Journal articles on the topic 'Produits biologiques – synthèse chimique'

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Mansour, Hedi Ben, Oualid Boughzala, dorra Dridi, Daniel Barillier, Leila Chekir-Ghedira, and Ridha Mosrati. "Les colorants textiles sources de contamination de l’eau : CRIBLAGE de la toxicité et des méthodes de traitement." Revue des sciences de l’eau 24, no. 3 (November 28, 2011): 209–38. http://dx.doi.org/10.7202/1006453ar.

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Abstract:
Les colorants sont largement utilisés dans les imprimeries, les produits alimentaires, cosmétiques et cliniques, mais en particulier dans les industries textiles pour leur stabilité chimique et la facilité de leur synthèse et leur variété de couleurs. Cependant, ces colorants sont à l’origine de la pollution une fois évacués dans l’environnement. La production mondiale des colorants est estimée à plus de 800 000 t•an-1et les colorants azoïques sont majoritaires et représentent 60-70 %. Compte tenu de la composition très hétérogène de ces derniers, leur dégradation conduit souvent à la conception d’une chaîne de traitement physique-chimique et biologique assurant l’élimination des différents polluants par étapes successives. Dés études ont montré que plusieurs colorants azoïques sont toxiques et mutagènes et le traitement biologique de ces colorants semble présenter un intérêt scientifique majeur. Les traitements physico-chimiques communs (adsorption, coagulation/floculation, précipitation etc.) sont couramment utilisés pour les effluents industriels. Malgré leur rapidité, ces méthodes se sont avérées peu efficaces compte tenu des normes exigées sur ces rejets. Le traitement biologique constitue une alternative fiable; en effet, plusieurs microorganismes sont capables de transformer les colorants azoïques en sous-produits incolores. Les bactéries dégradent les colorants azoïques en deux étapes : un clivage de liaison azo, par l’intermédiaire de l’azoréductase, suivi d’une oxydation des amines aromatiques formées lors de la première étape. L’azoréduction constitue alors une étape clé du traitement des effluents chargés de ces colorants.
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Fassinou, Nonvignon Martial, Fadéby Modeste Gouissi, Souradjou Orou Goura, Wakili Bolatito Yessoufou, and Tayéwo Sylvain Biaou. "Impact De La Contamination Agricole Sur La Qualité Physico-Chimique Et Biologique Des Eaux De Surface : Synthèse Bibliographique." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 39, no. 1 (June 19, 2023): 64. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v39.1.5289.

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Abstract:
Le Bénin dispose des surfaces agricoles où l’agriculture diversifiée est pratiquée. L’activité agricole est ainsi une pression exercée sur l'environnement dont les surfaces cultivées reçoivent les traitements phytosanitaires qui constituent un indicateur de pression et de pollution. La gravité de la pollution doit cependant être toujours rapportée à la fonction du milieu dans lequel elle est observée. Eu égard sur ces faits, les pratiques agricoles sont responsables d’une grande partie de la pollution des eaux de surface. Ainsi, l'utilisation excessive d'engrais et des pesticides engendre la contamination des eaux de surface. L'usage de ces produits a connu un très fort développement des décennies passées, les rendant quasiment indispensables, quel que soit le niveau de développement du pays. Donc la qualité des eaux de surface représente l’état de l’environnement relatif au phénomène envisagé. Le présent article porte sur les impacts de la contamination agricole des eaux de surface de l’Ouémé supérieur au Bénin.
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Agbodan, Kokou Agbékonyi, Oudjaniyobi Simalou, Gneiny Whad Tchani, and Koffi Jondo. "Etude de l’influence de la basicité sur l’enthalpie de réaction des sels N-méthoxycarbonyl-(oxy)-pyridiniums." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 4 (August 17, 2020): 1489–98. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i4.26.

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Abstract:
Les hétérocycles sont importants, aussi bien dans les domaines biologique, médicinal et thérapeutique (vitamines, hormones, antibiotiques, etc), que dans le secteur industriel et technologique (inhibiteurs de corrosion, colorants, agents stabilisants, pesticides, herbicides. Les chloroformiates ou chlorocarbonates sont les esters dérivés de l’acide chloroformique. La chimie des N-oxydes hétérocycliques (pyridine et N-oxydes) a connu un important développement au cours des dernières années. L’objectif principal du présent travail est l’étude de l’action du métoxycarbonylchloride sur la pyridine et certains de ses dérivés. Après avoir trouvé les conditions optimales, de nouveaux composés à base de pyridine ont été synthétisés. En remplaçant l’ion chlorure par d’autres ions, les produits synthétisés ont été cristallisés avec un bon rendement. La structure des produits a été caractérisée à l’aide de la spectroscopie infra rouge et la résonnance magnétique nucléaire. Spécifiquement, l’influence de la basicité du noyau hétérocyclique sur les enthalpies de formation des sels produits a été étudiée. En conclusion, la réaction chimique de formation est exothermique avec ΔH° < 0 pour tous les sels étudiés. En utilisant les constantes de Hammett sur le noyau de la pyridine, l’étude a monté que ces chaleurs de réaction dépendent de la basicité du noyau hétérocyclique. En perspective on peut envisager une étude de l’influence de la basicité des différents noyaux pyridiniques sur les effets de conjugaison polaire directe sur le groupe azoté dans les sels N-méthoxycarbonyl-(oxy)-pyridiniums.Mots clés: Pyridine N-Oxyde, chloroformiates, synthèse, constante de Hammett. English Title: Study of the influence of basicity on the enthalpy of reaction of N-methoxycarbonyl- (oxy) -pyridinium salts Heterocycles are important, as well in the biological, medicinal and therapeutic fields (vitamins, hormones, antibiotics, etc.), as in the industrial and technological sector (corrosion inhibitors, dyes, stabilizing agents, pesticides, herbicides). Chloroformates or chlorocarbonates are esters derived from chloroformic acid. The chemistry of heterocyclic N-oxides (pyridine and N-oxides) has experienced significant development in recent years. The main objective of this work is to study the action of metoxycarbonylchloride on pyridine and some of its derivatives. After finding the optimal conditions, new pyridine-based compounds were synthesized. By replacing the chloride ion with other ions, the synthesized products have been crystallized with good yield. Specifically, the influence of the basicity of the heterocyclic nucleus on the enthalpies of salt formation produced has been studied. The enthalpies formation of salt produced have been determined. In conclusion, the chemical reaction of formation is exothermic with ΔH ° < 0 for all the salts studied. Using Hammett's constants on the pyridine nucleus, the study has shown that these reaction heats depend on the basicity of the heterocyclic nucleus. In perspective, we can study the influence of the basicity of the different pyridine rings on the effects of direct polar conjugation on the nitrogen group in the N-methoxycarbonyl- (oxy) -pyridinium salts.Keywords: Pyridine N-Oxide, chloroformates, synthesis, Hammett constant.
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BINI, Kouadio Kra Norbert, Malanno KOUAKOU, Mathias DANHO, and Ochou Germain OCHOU. "Activité insecticide de Bacillus subtilis thurigiensis kurstaki sur les principaux insectes ravageurs du cotonnier." Journal of Applied Biosciences 171 (March 31, 2022): 17786–94. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.171.2.

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Abstract:
Objectif : Helicoverpa armigera, Pectinophora gossypiella et Jacobiella fascialis demeurent trois principaux ravageurs du cotonnier en Côte d’Ivoire. La présente étude a pour objectif d’évaluer l’efficacité biologique d’un pesticide à base de Bacillus subtilis thurigiensis kurstaki sur ces trois redoutables ravageurs. Méthodologie et résultats : Pour atteindre cet objectif, un dispositif en bloc de Fisher ayant 5 traitements et 4 répétitions a été mis en place de 2017-2018 et 2018-2019 à la station de recherche sur le coton à Bouaké. Les traitements mis en comparaison étaient constitués de trois différentes doses (750, 1000 et 1500 ml/ha) de la formulation biologique, comparées à un témoin chimique association alphacypermethrine 36g/l + Acétamipride 16 g/l à la dose de 500 ml/ha et un témoin non traité. Les résultats ont montré un bon contrôle de la formulation biologique sur H. armigera (0,06 et 0,02 chenilles/30 plants respectivement pour les doses de 750 et 1000 ml/ha équivalent au témoin de référence qui donne 0,04 chenilles/ 30 plants et significativement inférieur au non traité qui donne 0,31 chenilles/ 30 plants) (p=0,03). Contre les deux autres redoutables ravageurs (P. gossypiella et J. fascialis), la formulation biologique s’est montrée également efficace. Il peut être donc être intégré au programme de protection phytosanitaire en culture cotonnière en Côte d’Ivoire. Conclusion et application des résultats : Le biopesticide à base de Bacillus thuringiensis, contrôle efficacement trois (3) insectes majeurs du cotonnier H. armigera, P. gossypiella (à la dose de 1000 ml/ha) et des jassides J. fascialis (à la dose de 750 ml/ha). Il peut être utilisé comme alternative aux produits chimiques de synthèse pour être intégré au programme de protection phytosanitaires en culture cotonnière. Mots clés : Ravageur, Coton, Biopesticides, Efficacité, Côte d’Ivoire 17786 Bini et al., J. Appl. Biosci. Vol : 171, 2022 Activité insecticide de Bacillus subtilis thurigiensis kurstaki sur les principaux insectes ravageurs du cotonnier Insecticidal activity of Bacillus subtilis thurigiensis kurstaki on major cotton insect pests ABSTRACT Objective: Helicoverpa armigera, Pectinophora gossypiella and Jacobiella fascialis remain three major cotton pests in Côte d'Ivoire. The objective of this study is to evaluate the biological efficacy of a pesticide based on Bacillus subtilis Thurigiensis kurstaki on these three formidable pests. Methodology and Results: To achieve this objective, a Fisher block system with 5 treatments and 4 replicates was set up from 2017-2018 and 2018-2019 at the cotton research station in Bouaké. The treatments compared consisted of three different doses (750, 1000 and 1500 ml/ha) of the organic formulation compared to a chemical control alphacypermethrin 36g/l + Acetamiprid 16 g/l at the 500 ml/ha dose and an untreated control. The results showed good control of the biological formulation on H. armigera (0.06 and 0.02 caterpillars/30 plants respectively for the 750 and 1000 ml/ha dose equivalent to the reference control which gives 0.04 caterpillars/30 plants and significantly lower than the untreated control which gives 0.31 caterpillars/30 plants) (p=0.03). Against the two other formidable pests (P. gossypiella and J. fascialis), the biological formulation was equally effective. It can therefore be integrated into the phytosanitary protection program for cotton cultivation in Côte d'Ivoire. Conclusion and application of results: The Bacillus thuringiensis-based biopesticide effectively controls three (3) major cotton insects H. armigera, P. gossypiella (at a dose of 1000 ml/ha) and J. fascialis (at a dose of 750 ml/ha). It can be used as an alternative to synthetic chemical products to be integrated in the program of phytosanitary protection in cotton culture. Keywords : Pest, Cotton, Biopesticides, Effectiveness, Côte d'Ivoire
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Akantetou, Pikassalé K., Nafadjara A. Nadio, Magnim E. Bokobana, Panawé Tozoou, Pali Kilimou, Koffi Koba, Wiyao Poutouli, Christine Raynaud, and Komla Sanda. "Effet aphicide de l’huile essentielle de Ocimum basilicum L. et de son composé majoritaire sur le puceron du cotonnier Aphis gossypii Glover (Homoptera : Aphididae) au Togo." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 1 (April 3, 2020): 84–96. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i1.8.

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Abstract:
L’utilisation abusive des produits chimiques de synthèse pose un problème de santé publique. Afin de contribuer à la protection écologique durables des cultures, les effets aphicides in vitro de l’huile essentielle de Ocimum basilicum L. une plante de la flore togolaise et son composé majoritaire, l’estragole, ont été évalués sur les adultes du puceron Aphis gossypii. Les tests biologiques ont été effectués en laboratoire selon la méthode recommandée par Insecticide Resistance Action Commitee (IRAC) N° 1 Version 2. Les résultats obtenus ont révélé que l’huile essentielle de O. basilicum et l’estragole ont montré une activité insecticide intéressante sur les pucerons. La concentration minimale pour obtenir 100% de mortalité a été de 3 μL.mL-1 pour l’huile essentielle et de 2 μL.mL-1 pour l’estragole. Les DL50 obtenues sont de 1400 ppm pour l’huile essentielle et de 700 ppm pour l’estragole. L’huile essentielle et son composé majoritaire se sont révélés efficaces in vitro avec un effet de toxicité plus élevée de l’estragole sur A. gossypii. Les tests en milieu réel et l’évaluation de leur innocuité sur les organismes non cibles seront nécessaires pour confirmer l’intérêt de ces résultats dans l’élaboration d’une stratégie de gestion intégrée à l’aide de ces pesticides naturels contre ce ravageur redoutable. © 2020 International Formulae Group. All rights reserved. Mots clés: Cotonnier, Aphis gossypii, Ocimum basilicum, huile essentielle, estragole English Title: Aphicide effect of the essential oil of Ocimum basilum L. and its majority compound on cotton aphid Aphis gossypii Glover (Homoptera: Aphididae) in Togo English Abstract The excessive use of synthetic chemicals is a public health issue. In order to contribute to sustainable ecological crop protection, in vitro aphicide effects of the essential oil of Ocimum basilicum L. a plant of Togolese flora and its majority compound, estragole, were evaluated on the adults of the aphid Aphis gossypii. Laboratory biological tests were conducted using the method recommended by the Insecticide Resistance Action Committee (IRAC) 1 Version 2. Results showed that essential oil of O. basilicum and estragole had interesting insecticidal activity on aphids. The minimum concentration to achieve 100% mortality was 3 μL.mL-1 for the essential oil and 2 μL.mL-1 for the estragole. Lethal Dose (LD50) values were 1400 ppm for the essential oil and 700 ppm for the estragole. The essential oil and its majority compound were effective in vitro with a higher toxicity effect of estragole on A. gossypii. Field tests and the evaluation of their safety on non-target organisms will be necessary to confirm the relevance of these results for an integrated management strategy development, using natural pesticides against this devastating pest. © 2020 International Formulae Group. All rights reserved. Keywords: cotton plant, Aphis gossypii, Ocimum basilicum, essential oil, estragole
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Karila, L. "Les nouveaux produits de synthèse : données cliniques et pistes thérapeutiques." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S59. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.164.

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Abstract:
Les nouveaux produits de synthèse (NPS) ont modifié la scène des drogues depuis 2007. Sous la dénomination d’euphorisants légaux ou végétaux, de produits pour la recherche chimique, de sels de bains ou d’encens, leur diffusion se fait principalement via Internet, et oriente la demande des usagers. Les NPS constituaient généralement une alternative « légale » aux substances psychoactives contrôlées et réglementées. Les cathinones et les cannabinoïdes de synthèse représentent plus des deux tiers des NPS déclarés au système d’alerte précoce de l’Union européenne. D’autres NPS miment les effets d’autres drogues illicites (opiacés, kétamine, LSD…). L’usage de ces produits n’est pas sans conséquence sur le plan somatique, psychologique, addictologique et social. Le retour de la voie intraveineuse (slam) est à prendre en compte en raison de la diffusion des risques infectieux potentiels. La diffusion rapide des NPS a contraint les pays membres de l’Union européenne à adapter leur réponse face aux nouveaux dangers qu’elles pourraient entraîner. Nous proposons de présenter les données cliniques récentes concernant ces drogues et des pistes thérapeutiques pour tout praticien confronté à ce nouveau problème de consommation émergent.
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Deguine, Jean-Philippe. "Lutte biologique et biocontrôle : un besoin de clarification." Cahiers Agricultures 32 (2023): 11. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2023004.

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Abstract:
La lutte biologique et le biocontrôle sont des concepts de protection des cultures qui ont des points communs mais qui ont également leurs spécificités. La première est connue depuis les années 1880, alors que le second est apparu dans les années 2010 dans le paysage français. Depuis quelques années, on constate régulièrement une confusion dans les termes et dans les interprétations de ces concepts qui ne sont pas de même nature : la lutte biologique est définie par des stratégies et le biocontrôle par des produits. Ce papier vise donc à répondre à un besoin de clarification : il contribue à distinguer les périmètres et les contenus de ces concepts, à pointer certains rapprochements abusifs et à proposer des clarifications sémantiques. Il passe en revue les termes anglophones et francophones relatifs à la lutte biologique et au biocontrôle à l’échelle européenne. Le papier discute enfin du rôle et de la pertinence des deux concepts dans la protection agroécologique des cultures. La lutte biologique par conservation y occupe une place centrale, car elle relève d’une approche systémique et préventive des risques liés aux bioagresseurs des cultures. Si certains produits de biocontrôle sont prometteurs pour la prévention des risques liés aux bioagresseurs, beaucoup d’autres s’inscrivent dans une démarche curative, similaire à celle de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse, avec les mêmes types de retombées commerciales pour l’agro-industrie.
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Cloutier, Conrad, Jean-Marie Perron, and Christine Jean. "Extraits de l'évolution de l'entomologie appliquée au Québec : emphase sur la phytoprotection." Phytoprotection 89, no. 2-3 (November 20, 2009): 79–97. http://dx.doi.org/10.7202/038236ar.

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Abstract:
Le développement de l’entomologie au Québec comme science naturelle a commencé avec des naturalistes érudits comme William Couper, Léon Provancher et Henry Lyman qui ont observé abondamment et décrit l’entomofaune du Québec, fondé des sociétés professionnelles et rédigé les premiers ouvrages scientifiques sur les insectes du Québec. Au début du XXe siècle, l’importance économique des plantes agricoles et des essences de coupes forestières a atteint un niveau favorisant la naissance de l’entomologie appliquée. Son développement initial est marqué par la fondation de la SPPQ, la création du premier programme d’études supérieures en entomologie, ainsi que le recrutement d’entomologistes professionnels dans les institutions publiques de protection des plantes contre les ravageurs. Les entomologistes en chef James Fletcher au gouvernement fédéral et Victor Huard au gouvernement provincial, ainsi que les professeurs William Lochhead du Collège Macdonald et Georges Maheux de l’École forestière de l’Université Laval, sont des figures remarquables de cette époque. Les entomologistes publient abondamment sur le cycle de vie des insectes nuisibles, sur les dommages causés et sur les moyens de lutte efficaces avec des insecticides encore primitifs et dangereux. Pendant plusieurs décennies, Ernest-Melville DuPorte se trouve au Collège Macdonald au centre des études supérieures et de la recherche en entomologie au Québec. Après la Seconde Guerre mondiale, la demande en denrées alimentaires et en fibre ligneuse croît à un rythme sans précédent, de même que la lutte aux ravageurs, à l’ère nouvelle des produits chimiques de synthèse, notamment des insecticides comme le DDT. En agriculture, les entomologistes actifs en phytoprotection se regroupent au laboratoire de recherche de Saint-Jean-sur-Richelieu et au Service de la protection des cultures du MAPAQ, ainsi que dans leurs stations de recherche de terrain. La recherche en entomologie forestière se développe à Québec autour du laboratoire fédéral des Laurentides et à la Faculté d’arpentage et de génie forestier (aujourd’hui la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique) de l’Université Laval. Sous la pression de l’industrie forestière, les arrosages aériens aux insecticides deviennent systématiques et sont surtout régis par l’abondance cyclique de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. À la fin des années 1960, l’entomologie appliquée prend lentement un virage écologique, ouvert au contrôle naturel des ravageurs et aux idées de la résistance des plantes et de la stimulation de l’impact des agents biologiques de répression. La recherche et la formation aux études supérieures en entomologie connaissent un essor marqué dans les centres universitaires établis et nouvellement créés. La fin du XXe siècle est marquée par l’arrivée des plantes transgéniques résistantes aux ravageurs et les conséquences prévisibles du réchauffement climatique sur l’abondance et la diversité des ravageurs. L’entomologie comme activité scientifique professionnelle s’est enrichie de l’arrivée de nombreuses femmes dans les centres de recherche et les universités, bien qu’affectée par le ralentissement du recrutement d’entomologistes professionnels dans les services publics et les universités et l’incertitude des conditions économiques futures.
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Maujean, Alain. "The chemistry of sulphur in musts and wines." OENO One 35, no. 4 (December 31, 2001): 171. http://dx.doi.org/10.20870/oeno-one.2001.35.4.1698.

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<p style="text-align: justify;">L'auteur de cet article de synthèse sur les origines et le comportement chimique du soufre et de ses principaux dérivés dans le milieu du vin a voulu montrer que la « chimie » peut être un outil utile pour une meilleure compréhension de phénomènes physico-chimiques s'opérant dans les vins. Une telle démarche permet de mieux en prévoir leur évolution.</p><p style="text-align: justify;">Il ressort de cette étude que la réactivité chimique des deux dérivés principaux de l'atome de soufre, à savoir l'anhydride sulfureux et le sulfure d'hydrogène à eux seuls, explique, en partie au moins, l'origine et la présence de nombreux autres produits soufrés ainsi que les caractéristiques organoleptiques d'un vin selon leurs concentrations.</p>
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Aouadi, Nawel, Francis Macary, and Adeline Alonso Ugaglia. "Évaluation multicritère des performances socio-économiques et environnementales de systèmes viticoles et de scénarios de transition agroécologique." Cahiers Agricultures 29 (2020): 19. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020016.

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Le défi majeur du monde agricole aujourd’hui est de réduire de façon drastique l’usage des pesticides tout en maintenant un niveau de rendement, de qualité et de rentabilité satisfaisant. Dans le cadre d’un projet de recherche, nous avons étudié l’usage des produits phytosanitaires dans le Bordelais. Nous avons ensuite évalué les performances des systèmes viticoles existants afin de construire des scénarios de changement de pratiques pour réduire le recours aux pesticides, et préserver l’environnement et la santé humaine. Trente-huit viticulteurs pratiquant différents modes de conduite ont été interrogés. Les systèmes ont été évalués en utilisant deux méthodes d’analyse multicritère d’aide à la décision appartenant à la famille des méthodes ELECTRE : ELECTRE Tri-C et ELECTRE III. Sept critères d’évaluation ont été retenus, dont trois pour les performances socioéconomiques (rentabilité économique, charge de travail, complexité du système viticole) et quatre pour les performances environnementales (pression phytosanitaire, écotoxicité des pesticides, pratiques agroécologiques, niveau de la dérive des produits). Trois scénarios de changement de pratiques ont été construits en intégrant les bonnes pratiques identifiées sur le terrain : un scénario conventionnel raisonné optimisé (scénario Raisonné-Max) ; deux scénarios en démarche agroécologique : Agroécologie (avec usage optimisé de produits de synthèse) et Agroécologie-Bio (sans produits de synthèse). ELECTRE Tri-C a permis d’affecter chaque système viticole ainsi que les trois scénarios dans l’une des quatre catégories prédéfinies de performance. Puis ELECTRE III les a classés dans chaque catégorie. On note une supériorité de la performance socio-éco-environnementale des scénarios agroécologiques et des systèmes biologiques. Cela tient principalement à un niveau de valorisation de la production plus élevé dans ces systèmes et à un niveau de pression phytosanitaire plus faible lié aux pratiques plus favorables au renforcement de la biodiversité. Ces résultats axés sur des démarches concrètes et réalistes constituent des modèles adaptables à des exploitations viticoles conventionnelles.
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Babineau, Daniel, Dominique Chartray, and Roland Leduc. "Étude comparative de deux floculants pour le traitement physicochimique d'une eau usée municipale : chitosane et polymère de synthèse." Water Quality Research Journal 43, no. 2-3 (May 1, 2008): 219–29. http://dx.doi.org/10.2166/wqrj.2008.025.

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Abstract Le traitement des eaux usées municipales par voie physico-chimique requiert généralement l'utilisation d'un coagulant à base de sels métalliques et d'un floculant (ou aide-coagulant) synthétique. L'application du concept de développement durable dans le traitement des eaux privilégie une approche utilisant des produits renouvelables tels les biopolymères naturels. Des essais avec du chitosane (biopolymère naturel) comme floculant ont été effectués à l'échelle du laboratoire (jar test) et à l'échelle réelle (station municipale de type physico-chimique) afin de mieux comprendre les particularités liées à l'utilisation de ce produit naturel lors du traitement des eaux. Les essais à l'échelle réelle réalisés dans deux filières parallèles de traitement ont comparé l'utilisation de la combinaison alun et polymère de synthèse anionique (AL/PS) à la combinaison alun et chitosane (AL/CH). Des abattements de la DCO de 87 %, des MES de 95 % et de 93 % pour le Ptot ont été observés avec la combinaison AL/CH. Ces résultats d'abattement de la DCO et des MES sont semblables à ceux obtenus dans la filière de traitement AL/PS. Certains essais indiquent un dosage de coagulant (alun) inférieur de 24,8 % avec la combinaison AL/CH. L'abattement du Ptot est constamment plus élevé avec la combinaison AL/PS en raison du dosage plus élevé de coagulant.
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Tine, Yoro, Moussa Diop, Idrissa Ndoye, Alioune Diallo, and Alassane Wele. "Revue bibliographique sur la composition chimique et les activités biologiques de Guiera senegalensis J.F. Gmel. (Combretaceae)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, no. 7 (February 13, 2020): 3449–62. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i7.37.

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Cette étude avait pour objectif de faire le point sur la composition chimique et les activités biologiques de G. senegalensis, une plante médicinale largement utilisée en Afrique par les guérisseurs traditionnels pour le traitement de divers troubles. La plupart de ces études chimiques ont porté sur le criblage phytochimique des extraits de feuilles, de racines, de tiges et de galles. Elles ont montré la présence d'hydrates de carbone, de stéroïdes, de saponines, de flavonoïdes, d’alcaloïdes, de tanins, de saponines, de glycosides cardiaques, de coumarines, d’anthraquinones, d’acide ascorbique, d’hétérosides cardiotoniques, de cyanogènes et de terpénoïdes. Les potentialités thérapeutiques des extraits de G. senegalensis rapportées dans plusieurs travaux scientifiques ont porté sur les activités antibactériennes, antitussives, antidiarrhéiques, cytotoxiques, anti-inflammatoires antipaludiques, antitrypanosomiques, antihelminthiques, antivirales et antioxydantes. Des études de toxicité sur ces extraits ont été aussi réalisées. Ainsi, des études de caractérisation chimique (variabilité chimique), de formulation galénique et aussi de toxicité clinique sur G. senegalensis doivent être menées afin de mettre en place des produits de phytothérapie moderne.Mots clés: Phytochimie, pharmacologie, feuilles, Guiera senegalensis. English Title: Review on the chemical composition and biological activities of Guiera senegalensis J.F. Gmel. (Combretaceae)The aim of this study was to review the chemical composition and biological activities of G. senegalensis, a medicinal plant widely used in Africa by traditional healers for the treatment of various disorders. Most of these chemical studies have focused on the phytochemical screening of leaf, root, stem and gall extracts. They showed the presence of carbohydrate, steroids, saponins, flavonoids, alkaloids, tannins, saponins, cardiac glycosides, coumarins, anthraquinones, ascorbic acid, cardiotonic glycosides, cyanogens and terpenoids. The therapeutic potentialities of extracts of G. senegalensis reported in several scientific studies have focused on antibacterial, antitussive, antidiarrheal, cytotoxic, anti-inflammatory, antimicrobial, antitrypanosomal, anthelmintic, antiviral and antioxidant activities. Toxicity studies on these extracts have also been carried out. Thus, chemical characterization studies (chemical variability), galenic formulation and clinical toxicity studies on G. senegalensis must be carried out in order to implement modern phytotherapy products.Keywords: Phytochemistry, pharmacology, leaves, Guiera senegalensis.
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Pelletier, Émilien, and Peter G. C. Campbell. "L’écotoxicologie aquatique - comparaison entre les micropolluants organiques et les métaux : constats actuels et défis pour l’avenir." Revue des sciences de l'eau 21, no. 2 (July 22, 2008): 173–97. http://dx.doi.org/10.7202/018465ar.

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Abstract:
Résumé Nous explorons dans cette synthèse les forces et les faiblesses de l’écotoxicologie, en nous limitant aux milieux aquatiques. Notre approche consiste à comparer et contraster le comportement des contaminants organiques et inorganiques (métalliques) et à identifier quelques défis pour l’avenir. La prise en charge des contaminants organiques de synthèse se produit le plus souvent par simple diffusion passive au travers d’une membrane cellulaire. Vu la nature lipidique des membranes biologiques, le coefficient de partage octanol-eau (Kow) du contaminant s’avère souvent un bon prédicteur de sa tendance à se bioaccumuler. Par contre, les métaux présents dans le milieu aquatique se trouvent surtout sous des formes hydrophiles et hydratées qui ne peuvent traverser les membranes biologiques par simple diffusion. Leur prise en charge fait alors appel à un transport facilité qui implique des transporteurs protéiques ou canaux transmembranaires. Le coefficient de partage octanol-eau de ces espèces métalliques se révèle inutile comme prédicteur de leur bioaccumulation. Les approches et les modèles prédictifs diffèrent donc grandement entre contaminants métalliques et organiques. Pour les métaux, deux types de modèles sont couramment employés : des modèles d’équilibre (ex. : le « Modèle du Ligand Biotique » ou BLM) et des modèles cinétiques d’accumulation et d’élimination. Dans les deux cas, les paramètres biologiques des modèles sont considérés comme des « constantes » qui ne sont affectées, ni par la qualité de l’eau ambiante (ex. : pH, dureté), ni par une pré-exposition au métal. Or, il y a maintenant dans la littérature scientifique de plus en plus d’indices que les propriétés clés de la surface épithéliale des organismes aquatiques, qui contrôlent l’accumulation et la toxicité des métaux, ne sont pas constantes, ce qui compromet l’application des modèles dans des cas réels d’exposition chronique sur le terrain. Contrairement aux métaux, l’essentiel du comportement environnemental des composés organiques de synthèse est lié à leur capacité de résister à divers mécanismes de dégradation et à leur biodisponibilité pour les organismes aquatiques. Le modèle de la « fugacité » permet de prédire la distribution de composés organiques entre divers compartiments pour un système considéré à l’équilibre mais de nombreuses contraintes chimiques et biologiques interfèrent avec l’utilisation de ce type de modèle. Les cas des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des organométaux sont utilisés pour illustrer ces contraintes. Parmi les tout nouveaux défis de l’écotoxicologie, nous abordons brièvement le développement de la génomique fonctionnelle et de l’approche écosystémique ainsi que la toute nouvelle problématique environnementale posée par les nanoparticules industrielles. L’avenir de l’écotoxicologie aquatique passe nécessairement par : (1) l’obtention de données de terrain et de laboratoire d’excellente qualité; (2) une compréhension approfondie des mécanismes de toxicité aux niveaux moléculaire et cellulaire; (3) le développement de modèles théoriques et empiriques qui intègrent mieux la réalité physiologique et écologique; (4) le développement d’indicateurs écosystémiques capables de fournir une image globale de la qualité d’un environnement aquatique, quelle que soit sa complexité inhérente.
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HOCQUETTE, J. F., H. BOUDRA, I. CASSAR-MALEK, C. LEROUX, I. PICARD, I. SAVARY-AUZELOUX, L. BERNARD, et al. "Perspectives offertes par les approches en « omique » pour l’amélioration de la durabilité de l’élevage des herbivores." INRAE Productions Animales 22, no. 5 (December 9, 2009): 385–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.5.3363.

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Abstract:
Les mécanismes moléculaires à l’origine des processus biologiques sont gouvernés par les produits de l’expression d’une multitude de gènes dont les stratégies d’étude ont bénéficié d’avances technologiques considérables ces dernières années. En effet, alors que la biologie moléculaire était ciblée sur quelques gènes choisis selon leur fonction biologique dans les processus étudiés, les approches en «omique» permettent aujourd’hui d’étudier simultanément un grand nombre de gènes, protéines ou métabolites sans a priori sur leur fonction biologique. Ces nouvelles technologies peuvent contribuer à une meilleure connaissance de la biologie des herbivores dans une perspective d’élevage durable. Dans les exemples présentés dans cette courte synthèse, il apparaît en effet que ces approches à haut débit peuvent contribuer à améliorer l’efficacité économique des productions notamment par la détection de marqueurs de l’exposition aux mycotoxines et par une meilleure efficacité métabolique et physiologique des herbivores (partage des nutriments entre tissus et organes, différenciation du muscle pour la production de viande, régulation de l’expression des gènes par les nutriments). Les approches en «omique» peuvent aussi contribuer aux autres piliers du développement durable : bien-être animal (par la mise en évidence de marqueurs de stress), protection de l’environnement (par la maîtrise des rejets azotés par les animaux), qualité des produits (par une maîtrise de la composition en acides gras et de la qualité sensorielle des produits laitiers et carnés, et par la recherche biologique de prédicteurs de la tendreté de la viande).
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RYCHEN, G., C. DUCOULOMBIER-CREPINEAU, N. GROVA, S. JURJANZ, and C. FEIDT. "Modalités et risques de transfert des polluants organiques persistants vers le lait." INRAE Productions Animales 18, no. 5 (December 18, 2005): 355–66. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.5.3538.

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Abstract:
Les activités humaines produisent des composés polluants tels que les Polluants Organiques Persistants (POP) qui peuvent dans certains cas entraîner des risques de contamination des activités agricoles. Ces molécules posent des problèmes de transfert dans la chaîne alimentaire, notamment vers les produits animaux. Les POP sont caractérisés par une forte rémanence, une volatilité élevée et une lipophilie marquée entraînant leur accumulation potentielle dans les tissus adipeux. Ce groupe de molécules potentiellement toxiques pour l’homme et l’environnement fait l’objet d’une attention internationale. L’objectif de cette synthèse est d’aborder le devenir de trois familles de composés POP, de type hydrocarbures polycycliques : les dioxines-furanes (PCDD/F), les polychlorobiphényles (PCB) et les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Les résultats de recherche montrent une contamination significative des fourrages situés en zones exposées aux polluants par comparaison avec des zones isolées. Ils mettent également en évidence un transfert différentiel de ces molécules toxiques vers les matrices biologiques dont le lait.
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Vrbaški, Ljubica. "Détermination quantitative des populations de moisissures : aspects écologiques." OENO One 24, no. 3 (September 30, 1990): 125. http://dx.doi.org/10.20870/oeno-one.1990.24.3.1233.

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Abstract:
<p style="text-align: justify;">Nos résultats antérieurs montrent que les Botryticides augmentent la fréquence d'apparition des souches du genre <em>Cladosporium</em> dont la synthèse de la laccase est plus importante que chez les souches de <em>Botrytis cinerea</em>.</p><p style="text-align: justify;">En 1988, nous avons observé la présence de moisissures sur des baies de quatre cépages: le Traminer, le Sirmium, le Riesling et le Neoplanta. A l'exception du Traminer, nous constatons que 40 à 50 p. cent de la population totale des moisissures appartient à l'espèce <em>Botrytis</em>. Le <em>Cladosporium</em> est présent dans 10 à 13 p. cent des cas; ce qui montre malgré son cosmopolitisme, sa faible capacité biologique à se développer en présence de <em>Botrytis cinerea</em>. Inaperçue auparavant, l'<em>Aternaria</em> est actuellement présent dans 20 à 25 p. cent des cas. La fréquence de certaines espèces du groupe <em>Deuteromycotine</em> est également plus forte. L'observation systématique de la présence de populations dominantes de moisissures devrait permettre de limiter l'utilisation de produits chimiques favorables au développement de souches résistantes. Ces produits n'offrent pas de protection, mais par contre augmentent la pollution du milieu naturel.</p>
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GABRIEL, I., F. ALLEMAN, V. DUFOURCQ, F. PERRIN, and J. F. GABARROU. "Utilisation des huiles essentielles en alimentation des volailles.2. Hypothèses sur les modes d’action impliqués dans les effets observés." INRAE Productions Animales 26, no. 1 (April 16, 2013): 13–24. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.1.3131.

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Abstract:
Les composants des huiles essentielles peuvent présenter différentes activités biologiques, i.e.antimicrobienne, antioxydante et stimulatrice de récepteurs spécifiques. Chez l’animal, leur action dépend de leur devenir dans l’organisme lors de leur consommation, puis de leur action au niveau de leurs cibles biologiques. Le site de leur absorption le long du tractus digestif peut être modulé par différents facteurs, tels que la composition chimique de l’aliment, leur mode de présentation (sous forme libre ou protégée par encapsulation) et la dose d’utilisation. Selon leur site d’absorption, ils peuvent agir à différents niveaux : pour les composants absorbés dès la partie supérieure du tractus digestif, ils peuvent avoir un effet systémique, et pour ceux persistant jusqu’en fin d’intestin grêle, ils peuvent avoir une action dans les contenus digestifs jusqu’au niveau de ce segment intestinal, puis de façon systémique après leur absorption. Les produits absorbés après modifications métaboliques au niveau du foie peuvent ensuite exercer une action au niveau des différents organes de l’animal. Après élimination au niveau des reins, et compte tenu des mouvements de reflux de l’urine vers les caeca chez les oiseaux, les composants issus des huiles essentielles pourraient agir au niveau de ces deux diverticules. Ils peuvent avoir un effet sur le microbiote digestif (précaecal ou caecal), sur les tissus de l’animal lui-même, c’est-à dire sur leur état d’oxydation, sur l’immunité en particulier l’inflammation, sur l’appareil digestif et ses fonctions digestives, sur le métabolisme animal, sur son système nerveux et son comportement. Ces composants ont donc un grand potentiel d’action, qui reste à explorer, pour pouvoir optimiser leur utilisation.
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Grinbaum, M., M. Dubernet, V. Bouazza, E. Debez, and V. Lempereur. "Résidus phytosanitaires dans les vins : état des lieux, analyses et expertise." BIO Web of Conferences 12 (2019): 04010. http://dx.doi.org/10.1051/bioconf/20191204010.

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Abstract:
Protéger la vigne à l'aide d'une substance active phytosanitaire, qu'elle soit d'origine de synthèse ou naturelle, peut entraîner la présence de résidus de cette substance ou de ses produits de dégradation dans le raisin puis dans le vin. Ces résidus sont réglementés et autorisés à condition qu'ils ne dépassent pas les limites maximales de résidus (LMR) exprimées en mg/kg. On voit cependant apparaître sur le marché de plus en plus de labels ou de chartes exigeant le « zéro résidu » dans les vins. Des précisions sont apportées pour faciliter l'interprétation d'une analyse de résidus et la nécessité d'une expertise technique pour accompagner ces résultats. Un état des lieux des résidus retrouvés dans les vins est ensuite dressé. Il confirme que les teneurs quantifiées sont en très forte diminution par rapport aux dernières décennies. Aucun dépassement de LMR n'est constaté, les concentrations moyennes étant inférieures à 1% des LMR. Enfin, un focus est réalisé sur deux molécules fongicides qui sont régulièrement retrouvées dans les vins, y compris dans les vins biologiques, pouvant entraîner des déclassements par les organismes certificateurs. Plusieurs hypothèses sur des sources d'apports autres que phytosanitaires en ces molécules dans les vins sont présentées.
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COULMIN, J., C. TONDELIER, G. LEROY, N. RAMPNOUX, V. INGRAND, N. TALAZAC, S. LEFEBVRE, F. FUCHS, and S. LUNA. "Une stratégie de prélèvements et d’analyses innovante pour caractériser le devenir des micropolluants dans le milieu naturel." Techniques Sciences Méthodes 6, no. 6 (June 21, 2021): 73–86. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202106073.

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Abstract:
Afin de mieux caractériser les micropolluants à l’échelle du territoire de Montpellier, Veolia et Montpellier Méditerranée Métropole se sont associés pour mettre en place une stratégie innovante de prélèvements et d’analyse. Cette étude avait un double objectif, d’une part d’identifier les micropolluants présents dans les eaux usées traitées en sortie de la station d’épuration (STEP) et dans le milieu marin à proximité de l’émissaire de rejet et, d’autre part, d’évaluer l’impact de l’agglomération sur la qualité du Lez en temps de pluie au travers d’échantillonnages en amont et en aval de l’agglomération. Pour cela, deux campagnes ont été réalisées en couplant deux outils de prélèvement intégratif, le Pocis et l’Octopus Organics, associés à des analyses de screening (recherche élargie de substances), l’empreinte chimique. Cette stratégie d’échantillonnage a montré tout son potentiel puisqu’elle conduit à détecter davantage de composés présents à l’état de trace, qui n’auraient peut-être pas été identifiés avec des prélèvements moyennés 24 heures. Lors de la campagne réalisée en temps de pluie sur le Lez, la comparaison des points situés en amont et en aval de l’agglomération montre une nette augmentation du nombre de composés et de leur intensité, ce qui suggère des concentrations plus importantes. Des rejets diffus (eau de ruissellement, rejets non contrôlés…) et le by-pass de la station d’épuration peuvent être à l’origine de la dégradation passagère de la qualité de la rivière. De nouveaux prélèvements à différents niveaux du bassin versant, entre le point Lez amont de cette étude jusqu’à l’aval de l’agglomération, en incluant le by-pass de la STEP, pourraient permettre d’identifier la contribution de chaque type de rejet. Concernant l’impact du rejet de la station d’épuration sur le milieu marin, malgré la présence de produits pharmaceutiques, produits de synthèse à usage courant (filtres anti-UV, parfums de synthèse, surfactants…) et quelques pesticides dans l’effluent de Maera, aucun marqueur de cet effluent n’a été retrouvé en mer. Toutefois, bien que réalisés à proximité de l’émissaire, les préleveurs ont été placés hors de la zone d’influence. Une étude plus approfondie, à l’intérieur du « panache », a été réalisée en 2020 afin de confirmer ces résultats.
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Dugues, Paméla, Marie Martin, Emuri Abe, Yves Edel, Jean Claude Alvarez, and Islam Amine Larabi. "Identification et quantification de substances illicites conventionnelles et de nouveaux produits de synthèse (NPS) dans des matrices non biologiques : tendances de 2016 à 2022." Toxicologie Analytique et Clinique 35, no. 2 (May 2023): S37. http://dx.doi.org/10.1016/j.toxac.2023.03.051.

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GBENOU, Gérard Xavier, Mohamed Habibou ASSOUMA, Nouhoun ZAMPALIGRE, Cécile MARTIN, Denis BASTIANELLI, Laurent BONNAL, Timbilfou KIENDREBEOGO, et al. "Mesurer, prédire et réduire les émissions de méthane entérique en Afrique subsaharienne." INRAE Productions Animales 37, no. 1 (April 26, 2024): 7648. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2024.37.1.7648.

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Abstract:
Plusieurs méthodes ont été proposées pour la mesure in vivo, la prédiction et la réduction des émissions de méthane entérique (eCH4) des ruminants. La plupart de ces méthodes sont coûteuses, techniquement complexes et parfois non adaptées aux spécificités des systèmes d’élevage en Afrique subsaharienne (ASS). L’objectif de cette synthèse est d’analyser les différentes techniques de mesure individuelle selon les conditions d’élevage en ASS. Les techniques de mesure individuelle in vivo regroupent la chambre respiratoire, la hotte ventilée, le système GreenFeed® (C-Lock) et l’hexafluorure de soufre comme traceur. Elles sont discutées et classées selon le terrain d’utilisation. Les approches de mesure indirecte de eCH4 s’appuient sur des proxys (ou prédicteurs) issus de différentes matrices biologiques. En ASS, les proxys susceptibles d’être utilisés dans les différentes conditions d’élevage sont les caractéristiques de l’ingéré (quantité, composition), du lait (quantité, composition globale estimée par spectres MIR), des fèces (archéols, composition globale estimée par spectres SPIR) ou des gaz expirés. Par ailleurs, les stratégies potentielles de réduction de eCH4 adaptées en ASS sont 1) l’utilisation de légumineuses arbustives, d’aliments concentrés à base de sous-produits, de coproduits et résidus de cultures, et de fourrages conservés ; 2) l’amélioration du pâturage ; 3) le remplacement des animaux improductifs ; 4) le maintien du bon état sanitaire des animaux ; et 5) la réduction de l’âge au premier vêlage des femelles.
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Charles, Jérémie, Grégorio Crini, Bertrand Sancey, Giuseppe Trunfio, Pierre-Marie Badot, Nadia Morin-Crini, Jean-François Minary, et al. "Suivi et optimisation d’une station de décontamination des eaux usées de la filière traitement de surface : abattement chimique et impact écotoxicologique." Revue des sciences de l’eau 24, no. 4 (January 24, 2012): 329–41. http://dx.doi.org/10.7202/1007623ar.

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Abstract:
Les traitements de surfaces (TS) utilisent des volumes importants d’eau et de produits chimiques dans leurs procédés de fabrication. Bien que des efforts considérables en matière d’amélioration des procédés aient été réalisés depuis 20 ans, la filière TS est encore considérée comme l’une des plus polluantes en matière de rejets. Le principal problème environnemental auquel est confrontée la filière est celui de la forte charge polluante des eaux issues de leurs procédés. Ces eaux usées sont complexes et difficiles à traiter car elles contiennent des polluants de nature et de concentration variables, et de plus susceptibles d’interactions. La législation étant de plus en plus exigeante dans de nombreux pays, les industriels tendent à réduire les impacts environnementaux. La technique de décontamination qui fait référence dans le secteur TS est la physico-chimie, qui consiste à insolubiliser les polluants par ajout de substances chimiques, et à séparer les deux phases eau-boue par un procédé physique. Dans ce contexte, nous avons analysé et optimisé pendant 24 mois le fonctionnement d’une station de traitement. Cet article présente les abattements chimiques obtenus suite aux différentes solutions d’optimisation validées en laboratoire puis transposées sur site industriel. L’optimisation de la station a permis de diminuer respectivement la charge organique, les nitrites et le zinc de 60 à 80 %, de 70 à 90 %, et de 70 à 95 %. Afin d’évaluer l’intérêt de chaque proposition d’optimisation, des tests écotoxicologiques normalisés de germination de graines de laitues ont été réalisés sur les effluents. La diminution des concentrations en polluants dans les eaux correspond à une diminution de l’impact du rejet sur la germination des graines. Des tests de croissance des plantes ont également confirmé le gain environnemental obtenu. Les tests biologiques proposés sont de bons indicateurs des concentrations en contaminants présents dans les eaux. Ces tests simples, peu onéreux et fiables peuvent être utilisés en routine pour évaluer les impacts d’un rejet.
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ARCHIMÈDE, H., D. BASTIANELLI, M. BOVAL, G. TRAN, and D. SAUVANT. "Ressources tropicales : disponibilité et valeur alimentaire." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 4, 2011): 23–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3235.

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Abstract:
La disponibilité et les facteurs de variation de la valeur alimentaire des ressources végétales tropicales et des sous-produits de l’agro-industrie sont présentés dans cette synthèse. Les ressources alimentaires utilisées sont très variées (herbes, arbres fourragers, céréales, tubercules, coproduits de culture, sous-produits de l’agro-industrie) à l’image de la grande diversité des systèmes de production plus ou moins intensifiés, avec un niveau d’intégration variable des cultures et de l’élevage. Les matières premières peuvent être identiques à celles utilisées dans les zones tempérées (soja, maïs), notamment dans les ateliers modernes. Elles peuvent aussi se singulariser par leur origine botanique (sorgho, tubercules, fourrages, arbres fourragers), leur composition (présence fréquente de métabolites secondaires) et les traitements technologiques (coproduits d’industries agroalimentaires artisanales) qu’elles ont pu subir. Il y a une grande variabilité de la valeur alimentaire intra et inter-ressources. Quelle que soit l’espèce animale considérée, des ressources aux valeurs énergétiques élevées similaires ou proches d’homologues tempérés sont disponibles. Les nombreuses ressources «protéiques» ont en revanche des valeurs qui ne «&nbsp;rivalisent&nbsp;» qu’exceptionnellement avec le soja. Des stratégies particulières d’utilisation de certaines ressources sont nécessaires du fait de la présence de métabolites secondaires aux activités antinutritionnelles. En intra-ressource, les variabilités induites par la gestion (âge du fourrage, mode d’alimentation…) et la technologie utilisée (élimination de facteurs antinutritionnels, mode d’extraction, usinage des grains de céréales) qui affectent aussi bien la valeur énergétique que protéique, sont souvent supérieures à celles résultant de la génétique. Des ressources de bonne valeur alimentaire sont donc disponibles en zone tropicale à condition d’y appliquer la bonne gestion et de choisir l’espèce animale adéquate pour leur valorisation. L’information accumulée sur la valeur alimentaire des ressources tropicales est abondante. L’accès aux données n’est pas toujours aisé du fait des stratégies de publication souvent ciblée sur l’échelle régionale. L’information peut être partielle (certains critères de la composition chimique). Les résultats peuvent être fortement liés au contexte dans lequel ces données ont été produites ce qui limite leur généralisation. Une étape importante pour l’avenir serait le regroupement de ces données avec la perspective de dégager des lois générales tel que permet de l’envisager le projet en cours de tables de valeur alimentaire (AFZ-INRA-CIRAD).
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Zaviska, François, Patrick Drogui, Guy Mercier, and Jean-François Blais. "Procédés d’oxydation avancée dans le traitement des eaux et des effluents industriels: Application à la dégradation des polluants réfractaires." Revue des sciences de l'eau 22, no. 4 (October 22, 2009): 535–64. http://dx.doi.org/10.7202/038330ar.

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Résumé Cette synthèse traite des procédés d’oxydation avancée (POA) pour le traitement des eaux et des effluents industriels. Ces procédés mettent pour la plupart en combinaison deux ou trois réactifs (oxydants) afin de produire des radicaux hydroxyles. Les radicaux libres sont des espèces hautement actives capables de réagir rapidement et de manière non sélective sur la plupart des composés organiques, réputés difficilement oxydables par voie biologique ou par des traitements chimiques conventionnels. Les POA peuvent être subdivisés en quatre groupes : les procédés d’oxydation chimique en phase homogène (H2O2/Fe2+ et H2O2/O3), les procédés photocatalytiques en phase homogène et/ou hétérogène (H2O2/UV, O3/UV et Fe2+/H2O2/UV; TiO2/UV), les procédés d’oxydation sonochimique et les procédés d’oxydation électrochimique. Le couplage H2O2/Fe2+ représente le système d’oxydation avancée le plus connu et le moins complexe, lequel est souvent employé dans le traitement des effluents industriels. Cependant, dans le domaine de la potabilisation des eaux, le système le plus utilisé et le plus éprouvé est le couplage H2O2/O3 couramment employé pour l’élimination des composés phytosanitaires (pesticides). Les procédés d’oxydation électrochimiques, photocatalytiques et sonochimiques sont des technologies qui nécessitent en général moins de réactif et sont faciles d’automatisation par comparaison aux autres POA. Ces procédés sont présentement en pleine expansion dans le domaine des technologies environnementales, ceci afin d’améliorer les systèmes existants de traitement des eaux usées municipales et industrielles, ou à remplacer les technologies conventionnelles peu efficaces pour l’enlèvement de contaminants organiques réfractaires, inorganiques et microbiens. De nombreuses études réalisées à l’échelle laboratoire ont clairement prouvé l’efficacité des POA pour le traitement de divers effluents. Cependant, le développement de ces procédés dans les filières de traitement des eaux reste encore limité en raison des coûts d’investissement et des coûts opératoires associés. Des solutions et stratégies sont proposées dans ce document, telles que le développement de procédés hybrides et leur couplage avec des traitements biologiques conventionnels, et ce, afin de pallier certaines contraintes spécifiques des POA et faciliter ainsi leur insertion dans les filières de traitement des eaux et des effluents industriels. Ce document a pour objectif de faire une synthèse des différents POA, d’en expliquer leur principe de fonctionnement, de déterminer les différents paramètres les gouvernant, ainsi que leurs applications dans le traitement des eaux et des effluents.
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Payment, P., and P. Hartemann. "Les contaminants de l'eau et leurs effets sur la santé." Revue des sciences de l'eau 11 (April 12, 2005): 199–210. http://dx.doi.org/10.7202/705338ar.

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La transmission des maladies par la voie hydrique est sous contrôle dans la majorité des pays industrialisés. Malgré tout des maladies épidémiques ou endémiques sont encore observées. Plusieurs microorganismes sont en émergence, et Cryptosporidium a été impliqué dans des épidémies importantes dans plusieurs pays. Le conrôle de ces maladies transmissibles par la voie hydrique requiert des autorités des nouvelles approches qui allient le contrôle des risques de cancer dûs aux sous-produits de la désinfection au contrôle des micro-organismes les plus résistants . Aux Etats-Unis, l'objectif proposé est l'absence de microorganismes dans l'eau potable. Cet objectif ne peut être contrôlé par les indicateurs usuels et l'on recommande donc un niveau de traitement équivalent. Le traitement est alors contrôlé en temps réel par des moyens physico-chimiques tels la turbidité ou la mesure des particules, et un contrôle a posteriori par de nouveaux indicateurs telles les spores des bactéries sporulantes aérobies. Le vieillissement des installations, des populations immunocompromises et une urbanisation grandissante sont autant de causes de l'émergence de nouvelles maladies infectieuses dont certaines transmissibles par la voie hydrique. La proportion des maladies gastro-intestinales qui est attribuable à l'eau de consommation est encore très grande et elle contribue à maintenir ces infections en circulation dans la population. Le dilemme du contrôle des risques de cancer dus aux sous-produits de la désinfection ne doit pas conduire à une réduction de l'efficacité des traitements, car le niveau de risque à partir duquel ont été fixées les concentrations maximales admissibles de ces sous-produits dans l'eau (10-6 cas de cancer par vie entière d'exposition) est bien plus faible que celui de contracter une maladie infectieuse d'origine hydrique en absence de traitement adéquat. La situation en matière de pathologies induites par la consommation d'eau est extrêmement contrastée selon les pays. En effet la transmission de maladies infectieuses par la voie hydrique a été maîtrisée dans la plupart des pays industrialisés par la mise en place d'installations de traitement et d'un contrôle sanitaire s'appuyant sur une réglementation abondante. A l'opposé la situation des pays en voie de développement reste souvent très mauvaise dans ce domaine et l'Organisation Mondiale de Santé estime que 1,5 milliards d'habitants ne disposent pas encore d'eau potable dont cent millions en Europe et que 30 000 morts journalières sont dues à l'absence d'une eau en quantité et qualité satisfaisantes (Ford et Colwell 1996). En revanche les pays développés voient la qualité chimique des eaux distribuées de plus en plus souvent mise en cause par les associations de consommateurs. Outre le progrès très rapide des techniques analytiques qui permet de découvrir la présence de traces dont on ne soupçonnait guère la présence dans l'eau du robinet, la pollution croissante de la ressource, les traitements de désinfection et le contact avec les matériaux des réseaux de distribution apportent des molécules dont la toxicité à moyen et long terme mérite d'être évaluée. La mise en oeuvre de traitements de désinfection dont l'utilité est indiscutable et l'effet sur la morbidité et la mortalité par pathologie infectieuse chez des populations desservies parfaitement significatif, s'accompagne de la formation de sous-produits. Certains de ceux-ci étant cancérigènes et/ou mutagènes en expérimentation de laboratoire et des études épidémiologiques ayant pu montrer une légère augmentation du risque de cancer dans la population, l'impact médiatique de cette information peut conduire à une mauvaise appréciation dans la gestion des risques pour la santé. Ainsi l'arrêt de la chloration pour éviter la formation de sous produits et quelques cas de cancers aurait conduit un pays d'Amérique du Sud a enregistrer une importante épidémie de choléra et des centaines de décès. Il n'est pas facile de gérer ce paradoxe entre sophistication du traitement lié à la pollution de la ressource entraînant la présence de sous produits de désinfection et la persistance d'éléments traces et de divers microorganismes dans une eau de qualité conforme aux critères de potabilité mais que le consommateur ne veut plus consommer. Dans cet article nous tenterons de faire le point sur le risque hydrique pour la santé lié d'une part aux contaminants biologiques et d'autre part aux contaminants chimiques. Sa meilleure connaissance est la clef d'une stratégie de gestion efficace et d'une reconquête du consommateur que la publicité a trop tendance à orienter vers les eaux embouteillées.
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Girard, P., J. Y. Brana, and J. F. Fruget. "Surveillance sanitaire estivale des populations piscicoles du Rhône au voisinage du Centre Nucléaire de Production d'Électricité (CNPE) du Tricastin. Synthèse 2008–2013." Hydroécologie Appliquée 20 (April 28, 2017): 103–29. http://dx.doi.org/10.1051/hydro/2016003.

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Abstract:
Une surveillance sanitaire des populations piscicoles du Rhône a été mise en place chaque été depuis 2005 en amont et en aval du CNPE du Tricastin dans le cadre de la surveillance préventive en cas d'aléa thermique impactant la production d'électricité. Elle s'appuie sur des descripteurs biologiques pertinents et validés (indice de condition, parasitisme) et sur deux outils méthodologiques originaux, les « codes pathologie » et « l'indice pathologique ». Une trentaine d'individus par station et par campagne sont capturés par pêche électrique à un rythme hebdomadaire durant la période estivale. Ils appartiennent essentiellement aux espèces suivantes : chevaine (Squalius cephalus) et gardon (Rutilus rutilus), puis perche fluviatile (Perca fluviatilis), barbeau fluviatile (Barbus barbus) et goujon (Gobio gobio). Bien qu'un écart moyen de température de l'eau de l'ordre de 1,3 °C soit observé pour la température tendancielle lors de nos campagnes d'échantillonnage au cours de la saison estivale (fin juin – début septembre) entre la station aval échauffée et la station amont (min 0,4 °C, max 2,3 °C), l'étude ne met pas en évidence de différence significative des indices de condition moyens (Icm) ainsi que des prévalences des lésions externes moyennes des poissons entre l'amont et l'aval après mélange. En revanche, l'effet combiné température et débit pourrait expliquer la variation interannuelle des prévalences de lésions observées au cours de l'étude. Le maximum de lésions est observé lors des années chaudes et à faible débit (2009) alors que les années froides et à fort débit sont caractérisées par des prévalences de lésions plus faibles (2013). Au final, aucun des effets constatés, directs ou indirects, n'est spécifique de l'action de la seule augmentation de température et ne démontre pas de manière significative une action de celle-ci sur les différents indices utilisés et, donc, sur l'état de santé des poissons. Le débit est également susceptible de représenter un facteur de stress majeur pour l'ichtyofaune et d'agir sur l'intégrité des individus. En revanche, la qualité physico-chimique standard et toxique ne semble pas être un facteur discriminant sur le Rhône. Les lésions observées dans le cadre de cette étude sont plus le fait d'atteintes pathologiques mineures, essentiellement provoquées par des bactéries opportunistes, que de problèmes toxicologiques. Dans le cadre de l'effet de plus en plus prégnant du changement climatique global sur les hydrosystèmes continentaux, une réflexion sur la prise en compte et le suivi des effets potentiels du réchauffement engendré sur le développement des maladies des poissons et sur le comportement des espèces résidentes et migratrices semble nécessaire, d'autant plus que d'autres descripteurs (hématologiques et histologiques) sont également susceptibles d'être intégrés dans ces outils de diagnostic et de surveillance de l'état de santé des populations piscicoles.
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Moretti-Cartaillac, Alain, and Fabienne Héron. "Le verdissement des produits de ressuage : une approche éco-responsable pour le contrôle non-destructif." e-journal of nondestructive testing 28, no. 9 (September 2023). http://dx.doi.org/10.58286/28471.

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Abstract:
Les défis actuels dans l'utilisation des méthodes de contrôle non destructif (CND) non instrumentales telles que le ressuage ou la magnétoscopie gravitent autour de la réduction des déchets, de la pollution, les aspects liés à l'hygiène et à la sécurité, ainsi que le coût global et la pérennité de la disponibilité des produits. Des pictogramme H&S comme ‘GHS 08’ doivent disparaître, une simplification de la gestion du traitement des déchets doit s’opérer. Les consommables proposés doivent également s’inscrire dans des démarches de dérisquage pour une disponibilité mondiale notamment pour le secteur aéronautique, éclaté en termes de sites de productions. Les consommables ‘biodégradables’ apportent des solutions en ressuage ; il est utile pour les décideurs de connaitre, au-delà de l’appellation, ce qu’est un produit annoncé comme tel et comment aborder la problématique de la réduction des traitements des effluents, poste coûteux et non productif. Les tests et normes utiles pour décrire, mesurer, et réglementer la biodégradation sont diverses, le secteur du CND utilise la norme ISO 9888 et le test OCDE 302B (Organisation de coopération et de développement économiques) qui s’applique aux matières dissoutes dans l’eau, comme les effluents de ressuage - après le rinçage- de l’excès de pénétrant directement lavable à l’eau et non aux produits purs. Cela se limite aux pénétrants non à post-émulsion et sans base pétrole : la base des produits biodégradable est ainsi aqueuse ou à tensioactifs synthétiques solubles. Les pénétrants à pré-émulsion sont exclus. L’absence de distillat pétrolier s’émulsionnant au rinçage est bénéfique aux mentions de la Fiche de Données de Sécurité avec la disparition du pictogramme GHS08 ‘danger pour la santé’ et mentions de dangers associées. Le remplacement du pétrole se fait par des bases aqueuses ou de synthèse. Les bases aqueuses ne rendent pas forcément le pénétrant moins cher car l’eau étant un mauvais agent capillaire, il faut fortement la ‘doper’ pour que le pénétrant soit efficace et résiste au sur-lavage lors du rinçage … à l’eau ! D’autres problématiques de mouillabilité et de rétractation des pénétrants biodégradables peuvent exister ; l’utilisation de pénétrants biodégradables nécessite des préparations de surface plus poussées qu’avec des pénétrants classiques ce qui est un désavantage. L’avantage se situe au niveau des rejets, le principe de biodégradation est le fractionnement des chaines moléculaires, jusqu’aux niveaux CO2 et H2O, des substances du pénétrant - essentiellement composés de carbone et d’hydrogène – par oxydation et dégradation par des bactéries qui s’en nourrissent. Ces bactéries vivent dans l’eau et sont utilisées dans les stations d’épurations publiques (STEP) : l’industriel peut demander une autorisation ou une convention de rejet. Il ne faut évidemment pas rejeter en pleine nature : ça ne fonctionnera pas ! Les chiffres et unités permettant d’évaluer la biodégradabilité sont la Demande Chimique en Oxygène (DCO, représentant la totalité de la matière organique oxydable), la demande biologique en oxygène en 5 jours (DBO5, représentant la capacité des bactéries à dégrader rapidement les produits qui leur sont présentés), et la dégradation de la majorité de l’effluent en 7j ainsi que de sa quasi-totalité en 27j maximum. Selon le niveau de charge supportée (débit maximum, résultats de dépollution, capacité en Équivalent Habitant versus la charge entrante) la STEP peut délivrer une convention ou une autorisation de rejet, qui sera surveillée.
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Bombeck, Pierre-Louis, Jacques Hébert, and Aurore Richel. "L’utilisation de l’hydrolyse enzymatique pour la production de nanocellulose dans une stratégie de bioraffinage forestier intégré (synthèse bibliographique)." BASE, 2016, 94–103. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.12689.

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Abstract:
Introduction. Dans un monde qui cherche à se défaire de sa dépendance à la pétrochimie, le concept de bioraffinage de la biomasse forestière est de plus en plus étudié. Dans une recherche de valorisation maximale des composants de cette biomasse, la transformation de fibres de cellulose en nanocellulose séduit de plus en plus l’industrie papetière par sa haute valeur ajoutée. Littérature. Le concept de bioraffinage forestier intégré vise l’adaptation des usines de pâte à papier en bioraffineries où un maximum de coproduits sont valorisés. Au départ de la cellulose contenue dans la pâte, deux types de nanocellulose peuvent être obtenus en déstructurant les fibres selon différents moyens. Comme elle génère des coproduits valorisables, l’hydrolyse enzymatique constitue un moyen de production de nanocellulose mais doit néanmoins être combinée à des traitements mécaniques. La production de nanocellulose au départ de pâte à papier chimique est une étape de fin de chaine qui peut même s’envisager sans modifier le fonctionnement des usines actuelles. La viabilité économique de cette production et la taille du marché potentiel sont l’objet d’études récentes qui s’avèrent encourageantes. Conclusions. La nanocellulose est un biomatériau d’avenir dont le domaine d’application ne cesse de grandir. La cellulose contenue dans la pâte à papier peut servir de matière première à la production de nanocellulose à l’aide de prétraitements enzymatiques générateurs de coproduits valorisables. Cette production peut s’intégrer dans une usine chimique classique de pâte et constituer ainsi un élargissement de la gamme de produits proposés par l’industrie papetière.
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Warren, Annabelle, Patrick Drogui, and Isabelle Laurion. "Revue sur l’état actuel des connaissances des procédés utilisés pour l’élimination des cyanobactéries et cyanotoxines lors de la potabilisation des eaux." 23, no. 4 (December 20, 2010): 391–412. http://dx.doi.org/10.7202/045100ar.

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Abstract:
Les toxines cyanobactériennes sont des contaminants importants des écosystèmes aquatiques et constituent un risque pour la santé humaine. Les cyanobactéries peuvent libérer des toxines dans l’eau, particulièrement lors de la lyse des cellules qui se produit souvent au moment de leur passage à travers la filière conventionnelle de potabilisation des eaux. Dans cet article de revue de la littérature, les normes sur la qualité de l’eau concernant les toxines ainsi que les principales méthodes de détection des toxines sont d’abord présentées. Les méthodes d’élimination des cyanobactéries et des cyanotoxines sont ensuite décrites et leur performance discutée. Les procédés conventionnels présentés sont la coagulation/floculation, la clarification, la filtration sur sable, l’utilisation du charbon actif ainsi que l’oxydation chimique par chloration ou par le permanganate de potassium. Les méthodes alternatives présentement en développement pour optimiser les systèmes actuels de potabilisation des eaux ou remplacer les technologies conventionnelles trop peu efficaces pour l’élimination des polluants émergents (par ex., les procédés d’oxydation avancée et la filtration membranaire) sont également présentées. Des procédés conventionnels tels que la chloration peuvent s’avérer inadéquats, notamment par leur manque de fiabilité pour l’oxydation des cyanotoxines et par le risque encouru suite à la formation de sous-produits toxiques (par ex., les organochlorés). Des méthodes alternatives telles que la combinaison d’ozone et de peroxyde d’hydrogène permettent une oxydation fiable des cyanotoxines en assurant un effet rémanent à la sortie du contacteur. Ce type de traitement peut être facilement mis en oeuvre dans les usines de potabilisation des eaux possédant déjà une unité d’ozonation. L’utilisation du charbon actif, notamment sous forme de poudre, peut être efficace lors de contaminations ponctuelles par les fleurs d’eau de cyanobactéries. Ce document fait ainsi une synthèse de ces procédés chimiques, physiques ou physico-chimiques contribuant à l’élimination des cyanotoxines et des cyanobactéries lors de la potabilisation des eaux.
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Abstract:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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Fedoul, Sénia, and Olivier Jacquet. "Une histoire de la qualité sanitaire des vins. Les règlementations à l'épreuve de l'expertise médicale et des pratiques œnologiques (Fin du XIXe siècle au XXIe siècle)." Territoires du vin, no. 10 (October 16, 2019). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1754.

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Abstract:
Depuis quelques années, avec une prise en compte notoire chez tous les acteurs de la filière au sens large – des producteurs aux consommateurs, en passant par la puissance publique –, les questions environnementales et sanitaires sont devenues des enjeux dans le monde de la vigne et du vin. La limitation continue des intrants, les règlementations favorisant l'agriculture bio, le développement de recherches pour des pratiques "durables" ou encore l'explosion du phénomène des vins « nature » sont autant de transformations contemporaines illustrant l'emprise d'un contexte règlementaire, politique, commercial et culturel propre à générer des mutations dans les pratiques en cave et aux champs. Or, si les notions de protection environnementale ou de durabilité évoquées dans notre XXIe siècle restent des problématiques toutes récentes, les questions de santé publiques liés à la production vitivinicole s'inscrivent dans des processus historiques plus longs et que nous évoquerons pour l'ensemble du grand XXe siècle. Le XXe siècle est en effet une période qui a connu de nombreuses innovations techniques et scientifiques, tel est le cas en œnologie, notamment dans les méthodes d’analyses en laboratoire et l’évolution du matériel, dans la compréhension des phénomènes chimiques et biologiques, dans les process ou encore la dégustation et les pratiques culturales. C'est tout ainsi particulièrement à partir du dernier quart du XIXe siècle que nous assistons à l'émergence d'un mouvement d'ampleur associant ces mutations techniques à la naissance de règlementations sanitaires sur la vigne et le vin. Avec à la crise phylloxérique, face aux problèmes d'approvisionnement en raisins, nous assistons en effet au développement sans précédent des vins dits "artificiels" ou "sophistiqués". Ces vins, obtenus par l'ajout de nombreuses substances chimiques ou par des procédés visant à remplacer les moûts frais de raisin, posent rapidement des questions de santé publique. Or, comme le montre bien l'historien Alessandro Stanziani, c'est dans ce contexte, qu'une nouvelle expertise scientifique visant à mesurer l'impact de ces substances chimique sur la santé, tend à pénétrer les pratiques administratives et politiques. Ainsi, découlent diverses règlementations visant à protéger le consommateur en interdisant l’utilisation de certains produits (mercure, acide sulfurique ou encore vinages abusifs et plâtre sont ainsi bannis des caves) mais également de plusieurs pratiques techniques. Pour autant, si dès 1889, la loi Griffe défini officiellement le vin comme le produit issu exclusivement de la fermentation du raisin frais, ce produit fabriqué, parfois industriellement, continue durant tout le XXe siècle à poser question au sujet de son impact sanitaire sur le consommateur puis, tardivement, sur les producteurs. Ainsi, dans cette communication, nous proposons de montrer comment le corps médical, les pouvoirs publics, les consommateurs ou, parfois même les producteurs, ont interrogés les risques sanitaires liés aux pratique culturales et œnologiques au cours du XXe siècle ? En effet, si de nombreux travaux ont déjà évoqués l'existence d'une propagande acharnée associant consommation de vin et effets bénéfiques sur la santé du buveur, l'inverse reste à explorer. Dans quelles mesures les mondes médicaux et scientifiques parviennent-t-ils à provoquer des changements dans les pratiques vitivinicoles ? Quels impacts scientifiques et techniques possèdent les règlementations vitivinicoles françaises puis, dès les années 1970, européennes dans le domaine sanitaire ? Ou plus simplement, quels vins doit-on considérer comme « bon » ou surtout, comme « néfastes » pour le corps humain selon les périodes ? Afin de répondre à ces questionnements et d'en mettre en valeur les phases chronologiques marquantes, nous nous appuierons sur des entretiens semi-directif avec le monde scientifique ; sur des études de la littérature vitivinicole technique du XXe siècle, en particulier les productions scientifiques issues des différentes revues agricoles et œnologiques de cette période ; mais également sur la documentation produite par le monde médical intéressé par la question pendant la période étudiée. Le croisement de ces sources permettra ainsi de comprendre la mise en place des différentes règlementations vitivinicoles d’abord en France puis à l’échelle de l’Europe. A l'aide de ces sources, nous montrerons dans un premier temps comment, dès le début du XXe siècle, certaines recommandations et études médicales cherchent - en distinguant les vins selon leurs origines et/ou leurs modes de fabrication - à en déterminer les effets « bénéfiques » ou « nuisibles » sur la santé. Dans un second temps, nous reviendrons sur la place et l'évolution de la recherche vitivinicole et les questionnements posés tout au long du siècle au sujet des intrants en vignes et en cave, dans ce contexte de préoccupations sanitaires grandissantes. Enfin, au regard de ces mutations techniques et de ces prescriptions médicales, nous appréhenderons les différentes initiatives sanitaires/environnementales prises par les pouvoir publics en France puis à l’échelle de l’Europe institutionnelle, dans un contexte d'affirmation des sociétés vitivinicoles, de stabilisation des marchés, de mise aux normes et de suivi des productions. Durant cet exposé, afin de mieux marquer les ruptures chronologiques à l'œuvre, nous garderons comme fil rouge la problématique transversale du soufre comme additif au vin. Cette question est d'une actualité brulante, traversant en effet tout le siècle. Cette communication se propose, au final d’éclairer la dynamique de modernisation des mondes du vin et de l'évolution de ce produit au XXe siècle, sous l'angle particulier et inédit à l'échelle nationale, d'une histoire technique, scientifique, médicale et sanitaire de la vitiviniculture.

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