Academic literature on the topic 'Politique urbaine – Participation des citoyens – France'

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Journal articles on the topic "Politique urbaine – Participation des citoyens – France"

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Ferchaud, Flavie, and Marc Dumont. "Les « échappées » des expérimentations, une forme de design social des espaces ? Le cas du réaménagement du quartier du Blosne à Rennes (France)." Partie 3 — Des stratégies participatives à l’épreuve des « publics », no. 73 (June 1, 2015): 199–214. http://dx.doi.org/10.7202/1030958ar.

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Abstract:
Inlassablement aux prises avec la question de la participation des citoyens, les acteurs publics en France comme dans d’autres pays européens ont tenté d’en intégrer de manière récente à des formes plus expérimentales dans le cadre d’opérations d’urbanisme. Ces pratiques permettent-elles réellement de renouveler l’expression et les formes du politique en milieu urbain ? Dans leur tentative d’articulation des dynamiques sociales avec l’action publique, parviennent-elles à définir de nouvelles modalités de design social des espaces construits ? Pour tenter d’y répondre, l’article s’appuie sur une analyse réalisée dans le cadre d’une recherche-action menée à l’occasion d’une pratique expérimentale de participation en urbanisme, en France, dans un quartier classé zone urbaine sensible (ZUS) de la Ville de Rennes, quartier qui fait l’objet depuis plusieurs années d’un projet de renouvellement urbain. Trois registres propres à cette expérimentation y sont dégagés : la performance, le réformisme et la capacité indirecte à induire certaines dynamiques sociales.
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Bailly, Jessy. "L’imaginaire démocratique des élu·es et des gouvernant·es à ­­l’épreuve ­­d’une citoyenneté politique augmentée." Participations N° 37, no. 3 (April 24, 2024): 153–82. http://dx.doi.org/10.3917/parti.037.0153.

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Abstract:
Depuis quelques années ­­s’est développée une littérature portant sur la manière dont les décideurs et décideuses et les élu·es politiques appréhendent la participation des citoyens et citoyennes. ­­Au-­­delà des formes les plus institutionnalisées de la participation, il existe peu ­­d’études sur la manière dont ces décideurs, décideuses et élu·es se positionnent par rapport à des formes de participation citoyenne plus ascendantes, non sollicitées par les représentant·es des institutions. À partir de ­­l’analyse des jugements ­­d’un ensemble varié de décideurs et décideuses et ­­d’édiles en France, en Espagne et en Belgique portant sur les mobilisations de groupements citoyens assertifs, on souhaite apporter de nouveaux éléments à la littérature sur ­­l’imaginaire démocratique des gouvernant·es et représentant·es.
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Giband, David, and Corinne Siino. "La rénovation urbaine en France : entre pilotage à distance et fabrique urbaine." Sociologie et sociétés 45, no. 2 (February 21, 2014): 153–76. http://dx.doi.org/10.7202/1023177ar.

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Abstract:
La rénovation urbaine concrétise depuis une dizaine d’années l’ambition de transformer les quartiers d’habitat social avec de nouvelles modalités d’intervention. Elle vise la production de formes architecturales et urbaines moins denses, pour accueillir des ménages aux profils socio professionnels diversifiés et assurer la mixité sociale dans les quartiers concernés. En rupture avec la politique de la ville, les objectifs nationaux fixés par l’État doivent néanmoins tenir compte suivant les villes et les quartiers d’une participation habitante des configurations d’acteurs (élus, société civile, bailleurs de logements) qui interprètent différemment la fabrique de la ville et le sens de la mixité. S’appuyant sur l’exemple de Perpignan, ce texte vise à éclairer, comment le modèle français de l’intervention publique dans les grands ensembles d’habitat social reste confronté à une fabrique urbaine fragile, qui hésite encore les modèles de gouvernance et la participation habitante dans les politiques urbaines.
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Bruun, Maja Hojer. "Algorithmic Governance, Public Participation and Trust." Social Anthropology/Anthropologie Sociale 32, no. 4 (December 1, 2024): 13–30. https://doi.org/10.3167/saas.2024.320402.

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Abstract:
Abstract Two intertwined trends have hit cities all over the world: an increasing drive towards experimentation with citizens as participants that is turning cities into ‘living labs’ or ‘test-beds’, and the use of streams of digital data from people and devices for the algorithmic management of urban life following the ‘smart city’ model. In the visions of smart city designers and developers of data systems, public participation is configured as a matter of motivation and trust and how citizens can be persuaded to contribute their data through processes such as gamification. In this context, technomoral politics become a matter of engaging citizens in allegedly neutral data systems that are supposed to govern social and political processes. Yet, based on ethnographic work with citizens and officials who manage everyday life with floodings in Vejle, Denmark, this article demonstrates that the visions for technomoral participation tied to a smart city project can be challenged by alternative ways of participating through everyday acts of mutual investment and care, including also alternative uses of and experimentation with data. Résumé Deux tendances interdépendantes ont impacté des villes à travers le monde : une campagne croissante pour des projets participatifs et expérimentaux qui permettent les citoyens de transformer des villes en ‘laboratoires vivantes’ ou ‘lits d'essai’, et l'utilisation de données générées pendant le streaming numérique pour la gestion de la vie urbaine fondée sur le modèle de la ville connectée. Pour les designers de la ville connectée et les développeurs de systèmes de données, la participation publique est configurée comme une question de motivation et de confiance. Elle montre comment les citoyens pourraient être persuadés à contribuer leurs données au travers des processus comme la prolifération des jeux. Dans ce contexte, la politique techno-morale devient une façon d'engager des citoyens dans les soi-disant systèmes de données neutres qui doivent gouverner des processus sociaux et politiques. Cet article s'appuie sur la recherche ethnographique avec les citoyens et les fonctionnaires qui gèrent des situations d'inondation à Vejle au Danemark. Nous montrons que les visions pour une participation techno-morale liée à un projet de ville connectée se sont heurtées contre les manières alternatives de participer au travers des actes journaliers d'investissement mutuelle et de soutien, qui utilisent elles-mêmes des stratégies alternatives pour expérimenter avec des données numériques.
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Drèze, Jacques H., and Edmond Malinvaud. "Croissance et emploi : l'ambition d'une initiative européenne." Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 247–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0247.

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Abstract:
Résumé Depuis bientôt vingt ans, le chômage européen est un problème social majeur et le signe d'une importante sous-utilisation des ressources à une époque où existent bien des besoins insatisfaits. Alors que l'emploi a crû de près de 6 % entre 1987 et 1990 dans la Communauté Européenne des douze, le taux de chômage dépasse à nouveau 10 % et s'élève. Même selon des prévisions raisonnablement optimistes (un taux de croissance de 2,5 à 3 %) le taux de chômage dépassera 10 % durant au moins quatre ou cinq ans. Cette note prend position sur les politiques de court, moyen et long terme que nous considérons comme les mieux aptes à promouvoir la croissance et l'emploi en Europe Occidentale. Nous prétendons qu'actuellement une politique budgétaire active ne paraît pas constituer un instrument adéquat pour la stabilisation économique à court terme. L'attention devrait plutôt se concentrer sur la consolidation structurelle à moyen terme des budgets, un objectif négligé durant l'expansion de la fin des années 80. Mais nous plaidons pour une stimulation monétaire, à obtenir par une forte réduction des taux d'intérêt nominaux à court terme ; nous proposons le niveau de référence zéro pour les taux d'intérêt réels à court terme, pour aussi longtemps que l'on n'observe pas clairement que la reprise est engagée. S' agissant des politiques de moyen terme, nous recommandons deux ensembles de mesures relatifs respectivement aux coûts du travail et à l'investissement. Nous notons que le chômage élevé se concentre fortement sur les travailleurs non qualifiés. De plus nous trouvons la preuve d'un désaccord croissant entre les structures par qualifications de l'offre et la demande de travail, la composition de celle-ci se modifiant vite au détriment des travailleurs non qualifiés. Cette observation justifie que l'on investisse dans l'enseignement et la formation. Nous considérons qu'elle justifie aussi des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié par rapport aux coûts du travail qualifié et du capital. Un élément important du coût du travail est constitué par des impôts et contributions sociales, qui entraînent un écart, particulièrement substantiel pour le travail non qualifié, entre le coût pour les employeurs et le coût d'opportunité pour la société — de 30 % à 50 % dans les pays de la Communauté. Nous prétendons que le moment est venu de réduire cet écart et nous proposons d'exempter le salaire minimum des contributions sociales à la charge des employeurs. Cela peut se faire soit en percevant de telles contributions, pour tout salaire, sur la part excédant le salaire minimum, soit en introduisant une exonération dégressive s'élevant à 100 % au niveau du salaire minimum et décroissant linéairement jusqu'à zéro au niveau double. La première modalité implique une réforme substantielle des systèmes fiscaux, car son coût direct s'élève à environ 3,2 % du PIB en moyenne dans la Communauté, avec des différences importantes suivant les pays. En revanche, le coût de la seconde modalité est plutôt de l'ordre de 1,2 % du PIB. Dans les deux cas, des ressources de remplacement doivent être trouvées pour la sécurité sociale. Une source naturelle serait l'impôt sur les émissions de CO2 qui est actuellement examiné par les pays de la Communauté (avec un rendement estimé de l'ordre de 1 à 1,3 % du PIB). Une autre source résiderait dans un relèvement des taux de la TVA. Pour la définition exacte, la mise en œuvre et le financement de cette mesure, il y a évidemment place à des mesures spécifiques aux divers pays. Les simulations économétriques faites en France et en Belgique concernant les exonérations de taxes sur le travail, doivent être considérées comme imprécises. En termes généraux elles confirment nos idées selon lesquelles il ne faut certes pas espérer un miracle, mais des gains appréciables en emploi peuvent être attendus à moyen terme, sans coût budgétaire, si notre proposition est appliquée sans timidité. A propos de l'investissement, nous reconnaissons que des capacités inutilisées limitent les perspectives immédiates d'équipe- ment des entreprises. Mais nous prétendons que des ressources inemployées peuvent être mobilisées pour des investissements riches en travail, qui auraient des rendements sociaux adéquats et contribueraient de plus à soutenir la demande globale. C'est aussi la logique de l'initiative d'Edimbourg, où les réseaux trans-euro- péens ont reçu la priorité, ainsi que les petites entreprises. Nous prétendons cependant que l'ensemble convenu à Edimbourg est insuffisant. Un programme d'investissement dont le montant correspondrait aux efforts à venir pour la consolidation structurelle des budgets ne créerait pas de tension sur les marchés du capital, tout en compensant le retard pris par les investissements publics dans la décennie passée. Nous avançons le chiffre de 250 milliards d'Ecus (soit grosso modo huit fois l'objectif d'Edimbourg) comme un but réaliste à moyen terme. Nous proposons de privilégier aussi des domaines tels que le logement pour les ménages à bas revenus, la rénovation urbaine et les transports urbains. Afin de stimuler les investissements ainsi visés, nous suggérons que l'on s'en remettre surtout aux subventions à l'emploi, en proportion du contenu en travail des projets retenus. Une telle disposition renforcerait, voire anticiperait, sur notre proposition précédente destinée à réduire les coûts du travail ; elle aurait surtout pour effet d'élargir l'ensemble des projets attractifs pour des investisseurs privés et des autorités locales. De plus un meilleur accès au marché du capital devrait être recherché grâce à la collaboration d'intermédiaires institutionnels, à l'accroissement des missions de la Banque Européenne d'Investissement, à l'extension ou à la duplication du Fonds Européen d'Investissement. Notre discussion des problèmes structurels se concentre sur les principes de base. Nous insistons d'abord sur les effets défavorables des incertitudes actuelles qui touchent non seulement certains taux d'inflation, d'intérêt et de change, mais aussi les évolutions institutionnelles dans le domaine monétaire, y compris la tentation récurrente de dévaluations compétitives. Nous ne choisissons pas un programme politique spécifique. Mais nous proclamons que réduire les incertitudes institutionnelles à propos des monnaies constitue un objectif important en lui-même. Il devrait être poursuivi activement, afin d'engager l'Europe monétaire sur une voie plus prometteuse pour l'emploi qu'un retour à des taux de change flottants libres entre les monnaies d'économies relativement petites et intégrées entre elles par d'étroits liens commerciaux. Nous examinons ensuite les finances publiques et l'Etat-provi- dence, en reconnaissant que plusieurs pays ont besoin d'une consolidation structurelle de leurs budgets et qu'il existe des éléments de déception quant aux effets des régimes sociaux. Etudiant la logique économique de l' Etat-providence, nous concluons que les réformes à réaliser devraient viser à le rendre plus svelte et plus efficace, non à le démanteler. Pour cela il faut revoir à fond l'efficacité opérationnelle et distributive des programmes existants, afin d'atteindre deux objectifs difficilement compatibles : réduire dans la plupart des pays la part des transferts sociaux dans le PIB, renforcer la protection des plus mal dotés. Les économistes devraient intensifier leur participation aux recherches destinées à relever cet important défi. Enfin, nous tirons les conséquences salariales d'une Initiative Européenne de Croissance visant à une période d'expansion soutenue, donnant la priorité à l'emploi par rapport aux salaires réels. Nous estimons qu'un schéma réaliste associe une croissance de la production de plus de 3 % l'an à une augmentation de l'emploi de plus de 1 % l'an. Cela laisse une marge d'au plus 2 % pour les salaires réels. Etant donné la présence du glissement salarial, le calcul semble conduire à des accords négociés avec des taux réels à peu près constants. Ce schéma est-il réaliste ? Nous soulevons alors la question controversée du rôle que peuvent jouer sur les salaires les poids comparés des impôts sur le capital et le travail. Nous reconnaissons que la baisse de la part des salaires au cours des années 80 a été accompagnée d'une augmentation de la part des revenus d'intérêt, qui dans de nombreux cas sont peu taxés, notamment en raison de la mobilité des capitaux et d'une concurrence fiscale entre pays. A défaut de déclarations systématiques, un prélèvement à la source uniforme au niveau européen, est le seul moyen de corriger ce déséquilibre en faveur des revenus d'intérêt. La question de savoir si un tel prélèvement est ou non désirable en lui-même de façon permanente est débattue entre spécialistes de la fiscalité. Le débat devrait être élargi pour tenir compte de ce que l'équité dans le traitement fiscal du capital et du travail pourrait contribuer de façon significative à la modération salariale, bien qu'il soit prématuré de considérer les preuves empiriques comme concluantes à cet égard. Nous espérons avoir identifié un ensemble de mesures formant un tout cohérent et avoir défini une initiative ayant la taille du problème qui nous confronte. Ces mesures ont des implications budgétaires conduisant à réallouer quelques pour cent du PIB, donc davantage qu'on l'envisage habituellement. Et elles relèvent de la responsabilité d'un vaste ensemble d'institutions qui ne sont pas engagées dans une coordination systématique de leurs politiques. De sérieux problèmes devraient ainsi être résolus pour une mise en œuvre. Nous en appelons aux responsables politiques pour qu'ils fassent preuve d'audace et de détermination en affrontant ces problèmes. Et nous en appelons aux économistes des milieux académiques pour qu'ils participent activement à la définition et à la promotion d'une initiative européenne ambitieuse.
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Durand, Paul, and Arthur Guérin-Turcq. "Participer et Surveiller. La vigilance de quartier en France." L’Espace Politique 49-50 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/11r68.

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Abstract:
La vigilance de quartier se développe et s’institutionnalise en France à travers deux dispositifs, l’un privé « Voisins vigilants », l’autre public « Participation citoyenne ». Ces réseaux empruntent le même éthos sécuritaire que les membres des Neighborhood Watches aux Etats-Unis. L’article fait un état des lieux des enquêtes empiriques en sciences sociales sur les réseaux de vigilance en France et présente les différentes théories mobilisées par les chercheurs dans leur analyse. Le mouvement sécuritaire à l’œuvre dans la société française saisit en majorité les classes moyennes et les populations aisées des territoires urbains et périurbains. Un travail de distinction est fait entre l’étude des incivilités comptabilisées, du sentiment d’insécurité, des politiques publiques et citoyennes mises en place pour y répondre et des formes d’engagement dans de tels dispositifs. À travers cet état de la littérature scientifique, se dresse le portrait de communautés contrastées, demandeuses de contribuer à la vie sociale et politique de la cité, et en même temps, gagnées par des sentiments de repli sur soi et de peur de l’étranger.
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Dissertations / Theses on the topic "Politique urbaine – Participation des citoyens – France"

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Nez, Héloïse. "Les savoirs citoyens dans l'urbanisme participatif : regards croisés sur les expériences de Paris et de Cordoue." Paris 8, 2010. http://www.theses.fr/2010PA083213.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les savoirs citoyens dans l’urbanisme participatif. Elle interroge la pertinence de cette catégorie d’analyse, qui est également un principe d’action, pour étudier les dispositifs participatifs qui se multiplient depuis deux décennies dans des contextes variés en Europe. A partir d’un cadre théorique à la croisée des sociologies urbaine, des sciences et politique, une enquête ethnographique comparative est menée à Paris et à Cordoue (Espagne). L’analyse suit le parcours des savoirs citoyens, depuis leur formation et leur mobilisation jusqu’à leur intégration et leur impact sur la décision, en passant par leurs interactions avec les savoirs d’autres acteurs. La distinction de différents types de savoirs est utile pour la recherche comme pour l’action, car elle rend légitime la participation des citoyens, en qualifiant leur apport dans l’action publique locale. L’étude des interactions entre acteurs met en avant une dialectique entre conflits de légitimité et de pouvoir d’une part, et effets d’apprentissage d’autre part. Si la démocratie participative permet une ouverture du cercle des savoirs dans l’urbanisme et un déplacement des frontières entre savoirs experts et profanes, des hiérarchies se réintroduisent au sein de la sphère citoyenne à mesure que les participants les plus actifs se professionnalisent. C’est pourtant cette professionnalisation qui permet aux citoyens d’avoir un impact sur les grandes transformations urbaines, en combinant des logiques de savoir et de pouvoir. L’intégration des savoirs citoyens dans la décision améliore la gestion locale et impulse l’innovation urbaine, mais repose la question de la justice sociale dans la ville
This thesis focuses on citizen knowledge in participatory urban planning. Its questions the relevance of this category of analysis, which is also a principle of action, to study the participatory mechanisms that multiply for the last two decades in various contexts in Europe. From a theoretical framework at the crossroads of urban sociology, science studies and political sociology, the author led a comparative ethnographic investigation in Paris and Cordoba, Spain. The analysis follows the path of citizen knowledge, from its formation and its mobilization until its integration and its impact on the decision, making passing by its interactions with other protagonists’ knowledge. Distinguish different types of knowledge is useful for research and action because it legitimates citizen participation, describing their contribution to urban policies. The study of interactions between protagonists puts forward dialectics between legitimacy and power conflicts, and learning effects. Although participatory democracy opens the circle of knowledge in urban planning and shifts the boundaries between expert and lay knowledge, hierarchies are reintroduced in the citizen sphere as the most active participants are becoming more professional. Yet it is this professionalism that allows citizens to have an impact on the great urban transformations, combining the logics of knowledge and power. The recognition of citizen knowledge in decision-making improves local management and impulses urban innovation, but raises again the question of social justice within the city
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Piettre, Alexandre. "Entre urbanité et communauté, la politisation de l'espace public urbain." Paris 7, 2010. http://www.theses.fr/2010PA070069.

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Abstract:
Revenant sur la comparaison qui a été souvent faite entre les émeutes de 2005 et les rébellions populaires d'Ancien régime, pour les caractériser comme politiques par défaut, comme « proto », « infra », « supra » ou « post-politique », cette thèse pointe d'abord le caractère exceptionnel de ces émeutes et leur lien direct avec l'épisode de la grenade lancée sur la mosquée de Clichy pour les qualifier de politiques. Au prisme de terrains explorés selon différentes démarches d'analyse (psychosociologique, sociologique, historique et anthropologique) entre les années 1999 et 2003 dans quatre grands quartiers populaires de l'Ile de France et un quartier ancien du centre de Paris, cet événement majeur de l'histoire récente prend toute sa mesure au regard de la dilution de la politique de la ville dans des politiques de sécurité. Parce que celles-ci se confondent avec une politique de production de l'urbanité, elles traduisent en effet une propension à naturaliser les processus « socio-urbains » suite à la « redécouverte » de l'Ecole de Chicago dans le champ des sciences sociales. Or, c'est autour des années 2000 qu'émergent des nouvelles formes de mobilisations politiques dans les quartiers populaires, en tant qu'elles introduisent de façon fragmentaire et subreptice une dimension communautaire qui n'était pas assumée comme telle dans les luttes des cités et de l'immigration auparavant. Avec un dispositif d'action collective qui efface les traces de synthèse du mouvement beur et qui a le renouveau islamique pour support, elles traduisent un conflit de subjectivation en termes d'opposition entre immunité et communauté qui prendra toute sa mesure après les émeutes de 2005
Coming back to the comparison between the riots which happened in French suburbs in 2005 and the popular rebellions in the Ancient Regime, that were characterised as political by default, as "proto", "infra", "supra" or "post-political", this thesis first emphasizes the exceptional character of these riots and their direct link with the grenade thrown onto the mosque of Clichy, which led them to be qualified as political. According to surveys observed through different ways of analysis (psychosociological, sociological, historical and anthropological) between 1999 and 2003 in four big popular areas in Parisian suburbs and an area in the centre of Paris, this major event in recent history takes its place with regard to the dilution of the "politique de la ville" in security public policies. As these policies and a policy of urbanity's production intermingle, they actually reflect an inclination to naturalize the "socio-urban" processes, following the re-discovery of the School of Chicago in France. Therefore, around the year 2000 new forms of political mobilization emerged in popular areas, as far as they introduced a community dimension in fragments, which was not assumed as such in the struggle of suburbs and immigration before. With an agency which wipes out the traces of synthesis from the "beur" movement and which has the islamic revival as support, they reflect a conflict of subjectivation in terms of opposition between immunity and community, that will take ail its place after the riots of 2005
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Tissot, Sylvie. "Réformer les quartiers : enquête sociologique sur une catégorie de l'action publique." Paris, EHESS, 2002. http://www.theses.fr/2002EHESA115.

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Abstract:
Cette thèse porte sur le quartier sensible comme catégorie de l’action publique, c’est-à-dire sur la genèse d’un « problème social » (la concentration spatiale de populations « cumulant les handicaps »). Entre 1988 et 1994, un projet réformateur s’élabore, centré sur des territoires dont il faudrait réanimer la sociabilité, réorganiser le peuplement et moderniser les services publics. L’enquête s’est centrée sur des acteurs (élus, fonctionnaires, chargés de mission, consultants) s’organisant en un réseau qui ne se réduit pas à la sphère institutionnelle. Leur engagement dans la réforme des quartiers prend toutefois son origine dans une même période (1975-1985), où s’opèrent de nombreuses reconversions militantes et professionnelles. Savants et experts ont joué un rôle crucial. La catégorie de quartier est fondée scientifiquement (par la sociologie et les statistiques) tandis que la réforme prend corps dans des savoir-faire s’organisant en métier : le développement social urbain
This dissertation examines how « the projects », defined as a space where divers – and diversely « underprivileged » - groups lived together, became a focus for public policy in France. Between 1988 and 1994, this novel “social problem” inspired the development of a new approach to urban reform, which sought at once to create new forms of sociability, to restructure the sociological make-up, and to upgrade public services in these neighborhoods. This study focuses on how those involved in this project (actors who include civil servants, social workers, and consultants) formed networks that went beyond mere institutional affiliations. It explores how their commitment to reforming “the projects” dates from an earlier period, 1975-1985, from shared experiences of moving away from previous political and professional commitments. These actors sought to bring their experiences as former activists to bear on their new careers. Academics and experts played a key role in this process. Sociological insights and statistical studies served to anchor the category of “the projects”, while the conversion of earlier “on the ground” experiences into professional expertise grounded new policy approaches. Together, these offered the basis for contemporary urban social development
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Gauthier, Yannick. "En finir avec le mythe de la « démocratie participative » ? : jeux d’échelles autour de la fabrique des conseils citoyens, un dispositif en train de se (dé)faire (2014-2024)." Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2024. http://www.theses.fr/2024ULILD025.

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Abstract:
En dépit d’un consensus partagé sur l’échec des politiques de « démocratie participative », les pouvoirs publics reproduisent systématiquement l’« offre publique de participation ». En faisant varier les échelles d’observation autour de la fabrique des conseils citoyens — le dernier dispositif « participatif » de la politique de la Ville en date —, cette thèse de doctorat en science politique explore les logiques de l’inertie de l’action publique en matière de « participation citoyenne » avec les méthodes et les outils de l’enquête qualitative et quantitative. Dans une approche cognitive et psycho-sociale des politiques publiques, ce travail de recherche appréhende la « démocratie participative » comme un « mythe d’action publique » dont la fonction sociale est de réenchanter le champ politique. Face à la « dissonance cognitive » qui conduit inexorablement les individus et les groupes sociaux à reproduire leurs croyances, cette thèse en appelle à la « démythification » de la « démocratie participative » et de la « démocratie représentative » dont elle n’est que le prolongement
Despite a shared consensus on the failure of "participatory democracy" policies, public authorities systematically reproduce the "public offer of participation." By varying the scales of observation around the development of the conseils citoyens — the "latest" "participatory democracy" mechanism in the French politique de la Ville — this thesis explores the logics behind the inertia of public action regarding "citizen participation" through both qualitative and quantitative research methods. Adopting a cognitive and psycho-social approach to public policy, this research views "participatory democracy" as a "public action myth" whose social function is to re-enchant the political field. In the face of the "cognitive dissonance" that inevitably leads individuals and social groups to reinforce their beliefs, this thesis advocates for the "demythification" of both "participatory democracy" and "representative democracy", of which the former is merely an extension
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Combe, Lila. "Processus participatifs et urbanisme à l’échelle métropolitaine : Une perspective comparative entre Lyon et Montréal." Thesis, Lyon 2, 2012. http://www.theses.fr/2012LYO20033/document.

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Abstract:
Cette thèse interroge le lien entre la participation et l’urbanisme à l’échelle métropolitaine. Il s’agit de comprendre comment les dispositifs participatifs mis en place dans les territoires contribuent à l’élaboration des politiques urbaines. Nous interrogeons en particulier la manière dont la participation permet la prise en compte, dans le processus d’élaboration des politiques, des enjeux portés par le public. Nous nous demandons également dans quelle mesure elle génère une plus grande coordination des acteurs, des dispositifs et des échelles qui interviennent dans cette élaboration. Nous abordons ces questions à l’échelle de la métropole, qui induit un ensemble de spécificités relatives à l’action sur les territoires et au public participant. Notre étude met en évidence plusieurs apports de la participation : sa contribution porte essentiellement sur l’énonciation des enjeux des politiques urbaines, et moins sur la formulation des solutions, qui s’avère source de désaccords. La participation génère de nouvelles coordinations entre acteurs, dispositifs et échelles d’action publiques, mais ces coordinations apparaissent souvent fragiles et éphémères. Si les étapes de la concertation et du débat public produisent chacune des effets propres, notre travail donne à voir une construction cumulative des effets au fil du processus participatif. Les transferts d’acteurs, la répétition d’enjeux et le raffinement des recommandations permettent, dans certains contextes, d’élargir le champ d’impact de la participation, qui s’étend alors de la formulation des enjeux jusqu’à la logique de mise en œuvre des politiques
Our study is questioning the link existing between participation and urbanism at the metropolitan scale. This concerns Lyon and Montreal metropolis. The target is to understand how are contributing participating action plans to elaborate an urban policy. We are specially questioning how this participation allows to take into consideration in the process of politics elaboration, the stakes hold by public. We are also wondering about the way this participation produces a wider coordination between actors, action plans and scales contributing to this elaboration. We are considering these questions at a metropolitan scale, where action on territories and public are presenting some specificity.Our study is highlighting several contributions of participation: concerning mainly the process of problem setting, and less the process of problem solving, which is source of disagreement. The participation is creating new coordination between actors, action plans and scales of public actions, but these coordination appear weak and short lived. Each stage of the consultation and the public debate are producing specific effects; but our study also shows a progressive and a building up effects increasing in the development of the participatory process. Transfers of actors, repetition of stakes and refinement of recommendations allow in some contexts to extend the field of participation impact, which is so, expending from the formulation of stakes to the logic of politics implementation
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Bratosin, Stefan. "La concertation : forme symbolique de l'action collective : le plan de déplacements urbains de Lille Métropole." Lille 3, 2000. http://www.theses.fr/2000LIL30013.

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Abstract:
La thèse s'efforce de mettre en évidence les conditions de la production publique du Plan de Déplacements Urbains comme moyen politique de contôle et de réduction de la pollution de l'air, dans un contexte démocratique où - au nom de la liberté, de la transparence et du droit à l'information-, l'incohérence devient une revendication avec laquelle sont inéluctablement confrontés aujourd'hui, le technicien et l'homme politique ayant en charge l'élaboration d'outils de décision. Il s'agit, plus exactement, d'expliciter la dimension mythique du processus de concertation publique sur les dispositions à mettre en place afin de parvenir à diminuer et maîtriser en ville la pollution de l'air, une réalité quotidienne à facettes multiples et déconcertantes mise, dans le cadre du PDU, en rapport direct avec la réalité des déplacements urbains. L'analyse proposée repose sur un ensemble de documents, entretiens et observations - de 1996 à 2000 - portant sur la procédure d'élaboration du plan de Déplacements Urbains de Lille Métropole
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Sachse, Victoria. "Les jardins partagés, terreau de participation citoyenne : de l'appropriation de l'espace public à la construction de commun(s) : regards croisés entre la France et l'Italie." Thesis, Strasbourg, 2020. http://www.theses.fr/2020STRAG001.

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Abstract:
Cette recherche explore le déploiement protéiforme du politique au sein de jardins partagés. L'étude empirique met en lumière les pratiques et les discours qui s'y développent comme une expression ordinaire du politique. Ce travail s'appuie sur deux terrains d'enquête (l'un situé à Rome et l'autre à Strasbourg), permettant de nourrir la réflexion d'une approche comparative. Un des éléments qui caractérisent ce travail est l'attention portée aux liens entre les enjeux de redéfinition de la démocratie et la nécessaire imbrication de celle-ci avec les enjeux écologiques. Nous postulons que les jardins partagés sont des laboratoires de l'exercice local et pratique de la participation et contribuent en cela à inventer de nouveaux modèles d'aménagements qui respectent des principes écologiques. La réflexion est construite en deux parties complémentaires. La première, consacrée à l'étude du politique au sein des associations de jardins partagés, analyse les formes de l'engagement qui s'y déploient. Après avoir établi les profils d'engagement et les processus de politisation des membres, l'analyse de l'environnementalisme ordinaire comme forme particulière de l'engagement au sein des jardins permet de souligner la connexion possible et nécessaire entre enjeux écologiques et participation citoyenne. La deuxième partie de la thèse analyse la place de ces initiatives dans leurs arènes locales respectives et leurs rapports aux institutions avec lesquelles elles interagissent. Nous traitons la manière dont ces initiatives prennent place sur le territoire, comme processus participatifs «spontanés», comment elles négocient avec les institutions locales leurs actions et leur présence sur ces espaces publics, mais aussi comment elles se structurent dans le temps. Après avoir mis en évidence les dynamiques à l'œuvre au sein de ces organisations et les différences entre ces deux territoires, à Rome et à Strasbourg, nous pointons les principaux éléments de l'analyse comparée pour ensuite articuler la réflexion sur les démarches participatives - plus ou moins institutionnalisées - avec la notion de commun(s). La question des communs est envisagée comme catégorie opérationnelle à partir du terrain romain, mais aussi comme notion qui permet de penser un nouvel horizon politique au-delà de l'alternative marché/État dans un cadre plus général
This research addresses the multifaceted roll-out of politics in shared urban gardens. The empirical survey highlights the customs and discourses that develop in these gardens as an ordinary expression of politics. This work focuses on two sites that were investigated (one located in Rome and the other in Strasbourg), to feed the research with a comparative approach. This work is characterized, among other issues, by the attention paid to the links between redefinition of democracy and its necessary entanglement with ecological issues. Our key assumption is that shared urban gardens are laboratories of local and practical application of participation and contribute to the invention of new models of development that respect ecological principles. The demonstration is built around two main parts. The first, dedicated to the study of politics in urban garden associations, analyses the forms of commitment that are deployed there. We first establish the profiles of commitment and the politicization processes of the members. Then, we analyze the ordinary environmentalism as a particular form of the commitment within the gardens which underlines the possible and necessary connection between ecological issues and citizen participation. The second part of the thesis points out the place of these initiatives in their respective local contexts and their relations with the institutions with which they interact. We adress how these initiatives take place on the territory, as "spontaneous" participatory processes, how they negotiate with local institutions their actions and their presence on these public spaces, but also how they are structured in time. After having highlighted the dynamics at work within these organizations and the differences between these two territories, in Rome and Strasbourg, we emphasize the main elements of comparative analysis and then articulate the reflection on participatory approaches - more or less institutionalized -with the notion of common(s). The 'commons' is considered as an operational category from the Roman field, but also as a theoretical notion that allows to think a new political horizon beyond the market / State alternative in broader context
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Rivere, Marc. "Socio-histoire du vélo dans l'espace urbain : d'une écologie politique à une économie médiatique… : Toulouse, Genève, Saragosse." Toulouse 2, 2009. http://www.theses.fr/2009TOU20030.

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Abstract:
Hier, désuet et inadapté ; aujourd’hui, en libre service et courtisé…Le récent renouveau du vélo dans l'espace urbain résulte d'un processus initié au cours des années 1970, sous l'impulsion de militants se revendiquant du courant de l'écologie politique. Cette étude vise à comprendre comment cette « cause » naît, gagne ensuite en reconnaissance et bénéficie à de nouveaux acteurs qui en diversifient les usages. En tant qu'objet ne prenant sens que dans l'espace public, et donc, pour s'y affirmer, en revendiquant une mutation de cet espace et de ses usages, le vélo met en exergue la permanente transformation de la cité et de ceux qui l'initient. Le regard volontairement porté sur trois villes où dominent les inerties en matière de reconsidération de la domination automobile aide à saisir le rôle majeur des facteurs politiques, culturels, historiques et économiques propres à chaque lieu. Entrer par la cause du vélo met ainsi en lumière l'expression contemporaine d'une société civile en mutation et autorise une lecture approfondie des évolutions de l'espace public urbain lors des trente dernières années
While it used to be quaint and unsuitable, it is now in free service and fashionable… Bicycles' recent renewal in urban spaces is the result of a process which was initiated during the 1970s under the influence of activists who claimed their belonging to the environmental wing of politics. This study seeks to understand how this « cause » was born and was then given recognition to eventually benefit to the new actors who, themselves, now vary its usages. As an entity which only makes sense in the public sphere, that is which claims a transformation of this very space and of its use to assert itself as a part of it, the bicycle highlights the enduring mutation of cities and of those who initiate it. Deliberately focusing on three cities where apathy towards a reconsideration of cars supremacy still dominates should help us understand the major role played by political, cultural, historical and economical facts in each city. Thus, studying the bicycle cause emphasises the contemporary expression of an ever changing society and allows a deeper comprehension of the evolutions of the public space for the past thirty years
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Trenta, Arnaud. "La participation associative dans les quartiers populaires : associations, problèmes publics et configurations politiques locales dans la périphérie urbaine de Paris et de Buenos Aires." Thesis, Paris, CNAM, 2014. http://www.theses.fr/2014CNAM0928/document.

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Abstract:
La thèse se positionne au croisement de la problématique de la publicisation des problèmes sociaux et de celle de la transformation des engagements militants. La recherche entend expliquer, par une double approche locale et internationale, l’essor de la participation associative depuis les années 1970 dans les quartiers populaires urbains situés en périphérie de Paris et de Buenos Aires. La première partie est consacrée à l’analyse des théories politiques du fait associatif et à leur insertion au sein d’une sociologie empirique de la participation associative. La généalogie de la notion de société civile est mise en relation avec l’avènement de la démocratie moderne afin d’inscrire l’essor associatif des dernières décennies dans une perspective historique de longue portée. Notre approche de la participation associative est ensuite explicitée en référence à trois grandes thématiques du fait associatif : le tiers secteur, le capital social et l’engagement militant.La deuxième partie articule la participation associative avec les transformations socio-économiques des classes populaires et le développement des politiques sociales territorialisées. L’analyse d’une association dans le territoire français illustre d’abord les possibilités offertes par la désagrégation du système politique communiste des « banlieues rouges » et l’intervention croissante de l’État dans les quartiers populaires au travers de la politique de la ville. L’étude de l’activité et du fonctionnement de cette association, des années 1980 aux années 2000, met en lumière à la fois la capacité des acteurs à s’auto-organiser en référence à un problème public local et les tensions générées par la relation partenariale avec les pouvoirs publics. En Argentine, les conséquences de la fragilisation de la société salariale sur les formes de sociabilités populaires dans la périphérie urbaine de Buenos Aires sont analysées au travers d’une association qui s’inscrit dans le prolongement du mouvement social des travailleurs au chômage (piqueteros). Le rôle d’intermédiaire des politiques sociales joué par cette association permet de questionner les liens qui unissent ces organisations populaires aux pouvoirs publics et le possible redéploiement des réseaux politiques clientélaires du péronisme.La troisième partie s’attache à analyser la participation associative en relation avec les évolutions des principaux partis politiques des classes populaires et les changements intervenus dans les configurations politiques locales. Dans le cas français, les phénomènes de désengagement communiste et de désarticulation des « organisations satellites » du parti sont intégrés à l’analyse d’une association regroupant d’anciens militants communistes. Les trajectoires de ces militants et le fonctionnement de cette association permettent de cerner les raisons d’un changement dans les formes d’engagement et de s’interroger sur le processus d’autonomisation des associations locales à l’égard des systèmes politiques. Dans le cas argentin, la recomposition des liens entre le parti justicialiste et les classes populaires est questionnée au travers de l’analyse d’une association fondée par des militants péronistes dans le contexte d’un discrédit des institutions politiques. L’adaptation de ces militants politiques à la forme associative illustre les changements dans les modalités d’engagement et permet une réflexion sur la proximité entre les associations locales et les partis politiques
This thesis is situated at the intersection of two historical phenomena: the publicization of social problems and the transformation of activist commitment. The research undertaken has sought to explain, through an approach that is both local and international in scope, the rise of grassroots volunteering since the 1970s in working-class urban neighborhoods on the periphery of Paris and Buenos Aires. The first part presents an analysis of the various political theories which relate to the voluntary movement, and discusses their place within an empirical sociological study of grassroots volunteering. The intellectual genealogy of the notion of civil society is considered in relation to the appearance of modern democracy, in order to situate the rise of volunteerism in recent decades within a larger historical perspective. Attention is given to the emergence of three characteristic themes: the third sector, social capital, and activism. The second part relates volunteerism to socio-economic transformations within the working class and to the development of social policy at the local community level. The study of grassroots organization in France reveals the importance of possibilities created by the breakdown of the communist political system in certain Paris suburbs (banlieues rouges) along with increased state intervention in working-class neighborhoods through urban policy initiatives. An analysis of the activities and the workings of the grassroots organizations which appeared in these neighborhoods between the 1980s and the 2000s, reveals that these organizations had the capacity to self-organize for the purpose of addressing public problems at a local level, and that tensions resulted from partnership arrangements with local public authorities. In Argentina, consequences of the labor society’s weakening in terms of working-class social solidarity in neighborhoods on the outskirts of Buenos Aires are analyzed through the prism of grassroots organizations operating in the wake of social movements among unemployed workers (piqueteros). The grassroots organization’s role as an intermediary for social policy raises questions concerning the link between these popular movements and public authorities, and the possible redeployment of Peronist corporatism. The third part relates volunteer participation to historical transformations within the principal working-class political parties and to the changes observed in the local political landscape. In France, popular withdrawal from communism and the disassociation of the Party’s former “satellite organizations” are considered through an analysis of a grassroots organization composed primarily of former communist partisans. Their personal trajectories as activists, as well as the workings of their organization, reveal the causes of a change in the operative forms of political commitment and give rise to questions concerning the processes by which these local organizations are made autonomous of political systems. In Argentina, new links emerging between the Justicialist party and the working class are considered through the study of an organization founded by Peronist partisans in a context where political institutions are represented as lacking legitimacy. The adaptation of these political activists to grassroots volunteerism is likewise indicative of changes in the operative forms of political commitment and gives rise to questions concerning the proximity between grassroots organizations and political parties
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Zaza, Ornella. "Horizons urbains en expérimentation : discours et pratiques d’une collectivité territoriale face au numérique." Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100003.

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Le numérique est-il en train de remanier la façon des collectivités territoriales de projeter la ville ? En recomposant une archéologie de ladite « révolution numérique » par ses acteurs, ses utopies et ses idéologies, un consensus semble se dégager aujourd’hui autour du projet de « smart city » : par le concept de « co-construction », la participation des citadins et la coopération avec les acteurs privés se chevauchent. La conjonction entre l’emploi de nouvelles technologies (en constante évolution et majoritairement conçues par les acteurs privés) et la prise en compte des citadins (provenant d’une idéologie du public sur laquelle s’est bâtie l’histoire de l’action publique française) fait émerger le « paradigme de l’expérimentation » auquel l’acteur public fait de plus en plus appel. Ce paradigme se déploie par une série de dispositifs qui sont analysés au travers de trois topos de l’anthropologie : l'expérimentation de nouvelles solutions numériques, qui ritualise les interactions entre les acteurs autour de la conception de « sur-objets » numériques ; l'expérimentation des politiques publiques, qui par l’émergence de « agoras en ligne » engendre une réadaptation permanente de l’action publique, entre « archaïsme » et « modernité » ; l'expérimentation urbaine, qui par des « démonstrateurs » tente d’ordonnancer les récits matériels et immatériels de la transformation urbaine. A partir d’une ethnographie au sein de la Mairie de Paris, la thèse montre qu’à travers l'expérimentation l’acteur public cherche à « publiciser » des logiques et des outils provenant du domaine privé, en atterrissant cependant au même objectif opérationnel : produire des horizons urbains dont les discours et les pratiques franchissent continuellement la frontière entre public et privé
Are digital technologies reshaping the way local governments plan the city? By recomposing an archaeology of the so-called “digital revolution” through its actors, utopias and ideologies, a consensus seems to emerge today around the project of “smart city”: by the concept of “co-construction”, citizen participation and public-private cooperation overlap. The conjunction of the use of new technologies (constantly evolving and mostly designed by private actors) and the consideration of citizens (coming from the public ideology on which French public action has been built in history) brings out the “paradigm of experimentation”, to which the public actor is increasingly appealing. This paradigm unfolds through a series of devices that are analysed by three topos in anthropology: the experimentation of new digital solutions, which ritualizes the interactions between actors around the design of digital “sur-objects”; the experimentation of public policies, which generates a permanent rehabilitation of public action", between "archaism" and “modernity”, because of the emergence of “online agora”; urban experimentation, which attempts to organize the material and immaterial narratives of urban transformation by setting up digital “demonstrators”. Based on an ethnography within Paris City Hall, the thesis shows that through experimentation public actors seeks to “publicize” logics and tools coming from the private domain, landing however to the same operational objective: to produce urban horizons, whose discourses and practices continually cross the border between public and private domains
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1965-, Jouve Bernard, and Booth Philip 1946-, eds. Démocraties métropolitaines: Transformations de l'état et politiques urbaines au Canada, en France et en Grande-Bretagne. Sainte-Foy: Presses de l'Université du Québec, 2004.

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Grisez, Kweit Mary, ed. People and politics in urban America. 2nd ed. New York: Garland Pub., 1999.

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Kweit, Robert W. People and politics in urban America. Pacific Grove, Calif: Brooks/Cole, 1990.

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Jones, Bernie. Neighborhood planning: A guide for citizens and planners. Chicago, Ill: Planners Press, 1990.

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1960-, Sorensen André, and Funck Carolin, eds. Living cities in Japan: Citizens' movements, machizukuri, and local environments. Milton Park, Abingdon, Oxon: Routledge, 2007.

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Nowlan, Linda. The smart growth guide to local government law and advocacy. Vancouver: West Coast Environmental Law Research Foundation, 2001.

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Citadin-citoyen: Citoyenneté politique et citoyenneté sociale. Paris: L'Harmattan, 2003.

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Les citoyens qui viennent: Comment le renouvellement générationnel transforme la politique en France. Paris: Presses universitaires de France, 2017.

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Mabileau, Albert, George Moyser, Patrick Quantin, and Geraint Parry. Local Politics and Participation in Britain and France. Cambridge University Press, 2011.

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10

Mabileau, Albert, George Moyser, Patrick Quantin, and Geraint Parry. Local Politics and Participation in Britain and France. Cambridge University Press, 2010.

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