Academic literature on the topic 'Produits naturels – Consommation'

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Journal articles on the topic "Produits naturels – Consommation"

1

Zhang, Meng Xia, and Alain Jolibert. "Les valeurs traditionnelles des acheteurs chinois: raffinement conceptuel, mesure et application." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 18, no. 1 (March 2003): 25–42. http://dx.doi.org/10.1177/076737010301800102.

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Abstract:
Les valeurs chinoises traditionnelles sont principalement basées sur les trois doctrines que sont le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme. Dans cet article, la création des échelles de mesure de ces valeurs et leur validation sont présentées. La validation est effectuée sur un échantillon de 188 consommatrices chinoises. L'achat de cosmétiques est utilisé comme critère de validation. Les trois échelles créées ont une bonne fiabilité et validité de construit. Elles prédisent bien respectivement la consommation symbolique pour le confucianisme, la consommation de produits naturels pour le taoïsme et la consommation de produits utilitaires pour l'échelle de bouddhisme.
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2

DARDUIN, U., M. DELANOË, C. NICOURT, and J. CABARET. "L’élevage biologique de poulets au risque de la vente en circuits courts." INRA Productions Animales 28, no. 3 (January 14, 2020): 271–80. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.3.3032.

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Abstract:
Dans un contexte de scandales alimentaires liés à des fraudes, les consommateurs se tournent de plus en plus vers une consommation locale d’aliments sains, produits selon des modes d’élevage considérés comme naturels. Les agriculteurs biologiques ont dès le départ participé au développement de circuits de commercialisation courts. À leur travail de production s’est donc ajoutée une activité de vente, multipliant les tâches et complexifiant la gestion de leur temps. L’articulation entre ces activités sera au cœur de notre étude qui repose sur un corpus de vingt-et-un entretiens menés auprès d’éleveurs de poulets de chair en élevage biologique situés dans différentes régions de France. Nous verrons que le choix de commercialiser en circuits courts implique pour les producteurs de faire face à de nombreux enjeux, de développer de nouvelles compétences et d’organiser leur exploitation en fonction de l’activité de vente.
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3

Centrone, Francesca Alice, Jean-Philippe Tonneau, Marc Piraux, Nathalie Cialdella, Tania De Sousa Leite, Angela Mosso, and Angela Calvo. "Questions de genre et développement durable : le potentiel de l’agroécologie dans le Nordeste du Pará, Brésil." Cahiers Agricultures 27, no. 5 (September 2018): 55003. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2018035.

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Abstract:
L’agriculture mondiale est confrontée à de nombreux défis en termes de souveraineté alimentaire. Il s’agit d’abord d’assurer un accès équitable à la nourriture et aux produits agricoles de première nécessité pour une population mondiale croissante. Il s’agit ensuite d’inclure la production agricole dans une perspective plus générale de lutte contre la pauvreté, l’inégalité et la malnutrition dans le monde. Il s’agit enfin de contribuer à une gestion plus durable des ressources naturelles et agricoles et de la biodiversité. L’approche agroécologique semble être l’une des options les plus appropriées pour atteindre ces objectifs, en raison de son caractère holistique concernant l’utilisation des ressources et des processus naturels, qui profite à la fois aux agriculteurs, à l’agriculture durable et à des modèles de consommation alimentaire plus sains. En outre, l’agroécologie est conçue pour soutenir des relations sociales plus égalitaires, en particulier entre hommes et femmes. Néanmoins, l’analyse des relations et des implications entre l’agroécologie et les questions de genre reste une question relativement inexplorée. L’objectif de cet article est donc d’analyser de manière critique et de mettre en évidence les principales opportunités et contraintes de l’agroécologie en termes de durabilité et d’égalité des sexes. La recherche a été réalisée dans le cadre d’expériences agroécologiques menées dans le Nord-Est de l’Amazonie brésilienne, où les agricultrices pratiquent principalement l’extractivisme et où l’agroécologie est encore dans une phase d’émergence comparativement à d’autres régions du pays. Pourtant, malgré leur faible reconnaissance et leur accès limité aux ressources, les femmes contribuent activement à la conservation de la biodiversité et au transfert des connaissances traditionnelles.
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4

Julien, Lionel, Fatima Ezzahra Moutik, Chaïmae Haloui, Johann Huguenin, and Mohamed Taher Sraïri. "Paramètres démographiques et économie de l’élevage camelin : une étude au Maroc." Cahiers Agricultures 30 (2021): 1. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020039.

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Abstract:
Le dromadaire est capable de s’accommoder de l’hostilité du milieu désertique en mettant en valeur la végétation qui y est produite. Ces dernières années, il est l’objet d’un regain d’intérêt, eu égard à la qualité de ses produits et à ses caractéristiques physiologiques qui font de cette espèce l’une des plus aptes à s’adapter au changement climatique. Toutefois, les références sur ses performances zootechniques, et plus particulièrement sur les paramètres démographiques dans les systèmes naturels où il est exploité, demeurent limitées. Cette étude se propose d’analyser une partie des éléments démographiques en appliquant une méthode rétrospective de détermination de ces paramètres sur deux années successives, dans 122 troupeaux localisés dans la zone de M’Hamid El Ghizlane, au centre-est du Maroc. Les résultats ont démontré l’importante variabilité annuelle des paramètres démographiques, impactés par la disponibilité alimentaire des parcours, elle-même déterminée par la pluviométrie et sa répartition dans l’année. Les résultats ont aussi souligné la productivité limitée du dromadaire, ne dépassant pas en moyenne un chamelon viable pour trois chamelles en âge de reproduction. L’étude a révélé un potentiel de production de lait réduit dans un contexte de variabilité prononcée de l’offre alimentaire des parcours et d’éloignement des producteurs par rapport aux centres de consommation. En termes de pratiques d’alimentation, le recours à la complémentation est fréquent, sous forme de rebuts de dattes et d’orge subventionné. Les interventions sanitaires sont rares, du fait du pouvoir d’achat limité des éleveurs. Quant aux productions, elles sont surtout représentées par le croît du troupeau, les ventes de lait étant marginales. Quelques rares éleveurs recourent à la location de mâles pour des activités touristiques. Au final, les résultats confirment d’importantes marges d’amélioration de la productivité de l’élevage du dromadaire, qui demeure pour l’instant essentiellement au service de l’autoconsommation et de la capitalisation. Les marges dégagées ne permettent pas aux familles qui pratiquent cet élevage d’obtenir des revenus suffisants.
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5

GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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Goodman, Samantha, and David Hammond. "Perception des étiquettes de mise en garde concernant la santé apposées sur les produits du cannabis au Canada et aux États-Unis." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 41, no. 7/8 (August 2021): 223–33. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.41.7/8.01f.

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Abstract:
Introduction L’étiquetage des produits et les mises en garde concernant la santé sont des éléments importants de la réglementation des produits de consommation comme le tabac, l’alcool et les aliments. Or on dispose de peu de données dans le domaine du cannabis. Cette étude visait à examiner la portée des mises en garde obligatoires concernant la santé sur les produits du cannabis, en s’appuyant sur un protocole expérimental naturel. Méthodologie Les données sont issues des sondages en ligne de l’International Cannabis Policy Study de 2018 et de 2019. Les répondants (n = 72 549) étaient des hommes et des femmes ayant entre 16 et 65 ans vivant au Canada ou dans un État américain interdisant la consommation non médicale de cannabis (État « à consommation illégale ») ou un État américain l’autorisant (État « à consommation légale »). Des modèles de régression ont été utilisés pour tester les différences sur le plan de la perception des mises en garde concernant la santé sur les emballages de cannabis avant la légalisation au Canada et après celle-ci comparativement aux États américains, après ajustement pour la consommation de cannabis, le fournisseur du cannabis et les données sociodémographiques. Résultats Dans l’ensemble, la perception des mises en garde a davantage augmenté entre 2018 et 2019 chez les répondants au Canada (+ 8,9 %, soit 14,7 % en 2019 contre 5,8 % en 2018) que chez les répondants aux États-Unis, que ce soit dans les États à consommation illégale (+ 2,8 %) ou dans les États à consommation légale (+ 3,2 %). En 2019, les consommateurs résidant dans des zones où le cannabis à usage récréatif est légal et qui l’ont acheté auprès de détaillants autorisés étaient plus susceptibles de mentionner avoir remarqué les mises en garde que les consommateurs s’étant procuré du cannabis auprès de fournisseurs non autorisés ou non déclarés (Canada : 40,4 % contre 15,3 %; États américains à consommation légale : 35,3 % contre 17,0 %). Les consommateurs réguliers de cannabis étaient plus susceptibles de remarquer les mises en garde que les consommateurs occasionnels. Conclusion Rendre obligatoires les étiquettes de mise en garde sur les produits du cannabis est susceptible d’accroître l’exposition à des messages indiquant les dangers du cannabis pour la santé, en particulier chez les consommateurs fréquents et les personnes s’approvisionnant sur le marché légal.
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Nestel, Sheryl. "Delivering Subjects: Race, Space, and the Emerqence of Legalized Midwivery in Ontario." Canadian journal of law and society 15, no. 2 (August 2000): 187–215. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100006414.

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Abstract:
RésuméCet article décrit la pratique du «tourisme de la profession de sage-femme» par laquelle, les sages-femmes en Ontario ont fait des stages dans des cliniques de maternité de pays du Tiers-monde en vue d'obtenir l'expérience clinique qu'elles ne pouvaient pas obtenir ici avant la légalisation de la profession dans la province. Plusieurs sages-femmes ont aussi pu mieux se faire reconnaître sur le plan professionnel pour leurs connaissances directes des méthodes obstétriques utilisées par les femmes du Tiers-monde, c'est-à-dire par des femmes qui, selon une mythologie soutenue dans le mouvement pour l'accouchement naturel, posséderaient, en ce qui concerne les accouchements, des connaissances féminines innées qui n'auraient pas encore été corrompues par les pratiques médicales des pays de l'Ouest. L'émergence nouvelle de la profession de sage-femme en Amérique du Nord est un exemple convaincant de la manière dont, par des affirmations épistémologiques sur l'identité partagée des femmes, les régions du Tiers-monde et les personnes qui les occupent en sont venues à constituer un produit de consommation et de progrès social pour les femmes des pays industrialisés.
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Fall, Safietou T., G. Sawadogo, and M. Diop. "Phosphates naturels et alimentation du bétail en zone sahélienne I. Influence sur la santé et la croissance du zébu Gobra." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no. 2 (February 1, 1999): 133–45. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9688.

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Abstract:
Pour préciser le mode d’utilisation des phosphates naturels en alimentation animale, deux essais ont été menés au Sénégal. Des zébus Gobra ont été supplémentés avec le phosphate de Taiba (TAP 3 à 4 p. 100 matière sèche de fluor) et celui de Thiès (THP 0,8 à 1 p. 100 MS de fluor), à Dahra et en milieu contrôlé à Sangalcam, au Sénégal en zone sahélienne. Dans l’essai 1, la supplémentation des zébus Gobra a été effectuée sur pâturage naturel au Crz de Dahra pendant trois ans. Les doses appliquées étaient de 50 g de phosphate de Taiba, selon les modes continu et discontinu, respectivement pour les lots 1 et 2 (pour ce dernier lot, la distribution selon le mode discontinu a été abandonnée dans le courant de la deuxième année par suite d’une faible ingestion de phosphate). Elles étaient de 50 et de 100 g de phosphate de Thiès respectivement pour les lots 3 et 4 et de 65 g de poudre d’os pour le lot 5, selon un mode continu pour l’ensemble des lots. Le lot 6 témoin n’a reçu aucun supplément. Les animaux ont été supplémentés en saison sèche pendant huit à neuf mois par an (entre octobre et juin). Dans l’essai 2, quatre lots ont été supplémentés en milieu contrôlé pendant neuf mois. Les bovins ont reçu 50 g de TAP en mode continu, 50 g de TAP en mode discontinu et 200 g de THP en mode continu respectivement pour les lots 1, 2 et 3. Ces animaux ont été comparés au lot 4 témoin non supplémenté. Pour les deux essais, les mesures concernaient le contrôle quotidien de la consommation des phosphates, le suivi pondéral par une double pesée mensuelle des lots et des examens cliniques portant sur l’état général, l’appareil locomoteur et les dents pour détecter les signes de fluorose. Un contrôle biochimique a porté sur l’analyse de la phosphatémie et de la fluorurie. Les résultats ont mis en évidence une bonne tolérance des doses appliquées. L’influence de la supplémentation minérale sur la croissance des animaux n’a cependant pas été significative (P < 0,05). L’innocuité du produit permet de suggérer un test de longue durée en milieu éleveur, plus propice à une démonstration de l’effet bénéfique de la supplémentation minérale sur les performances zootechniques du zébu Gobra.
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CHATELLIER, V., B. LELYON, C. PERROT, and G. YOU. "Le secteur laitier français à la croisée des chemins." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (May 17, 2013): 77–100. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3138.

Full text
Abstract:
Face à la suppression programmée des quotas laitiers en 2015, la filière laitière française traverse actuellement une période charnière de son histoire où se mêlent doutes et espoirs. La baisse rapide du nombre d’exploitations laitières (au rythme de 5 %par an sur la précédente décennie), la volatilité accrue des prix, les implications environnementales négatives de l’intensification, la concurrence croissante de certains pays limitrophes (dont l’Allemagne) font douter les acteurs de la filière laitière française quant aux stratégies à déployer pour préparer efficacement l’avenir. Le secteur laitier français dispose néanmoins de nombreux atouts pour rebondir : une consommation élevée de produits laitiers par habitant et par an soutenue par une exceptionnelle variété de produits transformés ; une grande diversité de modèles techniques issue d’une adaptation historique des exploitations aux conditions du milieu naturel (relief, climat, potentiel agronomique) ; un potentiel de développement de la production du fait de la faible densité de population dans de nombreuses zones d’élevage, de l’abondance des surfaces fourragères et des substitutions envisageables entre productions ; une amélioration des connaissances scientifiques et des savoir-faire technologiques dans les entreprises ; la présence de firmes leaders à l’international et une volonté des pouvoirs publics d’encourager la construction de nouvelles relations contractuelles entre producteurs et industriels, de manière à gérer l’offre en l’absence de quotas laitiers. A la veille de la suppression des quotas laitiers, l’ambition de cet article est, d’une part, de proposer une analyse de la situation économique actuelle de la filière laitière française (forces, faiblesses, diversité de modèles) et, d’autre part, de s’interroger sur les conditions de la mise en oeuvre du système de contractualisation.
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Cottencin, O. "Actualités sur les nouvelles drogues de synthèse." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S58—S59. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.163.

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Abstract:
Les nouvelles drogues de synthèse (cannabinoïdes et cathinones de synthèse) sont de nouveaux « euphorisants légaux » (legal high) qui sont vendus sur Internet pour un usage principalement récréatif qu’il soit privé ou public. Les cannabinoïdes de synthèse sont des produits à base de plantes psychoactives chimiquement modifiées qui imitent les effets du cannabis lors de leur usage. Ces drogues sont disponibles sur Internet ou en boutique vendues comme encens ou désodorisant… ceci afin de contourner la loi précisant bien l’interdiction de les consommer à tous les stades de la vente not for human consumption. La cathinone est un dérivé naturel des amphétaminiques, analogue de la betaketone, une amphétamine que l’on trouve dans les feuilles de Catha edulis. Les cathinones de synthèse sont dérivés des phénylalkylamines, et répondent aux propriétés des amphétamines lorsqu’on les consomme. Mais, elles sont vendues en ligne sous l’appellation de « sels de bain » également pour contourner la loi. L’absence de risques juridiques, la facilité d’obtention de ces médicaments, le coût modéré, et leur disponibilité sur Internet sont les principaux critères d’attractivité et d’intérêt pour les consommateurs qui ne voient dans ces nouveaux produits que des drogues entactogènes et récréatives, voire une certaine sécurité d’usage. Toutefois, le nombre de personnes intoxiquées rencontrées aux urgences en nette augmentation et les alertes internationales sont importantes. Aujourd’hui, il est enfin admis qu’il existe des conséquences graves tant sur le plan de la santé que sur le plan psychosocial en relation directe avec leur consommation, avec de surcroît un potentiel addictif non négligeable. Nous proposons au travers des présentations de trois orateurs venus d’horizon divers mais tous interpellés par l’usage de ces nouvelles drogues, de faire le point sur l’usage, l’addiction, la clinique et les thérapeutiques à proposer ; de faire le point sur leur impact en termes épidémiologiques en France et en Europe et de conclure avec les incidents et accidents rencontrés aux urgences aujourd’hui rapportés pour alerter les médecins concernés par l’urgence qu’elle soit psychiatrique ou somatique.
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Dissertations / Theses on the topic "Produits naturels – Consommation"

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Kifaya, Raja. "The role of skepticism in green consumer behaviour." Electronic Thesis or Diss., Brest, 2023. http://www.theses.fr/2023BRES0040.

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Abstract:
Le scepticisme du consommateur envers les entreprises va en augmentant. Cependant, les études sur les déterminants et les conséquences de ce phénomène sur les produits bio/vert font défaut. Afin de combler partiellement cette lacune, cette thèse porte sur le scepticisme vert en explorant et comparant des consommateurs issus de trois milieux culturels différents. Le premier essai vise à étudier la relation entre le scepticisme et le comportement d'achat des cosmétiques bio en se basant sur la théorie attitude-comportement-contexte (ABC). Le deuxième essai met en lumière l'effet psychologique du scepticisme sur le comportement de consommation verte. Le troisième essai aborde la question suivante : le scepticisme à l’égard des aliments biologiques pourrait-il expliquer en partie l'écart entre les nombreuses attitudes positives à l'égard des aliments biologiques exprimées par les consommateurs et leurs choix réels ? À partir des données collectées auprès des consommateurs en Tunisie, en Italie et en France, nous avons effectué une comparaison par pays, en adoptant l'approche de modélisation par équations structurelles. Les résultats ont révélé que le scepticisme vert est un puissant inhibiteur de l'adoption de produits bio et verts par les consommateurs dans les trois pays. Considérés ensemble, ces trois essais contribuent à la littérature en soulignant l'importance des déterminants psychologiques et inhibiteurs de la consommation de produits bio et verts
Consumer skepticism towards companies is on the rise. However, studies on the determinants and the consequences of this phenomenon on organic /green products are lacking. In order to partially fill this gap, this thesis focuses on green skepticism by exploring and comparing consumers from three different cultural backgrounds. The first essay investigated the relationship between, green skepticism and the purchasing behaviour of organic cosmetics, based on the attitude-behaviour- context (ABC) theory. The second essay aimed at providing a better understanding on the psychological effect of skepticism on green consumption behaviour. The third essay demonstrated whether organic food skepticism could partly explain the gap” or discrepancy between the great deal of positive attitudes towards organic food expressed by consumers and their actual choices. Based on data collected from consumers in Tunisia, Italy and France, we conducted a cross-country comparison adopting the structural equation modeling approach. Results revealed that green skepticism is strong inhibitor towards adoption of organic and green products among consumers in the three countries. Together, the three essays contribute to the literature by highlighting the importance of the psychological determinants and inhibitors of the adoption of organic and green products
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Rochet, Morgan. "Représentation territoriale des produits alimentaires : le rôle de l'acteur régional (Rhône-alpes)." Lyon 3, 2008. http://www.theses.fr/2008LYO31011.

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Abstract:
Les produits alimentaires s'intègrent de plus en plus au cœur de nombreuses stratégies de développement territorial. L'étude de ces « objets de patrimonialisation » en Rhône-Alpes permet de soulever le rôle des acteurs régionaux dans la valorisation et la promotion des productions alimentaires et des savoir-faire. A l'heure où de nombreuses régions signent leurs produits considérés comme emblématiques d'un territoire, d'un terroir ou d'un « pays », Rhône-Alpes fait face aujourd'hui à la possibilité de suivre ou non ce type de démarche qui s'appuie sur l'existence d'une image territoriale forte. Est-ce le cas pour cette région ? Pour tenter de répondre à cette question, le Comité de Promotion des Produits Agroalimentaires de Rhône-Alpes / R3AP a décidé en 2003 de mener une enquête d'envergure auprès des Rhônalpins de manière à appréhender l'image de la région perçue par les consommateurs et de mesurer le degré de connaissance du patrimoine alimentaire régional qui les entoure. Dans ce contexte d'étude, la conduite d'une géographie culturelle, fondée sur l'analyse des représentations territoriales des consommateurs, permet d'aborder une réflexion sur les mécanismes des perceptions et propose d'établir des concepts et des méthodes débouchant sur des modèles de construction et d'organisation de l'espace régional ou encore, sur des pratiques alimentaires déterminées par des critères d'influence de la consommation. Ces travaux sont également à l'origine d'actions concrètes construites autour d'une problématique de sensibilisation et d'éducation des consommateurs au patrimoine régional, exprimant ainsi le passage d'une géographie culturelle à une géographie appliquée
Food is more and more often included in strategies of territorial development. The examination of this « patrimonisation tool » in the region of Rhone-Alpes is the occasion of pointing out the role of the regional protagonists in the development and the promotion of the foodstuffs and the expertises. At a time when many regions append their marks on their products considered as emblematic of a territory, a land, or a region, Rhone-Alpes can choose whether it adopts this type of action relying on the existence of a strong territorial picture. Does Rhone-Alpes have such a picture? To answer this question, the Foodstuffs from Rhone-Alpes' Promotion Committee, « R3AP », decided in 2003 to conduct a large survey among the inhabitants of Rhone-Alpes to know what kind of picture the consumers could have of their region and how far they knew the food patrimony they lived in. In this context of examination, the practice of a cultural geography, based on the analysis of the consumers' territorial representations, enables to consider the perception mechanisms and it also gives the opportunity to create concepts and methods leading to patterns of construction and organization of the regional area or to food practices determined by criteria of influence on consumption. These researches are also the starting point of concrete actions built on the issue of the consumers' consciousness-raising and education concerning the regional patrimony, thus expressing the transition from a cultural geography to an applied geography
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Sureau, Solène. "On what to assess when bridging sustainability pillars in S-LCA: Exploring the role of chain governance and value distribution in product social sustainability." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2020. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/312512.

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Abstract:
Les chaines d’approvisionnement contemporaines sont source de problèmes environnementaux, mais aussi d’impacts pour les communautés des abords des activités de production, consommateurs, ou encore travailleurs. Pour évaluer ces impacts, l’analyse sociale du cycle de vie (ACV-S) est développée depuis quinze ans en complément de l’ACV-E, qui traite, elle, des impacts environnementaux le long du cycle de vie des produits. Cette thèse vise à répondre à certains des défis méthodologiques pour sa conception et son application, par une évaluation de produits de systèmes alimentaires alternatifs belges (SAA), et à ces deux questions: i) que devrait évaluer l’ACV-S et ii) comment intégrer les chaines de causes à effet dans l’analyse, comme en ACV-E. Sur base de trois états de l’art (des cadres d’ACV-S, des études incluant les chaines de cause à effet, et des évaluations de produits alimentaires), nous développons et mettons en œuvre des propositions qui plaident pour i) une approche participative pour définir les critères; ii) une évaluation d’impact pour comprendre les pratiques des entreprises plutôt que leur simple rapportage, à travers l’articulation des indicateurs sur la base de théories existantes, comme l’approche de Global Commodity Chain: celle-ci place la gouvernance des chaines et la répartition de la valeur ajoutée entre les acteurs comme des facteurs explicatifs potentiels des problèmes socio-économiques présents dans les chaines; iii) une approche ‘imbriquée’ de la durabilité (ou ‘nested’), qui implique la considération des aspects économiques et de gouvernance des chaines, à côté des aspects managériaux et ‘sociaux’, et leur mise en relation. Nous cherchons ainsi à contribuer à faire de l’ACV-S un outil analytique qui vise l’amélioration des principaux problèmes dans les chaines d’approvisionnement, en analysant leurs causes profondes. Nos évaluations de produits de SAA, y. c. circuits courts et commerce équitable ‘Nord-Nord’, révèlent des rémunérations trop faibles et des conditions d’emploi précaires dans les fermes, rejetant ainsi notre hypothèse d’une durabilité plus élevée de ces produits, par rapport aux chaines dominantes. Ces faibles performances résulteraient d’une reproduction des mécanismes utilisés par les chaines dominantes (rapports de force déséquilibrés, faible engagement entre les acteurs, prix inéquitables). Ceci tendrait à confirmer notre autre hypothèse selon laquelle la gouvernance des chaines et les modalités de transaction impactent les conditions socioéconomiques des travailleurs au sein de ces chaines, d’où l’intérêt de considérer ces aspects en ACV-S. Aussi, d’autres éléments semblent jouer: la règlementation du travail en vigueur, qui encouragerait les contrats précaires, ou le contexte de marché qui influencerait fortement les prix pratiqués dans les SAA, d’où l’importance de se pencher sur les chaines dominantes pour améliorer la durabilité des produits alimentaires dans leur ensemble. Notre recherche confirme l’applicabilité et la pertinence de nos propositions, qui mériteraient d’autres applications pour une validation et des développements méthodologiques supplémentaires.
Today’s supply chains entail numerous and serious issues, concerning the environment but also regarding people, including communities’ surrounding production activities, final consumers and workers. In order to assess those latter social and socio-economic impacts on people, Social life cycle assessment (S-LCA) is a tool being currently developed to complement E-LCA, which assesses potential environmental impacts along the life cycle of products and services. This PhD aims to address some of the outstanding methodological challenges faced by S-LCA, with the support of an application on products from Belgian alternative food network (AFNs). The thesis focuses on three related main questions: i) what should S-LCA assess (topics, level of assessment, i.e. company’s practices, impacts on people, other) and ii) how to include impact pathways or cause-effect chains in the analysis, as it is done in E-LCA; iii) how should the assessment be carried out, so that it goes beyond a mere reporting? On the basis of three distinct states-of-the-art (on S-LCA frameworks, studies considering impact pathways and S-LCA studies in the food sector), we put forward and apply specific methodological proposals that argue for i) the use of a participatory approach to select assessment criteria; ii) the use of an impact assessment approach that allows to understand company’s practices rather than their mere reporting, through an articulation of assessment criteria and indicators based on existing theories, including in social sciences. In this regard, the Global commodity chain approach that identify chain governance and value distribution among chain actors as potential stressors or root causes of social and socio-economic problems in supply chains, seems particularly relevant; iii) the use of a nested approach to sustainability in which also economic and governance aspects are taken into account, in addition to managerial and “social” aspects of supply chains, which are usually included. With this work we aim to contribute for S-LCA to become an analytical tool contributing the improvement of main problems in supply chains, e.g. income, employment and working conditions, by analyzing their root causes. Our assessments of products traded under various alternative chains, including short food chains and a local Fair trade chain, reveal low income and poor employment conditions on farms. This rejects our assumption of better social sustainability performances of AFN products, when compared to those of mainstream chains. Those poor performances would originate in the mechanisms used (e.g. unbalanced power relations, low commitment between VCAs, unfair prices), which are similar in mainstream chains. This would tend to confirm our assumption that chain governance and transaction modalities (i.e. business practices of chain actors) impact on socioeconomic conditions of workers in supply chains (or for the social sustainability of products), this is why we think it is of interest to consider those aspects in S-LCA. Also, other, more contextual, elements seem to come into play, such as labor regulations in force, that would encourage the use of non-standard forms of employment, and broader market context that influences AFNs quite strongly, including on prices. This is why it seems also important to work on mainstream food chains to improve overall product sustainability. Our research confirms the applicability and relevance of our methodological proposals, however further applications could be useful for further validation and methodological developments.
Doctorat en Sciences
info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Books on the topic "Produits naturels – Consommation"

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Le catalogue Good Planet.org: 1000 façons de consommer responsable. [Paris]: Editions de La Martinière, 2008.

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Au-delà du bio: La consom'action. Barret-sur-Méouge, France: Éditions Yves Michel, 2003.

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jeunesse, Enjeu et environnement, ed. L'envers de l'assiette et quelques idées pour la remettre à l'endroit. Montréal: Éditions Écosociété, 2011.

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Glen, Strathy, ed. The coming economic collapse: How you can thrive when oil costs $200 a barrel. New York: Business Plus, 2006.

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5

Friederike, Gronefeld, Halpin Darren, and University of Wales, Aberystwyth. School of Management & Business., eds. Analysis of the European market for organic food. Aberystwyth: School of Management and Business, University of Wales, 2002.

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6

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Sciences de l'activité physique pse4u cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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7

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Technologie de l'information en affaires btx4e cours préemploi. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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8

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Études informatiques ics4m cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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9

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Mathématiques de la technologie au collège mct4c cours précollégial. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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10

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Sciences snc4m cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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Conference papers on the topic "Produits naturels – Consommation"

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Cojocaru, Mariana. "Research on the conformity of labels of foods marketed in the Republic of Moldova." In Simpozion stiintific al tinerilor cercetatori, editia 20. Academy of Economic Studies of Moldova, 2023. http://dx.doi.org/10.53486/9789975359023.27.

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Abstract:
L'actualité du sujet de recherche tient à l'intérêt croissant de la population pour les informations portées sur l'étiquette des produits et à leur désir de consommer des aliments le plus naturel possible sans ingrédients génétiquement modifiés. Certains d'entre eux font également attention à la déclaration nutritionnelle, cela se produit s'ils ont certaines maladies et que des restrictions leur sont imposées, notamment des calories ou une faible consommation de glucides, de graisses, etc. L'objectif de la recherche est d'analyser le contenu informationnel des étiquettes nutritionnelles des produits alimentaires locaux et de réaliser une analyse comparative de leur contenu avec les étiquettes nutritionnelles des produits fabriqués en Roumanie. Les méthodes de recherche étaient basées sur l'étude des produits alimentaires des réseaux de commercialisation à la fois en République de Moldavie et en Roumanie. Suite à la recherche, certaines étiquettes nutritionnelles ont été identifiées qui ne se trouvent pas dans notre pays.
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Reports on the topic "Produits naturels – Consommation"

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Fontecave, Marc, and Candel Sébastien. Quelles perspectives énergétiques pour la biomasse ? Académie des sciences, January 2024. http://dx.doi.org/10.62686/1.

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Abstract:
Le débat public concernant l’avenir du mix énergétique français à l’horizon 2050 a longtemps été réduit à la seule considération de son volet électrique, dans une opposition entre énergie nucléaire et énergies renouvelables (EnR). Pourtant, la part non-électrique de notre consommation énergétique constitue clairement aujourd’hui un des principaux défis de la transition climatique et énergétique. Actuellement issue du pétrole, du gaz et du charbon, elle constitue l’angle mort des divers scénarios énergétiques disponibles, alors qu’elle restera encore indispensable, notamment dans le secteur de la mobilité et de la production de chaleur. Le Comité de prospective en énergie (CPE) de l’Académie des sciences examine ici les ressources énergétiques et carbonées pouvant être tirées de la biomasse, qui présente des atouts certains en permettant le stockage de l’énergie sous forme de biogaz ou de biocarburants, et les perspectives raisonnables offertes par celles-ci dans le mix énergétique national à l’horizon 2050. Le présent rapport se focalise sur les aspects scientifiques et technologiques, sans occulter certaines considérations environnementales, économiques, sociales, et de souveraineté nationale, abordés à la lumière de la littérature disponible et de l’audition d’experts des divers domaines considérés. Après avoir défini la notion de biomasse dans sa diversité, le rapport décrit les différentes bioénergies possibles et leurs limites. Les utilisations actuelles de la biomasse en France sont évaluées et comparées aux perspectives envisagées à l’horizon 2050 au regard du potentiel réellement mobilisable, pour lequel il existe une grande variation dans les estimations proposées, et des technologies nécessaires à sa transformation, qui restent, pour la plupart, coûteuses et de faible maturité. Ainsi, cette analyse montre notamment que le besoin d’énergie non-électrique, tel qu’il est défini dans le scénario de référence fourni par Réseau de transport d’électricité (RTE), sera difficile – pour ne pas dire impossible - à atteindre avec la seule biomasse produite en France : le bouclage énergétique 2050 passera nécessairement par un maintien d’importations de gaz naturel et par de nouvelles importations de biomasse et/ou de bioénergie introduisant des dépendances nouvelles et exportant les risques associés à leur utilisation massive. Le rapport rappelle que la bioénergie reste l’énergie la moins favorable en termes d’empreinte spatiale et que la biomasse a, sur toute la chaîne des valeurs, un faible retour énergétique. Sa plus grande mobilisation, qui ne devra pas se faire au détriment de la sécurité alimentaire humaine et animale, ni au détriment des éco-services rendus par la biosphère, aura des impacts environnementaux certains qu’il faudrait estimer avec rigueur. Enfin, le remplacement de la pétrochimie industrielle par une nouvelle « carbochimie biosourcée » va nécessiter des efforts considérables d’adaptation des procédés et de recherche et développement dans le domaine de la catalyse, de la chimie de synthèse et des biotechnologies. Ces conclusions conduisent le CPE à formuler des recommandations concernant : 1.La nécessaire amélioration de la concertation entre les divers organismes et agences pour aboutir à une estimation rigoureuse et convergente des ressources potentielles, 2.La réalisation de bilans carbone des diverses filières et d’analyses en termes de retour énergétique des investissements envisagés, pour s’assurer de la soutenabilité et du gain en carbone qui ne sont pas acquis pour le moment, 3.Le soutien au déploiement de la recherche et développement des filières de biocarburants de seconde génération pour accroitre leur maturité industrielle, 4.La poursuite du développement d’une chimie organique de synthèse biosourcée, 5.La priorité à établir dans l’utilisation de la biomasse pour les usages qui ne pourront être décarbonés par l’électricité, passant par une politique publique permettant de résoudre les conflits d’usages, 6.La nécessité de concertation des politiques énergétique et agroalimentaire de notre pays.
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