Journal articles on the topic 'Raisonnement spatiale'

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1

Hugonnier, Louis, Denis Maréchal, and Caroline Font. "Archéogéographie et sources anciennes au service du temps long villageois : les cas de Chevrières et de Couloisy (Oise)." Archéologie du Midi médiéval 36, no. 1 (2018): 279–90. http://dx.doi.org/10.3406/amime.2018.2194.

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Abstract:
À partir de deux fouilles préventives, il est présenté deux démarches différentes qui complètent et enrichissent le raisonnement sur la dynamique spatiale du village. Le recours à l’archéogéographie et aux sources anciennes, en élargissant les échelles d’analyses, offre de nouvelles perspectives qui permettent de s’extraire du site (gisement archéologique) pour aborder l’espace villageois, son fonctionnement et son dynamisme sur un temps long.
2

Bonora, Denis, and Michel Huteau. "L'efficience comparée des garçons et des filles en mathématiques." L’Orientation scolaire et professionnelle 20, no. 3 (1991): 269–90. http://dx.doi.org/10.3406/binop.1991.1369.

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Abstract:
On a examiné systématiquement les différences garçons-filles dans l'efficience en mathématiques. Globalement, une légère supériorité des garçons se manifeste progressivement et devient nette au moment de l'adolescence. D'une génération à l'autre les différences garçons-filles vont en s'atténuant. Elles semblent plus marquées aux niveaux de compétences élevés. On ne les retrouve pas dans tous les pays, dans certains pays ce sont les filles qui réussissent mieux. Elles sont surtout sensibles dans les tâches impliquant le raisonnement ou la représentation spatiale. Elles sont moins marquées dans les notations scolaires, où elles se manifestent parfois à l'avantage des filles, que dans les épreuves standardisées. Il semble bien que les différences inter-sexes soient plus précoces et plus fortes en France que dans beaucoup d'autres pays.
3

Graziosi, Grégoire Rota. "Une analyse économique de la sécession." Recherches économiques de Louvain 67, no. 3 (2001): 315–48. http://dx.doi.org/10.1017/s077045180000436x.

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Abstract:
RésuméCet article propose une analyse économique de la sécession. Il s’inspire des travaux d’Alesina et Spolaore (1997), de Berkowitz (1997) et de Bolton et Roland (1997). Le raisonnement mené au niveau des Etats est largement transférable aux collectivités locales (régions, villes,…). Le recours à une représentation spatiale de la population nous permet d’appréhender l’hétérogénéité des préférences individuelles en matière de bien public. Le pays est supposé divisé en deux régions. La décision de sécession résulte d’un arbitrage individuel entre pression fiscale et localisation du bien public local, cet arbitrage évoluant selon la taille et le découpage régional du pays. En l’absence de disparités de revenus, nous montrons que le centre, la plus grande des deux régions, est davantage enclin à l’indépendance. Une approche normative, en terme de surplus, conclut notre analyse en appréciant l’efficacité économique du processus démocratique. Il apparaît alors que toute sécession unilatérale réduit le bien-être des deux régions.
4

St-Jean, Charlaine, Johanne April, Nathalie Bigras, Christophe Maïano, and Marilyn Dupuis Brouillette. "Relations entre la qualité des interactions enseignante-enfants et le développement du raisonnement spatial des enfants de maternelle quatre ans à temps plein en milieu défavorisé." Canadian Journal of Education/Revue canadienne de l'éducation 45, no. 2 (July 6, 2022): 400–427. http://dx.doi.org/10.53967/cje-rce.v45i2.4927.

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Abstract:
Le présent article a pour but d’étudier le rôle prédictif de la qualité des interactions enseignante-enfants sur le développement du raisonnement spatial chez des enfants de la maternelle quatre ans à temps plein en milieu défavorisé. L’échantillon apparié est composé, d’une part, de 232 enfants (130 filles, 102 garçons) âgés de 58,29 mois (ÉT = 4.93) et de 8 enseignantes titulaires d’un baccalauréat en enseignement, ayant en moyenne 12,2 ans d’expérience en enseignement à l’éducation préscolaire (ÉT = 5.45). Des analyses de régressions multiples à effet mixte montrent que les dimensions et sous-dimensions de la qualité des interactions enseignante-enfants prédisent significativement et positivement les sous-tests du raisonnement spatial. Cette étude soulève l’importance d’améliorer la qualité des interactions enseignante-enfants afin de favoriser le développement du raisonnement spatial des enfants de la maternelle quatre ans.
5

Fournier, Sébastien, Christophe Claramunt, and Thomas Devogele. "Un modèle de raisonnement spatial contextuel pour la navigation maritime." Revue internationale de géomatique 17, no. 1 (April 16, 2007): 63–89. http://dx.doi.org/10.3166/rig.17.63-89.

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6

Goulette, Jean-Pierre. "Sémantique formelle de l'espace. Application au raisonnement spatial qualitatif en architecture." Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive 29, no. 2 (1999): 9–34. http://dx.doi.org/10.3406/intel.1999.1584.

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7

St-Jean, Charlaine, Johanne April, Nathalie Bigras, Christophe Maïano, and Marilyn Dupuis Brouillette. "Développement du raisonnement spatial d’enfants à la maternelle quatre ans temps plein au Québec." Formation et profession 30, no. 3 (November 2022): 1. http://dx.doi.org/10.18162/fp.2022.715.

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8

Yang, Yifan, Jamal Atif, and Isabelle Bloch. "Raisonnement abductif en logique de description exploitant les domaines concrets spatiaux pour l’interprétation d’images." Revue d'intelligence artificielle 31, no. 1-2 (April 28, 2017): 11–39. http://dx.doi.org/10.3166/ria.31.11-39.

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9

Gibel, Patrick, and Sylvie Blanquart-Henry. "Favoriser l’appropriation des propriétés géométriques des quadrilatères à l’école primaire : étude d’une situation d’apprentissage dans le méso-espace." Revue des sciences de l’éducation 43, no. 1 (November 21, 2017): 37–84. http://dx.doi.org/10.7202/1042074ar.

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Abstract:
Dans cet article, nous cherchons à déterminer, dans le cadre de l’enseignement des figures planes à l’école primaire, en quoi la confrontation des élèves à des situations d’apprentissage dans l’espace environnant (méso-espace) permet de favoriser la mobilisation et la verbalisation de connaissances spatiales et géométriques. Pour ce faire, nous produisons l’analyse clinique d’une séquence mise en oeuvre dans une classe de fin de primaire dont l’objectif pour les élèves est la reproduction de figures planes dans le méso-espace. Pour identifier précisément les connaissances et les savoirs mobilisés par les élèves en situation d’action et en situation de formulation, nous procédons à une analyse détaillée des différentes formes de raisonnements qui sous-tendent leurs procédures de résolution et de formulation. Pour y parvenir nous utilisons un modèle d’analyse des raisonnements, développé par Bloch et Gibel (2011), qui résulte de l’articulation de deux cadres théoriques : la théorie des situations didactiques et la sémiotique de Peirce. Au-delà de l’utilisation raisonnée des outils mis à disposition des élèves dans l’activité de reproduction des figures, l’analyse didactique donne à voir des éléments particulièrement riches de la dialectique action-formulation. Cette étude permet de rendre compte de la variété, de l’adéquation et de la pertinence des propriétés géométriques mobilisées et formulées par les élèves, favorisant ainsi le passage d’une géométrie instrumentée à une géométrie déductive.
10

Laddada, Wissame, and Eric Saux. "Analyse des empreintes guidée par un modèle de connaissances pour la compréhension des dynamiques de navigation maritime côtière." Revue Internationale de Géomatique 31, no. 1-2 (January 2022): 111–33. http://dx.doi.org/10.3166/rig31.111-133.

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Abstract:
Les empreintes spatiales, historiques ou acquises en temps réel, aident a la compréhension des dynamiques de leurs porteurs. Dans un contexte de navigation maritime côtière, la recherche présentée montre la démarche de mise en place d’un modèle de connaissances visant a une analyse sémantique des empreintes de navires. Ce modèle est défini a partir des connaissances recueillies auprès d’experts du domaine complétées par des descriptions textuelles et graphiques. Après avoir décrit les principes de navigation, nous présentons les étapes menant a un tel modèle de connaissances. La recherche est complétée par la formalisation de règles portant sur la visibilité des points de repère. Enfin, un raisonnement conduit a inférer des connaissances supplémentaires de navigation sur lesquelles sont confrontées les empreintes de navigation afin d’identifier les routes ayant une sémantique pour le modèle et celles dénuées de sémantique.
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Malki, Jamal, Alain Bouju, and Mefteh Wafa. "Une approche ontologique pour la modélisation et le raisonnement sur les trajectoires. Prise en compte des règles métiers, spatiales et temporelles." Techniques et sciences informatiques 31, no. 1 (January 30, 2012): 71–96. http://dx.doi.org/10.3166/tsi.31.71-96.

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Huguet, P. "L’enfer c’est les autres : de la simple présence d’autrui aux stéréotypes sociaux (effets sur les performances cognitives)." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 11. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.026.

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Abstract:
Les activités mentales et processus neurobiologiques sous-jacents sont ancrés dans des contextes et des fonctionnements sociaux dont l’influence fait désormais l’objet de nombreux travaux expérimentaux en référence à la « cognition sociale » et aux « neurosciences cognitives, sociales et affectives ». Précisément, les travaux présentés dans notre communication contribuent à élucider comment certaines composantes élémentaires de la vie en société (simple présence des autres, évaluations de soi et comparaisons sociales interpersonnelles, stéréotypes sociaux) agissent sur les performances cognitives (attention, raisonnement, mémoire) à tous les âges de la vie. Nous rappellerons d’abord les effets attentionnels liés, chez l’homme et chez le primate non humain, à la présence des congénères [1–3] et leurs conséquences pratiques pour l’utilisation des tests neuropsychologiques impliquant en particulier les fonctions exécutives. Nous verrons ensuite comment des facteurs psychosociaux plus intégrés, comme certains stéréotypes sociaux en rapport avec le genre ou avec le vieillissement, influencent les performances des personnes stigmatisées (visées par ces stéréotypes), avec pour conséquence le maintien artificiel de certaines différences entre les deux sexes s’agissant notamment des compétences visuo-spatiales, ou entre personnes jeunes et âgées s’agissant de la mémoire et des capacités d’inhibition cognitive [4,5].
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Theurel, Anne, and Édouard Gentaz. "L’évaluation standardisée du raisonnement spatial non verbal avec un test adapté des cubes de Kohs : Premiers résultats obtenus auprès d’enfants déficients visuels (malvoyants et non-voyants)." Enfance N° 1, no. 1 (March 1, 2014): 41–54. http://dx.doi.org/10.3917/enf1.141.0041.

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Theurel, Anne, and Édouard Gentaz. "L’évaluation standardisée du raisonnement spatial non verbal avec un test adapté des cubes de Kohs : Premiers résultats obtenus auprès d’enfants déficients visuels (malvoyants et non-voyants)." Enfance 2014, no. 01 (March 2014): 41–54. http://dx.doi.org/10.4074/s0013754514001049.

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JUSTEAU-ALLAIRE, Dimitri. "Planification systématique de la conservation basée sur les contraintes, une approche générique et expressive : application à l’aide à la décision pour la conservation des forêts de Nouvelle-Calédonie." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 349 (October 4, 2021): 107–8. http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.349.a36793.

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Issue de la biologie de la conservation, la planification systématique de la conservation (PSC) est une approche pratique qui se propose de fournir une aide à la décision dans la planification des actions de conservation en intégrant les objectifs écologiques avec les contraintes des gestionnaires. Basée sur la modélisation, l’optimisation et l’informatique, la PSC offre un cadre rationnel pour aborder les problématiques environnementales et réduire le fossé entre recherche et gestion. Dans cette thèse, nous avons introduit une approche formelle pour modéliser et résoudre des problèmes de PSC basée sur la programmation par contraintes, une méthode issue de l'intelligence artificielle et fondée sur le raisonnement automatique. Notre motivation principale était d'apporter plus d'expressivité à la PSC (i.e. d'accroître l'étendue et la variété des problèmes qui peuvent être représentés et résolus), notamment par l'intégration de contraintes spatiales avancées et d'indices du paysage. Cette approche permet également d’obtenir des garanties sur la qualité des solutions produites (satisfaisabilité, optimalité) qui peuvent améliorer considérablement la qualité de l'aide à la décision. Nous avons appliqué cette approche sur des données réelles issues des forêts de Nouvelle-Calédonie, un point chaud de la biodiversité qui doit faire face à de nombreux défis pour la conservation de sa biodiversité. Le contexte développé, insulaire et peu peuplé de cet archipel permet une grande proximité entre les différents acteurs de la conservation, ce qui en fait un terrain d'étude approprié pour expérimenter de nouveaux outils pour la conservation. Nous avons illustré cette particularité à travers un cas d'étude mené en étroite collaboration avec les gestionnaires du parc provincial de la « Côte Oubliée -– Woen Vùù – Pwa Pereeù ». Dans cette étude, nous avons fourni une aide à la décision dans un projet de reforestation, en mettant l'accent sur la réduction de la fragmentation et l'amélioration de la connectivité structurelle. Dans l'ensemble, nous avons démontré le caractère générique, la flexibilité et l'expressivité de l'approche basée sur les contraintes appliquée à la PSC. Nos résultats ont également ouvert de nouvelles perspectives pour l'aide à la décision en Nouvelle-Calédonie, la PSC, et la programmation par contraintes.
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Hamman, Philippe. "Frontières fluviales ou espaces-frontières ? Regards sociologiques." Cahiers du plurilinguisme européen, no. 11 (July 27, 2022). http://dx.doi.org/10.57086/cpe.1124.

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Abstract:
Cet article interroge d’un point de vue sociologique la notion de frontières fluviales sous l’angle de leur consistance. L’objectif est de restituer les transformations d’un espace d’entre-deux qui tend à produire ses propres affiliations, ses acteurs politiques et économiques, mais également ses scansions et ses identités singulières. Le raisonnement est déplié en trois temps : (1) appréhender le cadre socio-spatial des agglomérations transfrontalières qui prennent place le long des frontières françaises, afin de positionner ce que recouvre la frontière fluviale, notamment en contexte franco-allemand, puis (2) saisir en quoi l’objet frontière permet au sociologue de penser la différence, avant (3) de formuler une proposition d’analyse des dynamiques des espaces-frontières. Plutôt que de s’en tenir à l’opposition binaire du passage et de l’obstacle, la conceptualisation en termes d’espace-frontière tient compte de la matérialité de l’espace, tout en se plaçant dans une dialectique du spatial et du social, où la question des usages apparaît de première importance pour appréhender l’effet-frontière comme production de différences dans la proximité, à la fois subies et recherchées.
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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.

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