Dissertations / Theses on the topic 'Philosophie de la nature – Moyen âge'

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Zambiasi, Roberto. "'Minima sensibilia'. The Medieval Latin Debate (ca. 1250-ca. 1350) and Its Roots." Electronic Thesis or Diss., Université Paris sciences et lettres, 2023. http://www.theses.fr/2023UPSLP006.

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Abstract:
La thèse porte sur l'un des sujets les moins étudiés de la philosophie de la nature aristotélicienne latine médiévale (ca. 1250-ca. 1350), à savoir le soi-disant sujet des "minima sensibilia". Si, comme il est affirmé notamment dans "Physique" VI, les grandeurs sont infiniment divisibles en puissance, un dilemme se pose quant aux limites de divisibilité des qualités sensibles à travers la division de la matière (considérée comme une grandeur étendue) à laquelle elles sont unies. Soit les qualités sensibles sont aussi infiniment divisibles en puissance (mais cela implique que les sens doivent avoir un pouvoir infini pour les percevoir, contrairement à un présupposé aristotélicien fondamental concernant les limites de tout pouvoir existant dans la nature), soit elles ne sont pas infiniment divisibles en puissance (dans ce cas, cependant, il y aurait des portions de matière qui ne peuvent être connues ni par les sens ni, évidemment, par l'intellect, et, ce qui est pire, les entités sensibles seraient finalement composées par elles, ce qui est tout à fait inacceptable dans la vision du monde aristotélicienne). Pour résoudre le dilemme, Aristote, au chapitre 6 du "De sensu et sensato" (445b3-446a20), fait usage de la distinction entre acte et puissance, affirmant que les qualités sensibles sont infiniment divisibles en puissance en tant que parties du tout auquel elles appartiennent, mais qu'il y a des quantités minimales de matière qui peuvent exister en acte par elles-mêmes douées de leurs qualités sensibles. La thèse examine la réflexion menée par les commentateurs latins médiévaux au "De sensu et sensato" (toujours lus en relation avec leurs sources grecques et islamiques) sur le sujet des "minima sensibilia", en l'utilisant comme une perspective privilégiée pour étudier à partir d'un point de vue nouveau et original la conception latine médiévale de l'ontologie et de l'épistémologie des qualités sensibles. En effet, à travers un examen attentif du débat (qui s'accompagne d'une reconstruction approfondie de la tradition manuscrite des commentaires latins médiévaux au "De sensu", qui ont jusqu'à présent été largement négligés par les chercheurs), il est démontré que les commentateurs latins médiévaux développèrent progressivement une conception selon laquelle les qualités sensibles peuvent exister par elles-mêmes dans le monde naturel sans être perceptibles en acte en raison de la petitesse de la matière à laquelle elles sont unies. De telles qualités sensibles (que l'on appelle parfois "insensibilia propter parvitatem") peuvent néanmoins devenir perceptibles en acte en s'unissant les unes aux autres. Grâce à ce développement fondamental, non seulement les qualités sensibles commencèrent à être comprises dans une large mesure indépendamment de leur rôle dans la perception, mais le monde sensible devint soudainement beaucoup plus étendu que le monde perceptible par les sens, avec pour conséquence que la confiance en la capacité humaine à connaître sa structure ultime a commença à se désintégrer
The thesis focuses on one of the least studied topics in Medieval Latin Aristotelian natural philosophy (ca. 1250-ca. 1350), i.e., the so-called topic of "minima sensibilia". If, as claimed most notably in "Physics" VI, magnitudes are (potentially) infinitely divisible, a dilemma arises with respect to the limits of the divisibility of sensible qualities through the division of the matter (considered as an extended magnitude) with which they are united. Either sensible qualities are also (potentially) infinitely divisible (but this implies that the senses should have an infinite power in order to perceive them, against a fundamental Aristotelian assumption concerning the limits of every power existing in nature), or they are not (potentially) infinitely divisible (in this case, however, there would be portions of matter that can neither be cognised by the senses nor, evidently, by the intellect, and, what is worse, sensible entities would be ultimately composed of them, something entirely unacceptable in the Aristotelian worldview). To solve the dilemma, Aristotle, in Chapter 6 of the "De sensu et sensato" (445b3-446a20), makes use of the distinction between act and potency, affirming that sensible qualities are infinitely divisible in potency as part of the whole to which they belong, but there are minimal quantities of matter that can exist in act on their own endowed with their sensible qualities. The thesis investigates the reflection conducted by Medieval Latin commentators of the "De sensu et sensato" (always read in connection with their Greek and Islamic sources) on the subject of "minima sensibilia", using it as a privileged gateway to study from a new and original point of view the Medieval Latin conception of the ontology and of the epistemology of sensible qualities. Indeed, through a close scrutiny of the debate (which is accompanied by a thorough reconstruction of the complex manuscript tradition of Medieval Latin "De sensu" commentaries, that have hitherto been largely neglected by scholars) it is demonstrated that Medieval Latin commentators progressively developed a conception according to which sensible qualities can exist on their own in the natural world without being perceptible in act due to the smallness of the matter with which they are united. Such sensible qualities (that are sometimes called "insensibilia propter parvitatem") can, nevertheless, become perceptible in act by uniting with each other. Thanks to this fundamental development, not only sensible qualities started to be understood mostly in autonomy from their role in perception, but the sensible world became suddenly much more extended than the world that can be perceived by the senses, with the consequence that the confidence in the human ability to cognise its ultimate structure began to crumble
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Soreau, Véronique. "« La médecine par les plantes et les étoiles entre le quinzième et le seizième siècle en Angleterre. Édition inédite d'une sélection de textes en moyen-anglais de quatre manuscrits situés à Trinity College Library, Cambridge : MSS O.1.13, O.5.26, R.14.32, R.14.51, et commentaires. Deux volumes. »." Thesis, Poitiers, 2018. http://www.theses.fr/2018POIT5023.

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Abstract:
C'est par l'édition inédite d'une sélection de textes d'exception en moyen-anglais provenant de quatre manuscrits situés à Trinity College Library à Cambridge : MSS O.1.13, O.5.26, R.14.32 et R.14.51 que peuvent renaître les recettes médicales, les charmes, les traités astrologiques et médicaux, les poèmes médicaux et les poèmes sur les vertus des plantes en moyen anglais. Ces trésors de la période médiévale appartiennent à une tradition culturelle et scientifique ancestrale : la médecine ou philosophie naturelle, héritage de l'Egypte et des auteurs et traducteurs grecs, latins et arabes. Ce qui constitue le coeur de cette thèse est la volonté de mettre en lumière ces remèdes naturels confectionnés avec les plantes curatives, et l'influence des astres sur la santé de l'homme du moyen âge. Une introduction générale offre tout d'abord un aperçu du contexte de la médecine médiévale. Elle est suivie d'une deuxième introduction à l'édition présentant d'abord la description codicologique complète et détaillée des quatre manuscrits étudiés, puis des principes de l'édition. Les textes édités dans la troisième partie centrale, tous en moyen anglais, ont été choisis pour leur originalité ou parfois, au contraire, pour leur conformité avec la médecine médiévale, pratiquée notamment par le savant universitaire et le praticien lettré de terrain. Deux volumes nous guident sur le chemin de l'édition de ces textes médicaux issus de quatre manuscrits de Trinity College Library et rassemblés autour de trois thèmes principaux tels que la médecine théorique, astrologique, et pratique. Sept catégories présentent alors les différents textes : De la théorie des humeurs, Médecine astrologique, L'usage pratique de la médecine et les moyens de diagnostic, Les remèdes aux maux : Les saignées et Comment guérir par la nature, Exemples de deux panacées : le romarin et la bétoine, Les moments propices à la cueillette des plantes, Les remèdes par les essences des plantes. Chaque section introduit les textes par une analyse contextuelle du thème, accompagnée d'une étude spécifique sur l'origine et la source de chaque texte. Chacun d'entre eux est suivi de son propre glossaire. Enfin, succédant aux conclusions et à la bibliographie, l'annexe offre au lecteur une entrée dans les coulisses du travail du transcripteur et éditeur. Cette dernière partie nous livre l'analyse et l'édition d'un riche et long poème sur les vertus des plantes et joint deux séries de fac-similés de deux textes édités dans la présente thèse et sélectionnés des manuscrits R.14.32 et O.1.13 sur les vertus des plantes : l'un en vers, l'autre en prose présentant les pages abîmées de la plus longue version existante du célèbre : Lytil boke of the vertuys of rosmaryn. Nul doute que de tels textes médicaux en moyen-anglais présentent un intérêt fondamental pour la recherche médiévale anglo-saxonne éditoriale, linguistique et littéraire. Ces sources pourraient également susciter la curiosité des scientifiques et botanistes, puisque l'étude des plantes et des étoiles et leur influence sur la santé de l'homme, fait toujours l'objet de recherches qui prouvent continuellement ces liens indéfectibles
It is through an original edition of exceptional selected texts in Middle English from four manuscripts of Trinity College Library in Cambridge : MSS O.1.13, O.5.26, R.14.32, R.14.51 that Middle English medical recipes, charms, medical and astrological treatises, medical poems and poems on the virtues of plants can now be given a new lease of life. These medical treasures belong to an ancestral traditional culture and science : medicine or natural philosophy, which was inherited fron Egyptian, Greek, Latin and Arabic authors and translators. This intention to bring to light these natural herb remedies and the influence of stars on medieval people's health constitues the heart of this thesis. It is first provided with a general introduction developing the historical context of medieval medicine. A second introduction to the edition firstly presents a complete and detailed codicological description of the four manuscripts, and secondly the editorial principles. The texts edited here in the main and third part, all written in Middle English, have been chosen for their originality, and sometimes, on the contrary, for their conformity with medieval medicine practised by scholars and other skilled praticians. Two volumes contain the texts edited from the four manuscripts of Trinity College Library, gathered according to major themes such as theoretical, astrological, and practical medicine. Seven categories present the different texts : Of the humoral theory, Astrological meddicine, Practical use of medicine and the means for diagnosis, The remedies : blood letting and how to cure by the help of nature, Two panaceas : rosemary and betony, The gathering of plants : auspicious moments, The remedies based on the waters of plants. Each section presenting the texts is introduced by a contextual analysis of the theme, and focuses on its origins and its sources. Each text is also followed by its own glossary. Lastly, the annex, following the conclusion and the bibliography, offers the reader a look behind the scene of the work of the transcriber and editor. It is composed of the analysis and edition of a poem on the vertues of plants edited in this thesis and selected from manuscripts R.14.32 and O.1.13. One is composed of verses, the other is a prose text which badly preserved pages represent the longest version of the famous poem, the Lytil boke on the vertuys of rosemaryn. There is no doubt that such Middle English medical texts present a fundamental interest for the editorial, linguistic and literary fields of research on the Middle Ages. Such sources may also aouse the curiosity of scientists and botanists, as the study of the plants, the stars and their influence on man's health, still under study, has already been proved
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Brochier, Emmanuel. "Thomas d’Aquin Physicien. Étude du Commentaire thomasien sur la Physique et de ses sources rushdienne et albertinienne." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040132.

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Abstract:
Après les travaux de F. Del Punta, S. Donati et C. Trifogli, sur les commentaires inédits de la Physique au XIIIe siècle, cette étude propose une réévaluation du commentaire thomasien. En resituant celui-ci dans la tradition exégétique dominée par le Grand commentaire d’Averroès et la paraphrase de Maître Albert, l’intention plutôt énigmatique de Thomas prend un caractère moins théo-centré et, en un sens, plus physique, mais aussi plus paradoxal
Following the works by F. Del Punta, S. Donati and C. Trifogli on the unpublished comments of Physics in the thirteenth century, this study puts forward a revaluation of Aquinas’s comment. By placing it in the exegetic tradition dominated by Averroes’s great comment and Albert’s paraphrase, Thomas’s rather puzzling intention becomes less theo-centred, and in a way, more physical, but also more paradoxical
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Lamy, Alice. "Substance et quantité à la fin du XIIIe à et au début du XIVe siècle, l'exemple de Gautier Burley." Tours, 2005. http://www.theses.fr/2005TOUR2025.

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Abstract:
Gautier Burley a vivement défendu, contre Guillaume d'Ockham, l'idée que la quantité était une catégorie aristotélicienne et un principe de corporéité réellement distincts de la substance. La disposition de parties distinctes, la localisation, sont des attributs de la quantité qui font de la substance un corps et un composé de matière. La discussion de la substance et de la quantité menée par Burley est un exemple important de l'entrelacs entre philosophie aristotélicienne, théologie et philosophie naturelle au XIVe siècle. En effet, si l'origine de l'opposition entre ces deux théologiens s'enracine dans les discussions sur les doctrines eucharistiques et connaît une première génération de discussions avec Pierre de Jean Olivi et Richard de Mediavilla, Burley, en réaction à Ockham, a pris la relève de façon très originale pour son époque, en intégrant tout ce débat à des questions de philosophie naturelle de première importance au XIVe siècle, comme l'existence et la place des indivisibles dans la structure du continu, la partibilité de la matière et la continuité des grandeurs naturelles
Walter Burley firmly maintened against Wilhelm of Ockham that quantity was an aristotelician category and a principe of corporeity wich were really distinct of substance. The disposition and localisation of differents parts fall within quantity, therefore, substance is a body and a material composite. The discussion about substance and quantity chaired by Burley show how aristotelician philosophy, theology and natural philosophy are closely mixed at XIVth century. The origin of the opposition of the two theologians is firmly rooted in the discussions about eucharisty theology and the debate between Peter of Jean Olivi and Richard of Mediavilla. And yet, Burley against Ockham, chaired the discussion in an original way since he integrated it in very important questions of natural philosophy, like existence and place of indivisibles in continuity, or partibility of matter and continuity of natural magnitudes
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Lugt, Maaike Van Der. "Le ver, le démon et la vierge : les théories médiévales de la génération extraordinaire (vers 1100-vers 1350) : une étude sur les rapports entre théologie, philosophie naturelle et médecine." Paris, EHESS, 1998. http://www.theses.fr/1998EHES0039.

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Abstract:
Une jeune fille peut-elle tomber enceinte en se baignant dans une eau polluee par du sperme ? la generation spontanee est-elle possible, et quels animaux peuvent ainsi naitre : des vers, des animaux plus grands, voire un homme ? les demons peuvent-ils engendrer des enfants avec des femmes, et quelle est la nature des enfants nes de ces unions hybrides ? quelle est la contribution de marie dans laconception miraculeuse du christ, et quelles sont les ressemblances et les differences entre la generation d'enfants normaux et celle du seigneur ? les theologiens, philosophes et medecins medievaux ont pose ces questions avec beaucoup de curiosite et de franchise, tout en essayant de formuler des reponses a l'aide des theories embryologiques de leur epoque. Cette these etudie le detail des discussions scolastiques sur les trois formes de generation extraordinaire mentionnees - 'cas limites' de la generation naturelle, generation demoniaque et generation du christ. Ces trois etudes de cas sont precedees d'une rapide presentation de l'evolution des theories medievales sur la generation humaine naturelle. Ce travail met en evidence de nombreux rapports entre les trois cas et montre l'existence d'une thematique commune et sous-jacente : l'articulation entre theologie et sciences profanes au sein du discours scolastique, les points de contact entre ce dernier et le monde des legendes et des exempta, et enfin le developpement des conceptions du miracle et de l'ordre naturel. L'etude couvre la periode 1100-1350. Elle s'appuie principalement sur des textes produits dans les universites medievales : commentaires sur les sentences de pierre lombard, commentaires sur plusieurs traites d'aristote (surtout le de animalibus) et commentaires sur des ouvrages medicaux, comme le canon d'avicenne. Ces textes sont mis en regard de sources a la diffusion plus large : encyclopedies, bestiaires, recueils d'exempla, legendes, traites polemiques et sermons.
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Antunes, Gabriela. "An der Schwelle des Menschlichen : Darstellung unf Fonktion des Andersartigen in mittelhochdeutscher Literatur." Strasbourg, 2011. http://www.theses.fr/2011STRA1095.

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Abstract:
Ce travail a pour but l'analyse des créatures monstrueuses dans trois textes appartenant au répertoire littéraire allemand du Moyen-Age : l'Alexandre de Strasbourg, le Herzog Ernst B et le Wigalois de Wirnt von Grafenberg, rédigés entre 1180 et 1220. Il se concentre sur la recherche du concept du monstre au Moyen-Age à travers l'analyse d'un corpus de représentations dites monstrueuses, de peuples et d'individus similaires à l'être humain, avec lesquels les héros entretiennent un contact lors d'un voyage. Cette étude a permis de comprendre la valeur de ce concept dans l'espace germanique de l'époque, ainsi que le champ lexical utilisé pour l'exprimer. La variété de termes correspond à la variété es fonctions que ces êtres exercent dans la littérature, mais aussi à la pluralité de facettes qu'ils peuvent assumer. En tant que représentations de l'altérité, ils collaborent à définir les limites du Soi par le héros et, par extension, par le lecteur. La différence physique ne constitue pas forcément une barrière empêchant le contact amical avec l'autrui. Cependant, une intégration absolue entre le Soi et l'Autre, au sens de l'ouverture d'un processus d'inclusion, reste difficile ; cela dépendra de la forme assumée par cet Autrui. En dernière instance, les monstres, insaisissables par excellence, échappent à la normalité - ils sont l'expression de l'impalpable
This thesis aims to analyze a series of monstrous creatures in three Middle High German texts : the Alexander of Strasbourg, the Herzog Ernst B and Wirnt von Grafenberg's Wigalois, written between 1180 and 1220. It focuses on the research of the concepts of monster and monstrosity in the Middle Ages through the study of a corpus of so-called monstrous representations, of peoples and individuals similar tu huaman beings with whom the heroes maintain a contact along a journey. This research has allowed us to understand the value of this concept in the germanic literature of the chosen period, as well as to know the lexical field used to describe it. The plurality of words corresponds therefore to the variety of functions assumed by these creatures in literature, but also to their variety of forms. As representations of the Other, they help to define the limits of the Self by both the hero and the reader. Their physical difference does not establish a barrier that disallows a friendly contact with the Other. However, an absolute integration between the Self and the Other, in terms of a process of inclusion, remains problematic - this will finally depend of the form they assume. Conclusively, as expressions of the untouchable, the monsters slip out of normality and remain the face of the intangible
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Lanavère, Jean-Rémi. "La dimension politique de la loi naturelle chez saint Thomas d'Aquin." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0079.

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Abstract:
Quand la loi naturelle est convoquée par les théories morales et juridiques contemporaines, elle l'est souvent pour fonder l'affirmation d'après laquelle lex injusta non est lex. Leo Strauss offre une genèse de cette réception dépolitisante de la loi naturelle, par contraste avec ce qu'il appelle le « caractère essentiellement politique de la doctrine classique du droit naturel », notamment chez Aristote. Cette dépolitisation remonterait au stoïcisme, mais aussi et surtout au christianisme : avec l'intervention d'un Dieu provident et législateur, la doctrine classique du droit naturel s'est transformée en doctrine de la loi naturelle, et sa dimension politique se serait perdue, comme ce serait le cas chez saint Thomas d'Aquin. L'objet de ce travail est de faire apparaître, au rebours, la dimension essentiellement politique de la doctrine thomasienne de la loi naturelle, qui se manifeste doublement : d'abord, Thomas d'Aquin use de paradigmes empruntés à la philosophie politique d'Aristote pour écrire sa doctrine de la loi naturelle comme participation, en l'homme, à la providence divine, rendant celui-ci « sibi ipsi et aliis providens » ; ensuite, la loi naturelle thomasienne n'est pas pensée sans son complément essentiel qu'est la loi politique. Cette considération renouvelée de la loi naturelle thomasienne au prisme du politique permet donc de mieux voir le caractère indispensable et insuffisant à la fois, pour la rationalité pratique, de la lex naturalis, à cause de sa trop grande généralité, mais aussi, pour Thomas d'Aquin, la dignité de l'activité législatrice et politique, à laquelle revient la tâche de particulariser la loi naturelle, c'est-à-dire de la réaliser
When natural law is taken into consideration by contemporary moral and legal theories, it is often with the objective to provide a foundation to the assertion that « lex injusta non est lex ». Leo Strauss offers a genesis of this depoliticized interpretation of natural law, thus contrasting with what he calls « the essentially political character of the classic natural right doctrine », especially in Aristotle. For him, this depoliticization dates back to stokism, but also and mainly to christianism : with the intervention of a provident and legislator God, the classic natural right teaching has tumed into a natural law doctrine, and so it would have lost its political dimension, such as it vvould be the case in Saint Thomas Aquinas' teaching of natural law. Our aim is to show, on the contrary, the essentially political dimension of the natural law thomistical doctrine, in its double aspect : at first Thomas Aquinas uses some paradigms out of Aristote's political philosophy in order to formulate his natural law doctrine as a participation, within the human being, to the divine providence, thus making such human being « sibi ipsi et aliis providens » : further, Thomas Aquinas does not think of natural law without its necessary complement which is political law. This renewed thought on natural law in the light of politics allows us to better understand the necessity and yet insufficiency of lex naturalis for practical rationality because of its generality, and also, according to Thomas Aquinas, the dignity of the legislative and political activity, as such activity is in charge of applying natural law to the particulars, and therefore to make it politically effective
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Trifilio, Sylvain. "Esprit mathématique et pensée économique dans l'Antiquité et au Moyen-âge." Aix-Marseille 3, 2010. http://www.theses.fr/2010AIX32031.

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Abstract:
La « révolution marginaliste » est souvent décrite comme l’événement ayant donné naissance à l’économie mathématique. On connaît, cependant, des auteurs qui ont, bien avant les années 1870, proposé des analyses mathématiques de problèmes économiques. De quand, alors, peuton dater l’introduction des mathématiques dans la réflexion économique ? Certains historiens de la pensée économique sont remontés jusque dans l’Antiquité pour découvrir des penseurs ayant développé une approche mathématique de questions économiques. Aristote, en particulier, passe pour être le premier à avoir appliqué les mathématiques à l’économie en s’inspirant des mathématismes pythagoricien et platonicien. En réalité, cependant, il n’y a pas la moindre trace d’économie mathématique dans l’Antiquité, ni même au Moyen Age. Il n’y a pas même d’entreprise globale de mathématisation qui touche l’économique à ces époques. Et si on peut observer un certain esprit mathématique chez quelques auteurs de ce temps, ce qui est d’ordre économique ou, plus généralement, social lui reste totalement étranger
The “marginal revolution” is often described as the event that gave birth to mathematical economics. Nevertheless, a few authors are known for having proposed, long before the 1870’s, mathematical analysis of economic issues. When was mathematics, then, first introduced into the field of economic reflection ? Some historians of economic thought have gone back to Antiquity to discover thinkers supposed to have developed a mathematical approach to economic problems. Aristotle, in particuler, is considered as the first to have applied mathematics to economics, by using Pythagorean and Platonic mathematism. But, in reality, there is no slightest trace of mathematical economics in Antiquity, or even in the Middle Ages. There is no global enterprise of mathematization during these periods. And if we can detect a certain “mathematical mind” in some authors, issues of economic or social nature stayed outside its range
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Arnould, Colette. "Un aspect de la superstition dans la France médiévale : le Diable et la sorcière (XIIe-XVe siècles)." Paris 1, 1990. http://www.theses.fr/1990PA010559.

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Abstract:
Entre le XIIe et le XVe siècle, c'est autour du diable que vont se structurer toutes les superstitions. Les contestations qui surgissent au sein de l'église l'incitent à le voir partout. Responsable des hérésies, l'hérésie s'étend à toute marginalité, jusqu'à l'assimilation définitive hérésie sorcellerie. L'inquisition prend la une nouvelle dimension: aidée des autorités, elle engagera une lutte sans merci, dont les intérêts personnels ne seront pas absents. Si magie et sorcellerie tendaient à se développer dans le contexte de plus en plus trouble de la fin du moyen âge, rien, dans un premier temps, ne permettait de mettre l'accent sur la sorcière. Seule une lente dévalorisation de la femme associée au péché originel et à la sexualité, ainsi qu'a tout un imaginaire ancestral, permettra d'en faire "la sorcière" liée corps et âme à Satan. Le discours des inquisiteurs se fera alors le reflet d’une société mue par la peur. Loin de détruire la superstition, l'église, en perdant toute fonction sécurisante, incitera les hommes à se tourner vers les pratiques les plus insensées, tandis que du besoin de se donner des coupables naitra, au siècle suivant, la "chasse aux sorcières". Si le moyen âge n'a pas été l'époque des grands buchers, il en a du moins fourni les bases en codifiant, et détient la une évidente responsabilité
The devil was to be the central figure responsible for all forms of superstition between the 12 th and the 15 th century. The internal conflicts within the church caused it to be seen everywhere, be held responsible for all forms of heresy and, as any nonconformist act was judged heretical, the result led to "heresy-witchoraft". The inquisition thus took on a new dimension and waged a ruthless war on nonconformity with the help of authorities motivated by personal gain. If magic and witchoraft were to develop in an increasingly troubled period by the end of the midle ages, nothing, at first indicated the role played by the witch. It was only the gradual depreciation of women, associated with original sin, sexuality and ancestral dread, that would make of women "witches" bound body and soul to Satan. The inquisitor's speeches henceforth reflected a society living in fear and, far from discouraging superstition, the church, having lost its consoling role, gave the way to the most unreasonable acts while the need for scape-goats was to give birth to the witch-hunts a century later. Though the midle ages preceded era of stake-burnings, it had already created the basic behaviour codes accounting for their very existence
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Quitman, Nathalie. "La Trinité, omniprésente et familière : polémique religieuse, connaissance de Dieu et dévotion en Espagne du XIIe au XVe siècle." Paris, EHESS, 2003. http://www.theses.fr/2003EHES0025.

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Abstract:
La Trinité est généralement considérée comme un thème théologique savant. Ce travail tente de montrer comment dans l'Espagne médiévale, la Trinité fut omniprésente dans la religion, la culture et l'idéologie politique. Le besoin de l'expliquer et de la défendre face aux infidèles l'a rendue familière aux chrétiens espagnols. La Trinité fut en effet utilisée comme "l'étendard" de la foi chrétienne aux moments forts de la reconquête et des vagues de prosélytisme à l'égard des juifs. Une analyse du rôle du clergé dans la défense de ce thème polémique est alors envisagée. Mais c'est surtout la place du souverain dans la défense et l'explication de la Trinité qui est retenue pour expliquer la valorisation particulière de ce thème chez les laïcs. Les aspects intellectuels de la polémique religieuse sont aussi étudiés. A partir du XIIe siècle, la tradition patristique des wisigoths a été écartée au profit des traditions cosmologiques de philosophes grecs, arabes et juifs et de l'utilisation des attributs divins. Les versets de l'Ancien Testament, du Talmud et du Coran, fondements de la polémique dans le reste de l'occident furent en Espagne intégrés à l'argumentation philosophique. Parallèlement à la polémique, émerge à partir de la fin du XIVe siècle une dévotion à la Trinité orientée vers la recherche du salut. Les thèmes de la rédemption, les analogies et les premières visions de la Trinité sont successivement abordés. Une attention particulière est réservée au lien entre la Marie et la Trinité dans les formes de spiritualité
In the middle ages, the Trinity of god is usually regarded as a théological subject. In Spain, in the context of coexistence of christians with jews and muslims, the Trinity was omnipresent and familiar to the laity. First, we show how the Trinity was inseparable with the themes of reconquista, conversion, proselytism. Then we analyse the part of the clergy in the promotion of Trinity as a polemic problem since wisigothic period. The last chapter insists on the role of the kings of Castille in the defense of the dogma and the ideological use of Trinity as an attribute of their image and power. The second part insists on the philosophical polemics. The spanish christians have mainly used philosophy of nature to convince the jews. The themes of cosmos, nature, divine attributes, natural generation in the trinitarian demonstrations give to Spain an intellectual originality in the west. The verses of the Old Testament, the exegese of Talmud, the verses of Coran, foundation of the polemis elsewhere, are used in Spain only in the mirror of philosophy. The last part tries to explain why and how in the XVth century Trinity became also a subject of individual devotion. The redemption of souls, visionnary litterature, devotion to the Virgen were inseparable with Trinity
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Mitalaité, Kristina. "La philosophie et la théologie de l'image artificielle dans les "Libri Carolini"." Paris, EPHE, 2004. http://www.theses.fr/2004EPHE5028.

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Augusto, Luis M. "Idéalisme médiéval : l'idéalisme épistémologique des XIIIe et XIVe siècles." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040048.

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Abstract:
Contre l'histoire canonique de la philosophie occidentale, cette thèse démontre que non seulement il y eut de l'idéalisme aux XIIIe et XIVe siècles (en l'occurrence un idéalisme épistémologique), mais aussi que cet idéalisme fut spécifiquement médiéval. A partir des concepts les plus chers à la pensée médiévale, et à la scolastique notamment, Thierry de Freiberg et Eckhart of Hochheim ont bâti des épistémologies idéalistes de bout en bout : l'acte cognitif donne et l'essence et l'existence aux choses et c'est dans cet acte constitutif de son objet de connaissance que la conscience se constitue elle-même. Ainsi, ils font reposer la réalité tout entière sur l'intellect, le sujet, et la raison et, ce faisant, trouvent leur place près de tous ceux qui, eux, sont communément acceptés comme des idéalistes
Against a long established opinion in the history of Western philosophy, I show both that there indeed was idealism in the 13th and 14th centuries (an epistemological idealism, in this case) and that it was a specifically medieval form of the stance. Dietrich of Freiberg and Eckhart of Hochheim used the most fundamental concepts of scholastic thought to elaborate epistemological doctrines that are idealist through and through: the act of knowing “gives” both the essence and the existence to things and this act of constitution of the object of knowledge is the very act of self-constitution of consciousness. They thus grounded the whole of reality on the intellect, the subject, and reason, and consequently reclaim a place among those philosophers uncontroversially seen as idealists
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Zinélabidine, Mohamed. "Contribution à l'étude des théories et conceptions esthétiques musicales arabo-musulmanes au Moyen Age (du VIIe s. Au XIIIe s. )." Paris 4, 1995. http://www.theses.fr/1995PA040047.

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Abstract:
Posons tout de suite la question suivante : s'agit-il d'une musique arabe ou islamique ? Etant parti d'une musique arabe qui s'est développée avant et après l'islam, nous avons alors saisi les origines de celle-ci, ses répertoires et ses formes. Quant à la première partie de notre exposé, elle est consacrée à l'étude du système musical arabe classique jusqu'au IXe. S. , ses éléments spécifiques, ses caractères et ses techniques du chant. Dans la deuxième partie, nous suivons l'évolution de l'échelle musicale arabe préislamique jusqu'à l'école des systématisâtes (XIIIe. ) Pour apprécier les conséquences de ces transformations sur les systèmes mélodico-modaux arabes aussi bien au proche et Moyen-Orient que dans l'occident musulman. Nous n'avons pas omis de préciser, par ailleurs, que l'école musicale classique, représentée par Al-Kindi et Al-Mawcili (m. 850) fut transmise en occident musulman par le biais de Zyriab (m. 852). C'est grâce à des hommes comme lui que les idées de l'orient furent transmises à l'occident musulman. Enfin, nous tentons d'approfondir la question de l'influence culturelle arabe dans l'occident médiéval : dans quelle mesure l'essor culturel arabe en général et musical en particulier a-t-il permis à l'occident médiéval une quête véritable du savoir, précisément au moment où celui-ci en avait grand besoin ? La troisième partie, enfin, fut consacrée à une introduction à la pensée musicale arabo-islamique à travers l'étude de la théorie des quatre éléments de Al-Kindi, de l'esthétique de sentiment chez al Fârâbî et enfin de la musique spirituelle de al-Ghazali
The question we can ask now is: what we call Arabic music is in fact Arabic or is it an Islamic music ? Having started from an Arabic music which was developed before and after Islam, we are interested in its origins, repertories, and forms. The first part of our work concerns the study of the classical Arabic musical system, its specific elements, its characteristics, and its singing technics until the IXth century. In the second part, we followed the evolution of the Arabic musical scale before Islam until the school of "systematists" (XIIIth century) to appreciate the consequences of these transformations on the Arabic melodical modal systems in the near middle east and the Muslim west. We also specified that the classical music school represented by al-Kindi and al-Mawcili (IXth century) was transmitted by Zyriab (IXth century). With such men the ideas of the east were transmitted to the Muslim west. We then examined the Arabic cultural influence in the middle-aged occident. We looked at how the Arabic culture development in general and the musical one in particular permitted to the middle-aged occident a real will to the knowledge when the need is felt. Finally, in the third part we introduce the arab-muslim musical thinking through the study of the al-Kindi's four-element theory, the al-Farabi's aesthetic feelings, and the al-Ghazali's spiritual music
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Hurand, Bérengère. "La philosophie du langage chez Anselme de Canterbury." Tours, 2006. http://www.theses.fr/2006TOUR2006.

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Abstract:
L'Oeuvre d'Anselme de Canterbury (1033-1109) révèle une conception particulière du langage, qui renouvelle la notion augustinienne du verbe et réfléchit sur les conditions d'une intégration des disciplines du langage en théologie. L'intelligence de la foi exige en effet une conscience claire de ce qu'avance le discours qui l'exprime, et rend nécessaire une attitude métalinguistique sur ce qui est dit de Dieu, sachant que le support discursif de la foi ne saurait l'atteindre autrement qu'improprement. L'entreprise d'observation du langage, qui fait le fond des analyses théologiques, a pour but de chercher l'intention signifiante dont le discours est le signe, et ainsi de circonscrire le concept de Dieu que fait naître la foi. La présente étude met au jour les données implicites de cette conception du langage : le statut qu'elle lui accorde au sein de l'ordre ontologique, la fonction et les capacités qu'elle lui suppose, et les modalités de signification qu'elle tire de l'analyse de son usage habituel
Anselm of Canterbury's work (1033-1109) shows a special conception of language, which renews the Augustinian notion of "verbum" and reflects upon the conditions of the integration of liberal arts in theology. The understanding of faith indeed requires to be clearly aware of what is expressed upon it, and renders necessary a metalinguistic standpoint on what is said about God, knowing that the discursive support of faith cannot reach it but improperly. Observation of language, which is the background of theological analyses, aims at searching the signifying intention whose discourse is the sign, and at thus defining the concept of God generated by faith. Our study is intended to indicate the ideas underlying this conception of language : the status which this conception gives to the language within the ontological order, its function, its capacities, and the modalities of signification it draws from the analysis of its use
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Laumonier, Lucie. "Au miroir de l'amour médecine, philosophie et représentations dans l'oeuvre d'Évrart de Conty." Thèse, Université de Sherbrooke, 2008. http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2680.

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Abstract:
L'amour et le mariage sont au Moyen Âge des sujets non exempts de controverses touchant à la fois à la philosophie, à la médecine, à la littérature et à la théologie. Étudier leurs représentations au travers d'un art d'aimer et d'un traité scientifique, oeuvres du médecin et poète Évrart de Conty (mort en 1405) permet de mettre en valeur les enjeux qui les traversent. En prenant le partie de la philosophie au détriment de la théologie, en répondant aux attentes de ses jeunes lecteurs--concilier sexualité et amour, en prenant appui sur les réalités et règles sociales--mariage bien ancré dans les moeurs, poids de l'honneur--et les règles morales aristotéliciennes, Évrart de Conty propose une synthèse fondée sur la recherche de la raison et de la mesure, l'amour entrant dans le «dessein de Nature» socle de la réflexion de l'auteur. Ces différentes influences permettent de dresser un tableau nuancé des représentations d'Évrart de Conty: médecine, héritage courtois et règles sociales nourrisent l'image des femmes à la fois mères et jeunes fines pudiques, inférieures aux hommes dont les apanages sont la raison, la poursuite du savoir et la bienséance. En raison des nombreuses influences, normatives, sociales, médicales et philosophiques qui traversent ses répresentations, l'analyse des écrits d'Évrart de Conty montre des prises de position et parfois des contradictions, enjeux liés d'une part à la relation entre discours théologique et discours philosophique, d'autre part à la relation entre pratiques sociales et discours philosophie et/ou religieux. Ainsi, analyser les représentations de l'amour chez Évrart de Conty permet de mieux saisir les enjeux liés aux questions du genre, du mariage, et des relations entre théologie, philosophie, médecine et pratique.
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Cordez, Philippe. "Trésor, mémoire, merveilles : les objets des églises au Moyen Age." Paris, EHESS, 2010. http://www.theses.fr/2010EHES0044.

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Abstract:
Profondément marquée par le christianisme, la « culture matérielle » occidentale doit pouvoir être éclairée par une étude des « objets » ecclésiastiques médiévaux. Cette réflexion concerne la remise en scène muséale des objets, ainsi que leur statut dans le processus d'établissement de l'évidence historique « objective » - alors que les musées négligent le transfert de sacralité qui les lie aux églises, et que la notion de « source» détourne historien des aspects matériels et « subjectifs» de son travail. L'étude de la variété des conceptions de «objet» apparaît aussi cruciale pour les sciences sociales que pour les politiques culturelles. On considère ici autant les objets conservés que les textes et images qui en font état, car ce sont leurs rapports qui révèlent -leurs enjeux. La première partie considère la figure du « trésor », désignant les objets globalement tout en référant à des réalités immatérielles, telle qu'elle fut instrumentalisée du IVe au XVIe siècle par les clercs pour définir la société chrétienne et l’institution de l'Église. La seconde interroge la dimension mémorielle des objets, explorant la fonction de l'écriture et du récit dans la constitution, la gestion et la médiation des reliques, parfois sous forme de collections, et le rôle des figures d'échecs dans la symbolisation des rapports entre les églises et certains acteurs de la société féodale. La troisième s'attache au phénomène de l'émerveillement, à partir d'objets d'origine explicitement « naturelle », entre leur instauration vers 1200 et leur critique savante ainsi que leur constitution en naturalia à l'époque moderne
A study of the "objects" in medieval churches should shed new Iight on the "material culture" of the West, which has been deeply influenced by Christianity. This examination concerns the practice of relocating these objects into museums, as well as their role in the process of establishing "objective" historical evidence. Museums, however, neglect the transfer of sacredness that link themselves to churches, and the concept of "source" di verts the attention of the historian from the material and "subjective" aspects of his work. The study of the manifold conceptions of what an “object" is appears to be equally crucial for both the social sciences and for cultural politics. Extant objects are considered along with texts and images that refer to them: these inter-relations reveal what is at stake in the objects. The first part considers the figure of the “treasure”, referring to material objects globally and, at the same time, to immaterial realities, as instrumentalized by, clerics from the fourth to the sixteenth century to define Christian society and the institution of the Church. The second part questions the memorial dimension of objects, exploring the function of writing and narrative in the constitution, management and mediation of relies, sometimes in the form of collections, and the role of chess figures in symbolizing relations between churches and certain actors of feudal society. The third deals with the phenomenon of wondering studying objects of explicitly "natural" origin, from their introduction around 1200 to their scholarly critique and constitution as naturalia in the modern era
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Bourgne, Florence. "Écriture et philosophie dans le "Troilus" de Chaucer." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040227.

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Abstract:
Le Troilus de Chaucer fourmille d'allusions à la Consolatio de Boece, traduite simultanément. Sa réception insiste sur les qualités de traducteur de Chaucer, et le qualifie de philosophe. Ce qualificatif est replacé dans le contexte de la philosophie mediévale, au large champ d'application et à l'enseignement oral, favorisant l'instauration de figures d'autorité, dont les oeuvres sont commentées. Les gloses contenues dans les manuscrits du Troilus se répartissent en "titres courants", marques dialogiques, notation généalogiques et mythologiques, calquant les commentaires universitaires. L'influence de la consolation sur le Troilus est essentiellement structurelle, mais les insertions d'éléments boeciens constituent un mode de réécriture particulier, qui doit être examiné a la lumière des débats contemporains de Chaucer entre nominalistes et réalistes (Chaucer était lié d'amitié avec un ancien logicien oxonien). Cette intrusion de la philosophie dans l'écriture soumet la littérature à l'oralité, alors même qu'elle tente de s'en détacher. La technique de traduction dont Chaucer use dans Troilus et sa politique de néologismes l'incluent dans le mouvement de traduction dit Translatio Studii défendant le vernaculaire. Chaucer prétend traduire du latin et non du florentin : l'accent est mis la translatio, transfert spatial et chronologique du savoir. Chaucer, soucieux d'établir un corpus de ses oeuvres, s'inscrit dans la droite ligne de Dante ou Machaut. Cependant, le narrateur du Troilus se fait moinillon, et les références aux livres ne parviennent pas à degager l'écrit de sa dépendance envers l'oralité
Chaucer's Troilus seethes with allusions to Boethius' Consolatio, translated simultaneously. Contemporaries praised Chaucer's qualities as a translator, and called him a philosopher. This must be set against the backdrop of medieval philosophy, its width and its oral teaching, which promotes figures of authorities whose works are commented upon. The glosses in the Troilus manuscripts are summary notes, dialogical marks or genealogical and mythological notations, inkeeping with school commentaries. Boece's influence on Troilus is mostly structural, yet the interpolating of boethian elements entails a new re-writing mode, to be examined in the light of the nominalist realist debates (Chaucer was friends with a former oxonian logician). This intrusion of philosophy in the realm of writing submits literature to orality, although literature is seeking its independence. The translating technique used by Chaucer in Troilus and his coining policy make him part and parcel of the Tanslatio Studii movement, which upholds vernaculary languages. Chaucer is eager to establish a canon of his works, as were Dante or Machaut. Yet, Troilus' narrator poses as a monk, and references to books are unable to counter orality's supremacy over literacy
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Duceppe-Lamarre, François. "L'homme et la nature au Moyen Âge : naissance de l'écologie en Europe occidentale (Xe-XVIe siècles) : étude d'archéologie du paysage des milieux forestiers des comtés médiévaux d'Artois, d'Avesnes, de Flandre et d'Hainaut." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010678.

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Abstract:
Bien que le terme d'écologie n'apparaisse sous la plume d'Ernst Haeckel qu'en 1866, les relations de l'homme et de la nature ne datent pas d'hier. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre l'étude de la sensibilité à l'environnement pour le bas moyen âge. Le milieu forestier a été choisi pour sa biodiversité dans le cadre d'une étude d'archéologie du paysage dont les limites géographiques épousent celles des départements du Nord-Pas-de-Calais, avec toutefois quelques incursions dans la somme, la Belgique et les Pays-Bas, soit donc les comtés médiévaux d'Artois, d'Avesnes, de Flandre et de Hainaut. La problématique est double. D'abord, elle consiste à aborder le milieu forestier sous l'angle d'une archéologie du paysage renouvelée par la démarche écologique. Après avoir effectué l'évaluation de potentiel archéologique des espaces forestiers, et seulement ensuite, peut être abordée la question des types de gestion, soit l'éventuelle apparition d'une écologie médiévale. Cette dernière prends corps au sortir de la phase des défrichements et s'élabore tout au long des XIIIe et XIVe siècles essentiellement, à travers une série de réflexions et d'aménagements des composantes abiotiques et biotiques de l'écosystème forestier. Répondant à des situations précises, donc fluctuant dans le cours du temps historique, l'empirisme écologique du Moyen Âge émerge clairement à ce moment pour les patrimoines mixtes d'Europe occidentale
Though the word of ecology appears with its creator in 1866, man's relations with nature are older than that. It is in this sense that we have to understand the study of the environmental sensibility during the medieval period. Forested environment have been chosen for its biological diversity in the case of a landscape archeological research. Its geographical limits correspond to those of the Nord-Pas-de-Calais region, along with some inroads in the french region of Somme, Belgium and Netherlands countries, so mainly the medieval countries of Artois, Avesnois, Flandre and Hainaut. Problematic is double. First, it consists to treat the forested environment under the point of view of landscape archeology, but renewed by ecological considerations. After a valuation of its archeological characteristics, and only after, could be treated the question of management diversity, so, the plausibility of the birth of a medieval ecology. This one grows at the end of the medieval deforestation movement, elaborates itself mainly during the 13th and 14th centuries, through a succession of reflexions and managements of the abiotic and biotic components of the forested environment. Answering accurate situations, and so varying. With the time factor, medieval empirical ecology comes to light clearly at this moment for the cultural and natural heritage of Western Europe
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Brahmi, Abdelaziz. "Rencontres et interférences dans la pensée juive et musulmane : Al-Ghazali et Maïmonide." Paris 8, 2002. http://www.theses.fr/2002PA083665.

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Abstract:
Dans ce présent travail, nous avons essayé de suggérer quelques problèmes fondamentaux reliés aux deux philosophies : juive et musulmane au Moyen Age, dont deux systèmes philosophiques : Al-Ghazali (1058-1111) et Maïmonide (1135 /38-1204), cela dit nous avons également mentionné d’autres philosophes de l’époque. Pour mettre en évidence l’évolution du thème choisi, nous avons essayé de limiter la période à étudier entre le 9ème et le 12ème siècles. Nous avons précisé les rencontres, les divergences et la manière dont chacun des deux penseurs traite quelques problèmes essentiels et proprement métaphysiques : Celui de Dieu, par exemple, son existence, ses attributs, la création du monde, la providence divine, la prophétie etc. Pour évoquer cet inter-échange entre ces deux pensées en général ou entre al-Ghazali et Maïmonide en particulier, nous avons suivi une démarche thématique : Un bref aperçu historique sur les parcours des deux philosophies, qui présente l’ensemble de la vie intellectuelle en Espagne musulmane. Ceci pour mieux éclairer certains points relatifs à l’histoire et pour montrer aussi qu’une relation dialectique existait entre ces deux cultures et qui faisait la qualité et la richesse de la culture judéo-arabe. Nous avons poursuivi cette recherche en sept chapitres : Leurs réflexions sur Dieu qui fait l’objet des quatre premiers chapitres, leurs conditions du langage sur Dieu que présente les trois derniers. L’analyse de notre travail ne s’est pas terminé sur un accord ou une divergence entre les deux penseurs, mais notre discussion a, au moins servi à préciser la position de chacun de ces deux philosophes et nous a permis de saisir autant de divergences que de rencontres entre les deux. En cela réside l’intérêt et la difficulté du thème choisi
In this work, we tried to pose some fundamental problems linked to Jewish and Muslim philosophies in the middle Age, in particular the philosophical systems of al-Ghazali (1058-1111) and Maimonides (1135/38-1204). To develop the theme under study, we limited the studied period to the one between the 9th and the 12th centuries. We depicted the converging and the diverging points between the two thinkers and how each one of them deals with essential problems and particularly metaphysical ones : for example, God, its existence, its attributes, the creation of the world, divine providence, prophecy etc. We have followed up a thematic approach : a brief historical survey of the course of the two philosophers that introduces us to the whole intellectual life of Muslim Spain. The aim being to better shed light on some points relative to history as well as to prove the existance of a dialectical relation between the two philosophies which resulted in the quality and the richness of the Judeo-Arabic culture. Our research is proceeded along in seven chapters : their reflexions on God are the subject of the first four chapters, while their opposing discursive interpretations on God are examined in the last three ones. Our analysis does not reach an exhaustive conclusion on convergences or divergences between the two thinkers, but it has served, at least, to clarify their philosophical positions, thus permitting us to come over as many as converging and diverging points between them
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Van, Haelen Eliette. "La coexistence des trois religions monothéistes en Andalousie aux IXe et Xe siècle." Lyon 3, 1992. http://www.theses.fr/1992LYO3A005.

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Lévy, Jacqueline. "Le Meshiv Devarîm Nekhohîm, Livre de la Réponse Adéquate de Jacob ben Sheshet de Gérone : controverse kabbalistique anti-maïmonidienne." Paris 4, 2005. http://www.theses.fr/2005PA040013.

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Abstract:
Le Meshiv Devarîm Nekhohîm, Livre de la Réponse Adéquate est à la fois un ouvrage polémique et un livre de kabbale théosophique, rédigé vers 1245-1246 à Gérone en Catalogne par le kabbaliste Jacob ben Sheshet. L'auteur s'oppose au rationalisme maïmonidien à travers le Ma'âmar Yiqawû ha-Mayîm le Discours sur le Rassemblement des Eaux écrit en 1221 par Samuel Ibn Tibbon, philosophe juif languedocien, traducteur du Guide des Egarés de Maïmonide. Selon les philosophes rationalistes, le monde est éternel, non créé, la Providence divine ne s'exerce pas dans le monde sub-lunaire, sur les individus. Les préceptes sont utilitaires, non révélés, la prière est méditation spirituelle. Le kabbaliste face à cela prône l'adventicité du monde, créé ex-nihilo, l'action de la Providence sur tout le créé et la révélation de la Loi. La prière est élan du cœur et parole prononcée. Les dix premiers chapitres de l'œuvre traitent de la Genèse du monde, de la création de l'homme, de l'âme, de la résurrection, de la destruction et du renouvellement des mondes selon la théorie de l'apocatastase. Les âmes subissent la métensomatose. Le Trône divin correspond au ciel, aux anges, aux Intellects séparés ; le marchepied, aux sphères célestes et aux êtres terrestres. Comportant les quatre éléments, ils sont matière et forme, corruptibles et voués à la mort. Tous les existants sont l'œuvre de Dieu transcendant et de Lui-seul. Ils sont formés, en la seconde sefirah , Hokhmah. Les sefirot sont substance divine et manifestation du divin. Il est possible à l'homme de communier avec le divin dans la debeqût. Le destin d'Israël n'est pas dépendant des astres mais de la Volonté divine, de la prière et des actes de l'homme. Le Meshiv Devarîm Nekhohîm est un carrefour d'idées de kabbale théosophique, d'idées gnostiques, issues du Sefer ha-Bahir, Livre de la Clarté, de notions de cosmologie du langage venues du Sefer Yezirah, Livre de la Formation et de concepts néo-platoniciens et aristotéliciens apportés par la philosophie arabe
Meshiv Devarîm Nekhohîm, The Book of Correct Answer is has been written by Rabbi Yacov ben Sheshet who lived in Spain, in Gerona, Catalunia probably in 1245. The work deals with theosophical kabbalah but it is principally a controversy against Samuel Ibn Tibbon's Ma'âmar Yiqawû ha-Mayîm : Discourse Concerning the Drawing together of the Waters (Genesis, 1, 9), which has been complieted in the year 1221. Samuel Ibn Tibbon lived in southern France, in Languedoc; he was a philosopher who translated Maïmonides' Guide of the Perplexed from Arab to Hebrew. Yacov ben Sheshet's book is a controversy against rationalism, opposing faith to reason. The kabbalist states that God created the universe de novo, ex- nihilo. The divine Providence acts in the sub-lunar and in the celestial world as well. God himself gave to Israel, His people the precepts of His law, the Torah. Ibn Tibbon is charged with thinking that the world is eternal ; the divine Providence is too far from it to exert any influence. The precepts are mere social laws; they are necessary for human health, good deeds and morality. Prayer is spiritual meditation and not – according to the kabbalist - a dialogue with God, praise and request for what is needed in every day life. God created everything by Himself. Man stands as a microcosm, the celestial world being the macrocosm. God is transcendent and He is perceived through His manifestation in the universe, thanks to the ten sefirot which are God's substance. The terrestrial universe is destroyed after seven millenaries (theory of apocatastasis). Human soul transmigrates from human to human body: metensomatosis. Deads resurrect with their own body. Man is able to approach God closely in the debeqût. Israel destiny is not related to the stars, but only to divine Will, prayer, learning and repentance. The Book of Correct Answer is a work of theosophic kabbalah, it also includes gnostic ideas from the Book of Clarity and notions about the part played by Hebraic letters in the world creation and also neo-platonic and Aristotelian ideas inherited from Arab philosophy
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Charles-Dominique, Luc. "Musiques de Dieu, musiques du diable : anthropologie de l'esthétique musicale française : du Moyen-Age à l'âge baroque." Paris, EHESS, 2001. http://www.theses.fr/2001EHES0098.

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Bonelli, Lucrezia. "Images de l'Autre : Représentation du Juif dans la Littérature italienne du XIIIe au XVIe siècle." Chambéry, 2009. http://www.theses.fr/2009CHAML009.

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Abstract:
La @présence des Juifs en Italie est faible mais très ancienne, datant d'avant la diaspora (70a. J-C) et sans interruption depuis. A partir du XIIIe siècle commence une politique de fermeture de la part de la ociété chrétienne à l'égard des Juifs, qui atteindra son apogée à la fin du XVIe siècle avec l'institution du ghetto. Tout au long de ces aquatre siècles, le jif est peu présent dans la littérature italienne mais, lorqu'il fait son apparition, il est représenté toujours comme l'Autre. Il est "autre" du chrétien, par sa foi religieuse différente, qui le rend ennemi du chrétien, à écarter ou à convertir mais aussi "autre" du chrétien par des spécificités morales et physiques qu'une certaine image, réceptable à fantasmes, paradigme de la négativité, née d'un antijudaïsme de matrice catholique lui a attribué. Cette image est remaniée au gré des auteurs sans s'estomper au fil du temps. Le plus souvent, elle devient un véritable outil littéraire sous la plume des auteurs utilisant le personnage du Juif comme un terme de comparaison pour mesurer les fautes et les méfaits des chrétiens. Ainsi, la littérature italienne reprend, développe et ce faisant, fixe des stéréotypes de son temps, contribuant à l'élaboration de certaones images du Juif
The @Juewish presence in Italy has always been small but ancient, dating from before the Diaspora (70 B. C. ), but never altogether disappearing. Starting in the 13th century, Christian society began excluding Jews and this tendency culminated in the 16th century with the introduction of the ghetto. Throughout these four centuries Jews appear only rarely in Italian literature, but when they do they are always seen as Other. Their different religious faith makes them "other" than Christians, indeed enemies of Christians and as such to be rejected or converted. They are also "other" than Christians due to mental and physical characteritics that catholic-inspired, anti-Semitic negative attitudes project onto them. Authors rework this image according to their lights but time does not erase it. Ot often becomes as literary device in its own right in the hands of writers who use Jews as characters against which to compare and contrast the failings and wrongdoings of their Christian characters. Thus Italian literature reworks, expands and fixes the stereotypes particular to any epoch, thereby contributing to the creation of images of the Jew
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Berard, Emilie. "L’armure du XIIIe au XVIIe siècle en Europe : une approche matérielle. Production, nature et circulation du métal." Thesis, Cergy-Pontoise, 2019. http://www.theses.fr/2019CERG0986.

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Abstract:
Ce projet s’intéresse à un objet particulier : l’armure. Celle-ci, dont la fonction première était de protéger le combattant, s’est adaptée entre le XIIIe et le XVIIe siècle aux bouleversements qu’ont connu les pratiques de guerre et l’organisation des armées dans cette période. L’armure pouvait aussi avoir une autre fonction, celle de distinguer socialement son porteur. Ainsi, à la fin du Moyen Âge l’armure est à la fois un objet de grande consommation et d’usage courant mais également un produit de luxe. Sa fabrication, dominée par différents centres de productions internationaux comme les villes Milan et Nuremberg, demandait un savoir-faire spécifique pour travailler et mettre en forme le métal.Dans le but d’éclairer d’une part les techniques et savoir-faire anciens, d’autre part la circulation et les échanges dans l’espace européen, ce projet aborde l’étude de l’armure par sa matérialité, en mettant en œuvre une approche archéométallurgique. Un corpus spécifique, de plus d’une centaine d’objets, caractéristique de l’évolution de l’équipement défensif des combattants mais également des grands centres de production européens a ainsi été constitué. L’analyse du métal a permis de déterminer la nature des matériaux employés ainsi que les techniques de fabrication de ces objets. L’étude des inclusions non métalliques a quant à elle permis de discuter de l’origine géographique du métal utilisé pour la fabrication des pièces.De façon générale, les résultats ont montré l’emploi d’alliages de natures variées, parfois très hétérogènes pour réaliser les plates d’armures. Néanmoins en moyenne le métal employé possède une dureté proche de celle d’un acier homogène à 0,4-0,5% de carbone. Les alliages trempés de dureté élevée demeurent très minoritaires dans le corpus étudié. Des spécificités ont néanmoins été relevées, comme l’utilisation d’un matériau spécifique, associant plusieurs feuilles de métal aux propriétés différentes qui pouvait offrir à l’armure de meilleures propriétés défensives. Les informations acquises ont également permis d’étudier les pratiques mises en œuvre par les armuriers que ce soit pour la fabrication d’une armure complète, la production massive de pièces en « série », ou issues d’un même atelier. Les résultats relatifs à la nature et au travail du métal nous ont ainsi amené à questionner le rôle du maitre armurier qui signait les objets et la signification de cette signature pour un atelier
The project focuses on a specific object: armor. Between the 13th and early 17th centuries, war practices have undergone major changes, both on the technological level, as well as the organizational one. Accordingly, defensives arms were adapted to the new needs in order to protect their owners. Armor was also in some cases a mark of social distinction. Thus, at the end of the Middle Ages, armor was both an object for everyday military use, massively produced, and a luxury attire. Its fabrication was dominated by several prestigious European centers of production like Milan and Nuremberg and required specific technical skills to shape the metal.In order to shed light on some of the techniques and ancient skills, along with the circulation and exchanges in the European space, this project addresses the study of armor through its materiality, by implementing an archeometallurgical approach. A specific corpus of over a hundred artefacts was collected, characteristic of the evolution of the defensive equipment of the fighters but also of the great European centers of production. Physicochemical analysis of the metal can decipher its nature and reveal the technical skills of the craftsmen. Non metallic phases analysis has allowed to test hypotheses on the provenance of the materials employed.Overall, the results showed the use of alloys of varying nature, sometimes highly heterogeneous, to realize the plates of armor. However, on average the metal employed has a hardness close to a homogeneous steel with 0.4-0.5% carbon. Hardened alloys of high hardness remain very minor in the studied corpus. Specificities were nevertheless noted, such as the use of a specific material, combining several sheets of metal with different properties that could offer better defensive properties. The information acquired also allowed to study the workshop practices implemented by the armorers, whether for the manufacture of a complete set of armor, the mass production of "serial" pieces, or those originating from the same workshop. The results relating to the nature and hammering of the metal have led us to question the exact nature of the intervention of the master armorer who signed the artefact and the significance of the signature of a workshop
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Mimoun, Hervé-Dov. "Foi, éthique et piétisme chez Abraham Maïmonide (1185-1237) : étude suivie d'une traduction de son Compendium du dévot." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040186.

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Abstract:
Abraham Maïmonide occupe une place aussi fondamentale que paradoxale au sein du Judaïsme médiéval. Dans le sillage de Moïse Maïmonide, il se verra conférer le titre de Raîs al-Yahûd (autorité suprême des diasporas égyptiennes) et élaborera une œuvre magistrale de décisionnaire. Par ailleurs, et sans renier d'un seul iota le théocentrisme de son père, il fut le maître à penser d'une confrérie d'ascètes qui tentèrent la synthèse entre mystique musulmane et piétisme rabbinique. Dans le cadre de cette recherche, nous avons essayé de reconstituer l'univers spirituel où a pu naître ce projet singulier et cherché à identifier la nature des emprunts doctrinaux à la théologie musulmane, au soufisme, au rationalisme et au rabbinisme traditionnel. Nous proposons une étude préliminaire de la somme éthico-mystique et législative en dix tomes que constitue son Compendium du dévot, ainsi qu'une traduction annotée du fragment en judéo-arabe qui traite de la voie piétiste. Rabbi Abraham Maïmonide engage son lecteur sur une voie initiatique le long de laquelle, à l'intellectualisme maïmonidéen, il associe un impératif ascétique et une exigence de connaissance intuitive qui, au terme d'un intense parcours spirituel, mènent à un attachement au divin. Celui-ci implique notamment un élan intérieur de néantisation du moi permettant au sujet d'accéder à l'état de servant-Dieu
In the medieval jewish landscape, Abraham Maïmonide holds a unique and paradoxical position. Succeeding Moses Maimonides, he was offered the honorary title of Raîs al-Yahûd (head of theocentrism, he was the theoretician of an ascetic brotherhood that attempted a synthesis between muslim. In our research, we tried to reconstruct the spiritual environment where such a singular project emerged, and we looked to identify the doctrinal " borrowings " from islamic theology, sufism, rationalism and traditionnal rabbinism. Combining Maimonidean intellectualism with an ascetical programm and a requirement of intuitive consciousness, Rabbi Abraham Maimonides guides the reader, through an intensive spiritual journey, toward adhesion to God. Aspiring to become a God-Servant, the devout will have to go through a path involving nihilation of the self. This work testifies to a courageous theological project inside the annals of Judaism, and even within the history of religions ; when incorporating multiple sufi notions, our author, indeed, claims to take back primordial hebrew traditions, lost during the jewish tribulations, which are then re-actualized by spiritual masters of Islam
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Cerveux, Alexandre. "La place de la musique dans l'enseignement juif médiéval : analyse du discours sur la musique dans les textes hébreux provençaux et espagnols (1167-1505)." Thesis, Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL027.

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Abstract:
Au vu des monographies récentes portant sur les sciences juives médiévales, Musique est la petite sœur oubliée. Elles sont héritées des sciences, de la méthode philosophique et de la partition du savoir arabes, qui constituent un enseignement où la musique est pourtant inscrite. Elle apparaît notamment dans des classifications arabes des sciences, et des traités lui ont été consacrés, dont certains sont fameux. À en juger par les textes hébreux médiévaux qui nous sont parvenus, les textes arabes ont influencé le discours juif sur la musique. Nous qualifions de « discours sur la musique » l’ensemble des parties textuelles relatives à la musique, dont nous fournissons une traduction française inédite. Il s'agit de textes hébreux produits dans le rayonnement de la culture juive andalouse entre le XIIe et le XVe siècle, traduits ou adaptés de l'arabe et, dans une moindre mesure, d'autres langues, et de textes originaux. Ces textes sont de nature pédagogique et de genres différents : classifications des sciences ou encyclopédies, dialogues, commentaires ou super-commentaires, traités, sermons et notes éparses. Dans cette étude, nous retraçons l'histoire des idées et notions musicales introduites dans les textes juifs, d'une part ; nous déterminons les raisons pour lesquelles leurs auteurs convoquent ces idées et notions, d'autre part. Cette thèse vise à montrer que la musique, considérée par les savants juifs des points de vue rationnel, psychologique ou éthique, est à la fois une des sciences et un des principes unificateurs des différents corps de la connaissance juive médiévale
Music appears to be an overlooked subject in recent monographs focusing on medieval Jewish sciences. Medieval Jewish scholars are indebted to Arab-Muslim scholars : the former received the philosophical method and the branches of knowledge that the latter conceived. However, music was part of the Arab philosophical education. For instance, it appears in classifications of sciences ; scholars compiled treatises on that matter. Judging by medieval Hebrew texts that have been handed down to us, Arabic texts that circulated have influenced the way Jewish scholars speak about music. The corpus of texts upon which this study is based is constituted of texts or excerpts that can be related to music. They all constitute what will be called « discourse on music ». These Hebrew texts all account for the influence of Judaeo-Spanish culture on Provençal Judaism between the 12th and the 15th centuries. Some of them are original texts ; others are translations or adaptations from texts originally written in Arabic or, to a lesser extent, in other romance languages. These texts are essentially pedagogical and belong to various textual types. The first aim of this study is to trace musical ideas and concepts that are found in Jewish texts ; the second aim is to determine the reasons why Jewish scholars rely upon musical ideas and concepts in texts that are not devoted to the subject. This thesis shall prove that music, a subject that Jewish scholars considered alternatively in a rational, psychological, or ethical way, turns out to be one of the medieval Jewish sciences, and one of the unifying principles of the various bodies of Jewish medieval knowledge
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Kalman, Schiebur Anat. "La cosmologie de Jean Pic de la Mirandole." Paris 4, 1992. http://www.theses.fr/1992PA040130.

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Abstract:
L'immanence divine constitue la démarche philosophique de Jean Pic de la Mirandole. Sa cosmologie n'est pensable qu'en tant que l'ontologie la fonde, car son affirmation principale est que Dieu-un est immanent. En sa plénitude, l'univers est inspiré par Dieu et la structure du cosmos que nous présente Jean Pic de la Mirandole se forme en fonction de cette immanence divine. L'être divin, identique à l'essence divine au plan d'un dieu-un trinité, traverse les différentes émanations, les différents cieux jusqu'aux existences matérielles. La tache de notre travail consiste donc à retracer la structure de cette cosmologie à partir du concept de l'être. Nous descendons ensuite de ce concept à travers les différentes émanations jusqu'aux existences matérielles, tout en éclaircissant les liaisons conceptuelles que nécessite une telle cosmologie qui inclut en elle les divers concepts philosophiques et théologiques
The divine immanence is the main topic in the philosophy of Pico della Mirandola. His cosmology can only be looked at as ontology. The principal affirmation is that the "one" god, immanent. The universe in its magnitude is inspired by god. The cosmos presented by Pico della Mirandola is structured by the divine immanence. The divine being identical with the divine essence traverses the different emanations, the different "skies" up to the materialistic existences. It is our task starting with the concept of "being" to show the structure of his cosmology. We analyse the various emanations, the various levels of existence by at the same time showing the various relations of concepts all necessary for a cosmology containing the various philosophies and theologies
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Faivre, Delphine. "Le héros de la liberté : Les aventures philosophiques de Caton au Moyen Âge latin, de Paul Diacre à Dante." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040161.

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Abstract:
Cette étude se propose d’analyser la réception médiévale du personnage de Caton d’Utique, philosophe stoïcien et citoyen romain engagé dans la défense des institutions républicaines durant la période de la seconde guerre civile, qui se suicida après la victoire de Jules César (46 av. J.-C.). Concentrant, dans un premier temps, notre intérêt sur le Catone dantesco, et en particulier sur le portier du Purgatorio de la Commedia, il a semblé pertinent de remonter le cours du temps afin d’étudier les potentielles sources de la figure catonienne élaborée par Dante (1265-1321). Ce projet a conduit à réévaluer l’image du Romain dessinée par les auteurs antiques (Ier s. av. J.-C.-VIIe s. ap. J.-C.), puis à découvrir les contours de celle tracée par les auteurs médiévaux (VIIIe s. ap. J.-C.-1320). Cet imposant parcours s’est organisé autour d’une quadruple interrogation concernant la pensée médiévale : quel rôle y joue l’exemplarité ? quelle place revient à Rome et aux Romains ? comment sont traitées les questions de la liberté et du suicide ? comment répond-on au problème du salut des païens antiques ?
The study examines the medieval reception of the character of Cato of Utica, a Stoic philosopher and Roman citizen engaged in defending the institutions of the Roman Republic during the second civil war, who committed suicide after the Julius Caesar's victory (46 B.C.E.). The thesis starts by focusing on the Catone dantesco, and in particular on Cato as the warden of the Purgatorio of the Commedia, and then works backwards in analyzing the potential sources of Dante’s (1265-1321) portrayal. This undertaking leads to a reevaluation of the image of Cato in antique authors (1st century B.C.E.-7th century C.E.), and then to uncovering the outlines of the portrayals of medieval authors (8th century C.E. - 1320). This massive undertaking is organized around four questions concerning medieval thought : what role does the notion of exemplarity play in the discussion? What place is given to Rome and to the Romans? How are the questions of liberty and suicide treated? How do the authors discuss the problem of salvation for pagans of Antiquity?
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Calma, Monica, and Pierre d' Ailly. "Evidences, doute et tromperie divine : édition critique du Livre I, Question I des Sentences de Pierre d'Ailly." Paris, EPHE, 2008. http://www.theses.fr/2008EPHE5015.

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Abstract:
Ce travail propose d’un côté une édition critique du prologue des Sentences de Pierre d’Ailly (1350-1420) réalisée sur la collation des trois manuscrits Paris, Mazarine 934, 935 ; Sorbonne 194. De l’autre côte il propose l'analyse de la conception développée dans ce prologue, au sujet de degrés d’évidence. Pierre d’Ailly atteste l’existence d’une évidence absolue, à savoir celle du principe de non-contradiction, de l’évidence des propositions contingentes du genre ego cogito, ego vivo, et de l’évidence relative (secundum quid) manifeste dans le cas de la connaissance sensitive. L’évidence se définit aussi comme l'opposé de l'erreur. La cause principale de la tromperie est selon Pierre d’Ailly l’intervention de Dieu dans le processus de notre connaissance. Une enquête sur le problème de l’évidence chez Duns Scot, Guillaume d’Ockham, William Crathorn, Walter Chatton, Adam Wodeham, Jean Buridan et Jean de Mirecourt, ainsi que sur la doctrine de l’intuition de l’objet non-existent chez Pierre d’Auriol nous a permis de tracer la genèse de la pensée de Pierre d’Ailly et de dégager la nouveauté de sa position. Nous avons démontré qu’une grande partie de l’ouvrage de Pierre d’Ailly est assurée par des arguments copiés verbatim de Jean de Mirecourt, et nous avons classé son plagiat sous trois catégories : le plagiat d’expression, le plagiat polémique et le plagiat simpliciter
This work presents, on the one hand, a critical edition of the prologue of the Sentences of Pierre d'Ailly (1350-1420) carried out on the collation of the three manuscripts Paris, Mazarine 934, 935; Sorbonne 194. Furthermore, it contains a philosophical interpretation of this text on the subject of degrees of evidence] Pierre d’Ailly attests to the existence of an absolute evidence, namely the evidence of the principle of non-contradiction, the evidence of contingent propositions such as ego cogito, ego vivo, and the existence of a relative evidence (secundum quid), manifest in the case of sensitive knowledge. Evidence is also defined as opposition to error. The main cause of deception is, according to Pierre d'Ailly, God's intervention in the process of our knowledge. To understand the position of Pierre d'Ailly the author undertakes an investigation into the problem of evidence in Duns Scotus, William of Ockham, Crathorn, Walter Chatton, Adam Wodeham, Jean Buridan and Jean Mirecourt. Also under examination here is Pierre d'Auriol's doctrine of intuition of the non-existent object as a source for Pierre d’Ailly's conception of evidentia secundum quid. This study demonstrates that much of the thinking of Pierre d'Ailly is ensured by arguments copied verbatim from Jean Mirecourt, and his plagiarism is classified into three categories: plagiarism of expression, polemical plagiarism and plagiarism simpliciter
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Larre, David. "Les Conceptions philosophiques de l'altérité de Boèce à Nicolas de Cues." Tours, 2005. http://www.theses.fr/2005TOUR2015.

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Abstract:
La notion d'altérité, rare dans la philosophie médiévale de langue latine, se trouve paradoxalement au centre d'enjeux métaphysiques importants : à partir de Boèce, elle intervient dans le cadre du transfert des catégories aristotéliciennes aux réalités théologiques (translatio in divinis), dans le double contexte de la théologie trinitaire et de la théologie de la création. Elle connaît alors une fortune contrastée dans les divers commentaires des Opuscula sacra de Boèce, tantôt admise dans la pensée des réalités divines, tantôt rejetée hors de Dieu pour caractériser en propre les seules créatures. La raison de cet usage tient à une hésitation entre deux tendances de la métaphysique présentes dans les textes de Boèce et leur commentaires, une ontologie de la relation d'origine aristotélicienne et une hénologie de l'assimilation d'origine platonicienne. Nicolas de Cues, principal auteur de cette étude, se trouve accentuer particulièrement la seconde de ces tendances : il invente ainsi le terme non-autre (non-aliud) pour nommer Dieu, faisant de celui-ci le principe de l'être et de la connaissance qui assimile toutes choses à soi. Ce coup de force métaphysique et conceptuel a des conséquences majeures sur la pensée de la création : l'altérité des créatures est un fait contingent et ambivalent. Elle se rapporte moins à l'originalité et à l'autonomie de l'individu qu'à sa dépendance envers son principe, l'unité divine, dans l'ordre de l'être et du connaître
The notions of otherness, which is rare in mediaeval philosophy in the latin language, is paradoxically central to some important metaphysical issues : Boethius used it to transfer Aristotelian categories into theological realities (translatio in divinis), in the context of the trinitarian and creational theologies. In the various commentaries to the Opuscula sacra by Boethius, it had mixed fate : it was either included in reflections on divine realities, or considered as being external to God and used to characterize his creatures only. This two-fold use has its origin in a tension between two metaphysical trends that are present in Boethian texts and their commentaries : an ontology of relation that has an Aristotelian origin and a henology of assimilation which is borrowed from the neo-Platonists. Nicholas of Cusa, the main author in our study, was instrumental in developing the second tendency : he invented the expression "not-other" (non-aliud) to call God, thus making him the principle of being and knowledge which assimilates everything to himself. This metaphysical and conceptual innovation hat great consequences on how creation was conceived : the creatures' otherness was a contingent and ambivalent fact, which referred not so much to the originality and autonomy of the individual as to his dependence on his principle, divine unity
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Krygier, Rivon. "Le problème de l'omniscience et du libre arbitre chez les philosophes juifs du Moyen Age." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040046.

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Abstract:
Dans le cadre de cette thèse, nous nous proposons essentiellement d'analyser et de comparer les tentatives des philosophes juifs, et particulièrement, de trois des plus éminents penseurs juifs du Moyen Âge – Maïmonide, Gersonide et Crescas - de relever le défi que suscite une contradiction théologique fondamentale : quel peut être le sens du libre arbitre si, en définitive, le choix de l'homme sera toujours et nécessairement celui qu'aura prévu Dieu ? Et si l'on suppose que les décisions humaines sont par nature imprévisibles, que cerne alors le savoir divin ? Les implications qui ressortent des tentatives de conciliation touchent a des domaines essentiels de la théologie : la providence, les attributs divins, le déterminisme, etc. La comparaison des systèmes de pensée étudiés dans leur contexte et leur chronologie permet de dresser quatre types de solutions devant cette contradiction qui oppose foi et raison : (para)logisme, métalogisme, radicalisme, harmonisation. Mais elle permet aussi d'esquisser l'évolution historique de la pensée juive et de mettre en exergue les présupposés intellectuels et l'empreinte des conceptions philosophiques et théologiques de la pensée dans les diverses époques, comme apport extérieur au judaïsme. Dans l'épilogue, sont esquissées les nouvelles perspectives de la pensée juive post-moderne
Within the scope of this thesis, we propose essentially to analyse and compare the attempts on the part of Jewish philosophers, with particular reference to three of the most eminent Jewish thinkers of the mediaeval period - maimonides, gersonides and crescas - to accept the challenge posed by a fundamental theological contradiction : what can be the meaning of free will if, in fact, choice as exercized by man is always, and necessarily, that anticipated by g-d? And if one assumes that human decisions are by their nature unpredictable, what, in that case, is determined by divine knowledge? The implications which arise from attempts at conciliation touch on the essential areas of theology : providence, divine attributes, determinism etc. The comparison of systems of thought, studied in the light of their context and chronology enables the drawing up of four kinds of solution : namely, (para) logical; metalogical; radicalistic; harmonizing. Yet this same comparison also enables an outlining of the historical evolution of Jewish thought and to reveal the intellectual assumptions and impressions made by the philosophical and theological concepts of contemporary thought from outside the Jewish frame of reference. The epilogue contains an outline of the new perspectives of post-modern Jewish thinking
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Crialesi, Clelia Vittoria. "L’aritmetismo teologico dei secoli X e XI : Abbone di Fleury e l’Explanatio in Calculo Victorii." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019PSLEP002.

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Abstract:
Cette thèse porte sur l’Explanatio in Calculo Victorii d’Abbon de Fleury, un commentaire aux tables de multiplication de Victorius d’Aquitaine (fl. 450). En considérant l’oeuvre d’Abbon comme le témoin par excellence de la tradition philosophique, que je qualifie d’« arithmétisme théologique », ma thèse se veut une contribution à l’histoire du néo-pythagorisme médiéval des Xe et XIe siècles. Les thèmes suivants y sont abordés : l’interprétation d’Abbon du verset Sap. 11, 21 et son arrière-plan philosophique (ch. III) ; son hénologie (théorie de l’unité) à l’égard de l’unité divine et créée (ch. IV) ; sa conception de la composition – ontologique et matérielle – des créatures (ch. V) ; ses compétences computistes et arithmétiques qui prennent appui sur la théorie boécienne des nombres et sur les méthodes de calcul (ch. VI). Dans le cadre bien néopythagoricien de l’Explanatio, certaines notions péripatéticiennes sont employées par Abbon dans l’étude des phénomènes physiques (ch. VII). De plus, la thèse entend situer la pensée abbonienne dans un contexte culturel qui se caractérise par un renouvellement dans l’étude des arts libéraux, tout particulièrement du quadrivium, qui est favorisé par la redécouverte progressive du De arithmetica de Boèce et par la diffusion en Occident de nouveaux instruments de calcul (ch. I). Les traditions manuscrites de l’Explanatio d’Abbon ainsi que du Calculus de Victorius sont également examinées, dans le but de dégager deux voies possibles par lesquelles l’oeuvre de Victorius est arrivée à l’abbaye de Fleury. Ensuite, on montre la place du commentaire d’Abbon dans l’histoire de l’arithmétique en tant que théorie des nombres autour de l’an mil (ch. II). La thèse étudie les sources philosophiques d’Abbon, tout en analysant sa façon de comprendre et d’harmoniser les différentes approches platoniciennes, notamment d’après le De statu animae de Claudien Mamert, le Commentaire au Timée de Calcidius, le Commentaire au Songe de Scipion et les Saturnalia de Macrobe, le De arithmetica et le De institutione musica de Boèce
This thesis deals with the arithmetical commentary by Abbo of Fleury on the series of multiplication tables ascribed to Victorius of Aquitaine (fl. 450): the Explanatio in Calculo Victorii. My research aims to shed light on the history of medieval Neopythagoreanism between the 10th and 11th centuries, in which Abbo’s work stands as a peculiar testimony of what my work indicates as “theological arithmetism”. The organization of my thesis follows this overall structure. In the first two chapters Abbo’s life and works are presented with a special emphasis on his educational training and learning. Then, the main topics of his “mathematism” are presented, starting with Abbo’s interpretation of the Biblical passage on God who created everything in number, wheight and measure (Wisd. 11, 21), which is discussed at chapter 3, also by illustrating its philosophical background. Then, I present Abbo’s “henology”, namely his consideration of Unity, with regard to both divine and created unity (chapter 4); moving next to his conception of ontological and material compositeness, which Abbo ascribed to creatures (chapter 5) and finally to his arithmetical and computistical knowledge grounded on Boethius’ number theory and his methods of reckoning (chapter 6). To this overall exposition of Abbo’s Neopythagoreanism, it follows a section devoted to Peripatetic approach to the analysis of the natural phenomena (chapter 7). The methodology applied to my research intends to place Abbo’s thought in its cultural context: the renewal of the liberal studies and particularly of the quadrivium, which was stimulated by a progressive rediscovery of Boethius’ De arithmetica together with the introduction of new calculation tools in the Latin West. If this is the general background from which Abbo’s peculiar “Pythagorism” emerges, the philological analysis of his commentary confirms how Fleury was an outstanding centre for high-level mathematical studies. The manuscript tradition of both Abbo’s Explanatio and Victorius’ Calculus, let us envisage two possible paths through which the latter reached Fleury Abbey. A final goal of my work is also to consider Abbo’s commentary within the history of theoretical arithmetics during the first Millennium. Tracking Abbo’s philosophical sources and showing his distinctive comprehension and harmonization of different Platonic accounts, namely those spelt out in Mamertus’ De statu animae, Calcidius’ Commentary on Timaeus, Macrobius’ Commentary on the Dream of Scipio and Saturnalia and Boethius’ De arithmetica and De institutione musica, has been a stimulating research and a confirmation of Abbo’s outstanding role in the not yet sufficiently explored history of high medieval “mathematical” approach to theology and world vision
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Rukriglová, Dita. "Le médecin du corps et de l'âme : Maïmonide, l'aristotélicien juif." Paris, EHESS, 2004. http://www.theses.fr/2004EHES0026.

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Abstract:
La thèse présente deux thèmes de la philosophie de Maïmonide : le régime universel se trouvant dans toutes les créatures et la théorie aristotélicienne du juste milieu interprétée par l'auteur juif. La première partie décrit la structure hiérarchique (matérielle ainsi que spirituelle) de l'univers selon les théories astronomiques et philosophiques héritées des prédecesseurs grecs et arabes. Le thème est suivi par l'analyse des éléments qui constituent le corps humain et des facultés de l'âme. La deuxième partie présente la médecine de Maïmonide, essentiellement allopathique. Elle ne modifie pas les principes de guérison selon la tradition greco-musulmane. La conclusions se concentre sur l'application des principes médicaux dans le domaine éthique. L'Harmonie "horizontale" représente la condition nécessaire pour le développement postérieur de l'homme
The dissertation focuses on two themes of mamonides'philosophy : on the universal law present in every creature and on the aristotelian theory of mean interpreted by the jewish author. The 1st part describes the hierarchic, material and spiritual, structure of the universe according to astronomical and philosophical theories inherited from his greek and arabic predecessors. There than follows analysis of the constitutional elements of the human body and the faculties of the soul. The 2nd part presents the theoretical fundaments of maimonides' medical practice, which is essentially allopathhic. The end of the dissertation concentrates on the application of the medical principles in the ethical field. The notion of the mean is analyzed in its "horizontal" aspect as a necessary condition of human subsequent development
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Borde, Hubert. "Gérard de Bologne, O. Carm. (+1317) : sa conception de la théologie et la puissance de Dieu." Paris 4, 2005. http://www.theses.fr/2005PA040222.

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Abstract:
Gérard de Bologne — Prieur général de l'Ordre du Carmel durant vingt-et-un ans au tournant du XIVe siècle — est le premier théologien parisien de son Ordre (1295). Sa personnalité intellectuelle demeure encore peu connue. Le but de cette étude est de présenter la figure de Gérard de Bologne, sa conception de la doctrina sacra et de la puissance de Dieu, et de proposer une édition critique de quelques textes majeurs de l'auteur concernant la potentia Dei. L'angle de vue ou la clef de lecture consiste à relire, dans leur contexte, quelques questions soulevées par Gérard de Bologne, à la lumière de l'articulation entre philosophie et théologie. Cette articulation est, en effet, représentative des transformations de la pensée médiévale dans les deux premières décennies du XIVe siècle, époque à laquelle Gérard enseigne et écrit. La conception de la sacra doctrina et la doctrine de la potentia Dei sont deux lieux d'observation excellents pour repérer les tensions entre théologie et rationalité philosophique au début du XIVe siècle latin. Après un siècle d'historiographie, de recherches et d'éditions, cette étude propose aussi un bilan et une monographie renouvelée et actualisée sur ce théologien carme, auteur de Questions quodlibétales soutenues à Paris et en Avignon entre 1309 et 1312, ainsi que d'une Somme de théologie rédigée entre 1313 et 1317. Replacée dans le cadre d'une " histoire des états de la raison " (Paul Vignaux), la pensée de Gérard de Bologne représente une forme originale de rationalité qui ne relève pas de la simple raison naturelle, une rationalité théologique qui souligne volontiers la relation à la lumière de la foi et à la Révélation
Gerard of Bologna—Prior General of the Carmelite order during twenty-one years at the beginning of the 14th century—is the first Parisian theologian of his order (1295). His intellectual personality still remains relatively unknown. The goal of this study is to present the figure of Gerard of Bologna, as well as his conception of the doctrina sacra and of the power of God, and to propose a critical edition of some of his major texts treating the potentia Dei. The proposed methodology is that of rereading within context some of the questions raised by Gerard of Bologna, especially in light of the connection between philosophy and theology. This connection is, in fact, representative of the transformations of medieval thought in the first two decades of the 14th century, the epoch in which Gerard taught and wrote. The conception of the sacra doctrina and the doctrine of the potentia Dei are two excellent view points from which to identify the tensions between theology and philosophical rationality at the beginning of the 14th century. Following a century of historiography, of research and of editions, this study also proposes an evaluation and a renewed and updated monograph of the Carmelite theologian, author of Quodlibeta defended in Paris and in Avignon between 1309 and 1312, as well as a Summa theologiae, written between 1313 and 1317. Relegated to the status of a “history of the states of reason” (Paul Vignaux), the thought of Gerard of Bologna represents an original form of rationality, which does not depend simply upon natural reason, a theological rationality which insists upon the relation to the light of faith and to Revelation
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Chanoir, Yohann. "Châteaux médiévaux au cinéma : entre imaginaire et historicité. Des lendemains d'Hastings à la Diète de Worms." Thesis, Paris, EHESS, 2020. http://www.theses.fr/2020EHES0194.

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Abstract:
La thèse Châteaux médiévaux au cinéma : entre imaginaire et historicité. Des lendemains d’Hastings à la Diète de Worms se propose d’étudier les modalités avec lesquelles le cinéma a mis en scène les forteresses du Moyen Âge. Cette recherche s’appuie sur un corpus de quatre cent-vingt-trois titres, réalisés entre 1895 et 2018 et dont la diégèse est comprise entre 1066 (après la bataille d’Hastings) et 1521 (Diète de Worms). Il ne s’agit pas de traquer les anachronismes des représentations filmiques mais de mettre en valeur la dimension narrative de ces images ainsi que leurs origines. L’analyse s’appuie sur une filmographie ouverte dès les débuts du médium, durée nécessaire pour étudier les ruptures et les continuités mais aussi pour mettre en évidence les formes modélisantes inspirées d’autres médias et les survivances issues du Moyen Âge. La réflexion s’inscrit ainsi à la fois dans l’histoire médiévale et dans l’histoire culturelle. Ce questionnement du discours porté par les images cinématographiques a permis de faire ressortir que les représentations des châteaux du Moyen Âge obéissaient à des conventions, souvent anciennes, toujours mobiles et qui réduisent la complexité initiale de ces édifices à une série de scènes et d’espaces stéréotypés, où le Moyen Âge est parfois plus un prétexte qu’un contexte, un imaginaire dont toutefois la médiévistique peut tirer profit
Medieval castles in the cinema: between imagination and historicity. From the aftermath of Hastings to the Diet of Worms, proposes to study the ways in which cinema has staged medieval fortresses. This research is based on a corpus of four hundred and twenty-three titles, made between 1895 and 2018 and whose diegesis is between 1066 (after the Battle of Hastings) and 1521 (Diet of Worms). It is not a question of tracking down the anachronisms of filmic representations, but of highlighting the narrative dimension of these images as well as their origins. The analysis is therefore based on a filmography that is open from 1895, a period of time necessary to study the ruptures and continuities but also to highlight the modeling forms inspired by other media and the survivals from the Middle Ages. The reflection is thus part of both Medieval History and Cultural History. This questioning of the discourse carried by the images has made it possible to show that the representations of medieval castles by the cinema obeyed conventions, sometimes ancient, which circulate and which reduce the initial complexity of these buildings to a series of stereotyped scenes and spaces, where the Middle Ages is sometimes more a pretext than a context, an imaginary from which Medievalism can take advantage
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Humphrey, Illo, and Boèce. "De institutione arithmetica et De institutione musica de Boèce : dans l'enseignement scientifique et philosophique du Haut Moyen âge en Neustrie : édition d'un manuscrit du IXe siècle (Paris, BNF, latin 14064), textes et gloses." Paris 10, 2004. http://www.theses.fr/2004PA100020.

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Abstract:
Cette recherche est consacrée entièrement à l'oeuvre scientifique et philosophique de Boèce (480[?]-Pavie). La thèse retrace l'évolution des différentes étapes de l'influence qu'exerça l'enseignement de Boèce sur la nouvelle branche de la culture intellectuelle carolingienne entre 814 et 877. Cet enseignement, appelé par Boèce lui-même "quadruvium" (De arithmecia I, 1 : éd. G. Friedlein, p. 9:28) est essentiellement d'origine pythagoricienne et platonicienne. Dans cette étude sont développés les thèmes suivants : 1° L'enseignement scientifique-philosophique de Boèce, lequel nous a été conservé intégralement dans ses deux traités De institutione arithmetica libri duo et De institutione musica libri quinque, a été destiné non seulement au futur Mathematicus, musicus, geometres, astronomus, mais à l'ensemble des élèves de l'époque de la "correctio", instituée par le célèbre capitulaire Admonitio generalis promulgué le 23 mars 789, quelle que fut la finalité de leurs études respectives. 2° L'art iconographique, architectural et, dans une certaine mesure, la confection des manuscrits, furent effectués selon le même principe fondamental qui régit la formation des intervalles musicaux, à savoir le Régime de l'Octave, caractérisé par le simple rapport diapasonal, c'est à dire binaire. 3° Le concept fondamental du Régime de l'Octave, qui révèle du domaine de l'Epistémologie, est en effet la base de la philosophie des nombres, celle des proportions et par conséquent celle de l'ars musica. 4° Etant donné la présence de gloses rédigées à la 1ere et à la 2e personne du singulier à la fin du prologue du De institutione arithmetica dans cinq manuscrits du IXe siècle, et la glose clé sous forme de subscriptio (". . . Legi opusculum meum") au début du De institutione arithmetica II, 1 (cf. Paris, BNF, latin 14064, f. 37:10-12), on est en droit de déduire que les gloses à la fin du prologue furent écrites à l'intention de Symmaque (i. E. Le dédicataire et "probator" du traité), ce qui prouverait que l'ensemble des gloses en question sont à l'origine de la main de Boèce lui-même (i. E. "auctor"), montrant ainsi l'importance majeure du manuscrit de base de cette étude, en l'occurrence : Paris, BNF, latin 14064 (IXe s. ). L'ouvrage est divisé en trois parties distinctes, réparties sur cinq tomes. Le tome I contient la Bibliographie des ouvrages imprimés et une Sitographie des ouvrages sur Internet, l'Introduction (une étude historique détaillée sur Boèce du triple point de vue intellectuel, prosographique et hagiographique), enfin, un Commentaire. Le tome II contient une Introduction, le Catalogue des manuscrits choisis, l'Edition princeps intégrale des gloses du De institutione arithmetica de Boèce tirées du manuscrit Paris, BNF, latin 14034, f. 1-84r°). Le tome III renferme les appendices critiques annexes : glossaires grec, latin, musicologique, tableaux pédagogiques sur la formation des intervalles musicaux, un glossaire critique de sténographie latine, l'étude paléographique exhaustive du manuscrit de base : Paris, BNF, latin 14064 (IXe s. , f. 1-84r°). Dans le tome III figurent également les planches et les cartes géographiques. Le tome IV contient les Index grec, français, latin ainsi que l'Index des manuscrits mentionnés. Quant au tome V, un Manuel pédagogique, il constitue un appendice contenant l'ensemble des descriptiones scientifiques-philosophiques (i. E. Diagrammes, figures, tableaux pédagogiques, miniatures) de l'ouvrage.
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Dufossé, Colette. "Théories et vocabulaire de la vision dans les mondes grec et latin du IVe au XIIe siècle." Paris, EPHE, 2013. http://www.theses.fr/2013EPHE4024.

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Abstract:
Dans l’Antiquité tardive, les théories de Platon et d’Aristote traitant du déplacement de la lumière (solaire ou oculaire) forment la base du discours sur la vision. L’approche néoplatonicienne des commentateurs grecs d’Aristote, influencée par la géométrie et la physiologie, est transmise à l’Occident latin, plus marqué cependant par le Timée de Platon – accessible en traduction, contrairement à l’oeuvre d’Aristote. Pour expliquer la formation de l’image dans l’âme de l’observateur, le monde grec combine des éléments issus d’Aristote et de Galien. L’Occident centre sa réflexion sur l’intériorité du sujet : la théorie augustinienne des trois visions élargit la théorie visuelle jusqu'à en faire une théorie de la pensée. Elle est ensuite redéfinie au XIIe siècle sous l’influence de la classification boécienne des puissances de l’âme. La propagation de la lumière est un élément essentiel de la vision. À partir de la métaphore du Dieu-lumière, les Pères grecs développent un discours métaphysique marqué par la physique aristotélicienne. Jean Scot Érigène le transmet au monde latin, où il vient conforter la théorie augustinienne de la vision. Au XIIe siècle, l'étude du Timée permet de transformer cette métaphysique en une optique physique originale. Alors qu’en grec les continuités avec le vocabulaire antique dominent, un lexique latin spécialisé semble se constituer, en partie sous influence grecque et en partie grâce à une réflexion autonome. Ce lexique, témoin de l’importance de la réflexion sur l’optique dans le monde latin durant le haut Moyen Age, est ensuite repris dans les traductions du XIIe siècle qui renouvellent la connaissance de cette discipline en Occident
During the late Antiquity, the theories of Plato and Aristotle about the solar or ocular light's movements are the basis of the theory of vision. The neoplatonic approach of the greek commentators to Aristotle, influenced by geometry and physiology, has been passed on to the Latin Occident, which was actually closer to Platon's Timaeus – available in traduction, unlike Aristotle's workIn order to explain the formation of the image in the observer's soul, the Greeks combine elements of Aristotle and Galen. The Occident focuses on the subject's interiority: the Augustinian theory enlarge the visual theory to create a thought's one. Then it's redefined during the twelth century under the influence of Boece's classification of the soul's forces. The propagation of light is a crucial element of vision. From the God-light's metapher, the Greek fathers developp a metaphysical speech influenced by Aristotle's physic. John Scotus Eriugena passes it on to the Latin world, where it comforts the Augustinian theory of vision. During the twelth century, this metaphysics changes to physics (optics) by means of the Timaeus' studies. Whereas in greek there is a continuity with the antique vocabulary, a specialised lexicon tends to appear in latin, through the greek and an autonomous thought, respectively. This lexicon, testimonial of the powerfull reflexion on optic during the early Middle Ages, is used in the twelth century's translations, which renew the knowing of this discipline in Occident
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Teleanu, Constantin. "Art du Signe. La réfutation des Averroïstes de Paris chez Raymond Lulle." Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040200.

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Abstract:
Cette investigation s’efforce de comprendre quel ressort philosophique amorce la dernière phase de l’incursion de Raymond Lulle dans les Facultés de Paris afin de débattre contre la faction des philosophants censés être dénommés Averroïstes catholiques. Le système de l’Art de Raymond Lulle connaît une dimension polémique prodigieuse, puisqu’elle résonne finalement aux échos retentissants de l’affrontement de Raymond Lulle avec des Averroïstes rencontrés dans les Facultés de Paris, mais qui peuvent être restitués par le biais des traités rédigés entre novembre 1309-septembre 1311 quelques années avant le déclin de son esprit prolifique. Il s’agit de la réfutation des erreurs attribuées par Lulle aux philosophants de Paris qui ne sont dénommés Averroïstes catholiques qu’en décembre 1310 après une quête intrépide de l’épithète des philosophants de Paris par laquelle Lulle apostrophe bien leurs erreurs répertoriées en diverses listes. Le contact de Lulle avec nombre de lettrés des Facultés de Paris suscite souvent la controverse doctrinale sans compromettre toute tentative de dialogue. C’est pourquoi Lulle lègue à l’historiographie du lullisme ou de l’averroïsme une fresque singulière de ce que la philosophie devient dans les Facultés de Paris au début du XIVe siècle, même s’il défend la vraie philosophie de tout dérapage averroïste. Il rénove la réfutation des Averroïstes de Paris, puisqu’elle ne dérive ni des censures ni des autorités de théologie positive, mais des outils dialectiques de son Art de raisons nécessaires
This investigation seeks to understand what philosophical spring begins the last phase of Ramon Lull’s incursion in the Faculties of Paris to discuss against the faction of the philosophers supposed be called catholic Averroists. The system of the Art of Ramon Lull knows a prodigious polemical dimension, because it resounds finally in the loud echoes of Ramon Lull’s confrontation with the Averroists encountered in the Faculties of Paris, but its could be reestablished by means of treaties drafted between November 1309-September 1311, few years before the decline of his prolific spirit. It is about the refutation of the errors attributed by Lull to the philosophers of Paris that are called catholic Averroists only in December 1310 after an intrepid quest of the epithet of the philosophers of Paris by which Lull apostrophe out well their errors itemized in various lists. The contact of Lull with many scholars of the Faculties of Paris often arouses the doctrinal controversy without compromising any attempt of dialogue. Therefore, Lull bequeathed in the historiography of the Lullism or the Averroism a singular fresco of what the philosophy becomes in the Faculties of Paris at the beginning of the XIVth Century, even if he defends the true philosophy of any averroist skid. He renews the refutation of Averroists of Paris, because it does not derive of either censures or authorities of positive theology, but of the dialectical tools of its Art of necessary reasons
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Portes, Francois-Marie. "Parler de "la Femme" au Moyen-Age. Comparaison épistémologique entre corpus d'auteurs universitaires du XIIIe et XVIème siècle." Thesis, Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL150.

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Abstract:
Comment parler de « la femme » ? En effet, ce thème sollicite bon nombre de discours qui n’appartiennent pas au même domaine scientifique et n’ont pas la même méthode. Quelle science doit donc être employée pour déterminer la hiérarchie des discours qui ont la différence sexuelle pour objet ? Quelle est la place de la philosophie dans la constellation des savoirs que le XIIIème siècle a vu se croiser à l’occasion d’un tel « thème » ? Que ce soit dans les discours universitaires d’Albert le Grand, de Thomas d’Aquin, de Bonaventure ou de Gilles de Rome, il appert que l’objet d’étude qu’est la « femme » est épistémologiquement cohésif. Les autorités comme Aristote, Galien, Avicenne et Averroès sont confrontées à Augustin, Pierre Lombard, Paul de Tarse et aux « Saintes Ecritures ». Est-ce donc à la Révélation de donner les principes des discours sur « la femme », ou bien à la médecine de discriminer ou de prouver les thèses morales et politiques concernant la différence sexuelle ? Chaque auteur semble avoir une réponse qui témoigne de son épistémologie sous-jacente et c’est la cohérence scientifique pour parler de la sexuation et, en définitive, de la femme, qui est visée par ces auteurs du Bas Moyen-Age
How can we speak about « woman »? Indeed, many discourses refer to this subject without belonging to the same scientific field and without sharing the same methodology. Which science should be selected to determine the hierarchy of the discourse about sexual difference? What part did philosophy play in this subject among the manifold fields of knowledge of the 13th century? In the academical corpus of Albert the Great, Thomas Aquinas, Bonaventure, Giles of Rome and many others, the study of woman looks epistemologically cohesive. Authoritative voices such as those of Aristotle, Galen, Avicenna and Averroes are confronted with those of Augustine, P. Lombard, Paul, and with the “Holy Scriptures”. Is it hence up to the Book of Revelation to provide the principles underpinning the discourses on “woman”, or up to medical authorities to distinguish between or prove the moral and political theses on sexual difference? Each author’s answer to this question seems to testify to his underlying epistemology and it is the scientific consistency which characterizes the talk about the gender, and ultimately about the woman, which is targeted by these Late Middle Ages authors
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Hellemans, Babette Sophie. "La forme et l'objet du livre : une lecture dynamique des bibles moralisées du XIIIe siècle." Paris, EHESS, 2006. http://www.theses.fr/2006EHES0149.

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Abstract:
Quatre Bibles moralisées datant du XIIIe siècle constituent le fondement de cette étude. Ces livres extrêmement précieux montrent une richesse en enluminures surprenante, avec des paraphrases bibliques très fragmentées et diverses, systématiquement accompagnées de commentaires. L'"ensemble montre une complexité sans équivalence dans la production des livres au Moyen Age. Comme dans un film, la réalité diégétique de l'œuvre se trouve à l'extérieur de l'objet même: l'œuvre est ouverte, un tout dans le Tout. En analysant la caractéristique de la matérialité d'une manière dynamique et plurivoque, la présente étude se penche surtout sur la manière dont le temps se montre dans l'objet-codex. Analogue aux (pré)scolastiques questionnant la présence du Christ pendant la célébration de l'Eucharistie, une nouvelle approche est proposée qui vise à lier l'extérieur de ces Bibles à la notion primaire du christianisme -l'incarnation -en plaçant l'objet dans l'(a-)temporalité et l'espace
The four 13th century Bibles Moralisées are the fundament of this study. These books were on no account 'ordinary picture bibles' -they show us a highly sophisticated program of overall planning that is dynamic and very complex including an overwhelming number of interconnected images and texts, divided in a biblical paraphrase, systematically accompanied with a short commentary. Being a Bible, the diegetic reality of this work of art is to be found outside the object itself, somehow similar to a semiotic analysis of a motion picture: the Bible as an object is an open complex. While analysing the characteristic of its materiality, the present study observes how time (as readings in rhythm), is represented In these codices. In other words, through the particular lay-out of these Bibles, the presence of the Word III time and space is questioned, in a comparable way prescolastic scholars have questioned the presence of Christ during the celebration of the Eucharist
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Carry, Renaud Elisabeth. "L'homme et la forêt dans la Haute-Vallée du Doubs à la fin du Moyen âge : modalités et paradoxes d'une anthropisation tardive." Phd thesis, Université de Franche-Comté, 2011. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00839115.

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Abstract:
Le fonctionnement de l'écosystème forestier dans la haute vallée du Doubs, attestant le rôle déterminant du climat, permet par l'examen des conséquences des fluctuations climatiques sur une forêt climacique, de connaître la nature de la couverture forestière médiévale. Le milieu forestier que l'homme doit détruire pour s'installer résulte de la conjugaison d'une dynamique naturelle engagée depuis l'ère quaternaire et d'un impact anthropique progressif. Le lent processus de la colonisation depuis les premières traces de fréquentation mésolithique jusqu'au Moyen Âge, se confond avec l'essor des défrichements. L'histoire du peuplement du Haut-Doubs et du recul de la forêt dont le rythme épouse les vicissitudes démographiques dues aux guerres et aux crises du bas Moyen Âge, présente des singularités dans sa chronologie, les modalités des défrichements et la mise en valeur du territoire. Pourtant, cette forêt que l'homme abat reste une ressource nourricière vitale, source de matières premières et réserve énergétique indispensables aux activités quotidiennes et à un artisanat en essor. S'impose alors à l'homme confronté aux conflits d'intérêt liés à l'usage de la forêt, la nécessité de résoudre ce paradoxe qui consiste à devoir à la fois exploiter et détruire. Les mesures restrictives et les réglementations qui s'instaurent révèlent une prise de conscience relative face aux dangers qui menacent un équilibre écologique fragile, et au nouvel impératif de protection. Cette réalité présage des conflits et des problèmes ultérieurs dont l'homme contemporain est encore à chercher les solutions
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Dittmar, Pierre-Olivier. "Naissance de la bestialité : une anthropologie du rapport homme-animal dans les années 1300." Paris, EHESS, 2010. http://www.theses.fr/2010EHES0117.

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Abstract:
Le rapport à l'animal dans le contexte chrétien est paradoxal. Alors qu'il se trouve pour la première fois totalement exclu du sacré légitime (abandon du sacrifice antique, des interdits alimentaires juifs), l'animal est extrêmement présent dans la littérature et l'art médiéval. Autour des années 1300, son exploitation symbolique, au même titre que son usage alimentaire ou matériel s'inscrit dans un rapport de domination de l'homme sur le monde naturel dont Adam nommant les animaux fournit le modèle. Dans les mêmes années, la conception de l'animal est profondément bouleversée. Depuis Augustin, le monde animal était structuré par l'opposition entre pecus et bestia, entre des animaux herbivores soumis à l'homme et des animaux carnivores sauvages, les premiers étant comestibles, les seconds frappés d'un interdit alimentaire informel. Avec l'émergence d'une littérature en langue vernaculaire et la redécouverte d'Aristote, cette division s'estompe pour laisser place à une conception nouvelle de l'animal, compris désormais dans un sens excluant l'homme, et regroupant l'ensemble des autres créatures animées. On parlera à ce titre d'une naissance de l'animal au sens moderne et naturaliste du terme. Cette invention de l'animal modifie en profondeur les conceptions de la personne, en donnant naissance au concept de bestialité, qui recouvre petit à petit l'ensemble des comportements humains échappant à la raison. Dans ce processus, l’image joue un rôle prépondérant, devançant la formalisation théorique, et impose par le biais de représentations d’hybrides mi-homme mi-bête une compréhension nouvelle de l'animalité de l'homme et de la continuité des existants au sein du monde créé
The medieval Christian approach to the animal was paradoxical. For the first time, the animal was largely excluded from official ritual: animal sacrifice was a thing of the pagan past, and Jewish dietary restrictions limited the consumption of certain creatures. But the animal figured prominently in medieval art and literature, and by the advent of the XIV th century, the animal's symbolic exploitation, along with its use as a source of food and material, followed the model of man's domination over the natural world, established by the Biblical precedence of Adam naming the animals. During the 1300s the conception of the animal underwent a profound change. Since Augustine, the animal world was structured by an opposition between 'pecus' and 'bestia', between grazing herbivores in the service of mankind and wild carnivores. While the former were considered edible, the consumption of the latter was informally forbidden. But with the emergence of literature in the vernacular and the rediscovery of Aristotle, this division gave way to a new conception of the animal that grouped together ail animate creatures -with the notable exception of man. Thus was born the modern sense of the term 'animal'. The invention of the animal profoundly changed how the individual was conceived, giving birth to the concept of 'bestialité', which gradually came to include any human behaviour deemed irrational. Images (i. E. The representations of hybrids, half-men, half-beasts) played a crucial role in the conceptual development of man's beastliness : they did not merely illustrate, but anticipate the work of theoreticians in shaping the concept of man's animality
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Lévy, René. "Les doctrines de la providence d'après Maïmonide." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040226.

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Abstract:
Le thème de la providence et son traitement par Maïmonide constituent le terme du Guide des égarés, dans la double acception du mot : le bout et le but de tout l’ouvrage. Les chapitres 16 et 17 du livre III, position du problème et recension des différentes doctrines sur la providence, forment l’axe de notre étude que nous partageons en deux parties : une première, d’histoire doctrinale, consacrée à l’examen des recensions faites par Maïmonide des doctrines antérieures (Épicure, Aristote, théologiens du Kalam et judaïsme) ; une deuxième, d’exégèse philosophique, prenant pour objet spécifique la doctrine providentialiste de Maïmonide. Dans cette deuxième partie, nous remontons aux prémices du problème de la providence, à savoir la question du mal, ou théodicée. Nous abordons en outre les questions annexes, mais capitales, de la causalité et de la science divines. Cela fait, nous relevons des liens étroits entre les idées de providence tutélaire, d’intelligeance et de singularité, définie comme l’ultime perfection de l’homme, par-delà son individualité périssable ; atteinte à force d’intelligeance et grâce à laquelle « il est avec Dieu et Dieu est avec lui. »
The subject of providence and its treatment by Maimonides are the term of the Guide of the Perplexed, in the two senses of the word : the end and the aim of the entire work. Chapters 16 and 17 of Book III, the laying out of the problem and the review of doctrines on providence, form the axis of our study, which is divided into two parts : the first part, a work on doctrinal history, is devoted to examining Maimonides reviews of previous doctrines (Epicure, Aristotle, Kalam theologians and Judaism) ; the second, as a philosophical exegesis, takes the providential doctrine of Maimonides as its specific object. This second part goes back to the premises of the problem of providence : the question of evil, or theodicy. It also covers the additional — albeit essential — topics of divine causality and science. It then points out the close link between the concepts of tutelary providence, intelligeance and uniqueness defined as the ultimate perfection of man beyond its perishable individuality, reached by dint of intelligeance and thanks to which “he is with God and God is with him”
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Sato, Masato. "La formation du concept de nature chez Descartes jusqu’au Discours de la méthode." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040120.

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Abstract:
Le vif intérêt de Descartes porté constamment au concept de nature se manifeste dans son usage fréquent du terme avec toute sa complexité sémantique. La nature lui signifie d’abord la physique, à laquelle il travaille particulièrement dans les années 1630. Elle est ensuite l’essence et ce qui rend possible notre disposition essentielle en nous instituant, et cet usage se trouve fréquemment en Meditationes. Mais le concept cartésien de nature n’épuise pas toutes ses apparitions dans les usages du terme explicite, car il apparaît aussi implicitement dans un lien dyadique de la recherche du jeune Descartes. D’une part, celui-ci reconnaît dès le début de sa carrière l’existence intrinsèque des vérités dans notre esprit, dont les semences de vérités et les naturae simplices en tant qu’aboutissement de ce concept. D’autre part, le but principal du jeune philosophe est d’élucider les facultés naturelles de l’ingenium, avec la méthode épistémologique qui peut en être tirée naturellement. Le « naturel (-lement) » ne concerne pas seulement le mécanisme des connaissances, mais aussi la question de ce qui les rend naturelles, à savoir leurs fondements. Le concept de nature renvoie ainsi, pour Descartes jusqu’au Discours de la méthode, moins à l’essence qu’à la structure naturelle de connaître les vérités naturellement existantes dans l’esprit, et sa physique est une science appliquée de ces vérités sur les phénomènes naturels. Cette élucidation de la naturalité épistémique est une condition préalable à sa prochaine recherche sur la naturalité ontologique par la quête de raisons de certitude, à savoir la recherche en nature au sens d’essence qui s’effectuera en Meditationes
The keen interest of Descartes constantly found in the concept of nature manifests itself in his frequent use of the term with all its semantic complexity. Nature means to him first of all the physics, on which he works particularly in the 1630s. Then, it is the essence and what makes possible our essential disposition by instituting us, and this use is frequently found in Meditationes. But the Cartesian concept of nature does not exhaust all its appearances in the uses of the explicit term, because it also appears implicitly in a dyadic link of the research of the young Descartes. On one hand, he recognizes from the beginning of his career the intrinsic existence of truths in our spirit, among which are found seeds of truths and naturae simplices as a culmination of this concept. On the other hand, the main purpose of the young philosopher is to elucidate natural faculties of ingenium with the epistemological method that can be drawn from it naturally. "Natural(-ly)" concerns not only the mechanism of knowledge, but also the question of what makes it natural, namely its foundations. The concept of nature refers thus, for Descartes until the Discourse on Method, less to the essence than to the natural structure to know the truths naturally existing in mind, and his physics is an applied science of these truths to the natural phenomena. This elucidation of the epistemic naturality is a prerequisite for his next research on the ontological naturality by the search of reasons of certainty, namely the research of nature in the sense of essence which will be carried out in Meditationes
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Tisserand, Axel. "Logique et théologique dans les traités théologiques de Boèce." Paris, EPHE, 2002. http://www.theses.fr/2002EPHE5010.

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Abstract:
La thèse porte sur les traités théologiques ; mais elle cherche à les concevoir dans l'économie générale d'une oeuvre qui semble initialement n'être que le versant latin de la tradition néoplatonicienne grecque qui repose depuis Porphyre sur une étude systématique de l'Organon d'Aristote comme première étape d'un cursus qui part de la connaissance de ce qu'elle appelait "les petits mystères" (Isagogè de Porphyre, Organon d'Aristote) pour arriver à celle des "grands mystères" (les oeuvres de Platon). Boèce poursuit exactement le même projet, mais chez lui Platon a perdu sa dimension de théologien divin, tandis que dans le même temps, il poursuit une oeuvre de théologien chrétien. Ainsi l'axe qui va de la logique à la science théologique modifie en profondeur la perspective à la fois méthodologique et philosophique de l'entreprise initialement poursuivie par Boèce : c'est en théologie catholique qu'il utilisera systématiquement les instruments fournis par la logique aristotélicienne. D'où un quadruple questionnement au fondement même de notre recherche : 1 - Y a-t-il une solution de continuité entre le Boèce logicien et philosophe d'une part, et le Boèce théologien d'autre part ? 2 - Dans le cas contraire, quelle est la place de la logique dans la constitution d'une science théologique comme telle ? 3 - Quelle place la conception aristotélicienne de la science théologique a-t-elle dans la constitution de cette même science chez Boèce ? Cette conception aristotélicienne est en effet celle-là même que Boèce, mot pour mot, reprend à son compte dans le plus théologique et le plus augustinien de ses traités, celui Sur la Trinité. 4 -Enfin, quelle est l'articulation chez Boèce de la pensée des Pères et de la philosophie antique héritée du néoplatonisme : Boèce ne se concevait-il pas comme un nouvel Aristote, l'Aristote de la théologie chrétienne ?
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Labban, Rima. "Les figures mythiques dans la culture arabo-islamique médiévale : l'exemple des "Mille et Une nuits"." Paris 4, 2003. http://www.theses.fr/2003PA040058.

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Abstract:
L'étude des figures mythiques du roi Salomon et du calife Haroun al-Rachid dans la culture arabo-islamique médiévale à travers les 1001 Nuits revient, en premier lieu, à s'interroger sur le formation et la mise en oeuvre de représentations imaginaires, dans une société régie par les interdits religieux, pour exprimer ses désirs les plus profonds. Elle consiste, en deuxième lieu, à examiner les mécanismes et le mode de production de cet imaginaire, ses instruments, les moments et les lieux de son irruption. L'étude de ces deux figures se place, donc, au centre de l'imaginaire médiéval et, en même temps, à l'intersection des domaines historiques, politiques et sociaux. Pour comprendre comment un personnage historique se transforme en mythe politico-héroi͏̈que, autrement dit, pour répondre à la question comment les figures deviennent-elles mythiques, il faut faire appel à la fois à la méthode historique et à l'analyse littéraire, d'un point de vue narratif et sémiotique. Les réponses à ces interrogations sont censées déboucher sur une définition de la figure mythique dans la culture arabo-islamique médiévale et sur une définition du statut du conte au sein de celle-ci
The study of the mythical figures of king Salomon and the calife Haroun al-Rachid in the Arab-Islamic medieval culture, through The Thousand and One Nights, amounts, firstly, to questioning the making and animation of the imaginary representations in a society governed by religious interdictions to express its deepest desires. It consists, secondly, on examining the mechanisms and the mode of productions of the fancy, its instruments, and, the moments and places of its irruption. The study of these two figures is then situated at the center of the medieval fancy and at the same time at the intersection of the historical, political and social domains. To understand how a historical personality transforms into a politico-heroic myth, in other words, to answer the question of how figures become mythical, one should, at the same time, call upon the historical method and the literary analysis, from a narrative and semiotic point of view. The answers to these interrogations should lead to a definition of the mythical figure in the medieval Arab-Islamic culture and to a definition of the status of the tale in this culture
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Cordonier, Valérie. "Les formes de l'auctoritas : lieux d'émergences d'un "averroïsme théologique" dans la lecture thomasienne de Maïmonide, d'Avicenne et d'Averroès sur la science du premier moteur." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040011.

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Abstract:
L'étude propose une analyse détaillée et complète des formes diverses adoptées au fil des oeuvres thomasiennes, par les autorités d'Aristote, d'Avicenne, d'Averroès et de Maïmonide en matière de science, de providence et de gouvernement divins. En analysant, dans l'ensemble du corpus thomasien, l'évolution des “erreurs” combattues et la manière même dont elles sont reconstruites, je mets au jour différents types de “rapport aux sources” et je montre comment le traitement complexe imposé par Thomas aux textes à sa disposition, donne lieu à la formation de certaines erreurs doctrinales qui seront interdites quelques années plus tard par l'évêque de Paris. En comparant un tel traitement avec l'approche des mêmes auctoritates chez Albert de Cologne, je montre que c'est, chez son élève, une vision particulière des rapports entre foi et raison qui a provoqué, dans sa doxographie, la “précipitation” de certaines thèses que les censures allaient définitivement “figer” en 1270 et en 1277
This study gives a detailed analysis of the various forms adopted by the authorities of Aristotle, Avicenna, Averroes and Maimonides in the work of Thomas Aquinas. A particularly interesting topic for such an analysis is that of the divine science. So, as starting point of my study, i compile a full list of texts related to this question. On this basis, i proceed to analyse these passages, comparing them with its implicit or explicit sources by the Greek, Arabic and Jewish predecessors of Thomas in the aristotelian tradition. The particular treatment imposed on these texts displays significant differences in various phases of Aquinas' career, that i try to compare with the very different approach of such authorities by Albertus Magnus. In this way, this study will establish an evolution in the thomasian attitude toward these thinkers, and try to relate it to the intellectual context of this time, particularly to the articles in the condemnations of 1270 and 1277 concerning divine science, providence and knowledge of the future contingents
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Piché, David. "Le problème des universaux dans l'Isagogè de Porphyre selon quelques commentateurs latins du XIIIe siècle (Pseudo-Robertus Anglicus, Jean le Page, Nicolas de Paris et Robert Kilwardby) : édition critique sélective, traduction française, analyses structurelle et formelle et étude historico-philosophique." Paris, EPHE, 2002. http://www.theses.fr/2002EPHE5014.

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Abstract:
Notre connaissance de l'histoire du problème des universaux, tel qu'il fut initialement formulé par Porphyre, souffre d'une importante lacune : nous ne savons strictement rien concernant le traitement que ce problème a reçu de la part de ceux qui faisaient profession de philosopher à l'Université de Paris entre 1230 et 1260. Notre thèse s'attaque à ce déficit de savoir en suivant une démarche heuristique qui se déploie en trois phases : premièrement, nous éditons, selon les règles de l'ecdotique, une partie substantielle du commentaire du Pseudo-Robertus Anglicus sur l'Isagogè de Porphyre et nous en offrons une traduction française ; deuxièmement, nous sondons l'architectonique de ce texte et des écrits parallèles rédigés par ses contemporains - nommément Jean le Page, Nicolas de Paris et Robert Kilwardby ; troisièmement et finalement, par l'entremise d'une étude comparative qui met à profit ces documents inédits qui composent notre corpus, nous procédons à une étude historico-philosophique du commentaire isagogique du Pseudo-Robertus Anglicus
In the history of the porphyrian problem of universals, nothing is known about the way this problem was treated by the philosophers of the Paris University between 1230 and 1260. Our thesis attempts to fill in this lack of knowledge, following a three steps development : first, we offer a critical edition of a substantial part of the hitherto unedited Pseudo-Robertus Anglicus' commentary on Porphyry's Isagoge, along with a French translation ; secondly, we carry out a survey of the internal architecture of this commentary and some other similar texts written by contemporary philosophers, namely Jean le Page, Nicolas de Paris and Robert Kilwardby ; finaly, through a comparative and historical study of these unedited documents, we bring out and discuss the philosophical content of the Pseudo-Robertus Anglicus' porphyrian commentary
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Fiamma, Andrea. "Nicola Cusano a colonia : la dottrina dell'intelletto di nicola cusano nel contesto delle sue possibili fonti albertine e renane." Thesis, Université de Lorraine, 2016. http://www.theses.fr/2016LORR0077.

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Abstract:
Par la présente recherche, nous cherchons à soutenir que dans l'éducation philosophique du jeune Nicolas de Cues (entre 1424 et 1431), la tradition albertine de Cologne, diffusée par Heymeric de Campo, a joué un rôle important. Nous pensons aussi que les traces de cette influence de l'albertinisme colonien émergent en particulier dans les écrits épistémologiques du Cusain, en particulier dans le De coniecturis et dans la collection « Idiota ». Nous montrerons que Nicolas de Cues, qui a personnellement connu Heymeric, a eu grâce à lui connaissance des doctrines néo-platoniciennes qui émergent dans le De docta ignorantia et dans les œuvres cusaniennes des années 1440. Contrairement à la perspective historiographique, qui a soutenu une origine byzantine du néoplatonisme de Nicolas de Cues, nous voulons ici montrer une origine colonienne. Nous sommes également convaincus que cette approche méthodologique permet de saisir efficacement la pensée de Nicolas de Cues dans son contexte historique, « 1430-1464 », et topographique, « entre Cologne et Rome ». Elle fournit aussi une clé pour éclairer le rapport entre la philosophie de Nicolas de Cues et certains penseurs modernes : la Cusanus-Renaissance de la première moitié du XXe siècle avait attribué à Nicolas de Cues le titre de « premier philosophe moderne » parce que, contrairement à la tradition scolastique, il aurait placé au centre de ses œuvres le problème de la connaissance humaine, ouvrant ainsi la voie à la révolution subjectiviste de la modernité. Une telle attention pour la connaissance humaine se retrouve également dans la tradition albertine, décrite comme un « illuminisme » au Moyen Age
In this research, we present the hypothesis that the Albertist tradition in Cologne played a significant role in how young Cusanus acquired his philosophical education, in the years from 1424 to 1431, and that the mediator was Heymericus de Campo. We claim that some traces of this albertist influence can be seen above all in Cusanus' gnoseological works, particularly in De coniecturis and in the Idiota collection. Contrary to the historiographical perspective that maintained the hypothesis that Cusanus’ neo-Platonism derived from Byzantine thought, we should like to sustain here that it originated in the school of Cologne and Rhenish philosophy. We are further convinced that this methodological approach provides an efficient tool for interpreting and capturing Cusanus’ thought within its contexts, both historical ( from “1430 to 1464”) and geographical (“from Cologne to Rome”). Moreover, finding traces of Albertism in Cusanus’s education and works offers a new key to interpreting and clarifying his relationship with modern philosophy. The Cusanus-Renaissance in the first half of the twentieth century saw in Cusanus the first modern philosopher because, unlike those of the Scholastic tradition, he was thought to have placed human knowledge at the core of his works, thus paving the way for the modern, subjectivist revolution. From this standpoint, Albert the Great and his “school” seem be be forerunners of the modern tradition, so much so that it was described as “Enlightenment in the Middle Ages
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Babey, Emmanuel. "Penser par exemple." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040140.

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Abstract:
Dans le De constancia sapientis, Sénèque formule le portrait d'un sage que l'injustice et l'outrage n'affectent pas. Selon le Commentaire au livre de la Sagesse de Robert Holkot (OP + 1349), cette description conceptuelle définit la notion de sagesse présente dans le livre biblique. Ainsi, dans les années 1336-1338, le sage stoïcien est-il présenté, dans une exégèse biblique, comme l'exemple même de sagesse. Partant, la thèse s'attache à retracer l'élaboration de cette figure sapientielle au prisme du prologue de ce commentaire biblique. Elle en analyse ensuite l'enjeu conceptuel : la revendication d'un modèle vie chrétien inspiré du comportement exemplaire des philosophes antiques. Dans ce contexte, la figure de Platon acquiert une importance cruciale. Une approche critique de la philosophie comme modèle de vie forme enfin la dernière partie de ce travail. En effet, tant le recours antique et médiéval à l'exemplum que la définition de la philosophie comme manière de vivre prennent appui sur une conception de l'acte moral comme imitation d'un héros (saint, sage, etc.) qu'Immanuel Kant congédie
In the De constancia sapientis, Seneca portrays a wise man as unaffected by injustice and outrage. For Robert Holkot (O.P., †1349), writing in his Commentary on the Book of Wisdom, this conceptual description defines the notion of wisdom present in the Biblical book of the same name. Thus, in the years 1336-1338, the Stoic wise man appears in a work of Biblical exegesis as the very example of wisdom. This thesis takes as its point of departure the portrayal of the wise man in the prologue to the Commentary on the Book of Wisdom. It then analyses what is at stake: the assertion of a Christian model of life inspired by role models from ancient philosophy. Plato becomes a figure of crucial importance. Finally, the last part of this work consists in a criticism of philosophy as a model way of life. In fact, both the ancient and medieval use of exempla and the definition of philosophy as way of life depend on a conception of moral action as the imitation of a hero (saint, wise person, and so on), a conception dismissed by Immanuel Kant
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