Academic literature on the topic 'Prévision affective'

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Journal articles on the topic "Prévision affective":

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Vincendon, Béatrice, Simon Edouard, and Véronique Ducrocq. "De l'incertitude dans un système de prévision d'ensemble des crues rapides méditerranéennes." La Houille Blanche, no. 3-4 (October 2019): 22–30. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2019051.

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Abstract:
Il est crucial d'augmenter le délai d'anticipation des crues rapides méditerranéennes pour mieux anticiper leur impact. Mais la prévision hydrométéorologique est affectée par plusieurs sources d'incertitude : l'incertitude majeure qui provient des prévisions de précipitations utilisées en entrée des modèles hydrologiques, mais aussi la connaissance de l'humidité initiale du sol et le modèle hydrologique lui-même. Pour échantillonner ces incertitudes, des systèmes de prévision d'ensemble hydrométéorologique sont conçus et comparés. Ils sont basés sur le modèle atmosphérique à l'échelle kilométrique AROME de Météo-France et sur le modèle hydrologique ISBA-TOP, dédié aux bassins méditerranéens à réponse rapide. L'incertitude sur la prévision des pluies est échantillonnée en utilisant la PEARO, prévision d'ensemble avec AROME, en entrée d'ISBA-TOP ou en introduisant dans les sorties déterministes d'AROME des perturbations basées sur des climatologies d'erreur de prévision de la pluie. Pour considérer les incertitudes sur la modélisation hydrologique et sur l'état initial du sol, des méthodes de perturbation des paramètres les plus sensibles d'ISBA-TOP et de l'humidité initiale du sol ont été conçues. Les scenarii de précipitations de la PEARO sont ensuite utilisés en entrée d'une version d'ISBA-TOP où ces méthodes de perturbation sont appliquées. Ce système de prévision prenant en compte différentes sources d'incertitude englobe bien les observations de débits sur plusieurs cas d'étude et bassins versants. Un petit nombre de membres permet déjà de meilleures performances en termes de prévisions de débits qu'une prévision déterministe.
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Kettab, Ahmed, Ratiba Mitiche, and Naoual Bennaçar. "De l’eau pour un développement durable : enjeux et stratégies." Revue des sciences de l'eau 21, no. 2 (July 22, 2008): 247–56. http://dx.doi.org/10.7202/018469ar.

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Abstract:
Le développement socio-économique d’un pays, d’une région, est un objectif principal de tout gouvernant; hélas, cela affecte inévitablement les ressources d’eau tant sur la qualité du fait de la pollution domestique et industrielle que sur la quantité puisque la consommation augmente de façon vertigineuse. Il est désormais largement admis que la mise en place d’un développement durable exige de mettre en équation des préoccupations sociales et économiques avec des préoccupations environnementales en tenant compte du facteur essentiel et limite, à savoir l’eau. L’Algérie est un des pays du Nord du bassin méditerranéen qui souffre de la pénurie d’eau. Les écoulements en eau y sont caractérisés par une irrégularité saisonnière et interannuelle importante et par une violence et une rapidité des crues. En effet, la connaissance des conditions climatiques joue un rôle important dans les études de planification économique; elle permet de mieux maîtriser les apports non contrôlés qui engendrent le bon fonctionnement du système de prévision et de gestion des ressources hydriques à court, moyen et long termes. Le développement durable consiste entre autres à mettre au point des systèmes d’information, de gestion des risques et de prévision des catastrophes naturelles et à mettre en place des systèmes de détection précoce et de contrôle, ainsi que des plans d’intervention en cas d’urgence dans les zones prédéterminées. Nous développerons dans cet article les points suivants : Une série de recommandations sont exposées pour résoudre le problème de crise de l’eau et pour un développement durable.
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Gauvin, Stéphane, and Gary L. Lilien. "Analyse structurelle des déterminants du comportement innovatif des entreprises industrielles." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 4, no. 2 (June 1989): 1–20. http://dx.doi.org/10.1177/076737018900400201.

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Abstract:
Cet article présente les résultats d'une étude portant sur les déterminants du comportement innovatif d'un échantillon de plus de 1 800 entreprises industrielles de taille moyenne. Un modèle comprenant 7 équations relie dix caractéristiques fondamentales de ces entreprises et de leurs marchés à l'intensité et à la nature de leurs efforts dans le domaine du lancement de nouveaux produits, de même qu'il quantifie l'impact de leur programme de modification et de développement de produits sur leur profitabilité et leur prévisions de croissance. Nos résultats montrent que l'environnement concurrentiel affecte davantage le programme de R&D que celui de recherche marketing; un fort effet de synergie négative entre R&D et recherche marketing quant au nombre de nouveaux produits mis en marché; et de forts effets d'interaction entre le type de recherche et le type d'innovation sur les indicateurs de performance organisationnelle.
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El Kahi, Elio, Olivier Deck, Michel Khouri, Rasool Mehdizadeh, and Pierre Rahme. "Étude de l’influence de la plasticité du sol sur la transmission des mouvements du sol affectant l’interaction sol-structure." Revue Française de Géotechnique, no. 156 (2018): 4. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2019005.

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Abstract:
De nombreux bâtiments peuvent être endommagés par des mouvements de terrain associés à des excavations souterraines, des tunnels, des mines ou des excavations en milieu urbain. L’évaluation du mouvement du terrain transmis au bâti est alors l’une des préoccupations majeures et la plasticité du sol peut avoir une influence significative sur le comportement de la structure dû à l’interaction sol-structure (ISS). Le but de cette étude est d’étudier le comportement d’une structure existante assise sur un sol soumis à un mouvement de terrain en tenant compte de la plasticité du sol. Une approche analytique, associée à une résolution numérique, est appliquée pour examiner l’effet du comportement non linéaire du sol, basée sur un modèle élasto-plastique modifié de Winkler. Les résultats révèlent l’influence de la prise en compte d’un comportement élasto-plastique sur l’évaluation de la transmission des mouvements du terrain. Ils montrent la différence de la réponse de la structure, selon que le sol est élastique ou élasto-plastique, ce qui affecte directement la prévision des dommages structurels. De plus, une nouvelle corrélation est proposée pour évaluer la réponse structurelle en tenant compte des paramètres d’ISS pour un sol élasto-plastique.
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Rakotoarimanana, Rija Santaniaina, Tiana Razefania Ramahefy, and Solofo Randrianja. "Carecterisation des Secheresses de la Region d’Atismo Andrefana de Madagascar via Standard Percitipation Index (SPI)." European Scientific Journal, ESJ 20, no. 9 (March 31, 2024): 34. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2024.v20n9p34.

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Abstract:
Dans cet article, l’étude vise à caractériser les sécheresses de la Région d’Atsimo Andrefana de Madagascar par l’utilisation du Standard Precipitation Index (SPI). Cette région est choisie car elle est confrontée à une sécheresse dévastatrice qui est parmi les sources de la famine touchant cette région. Cette étude pourrait être une étape importante menant vers la prédiction ou prévision de sécheresse dans cette région. Elle pourrait aider les acteurs concernés à adopter des stratégies appropriées pour y faire face. Le SPI est un outil simple à utiliser pour la caractérisation de sécheresse. Seules les données de précipitation sont nécessaires pour le calcul. En effet, les SPI à différents pas de temps sont calculés afin d’avoir les variations, les catégories, l’occurrence et la fréquence de la sécheresse météorologique dans cette région. Ces résultats sont analysés et interprétés pour en tirer la caractérisation. Les données utilisées sont des données pluviométriques dans les relevés mensuels de précipitation, du mois de janvier 1990 jusqu’au mois de mai 2022 de la Région d’Atsimo Andrefana de Madagascar. Les résultats pour une période d’accumulation de précipitation plus courte montrent qu’il se produit aux moins 13 épisodes de sécheresse légère tous les 10 ans, 13 épisodes de sécheresse modérée tous les 33 ans, 9 épisodes de sécheresses sévères tous les 20 ans et 5 épisodes de sécheresse extrême tous les 33 ans. Les résultats relatifs aux périodes d’accumulation moyenne montrent qu’il présente 9 à 26 épisodes de sécheresse légère tous les 20 ans, 8 à 13 épisodes de sécheresse modérée tous les 33 ans, et 9 à 15 épisodes de sécheresse sévère tous les 33 ans, 4 à 5 épisodes de sécheresse extrême tous les 33 ans. Pour les périodes d’accumulation plus longues, les résultats exposent qu’il se manifeste 6 à 11 épisodes de sécheresse légère et 6 épisodes de sécheresse modérée tous les 25 ans, 2 à 5 épisodes de sécheresse sévère et 2 à 4 épisodes de sécheresse extrême tous les 33 ans. La probabilité d’occurrence des catégories climatiques dans cette étude dépasse largement celle de McKee et al en 1993. In this article, the study aims to characterize the droughts of the Atsimo Andrefana Region of Madagascar, using the Standard Precipitation Index (SPI). This region is chosen because it is facing a devastating drought which is among the sources of the famine affecting this region. This study could be an important step leading toward the prediction or forecast of drought in this region. It could help the actors concerned to adopt appropriate strategies to deal with them. The SPI is a simple-to-use tool for drought characterization. Only precipitation data is needed for the calculation. Indeed, the SPIs at different time steps are calculated in order to have the variations, categories, occurrence, and frequency of meteorological drought in this region. These results are analyzed and interpreted to characterize them. The data used are rainfall data in the monthly precipitation records, from January 1990 to May 2022 for the Atsimo Andrefana Region of Madagascar. The results for a shorter precipitation accumulation period show that at least 13 mild drought episodes occur every 10 years, 13 moderate drought episodes every 33 years, 9 severe drought episodes every 20 years, and 5 episodes of extreme drought every 33 years. The results for average accumulation periods show that it has 9 to 26 mild drought episodes every 20 years, 8 to 13 moderate drought episodes every 33 years, and 9 to 15 severe drought episodes every 33 years, 4 to 5 episodes of extreme drought every 33 years. For longer accumulation periods, the results show that there are 6 to 11 episodes of mild drought and 6 episodes of moderate drought every 25 years, 2 to 5 episodes of severe drought, and 2 to 4 episodes of extreme drought every 33 years. The probability of occurrence of climatic categories in this study greatly exceeds that of McKee et al in 1993.
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FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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BAUMONT, René, Virginie DECRUYENAERE, Gaëlle MAXIN, Benoît ROUILLÉ, Valérie HEUZÉ, and Gilles TRAN. "Valoriser une diversité de biomasses pour répondre aux enjeux techniques, environnementaux et sociétaux des élevages de ruminants." INRAE Productions Animales 36, no. 1 (May 5, 2023). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2023.36.1.7478.

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À travers l’importance des surfaces valorisées (plus de la moitié de la surface agricole française) et l’importation d’une partie des matières premières riches en protéines, l’alimentation des ruminants est au cœur des enjeux techniques, économiques, environnementaux et sociétaux des élevages. Le changement climatique affecte déjà les calendriers fourragers et les ressources alimentaires disponibles. Face à ces enjeux, de nombreux leviers existent soit pour adapter les ressources existantes soit pour développer de nouvelles ressources. Ils reposent notamment sur l’adaptation des prairies (introduction d’espèces résilientes au changement climatique) et de leur gestion, l’utilisation des mélanges céréales-protéagineux, des dérobées estivales, des plantes à photosynthèse en C4 et le développement de l’agroforesterie. La diversification des systèmes de cultures rendue nécessaire par la réduction des engrais et pesticides de synthèse devrait fournir de nouvelles ressources à l’élevage (légumineuses fourragères et à graines, intercultures). De nouveaux procédés technologiques, comme le bio-raffinage offrent des perspectives comme une meilleure valorisation des coproduits des industries agroalimentaires. L’utilisation des insectes comme source protéique n’est pas encore autorisée en élevage de ruminants dans l’UE. Celle des algues pose la question des volumes nécessaires pour alimenter des ruminants, mais elles offrent des perspectives en tant qu’additifs alimentaires pour réduire les émissions de méthane entérique. Caractériser ces nouvelles ressources alimentaires pose de nombreuses questions de recherche et de développement. Cela nécessite de collecter un nombre suffisant de nouvelles données par les méthodes de référence d’évaluation des aliments in vivo pour conforter les bases de données, construire les tables de valeur alimentaire et développer les outils de prévision.

Dissertations / Theses on the topic "Prévision affective":

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Loisel-Fleuriot, Louise. "Habiletés de prévision affective et expérience émotionnelle dans le trouble de stress post-traumatique." Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2023. https://pepite-depot.univ-lille.fr/ToutIDP/EDBSL/2023/2023ULILS082.pdf.

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Abstract:
Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un trouble psychiatrique qui peut survenir après l'exposition à un événement traumatique confrontant l'individu à la mort, à des blessures sévères ou à des violences sexuelles. Les individus atteints de TSPT subissent des rappels incontrôlés de l'événement traumatique, tels que des flashbacks ou des cauchemars, provoquant une détresse psychologique et les poussant à éviter activement tout rappel de l'événement. Les modèles neurocognitifs du TSPT et les approches thérapeutiques les plus couramment utilisées se concentrent principalement sur ces symptômes. Toutefois, au-delà de la charge affective associée à l'expérience traumatique, le vécu émotionnel des individus ayant un TSPT est profondément altéré. Ils éprouvent des émotions négatives persistantes et des difficultés à ressentir des émotions positives, ainsi que des anticipations pessimistes concernant l'avenir. Or, notre compréhension de ces difficultés émotionnelles, que ce soit dans le présent ou dans la projection future, demeure extrêmement limitée, ce qui entrave notre capacité à comprendre le TSPT dans son ensemble et à proposer des soins adaptés.Ce travail de thèse visait à explorer les habiletés d'individus ayant un TSPT à vivre des situations émotionnelles dans le présent et à prédire leurs émotions dans le futur. Nous avions trois objectifs : (i) synthétiser les connaissances actuelles sur l'expérience émotionnelle dans le TSPT en réponse à des stimuli affectifs ; (ii) développer un nouveau paradigme expérimental étudiant conjointement les habiletés de prévision affective et d'expérience émotionnelle ; (iii) utiliser ce paradigme auprès d'individus ayant un TSPT.Pour répondre au premier objectif, nous avons réalisé une revue systématique en suivant les critères PRISMA. Nous avons identifié 33 articles examinant les corrélats cérébraux, physiologiques, comportementaux et/ou subjectifs associés au traitement de stimuli affectifs dans le TSPT. Bien que les données aient montré une certaine hétérogénéité, les résultats de cette revue indiquent que les individus ayant un TSPT présentent des modifications de l'activité cérébrale, notamment au niveau des réseaux sensoriels et de régions antérieures associées à l'évaluation affective. De plus, les données subjectives révèlent une tendance marquée à évaluer plus négativement les stimuli, y compris ceux qui ne sont pas liés au traumatisme.Pour répondre à notre second objectif, nous avons recruté 30 sujets sains pour tester un paradigme expérimental permettant d'évaluer les habiletés de prévision affective et d'expérience émotionnelle tout en mesurant la réactivité physiologique associée (activité cardiaque et électrodermale). Nos résultats confirment la tendance des individus à anticiper des réponses émotionnelles plus extrêmes aux scénarios émotionnels par rapport à ce qu'ils vivent réellement lorsqu'ils y sont exposés.Pour répondre à notre dernier objectif, nous avons utilisé le même paradigme pour comparer des patients avec un TSPT (n=30) et des individus contrôles sains exposés (n=28) ou non (n=28) à un événement traumatique. Nos résultats indiquent notamment une anticipation et une expérience plus négatives de situations émotionnelles, et plus intense de situations pourtant neutres dans le TSPT.Ce travail de thèse apporte des données inédites sur le TSPT en suggérant l'existence d'un filtre négatif lors du traitement d'informations affectives, même non liées au traumatisme, altérant à la fois l'expérience du présent et les projections dans le futur des patients. Le paradigme expérimental développé offre de nombreuses perspectives, notamment l'étude des mécanismes neurocognitifs, aussi bien dans le TSPT que dans la population générale. L'identification des facteurs influençant les modifications du vécu affective dans ce trouble pourrait contribuer à optimiser les interventions thérapeutiques
Post-Traumatic Stress Disorder (PTSD) is a psychiatric disorder that can occur after exposure to a traumatic event involving the risk of death, severe injuries, or sexual violence. Individuals with PTSD experience uncontrollable reminders of the traumatic event, such as flashbacks or nightmares, leading to psychological distress and actively avoiding any reminders of the event. Neurocognitive models of PTSD and the most commonly used therapeutic approaches primarily focus on these symptoms. However, beyond the emotional impact associated with the traumatic experience, the emotional experience of individuals with PTSD is profoundly altered. They endure persistent negative emotions and have difficulty experiencing positive emotions, along with pessimistic anticipations about the future. Yet, our understanding of these emotional challenges, whether in the present or in future projections, remains extremely limited, impeding our ability to comprehend PTSD as a whole and provide appropriate care.This thesis aimed to explore the abilities of individuals with PTSD to experience emotional situations in the present and predict their emotions in the future. It had three main aims: (i) to synthesize current knowledge about emotional experiences in PTSD in response to affective stimuli, (ii) to develop a new experimental paradigm that examines both affective forecasting and emotional experience, and (iii) to apply this paradigm to individuals with PTSD.To address the first goal, we conducted a systematic review following PRISMA criteria. We identified 33 articles that examined the brain, physiological, behavioral, and/or subjective correlates associated with the processing of affective stimuli in PTSD. Although the data showed some heterogeneity, the results of this review indicated that individuals with PTSD exhibit changes in brain activity, particularly in sensory networks and anterior regions associated with affective evaluation. Furthermore, subjective data revealed a pronounced tendency to evaluate stimuli more negatively, including those unrelated to the trauma.To address our second goal, we employed an experimental paradigm involving 30 healthy subjects to assess affective forecasting abilities and emotional experiences while measuring associated physiological reactivity (heart rate and electrodermal activity). Our results confirm the tendency of individuals to anticipate more extreme emotional responses to emotional scenarios compared to what they actually experience when exposed to them.For our final goal, we used the same paradigm to compare patients with PTSD (n=30) to healthy individuals exposed (n=28) or unexposed (n=28) to a traumatic event. Our findings indicate heightened negative anticipation and experience in emotional situations, and more arousal in neutral situations among individuals with PTSD.This work provides novel data regarding PTSD by suggesting the presence of a negative filter during the processing of affective information, even if unrelated to the trauma, which affects both the present experience and future projections of the patients. The experimental paradigm developed offers many research perspectives, including the study of neurocognitive mechanisms, both in PTSD and in the general population. Identification of the factors that influence changes in affective functioning in this disorder will optimize therapeutic interventions

Books on the topic "Prévision affective":

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1967-, Bruce David, Carter Tom, Canada Mortgage and Housing Corporation., University of Winnipeg. Institute of Urban Studies., and Mount Allison University. Rural & Small Town Programme., eds. Literature review of socio-economic trends affecting consumers and housing markets: Final report. [Ottawa]: Canada Mortgage and Housing Corporation, 2003.

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