Journal articles on the topic 'Prix des vecteurs'

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Feurer, Denis, Mohamed Amine El Maaoui, Mohamed Rached Boussema, and Olivier Planchon. "Méthode opérationnelle de production d'orthophotos et de MNT décimétriques à l'échelle du kilomètre carré par cerf-volant." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 213 (April 26, 2017): 43–53. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2017.190.

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Abstract:
Tous vecteurs confondus, ce sont les drones, notamment les multirotor, qui ont connu le plus fort développement pour l'acquisition d'images aériennes durant les cinq dernières années. L'imagerie accessible par ce type de plate-forme répond à un besoin de cartographie à une échelle intermédiaire entre l'imagerie submétrique (satellite à très haute résolution spatiale ou vecteurs aériens comme les ULM et certains drones) et l'imagerie acquise à très basse altitude à des résolutions parfois inférieures au centimètre. Par son prix élevé, l'imagerie submétrique aérienne et satellitaire laisse un grand nombre de besoins sans réponse acceptable. Parmi eux, citons l'imagerie à petit budget demandée par les collectivités locales ou les suivis denses (en particulier temporels). Finalement, la réglementation récente a encadré les vols drones de manière très contraignante, mettant virtuellement hors-la-loi tous les acteurs occasionnels d'imagerie par drone.L'objectif de cette communication est de présenter une méthode simple, opérationnelle et à bas coût pour la prise de vue aérienne. Il s'agit d'utiliser le cerf-volant comme vecteur alternatif aux aéronefs sans pilote. Le cerf-volant (avec le ballon) fait partie des premières plates-formes utilisées historiquement pour la photographie aérienne. Il a connu un regain d'intérêt depuis les années 70-80 avec de nombreuses applications en archéologie et la disponibilité depuis les années 2000 de capteurs et logiciels abordables et performants le rend plus attractif encore. La méthode proposée ici permet la cartographie de superficies dépassant le kilomètre carré à une résolution décimétrique. Elle présente un certain nombre d'atouts, comme le coût modique de la plate-forme et la capacité de voler sur une très large plage de vents (de 5 à 40km/h), un cerf-volant de six à dix mètres carrés ayant la même charge utile qu'un drone pour une autonomie supérieure. Enrevanche, la principale difficulté de mise en oeuvre opérationnelle du cerf-volant pour la cartographie par image aérienneest le manque de contrôle du vecteur, ce qui pose quelques verrous au niveau de l'acquisition et du traitement des données.Nous présentons dans cette communication les avancées méthodologiques réalisées afin de dépasser ces limites.Nous détaillons tout d'abord la méthode d'acquisition développée et le mode opératoire mis en oeuvre pour obtenir des jeux de données image permettant la cartographie opérationnelle de zones d'intérêt. Ensuite, nous présentons les traitements effectués à l'aide de logiciels désormais abordables qui permettent le calcul de l'aérotriangulation et de la corrélation dense sur plusieurs centaines d'images. Nous présentons enfin les résultats obtenus sur des exemples d'applications en conditions réelles afin de discuter du potentiel et des limitations de cette méthode, proposée comme alternative aux solutions existantes.
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Blum, Véronique, and Charlotte Krychowski. "La prise en compte du risque en comptabilité, le cas des industries extractives." Revue Française de Gestion Industrielle 38, no. 2 (November 10, 2023): 45–66. http://dx.doi.org/10.53102/2024.38.02.1147.

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Abstract:
Alors qu’ils cherchaient à définir une norme spécifique aux activités extractives, de nombreux normalisateurs comptables ont tenté de répondre à la question suivante : quelle estimation des perspectives de croissance future est utile aux investisseurs en complément des informations issues du bilan et du compte de résultat ? Notre étude emploie le modèle d’Ohlson (1995) sur un échantillon de 52 entreprises cotées pendant une période de 11 ans (1996-2006) et examine la pertinence informationnelle de quatre vecteurs orientés vers le futur : la valeur optionnelle des réserves de pétrole, les flux de trésorerie disponibles, les capex et la volatilité du prix du pétrole brut. Nos résultats suggèrent qu’une valeur heuristique des réserves considérées comme une option réelle sur un volume de pétrole découvert est la plus informative et la moins redondante des valeurs prospectives testées. Ils remettent en cause l’utilité de la communication de résultats futurs sous forme d’estimations ponctuelles.
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Dufour, Jean-Marie, and David Tessier. "La causalité entre la monnaie et le revenu : une analyse fondée sur un modèle VARMA-échelon." L’économétrie de la politique économique 73, no. 1-2-3 (February 9, 2009): 351–66. http://dx.doi.org/10.7202/602232ar.

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Abstract:
RÉSUMÉLes analyses de causalité, au sens de Wiener-Granger, sont habituellement fondées sur une spécification autorégressive (VAR) du processus générateur des données. C’est le cas, en particulier, pour les nombreuses études de causalité entre la monnaie et le revenu au niveau macroéconomique. Comme la spécification VAR ne constitue qu’une approximation et surtout n’est pas robuste à la désagrégation en sous-vecteurs, nous étudions ici la causalité entre monnaie et revenu à partir du cadre plus général et logiquement cohérent des modèles ARMA multivariés (VARMA). Pour résoudre les problèmes d’identification associés à ces modèles, nous considérons un modèle VARMA sous la forme échelon, lequel fournit automatiquement un modèle identifié. Nous utilisons, pour spécifier les ordres du modèle, la nouvelle méthodologie proposée par Nsiri et Roy (1992, 1996) et fondée sur une estimation des indices de Kronecker du modèle. Cette approche est appliquée à un modèle de l’économie américaine comprenant cinq variables : le revenu réel, le niveau des prix, un taux d’intérêt à court terme, la base monétaire et le multiplicateur de M1. Contrairement à certaines études antérieures, nous trouvons que les variables monétaires (base et multiplicateur) causent le revenu (au sens de Granger), la relation étant unidirectionnelle dans le cas de la base, tandis que le taux d’intérêt ne cause pas directement le revenu, mais a possiblement un effet indirect passant par les variables monétaires. Le niveau des prix apparaît comme une variable passive sans influence sur les autres variables du système.
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Poirier, Nicolas, Florent Hautefeuille, and Carine Calastrenc. "L'utilisation des micro-drones pour la prospection archéologique à basse altitude." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 213 (April 26, 2017): 81–93. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2017.198.

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Abstract:
La démocratisation récente des drones engendre une rupture méthodologique en matière de télédétection archéologique. Le premier point concerne la facilité d'utilisation de ces vecteurs, qui fournissent des environnements de vol sécurisés, notamment grâce aux systèmes de navigation GPS et la possibilité de définir des waypoints pour des vols semi-automatisés. Cette flexibilité permet également de répéter des vols sur la même zone. Le deuxième point intéressant pour la télédétection archéologique est la faible altitude de vol des drones, permettant la documentation d'une échelle intermédiaire entre le site et la micro-région. La basse altitude est aussi un moyen d'acquérir des informations de meilleure qualité et de plus grande résolution. Le dernier point concerne le faible coût d'utilisation, même si le prix d'acquisition de l'équipement est assez élevé. Le développement des drones en télédétection archéologique implique donc la définition de nouvelles utilisations pour les capteurs traditionnels. Nous décrivons celles développées dans le cadre du programme toulousain Archéodrones en matière de photogrammétrie et thermographie aéroportée. De nouveaux capteurs seront sans doute adaptés à l'avenir sur drone permettant un accès plus large à ces méthodes de prospection non-invasives.
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Barten, Anton P., and Michael McAleer. "Comparaison de la performance du point de vue empirique de systèmes de demandes alternatifs." L’économétrie des systèmes de demande 73, no. 1-2-3 (February 9, 2009): 27–45. http://dx.doi.org/10.7202/602221ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans ce papier, quatre versions de systèmes de demande différentiels sont comparés sur le plan empirique : le système de Rotterdam, une version du système de demande quasi idéal (Almost Ideal Demand), le système du Bureau Central des Statistiques (CBS) et le système NBR. Ces systèmes possèdent des points en commun au niveau des variables explicatives, mais diffèrent sur le plan de la transformation non linéaire de la variable endogène. La méthode de McAleer (1983) du test par addition de variables dans le cas d’une équation est cette fois appliquée à des vecteurs d’équations dans lesquelles les variables dépendantes du système sont sujettes à des transformations non linéaires. Une caractéristique intéressante dans la procédure du test par addition de variables réside dans le fait que la condition d’additivité peut s’appliquer de manière simple. Des données annuelles sur la période 1921-1981 aux Pays-Bas sont utilisées pour l’étude empirique et consistent en quatre groupes principaux de dépenses de consommation de ménages. Parmi les principaux résultats des estimations, on trouve qu’aucun système ne domine les autres pour expliquer les données. En comparant chaque système, on trouve que le système CBS est celui qui fournit les résultats les meilleurs, le système NBR les moins bons et les deux autres systèmes se positionnent entre ces deux extrêmes. Néanmoins, la spécification des coefficients de prix dans le système de Rotterdam donne de meilleurs résultats que dans le système AID.
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Morvan, Patrick. "What's a Principle?" European Review of Private Law 20, Issue 2 (April 1, 2012): 313–22. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2012020.

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Abstract:
Abstract: According to the 'romantic' thesis, normative principles have a transcendent, ideal, and absolute character. They aim to fill the gaps of the legislation in an incomplete law. They preserve the coherence and harmony of the juridical system. They are issued by induction from fragmentary dispositions until they become 'suspended in the mind of law' - this vision is unrealistic. Though principles stand out of the scope of written law (they are fundamentally extra-textual or extra legem), they feed an already complete positive law at the cost of setting aside texts or rules that are available but considered inadequate or inopportune. Finally, the principle is naturally opposed to norms of which it overrides the binding force of the law. The genus of principles includes another species than the normative principle: the instrumental principle. Its function is to transfer rules of law between distinct juridical orders and to be used as the formal vector of some norms, under the aegis of a judge or an international arbiter reasoning (allegedly) by analogy and by referring to comparative law. The international public law, the EU law, and the international private relations law are the most importing or borrowing branches of law, wherein 'common principles' and 'bridge-principles' are the vectors of a vertical or horizontal transfer of rules - such as fundamental 'rights', which are not normative principles in essence. Résumé: Selon la thèse 'romantique', les principes normatifs ont un caractère transcendant, idéal et absolu. Ils visent à combler les lacunes de la loi dans un droit incomplet. Ils préservent la cohérence et l'harmonie du système juridique. Il s'induisent de textes épars ou de valeurs supérieures préexistants dans un droit positif jusqu'à se retrouver 'en suspension dans l'esprit du droit' . . . Cette vision est irréaliste. Si les principes s'établissent en marge de la loi écrite (ils ont un caractère foncièrement extra-textuel ou extra legem), c'est en alimentant un droit positif d'ores et déjà complet au prix d'une mise à distance de textes disponibles mais jugés inadéquats ou inopportuns. En définitive, le principe s'oppose par nature à des normes dont il sterilize l'impératif juridique. Le genre des principes comprend une autre espèce que celle du principe normatif: le principe instrumental. Celui-ci a pour fonction de déplacer des règles de droit entre des ordres juridiques distincts et de servir de vecteur formel à des norms quelconques, sous l'égide d'un juge ou d'un arbitre international raisonnant (supposément) par analogie et par référence au droit comparé. Le droit international public, le droit de l'Union européenne et le droit international privé sont à cet égard les branches de droit importatrices ou emprunteuses de normes. Les 'principes communs' et les 'principes-ponts' sont alors les vecteurs d'un transfert vertical ou horizontal de règles - tels que les 'droits' fondamentaux qui ne sont donc pas par essence des principes normatifs.
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Bretonnière, Sandrine. "Les nouvelles techniques médicales de reproduction en Roumanie : entre autonomie des femmes et inégalités socioéconomiques." Enfances, Familles, Générations, no. 21 (July 22, 2014): 118–34. http://dx.doi.org/10.7202/1025962ar.

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Abstract:
L'Europe de l'Est est fréquemment perçue comme un vaste marché libéralisé de la procréation assistée pour les femmes venant de l'Ouest, allant jusqu'à l'accès à des corps reproducteurs. Mais que se joue-t-il dans les pays de cette partie orientale de l’Europe, pour les femmes et les hommes qui y vivent? Mon propos, dans cet article, sera centré sur la Roumanie et analysera le champ de la procréation assistée, son insertion et son développement dans une société marquée, d’une part, par la politique pronataliste de l’ère communiste, et, d’autre part, par l’absence d’encadrement législatif sur les techniques médicales de reproduction (Cutas, 2008). Dans un contexte fortement patriarcal (Kaser, 2008), je tenterai de montrer que la procréation médicalement assistée (PMA) – mais aussi l’avortement – représentent des vecteurs de réappropriation de leur corps par les femmes roumaines. Ce processus de réappropriation des corps permet de recouvrer une autonomie, qui s’articule avec celle des médecins pour qui les techniques médicales de reproduction représentent un moyen d'exploration et d’excellence biomédicales. S’engageant dans des parcours de PMA qui entraînent des grossesses tardives, parfois postménopausiques, les femmes roumaines remettent également en cause – presque incidemment – les cadres sociaux de biologisation des différences femmes-hommes (Engeli, 2010; Théry, 2010). Cette autonomie a un prix, néanmoins, car l’État n’impose certes pas de limites juridiques aux pratiques médicalisées de procréation, mais il ne couvre pas non plus les frais afférents (à l’exception d’un programme-pilote du ministère de la Santé en 2011-12), exacerbant ainsi les inégalités socioéconomiques. Ce sont ces inégalités et la distorsion des droits individuels qu’elles créent qui sont à l’origine d’une mobilisation de femmes roumaines sur la problématique de l’infertilité et de sa prise en charge par l’État roumain. Pour contrer une dimension d’injustice reproductive (Bretonnière, 2013), l’État roumain est interpellé par les actrices sociales qui l’invitent à réinvestir le champ de la procréation pour garantir des droits effectifs à ses citoyennes, et non pas pour contrôler les paramètres de la reproduction humaine.
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Gavignaud, Geneviève. "Le prix, vecteur d'injustice ou de justice sociale." Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale 125, no. 281 (2013): 129–46. http://dx.doi.org/10.3406/anami.2013.8463.

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Bruter, Claude-Paul. "Inflation et théorie des singularités." Économie appliquée 40, no. 3 (1987): 565–79. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1987.4128.

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Abstract:
Dans cet article, l’auteur propose des définitions analytiques de ce qu’il appelle le taux instantané d’inflation, et le taux moyen d’inflation. Il propose ensuite un modèle qui permet de suivre l’évolution des vitesses des prix. Le théorème des fonctions implicites, joint à une hypothèse mathématico-économique raisonnable, permet de conclure à l’existence de politiques économiques à taux instantané d’inflation nul, déterminées par un vecteur prix x dépendant de paramètres (prix des produits importés, concurrence intérieure, paramètres de nécessité). L’auteur montre enfin comment utiliser un résultat récent en théorie des singularités appliquée à l’étude des systèmes dynamiques. Il montre que ce résultat s’applique lorsqu’un indicateur économique que l’on cherche à maîtriser dépend linéairement de variables d’observations dont on connaît les vitesses d’évolution. Ce qui est en particulier le cas où l’indicateur économique est le taux d’inflation.
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RENARD, B., and L. FOURNIL. "Bilan des évacuations aéromédicales gérées par le European Air Transport Command après sa première année d’existence avec mise au point sur les résultats français." Médecine et Armées Vol. 41 No. 3, Volume 41, Numéro 3 (June 1, 2013): 249–56. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6681.

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Abstract:
Au cours de sa première année calendaire d’existence, le Aeromedical Evacuation Control Centre au sein du European Air Transport Command à Eindhoven a reçu 1155 demandes de transport de patients provenant de tous les continents, qui ont dans 73 % des cas pu être transportés à moindre coût par des vecteurs militaires, parfois d’une autre nationalité que celle du patient. Cet article décrit les caractéristiques globales des patients pris en charge, les vecteurs aériens utilisés et en particulier les missions multinationales réalisées. Enfin, l’accent est mis sur les statistiques des patients français qui représentent 58 % des demandes de transport reçues. La discussion permet de commenter ces résultats et d’envisager des voies de progrès dans cette gestion commune des évacuations aéromédicales.
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Tchouassi, Gérard, and Thomas Gahamanyi Niyonzima. "Effet de dynamique des prix et participation des pays Africains aux chaines de valeurs mondiales." Revue Management & Innovation N° 9, no. 3 (March 26, 2024): 165–91. http://dx.doi.org/10.3917/rmi.209.0165.

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Cet article utilise la spécification du Vecteur Autorégressif en Panel (P-VAR) développée par Love et Zicchino (2006) pour mesurer la participation aux CVM dans 42 pays africains et analyser empiriquement l’influence de la dynamique des prix sur leur participation aux CVM. Les données ont été collectées à partir de différents rapports de la Banque Mondiale. Au cours de la période d’échantillonnage, que nous avons choisie de 1990 à 2018, les résultats de notre étude montrent que premièrement les CVM dans la plupart des pays africains suit une tendance à la hausse, deuxièmement la distribution spatiale des CVM est relativement instable mais il existe une hétérogénéité spatiale significative entre les pays du MENA et l’ASS et troisièmement la dynamique des prix exerce des effets négatifs et significatifs sur la participation aux CVM en Afrique selon que les pays sont membres ou non de l’union monétaire. Des politiques économiques de stabilité de prix, d’accommodation monétaires et industrielles sont encouragées pour booster la participation des pays africains aux chaines des valeurs mondiales.
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Dufour, Jean-Marie, and Malika Neifar. "Méthodes d’inférence exactes pour un modèle de régression avec erreurs AR(2) gaussiennes." Articles 80, no. 4 (January 26, 2006): 593–618. http://dx.doi.org/10.7202/012129ar.

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Abstract:
Résumé Ce texte propose des méthodes d’inférence exactes (tests et régions de confiance) sur des modèles de régression linéaires avec erreurs autocorrélées suivant un processus autorégressif d’ordre deux [AR(2)], qui peut être non stationnaire. L’approche proposée est une généralisation de celle décrite dans Dufour (1990) pour un modèle de régression avec erreurs AR(1) et comporte trois étapes. Premièrement, on construit une région de confiance exacte pour le vecteur des coefficients du processus autorégressif (φ). Cette région est obtenue par inversion de tests d’indépendance des erreurs sur une forme transformée du modèle contre des alternatives de dépendance aux délais un et deux. Deuxièmement, en exploitant la dualité entre tests et régions de confiance (inversion de tests), on détermine une région de confiance conjointe pour le vecteur φ et un vecteur d’intérêt γ de combinaisons linéaires des coefficients de régression du modèle. Troisièmement, par une méthode de projection, on obtient des intervalles de confiance « marginaux » ainsi que des tests à bornes exacts pour les composantes de γ. Ces méthodes sont appliquées à des modèles du stock de monnaie (M2) et du niveau des prix (indice implicite du PNB) américains.
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Kempf, Olivier. "Les opérations militaires de l’OTAN : de l’aiguillon du changement à la fatigue expéditionnaire." Questions internationales 111, no. 1 (February 9, 2022): 54–67. http://dx.doi.org/10.3917/quin.111.0054.

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Abstract:
Les opérations militaires ont constitué un important vecteur de transformation de l’OTAN. Elles ont également suscité de nombreux débats tant politiques que stratégiques au sein de l’Alliance atlantique. Leur dynamique a débuté au milieu des années 1990, avec la première opération menée en ex-Yougoslavie, et a symboliquement pris fin avec le retrait hâtif d’Afghanistan en août 2021. Celui-ci pose une série de nouvelles questions : quel rôle opérationnel va désormais remplir l’Alliance atlantique ? La fin des opérations militaires multilatérales est-elle propre à l’OTAN ou plus générale?
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Garcia, Hugues. "«Diva Maria». La promotion divine de Marie dans le christianisme ancien et sa cohérence christologique." Études théologiques et religieuses 78, no. 2 (2003): 225–53. http://dx.doi.org/10.3406/ether.2003.3732.

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Abstract:
Hugues Garcia prolonge ici sa réflexion commencée dans une précédente livraison (ETR 2002/2, p.193-216) sur le statut de Marie dans le discours œcuménique contemporain. Il essaie de construire, à partir de livres récents, la trajectoire promotionnelle du personnage de Marie dans le christianisme ancien et d’en dégager une cohérence christologique. L’enquête passe en revue différents contextes comme divers corpus de textes, notamment les sources hérésiologiques et la littérature apocryphe. Paul l’apôtre est également invoqué et interprété comme un vecteur majeur et paradoxal de la promotion remarquable de la mère de Jésus. Le propos s’achève sur la nécessité de reconnaître différentes cohérences christologiques à l’œuvre dans le discours sur Marie et de refuser, au nom même de ces cohérences, toute tentative «syncrétiste» de la réduire ad unum. La liberté du croyant de passer de l’une à l’autre, selon ses besoins ou selon l’évolution de son imaginaire, est à ce prix.
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Pierre, UTCHINGA WELA. "APPORT DE MARKETING STRATEGIQUE SUR LA FIDELISATION DE LA CLIENTELE AU CENTRE HOSPITALIER LUMBULUMBU." IJRDO - Journal of Business Management 8, no. 11 (November 24, 2022): 8–21. http://dx.doi.org/10.53555/bm.v8i11.5445.

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Le souci majeur qui nous a poussés à réaliser cette recherche est celui de plaintes de clients du Centre Hospitalier Lumbulumbu sur le prix de soins médicaux qui n’est pas adapté aux conditions socio-écomiques de la population se trouvant dans cette ville, au vu de cette réalité nous proposons d’appliquer le marketing relationnel et événementiel sur la fidélisation de la clientèle au CHLL, la question suivante a été formulé : quelles actions marketing que le Centre Hospitalier Lumbulumbu doit-il mener pour fidéliser ses patients conventionnés et privés ? Pour mener cette recherche à bon port nous avons recouru aux méthodes historiques, inductives et analytiques. Ces méthodes ont été soutenues par les techniques d’observation directe, questionnaire et documentaire et la technique statistique pour le traitement de données. En effet, après avoir analysé les réponses fournies par certains clients du CHLL, nous constatons que le réajustement de prix à toutes les catégories de la clientèle, la satisfaction des attentes de malades, collaboration étroite des autorités du CHLL et sa clientèle, la qualité de prise en charge, l’accueil et la disponibilité des médecins spécialistes sont des atouts importants pouvant permettre au Centre Hospitalier Lumbulumbu de fidéliser davantage sa clientèle, car dit-on un pauvre client est un roi face à un investisseur riche du fait qu’il investit en fonction de ce client. Néanmoins, l’aspect marketing étant négligé dans cette structure comme vous les remarquez au graphique N°09, or le marketing est un vecteur de rentabilité indéniable pour toute structure dans le sens que le client est toujours exigeant et volatil.
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Vokaty, S., V. O. M. McPherson, Emmanuel Camus, and L. Applewhaite. "La trypanosomose ovine : une prospection séro-epidemiologique dans la zone côtière du Guyana." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 46, no. 1-2 (January 1, 1993): 57–59. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9398.

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Le but de cette étude était de déterminer les taux de séroprévalence de Trypanosoma vivax et de Trypanosoma evansi chez des moutons de la zone côtière du Guyana. Des prélèvements de sang ont été faits sur 193 moutons, pris au hasard, dans 22 fermes de la Région 5, Mahaica/Berbice, une région côtière du Guyana. Le taux global de séroprévalence trouvé est de 64 %. On en déduit que la trypanosomose est endémique chez les ovins de la côte guyanaise. Ces résultats constituent la première preuve sérologique de T. evansi au Guyana. Tandis que T. vivax est considéré comme pathogène pour le mouton, l'importance clinique de T. evansi reste inconnue. Le vecteur de ces deux espèces de trypanosomes pour les moutons de la côte septentrionale de l'Amérique du Sud n'est pas connu non plus.
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Krynen, Jacques. "Saint Louis législateur au miroir des Mendiants." Mélanges de l École française de Rome Moyen Âge 113, no. 2 (2001): 945–61. http://dx.doi.org/10.3406/mefr.2001.9168.

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Exhumée et exaltée par la science juridique renaissante, l’image du prince législateur devient réalité sous le règne de Louis IX. Mais il y a d’autres explications à la mise en oeuvre en plein XIIIe siècle de la potestas legislatoria du roi de France. La confiance officielle en la loi comme nouveau vecteur de gouvernement, sa valorisation en tant qu’expression légitime d’une volonté unique et délibérément transformatrice, tout ce changement de mentalité et de méthode dirigeantes n’a pris force que parce que le temps du saint roi voit l’adhésion à l’archétype justinien d’autres autorités intellectuelles, non juristes. Le dominicain Vincent de Beauvais dans le Speculum doctrinale, le franciscain Guibert de Tournai dans l’Eruditio regum et principum fournissent deux témoignages, hors la sphère des juristes et des canonistes de profession, du ralliement des frères de l’entourage de saint Louis au modèle législatif impérial.
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Lemonchois, Myriam, and Émeline Ouvrard. "La participation à des projets culturels dans des écoles montréalaises en milieu défavorisé : un vecteur d’émancipation ?" Revue internationale animation, territoires et pratiques socioculturelles, no. 11 (December 20, 2016): 1–14. http://dx.doi.org/10.55765/atps.i11.585.

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Abstract:
La participation à des projets culturels semble offrir de nombreux bénéfices, mais elle n’est pas toujours clairement définie. Reconnaissant que les arts ne sont pas neutres d’un point de vue social, notre recherche a pris en compte les spécificités de la création artistique pour étudier la participation d’élèves du primaire à un projet de création avec des artistes, en particulier ces effets sur les élèves, les artistes et les enseignants. De type ethnographique, cette recherche a exploité l’analyse d’entretiens semi-directifs avec des élèves, une artiste et un enseignant ainsi que des observations réalisées durant les différentes étapes du projet de création avec les élèves. L’interprétation de ses résultats questionne comment la participation à des activités artistiques peut activer un projet d’émancipation par un partage du sensible en développant une posture d’auteur.
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Achille, Étienne. "En marge du discours « néo-réactionnaire » : Le rap identitaire." French Cultural Studies 29, no. 3 (July 5, 2018): 218–27. http://dx.doi.org/10.1177/0957155818773064.

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Abstract:
L’omniprésence du discours « néo-réactionnaire » dans le débat public est un des phénomènes les plus remarquables de ce début de siècle. Alors qu’il continue de s’amplifier et pèse plus que jamais dans l’espace idéologique français, il semble opportun de tester les limites de la théorisation actuelle de ce courant hétéroclite dont la dimension populaire n’a peut-être pas été appréciée à sa juste valeur. Cet essai démontre que le discours « néo-réactionnaire » commence aussi à être pris en charge par d’autres acteurs, en revêtant notamment des formes plus populaires comme la musique qui investissent d’autres lieux du quotidien, touchent d’autres publics et différentes générations, tout en empruntant des canaux de diffusion parallèles à ceux des intellectuels généralement associés au mouvement. Il s’agira d’examiner, à travers une réflexion sur le rappeur contemporain Kroc Blanc, un tel vecteur « alternatif » de propagation du discours « néo-réactionnaire » : le rap identitaire.
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Gustave, Marc, and Sandrine Cueille. "L’action publique littorale en étau : comment gérer la complexité écologique ? Le cas de deux agglomérations de la façade atlantique." RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise 52-53, vol. 12, no. 3 (February 15, 2024): 60–85. http://dx.doi.org/10.3917/rimhe.052.0060.

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Abstract:
Les territoires littoraux sont soumis à des enjeux multiples, liés à des risques naturels spécifiques, mais amplifiés par des pressions anthropiques d’ordre économique et démographique et par le bouleversement climatique. Pris en tenaille, les acteurs publics locaux s’interrogent sur la manière de construire et conduire l’action publique pour faire face à cette complexité et produire une action écologique durable sur leur territoire. Ces situations interrogent le management public dans ces démarches et outils, dans le contexte du renouvellement du New Public Management. Cet article, à travers une étude comparative auprès de deux agglomérations françaises situées sur la façade Atlantique, dans le golfe de Gascogne, tente de comprendre comment les acteurs publics locaux répondent à la complexité des enjeux écologiques. Notre étude qualitative s’appuie sur la collecte et l’analyse de données multiples, lors de la réalisation de deux activités relatives à l’action publique littorale durable, à savoir la gestion des risques littoraux et la réponse au programme d’investissements d’avenir (PIA). Elle permet de révéler plusieurs facteurs nécessaires pour mettre en œuvre une gestion publique à même de faire face à la complexité des enjeux. En particulier, l’alliance avec la société civile et la constitution d’espaces sciences-société sont identifiées comme des vecteurs d’une action publique plurielle, alternative et propice à la coconstruction de réponses qui deviennent de moins en moins simples à concevoir.
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Bensafta, Kamel Malik, and Gervasio Semedo. "De la transmission de la volatilité à la contagion entre marchés boursiers : l’éclairage d’un modèle VAR non linéaire avec bris structurels en variance." Articles 85, no. 1 (May 18, 2010): 13–76. http://dx.doi.org/10.7202/039734ar.

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Abstract:
Résumé Nous développons dans cet article une modélisation vectorielle autorégressive non linéaire pour l’étude des interdépendances entre les marchés boursiers. Parmi les innovations de ce travail, nous introduisons un bris structurel dans la matrice des variances-covariances conditionnelle d’un processus GARCH multivarié. Dans cet ordre d’idée, nous considérons une spécification BEKK de cette matrice augmentée avec des régresseurs de transmission des chocs de volatilité entre les marchés. L’objectif de cette modification est de répondre à plusieurs biais importants dans la mesure des volatilités et des corrélations entre les marchés : d’une part, le biais de surestimation de la persistance des chocs de volatilité; d’autre part, les biais d’hétéroscédasticité et de variables omises dans la mesure des corrélations. Nous considérons ici un échantillon de 11 marchés boursiers d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie avec des données hebdomadaires des indices les plus larges entre 1985 et 2006. Plusieurs résultats intéressants sont obtenus avec cette modélisation : la réduction de la persistance des chocs de volatilité; l’évidence d’une transmission des prix et des incertitudes du marché américain vers les marchés européens et asiatiques; l’existence de phénomène de transmission régionale en Europe et en Asie; mis à part le krach américain d’octobre 1987, toutes les crises ne sont pas systématiquement contagieuses. Au final, il n’est pas évident que la libéralisation financière isole les marchés des crises financières diverses, bien que l’intégration soit un vecteur d’efficience des marchés. Les crises et le phénomène de contagion en période de crise peuvent être considérés comme des processus de rééquilibrage des marchés qui doivent être encadrés, régulés et supervisés.
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Finstad-Milion, Krista, Kim Ceulemans, and Emma Avetisyan. "Promoting Engaged Scholarship for Sustainability Regionally: The Case of the PRME France-Benelux Chapter." Management & Sciences Sociales N° 30, no. 1 (January 1, 2021): 140–54. http://dx.doi.org/10.3917/mss.030.0140.

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Abstract:
Au cours des vingt-cinq dernières années, le concept « engaged scholarship » a pris de l’ampleur dans le monde universitaire, s’efforçant de valoriser les connaissances développées par le milieu universitaire tout en s’engageant activement et en dialoguant avec la société. Pourtant, la manière dont les écoles et facultés de management, et les universités en général, peuvent dépasser les frontières institutionnelles pour s’engager profondément avec la société sur des problèmes complexes et urgents, tels que la durabilité, reste moins explorée. Pour répondre à cette problématique, cette étude s’intéresse au rôle des organisations régionales transfrontalières qui sont vecteurs d’une éducation responsable en management, et plus précisément le chapitre PRME France-Benelux. S’appuyant sur des exemples tirés de multiples documents internes du chapitre et des sources d’informations de PRME Global, et illustrant les trois niveaux de « engaged scholarship » en s’appuyant sur des actions concrètes d’éducation, de recherche et de services engagées par le chapitre PRME France-Benelux, notre travail de recherche montre comment le chapitre se réunit et facilite la collaboration pour contribuer aux efforts de développement durable au niveau régional. Nous concluons que les chapitres PRME, ainsi que d’autres réseaux universitaires régionaux et nationaux, ont le potentiel de favoriser un enseignement substantiel du management responsable dans leurs écoles signataires en créant un espace pour des échanges, le partage des connaissances et pratiques et le renforcement des capacités sur le sujet urgent de la durabilité et de la RSE .
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Rheault, Ludovic. "Corporate Lobbying and Immigration Policies in Canada." Canadian Journal of Political Science 46, no. 3 (August 28, 2013): 691–722. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423913000644.

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Abstract:
Abstract. This study examines the enduring claim that firms exert influence on immigration policies, prompting governments to open the doors to foreign labour. Although intuitively appealing, this claim has received little empirical support so far, the actual channels of influence from special interests to policy makers being usually opaque to public scrutiny. To address this problem, I rely upon the vector autoregression methodology and make use of fine-grained quarterly data on lobbying, skills-based immigration and temporary workers in Canada, between 1996 and 2011. A key result is the positive and robust response of temporary worker inflows to the intensity of corporate lobbying, even after accounting for labour market conditions. In contrast, there is no conclusive evidence that lobbyists carry weight when it comes to permanent migrants.Résumé. Cette étude examine la thèse voulant que le secteur privé exerce une influence sur les politiques d'immigration, poussant les gouvernements à accroître le nombre d'immigrants. Malgré son attrait, cette thèse n'a reçu qu'un soutien empirique très limité à ce jour, notamment puisque l'influence des groupes d'intérêt s'exerce souvent à huis clos. Afin de surmonter ce problème, je recours à la méthode des vecteurs autorégressifs et utilise des données trimestrielles détaillées sur le lobbying, l'immigration économique et les travailleurs temporaires au Canada entre 1996 et 2011. Un résultat clé est la réponse positive des influx de travailleurs temporaires à l'intensité du lobbying des entreprises, même après avoir pris en compte les conditions du marché du travail. En comparaison, la conclusion que les lobbyistes influencent les niveaux d'immigration permanente apparaît peu robuste.
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Adda, Jacques, and Philippe Sigogne. "Eléments pour une approche endogène des retournements conjoncturels." Revue de l'OFCE 45, no. 3 (June 1, 1993): 95–158. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.45n1.0095.

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Abstract:
Résumé Aujourd'hui l'hypothèse fréquemment retenue est que les cycles sont le résultat de la propagation dans le système économique de chocs de nature exogène. L 'hypothèse alternative retenue ici est que les cycles sont avant tout le produit de l'instabilité naturelle des économies de marché. N'étant pas à l'origine des fluctuations cycliques, les chocs exogènes auraient plutôt tendance à altérer leur régularité. L 'objet de ce travail est de cerner les mécanismes à l'œuvre dans les phases de retournement conjoncturel : entrée en récession et reprise d'activité. L'étude est menée en deux temps. D'abord les principales variables non exogènes sont situées par rapport aux cycles de référence des deux économies analysées sur la période 1972-1991 : les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Ensuite on propose une interprétation de la dynamique endogène du cycle conjoncturel centrée sur l'articulation entre tensions physiques, conflit de répartition et tensions financières. Il ressort de la phase d'analyse que, si l'investissement productif est bien le principal vecteur de l'ampleur des fluctuations, il n 'est pas pour autant le déclencheur habituel des retournements conjoncturels. Les agents économiques se comportent sans connaître a priori le meilleur sentier de croissance, lequel est donc testé par tâtonnements successifs. Les projets d'accumulation revêtent un aspect auto- entretenu tant que les pénuries ne sont pas vivement ressenties. Le blocage intervient lorsque certains acteurs ne peuvent plus surenchérir pour s'approprier les rares facteurs de production physiques ou financiers, encore disponibles. De même la chute d'activité s'amortit en resolvabilisant les acheteurs les uns après les autres. Les retournements macro-économiques se construisent ainsi sur les disparités de situations micro-économiques. Le comportement d'épargne des ménages apparaît essentiel pour initier ces retournements. La montée de l'épargne en valeur dans la période de blocage prérécessionniste s'accompagne d'une baisse de volume de l'investissement logement, ce qui souligne le rôle joué par les distorsions de prix relatifs entre capital et travail aux extrémités du cycle. Plus généralement l'excès de valeur immobilisée dans les biens capitaux en haut du cycle précipite le retournement. Symétriquement la dévalorisation des actifs peu reproductibles est la condition de reprise de l'activité courante.
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Buors, Paule, and François Lentz. "Voix d’élèves sur l’apprentissage en français en milieu francophone minoritaire : de quelques incidences didactiques." Orientations et mise en oeuvre 21, no. 1-2 (January 14, 2011): 229–45. http://dx.doi.org/10.7202/045330ar.

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Abstract:
Depuis quelques années, les «voix des élèves» sont devenues, particulièrement au cycle secondaire, une source importante pour accroître la pertinence de l’intervention éducative en milieu scolaire. Depuis quelques années, les voix des jeunes francophones en milieu minoritaire ont été également mises à profit pour étudier les pratiques langagières et identitaires des élèves qui fréquentent les écoles de langue française. Lors de la tenue du premier colloque sur l’apprentissage en français langue première dans l’Ouest et le Nord canadiens en 2007, six élèves ont pris la parole sur divers aspects liés à leur vécu scolaire en français. Leurs témoignages sont ici commentés sous l’angle de leurs incidences didactiques. Les souvenirs marquants de leur vécu scolaire que les élèves attachent à la langue française sont associés à des expériences d’apprentissage où la langue est vécue, non comme un objet d’études centré très souvent sur son fonctionnement, mais plutôt comme une pratique langagière, vecteur de l’expression d’une affirmation identitaire et d’un attachement à la langue. Les élèves réclament une classe de français envisagée comme un lieu d’échanges et de réflexions sur la langue dans sa dimension pragmatique, qui touchent au vécu d’adolescents francophones au début du XXIe siècle. À la lumière des témoignages, il n’est sans doute pas erroné d’affirmer que le type de travail pédagogique mené sur la langue française, au sein même de l’école francophone, n’est pas sans incidence sur les images que les élèves se développent de la langue, sur le rapport qu’ils se construisent à elle. Il importe en effet de veiller à ce que la langue française ne soit pas perçue, par les élèves eux-mêmes, exclusivement comme la langue de la scolarisation, déconnectée de leur processus de personnalisation et de socialisation. Aux yeux des élèves, il est clair que la finalité ultime de la scolarisation dans l’école francophone dépasse le but langagier, aussi important soit-il, mais vise l’établissement, par les élèves eux-mêmes, d’un rapport affectif et identitaire à la langue française. La pédagogie en milieu francophone minoritaire doit donc être «intervenante» et permettre aux élèves de trouver un sens à devenir francophones.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "Un compromis monétaire favorable à l'Europe." Revue de l'OFCE 61, no. 2 (June 1, 1997): 5–92. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.61n1.0005.

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Abstract:
Résumé Une fenêtre s'ouvre aujourd'hui pour que les pays européens puissent s'échapper de la « prison » de la déflation, si leurs politiques économiques s'avèrent suffisamment accommodantes. L'appréciation récente du dollar n'est pas une simple bulle destinée à se dégonfler à brève échéance. Elle traduit fondamentalement la prise en compte par les opérateurs internationaux de la continuité des performances de croissance américaines et leur confiance accrue dans le caractère soutenable de la position extérieure américaine. Si les politiques monétaires, en Europe et au Japon, maintiennent suffisamment longtemps de bas taux d'intérêt à court terme, la correction des changes pourrait être menée à terme et le dollar se stabiliser, fin 1997, au voisinage de 1,9 DM et 130 yens. Avec la normalisation des changes intra-européens, c'est un changement d'environnement significatif pour les entreprises européennes. Dans les dernières années, en effet, la contrainte de monnaie forte a constitué, pour nombre d'entre elles, un vecteur privilégié des influences déflationnistes, en poussant à la guerre des prix et à l'abaissement prioritaire des charges d'exploitation et d'investissement. Il résultera de ce changement des gains de parts de marché substantiels pour les entreprises européennes, mais aussi et surtout des signaux de prix plus favorables, qui devraient lever l'inhibition à produire et investir. Les politiques budgétaires européennes auront aussi leur rôle à jouer jians la consolidation de cet environnement, en évitant un durcissement exagéré au voisinage des prochaines échéances institutionnelles. La croissance internationale, qui bénéficiera en 1997 et 1998 d'une accélération du commerce international, pourrait être ainsi mieux partagée au sein de l'OCDE. La croissance américaine, toujours forte, bénéficie des effets du fort courant d'investissements sur le potentiel productif, si bien que les tensions inflationnistes sur les marchés de biens restent limitées. Les autorités monétaires ont les moyens de maîtriser la vitesse de l'expansion, sans avoir à verser dans un durcissement d'une sévérité telle qu'il s'avérerait déstabilisant. Les conditions de liquidité de l'économie américaine se sont en effet progressivement resserrées depuis 1994 et rendent efficace une nouvelle action marginale de la Réserve fédérale. La croissance américaine, encore vive en 1997 (2,8 %), ralentirait sans drame en 1998 (2 %). Le Japon bénéficie désormais de la décrue du yen mais s'apprête à subir un assainissement budgétaire qui amputera lourdement les ressources des ménages et fragilisera davantage une demande privée déjà versatile. C'est donc le maintien d'une politique monétaire accommodante, qui, à travers son impact sur le taux de change, aura la charge principale de placer le Japon sur un sentier d'expansion honorable. La contribution du commerce extérieur jouera un rôle essentiel pour permettre au Japon d'atteindre une croissance supérieure à 3 % en 1998. Le regain d'exportations n'a encore eu jusqu'à présent qu'un effet d'entraînement limité sur l'économie allemande. La consommation des ménages allemands pâtit de l'ajustement des emplois et des restructurations en cours. Ces restructurations améliorent progressivement la rentabilité des entreprises mais la confirmation de la détente concurrentielle est décisive pour que leur incitation à investir soit enfin libérée. En 1997, le programme d'économies sociales exercera une ponction contraignante sur les ressources des ménages. Mais si l'effort actuel parvient à ramener le déficit public au voisinage du critère de Maastricht, la politique budgétaire pourrait relâcher la pression sur les ménages en 1998 et devenir modérément expansionniste : ce serait bénéfique à l'expansion sans constituer un danger pour la maîtrise acquise du déficit. Une impulsion pourrait ainsi être donnée à la consommation des ménages et la demande interne relaierait enfin la reprise des exportations. C'est dans ces conditions que L'Allemagne pourrait renouer, après une année 1997 encore modeste (2,2 %), avec une expansion significative en 1998 (3,5 %). La croissance décrite pour la France (2,5 % cette année, 3,1 % l'an prochain) s'appuie sur l'hypothèse d'un changement de configuration monétaire et financière : la montée du dollar, passée et prévue, permettrait de conforter le regain des exportations, grâce au redressement du commerce mondial et aux gains de parts de marché. En même temps, les profits à l'exportation pourraient se redresser ; leur compression passée, pour limiter les pertes de compétitivité, pesait sur les salaires, les emplois, les investissements etc. Le rééquilibrage anticipé dans cette prévision modifierait les comportements. D'autant que la montée du dollar s'accompagne d'un rééquilibrage à l'intérieur même du SME. La détente des taux d'intérêt se maintiendrait et permettrait aussi que le contexte d'incertitudes soit en partie levé. La dynamique d'une reprise par l'extérieur pourrait ainsi se concrétiser : la fin des comportements restrictifs de dépenses des entreprises impliquerait l'arrêt du déstockage, la stabilisation des effectifs puis la reprise des embauches et enfin le redémarrage de l'investissement. Ainsi, la demande intérieure s'accélérerait : demande intérieure totale dès 1997 (du fait des stocks), demande intérieure finale en 1998 grâce à l'investissement. La politique économique reste contrainte par la satisfaction des critères de Maastricht : investissement et consommation des administrations sont limités et le seront d'autant plus si des risques de creusement du déficit apparaissent. L'investissement productif sera l'élément dynamique de la demande intérieure, tout particulièrement en 1998. Mais la consommation a peu de chance de s'intensifier car elle a été dopée en 1996 par les mesures de soutien à l'automobile : la baisse du taux d'épargne a déjà eu lieu. La croissance sera compatible avec un nouveau ralentissement de l'inflation (malgré la hausse du prix de l'énergie importée), une nouvelle extension de l'excédent commercial (grâce à l'industrie) et elle permettrait une inflexion à la baisse du chômage. Les créations d'emplois s'accentueraient progressivement et atteindraient en 1998 un rythme proche de celui de 1988-89, bien que la croissance du PIB soit plus faible : le ralentissement des gains de productivité, avec le développement du temps partiel, et le contrecoup des faibles créations d'emplois de 1994 dans l'industrie permettraient une reprise franche à court terme. Le revenu des ménages en sera peu affecté ; mais le chômage pourrait cesser de croître et même diminuer en 1998, sous l'hypothèse d'une neutralité de la politique de l'emploi. Enfin, les critères de Maastricht seraient respectés, les dépenses étant modérées (et, au besoin, gelées) et les recettes accrues si nécessaire.
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Seddiki, Aoussine. "Interkulturelle Wortschatztechniken." Traduction et Langues 4, no. 1 (December 31, 2005): 43–56. http://dx.doi.org/10.52919/translang.v4i1.330.

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Abstract:
Malgré les nombreux résultats délivrés par la didactique interculturelle du vocabulaire, l'acquisition du vocabulaire reste l'une des principales difficultés des apprenants en classe d'allemand langue étrangère, en particulier dans les pays non germanophones. Dans cet article, j'essaie de recommander des moyens qui conduisent à un travail de vocabulaire efficace. Une attention particulière est portée à l'aspect interculturel de l'enseignement du vocabulaire. A l'aide de l'exemple du nouveau manuel d'allemand "L'allemand pour l'Algérie - Un manuel interculturel", élaboré par une équipe d'experts germano-algériens, il est montré comment un travail de vocabulaire interculturel peut être effectué. Le vocabulaire en tant que vecteur de culture est soumis à une constante variabilité. C'est précisément cette caractéristique qui mérite une attention particulière dans le processus de médiation et d'appropriation.Cette étude a montré que le point de vue de l'apprenant influence le choix du vocabulaire et le travail de vocabulaire. Comme nous l'avons vu, pour permettre aux apprenants de communiquer la facette interculturelle de la langue, il est nécessaire d'inclure des sujets dans la langue source. En même temps, il faut compter avec un vocabulaire individuellement différencié, qui, cependant, ne peut pas apparaître dans le manuel. Dans ce contexte, je préfère utiliser le critère de l'utilité, qui est tout aussi flou que celui de l'indispensabilité. La sélection d'un vocabulaire minimum orienté vers l'apprenant doit contribuer au développement de l'échange interculturel d'informations et tenir compte des conditions sociales et culturelles de la langue cible et du pays. Des sujets tels que les festivals, les vacances, la famille, les loisirs et les coutumes s'avèrent fructueux dans ce contexte puisque la culture arabo-musulmane diffère considérablement de la culture occidentale dans ce domaine. Partant de cette idée, je suis favorable à l'opinion selon laquelle le minimum pour le stade initial, qui est généralement considéré comme plus ou moins certain dans les matériaux d'enseignement et d'apprentissage, devrait être spécifié de telle manière « que les unités lexicales soient omises et complétées par d’autres". Avec la subjectivation du vocabulaire plus objectivement choisi, le minimum devient plus ouvert et ne peut ni ne doit être dogmatiquement limité. Il doit également fournir un espace pour un vocabulaire déterminé intuitivement. D'autre part, les enseignants et les concepteurs de manuels, et plus encore les apprenants, ont besoin d'une certaine orientation quantitative. Afin de montrer l'ouverture du minimum, je choisis le thème des fêtes/vacances. D'un point de vue interculturel, il convient d'inclure non seulement les mots qui appartiennent aux fêtes chrétiennes (Noël, Pentecôte, Pâques, Ascension, etc.), mais aussi ceux qui accompagnent les fêtes islamiques (Fête du Sacrifice, Ramadan, Mois de Jeûne, Fête des Prophètes, etc.). Toutefois, les unités lexicales qui ne répondent pas aux critères de sélection mentionnés doivent être supprimées ou remplacées.Certes, le manuel a aussi des limites en termes de sélection de vocabulaire. De cette manière, seul un minimum moyen peut être déterminé et enseigné, qui ne contient aucun vocabulaire différencié individuellement. Une autre limite concerne la mise à jour du vocabulaire sélectionné. Si nécessaire, cela ne peut se faire qu'en classe. Par conséquent, le concept de travail de vocabulaire interculturel ne peut être pris en compte que de manière limitée dans le manuel, c'est-à-dire que le manuel n'est qu'insuffisamment en mesure de garantir le transfert du vocabulaire aux conditions de vie et d'expérience personnelles des apprenants.
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Breitenmoser, Stève. "In Memoriam: Dr. Jacques Derron – agronome et entomologiste (1945–2022)." Alpine Entomology 6 (December 6, 2022): 153–54. http://dx.doi.org/10.3897/alpento.6.98192.

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Abstract:
C’est un vendredi, le 29 juillet 2022, que Jacques nous a quitté subitement dans sa 77ème année. Jacques Derron, né le 16 septembre 1945 au Vully, a effectué la majorité de sa carrière à Agroscope, sur le site de Changins, dans le service d’entomologie dont il prit la tête jusqu’à sa retraite en 2008. Issu d’une famille d’agriculteurs, Jacques grandit dans le Vully au bord du Lac de Morat où tout petit il s’émerveille déjà devant les batraciens et autres insectes qu’il observe dans sa région. Il accomplit sa scolarité au Vully, à Fribourg et à Neuchâtel où il obtient la maturité scientifique. Il choisit ensuite d’étudier l’agronomie à l’EPFZ où il est très vite attiré par l’entomologie et séduit par la production intégrée. C’est ainsi qu’il consacre son travail de diplôme à la lutte biologique contre la Mouche de la cerise. Il part ensuite, avec son épouse Monique, également ingénieur agronome, pour l’île de São Tomé (Golfe de Guinée). Pendant trois ans, il y effectue des recherches sur l‘entomofaune dans les plantations de cacao et y découvre, entre autres, de nouvelles espèces dont toute une série de coccinelles, parmi lesquelles Nephus derroni et Thea moniqueae. Ces recherches aboutissent à sa thèse de doctorat défendue en 1977: «Approche écologique de l’entomofaune des cacaoyères de São Tomé», sous la direction du Prof. Dr. V. Delucchi, Institut d’Entomologie EPFZ. La même année, Jacques intègre le Service phytosanitaire du canton de Genève où il se consacre notamment à la jaunisse nanisante de l’orge et ses vecteurs, à savoir les pucerons. A cette époque, il s’intéresse déjà beaucoup à la thématique des seuils d’intervention contre les ravageurs des cultures. Ceci afin de pouvoir offrir aux agriculteurs un outil décisionnel permettant de savoir si une intervention phytosanitaire dans les cultures est justifiable et rentable. Après cette période genevoise, Jacques postule à Agroscope, appelé encore Station fédérale de recherches agronomiques de Changins. Il y est engagé en janvier 1980 dans le Service d’entomologie. Il travaille alors sur de nombreux thèmes, notamment les questions épidémiologiques liées aux vecteurs de virus dans les pommes de terre et les céréales, la recherche de solution aux dégâts d’insectes du colza et les premiers cas de résistances aux insecticides, l’élaboration de seuils d’intervention et la participation active à la lutte biologique à l’aide des Trichogrammes contre la pyrale du maïs. Cette dernière, s’avère plus que jamais d’actualité avec la recherche d’alternatives durables dans la gestion des bioagresseurs des plantes. De ces travaux découlent de nombreux échanges avec des collègues au niveau national, notamment avec les interlocuteurs cantonaux, l’interprofession, les firmes, les agriculteurs, tout comme à l’international avec notamment le projet Euraphid. Pendant plusieurs années il donne, avec des collègues de divers domaines comme la phytopathologie, des cours sur la production intégrée aux étudiants d’agronomie à l’EPFZ. Il est un des membres fondateurs de la Société suisse de Phytiatrie qui se charge de l’étude des facteurs contribuant à la conservation et à l‘amélioration de la santé des plantes. Parallèlement à cette thématique «d’insectes ravageurs des cultures», Jacques avait bien compris que pour trouver des solutions phytosanitaires, il fallait comprendre le système dans son ensemble, c’est-à-dire l’étude synécologique dans l’espace agroenvironnemental. Il a donc étudié les échanges entre espèces, notamment les relations entre auxiliaires et ravageurs, ainsi que la biodiversité dans la zone agricole. Il prit part aux projets de mise en place et d’évaluation des premières surfaces de promotion de la biodiversité (appelée jadis surfaces de compensation écologique) avec ses collègues de Reckenholz et de nombreux partenaires dont l’OFAG, Agridea (SRVA), le Fibl, le WSL, la Station ornithologique suisse, les Universités de Bâle et Berne. Cela l’a conduit à étudier la faune carabique des surfaces cultivées ainsi que des milieux semi-naturels. Il participa d’ailleurs au récent travail de terrain pour la réactualisation de la Liste rouge des carabes sous l’égide d’Info Fauna/CSCF. Arrivé à la retraite, il se passionne pour les champignons, encore un monde … sans fin, qu’il va étudier sans relâche. Mais comme tous les chemins mènent à l’entomologie, Jacques faisait de belles découvertes de coléoptères mycétophages ou fongicoles trouvés dans des champignons qu’il me faisait partager. Pour l’anecdote, je me souviens, il y a peu, qu’il m’avait envoyé le plus petit coléoptère existant en Europe, à savoir Baranowskiella ehnstromi, trouvé dans un champignon lignicole sur saule. Jacques a publié de nombreux articles scientifiques sur la thématique de la protection des plantes et de l’entomologie. Il a aussi formé de nombreux apprentis laborantins et suivis des travaux de diplômes et thèses de doctorat. Il était membre de la Société suisse de Phytiatrie, de la Société suisse d’entomologie, des Sociétés de mycologie de Fribourg et de La Côte. Au moment de son décès, il était impliqué dans le projet «Inventaire des Champignons de la Grande Cariçaie». Jacques était un grand scientifique, toujours intéressé à comprendre le monde qui nous entoure. Il était également un amoureux des voyages, tout particulièrement des îles volcaniques (en souvenir de São Tomé), qu’il visitait avec son épouse et leurs deux filles. Il appréciait aussi grandement la lecture, notamment les traités historiques et géopolitiques, ainsi que la musique classique. Pour moi, Jacques était avant tout un homme généreux avec qui il faisait bon discuter et partager de bons moments d’amitié. Jacques, mon ami, tu vas nous manquer.
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Karp, Steven N. "Sign variation, the Grassmannian, and total positivity." Discrete Mathematics & Theoretical Computer Science DMTCS Proceedings, 27th..., Proceedings (January 1, 2015). http://dx.doi.org/10.46298/dmtcs.2518.

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International audience The <i>totally nonnegative Grassmannian</i> is the set of $k$-dimensional subspaces $V$ of &#8477;<sup>$n$</sup> whose nonzero Plücker coordinates (i.e. $k &times; k$ minors of a $k &times; n$ matrix whose rows span $V$) all have the same sign. Total positivity has been much studied in the past two decades from an algebraic, combinatorial, and topological perspective, but first arose in the theory of oscillations in analysis. It was in the latter context that Gantmakher and Krein (1950) and Schoenberg and Whitney (1951) independently showed that a subspace $V$ is totally nonnegative iff every vector in $V$, when viewed as a sequence of $n$ numbers and ignoring any zeros, changes sign fewer than $k$ times. We generalize this result, showing that the vectors in $V$ change sign fewer than $l$ times iff certain sequences of the Plücker coordinates of some <i>generic perturbation</i> of $V$ change sign fewer than $l &minus; k &plus; 1$ times. We give an algorithm which constructs such a generic perturbation. Also, we determine the <i>positroid cell</i> of each totally nonnegative $V$ from sign patterns of vectors in $V$. These results generalize to oriented matroids. La <i>grassmannienne totalement non négative</i> est l’ensemble des sous-espaces $V$ de &#8477;<sup>$n$</sup> de dimension $k$ dont coordonnées plückeriennes non nulles (mineurs de l’ordre $k$ d’une matrice $k &times; n$ dont les lignes engendrent $V$) ont toutes le même signe. La positivité totale a beaucoup été étudiée durant les deux dernières décennies d’une perspective algébrique, combinatoire, et topologique, mais a pris naissance dans la théorie analytique des oscillations. C’est dans ce contexte que Gantmakher et Krein (1950) et Schoenberg et Whitney (1951) ont indépendamment démontré qu’un sous-espace $V$ est totalement non négatif ssi chaque vecteur dans $V$, lorsque considéré comme une séquence de $n$ nombres et dont on ignore les zéros, change de signe moins de $k$ fois. Nous généralisons ce résultat, démontrant que les vecteurs dans $V$ changent de signe moins de $l$ fois ssi certaines séquences des coordonnées plückeriennes d’une <i>perturbation générique</i> de $V$ changent de signe moins de $l &minus; k &plus; 1$ fois. Un algorithme construisant une telle perturbation générique est obtenu. De plus, nous déterminons la <i>cellule positroïde</i> de chaque $V$ totalement non négatif à partir des données de signe des vecteurs dans $V$. Ces résultats sont valides pour les matroïdes orientés.
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Bas, Pierre. "Hollywood, la conquête du monde imaginal." Les imaginaires du dragon : des mythologies au monde contemporain, no. 42 (December 19, 2022). http://dx.doi.org/10.35562/iris.2743.

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Abstract:
La fiction hollywoodienne place le spectateur dans un monde imaginal, permet d’actualiser les mythologies qui ont traversé les âges et d’approcher la représentation des rêves. Le dispositif cinématographique met le spectateur dans une position intermédiaire entre le sensible et l’intelligible et crée, à partir de cet entre-deux, un vecteur inédit de fiction. Hollywood ramène le public à un monde originel où l’image mobile du réel conduit à la création d’un récit mythologique et onirique. Grâce à la psychanalyse et au cinéma, la mythologie et le rêve, qui sont des propriétés fondamentales de l’esprit humain, ont été revisités et leur représentation a pris des formes nouvelles. Hollywood en a fait une adaptation esthétique en les inscrivant dans une nouvelle forme de narration fictionnelle qui ajoute un espace de communication entre les hommes, en dehors des sens et du verbe, pour tenter d’approcher et de circonscrire ce qui pourrait constituer la dimension inexprimable de la condition humaine.
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Vuillemenot, Anne-marie, and Silvia Mesturini. "Chamaniser." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.004.

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Abstract:
Nous devons le terme « chamaniser » à l’anthropologue Roberte Hamayon. Elle a utilisé cette notion dans son célèbre ouvrage paru en 1990, La chasse à l'âme: esquisse d'une théorie du chamanisme sibérien, puis dans un certain nombre d’écrits postérieurs, afin d’interroger et analyser la diversité des manifestations du chamanisme ainsi que son rôle et fonctionnement social, auprès des peuples bouriates situés en Sibérie (République autonome bouriate de l’U.R.S.S.), en République Populaire de Mongolie et dans la Région Autonome de Mongolie en Chine. Le verbe « chamaniser » est utilisé par l’auteure en contraste avec la notion « d’agir en chamane ». «Chamaniser, c’est se livrer à une forme de pratique individuelle sans valeur rituelle pour la communauté, qui est, dans la plupart des sociétés chamanistes, plus ou moins accessible à tout un chacun. En revanche, agir en chamane est réservé à ceux que la communauté reconnaît comme tels» (Hamayon 1995: 160). Cette distinction insiste sur l’incontournable reconnaissance de la collectivité comme base de l’émergence d’une figure désignée comme chamane et donc sur l’impossibilité d’isoler le chamane de la communauté qui le dit tel. De plus, elle permet d’envisager l’existence d’une pratique libre de profane. Pratique partielle, moins performante, de personnes qui ne portent pas la responsabilité de leur communauté, mais pratique qui permet de réinscrire le chamanisme parmi les manières de faire et d’être au monde de toute une société. Surtout, Hamayon propose une approche sociale, relationnelle et pragmatique du chamanisme allant à l’encontre de l’émergence d’une lecture comparatiste fortement axée sur les notions de transe et d’extase et sur une figure de chamane isolée de son contexte et notamment de la communauté qui le requiert, l’instaure, le légitime et le surveille (pour cette même approche du rituel voir aussi Houseman et Severi 2009). Les formes contemporaines du « chamaniser » montrent, tour à tour, la porosité ou l’affirmation de cette distinction entre les deux pratiques au profit d’une multiplication de démarches qui s’inscrivent dans plusieurs perspectives: locale, globale, monétarisée et professionnalisée. La mobilité, les mouvements de population et les transformations des sociétés contemporaines, aussi « reculées » soient elles dans les imaginaires occidentaux, induisent un processus de changement profond au sein des formes du chamaniser sans en effacer la pragmatique. Parallèlement, un certain engouement universitaire et para-universitaire fait du chamanisme une technique parmi d’autres permettant un accès et une maîtrise d’états altérés de conscience. Le chamane « maître de l’extase » proposé par Mircea Eliade (Eliade 1951[1951]) devient un objet de fascination et d’identification, une figure a-contextuelle et prisée pour ses compétences psycho-spirituelles. Dans l’univers chamanique dépeint par Eliade, seul le chamane semble chamaniser. Cette lecture en même temps technicisée, subjectivisée et phénoménologique du chamanisme se double d’un intérêt très culturaliste pour ces chamanes et les peuples à chamanes qui deviennent des personnages et lieux privilégiés d’initiation pour des occidentaux en quête de ce savoir de l’ailleurs (Chaumeil 2009). Pour le chamane jouissant d’une réputation locale, précédant ou concomitant à son succès international, se pose la question de l’articulation entre les deux. C’est à l’intérieur de cette articulation que nous voyons apparaître l’impact des alliances à long-terme et le prix que le chamane doit payer pour les maintenir. Les réseaux du chamanisme international permettant une émancipation financière pour les guérisseurs qui parviennent à s’y intégrer, ces derniers ne pourront garder une réputation et un réseau d’alliés locaux qu’à travers une redistribution de leurs nouvelles richesses. Toute accumulation sans redistribution auprès de ceux qui ont « fait » de lui un chamane au niveau local, parents et alliés chamaniques, entraîne une mort sociale parfois formulée en termes d’accusation de sorcellerie (Mesturini et Cappo 2013). Face à une demande grandissante - locale et internationale - de patients/clients, le nombre de personnes qui se déclarent chamane tend à augmenter. En principe, le chamane se charge de régler les multiples problèmes (désordres) du groupe social qui l’a reconnu, aux yeux duquel il a le devoir de trouver des solutions de réparation. Il faut entendre ici la charge en tant que rôle social imposé et devoir en tant qu’obligation de l’agir (au sens habermassien de communicationnel) et de résultats. La professionnalisation du chamaniser introduit une ambivalence du rôle, de la position sociale et même de l’agir du chamane dont la pratique devient la source principale de revenus monétaires, ce qui était de l’ordre du troc restant marginalisé. Cependant, le statut de chamane reste un statut précaire, toujours soumis à la qualité de sa performance rituelle et au jugement de ceux qui y participent. Cet aspect éminemment social de la pratique chamanique et sa composante relationnelle perdurent malgré la relative décontextualisation territoriale ( Dorais et Laugrand 2007; Vuillemenot 2013). Les développements internationaux des pratiques chamaniques invoquent également la différence entre « agir en chamane » et « chamaniser » à un autre niveau. En effet une tendance, qui accompagne ces développements et que l’on pourrait qualifier de typiquement New Age, suggère à tout-un-chacun de « réveiller son chamane intérieur », notamment à travers les techniques reconnues comme vecteurs de transe: la quête de visions, l’utilisation du tambour, l’ingestion de plantes psychoactives, les huttes de sudation ou les pratiques de jeûne. Si, d’une part, ce type d’approche implique que tout le monde est chamane ne fut-ce que potentiellement, ce qui porte atteinte à toute reconnaissance ou légitimation sociale du statut de chamane, il comporte, d’autre part, une invitation élargie à chamaniser. En ce sens, ce type de discours révèle une intention de « faire groupe» ou de « faire société » autour du partage d’un rapport dit chamanique aux mondes et aux êtres, humains et non-humains.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet, and Bruno Van der Linden. "Numéro 6 - novembre 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16233.

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Abstract:
Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1. Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2. Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3. Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet, and Bruno Van der Linden. "Numéro 6 - novembre 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.11.01.

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Abstract:
Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1. Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2. Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3. Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16263.

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Abstract:
Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
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Bodart, Vincent, and Raouf Boucekkine. "Numéro 3 - juin 2002." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.06.01.

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Abstract:
Afin d'expliquer les performances exceptionnelles (croissance soutenue, faible niveau de chômage et de l’inflation, forte accélération de la productivité) de l’économie américaine durant la décennie passée, plusieurs économistes ont évoqué l'émergence d'une "Nouvelle Economie", faisant référence au développement fulgurant des nouvelles technologies de l'information et des communications (TIC). Les partisans de la "Nouvelle Economie" estiment en effet que ces nouvelles technologies ont modifié de façon profonde le fonctionnement de l'économie et que, à l’instar d'autres innovations technologiques importantes au début du siècle passé, elles sont le vecteur d’une nouvelle ère de croissance et de prospérité. Mais est-ce vraiment le cas ? Malgré de fort nombreux aménagements de la comptabilité nationale américaine visant à mieux tenir compte des effets de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité, les dernières études statistiques publiées à la fin du premier trimestre 2002, dressent un tableau mitigé de la situation. En particulier, l’impact de l’usage des TIC sur la croissance de la productivité dans les services ayant le plus investi en TIC est parfois même négatif ! De quoi susciter de réelles interrogations sur les mesures effectuées mais aussi et surtout sur les vertus de l’informatisation. Sur la base de certains enseignements récents de la théorie économique, l'article de Regards Economiques revient sur cette dernière question pour tirer quelques conclusions utiles sur le cas d’un "petit" pays comme la Belgique ! A l’évidence, les nouvelles technologies ont créé de réelles opportunités, mais transformer ces opportunités en croissance économique soutenable et créatrice d’emplois nouveaux et stables n’est pas sans coût. La nécessité de réorganiser le travail pour accompagner l’informatisation n’est qu’un défi parmi d’autres pour en assurer le succès et la pérennité. De fait, une informatisation réussie repose au moins sur deux piliers fondamentaux : réorganisation du travail (vers plus d’autonomie notamment) et modernisation soutenue par un effort constant en R&D et/ou d’adoption maîtrisée des avances technologiques. Pour un "petit" pays comme la Belgique et vu le niveau actuel des ressources dévolues à la recherche comme en atteste le dernier rapport sur la R&D en Belgique, l’effort de modernisation ne consiste évidemment pas à lancer des plans de R&D à même de concurrencer Intel ou Microsoft mais à assurer une diffusion rapide des TIC et à développer les qualifications à même de faciliter cette diffusion. Les niveaux actuels de diffusion en Belgique sont de toute évidence trop faibles pour espérer un gain significatif et durable en terme de productivité ou de croissance de PIB et de l’emploi. Mais même si le niveau de diffusion est élevé, l’expérience américaine nous apprend que cela ne garantit pas à coup sûr une augmentation généralisée du taux de croissance de la productivité. Il semble de plus en plus avéré que l’investissement en TIC n’est décisif en termes de gains de productivité que s’il est accompagné d’un changement organisationnel vers plus d’autonomie et de polyvalence notamment. Un troisième pilier sur lequel doit reposer tout processus d’informatisation concerne le volet institutionnel. L’effondrement de très nombreuses start-ups américaines et européennes entre 2000 et 2002 (la dernière à déposer son bilan n’est pas des moindres : Napster) et le procès Microsoft sont autant d’indicateurs des problèmes institutionnels inhérents à la "Nouvelle Economie" et notamment à son volet commerce électronique. Le problème est bien connu : les start-ups vendent un bien particulier, l’information, qui s’avère très facile à copier alors même que sa production est en général coûteuse. Par ailleurs, l’utilisation d’Internet permet aux consommateurs de comparer les prix, ce qui tend à rogner considérablement les profits des entreprises. Mais en même temps, la valeur de nombreux biens d’information, comme par exemple les softwares, augmente avec le nombre d’utilisateurs (c’est la notion d’externalités de réseau), donnant lieu à des monopoles naturels. Dans cette configuration, le démantèlement des monopoles peut avoir des effets négatifs sur le bien-être des consommateurs, sans compter les effets désastreux que cela peut engendrer sur le financement de la R&D, aspect si essentiel dans la viabilité d’un régime de croissance tiré par les TIC.
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Legrand, Catherine, and Sandy Tubeuf. "Focus 29 - mars 2022." Regards économiques, March 15, 2022. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2022.03.10.01.

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Abstract:
Le 28 février dernier se tenait la Journée internationale des maladies rares. Alors que 6 à 8% de la population belge serait atteinte d’une maladie rare, on estime que 94% de ces maladies rares n’ont pas de traitement. Pour la petite proportion de maladies rares pour lesquelles un traitement est disponible, le processus allant de la découverte d’une molécule à sa commercialisation prend en moyenne 10 ans. Devant de tels longs délais, le développement des vaccins contre la Covid-19 en une petite dizaine de mois est une prouesse, et pousse à s’interroger sur les raisons de cette rapidité sans précédent. La recherche médicale, pour un traitement, se décompose typiquement en trois grandes étapes : la «recherche pré-clinique» en laboratoire, la «recherche clinique» où le traitement est expérimenté sur des êtres humains et l’autorisation et mise sur le marché du traitement. Dans le cas de vaccins, la recherche peut avoir trois objectifs : (1) une amélioration de vaccins existants – meilleure efficacité, moins d’effets secondaires, conditions de conservation ou d’administration plus simples, etc.; (2) une actualisation des vaccins existants – comme c’est le cas des vaccins contre la grippe, qui sont différents chaque année en fonction des souches en circulation; (3) le développement d’un nouveau vaccin. La recherche médicale est un processus long, coûteux et incertain. La durée des différentes étapes dépend de nombreux facteurs, dont les principaux sont la difficulté de la question de recherche, les connaissances déjà acquises et également les aspects administratifs, logistiques, et financiers. La recherche dans le contexte des vaccins anti-Covid a suivi globalement la même démarche que les autres vaccins. Elle s’est cependant distinguée par le fait qu’il a été possible de gagner du temps à plusieurs niveaux dans ce processus. Tout d’abord, le vaccin anti-Covid a bénéficié de recherches qui étaient déjà dynamiques et avancées sur les vaccins à ARN messager et à vecteur adénovirus notamment pour d’autres virus tels que Ebola ou Zika. Ensuite, le recrutement de personnes pour les essais cliniques a pu se faire en quelques semaines puisqu’il s’agissait de recruter des personnes saines et qu’un suivi de quelques mois à un an était suffisant pour établir le rapport risque-bénéfice du vaccin. Enfin, l’urgence mondiale de la situation a poussé les instances réglementaires à réduire au maximum les délais induits par les procédures administratives et logistiques. De plus, une autre particularité du développement du vaccin anti-Covid a eu trait aux aspects financiers. Des scientifiques dans les domaines publics et privés ont collaboré et leur recherche s’est appuyée sur un investissement financier important des phases de recherche et de développement par les contributeurs habituels mais aussi des contributeurs privés et philanthropiques. De plus, l’achat en avance de doses de vaccins par plusieurs Etats a permis de partager le risque financier dans le processus de financement du vaccin. De cette situation sans précédent, nous tirons plusieurs enseignements. Premièrement, cette prouesse montre que la recherche médicale pourrait être menée plus rapidement. La question du financement semble clef dans ce contexte, mais d’autres aspects comme encourager plus de collaborations entre les différents acteurs privés et/ou publics et dégager un nouveau modèle de recherche pourraient permettre de raccourcir la recherche pré-clinique et clinique. Néanmoins, le temps de développement de traitements concernant des pathologies avec un mécanisme d’action complexe et encore peu connues, nécessitant un recrutement de patients plus complexes, et un suivi à long terme comme c’est souvent le cas d’une maladie rare, aura moins de chances de pouvoir être raccourci. En second lieu, on se doit de constater que la rapidité du développement de vaccins anti-Covid-19 a accru la méfiance ou peur de la population vis-à-vis de la vaccination. La crise sanitaire a donc révélé qu’une plus grande «culture médicale» pourrait être nécessaire au sein de la population afin d’amenuiser les possibles incompréhensions, mauvaises interprétations et finalement, frustrations que cela a engendré. Enfin, il est à craindre que cette prouesse médicale a été obtenue au prix d’une priorisation des ressources, tant humaines que logistiques et financières au profit de projets de vaccins anti-Covid-19. Ainsi, le recrutement et la participation des patients dans des essais cliniques autres que ceux dédiés à la Covid-19 durant ces deux dernières années ont vraisemblablement été ralentis voire arrêtés. Les conséquences négatives sur les autres patients que les patients Covid-19 sont difficilement quantifiables mais certainement non négligeables.
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).

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