsi l'opposition entre sciences 'dures' et 'molles', les paradigmes qui inspirent les dispositifs d'évaluation disciplinaire, les hégémonies linguistiques.

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