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Journal articles on the topic 'Personnel médical – Risques professionnels'

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Sakr, R., and T. Sawma. "Style d’attachement et ajustement psychosocial au cancer du sein : quelles implications pour la communication patient–personnel soignant ?" Psycho-Oncologie 13, no. 2 (June 2019): 89–94. http://dx.doi.org/10.3166/pson-2019-0091.

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Abstract:
Objectif : Notre recherche étudie l’influence du style d’attachement sur le processus d’ajustement psychosocial au cancer du sein, dans différents domaines : contexte médical, relation à la médecine et aux soins, vie professionnelle, vie domestique, relations familiales élargies et amicales, vie sociale et récréative ainsi que détresse psychologique actuelle. L’étude porte sur un groupe de patientes libanaises âgées entre 35 et 55 ans. L’objectif est de mieux connaître quelles patientes sont les plus à risque de montrer des difficultés d’ajustement et d’envisager un accompagnement psychologique qui leur soit adéquat ainsi que de souligner les compétences de communication patientes–personnel soignant. Matériel et méthode : Nous avons adopté la méthode comparative. Notre échantillon est constitué de 60 patientes atteintes de cancer du sein, divisées en deux groupes (patientes sécurisées et patientes insécurisées) selon l’échelle « Revised Adult Attachment Scale (RAAS) (Collins, 1996) — Close Relationships Version ». L’ajustement psychosocial au cancer a été déterminé par le « Psychosocial Adjustment to Illness Scale (PAIS) ». Résultats : L’étude a montré que les femmes atteintes de cancer du sein dont l’attachement est sécurisant présentent un meilleur ajustement à la maladie que celles dont l’attachement est insécurisant, et ce dans les différents domaines déjà cités. Conclusion : La compréhension des styles et des besoins d’attachement des patientes atteintes de cancer du sein aide les professionnels de santé à être plus efficaces dans leur réponse et dans leur manière de se comporter avec les patientes, favorisant ainsi leur ajustement à la maladie, surtout pour celles dont l’attachement est insécurisant.
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2

FERRAND, J. F., F. MÉRAT, C. LEMARQUAND, M. SARTHOU-MOUTENGOU, and P. VIANCE. "Les documents, supports de traçabilité des expositions professionnelles du personnel militaire." Médecine et Armées Vol. 40 No. 1, Volume 40, Numéro 1 (February 1, 2012): 61–70. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6586.

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Abstract:
La traçabilité des expositions professionnelles des personnels militaires du ministère de la Défense et des Anciens Combattants doit permettre de retrouver l’historique de leurs expositions professionnelles. Son importance a été soulignée lors de plusieurs crises sanitaires médiatisées touchant les armées comme le syndrome de la guerre du Golfe ou les conséquences sanitaires des essais nucléaires sur les vétérans. La traçabilité s’appuie sur un trépied qui comprend l’identification des dangers, l’évaluation du niveau d’exposition et la garantie de conservation de ces données. Elle s’applique sur le territoire national mais aussi au cours des opérations extérieures dans le cadre de la démarche hygiène et sécurité en opération. Dans le Code du travail, les outils réglementaires permettant la traçabilité des risques relèvent du chef d’organisme et du médecin du travail, ces outils sont actuellement suffisants et la première raison des insuffisances de traçabilité reste l’application incomplète des dispositions en vigueur. L’objet de cet article est de montrer l’intérêt, les limites et la complémentarité éventuelle de ces outils qui en pratique sont tous susceptibles ou sont déjà intégrés dans le cadre des dispositions existantes au titre de la médecine de prévention ou de l’hygiène et de la sécurité du travail mises en oeuvre au ministère. Les spécificités existantes seront évoquées ainsi que les pistes d’amélioration. Il s’agit en premier lieu de sensibiliser les médecins des armées en charge de la médecine de prévention des militaires au recueil exhaustif et systématisé des informations professionnelles dans le dossier médical afin de constituer un véritable curriculum laboris facilement accessible ; nous proposons aussi d’administrer lors de la visite de fin de service un questionnaire standardisé qui fera plus particulièrement le point sur les expositions antérieures aux produits cancérogènes ou suspectés comme tels.
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3

Dieu, V., A. Leroyer, and A. Sobaszek. "Suivi du corps médical par le service de médecine du travail du personnel hospitalier au centre hospitalier régional universitaire de Lille. Évaluation des besoins en matière de prévention des risques professionnels." Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 69, no. 4 (September 2008): 533–40. http://dx.doi.org/10.1016/j.admp.2008.02.008.

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4

Vialaret Du Val De La Croix, N., M. Oberlin, E. Dehours, and S. Charpentier. "Évaluation de la couverture vaccinale antigrippale du personnel du pôle de médecine d’urgence du centre hospitalo-universitaire de Toulouse lors de la saison hivernale 2017–2018." Annales françaises de médecine d’urgence 9, no. 3 (February 15, 2019): 143–48. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2019-0122.

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Abstract:
Introduction : Plus de 677 000 patients ont consulté de décembre 2016 à avril 2017 en structure des urgences (SU) en Occitanie. La proportion de patients à risque de grippe grave est plus importante en SU que dans la population générale. Les professionnels de santé doivent être vaccinés pour lutter contre la propagation du virus ainsi que pour protéger les patients. L’objectif de notre étude était de connaître le taux de vaccination antigrippale parmi les professionnels de santé travaillant dans le pôle de médecine d’urgences (PMU) d’un centre hospitalier universitaire (CHU) durant l’hiver 2017–2018. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique rétrospective monocentrique sur le PMU. Les critères d’inclusion étaient les professionnels de santé en poste (médecin, infirmier, interne ou aide-soignant) dans les SU de Purpan, Rangueil et/ou au service d’aide médicale urgente de Haute-Garonne (Samu 31) entre le 30 novembre 2017 et le 30 avril 2018. Le critère de jugement principal était défini par la proportion de professionnels de santé vaccinés. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche de facteurs motivant la vaccination ou la nonvaccination. Les résultats étaient exprimés en pourcentages avec calcul de l’intervalle de confiance à 95 %. Résultats : Deux cent trente-six professionnels de santé (59 %) ont répondu au questionnaire, 103 (44 %) étaient vaccinés contre la grippe. Les facteurs évoqués pour la vaccination étaient la protection des patients, se protéger soimême et son entourage. L’absence d’envie, l’impression de non-efficacité du vaccin, la peur des effets secondaires et la méconnaissance des principes de la vaccination étaient les facteurs retrouvés pour la non-vaccination. Conclusion : Le taux de vaccination du personnel du PMU du CHU reste faible vis-à-vis des objectifs fixés par Santé publique France qui sont de 75 %. La mise en place d’un professionnel référent dans le service qui effectuerait une vaccination après information et sensibilisation est une piste à évaluer.
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Abiteboul, D. "Risques infectieux professionnels pour le personnel de santé." EMC - Pathologie professionnelle et de l 'environnement 1, no. 3 (January 2006): 1–13. http://dx.doi.org/10.1016/s1155-1925(06)71829-8.

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Mama Cisse, I., A. Alassani, M. Adjobimey, R. Mikponhoue, AV Hinsou, A. Attinsounon, and Et Al. "Infection au nouveau coronavirus chez un professionnel de la santé suite à un accès palustre." Revue Malienne d'Infectiologie et de Microbiologie 16, no. 1 (January 31, 2021): 61–64. http://dx.doi.org/10.53597/remim.v16i1.1769.

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Abstract:
Introduction : la COVID-19 constitue une pandémie. Le personnel de santé constitue un groupe à risque. L'objectif de travail était de rapporter un cas clinique d'infection au nouveau coronavirus chez un personnel soignant.Observation : il s'est agi une infection au COVID-19 diagnostiquée chez une jeune femme, agent de santé, âgée de 31 ans et qui ne présentait aucun antécédent médical suite à l'évolution défavorable d'un accès palustre simple. Les manifestations présentées par la patiente étaient dominées par la fièvre, l'asthénie, les céphalées et la toux. Le diagnostic a été posé par la RT-PCR alors que le TDR était négatif. L'évolution a été favorable sous chloroquine, zinc et azithromycine.Conclusion : Le dépistage de la COVID-19 doit être systématique devant l'évolution sous traitement défavorable du paludisme.
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Priou, Johan. "Cap ou pas cap ? Les défis de la transformation de l’offre d’accompagnements et de soins sociaux et médico-sociaux." Vie sociale 43, no. 3 (November 30, 2023): 147–66. http://dx.doi.org/10.3917/vsoc.227.0147.

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Abstract:
La transformation de l’offre d’accompagnements et de soins est une des modalités d’action des politiques d’action sociale, médico-sociale et de santé pour tendre vers une « société inclusive ». Cet article examine les conditions actuelles de sa mise en œuvre et identifie des défis collectifs à relever pour réussir cette transformation. Celle-ci peut constituer, sous certaines conditions, une véritable opportunité pour les personnes concernées de se voir soutenues dans leur parcours de vie. Elle peut être également une opportunité pour les acteurs professionnels et les organismes gestionnaires d’établissements et services sociaux et médico-sociaux d’adapter leurs réponses aux attentes actuelles. Pour autant, cette transformation appelle des mutations importantes du secteur social et médico-social en termes de gouvernance, de pilotage, d’organisation territoriale des réponses, de redéfinition des responsabilités des acteurs et d’évaluation des politiques conduites. Ces mutations sont nécessaires pour prévenir les risques pour les personnes les plus vulnérables.
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Petithory, J. C. "Les risques professionnels d'infections par retrovirus pour le personnel de sante." Médecine et Maladies Infectieuses 18, no. 2 (February 1988): 118–23. http://dx.doi.org/10.1016/s0399-077x(88)80215-4.

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9

WASSILIEFF, S., A. CAZOULAT, S. BOHAND, F. MÉRAT, E. GONTIER, G. GAGNA, J. C. AMABILE, and P. LAROCHE. "Surveillance du risque professionnel d’exposition interne aux rayonnements ionisants dans un service de médecine nucléaire." Revue Médecine et Armées, Volume 42, Numéro 1 (February 1, 2014): 77–86. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6979.

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Abstract:
Le Code du travail fait obligation à tout employeur d’exercer une surveillance médicale et dosimétrique au profit des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants. La surveillance du risque d’exposition interne par incorporation de radionucléides nécessite la réalisation d’examens spécifiques selon des modalités qui doivent être adaptées aux conditions de chaque exposition. En service de médecine nucléaire, la principale difficulté consiste dans la brièveté de la période radiologique des radionucléides manipulés. Ceci nécessite de réduire au minimum le délai entre l’exposition et les mesures afin que celles-ci puissent être significatives en cas de contamination réelle. Dans ce contexte, l’appui technique des moyens mobiles du Service de protection radiologique des armées a été sollicité par le médecin de prévention de l’Hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce au profit des personnels du service de médecine nucléaire. Une campagne de mesures anthroporadiométriques a ainsi été réalisée. Cet article décrit son déroulement, les résultats obtenus et l’apport de cette méthode.
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Tripodi, D., B. Keriven-Dessomme, P. Lombrail, M. Bourut Lacouture, A. S. Chabot, M. T. Houdebine, C. Gordeeff, et al. "Évaluation des risques professionnels perçus chez le personnel du Centre hospitalo-universitaire de Nantes." Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 68, no. 5 (December 2007): 457–73. http://dx.doi.org/10.1016/s1775-8785(07)78217-6.

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Villemin, C., F. Abel, G. Dispersyn, M. Cotty-Eslous, and S. Marchand. "La réalité virtuelle comme antidouleur : une revue systématique de la littérature." Douleur et Analgésie 34, no. 3 (September 2021): 163–70. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2021-0171.

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Abstract:
Chaque année, la douleur touche de plus en plus de patients les marquant ainsi dans leur vie personnelle, mais également professionnelle. Le traitement de la douleur demeure complexe, l’utilisation de la pharmacologie traditionnelle n’est pas sans risque de surdosage et d’accoutumance. Depuis plus de 20 ans, les acteurs de la santé et l’Union européenne collaborent afin de développer ce que l’on nomme aujourd’hui les thérapies numériques (digital therapeutics — DTx). Véritable enjeu pour notre système de santé actuel, ces thérapies innovantes peuvent être utilisées seules ou combinées à un médicament, un dispositif médical ou une thérapie, afin de maximiser les effets du traitement. Cet article propose une revue non exhaustive de l’utilisation de la réalité virtuelle, son origine et son fonctionnement. Des résultats significatifs ont été obtenus sur son action analgésique et de distraction à court terme, sur divers événements physiologiques comme les brûlures, la chirurgie cardiaque, le stress, les douleurs musculosquelettiques et neuropathiques. Toutefois, ce champ d’études reste vaste et nécessite des explorations (études) complémentaires sur les douleurs chroniques et aiguës, et l’interaction personne–machine.
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ACKO Ubrich, ACKO-OHUI Estelle, KOUASSI Lauret, BAMBA Aïchata, and KPATA Mauriane. "Iatrogénie au produit de contraste iodé chez un septuagénaire : une responsabilité partagée." Journal Africain d Imagerie Médicale (J Afr Imag Méd) Journal Officiel de la Société de Radiologie d’Afrique Noire Francophone (SRANF) 16, no. 1 (May 10, 2024): 46–50. http://dx.doi.org/10.55715/jaim.v16i1.536.

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Abstract:
Contexte/justification : l’utilisation croissante de produit de contraste iodé (PCI), en imagerie, expose à des risques iatrogéniques. Chez les personnes vulnérables ( nourrisson et personne âgée), ces risques non négligeables, sont peu rapportés et lorsque l’iatrogénie arrive, les responsabilités ne sont pas toujours situées. Objectif : rapporter une observation d’iatrogénie chez un septuagénaire suite à l’injection de PCI et situer les responsabilités. Patient et méthode : il s’agissait d’un sujet âgé de 71 ans, admis aux urgences médicales du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) d’Angré pour suspicion d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Dans le cadre de l’exploration, il a été réalisé, chez le patient une tomodensitométrie sans et avec une injection de PCI, 12 heures après ses premiers signes. Résultats : onze jours après la réalisation de la TDM, le patient avait développé une nécrose de la main au site d’injection. Le pronostic de cette évolution iatrogénique inattendue et involontaire au PCI a été sévère. L’enquête étiologique avait mis en évidence un intérêt non justifié de cette injection, une absence de communication entre personnel soignant et un manque de surveillance. Le principal facteur étiologique de cette iatrogénie était une cascade d’erreurs imputables aux différentes étapes médicales allant de la prescription à la surveillance clinique de ce PCI. Conclusion : le personnel médical soignant peut limiter leur responsabilité dans la survenue de l’iatrogénie en s’attenant aux recommandations.
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VERRET, C., O. GUIRAUDET, J. TRICHEREAU, R. HAUS-CHEYMOL, S. LAPORAL, S. DURON-MARTINAUD, G. BÉDUBOURG, et al. "Aspects épidémiologiques du suicide dans les armées françaises, résultats de la surveillance épidémiologique de 2002 à 2011." Médecine et Armées Vol. 41 No. 1, Volume 41, Numéro 1 (February 1, 2013): 5–14. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6645.

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Abstract:
L’objectif de cet article est de décrire l’évolution de l’incidence des suicides en population militaire à partir des données de la surveillance épidémiologique des armées, d’améliorer la connaissance des groupes à risque et des circonstances de survenue des suicides. Les données sont issues des fiches spécifiques collectées dans le cadre de la surveillance épidémiologique des armées entre 2002 et 2011 et d’un questionnaire détaillant les circonstances du suicide destiné aux médecins des centres médicaux des armées et de leurs antennes de la France métropolitaine. Le taux d’incidence annuel des suicides dans les armées était de 20,1 p. 100 000 personnes-années, avec un taux augmentant avec l’âge. Ce taux était deux fois plus important chez les hommes, les militaires de l’armée de Terre et la Gendarmerie. La quasi-totalité des cas sont survenus en métropole. L’arme à feu était le moyen le plus souvent employé, suivi de la pendaison. Trois profils ont pu être identifiés lors de l’étude complémentaire : un profil de suicidés ayant vécu des conflits familiaux et/ou professionnels, un profil ayant une pathologie psychiatrique évolutive et un profil sans circonstance particulière.
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O'Neill, Michel. "Les départements de santé communautaire." Articles 24, no. 2 (April 12, 2005): 171–201. http://dx.doi.org/10.7202/056033ar.

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Abstract:
Après avoir brièvement rappelé les principales caractéristiques de l'évolution récente du champ de la santé au Québec, l'article situe historiquement la création des D.S.C., qui se fit à la fois en continuité et en rupture avec les anciennes structures de santé publique (unités sanitaires et services municipaux de santé). Quelques données descriptives permettent ensuite de voir où sont situés géographiquement les D.S.C., de quels budgets ils disposent, quel genre de personnel ils emploient et quels services concrets ils offrent à la population. Certaines questions de nature plus analytique sont ensuite posées : les D.S.C. peuvent-ils réellement participer à améliorer l'état de santé de la population ou ne sont-ils qu'un nouveau terrain où des professionnels acquièrent ressources et prestige? Quelle est la conséquence pour les D.S.C. de la création d'une spécialité médicale en santé communautaire? Quelle est la nature des relations entretenues par les D.S.C. avec les organismes communautaires? En tant que protagonistes majeurs des réformes affectant la santé et la sécurité en milieu de travail, dans quel sens risquent-ils d'influencer les services offerts aux travailleurs? L'avenir de ces organismes fort originaux issus de la réforme du réseau des affaires sociales est ensuite discuté. Une bibliographie détaillée sur les D.S.C. complète l'étude.
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LeBossé, Yann, Francine Lavoie, and Geneviève Martin. "Influence du contexte de travail des professionnels et professionnelles de la santé en regard de leurs attitudes vis-à-vis des femmes violentées en milieu conjugal." Articles 4, no. 1 (April 12, 2005): 119–36. http://dx.doi.org/10.7202/057633ar.

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Abstract:
Malgré leur place prépondérante dans le réseau d'identification des femmes violentées, les médecins et les infirmières rapportent peu de cas de violence conjugale dans leur clientèle. Quinze médecins et cinq infirmières ont été interrogés dans le cadre d'une recherche portant sur les attitudes des professionnel-le-s de la santé envers la femme violentée. Il ressort de cette recherche que le contexte de travail contribue à la sous-identification des femmes violentées. Les auteur-e-s en concluent que cette situation, ajoutée à la présence d'attitudes défavorables du personnel médical à l'égard des femmes violentées, nécessite une mise en question de la pratique dans les services de santé.
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Weissbrodt, Rafaël, Marc Arial, Maggie Graf, Tarek Ben Jemia, Christine Villaret D’Anna, and David Giauque. "Prévenir les risques psychosociaux : une étude des perceptions et des pratiques des employeurs." Hors-thème 73, no. 1 (April 10, 2018): 174–203. http://dx.doi.org/10.7202/1044431ar.

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Abstract:
L’article porte sur les pratiques mises en oeuvre pour prévenir les risques psychosociaux (RPS) dans les entreprises. Selon les connaissances scientifiques actuelles, réduire ces risques requiert une approche intégrée qui vise à développer les ressources collectives et individuelles des travailleurs, ainsi qu’à réduire leurs contraintes professionnelles. Toutefois très peu de publications ont porté sur la façon dont les employeurs appréhendent effectivement ces questions. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les pratiques de prévention déclarées par des dirigeants d’entreprises, en relation avec la manière dont ils perçoivent l’exposition de leur personnel aux RPS. Nous avons élaboré un cadre d’analyse exploratoire des relations entre la prévention des RPS, la perception des facteurs de risques par les employeurs et diverses caractéristiques des entreprises. Ce cadre a servi de base à une enquête auprès de 404 établissements.À partir d’analyses factorielles et de régressions multiples, l’étude a fait émerger deux modes de prévention : 1- des mesures de gestion spécifique des RPS axées sur les procédures et la formation et liées principalement au risque d’atteinte à l’intégrité personnelle (harcèlement, agressions, discrimination, confrontation à des événements traumatisants) ; et 2- des mesures d’amélioration générale des conditions de travail (organisation, horaires, équipements et environnement de travail) qui peuvent contribuer à renforcer les ressources, mais que les employeurs ne perçoivent guère comme de la prévention des RPS. Les pratiques sont liées à des variables structurelles, ainsi qu’aux modes de participation et de gestion des risques professionnels dans leur ensemble, davantage qu’à la perception de l’employeur concernant l’exposition aux RPS.Les résultats soulignent deux défis pour les autorités. Le premier consiste à faire adopter par les entreprises une approche plus globale, non centrée sur les phénomènes de harcèlement. Le second réside dans le renforcement de mesures de prévention ayant un impact favorable sur l’activité réelle de travail.
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David, Michel. "Entre psychiatrie et radicalisation : une relation prudente et attentive." Perspectives Psy 58, no. 2 (April 2019): 164–70. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2019582164.

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Abstract:
La radicalisation met les sociétés démocratiques au défi de ne pas s’identifier à l’agresseur. La psychiatrie est interpellée en milieu libre ou en prison pour répondre à des situations qu’elle considère comme relevant rarement de sa compétence. Face à la radicalisation extrême avec sa violence dévastatrice, la psychiatrie doit s’en tenir à sa mission thérapeutique dans le respect des principes fondamentaux comme le secret médical et l’indépendance professionnelle, sans pour autant se tenir en retrait de la société. Un arsenal clinique, thérapeutique, éthique, organisationnel et juridique permet une intervention et un signalement lorsqu’une situation potentiellement dangereuse est repérée. Le risque le plus grand consisterait à abolir la sécurité et la pertinence d’un contexte soignant au détriment de tous du fait d’une minorité en donnant l’impression de céder à une panique qui ne pourrait que ravir ceux qui s’opposent aux principes démocratiques. Si l’opinion publique, à laquelle semble s’identifier le pouvoir politique, considère que les actes terroristes et notamment « suicidaires » ne peuvent être que le stigmate de la folie, les psychiatres identifient peu de malades mentaux parmi les personnes dites radicalisées. La psychiatrie, et notamment la pédopsychiatrie, interviendra, comme pour tout autre patient, de manière adaptée et proportionnée, continuant la réflexion soutenue, mais discrète engagée par le Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH), l’Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire (ASPMP) et la Fédération Française de Psychiatrie (FFP) depuis des années conformément à la phronesis aristotélicienne définie comme de la prudence.
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Sparks, Bruce, Valerie Temple, Melanie Springer, and Kevin P. Stoddart. "Service Provision to Older Adults with Developmental Disabilities: A Survey of Service Providers." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 19, no. 2 (2000): 210–22. http://dx.doi.org/10.1017/s071498080001401x.

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Abstract:
RÉSUMÉOn a effectué un sondage des prestateurs de services pour déterminer les enjeux de la prestation de services aux adultes vieillissant souffrant de troubles de développement. On a fait parvenir 75 questionnaires à 38 organismes s'occupant de soutien aux aîné(e)s souffrant ou non de troubles de développement. Quarante-quatre, soit 59 pour cent des questionnaires, ont été retournés. Les résultats laissent entendre que les prestateurs de services ne se sentent pas bien formés pour répondre à plusieurs des besoins des adultes vieillissant souffrant de troubles de développement. Les personnes ayant répondu au questionnaire ont demandé de la formation supplémentaire pour s'occuper de certains aspects des soins, notamment la santé et les inquiétudes médicales des adultes vieillissant souffrant de troubles de développement ainsi que pour la planification de leurs loisirs et de leur retraite. Ils ont également demandé de l'aide de professionnels, par exemple des psychologues et du personnel médical, connaissant la population dont ils s'occupent. Les résultats se rapprochaient de ceux de sondages précédents faisant ressortir l'importance de la formation des soignants et de l'appui médical. Les renseignements recueillis mettent à jour et étendent nos connaissances des besoins de ceux qui se consacrent au service des aîné(e)s vieillissant(e)s souffrant de troubles de développement au Canada et fournissent des détails sur les types de données et de soutien nécessaires. Le document présente également des recommandations préliminaires sur la modification de la prestation des services, sur les politiques et sur les programmes éducatifs.
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Louville, P. "Postvention et conduite suicidaire au travail." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 643. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.180.

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Abstract:
Depuis plusieurs années, une attention grandissante est portée sur des gestes suicidaires qui semblent augmenter en fréquence, commis pendant le temps de travail et sur le lieu de travail, maintenant reconnus comme des accidents du travail, imputables aux contraintes professionnelles stressantes auxquelles sont soumis les salariés.Le suicide d’un collègue de travail est un événement particulièrement stressant et potentiellement traumatogène, notamment si les personnels sont les témoins directs du geste suicidaire sur le lieu de travail. Les deuils à la suite du suicide font partie des événements de vie générateurs d’une grande détresse émotionnelle. Le caractère soudain et inattendu de la mort par suicide d’un proche peut avoir un impact traumatique pour de nombreuses personnes, qui risquent de développer ultérieurement un deuil compliqué, voire un syndrome psychotraumatique.Le caractère stressant et traumatique des situations de deuil à la suite d’un suicide au travail conduit à proposer aux endeuillés récents un débriefing psychologique (ou intervention psychothérapeutique post-immédiate – IPPI). Il existe cependant relativement peu de publications, et notamment d’études randomisées, sur l’utilisation du débriefing dans la postvention. En France, quelques articles rapportent des interventions de cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP) utilisant l’IPPI à la suite de suicides.Les débriefings psychologiques décrits dans la littérature relative à la postvention sont conduits selon des modalités adaptées à cette situation spécifique. En plus des objectifs habituels de cette intervention, qui sont la ventilation émotionnelle, la verbalisation de l’événement, la psychoéducation et la mobilisation du soutien social, l’accent est mis sur la gestion du deuil et la prévention de la contagion suicidaire, en particulier en milieu professionnel.Au-delà des interventions destinées aux salariés endeuillés, la postvention en milieu de travail doit aussi envisager une approche des facteurs organisationnels qui peuvent avoir contribué au geste suicidaire, car celui-ci impacte autant les individus que le collectif de travail.
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Miczek, S., A. Perrin, S. Bourriez, G. Dayez, J. Descamps, J. Kassou, F. Keromen, et al. "Démarche d’évaluation des risques professionnels au CHRU de Lille : place et collaborations du Service de Médecine du travail du personnel hospitalier." Archives des Maladies Professionnelles et de l'Environnement 65, no. 2-3 (May 2004): 102. http://dx.doi.org/10.1016/s1775-8785(04)93065-2.

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Bissong, M. E. A., and M. Moukou. "Mobile phones of hospital workers: a potential reservoir for the transmission of pathogenic bacteria." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 23, no. 4 (October 24, 2022): 407–15. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v23i4.9.

Full text
Abstract:
Background: Mobile phones are increasingly associated with the transmission of pathogenic microbial agents. In the clinical setting where there is usually high exposure to pathogens, these devices may serve as vehicles for the transmission/spread of pathogens. This study determined the prevalence of bacterial contamination of mobile phones of health workers and the predisposing factors, in order to ascertain the risk of transmission of pathogenic bacteria through mobile phones.Methodology: This study was carried out in a private medical center at Mbouda, Cameroon, involving 78 health workers including health professionals (nurses, physicians, laboratory scientists) and hospital support workers (cleaners, cashiers and security guards), recruited by convenient sampling. Sterile swab sticks moistened with physiological saline were used to swab about three quarter of the surface of each phone. The swabs were cultured on MacConkey and Mannitol Salt agar plates which were incubated aerobically at 37oC for 24 hours, while Chocolate agar plate was incubated in a candle extinction jar for microaerophilic condition. The isolates were identified using standard biochemical tests including catalase, coagulase, and the analytical profile index (API) system. Data were analyzed using the Statistical Package for Social Sciences (SPSS) version 20.0.Results: Mobile phones of 75 of the 78 (96.2%) health workers were contaminated, with highest contamination rates for the phones of laboratory scientists (100%, 12/12), followed by support staff (98.9%, 13/14), nurses (97.7%, 43/44) and physicians (87.3%, 7/8), but the difference in contamination rates was not statistically significant (p=0.349). A total of 112 bacteria belonging to 12 genera were isolated, with predominance of Staphylococcus aureus (31.3%, n=35), Micrococcus spp (30.4%, n=34), coagulase negative staphylococci (10.7%, n=12) and Pseudomonas spp (5.4%, n=6). The laboratory (18.8%, 21/112) and medical wards (16.1%, 18/112) had the highest bacterial contamination of mobile phones (p=0.041), and more bacterial species were isolated from smartphones (68.8%, n=77/112) than keypad phones (31.2%, n=35/112) (p=0.032). There was no significant difference between phone contamination rates and the practice of hand hygiene or decontamination of work surfaces (p>0.05).Conclusion: The presence of potentially pathogenic bacteria on cell phones of health-care workers emphasizes the role of fomites in the transmission of infectious diseases. Consequently, good hand hygiene and decontamination practices are encouraged among health workers in order to limit the spread of hospital-acquired infections. Contexte: Les téléphones portables sont de plus en plus associés à la transmission d'agents microbiens pathogènes. Dans le cadre clinique où il y a généralement une forte exposition aux agents pathogènes, ces dispositifs peuvent servir de véhicules pour la propagation de la transmission des agents pathogènes. Cette étude a déterminé la prévalence de la contamination bactérienne des téléphones portables des agents de santé et les facteurs prédisposants, afin de déterminer le risque de transmission de bactéries pathogènes par les téléphones portables.Méthodologie: Cette étude a été réalisée dans un centre médical privé à Mbouda, au Cameroun, impliquant 78 agents de santé, y compris des professionnels de la santé (infirmiers, médecins, scientifiques de laboratoire) et des agents de soutien hospitalier (agents de nettoyage, caissiers et agents de sécurité), recrutés par échantillonnage pratique. Des écouvillons stériles humidifiés avec du sérum physiologique ont été utilisés pourécouvillonner environ les trois quarts de la surface de chaque téléphone. Les écouvillons ont été cultivés sur des plaques de gélose MacConkey et Mannitol Salt qui ont été incubées en aérobiose à 37°C pendant 24 heures, tandis que la plaque de gélose au chocolat a été incubée dans un pot d'extinction de bougie pour une condition microaérophile. Les isolats ont été identifiés à l'aide de tests biochimiques standard, notamment la catalase, la coagulase et le système d'indice de profil analytique (API). Les données ont été analysées à l'aide du package statistique pour les sciences sociales (SPSS) version 20.0.Résultats: Les téléphones portables de 75 des 78 agents de santé (96,2 %) étaient contaminés, avec les taux de contamination les plus élevés pour les téléphones des scientifiques de laboratoire (100%, 12/12), suivis par le personnel de soutien (98,9%, 13/14), infirmières (97,7%, 43/44) et médecins (87,3%, 7/8), mais la différence de taux de contamination n'était pas statistiquement significative (p=0,349). Au total, 112 bactéries appartenant à 12 genres ont été isolées, avec une prédominance de Staphylococcus aureus (31,3%, n=35), Micrococcus spp (30,4%, n=34), staphylocoques à coagulase négative (10,7%, n=12) et Pseudomonas spp (5,4%, n=6). Le laboratoire (18,8%, 21/112) et les services médicaux (16,1%, 18/112) avaient la contamination bactérienne la plus élevée des téléphones portables (p=0,041), et plus d'espèces bactériennes ont été isolées des smartphones (68,8%, n=77/112) que les téléphones à clavier (31,2%, n=35/112) (p=0,032). Il n'y avait pas de différence significative entre les taux de contamination du téléphone et la pratique de l'hygiène des mains ou de la décontamination des surfaces de travail (p>0,05).Conclusion: La présence de bactéries potentiellement pathogènes sur les téléphones portables des travailleurs de la santé souligne le rôle des fomites dans la transmission des maladies infectieuses. Par conséquent, de bonnes pratiques d'hygiène des mains et de décontamination sont encouragées chez les agents de santé afin de limiter la propagation des infections nosocomiales.
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Rosenthal, Carolyn J. "Joseph W. Lella, with J.Z. Czank, J. McKay, and J.R. Bayne, The Perils of Patient Government: Professionals and Patients in a Chronic Care Hospital, Waterloo, Ontario: Wilfrid Laurier University press, 1986, 232 pp., $CDN 11.95." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 8, no. 4 (1989): 390–93. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800008643.

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Abstract:
RÉSUMÉCe livre décrit et éxamine une étude qui avait pour but de promouvoir l'autonomie des patients en instaurant un “gouvernement de patients” dans un hôpital d'anciens combattants. À un niveau plus abstrait, l'ouvrage représente l'étude sociologique de démarches prises dans le but d'introduire des changements au sein d'un centre de soins à long terme. En première partie les auteurs font la chronique de la vie quotidienne telle qu'elle se déroule dans les pavilions, avant l'étude. La deuxième partie rend compte du mûrissement du projet et des changements nécéssaires pour procéder à la phase de réalisation. En troisième partie, les auteurs réfléchissent au sort de l'étude. En dépit des multiples problèmes qui ont gêné la réussite de l'étude, la majorité des patients en out tiré profit.Cependant elle n'a pas réussi à changer “la texture de quotidien des patients” (p. 85).Le dernier chapitre soulève des questions qui continuent de causer des problèmes en soins chroniques, notamment comment réussir à offrir un traitement personnel tout en pratiquant à l'intérieur d'un modèle médical chargé de restrictions organisationnelles propres à la plupart des hôpitaux. Le livre est une étude qualitative facile à lire qui dépeint le monde hospitalier dans toute sa complexité son personnel et ses patients. Le lecteur comprendra plus profondément la nécéssité d'introduire des changements et les obstacles qui les bloquent. Ce livre s'adresse aux professionnels dans le domaine de la santé, particulièrement aux infirmières, aux sociologues oeuvrant dans le domaine de la santé et aux étudiants qui s'intéressent à ce sujet.
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Tang, Lisa, Sabrina Douglas, and Amar Laila. "Entre les moutons et les antivaxs : réactions des médias sociaux aux nouvelles sur les vaccins contre la COVID-19 publiées par les agences de presse canadiennes, et recommandations pour contrer l’hésitation à l’égard de la vaccination." Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, no. 12 (December 10, 2021): 582–92. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i12a03f.

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Abstract:
Contexte : Pour créer une initiative de santé publique réussie qui permet de contrer l’hésitation à l’égard de la vaccination et de promouvoir l’acceptation de la vaccination, il est essentiel d’acquérir une solide compréhension des croyances, des attitudes et des perceptions subjectives de la population à l’égard du risque. Méthodes : Une analyse qualitative du discours sur les vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) provenant de 3 731 publications dans les médias sociaux sur les comptes Twitter et Facebook de six agences de presse canadiennes a été utilisée pour déterminer les perceptions, les attitudes, les croyances et les intentions des commentateurs dans les médias sociaux des agences de presse canadiennes à l’égard des vaccins contre la COVID-19. Résultats : Quatre principaux thèmes ont été dégagés : 1) préoccupations relatives à l’innocuité et à l’efficacité des vaccins contre la COVID-19; 2) théories de conspiration découlant de la méfiance à l’égard du gouvernement et d’autres organisations; 3) un vaccin contre la COVID-19 est inutile, parce que le virus n’est pas dangereux; et 4) la confiance dans les vaccins contre la COVID-19 comme solution sécuritaire. En se fondant sur les thèmes et les sous-thèmes, plusieurs recommandations clés en matière de communication ont été élaborées pour promouvoir l’acceptation des vaccins contre la COVID-19, notamment des infographies parrainées par la Santé publique qui mettent en évidence les avantages des vaccins pour ceux qui l’ont reçu, l’éducation du public au sujet du contenu et de l’innocuité des vaccins et l’établissement d’un lien émotionnel grâce aux histoires personnelles des personnes touchées par la COVID-19. Conclusion : Des considérations particulières, comme le fait de tirer parti de la confiance du public dans les professionnels de la santé pour agir comme liaison entre la santé publique et le public canadien afin de communiquer les avantages des vaccins contre la COVID-19 et ses variants pourraient aider à réduire l’hésitation à l’égard des vaccins contre la COVID-19.
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Khettar, S., C. Cozon, and R. Megard. "Prévenir les erreurs médicamenteuses : la simulation au service de la psychiatrie." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S158. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.319.

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Abstract:
Les médicaments représentent la 3e cause d’évènements indésirables graves dans les établissements de santé français. Les erreurs médicamenteuses (EM), par ailleurs évitables, sont une cause importante de morbidité et de mortalité . Comprendre et analyser l’erreur est essentielle afin d’éviter sa réitération. Ainsi utiliser l’erreur comme outil de formation pour les professionnels de santé paraît particulièrement pertinent. La simulation utilise un environnement réaliste et interactif permettant de mobiliser des compétences techniques et non techniques, et a montré son intérêt dans la réduction du taux d’EM liées à l’administration médicamenteuse . L’objectif est d’adapter au contexte psychiatrique un outil de simulation développé au Centre d’enseignement par simulation en anesthésie réanimation de Grenoble : le « chariot piégé », associant des éléments techniques, environnementaux et contextuels propices à l’EM afin de favoriser la détection d’opportunités d’EM par le personnel infirmier lors de la préparation et l’administration des médicaments. Le dispositif s’intègrera dans une formation existante comprenant des éléments théoriques et pratiques sur l’iatrogénie médicamenteuse (prescriptions erronées, retours d’expérience…) afin de développer le savoir, la pratique gestuelle et l’analyse critique des formés. Nous avons créé un scénario dans une fausse salle de soins comprenant une vingtaine d’opportunité d’EM réparties dans le chariot et dans l’environnement. Après un court briefing, l’apprenant reçoit par un facilitateur 2 ordonnances fictives qu’il doit préparer avec le matériel « piégé » à disposition. Lors du débriefing un questionnaire évaluant le nombre de risques d’EM détecté dans la simulation est donné à l’apprenant. L’intérêt de l’outil dans la détection des risques d’EM a été démontré . Il serait intéressant d’évaluer l’impact de notre formation intégrant la simulation, sur le taux d’EM dans l’établissement. Un audit sur l’administration médicamenteuse réalisé à distance auprès des personnels formés et comparé aux mêmes données récoltées en amont de la formation permettra de suivre l’évolution du taux d’EM.
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Dugué, Bernard, and Johann Petit. "La discussion des modèles d’action, une condition pour l’action des comités en santé et en sécurité au travail." Articles 73, no. 2 (June 18, 2018): 252–73. http://dx.doi.org/10.7202/1048570ar.

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Abstract:
Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) s’avère, en France, une pièce maitresse des dispositifs de prévention des risques et d’amélioration des conditions de travail dans les entreprises. Bien que son rôle soit de plus en plus reconnu, il a souvent des difficultés à fonctionner et à trouver sa place dans le paysage des relations professionnelles. Cette situation est liée, d’une part, à la nature même du comité — à la fois institution de représentation du personnel et instance chargée de la prévention des risques de manière coordonnée avec les services de l’entreprise — et, d’autre part, aux caractéristiques de son champ d’intervention. La conduite des actions et leur efficience sont directement en lien avec la capacité du CHSCT à mettre en discussion des conceptions différentes, et parfois opposées, en matière de conditions de travail, de santé, de risques professionnels et d’exercice du mandat représentatif. Les représentations qu’ont les différents acteurs de ces questions contribuent à la définition des choix stratégiques et des actions à entreprendre. Notre travail de recherche s’est appuyé sur deux types de données. D’abord celles recueillies, au moyen d’entretiens et d’observations participantes, auprès de 27 CHSCT dans des entreprises de tailles et de secteurs d’activité très variés. Ensuite, des données collectées au moyen d’une grille de questionnement auprès de plus de 100 CHSCT lors de sessions de formation ou d’interventions dans des entreprises sur une période de cinq ans, et de la consultation de procès-verbaux de réunion ou de documents d’information remis aux membres de l’instance. L’objectif de cet article est de montrer que si les tensions qui traversent l’activité du CHSCT sont, en grande partie, inhérentes aux caractéristiques de cette instance et si elles sont fréquemment à l’origine de conflits, elles sont aussi une source de débats féconds qui constituent un espace de créativité pour le développement de l’action collective. Au-delà des CHSCT en France, nous sommes convaincus que les conclusions de cette recherche concernent toute instance chargée de la prévention et de l’amélioration des conditions de travail dans les entreprises à travers le monde.
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Goulet, Kristian, and Suzanne Beno. "Les commotions cérébrales liées au sport et les mises en échec chez les enfants et les adolescents : l’évaluation, la prise en charge et les répercussions sur les politiques." Paediatrics & Child Health 28, no. 4 (June 6, 2023): 259–66. http://dx.doi.org/10.1093/pch/pxad008.

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Abstract:
Résumé Les commotions cérébrales sont des lésions courantes tant dans un contexte sportif et de loisirs qu’ailleurs, et elles demeurent une grave préoccupation chez les enfants et les adolescents. Toute jeune personne chez qui on soupçonne une commotion cérébrale devrait être soumise à une évaluation médicale le plus rapidement possible, et lorsque la commotion est subie pendant une activité sportive, la victime doit être immédiatement retirée du jeu afin d’éviter des lésions secondaires. Une brève période initiale de repos physique et cognitif est suivie d’un protocole graduel et supervisé de retour à l’apprentissage et de retour au jeu. Tous les intervenants qui participent aux sports et aux loisirs chez les enfants et les adolescents doivent être en mesure de reconnaître les risques de commotion cérébrale, de même que les signes et symptômes s’y rattachant. Ils doivent également s’assurer que toute personne chez qui on soupçonne une commotion est évaluée et prise en charge de manière appropriée par du personnel médical qualifié. L’évolution des données et des publications scientifiques a renforcé à la fois la compréhension de la physiopathologie des commotions cérébrales et les conseils de prise en charge clinique, particulièrement en matière de soins aigus, de symptômes persistants et de prévention. Le présent document de principes revient également sur la relation entre les mises en échec au hockey et le taux de blessures et préconise de changer les politiques au hockey mineur.
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Romaric Ledier, Angalla Affleck, Lamini N’Soundhat Norbert Edgard, Akoli Ekoya Ondzala, Nkouala-Kidédé Daphtone Chabel, Omboumahou Bakalé Francina Eddie, Salémo Anah Précieux, Honoré Ntsiba, and Richard Bileckot. "Prévalence et Facteurs de Risque Associés à la Lombalgie Commune chez le Personnel Soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville en 2021." European Scientific Journal, ESJ 19, no. 21 (July 31, 2023): 174. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n21p174.

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Abstract:
Objectif: Déterminer la prévalence et les facteurs de risque associés à la lombalgie commune chez le personnel soignant au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville (CHU-B). Patients et méthodes: Il s’agit d’une étude transversale, descriptive et analytique menée au CHU-B, du 1er mars au 1er octobre 2021(8 mois). Elle concernait le personnel de santé en poste depuis au moins 6 mois, ayant consenti de participer à l’étude. L’instrument d’étude était un questionnaire anonyme auto-administré et comprenant les données sociodémographiques, les caractéristiques cliniques, les facteurs de risques et thérapeutiques de la lombalgie commune. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées par les logiciels Excel version 2010 et Sphinx version 5. Résultats: La prévalence de la lombalgie commune chez le personnel soignant était de 37,9%. Les femmes étaient prédominantes dans 75,7% de cas (n=84)), avec un sex ratio de 0,3 en faveur des femmes. L’âge moyen était de 42,69+-9,77 ans (extrêmes de 20 et 65 ans). Les infirmiers étaient majoritaires avec 72,1%(n=80), suivis des médecins chirurgiens (9,9%), des médecins (9%), des sages-femmes et des aides-soignants respectivement dans 8,1 et 0,9% des cas. Le principal facteur déclenchant était un effort de soulèvement (51,4%). Les principaux facteurs de risques associés à la lombalgie commune étaient le sexe féminin, la surcharge pondérale, la profession infirmière, l’ancienneté au travail, le geste et postures au travail, le sport apparaissait comme facteur protecteur. L’arrêt de travail était les principales mesures thérapeutiques professionnelles observées (44% des cas). Conclusion: La lombalgie commune est un trouble musculo-squelettique très fréquent chez les personnel soignant. Plusieurs facteurs de risque individuels et professionnels peuvent être à l’origine de la survenue et de la persistance de cette pathologie. Sa prévention repose sur une sensibilisation et une formation sur les gestes et postures. Objective: Determining the prevalence and risk factors associated with common low back pain among nursing staff at the Brazzaville University Hospital Centre (CHU-B). Patients and methods: This was a cross-sectional, descriptive, and analytical study conducted at CHU-B from March 1 to October 1, 2021 (8 months). It concerned healthcare personnel who had been in post for at least 6 months and had consented to participate in the study. The study instrument was an anonymous self-administered questionnaire including socio-demographic data, clinical characteristics, risk, and therapeutic factors for common low back pain. Data entry and analysis were performed using Excel version 2010 and Sphinx version 5 software. Results: The prevalence of common low-back pain among nursing staff was 37.9%. Women predominated in 75.7% of cases (n=84), with a sex ratio of 0.3 in favor of women. The average age was 42.69+-9.77 (extremes 20 and 65). Nurses were in the majority with 72.1% (n=80), followed by surgical doctors (9.9%), physicians (9%), midwives, and orderlies in 8.1 and 0.9% of cases respectively. The main trigger was lifting effort (51.4%). The main risk factors associated with common low-back pain were female gender, overweight, nursing profession, seniority at work, gestures and postures at work, with sport appearing as a protective factor. The work stoppage was the main occupational therapeutic measure observed (44% of cases). Conclusion: Common low-back pain is a very common musculoskeletal disorder among nursing staff. Several individual and occupational risk factors may be responsible for the onset and persistence of this pathology. Prevention is based on awareness-raising and training in gestures and postures.
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Annequin, D. "Ces antalgiques qui font peur : protoxyde d’azote, ibuprofène, opiacés et paracétamol." Douleur et Analgésie 33, no. 4 (December 2020): 241–45. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2020-0137.

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Abstract:
Les médicaments de la douleur font l’objet de craintes souvent majeures. Le protoxyde d’azote associé à 50 % d’oxygène (MEOPA) est le produit de référence pour la douleur provoquée par les soins en pédiatrie. Le mésusage des cartouches de protoxyde d’azote pur à visée récréative peut avoir des effets indésirables majeurs lors d’expositions très prolongées ; il ne doit pas être confondu avec le MEOPA à usage médical dont le rapport bénéfice/risque est très rassurant. L’usage massif des opiacés essentiellement aux États-Unis pour des douleurs chroniques a donné lieu à une catastrophe sanitaire. Ces produits demeurent les produits de référence pour traiter les douleurs aiguës et intenses, et le risque de mésusage y est exceptionnel quand ils sont utilisés sur des durées courtes avec un suivi clinique. En revanche, un risque réel existe lors de l’utilisation prolongée de ces médicaments dans la douleur chronique non cancéreuse ; cette dernière nécessite une véritable prise en charge pluridisciplinaire permettant d’éviter au maximum les médicaments antalgiques. En France, la peur de l’utilisation des AINS est ancienne et en grande partie infondée. Elle s’est exprimée récemment par des avis officiels erronés recommandant d’éviter l’ibuprofène lors de la première vague de la SARS-CoV-2. Le paracétamol a au contraire en France une image de sécurité surévaluée auprès des médecins et du public. Nos connaissances sur les risques liés aux médicaments de la douleur se sont enrichies ces dernières années. Si la vigilance des professionnels doit être continue, elle ne doit pas se transformer en suspicion. Les bonnes pratiques doivent être mieux diffusées notamment sur la prise en charge de la douleur chronique. L’amplification par les médias et les réseaux sociaux qui ne soulignent que les effets indésirables, voire les décès, occultent tous les bénéfices majeurs apportés par ces produits qui restent dans la grande majorité des cas des produits de référence. À l’inverse, les conséquences dramatiques (sanitaires et humaines) peuvent encore s’observer massivement dans les pays pauvres qui n’ont quasiment aucun accès aux médicaments de la douleur.
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Andrade, Lesley, Kathy Moran, Susan J. Snelling, Darshaka Malaviarachchi, Joanne Beyers, Kelsie Near, and Janis Randall Simpson. "Au-delà de l’IMC : étude de faisabilité de la mise en oeuvre de NutriSTEP dans les établissements de soins primaires au moyen des dossiers médicaux électroniques (DME)." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 40, no. 1 (January 2020): 1–11. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.40.1.01f.

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Abstract:
Introduction Les fournisseurs de soins primaires ont un rôle à jouer dans l’acquisition de saines habitudes alimentaires, en particulier au cours des premières années de vie. Cette étude porte sur la faisabilité de l’intégration de NutriSTEP® – un outil valide de dépistage des risques nutritionnels en 17 points chez les tout‑petits et les enfants d’âge préscolaire – au dossier médical électronique (DME) dans les établissements de soins primaires de l’Ontario (Canada), afin d’éclairer la prise de décisions en matière de soins primaires et la surveillance en santé publique. Méthodologie Cinq établissements de soins primaires ont intégré, au moyen d’un questionnaire normalisé, le programme de dépistage NutriSTEP au DME. Afin de comprendre les expériences vécues par les professionnels en la matière et d’évaluer les facteurs associés à la réussite de l’implantation de NutriSTEP, nous avons mené des entrevues semi‑dirigées de nature qualitative auprès des fournisseurs de soins primaires connaissant le mieux les détails de sa mise en oeuvre dans leur établissement. Nous avons évalué la qualité des données extraites des DME en déterminant le nombre de questionnaires de dépistage NutriSTEP dûment remplis et avons consigné les mesures de croissance des enfants. Résultats Les établissements de soins primaires ont mis en oeuvre le questionnaire de dépistage NutriSTEP dans le cadre de diverses rencontres cliniques périodiques, avec des processus de collecte de données variables selon l’établissement. Des données de dépistage NutriSTEP valides ont été recueillies dans les DME de 80 % des établissements de soins primaires. Dans près de 90 % de ces dossiers, le questionnaire avait été entièrement rempli et 70 % des dossiers comportaient à la fois un questionnaire de dépistage NutriSTEP valide complet et des mesures de croissance valides. Conclusion Il est possible d’intégrer NutriSTEP dans les établissements de soins primaires sous la forme d’un questionnaire normalisé dans le DME, même si, dans notre étude, la façon dont NutriSTEP avait été mis en oeuvre variait selon les établissements. L’utilisation, dans le cadre d’un système de surveillance global du poids santé des enfants, du questionnaire de dépistage NutriSTEP intégré au DME mérite d’être étudiée davantage.
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Chevalier-Latreuille, Françoise. "Équipe mobile pour troubles des conduites alimentaires." Perspectives Psy 61, no. 4 (October 2022): 330–34. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2022614330.

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Abstract:
Créée en 2010, la première équipe mobile pour les troubles des conduites alimentaires (EMTCA), rattachée au Centre Hospitalier Guillaume Régnier (EPSM) à Rennes est née de la volonté de travail sur des modalités de proximité, d’accès facilité aux soins, d’une idée de l’« aller vers » comme les autres équipes mobiles plus habituellement dédiées à la précarité, aux enfants et adolescents, et en général aux situations de crise. Cette équipe fonctionne avec réactivité, souplesse, et adaptabilité dans cette clinique particulière. Population Patients souffrant de toutes les formes de TCA mais en particulier d’anorexie restrictive, anorexie boulimie, et boulimie, âgés de plus de 16 ans, sans limite d’âge supérieure, sans limite d’IMC, venant spontanément ou adressés par des partenaires institutionnels (dans le champ social, scolaire, etc.), par la famille ou des proches inquiets. Missions Elles sont centrées sur le domaine des TCA avec notamment la coordination des soins somatiques et psychiques entre des partenaires parfois multiples et appartenant à des cultures et institutions variées (établissements publics ou privés, professionnels libéraux, enseignants, familles, etc.) dans un réseau local, régional et national. On peut citer les missions suivantes : travail de liaison hospitalière et de réseau avec les équipes sanitaires et sociales; consultation en différents lieux afin d’évaluer la situation, d’apprécier la reconnaissance et l’évolutivité des troubles, le parcours de soins et orienter; coordination de soins complexes; soutien de l’entourage (la place donnée à l’entourage est essentielle); formation et information des différents partenaires. Fonctionnement Une pluridisciplinarité de l’équipe est nécessaire : psychiatre, psychologue, infirmière, assistante sociale, diététicienne. L’urgence étant fréquente (somatique et/ou psychique), un temps de réactivité rapide est essentiel, ainsi que garantir une sécurité dans la prise en charge avec la présence d’un référent somatique indiqué par les patients (médecin traitant, et si nécessaire nutritionniste en lien avec l’équipe mobile). L’infirmière est la personne souvent en première ligne lors de la rencontre, mais les réunions hebdomadaires et temps d’échange avec l’équipe limitent le risque de se retrouver seuls dans une prise en charge complexe. De fait, la référence au psychologue et au médecin en garant médical des soins est une nécessité, ce d’autant lorsqu’ il existe une particulière fragilité somatique et/ou psychique. Travail en réseau Le réseau spécialisé est très important dans ce domaine spécifique. Ainsi l’EMTCA peut faire le lien entre les interlocuteurs ressources pour différents soins spécialisés, qu’ils soient locaux, régionaux ou nationaux. Ce lien partenarial est multiple : liens avec les soins somatiques et psychiques, la médecine libérale et en général les soins libéraux dans plusieurs spécialités, l’Éducation nationale, etc. À noter, un travail conséquent est réalisé sur les âges de transition (changements d’interlocuteurs à 16 ans). Nombre, durée et lieux d’intervention Chaque cas est individualisé, sans limite de durée, ni d’âge. La mobilité de l’équipe permet de se déplacer à domicile mais aussi dans les différents lieux où travaillent les professionnels du réseau. Les principaux lieux de rencontre sont le domicile (sur prescription du médecin de l’équipe), les bureaux sur le pôle de rattachement de l’EMTCA, l’unité d’hospitalisation, enfin tout lieu où l’échange peut se faire de façon sereine pour la personne (cabinet du médecin généraliste, lycée, CDAS, etc.). Si un relais est passé à une autre équipe, nous gardons alors la possibilité d’être rappelés et d’intervenir à tout autre moment nécessaire. Conclusion Nous avons été longtemps la seule équipe mobile TCA en France, même si des équipes mobiles notamment en psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent rencontraient des patients TCA. Aujourd’hui des projets d’EMTCA se développent adossés à une hospitalisation à temps complet ou en hôpital de jour spécialisé. Des perspectives de partage d’expérience sont particulièrement intéressantes, par rapport à la diversité des parcours et innovations, chaque contexte amenant une créativité différente même si des outils communs nous rassemblent.
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Adeke, A. S., R. C. Onoh, C. D. Umeokonkwo, B. N. Azuogu, and E. O. Ogah. "Knowledge, attitude and practice of infection prevention and control among healthcare workers: one year after an outbreak of nosocomial Lassa fever in a tertiary hospital in southeast NigeriaKnowledge, attitude and practice of infection prevention and con." African Journal of Clinical and Experimental Microbiology 22, no. 4 (September 24, 2021): 457–64. http://dx.doi.org/10.4314/ajcem.v22i4.5.

Full text
Abstract:
Background: With the rise in cases of Lassa fever in recent times in West Africa, the healthcare setting continues to pose significant risk especially among healthcare workers (HCWs) for diseases like Lassa fever that are transmitted via contact with blood and other body fluids. We therefore assessed the knowledge, attitude and practice (KAP) of infection prevention and control (IPC) one year after an outbreak of nosocomial transmission of Lassa fever in the study hospital. Methodology: A cross-sectional study of HCWs was conducted in Alex Ekwueme Federal University Teaching Hospital, Abakaliki, Ebonyi State, a tertiary hospital designated for Lassa fever treatment in southeast Nigeria. A total of 631 HCWs selected by systematic random sampling were surveyed using self-administered questionnaire to determine the KAP of IPC. Data analysis was done with EPI INFO version 7.2 and Microsoft Excel 2016, and Chi square statistic was used to examine relationship between variables at 5% level of significance. Results: Only 287 (51.1%) of the 562 respondent HCWs had good knowledge of IPC, 442 (78.6%) had good attitude towards IPC, and 268 (47.7%) had good practice of IPC. Socio-demographic predictors of IPC knowledge included being a medical laboratory scientist (AOR=0.5; 95% CI=0.29-0.83; p=0.009), tertiary education level (AOR=7.0; 95% CI=1.11-44.60; p=0.038), and work experience of ≥ 7 years (AOR=2.3; 95% CI=1.47-3.57; p<0.001). Male gender (AOR=1.9; 95% CI=1.06-3.42; p=0.031), nurse professional (AOR=6.5; 95% CI=2.67-15.81; p<0.001) and work experience of ≥ 7 years (AOR=2.5; 95% CI=1.37-4.54; p=0.003) were predictors of good attitude towards IPC. Also, nurse professional (AOR=3.1; 95% CI=1.79-5.20; p<0.001) and married status (AOR=1.6; 95% CI=1.05-2.55; p=0.028) were predictors of good practice of IPC among the respondents. Conclusions: The study demonstrated that knowledge and practice of IPC was low in the study location despite the interventions that had been instituted to improve the IPC framework. Therefore, there is need to adapt approaches that will influence behavior change towards IPC in the course of the in-service trainings being conducted in the hospital. French title: Connaissances, attitude et pratique de la prévention et du contrôle des infections chez les agents de santé: un an après une épidémie de fièvre de Lassa nosocomiale dans un hôpital tertiaire du sud-est du Nigeria Contexte: Avec l'augmentation récente des cas de fièvre de Lassa en Afrique de l'Ouest, le milieu de la santé continue de présenter un risque important, en particulier chez les travailleurs de la santé (TS) pour des maladies comme la fièvre de Lassa qui se transmettent par contact avec le sang et d'autres fluides corporels. Nous avons donc évalué les connaissances, l'attitude et la pratique (CAP) de la prévention et du contrôle des infections (PCI) un an après une épidémie de transmission nosocomiale de la fièvre de Lassa dans l'hôpital de l'étude. Méthodologie: Une étude transversale des travailleurs de la santé a été menée à l'hôpital universitaire fédéral Alex Ekwueme, à Abakaliki, dans l'État d'Ebonyi, un hôpital tertiaire désigné pour le traitement de la fièvre de Lassa dans le sud-est du Nigéria. Un total de 631 TS sélectionnés par échantillonnage aléatoire systématique ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire auto-administré pour déterminer le CAP de la CIP. L'analyse des données a été effectuée avec EPI INFO version 7.2 et Microsoft Excel 2016, et la statistique du Chi carré a été utilisée pour examiner la relation entre les variables à un niveau de signification de 5 %. Résultats: Seuls 287 (51,1%) des 562 TS interrogés avaient une bonne connaissance de la CIP, 442 (78,6%) avaient une bonne attitude envers la CIP et 268 (47,7%) avaient une bonne pratique de la CIP. Les prédicteurs sociodémographiques des connaissances en CIP comprenaient le fait d'être un scientifique de laboratoire médical (AOR=0,5; IC à 95%=0,29-0,83; p=0,009), le niveau d'études supérieures (AOR=7,0; IC à 95% =1,11-44,60; p=0,038) et une expérience de travail ≥ 7 ans (AOR=2,3; IC à 95%=1,47-3,57; p<0,001). Sexe masculin (AOR=1,9; IC à 95%=1,06-3,42; p=0,031), infirmier professionnel (AOR=6,5; IC à 95%=2,67-15,81; p<0,001) et expérience professionnelle de ≥ 7 ans (AOR=2,5; IC à 95%=1,37-4,54; p=0,003) étaient des prédicteurs d'une bonne attitude envers la CIP. De plus, l'infirmière professionnelle (AOR=3,1; à 95% IC=1,79-5,20; p<0,001) et le statut de personne mariée (AOR=1,6; à 95% IC=1,05-2,55; p=0,028) étaient des prédicteurs de bonne pratique de la CIP parmi les répondants. Conclusions: L'étude a démontré que les connaissances et la pratique de la CIP étaient faibles dans le lieu de l'étude malgré les interventions qui avaient été instituées pour améliorer le cadre de la CIP. Par conséquent, il est nécessaire d'adapter les approches qui influenceront le changement de comportement envers la CIP au cours des formations en cours d'emploi menées à l'hôpital.
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M Joachim, Umba, Kumpel M. Placide, Maleke M. Jean-Pierre, and Metena M. Marlène. "Evaluation environnementale et sanitaire des aires d’abattage à l’heure de Covid-19 situées dans la commune de Matete ville-province de Kinshasa (RD Congo)." Journal of Animal & Plant Sciences 46, no. 2 (November 30, 2020): 8256–70. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v46-2.8.

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Abstract:
Dans un monde de plus en plus interconnecté, la prévention contre les risques de maladies liées à la nourriture fait débat. Le contrôle de la qualité des aliments devient un problème de santé publique. Etant d’origine animale, Covid-19 qui, à ce titre est une zoonose émergente a suscité un grand intérêt scientifique. La question fondamentale qui se pose est de savoir si dans certains pays en développement la filière qui va du fermier éleveur, des abattoirs ainsi qu’à la chaine de distribution fait l’objet d’un marquage strict. Quelles pourraient-être les règles d’hygiène dans les abattoirs de certains pays telle que la RD Congo ? Cet article propose d’évaluer, de faire un état de lieux des aires d’abattage de la Commune de Matete et faire vulgariser les règles de la sécurité sanitaire car la viande abattue dans ces tueries est exposée aux micro-organismes. Ils se dégagent que les tueries de la Commune de Matete sont caractérisées par des défaillances majeures concernant principalement le contrôle veterinaire et médical ,l’hygiène (du personnel, du lieu d’abattage et du matériel utilisé), la lutte contre les nuisibles et l’absence de système de collecte de sang et de traitement préalable des eaux usées, le rejet direct de ces effluents, en particulier dans le milieu hydrique, nuit gravement à la qualité de l’environnement. ABSTRACT In an increasingly interconnected world, prevention against the risks of food-related diseases is the subject of debate. Food quality control is becoming a public health issue. Being of animal origin, Covid-19 which, as such is an emerging zoonosis, has aroused great scientific interest. The fundamental question that arises is to know whether in certain developing countries the chain which goes from the farmer-breeder, to the slaughterhouses as well as to the distribution chain is subject to strict marking. What could be the hygiene rules in slaughterhouses in some countries such as DR Congo? this proposes to assess, make an inventory of the slaughter areas of the Municipality of Matete and popularize the rules of health security because the meat slaughtered in here is exposed Umba et al., 2020 Journal of Animal & Plant Sciences (J.Anim.Plant Sci. ISSN 2071-7024) Vol.46 (2): 8256-8270 https://doi.org/10.35759/JAnmPlSci.v46-2.8 8257 to microorganisms. .They emerge that the slaughtering in the Municipality of Matete is characterized by major failures concerning mainly veterinary and medical control, hygiene (of the personnel, the place of slaughter and the equipment used), the fight against pests, the absence of blood collection system and pre-treatment of wastewater, the direct discharge of these effluents into the water environment, thus seriously affecting the environment.
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Rousseau, Cécile. "Les réfugiés à notre porte : violence organisée et souffrance sociale." Criminologie 33, no. 1 (October 2, 2002): 185–201. http://dx.doi.org/10.7202/004743ar.

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Abstract:
Résumé Beaucoup de réfugiés qui s'établissent dans les pays occidentaux ont vécu des expériences traumatiques en lien avec la situation de violence organisée qui prévaut dans leur pays d'origine. La souffrance qui résulte de ces expériences est souvent interprétée dans le pays d'asile à partir d'un modèle médical qui se centre sur les manifestations psychopathologiques chez les individus et en particulier sur la présence du syndrome de stress post-traumatique. Une telle approche peut avoir pour effet de normaliser la pathologie sociale en en faisant porter le poids à l'individu et de pathologiser les réponses psychologiques et physiologiques normales à la terreur.Cet article propose de repenser le traumatisme en tant que processus de métamorphose qui génère à la fois des forces et des difficultés sur le plan personnel et collectif. Au travers de dynamiques très diverses la violence organisée vise la rupture du lien social. En provoquant un sentiment d'absurdité elle désorganise le sentiment de cohérence des personnes, des familles et des communautés. La dissociation entre les aspects individuels et collectifs de la violence organisée qui prévaut chez les professionnels et institutions du pays hôte peut aggraver la fragmentation des liens sociaux. Un processus de reconstruction se bâtit dans le va-et-vient entre l'élaboration d'un réseau de significations et le rétablissement du lien social. Le travail de construction du sens se fait d'abord et avant tout dans les familles et au sein du groupe auquel le réfugié s'identifie. Il importe alors surtout de savoir ne pas intervenir afin de ne pas interférer avec les stratégies mises de l'avant par la communauté. Parfois cependant, devant les limites ou l'échec des stratégies disponibles, une intervention extérieure impliquant les instances de la société hôte se justifie. Dans un contexte d'exil les équipes cliniques peuvent jouer un rôle de médiation important en permettant d'une part aux familles réfugiées de se réapproprier et de valider les stratégies traditionnelles ou politiques qui leur sont disponibles dans le pays d'origine et, d'autre part, en facilitant la co-construction de solutions métisses qui reflètent la multiplicité des univers dans lesquels naviguent les réfugiés.
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Amouzou, K. S., Y. A. Agbobli, T. E. Kouevi-Koko, S. Dadjo, G. Edorh, A. Morou, L. Mensah, and A. Abalo. "Blood and body fluids exposure (BBFE): knowledge, attitudes, and practices of healthcare workers involved in plastic and reconstructive surgery in Togo." Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé 26, no. 1 (April 18, 2024): 99–107. http://dx.doi.org/10.4314/jrsul.v26i1.17.

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Abstract:
Introduction: Infectious risk among healthcare workers (HCW) is a major public health issue, especially in developing countries. This study aimed to assess the awareness and frequency of blood and body fluids exposure (BBFE) among HCW involved in plastic surgery care activities at the Sylvanus Olympio Teaching Hospital (SOTH). Methods: A cross-sectional study was conducted among HCW involved in plastic and reconstructive activity in the SOTH from July 1st to September 30th, 2021. The study assessed knowledge, attitude, and practices of HCW in face of BBFE using an anonymous selfadministered questionnaire. Results: A total of 101 participants were included (participation rate 91.8%). There was a male predominance; Male/Female ratio was 3.04. The mean age was 35.5 ± 9.4 years [18-65 years]. More than half of the responders (68.32%) had less than 5 years’ professional experience. Nearly half (48.5%) of the participants already had at least one BBFE. Sting (84.2%), blood splashes (61.4%), or skin cuts (54.5%) were the main mechanisms of occurrence. HIV was the most known hazard mentioned by 99/101 (98%) of the participants followed by hepatitis B (91/101, 90%), hepatitis C (71/101, 70%). No participant mentioned the risk of syphilis, Human Papilloma Virus (HPV), or COVID-19 infection. The approach towards the relative measures to be taken including accident declaration were unsatisfactory. Conclusion: The results of this study highlighted the seriousness of BBFE among HCW involved in plastic and reconstructive activities in the SOTH. There is a need for training and information to increase the awareness and knowledge among this specific staff and by extension among all the technical staff in the SOTH. Introduction : Les risques d’infection chez les professionnels de santé constituent un problème de santé publique particulièrement dans les pays en voie de développement. Cette étude a eu pour but d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques par rapport aux accidents avec exposition au sang ou aux produits sanguins (AES) du personnel impliqué dans les activités de chirurgie plastique et reconstructive au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHU SO). Méthode : Une étude transversale a été menée auprès du personnel impliqué dans les activités de chirurgie plastique et reconstructrice du CHU SO dans la période du 1er Juillet au 30 septembre 2021. Les connaissances, attitudes, et pratiques du personnel face aux AES a été évaluées par un questionnaire rempli de façon anonyme. Résultats : Un nombre de 101/110 participants (91,8%) ont répondu au questionnaire et ont été inclus dans l’étude. Il y avait une prédominance masculine avec une sex-ration de 3/1. L’âge moyen des participants était de 35,5 ± 9,4 ans avec des extrêmes de 18 et 65 ans. Plus de la moitié des participants (68,32%) avait une expérience professionnelle de moins de 5 ans. Presque la moitié des participants (48,5%) ont déjà été victime au moins une fois d’accident avec exposition au sang ou aux liquides biologiques. Les piqûres (84,2%), les éclaboussements de sang (61,4%), les lacérations cutanées (54,5%) étaient les mécanismes les plus fréquents. L’infection à HIV était le risque le plus connu mentionné par 99/101 (98%) des participants suivis de l’infection à hépatite B (91/101, 90%), et hépatite C (71/101, 70%). Aucun des participants n’a mentionné le risque de contamination par la syphilis, le Human Papilloma Virus (HPV), ou la COVID-19. Les connaissances des premières mesures à prendre ainsi que la déclaration de l’accident étaient insuffisantes chez la majorité des participants. Conclusion : Les résultats de cette étude montrent un déficit de connaissance d’attitudes et de pratiques du personnel impliqué dans les activités de chirurgie plastique et reconstructrice au CHU SO. Il en sort la nécessité de former ce personnel et par extension tout le personnel du CHU SO sur les AES.
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Petrich, Perla. "De la tradición y la modernidad: San Pedro, un pueblo maya del lago Atitlán de Guatemala." Revista Trace, no. 50 (July 10, 2018): 50. http://dx.doi.org/10.22134/trace.50.2006.416.

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Abstract:
Los pueblos del lago Atitlán y, especialmente San Pedro, en estos últimos años han creado estrategias de sobrevivencia frente al avance de la modernidad. Sin embargo, no lo han hecho en forma homogénea ni conjunta. Las posibilidades de elección que ofrece la modernidad implican aperturas hacia otras formas de existencia pero también riesgo de fragmentación tanto a nivel individual como social. Los papeles sociales se han multiplicado dando lugar a una sociedad cada vez más diferenciada a nivel religioso (evangelistas, carismáticos, católicos “de antes”...) como laboral (agricultores, hoteleros, maestros, comerciantes, guías turísticos, universitarios, tejedoras, curanderos, peones, médicos…). Todos ellos mantienen lazos sociales pero escasos contactos culturales. Por ese motivo la fiesta del santo patrono cobra gran importancia. Durante la fiesta los pobladores logran establecer lazos entre el presente y el pasado y actualizan una pertenencia territorial y por ende identitaria.Abstract: In recent years, the villages of Lake Atitlan, and especially San Pedro, have created strategies for survival with the advance of modernity. Nonetheless, they have not done this in a homogenous manner, nor together. The possibilities of choice that modernity offers imply openings to other forms of existence but also the risk of fragmentation, not only at an individual level, but also in society. Social roles have multiplied, giving way to a much more differentiated society on the religious level (evangelists, charismatics, “traditional” catholics...) as well as on the professional (farmers, hotel personnel, teachers, doctors, businessmen, tourist guides, university students, weavers, folk healers...). All of the villagers maintain social relations, but few cultural contacts. Consequently, the celebration of the patron saint takes on great importance. During the “fiesta” the locals are able to establish a relationship between the present and the past and to regain a sense of territorial belonging and identity.Résumé : Ces dernières années, les villages du lac Atitlan, et en particulier San Pedro ont développé des stratégies de survie devant l’avance de la modernité. Or ils l’ont fait de manière ni homogène ni coordonnée. La modernité offre des possibilités de choix qui entraînent des ouvertures à d’autres formes d’existence, mais aussi un risque de fragmentation au niveau individuel et collectif. Les rôles sociaux se sont multipliés, donnant lieu à une société de plus en plus différenciée tant sur le plan religieux (évangélistes, charismatiques, catholiques traditionnels) que sur le plan professionnel (agriculteurs, hôteliers, instituteurs, commerçants, guides touristiques, universitaires, tisserands, guérisseurs, médecins…). Tous maintiennent des liens sociaux, mais peu de contacts culturels. Cette situation fait que la fête du saint patron prend une grande importance. Pendant la fête, les villageois réussissent à établir des liens entre le présent et le passé, entretiennent leur appartenance à un territoire et finalement leur identité.
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"Urgence sanitaire et déconfinement : questionnements pour la société et les médecins généralistes." EXERCER 31, no. 163 (May 1, 2020): 224–25. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.163.224.

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Abstract:
Depuis plusieurs semaines, la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 s’accompagne de mesures exceptionnelles. Pour accompagner le déconfinement, de nouveaux dispositifs d’exception visant à identifier les personnes contact de patients atteints de COVID 19 sont en préparation. L’adhésion des professionnels de santé et de la population suppose que le fondement scientifique de ces mesures et leur caractère proportionné soient clairement expliqués. D’autre part, il convient que la coercition et l’intrusion dans la vie privée des citoyens soient acceptables. Les questions suscitées par ces mesures et les modalités d’arbitrage doivent pouvoir être exposées. Fondement scientifique des décisions, respect des choix et de l’autonomie de chaque personne sont des principes éthiques au coeur du métier de médecin généraliste. La relation de confiance qu’ils entretiennent avec leurs patients en dépend 1,2. Des expériences d’identification systématique et de prise en charge des cas et de leurs contacts sont en cours dans des contextes différents à l’étranger. Sur la base de quelques résultats encourageants3,4 et dans la perspective du déconfinement, le gouvernement, l’assurance maladie et les représentants de la profession travaillent à mettre en place un tel dispositif en France. La stratégie nationale fait le pari que l’identification puis la déclaration des cas contacts par les médecins généralistes auprès de leur CPAM participera à éviter une deuxième vague épidémique. Les bénéfices et les risques de cette stratégie sont toutefois source de questions. Cette stratégie peut être acceptable pour les citoyens à condition qu’elle soit portée par des professionnels bénéficiant de la confiance de la population, capables d'expliquer le sens de ces démarches et de répondre à leurs questions. Les médecins généralistes, professionnels du premier recours et de la relation, ont l’habitude de conjuguer approche centrée sur le patient et responsabilité de santé publique, enjeux individuels et collectifs5. En ce sens, ils sont des interlocuteurs privilégiés et légitimes. Cependant, le CNGE, son comité d’éthique et son conseil scientifique, identifient plusieurs aspects nécessitant vigilance et clarification. S’agissant des cas de COVID confirmés, la question du partage du secret médical doit être clarifiée, notamment dans le contexte d’une pathologie qui évolue majoritairement vers la guérison spontanée. S’agissant des personnes contact désignées par le patient, la demande faite aux médecins généralistes de transmettre leurs coordonnées à une autorité administrative, sans les connaître, sans qu’elles aient été sollicitées et sans qu’elles aient donné leur accord, pose un problème important. De multiples conséquences négatives sont à craindre pour ces personnes contact : annonce intrusive, anxiété induite, injonction de réaliser un test. En cas de résultat positif, la mise en place de l’isolement risque d’entrainer des difficultés familiales, sociales, professionnelles difficiles à identifier … alors que le risque d’une contamination restera souvent hypothétique. S’il est possible de demander des sacrifices aux citoyens, il apparait nécessaire de clarifier les contraintes qui pourraient être imposées aux cas contact. Par ailleurs, le respect dû à chaque personne ne devra ainsi pas être oublié dans la façon de mettre en place des mesures de quarantaine ou d’isolement. Le CNGE considère que la responsabilisation et l’éducation des citoyens devraient être plus largement mobilisées. Permettre aux patients de solliciter leurs personnes contacts pour qu’ils se signalent dans le but de les protéger et de protéger la collectivité constitue une alternative plus soucieuse de l’autonomie et des libertés individuelles. Les associations d’usagers du système de soins et acteurs de la démocratie en santé apparaissent demandeurs6. Le CNGE propose que le caractère exceptionnel de ce dispositif d’identification des cas contacts soit encadré par un comité de suivi regroupant les différents acteurs concernés (professionnels de santé, assurance maladie, universitaires, usagers). Ce comité aurait pour mission de garantir la prise en compte des principes éthiques, de la liberté individuelle, et la responsabilisation de tous les acteurs de la société. Il aurait vocation à rendre publiques les réflexions en cours et sujets de préoccupation, à énoncer les considérations éthiques qui éclairent les jugements, et à garantir l’intégration des différentes perspectives et points de vue dans la discussion 7.
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Giraudoux, Patrick. "One health (une seule santé) : concept nouveau en maturation ou vieille histoire ?" Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France 176 (2023). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2023.71063.

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Abstract:
Le cadre conceptuel d’Une Seule Santé (One Health) a connu un regain d’intérêt depuis la pandémie de COVID-19. Il a été endossé par une alliance quadripartite composée de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, ex OIE), l’Organisation pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et trouve de nombreuses déclinaisons dans les politiques des états comme en France au sein des Plans régionaux Santé – Environnement (PRSE4) et du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (CoVARS) créé en août 2022. Ce concept intégratif vise à équilibrer et à optimiser durablement la santé des personnes, des animaux et des écosystèmes. Si la santé des hommes et des animaux est généralement bien comprise du monde médical et vétérinaire, la transversalité du lien avec la santé des écosystèmes et la biodiversité est cependant plus difficile à appréhender dans ce monde du soin. L’écologie en tant que science ne fait en effet pas partie des cursus généraux de formation des professionnels de santé. Cet article a pour but de faire le point sur les questions écologiques et environnementales qui justifient le concept d’Une Seule Santé, et sur les changements de paradigmes nécessaires pour penser la communauté de destin de l’ensemble du vivant dans un monde accepté comme fini.
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Hervey-Chupin, Diane. "Données et secret professionnel." Bulletin de l'Académie vétérinaire de France 175 (2022). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2022.70993.

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Abstract:
Dans le cadre de leur exercice professionnel, les vétérinaires collectent de nombreuses données, et plus spécifiquement, des données cliniques vétérinaires. Leur volume tend à augmenter, du fait de nouvelles pratiques (télémédecine) et de dispositifs nouveaux (objets de santé connectés). Ces données ont une importante valeur médicale mais aussi marchande. Pour protéger ces données, deux régimes de nature différente se superposent, et imposent des obligations aux vétérinaires : l’obligation juridique de respecter le règlement général sur la protection des données (« RGPD »), et l’obligation déontologique au respect du secret professionnel. Mais ces régimes ne s’appliquent pas à toutes les données de santé animale collectées, ni à toutes les personnes les collectant. L’absence de régime spécifique aux données cliniques vétérinaires créé une insécurité juridique pour les vétérinaires, qui risquent de voir leur responsabilité engagée, ainsi que pour les données, qui sont mal protégées de l’intérêt qu’elles suscitent chez les acteurs économiques. Mots-clés : Vétérinaires, exercice professionnel, données cliniques, santé animale, secret professionnel, responsabilité, RGPD, télémédecine, santé connectée
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Kentish-Barnes, Nancy, Anne-Laure Poujol, Frédéric Pochard, and Élie Azoulay. "Trouble de stress post-traumatique chez les survivants de réanimation et chez leurs proches : comprendre, prévenir, identifier et orienter." Médecine Intensive Réanimation, December 26, 2022. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00144.

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Abstract:
Les facteurs de stress lors d’un séjour en réanimation sont nombreux. S’interroger sur les conséquences de la maladie et des soins prodigués dans ces services en termes de qualité de vie, au-delà du simple devenir des malades en termes de mortalité est indispensable. Depuis une trentaine d'années, des études ont mesuré la prévalence des symptômes psychologiques des patients survivants et de leurs proches quelques mois après leur séjour en réanimation grâce à des échelles dédiées, et montrent qu’ils sont à haut risque de présenter un trouble de stress post-traumatique. Cet état fragilise ces personnes et altère considérablement et de manière quotidienne leur vie familiale, sociale et professionnelle. Il est possible de prévenir le TSPT, ou au moins d’en alléger la sévérité, en agissant à la fois sur la prise en charge médicale du patient, mais aussi sur la qualité de la communication avec le patient et ses proches : informations et accompagnement adaptés et personnalisés, soutien psychologique, organisation de la fin de vie.
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Weichel, Colby, Joan S. Lee, and Justin Y. Lee. "Burnout among Hospital Pharmacists: Prevalence, Self-Awareness, and Preventive Programs in Pharmacy School Curricula." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 74, no. 4 (September 28, 2021). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v74i4.3192.

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Abstract:
Background: Clinician burnout is a work-related syndrome characterized by emotional exhaustion, depersonalization, and reduced personal accomplishment. It is associated with reduced quality of care, as well as the occurrence of medical errors and mental illness. Although burnout has been extensively studied in populations of physicians and nurses, there is limited research assessing burnout in pharmacists and their exposure to burnout-related education. Objectives: To determine the prevalence of burnout and its associated risk factors among hospital pharmacists and to explore the status of preventive programs in pharmacy school curricula. Methods: A cross-sectional online survey was conducted with hospital pharmacists working in the province of Ontario, Canada. Respondents completed the Maslach Burnout Inventory (MBI) and responded to questions about career characteristics and professional satisfaction. A multivariable regression analysis was used to determine factors independently associated with burnout. In addition, all pharmacy schools in Canada were surveyed electronically about their burnout-prevention curricula. Results: Of 2465 hospital pharmacists in Ontario, 270 responded (11% response rate). Most respondents were women (77% [195/252]) and were working full-time (90% [227/252]), with a substantial proportion working in the acute care setting (39% [96/246]). The burnout rate was 61.1% (165/270; 95% confidence interval 55.5%–66.8%). Factors independently associated with burnout were dissatisfaction with work–life balance (odds ratio [OR] 2.62, p = 0.005) and feeling that contributions were unappreciated (OR 2.60, p = 0.019). Of those whose MBI score indicated burnout, 23% (36/158) were not aware of experiencing burnout. All 10 Canadian pharmacy schools responded to the survey, with 9 (90%) reporting that they did not have burnout-prevention curricula; however, 8 (80%) reported interest in incorporating such material. Conclusions: The rate of burnout among hospital pharmacists in Ontario was high, and preventive action is needed. Opportunities exist to both improve pharmacists’ resilience at the undergraduate level and reduce institutional stressors in the workplace. RÉSUMÉ Contexte : L’épuisement professionnel du clinicien est un syndrome lié au travail qui se caractérise par une fatigue émotionnelle, une dépersonnalisation et l’amoindrissement des réalisations personnelles. Il est associé à la réduction de la qualité des soins, à la survenance d’erreurs médicales et à la maladie mentale. Bien que ce sujet ait fait l’objet d’études approfondies dans les populations de médecins et d’infirmiers, les recherches qui se penchent sur l’épuisement des pharmaciens et la possibilité qui leur est offerte de bénéficier de formations relatives à l’épuisement sont limitées. Objectifs : Déterminer la prévalence du surmenage professionnel et des facteurs de risque qui lui sont associés parmi les pharmaciens d’hôpitaux et examiner les programmes de prévention dans les formations en école de pharmacie. Méthode : Une enquête transversale en ligne a été menée auprès des pharmaciens hospitaliers travaillant en Ontario, au Canada. Les répondants ont rempli le Maslach Burnout Inventory (MBI) [Evaluation du syndrome de l’épuisement professionnel de Maslach] et répondu à des questions portant sur les caractéristiques d’emploi et la satisfaction professionnelle. Une analyse de régression multivariable a permis de déterminer les facteurs indépendamment associés à l’épuisement. De plus, une enquête électronique portant sur le programme de prévention de l’épuisement a été menée dans toutes les écoles de pharmacie au Canada. Résultats : Sur les 2465 pharmaciens d’hôpitaux en Ontario, 270 ont répondu (taux de réponse de 11 %). La plupart des répondants étaient des femmes (77 % [195/252]) travaillant à temps plein (90 % [227/252]); une part importante travaillait dans un environnement de soins aigus (39 % [96/246]). Le taux d’épuisement était de 61,1 % (165/270, intervalle de confiance 95 % 55,5 %-66,8 %). Les facteurs indépendamment associés à l’épuisement étaient l’insatisfaction liée à l’équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle (rapport de cotes [RC] 2,62, p = 0,005) et l’impression d’un manque d’appréciation de sa contribution (RC 2,60, p = 0,019). Parmi les personnes dont le score MBI indiquait un épuisement professionnel, 23 % (36/158) ne savaient pas qu’elles en étaient victimes. Les dix écoles de pharmacie canadiennes ont répondu à l’enquête et neuf (90 %) ont rapporté ne pas avoir de programme axé sur la prévention de l’épuisement professionnel, cependant, huit (80 %) ont montré leur intérêt pour un tel programme. Conclusions : Le taux d’épuisement professionnel parmi les pharmaciens d’hôpitaux en Ontario était élevé et des actions préventives sont nécessaires. Les possibilités existent pour améliorer la résilience des pharmaciens au niveau du premier cycle universitaire et réduire les facteurs de stress institutionnels sur le lieu de travail.
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Akolly, D. A. E., A. A. Ketevi, E. Tsolenyanu, K. M. Guedenon, F. Agbeko, K. E. Djadou, and A. D. Gbadoe. "Connaissances du Personnel Médical sur la Période des 1000 Premiers jours de vie à Lomé, Togo." European Scientific Journal ESJ 17, no. 10 (March 31, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n10p137.

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Abstract:
Introduction: La période des 1000 premiers jours est celle qui va de la conception jusqu’au deuxième anniversaire de l’enfant. Cette période unique et critique pendant laquelle se met en place le potentiel physique, psychomoteur, intellectuel et cognitif conditionne la santé immédiate et future de l’enfant. Notre travail avait pour objectif d’évaluer les connaissances des médecins sur cette période clé. Méthode : Un questionnaire a été administré à un total de 71 médecins. Résultats : Près de la moitié (49,30%) avaient déjà entendu parler du concept des 1000 premiers jours au moment de l’enquête. Le groupe pédiatre et médecins en cours de spécialisation en pédiatrie (soit respectivement 10/71 et 32/71) avaient une meilleure connaissance du concept (p=0,04) par rapport au groupe gynécologues et médecins en cours de spécialisation en gynécologie (soit respectivement 5/71 et 28/71). Un médecin sur cinq ignorait les risques encourus à l’âge adulte lorsque la croissance fœtale n’était pas optimale. Trente médecins (42,25%) estimaient leurs connaissances sur le microbiote intestinal insuffisantes ou médiocres. La moitié des médecins (50,70%) affirmaient avoir abordé le thème des 1000 premiers jours avec leurs patients. Les connaissances des médecins spécialistes de la mère et de l’enfant au Togo sur le concept des 1000 premiers jours doivent être améliorées. Conclusion : Un renforcement général des compétences s’avère nécessaire pour espérer réduire le fardeau de toutes les maladies non transmissibles qui trouvent leur origine depuis la conception et pour lesquelles des actions efficaces peuvent encore être menées dans la petite enfance.
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Chevalier, Bernadette, Heather L. Neville, Kara Thompson, Lisa Nodwell, and Michael MacNeil. "Health Care Professionals’ Opinions and Expectations of Clinical Pharmacy Services on a Surgical Ward." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 69, no. 6 (December 23, 2016). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v69i6.1606.

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Abstract:
<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> Pharmacists have made significant contributions to patient care and have been recognized as integral members of the interprofessional team. Health care professionals differ in their opinions and expectations of clinical pharmacy services. Very little has been published about health care professionals’ perspectives on advanced clinical pharmacy roles, such as prescriptive authority or administration of vaccines. In 2013, clinical pharmacy services were introduced in a vascular and general surgery ward where a pharmacist had not previously been assigned.</p><p><strong>Objectives:</strong> To explore surgical nurses’ and physicians’ opinions and expectations of clinical pharmacy services and to determine how these views changed over time; to compare pharmacists’ views of clinical pharmacy services with those of nurses and physicians; and to develop validated survey tools.</p><p><strong>Methods:</strong> Three survey tools were created and validated, one for each profession. Surveys were distributed to nurses and physicians assigned to the general and vascular surgery ward before introduction of clinical pharmacy services and 8 months after implementation. Hospital pharmacists were invited to complete the survey at one time point.</p><p><strong>Results:</strong> Differences existed in the opinions of nurses, physicians, and pharmacists about some traditional activities. Nurses and physicians indicated stronger agreement with pharmacists participating in medication reconciliation activities than did pharmacists (p &lt; 0.001), whereas a greater proportion of pharmacists felt that they were the most appropriate health care professionals to provide medication discharge counselling, relative to nurses and physicians (p = 0.001). Respondents supported advanced roles for pharmacists, such as collaborative practice agreements, but there was less support for prescribing, physical assessments, and administration of vaccines. Nurses indicated the strongest agreement with pharmacist prescribing (82% versus 69% among pharmacists and 27% among physicians; p &lt; 0.001). Nurses and physicians expressed strong endorsements of clinical pharmacy services in the surveys’ comment sections.</p><p><strong>Conclusions:</strong> The introduction of clinical pharmacy services to a surgical health care team resulted in high levels of satisfaction among nurses and physicians who responded to this survey. Differences in perceptions of traditional clinical pharmacy service activities and advanced practice roles need to be studied in more depth to better understand the factors influencing health care professionals’ views.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> Les pharmaciens ont fait d’importantes contributions aux soins aux patients et ils ont d’ailleurs été reconnus comme membres à part entière de l’équipe interprofessionnelle. Les professionnels de la santé ont des opinions et des attentes variées en ce qui concerne les services de pharmacie clinique. Or, il n’y a que très peu de documents publiés à<br />propos des points de vue soutenus par les professionnels de la santé sur les rôles en pharmacie clinique avancée, notamment le droit de prescrire et l’administration de vaccins. En 2013, des services de pharmacie clinique ont fait leur entrée dans une unité de chirurgie générale et vasculaire où aucun pharmacien n’avait été affecté auparavant.</p><p><strong>Objectifs :</strong> Chercher à connaître l’opinion et les attentes du personnel médical et infirmier rattaché à une unité de chirurgie en ce qui concerne les services de pharmacie clinique et voir comment ces perceptions ont changé avec le temps; comparer les points de vue soutenus par les pharmaciens en ce qui concerne les services de pharmacie clinique à ceux du personnel médical et infirmier; et mettre au point des outils d’enquête validés.</p><p><strong>Méthodes :</strong> Trois outils d’enquête ont été créés et validés, un pour chaque profession. Les sondages ont été distribués au personnel médical et infirmier rattaché à l’unité de chirurgie générale et vasculaire avant l’introduction de services de pharmacie clinique, puis huit mois après la mise en place de ces services. Les pharmaciens d’hôpitaux ont été invités à répondre au sondage à un point dans le temps.</p><p><strong>Résultats :</strong> On a observé des différences entre les opinions du personnel infirmier, des médecins et des pharmaciens à propos de certaines activités traditionnelles. Le personnel infirmier et les médecins ont indiqué être plus fortement d’accord avec la participation des pharmaciens aux activités touchant le bilan comparatif des médicaments que ne l’ont signalé les pharmaciens (<em>p</em> &lt; 0,001), alors qu’une plus grande proportion de pharmaciens croyaient être les professionnels de la santé les mieux placés pour offrir des conseils sur les médicaments au moment du congé, comparativement au personnel infirmier et aux médecins (<em>p</em> = 0,001). Les répondants étaient favorables aux rôles avancés pour les pharmaciens, comme les ententes de pratique en collaboration, mais ils l’étaient moins en ce qui touche à la prescription, à l’examen physique et à la vaccination. Le personnel infirmier était le plus d’accord avec le droit de prescrire des pharmaciens (82 % contre 69 % pour les pharmaciens et 27 % pour les médecins; <em>p</em> &lt; 0,001). Le personnel infirmier et les médecins ont exprimé un fort appui pour les services de pharmacie clinique dans les sections du sondage réservées aux commentaires.</p><p><strong>Conclusions :</strong> La mise en place de services de pharmacie clinique dans une équipe de soins de santé en chirurgie s’est traduite par des niveaux élevés de satisfaction chez le personnel infirmier et les médecins ayant répondu à ce sondage. Les différences des perceptions à l’égard des activités traditionnelles de services de pharmacie clinique et les rôles de pratique avancée doivent être étudiées plus en profondeur afin de mieux comprendre les facteurs qui influencent les points de vue des professionnels de la santé.</p>
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Roupnel, Servane. "Au-delà du diagnostic de trouble de stress post-traumatique : Reconnaître l’expérience de guerre des militaires français." Anthropologica 65, no. 1 (September 28, 2023). http://dx.doi.org/10.18357/anthropologica65120232068.

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Le traumatisme de guerre a fait l’objet de nombreuses études passant d’un régime de soupçon, envers des soldats accusés de simulation, à un régime de la reconnaissance par l’apparition d’un diagnostic médical officiel : le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Pouvant toucher autant la population civile que la population militaire selon les critères diagnostic officiellement établis, il n’en reste pas moins que le milieu des armes présente de forts risques traumatiques du fait même de la profession militaire. Ainsi, poser la question du TSPT au sein de la sous-culture militaire, permet de concrétiser les enjeux contemporains que pose ce diagnostic. Tandis que cette mise en norme vient justifier le comportement, dit « anormal », de certains soldats, le diagnostic de TSPT reste sujet à réflexion notamment sur la façon dont il est vécu par les personnes atteintes. Car se faire diagnostiquer comme « post-traumatisé de guerre » ne va pas de soi. Le diagnostic implique de nombreux changements dans la vie du militaire que ce soit d’un point de vue personnel ou social. Cet article s’intéresse alors à l’expérience de militaires français post-traumatisés par un regard porté sur la perception du trouble pour l’individu atteint et ses proches à travers la prise en charge médicale du trouble de stress post-traumatique.
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Koné, Mahamadou. "Troubles musculo-squelettiques chez le personnel de la cantine dans un secteur minier au Mali." Mali Santé Publique, June 23, 2023, 56–60. http://dx.doi.org/10.53318/msp.v12i2.2618.

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Objectif : Déterminer la prévalence des TMS et leurs facteurs de risque chez le personnel de la cantine. Méthodologie : Il s’agissait d’une étude descriptive, transversale réalisée en mars 2020 au service médical du site minier. Elle a concerné l’ensemble des travailleurs de la cantine du site minier. Ces derniers étaient soumis au questionnaire TMS de l’INRS version 2000 (chapitres 1 et 2). Les variables ainsi recueillies ont été codifiées et analysées à l’aide du logiciel SPSS 20.0. Le test de Khi2 a permis la comparaison des variables avec un seuil de significativité p<0,05. Résultats : L’étude a inclus 31 travailleurs soit 100% du personnel de la cantine. L’âge moyen des travailleurs était de 34,49 ans et le sex ratio était de 1,38 en faveur des hommes. Les droitiers étaient les plus dominants (90,32%). L’ancienneté moyenne au poste de travail était de 3,93 ans. La plupart d’entre eux (90,32%) travaillaient en rotation de 2 équipes par jour. La majorité (41,94%) d’entre eux estimaient le travail de l’après-midi le plus contraignant. Au cours des 12 derniers mois, 20 travailleurs (64,51%) avaient eu au moins un TMS. Les travailleurs se plaignaient plus des douleurs du rachis (avec 12,90% respectivement pour le cou et le haut du dos et 35,48% pour le bas du dos) et de l’épaule droite (22,58%). Les facteurs associés à la survenue des TMS étaient : pour le cou, le fait d’avoir l’après-midi comme le poste le plus contraignant (p=0,04) ; pour le haut du dos, une ancienneté au poste de travail inférieure à 4 ans (p=0,04) et en fin pour l’épaule gauche, le sexe féminin (p=0,03). Conclusion : Cette étude a permis de déterminer une forte prévalence des TMS chez le personnel de la cantine dans le secteur minier, surtout celle des TMS du rachis lombaire et de l’épaule droite et les facteurs de risques associés. Pour une prévention efficace, il est nécessaire d’agir sur l’ensemble des facteurs de risque des TMS
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Leclerc, Véronique, Alexandre Tremblay, and Chani Bonventre. "Anthropologie médicale." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.125.

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Abstract:
L’anthropologie médicale est un sous-champ de l’anthropologie socioculturelle qui s’intéresse à la pluralité des systèmes médicaux ainsi qu’à l’étude des facteurs économiques, politiques et socioculturels ayant un impact sur la santé des individus et des populations. Plus spécifiquement, elle s’intéresse aux relations sociales, aux expériences vécues, aux pratiques impliquées dans la gestion et le traitement des maladies par rapport aux normes culturelles et aux institutions sociales. Plusieurs généalogies de l’anthropologie médicale peuvent être retracées. Toutefois, les monographies de W.H.R. Rivers et d’Edward Evans-Pritchard (1937), dans lesquelles les représentations, les connaissances et les pratiques en lien avec la santé et la maladie étaient considérées comme faisant intégralement partie des systèmes socioculturels, sont généralement considérées comme des travaux fondateurs de l’anthropologie médicale. Les années 1950 ont marqué la professionnalisation de l’anthropologie médicale. Des financements publics ont été alloués à la discipline pour contribuer aux objectifs de santé publique et d’amélioration de la santé dans les communautés économiquement pauvres (Good 1994). Dans les décennies qui suivent, les bases de l’anthropologie médicale sont posées avec l’apparition de nombreuses revues professionnelles (Social Science & Medicine, Medical Anthropology, Medical Anthropology Quarterly), de manuels spécialisés (e.g. MacElroy et Townsend 1979) et la formation du sous-groupe de la Society for Medical Anthropology au sein de l’American Anthropological Association (AAA) en 1971, qui sont encore des points de références centraux pour le champ. À cette époque, sous l’influence des théories des normes et du pouvoir proposées par Michel Foucault et Pierre Bourdieu, la biomédecine est vue comme un système structurel de rapports de pouvoir et devient ainsi un objet d’étude devant être traité symétriquement aux autres systèmes médicaux (Gaines 1992). L’attention portée aux théories du biopouvoir et de la gouvernementalité a permis à l’anthropologie médicale de formuler une critique de l’hégémonie du regard médical qui réduit la santé à ses dimensions biologiques et physiologiques (Saillant et Genest 2007 : xxii). Ces considérations ont permis d’enrichir, de redonner une visibilité et de l’influence aux études des rationalités des systèmes médicaux entrepris par Evans-Pritchard, et ainsi permettre la prise en compte des possibilités qu’ont les individus de naviguer entre différents systèmes médicaux (Leslie 1980; Lock et Nguyen 2010 : 62). L’aspect réducteur du discours biomédical avait déjà été soulevé dans les modèles explicatifs de la maladie développés par Arthur Kleinman, Leon Eisenberg et Byron Good (1978) qui ont introduit une distinction importante entre « disease » (éléments médicalement observables de la maladie), « illness » (expériences vécues de la maladie) et « sickness » (aspects sociaux holistes entourant la maladie). Cette distinction entre disease, illness et sickness a joué un rôle clé dans le développement rapide des perspectives analytiques de l’anthropologie médicale de l’époque, mais certaines critiques ont également été formulées à son égard. En premier lieu, Allan Young (1981) formule une critique des modèles explicatifs de la maladie en réfutant l'idée que la rationalité soit un model auquel les individus adhèrent spontanément. Selon Young, ce modèle suggère qu’il y aurait un équivalant de structures cognitives qui guiderait le développement des modèles de causalité et des systèmes de classification adoptées par les personnes. Au contraire, il propose que les connaissances soient basées sur des actions, des relations sociales, des ressources matérielles, avec plusieurs sources influençant le raisonnement des individus qui peuvent, de plusieurs manières, diverger de ce qui est généralement entendu comme « rationnel ». Ces critiques, ainsi que les études centrées sur l’expérience des patients et des pluralismes médicaux, ont permis de constater que les stratégies adoptées pour obtenir des soins sont multiples, font appel à plusieurs types de pratiques, et que les raisons de ces choix doivent être compris à la lumière des contextes historiques, locaux et matériaux (Lock et Nguyen 2010 : 63). Deuxièmement, les approches de Kleinman, Eisenberger et Good ont été critiquées pour leur séparation artificielle du corps et de l’esprit qui représentait un postulat fondamental dans les études de la rationalité. Les anthropologues Nancy Scheper-Hughes et Margeret Lock (1987) ont proposé que le corps doit plutôt être abordé selon trois niveaux analytiques distincts, soit le corps politique, social et individuel. Le corps politique est présenté comme étant un lieu où s’exerce la régulation, la surveillance et le contrôle de la différence humaine (Scheper-Hughes et Lock 1987 : 78). Cela a permis aux approches féministes d’aborder le corps comme étant un espace de pouvoir, en examinant comment les discours sur le genre rendent possible l’exercice d’un contrôle sur le corps des femmes (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Les premiers travaux dans cette perspective ont proposé des analyses socioculturelles de différents contextes entourant la reproduction pour contrecarrer le modèle dominant de prise en charge médicale de la santé reproductive des femmes (Martin 1987). Pour sa part, le corps social renvoie à l’idée selon laquelle le corps ne peut pas être abordé simplement comme une entité naturelle, mais qu’il doit être compris en le contextualisant historiquement et socialement (Lupton 2000 : 50). Finalement, considérer le corps individuel a permis de privilégier l’étude de l’expérience subjective de la maladie à travers ses variations autant au niveau individuel que culturel. Les études de l’expérience de la santé et la maladie axées sur l’étude des « phénomènes tels qu’ils apparaissent à la conscience des individus et des groupes d’individus » (Desjarlais et Throop 2011 : 88) se sont avérées pertinentes pour mieux saisir la multitude des expériences vécues des états altérés du corps (Hofmann et Svenaeus 2018). En somme, les propositions de ces auteurs s’inscrivent dans une anthropologie médicale critique qui s’efforce d’étudier les inégalités socio-économiques (Scheper-Hughes 1992), l’accès aux institutions et aux savoirs qu’elles produisent, ainsi qu’à la répartition des ressources matérielles à une échelle mondiale (Manderson, Cartwright et Hardon 2016). Depuis ses débuts, l’anthropologie médicale a abordé la santé globale et épidémiologique dans le but de faciliter les interventions sur les populations désignées comme « à risque ». Certains anthropologues ont développé une perspective appliquée en épidémiologie sociale pour contribuer à l’identification de déterminants sociaux de la santé (Kawachi et Subramanian 2018). Plusieurs de ces travaux ont été critiqués pour la culturalisation des pathologies touchant certaines populations désignées comme étant à risque à partir de critères basés sur la stigmatisation et la marginalisation de ces populations (Trostle et Sommerfeld 1996 : 261). Au-delà des débats dans ce champ de recherche, ces études ont contribué à la compréhension des dynamiques de santé et de maladie autant à l’échelle globale, dans la gestion des pandémies par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qu’aux échelles locales avec la mise en place de campagnes de santé publique pour faciliter l’implantation de mesures sanitaires, telles que la vaccination (Dubé, Vivion et Macdonald 2015). L’anthropologie a contribué à ces discussions en se penchant sur les contextes locaux des zoonoses qui sont des maladies transmissibles des animaux vertébrés aux humains (Porter 2013), sur la résistance aux antibiotiques (Landecker 2016), comme dans le cas de la rage et de l’influenza (Wolf 2012), sur les dispositifs de prévention mis en place à une échelle mondiale pour éviter l’apparition et la prolifération d’épidémies (Lakoff 2010), mais aussi sur les styles de raisonnement qui sous-tendent la gestion des pandémies (Caduff 2014). Par ailleurs, certains auteur.e.s ont utilisé le concept de violence structurelle pour analyser les inégalités socio-économiques dans le contexte des pandémies de maladies infectieuses comme le sida, la tuberculose ou, plus récemment, l’Ébola (Fassin 2015). Au-delà de cet aspect socio-économique, Aditya Bharadwaj (2013) parle d’une inégalité épistémique pour caractériser des rapports inégaux dans la production et la circulation globale des savoirs et des individus dans le domaine de la santé. Il décrit certaines situations comme des « biologies subalternes », c’est à dire des états de santé qui ne sont pas reconnus par le système biomédical hégémonique et qui sont donc invisibles et vulnérables. Ces « biologies subalternes » sont le revers de citoyennetés biologiques, ces dernières étant des citoyennetés qui donnes accès à une forme de sécurité sociale basée sur des critères médicaux, scientifiques et légaux qui reconnaissent les dommages biologiques et cherche à les indemniser (Petryna 2002 : 6). La citoyenneté biologique étant une forme d’organisation qui gravite autour de conditions de santé et d’enjeux liés à des maladies génétiques rares ou orphelines (Heath, Rapp et Taussig 2008), ces revendications mobilisent des acteurs incluant les institutions médicales, l’État, les experts ou encore les pharmaceutiques. Ces études partagent une attention à la circulation globale des savoirs, des pratiques et des soins dans la translation — ou la résistance à la translation — d’un contexte à un autre, dans lesquels les patients sont souvent positionnés entre des facteurs sociaux, économiques et politiques complexes et parfois conflictuels. L’industrie pharmaceutique et le développement des technologies biomédicales se sont présentés comme terrain important et propice pour l’analyse anthropologique des dynamiques sociales et économiques entourant la production des appareils, des méthodes thérapeutiques et des produits biologiques de la biomédecine depuis les années 1980 (Greenhalgh 1987). La perspective biographique des pharmaceutiques (Whyte, Geest et Hardon 2002) a consolidé les intérêts et les approches dans les premières études sur les produits pharmaceutiques. Ces recherches ont proposé de suivre la trajectoire sociale des médicaments pour étudier les contextes d’échanges et les déplacements dans la nature symbolique qu’ont les médicaments pour les consommateurs : « En tant que choses, les médicaments peuvent être échangés entre les acteurs sociaux, ils objectivent les significations, ils se déplacent d’un cadre de signification à un autre. Ce sont des marchandises dotées d’une importance économique et de ressources recelant une valeur politique » (traduit de Whyte, Geest et Hardon 2002). D’autres ont davantage tourné leur regard vers les rapports institutionnels, les impacts et le fonctionnement de « Big Pharma ». Ils se sont intéressés aux processus de recherche et de distribution employés par les grandes pharmaceutiques à travers les études de marché et les pratiques de vente (Oldani 2014), l’accès aux médicaments (Ecks 2008), la consommation des produits pharmaceutiques (Dumit 2012) et la production de sujets d’essais cliniques globalisés (Petryna, Lakoff et Kleinman 2006), ainsi qu’aux enjeux entourant les réglementations des brevets et du respect des droits politiques et sociaux (Ecks 2008). L’accent est mis ici sur le pouvoir des produits pharmaceutiques de modifier et de changer les subjectivités contemporaines, les relations familiales (Collin 2016), de même que la compréhensions du genre et de la notion de bien-être (Sanabria 2014). Les nouvelles technologies biomédicales — entre autres génétiques — ont permis de repenser la notion de normes du corps en santé, d'en redéfinir les frontières et d’intervenir sur le corps de manière « incorporée » (embodied) (Haraway 1991). Les avancées technologiques en génomique qui se sont développées au cours des trois dernières décennies ont soulevé des enjeux tels que la généticisation, la désignation de populations/personnes « à risque », l’identification de biomarqueurs actionnables et de l’identité génétique (TallBear 2013 ; Lloyd et Raikhel 2018). Au départ, le modèle dominant en génétique cherchait à identifier les gènes spécifiques déterminant chacun des traits biologiques des organismes (Lock et Nguyen 2010 : 332). Cependant, face au constat que la plupart des gènes ne codaient par les protéines responsables de l’expression phénotypique, les modèles génétiques se sont depuis complexifiés. L’attention s’est tournée vers l’analyse de la régulation des gènes et de l’interaction entre gènes et maladies en termes de probabilités (Saukko 2017). Cela a permis l’émergence de la médecine personnalisée, dont les interventions se basent sur l’identification de biomarqueurs personnels (génétiques, sanguins, etc.) avec l’objectif de prévenir l’avènement de pathologies ou ralentir la progression de maladies chroniques (Billaud et Guchet 2015). Les anthropologues de la médecine ont investi ces enjeux en soulevant les conséquences de cette forme de médecine, comme la responsabilisation croissante des individus face à leur santé (Saukko 2017), l’utilisation de ces données dans l’accès aux assurances (Hoyweghen 2006), le déterminisme génétique (Landecker 2011) ou encore l’affaiblissement entre les frontières de la bonne santé et de la maladie (Timmermans et Buchbinder 2010). Ces enjeux ont été étudiés sous un angle féministe avec un intérêt particulier pour les effets du dépistage prénatal sur la responsabilité parentale (Rapp 1999), l’expérience de la grossesse (Rezende 2011) et les gestions de l’infertilité (Inhorn et Van Balen 2002). Les changements dans la compréhension du modèle génomique invitent à prendre en considération plusieurs variables en interaction, impliquant l’environnement proche ou lointain, qui interagissent avec l’expression du génome (Keller 2014). Dans ce contexte, l’anthropologie médicale a développé un intérêt envers de nouveaux champs d’études tels que l’épigénétique (Landecker 2011), la neuroscience (Choudhury et Slaby 2016), le microbiome (Benezra, DeStefano et Gordon 2012) et les données massives (Leonelli 2016). Dans le cas du champ de l’épigénétique, qui consiste à comprendre le rôle de l’environnement social, économique et politique comme un facteur pouvant modifier l’expression des gènes et mener au développement de certaines maladies, les anthropologues se sont intéressés aux manières dont les violences structurelles ancrées historiquement se matérialisent dans les corps et ont des impacts sur les disparités de santé entre les populations (Pickersgill, Niewöhner, Müller, Martin et Cunningham-Burley 2013). Ainsi, la notion du traumatisme historique (Kirmayer, Gone et Moses 2014) a permis d’examiner comment des événements historiques, tels que l’expérience des pensionnats autochtones, ont eu des effets psychosociaux collectifs, cumulatifs et intergénérationnels qui se sont maintenus jusqu’à aujourd’hui. L’étude de ces articulations entre conditions biologiques et sociales dans l’ère « post-génomique » prolonge les travaux sur le concept de biosocialité, qui est défini comme « [...] un réseau en circulation de termes d'identié et de points de restriction autour et à travers desquels un véritable nouveau type d'autoproduction va émerger » (Traduit de Rabinow 1996:186). La catégorie du « biologique » se voit alors problématisée à travers l’historicisation de la « nature », une nature non plus conçue comme une entité immuable, mais comme une entité en état de transformation perpétuelle imbriquée dans des processus humains et/ou non-humains (Ingold et Pálsson 2013). Ce raisonnement a également été appliqué à l’examen des catégories médicales, conçues comme étant abstraites, fixes et standardisées. Néanmoins, ces catégories permettent d'identifier différents états de la santé et de la maladie, qui doivent être compris à la lumière des contextes historiques et individuels (Lock et Nguyen 2010). Ainsi, la prise en compte simultanée du biologique et du social mène à une synthèse qui, selon Peter Guarnaccia, implique une « compréhension du corps comme étant à la fois un système biologique et le produit de processus sociaux et culturels, c’est-à-dire, en acceptant que le corps soit en même temps totalement biologique et totalement culturel » (traduit de Guarnaccia 2001 : 424). Le concept de « biologies locales » a d’abord été proposé par Margaret Lock, dans son analyse des variations de la ménopause au Japon (Lock 1993), pour rendre compte de ces articulations entre le matériel et le social dans des contextes particuliers. Plus récemment, Niewöhner et Lock (2018) ont proposé le concept de biologies situées pour davantage contextualiser les conditions d’interaction entre les biologies locales et la production de savoirs et de discours sur celles-ci. Tout au long de l’histoire de la discipline, les anthropologues s’intéressant à la médecine et aux approches de la santé ont profité des avantages de s’inscrire dans l’interdisciplinarité : « En anthropologie médical, nous trouvons qu'écrire pour des audiences interdisciplinaires sert un objectif important : élaborer une analyse minutieuse de la culture et de la santé (Dressler 2012; Singer, Dressler, George et Panel 2016), s'engager sérieusement avec la diversité globale (Manderson, Catwright et Hardon 2016), et mener les combats nécessaires contre le raccourcies des explications culturelles qui sont souvent déployées dans la littérature sur la santé (Viruell-Fuentes, Miranda et Abdulrahim 2012) » (traduit de Panter-Brick et Eggerman 2018 : 236). L’anthropologie médicale s’est constituée à la fois comme un sous champ de l’anthropologie socioculturelle et comme un champ interdisciplinaire dont les thèmes de recherche sont grandement variés, et excèdent les exemples qui ont été exposés dans cette courte présentation.
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Martinez, V., C. Dualé, R. Dallel, and S. Rostaing. "Menaces sur la prise en charge des patients souffrant de douleur chronique en France : une formation et des structures douleur chronique fragilisées." Douleur et Analgésie, 2023. http://dx.doi.org/10.3166/dea-2022-0254.

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Contexte : Les structures douleur chronique (SDC) assurent la prise en charge des patients souffrant de douleurs chroniques les plus complexes et les plus réfractaires en France. En 2018, on recensait 245 SDC labellisées par les agences régionales de santé (ARS). Malgré cette couverture territoriale importante, les SDC sont aujourd’hui menacées. Objectifs : Obtenir une photographie de l’offre de soins des SDC, en précisant à la fois les caractéristiques des SDC et les données démographiques des professionnels y exerçant. Méthodologie : L’enquête était réalisée sous l’égide de la Société française d’étude et de traitement de la douleur (SFETD) auprès de l’ensemble des SDC labellisées par les ARS. Les responsables des SDC étaient invités à renseigner, sur un questionnaire en ligne, les caractéristiques de la SDC et les données démographiques du personnel médical et non médical. Résultats : Deux cent vingt-trois (91 %) des 245 SDC ont répondu. Si le maillage territorial des SDC est respecté, avec en médiane 0,59 médecin douleur pour 100 000 habitants en France, il existe une grande hétérogénéité dans la répartition des équivalents temps plein (ETP) d’une région à l’autre, avec une variation d’un facteur 2,8 pour les médecins et d’un facteur 5 pour les psychologues et infirmiers. Les régions les moins dotées sont la région Centre-Val de Loire et la région Grand Est. Cinquante-quatre pour cent (54 %) des SDC proposent des consultations à la fois pour la douleur cancéreuse et pour la douleur chronique non cancéreuse. Seulement 6 % des SDC sont dédiés à la douleur de l’enfant. Le délai d’attente médian est de trois mois, avec des extrêmes pouvant atteindre un an. Au total, 835 médecins, représentant 388 ETP, travaillent dans les SDC. Seulement 58 % des médecins sont titulaires ; 18 % exercent à temps plein et 43 % exercent à moins de 0,2 ETP. Le départ à la retraite de 177 médecins est attendu dans les cinq ans, représentant 91 ETP, soit 24 % du total des ETP médicaux. Conclusion : La pérennisation des SDC en France est menacée dans les cinq ans à venir. Il y a urgence à agir. Des mesures concrètes sont proposées par la SFETD pour anticiper la catastrophe annoncée.
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"Décret n° 2013-1090 du 2 décembre 2013 relatif à la transmission d'informations entre les professionnels participant à la prise en charge sanitaire, médico-sociale et sociale des personnes âgées en risque de perte d'autonomie." Journal du droit des jeunes 331, no. 1 (2014): 54. http://dx.doi.org/10.3917/jdj.331.0054.

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Vaillancourt, Régis, Annie Pouliot, Kim Streitenberger, Sylvia Hyland, and Pierre Thabet. "Pictograms for Safer Medication Management by Health Care Workers." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 69, no. 4 (August 31, 2016). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v69i4.1575.

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<p><strong>ABSTRACT</strong></p><p><strong>Background:</strong> Inherent risks are associated with the preparation and administration of medications. As such, a key aspect of medication safety is to ensure safe medication management practices.</p><p><strong>Objective:</strong> To identify key medication safety issues and high-alert drug classes that might benefit from implementation of pictograms, for use by health care providers, to enhance medication administration safety. This study was the first step in the development of such pictograms.</p><p><strong>Methods:</strong> Self-identified medication management experts participated in a modified Delphi process to achieve consensus on situations where safety pictograms are required for labelling to optimize safe medication management. The study was divided into 3 phases: issue generation, issue reduction, and issue selection. Issues achieving at least 80% consensus and deemed most essential were selected for future studies. Retained issues were subjected to semiotic analysis, and preliminary pictograms were developed.</p><p><strong>Results:</strong> Of the 87 health care professionals (pharmacists, pharmacy technicians, nurses, and physicians) invited to participate in the Delphi process, 30 participated in all 3 phases. A total of 55 situations that could potentially benefit from safety pictograms were generated initially. Through the Delphi process, these were narrowed down to 10 situations where medication safety might be increased with the use of safety pictograms. For most of the retained issues, between 3 and 6 pictograms were designed, based on the results of the semiotic analysis.</p><p><strong>Conclusions:</strong> The pharmacists, pharmacy technicians, nurses, and physicians participating in this study reached consensus and identified 10 medication administration safety issues that might benefit from the development and implementation of safety pictograms. Pictograms were developed for a total of 9 issues. In follow-up studies, these pictograms will be validated for comprehension and evaluated for effectiveness.</p><p><strong>RÉSUMÉ</strong></p><p><strong>Contexte :</strong> Il y a des risques inhérents associés à la préparation et à l’administration de médicaments. Pour cette raison, l’un des principaux aspects de la sécurité des médicaments est d’assurer des pratiques de gestion des médicaments sécuritaires.</p><p><strong>Objectif :</strong> Déterminer les principales questions de sécurité des médicaments et les classes de médicaments de niveau d’alerte élevé pour lesquelles l’ajout de pictogrammes, destinés aux fournisseurs de soins de santé, permettrait de rendre l’administration de médicaments plus sécuritaire. La présente étude représentait la première étape dans l’élaboration de ces pictogrammes.</p><p><strong>Méthodes :</strong> Des professionnels qui se définissaient comme experts en gestion de médicaments ont participé à un processus Delphi modifié dans le but d’arriver à un consensus à propos des situations où des pictogrammes de sécurité doivent être ajoutés à l’étiquette afin d’optimiser la gestion sécuritaire des médicaments. L’étude a été divisée en trois phases : génération de questions de sécurité, élimination de questions de sécurité et sélection de questions de sécurité. Les questions qui atteignaient un consensus d’au moins 80 % et qui étaient considérées comme les plus essentielles ont été retenues pour des études ultérieures. Les questions de sécurité retenues ont été soumises à une analyse sémiotique, puis des ébauches de pictogrammes ont été créées.</p><p><strong>Résultats :</strong> Parmi les 87 professionnels de la santé (notamment des pharmaciens, des techniciens en pharmacie, du personnel infirmier et des médecins) invités à participer au processus Delphi, 30 ont pris part aux trois étapes. Au total, 55 situations pour lesquelles il pourrait être avantageux d’utiliser des pictogrammes de sécurité ont été générées au départ. Grâce au processus Delphi, ce nombre a été réduit à 10 situations pour lesquelles la sécurité des médicaments pourrait être accrue à l’aide de pictogrammes de sécurité. Pour la plupart des questions retenues, entre trois et six pictogrammes ont été conçus à l’aide des résultats de l’analyse sémiotique.</p><p><strong>Conclusion :</strong> Les pharmaciens, les techniciens en pharmacie, le personnel infirmier et les médecins qui ont participé à l’étude ont atteint un consensus sur dix questions au sujet de l’administration sécuritaire des médicaments pour lesquelles l’élaboration et la mise en place de pictogrammes de sécurité pourraient être avantageuses. Ensuite, des pictogrammes ont été conçus pour neuf questions au total. Dans les études ultérieures, il faudra évaluer l’efficacité des pictogrammes et s’assurer qu’ils sont interprétés correctement.</p>
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Gagnon, Éric. "Âgisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.089.

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En une formule d’une belle densité, Simone de Beauvoir a résumé cette attitude négative à l’égard du vieillissement qu’est l’âgisme : « Si les vieillards manifestent les mêmes désirs, les mêmes sentiments, les mêmes revendications que les jeunes, ils scandalisent; chez eux, l’amour, la jalousie semblent odieux, la sexualité répugnante, la violence dérisoire. Ils doivent donner l’exemple de toutes les vertus. Avant tout on réclame d’eux la sérénité » (1970, p. 9-10). L’âgisme repose sur une vision stéréotypée et dépréciative des personnes âgées, perçues comme déclinantes et dépendantes, malades et peu attirantes, conservatrices et incapables de s’adapter aux changements (sociaux ou technologiques). Inutiles, ces personnes représentent un fardeau pour les plus jeunes; déclinantes, elles n’ont plus aucune passion ou projet; dépassées et incompétentes, elles doivent se tenir en retrait. Cette vision se traduit par des comportements condescendants ou d’évitement, de la discrimination et de l’exclusion de certains espaces ou sphères d’activités, comme le travail, les discussions politiques ou la sexualité. Elle a des effets délétères sur les personnes âgées (image de soi négative, retrait et isolement), ainsi que des coûts économiques et sociaux (Puijalon et Trincaz, 2000; Nelson, 2002; Billette, Marier et Séguin, 2018). L’âgisme repose sur une homogénéisation (les personnes âgées sont toutes semblables), une dépréciation (le vieillissement est toujours négatif, il est décrépitude et dépendance) et une essentialisation (cette décrépitude et cette dépendance sont naturelles et inévitables). On ne peut expliquer l’âgisme uniquement par la valorisation de la jeunesse, de la nouveauté et de l’indépendance, même si ces valeurs jouent un rôle, non plus que par l’ignorance ou l’anxiété que provoquent le déclin, la confusion et la mort, quoique cela fasse aussi partie de l’expérience du vieillissement (Ballanger, 2006). L’âgisme – du moins les formes les plus étudiées et pour lesquelles le terme a été forgé – émerge en Occident dans un contexte social et politique particulier. Quatre grands phénomènes doivent être pris en considération. Le premier est démographique. Le vieillissement de la population dans les sociétés occidentales et industrialisées a fait des personnes âgées un groupe toujours plus important de consommateurs, d’électeurs et de bénéficiaires de services. Très tôt, cette importance numérique a soulevé un ensemble d’inquiétudes et de controverses touchant la croissance des coûts de santé, le financement des caisses de retraite et l’équité fiscale entre les générations, le soutien des personnes dépendantes. Ces débats contribuent à faire de la vieillesse un problème social, ainsi qu’une menace et un poids pour les plus jeunes générations en l’associant au déclin, à la dépendance et à des coûts (Katz, 1996). Le second phénomène est l’invention de la retraite dans les sociétés salariales. En fixant une limite d'âge pour le travail (65 ans, par exemple), on a créé une nouvelle catégorie sociale, les retraités, et déterminé à quel âge on devient vieux. Le vieillissement s’est trouvé du même coup associé à l’inactivité et à la non-productivité, au retrait du travail et de l’espace public. Le troisième phénomène est la production de savoirs sur le vieillissement. Après la Seconde Guerre mondiale, «une constellation d’experts se déploie avec force et autorité autour des personnes âgées», comme le dit si bien Aline Charles (2004 : 267) : médecins, travailleurs sociaux, ergothérapeutes. Deux nouveaux champs d’expertise se développent, la gériatrie et la gérontologie, qui vont faire du vieillissement un domaine spécifique de savoirs et d’interventions. Ces expertises participent étroitement à la manière dont le vieillissement est pensé, les enjeux et les problèmes formulés (Katz, 1996). Elles contribuent à renforcer l’association faite entre le déclin, la dépendance et l’avancée en âge. Elles le font par le biais des politiques, des programmes et d'interventions visant à évaluer la condition des personnes, à mesurer leur autonomie, leur vulnérabilité et les risques auxquels elles sont exposées (Kaufman, 1994), et par une médicalisation du vieillissement, qui en fait un problème de santé appelant des mesures préventives et curatives. Enfin, le quatrième phénomène est politique. La reconnaissance et la dénonciation de l’âgisme apparaissent dans la foulée du mouvement des droits civiques et des luttes contre les discriminations raciales aux États-Unis (Butler, 1969). Elles s’inscrivent dans le mouvement de défense des droits de la personne. Plus largement, elles prennent naissance dans un contexte où l'égalité des droits devient centrale dans la représentation des rapports sociaux : l'âgisme contrevient à un idéal d'accès aux biens et aux services, il engendre des inégalités dans la participation à la parole et aux décisions ainsi que l'exclusion. (Dumont, 1994). Reprise par différents groupes d’intérêts, ainsi que par des institutions nationales et internationales, la critique et la dénonciation de l'âgisme conduisent à l’énonciation de droits pour les personnes âgées et à la mise sur pied de mécanismes pour garantir le respect de ces droits, à des campagnes d’éducation et de sensibilisation, à l’adoption de plans d’action, de lois et de règlements pour prévenir les discriminations. Elles rendent le phénomène visible, en font un problème social, lui attribuent des causes et des effets, proposent des mesures correctives ou des visions alternatives du vieillissement. Les représentations et les attitudes négatives à l’égard du vieillissement ne sont pas propres à l’Occident, tant s’en faut. Mais l’âgisme ne doit pas non plus être confondu avec toute forme de classification, de segmentation ou de division selon l’âge. Il émerge dans des sociétés individualistes, qui tendent à disqualifier ceux qui répondent moins bien aux valeurs d’indépendance, de productivité et d’épanouissement personnel. Des sociétés où il n’y pas à proprement parler de classes ou de groupes d’âge, avec leurs rites, leurs obligations et leurs occupations spécifiques (Peatrik, 2003), où les catégories d’âge sont relativement ouvertes et ne comportent pas de frontières nettes et de statuts précis, hormis la retraite pour la catégorie des «aînés», favorisent un redéfinition du vieillissement en regard des normes du travail et de la consommation; des sociétés où les rapports et les obligations entre les générations ne sont pas clairement définis, et donnent lieu à des débats politiques et scientifiques. Les anthropologues peuvent s'engager dans ces débats en poursuivant la critique de l’âgisme. Cette critique consiste à relever et à déconstruire les discours et les pratiques qui reposent sur une vision stéréotypée et péjorative du vieillissement et des personnes âgées, mais également à montrer comment les politiques, le marché de l’emploi et l’organisation du travail, la publicité, les savoirs professionnels et scientifiques, la médicalisation et les transformations du corps, comme la chirurgie plastique ou les usages des médicaments, reposent sur de telles visions. Elle porte égalerment sur les pratiques discriminatoires, en examinant leurs répercussions sur la vie et le destin des individus, comme la réduction des possibilités d’emploi ou la perte de dignité, ou encore sur la manière dont l’âgisme se conjugue à des stéréotypes sexistes et racistes, pour déprécier et marginaliser davantage des catégories spécifiques de personnes âgées. Elle permet de mieux comprendre quels intérêts matériels et symboliques servent ces représentations et ces pratiques, et dans quel contexte l'âgisme apparait. Mais la critique peut être élargie à l’ensemble des discours du vieillissement. Très vite, des représentations concurrentes de la vieillesse ont émergé dans les pays occidentaux. La critique de l’âgisme a conduit à l’apparition de nouveaux modèles, comme la vieillesse «verte», le vieillissement «actif» ou le vieillissement «réussi» (successful aging), donnant une image positive de la vieillesse et proposant aux personnes âgées de nouveaux idéaux (demeurer indépendant et actif), de nouvelles aspirations (authenticité, expression de soi et développement personnel) et de nouveaux modes de vie (actifs et socialement utiles). Ces nouveaux modèles font la promotion de conduites qui favorisent la santé et retardent le déclin, comme la participation sociale ou les activités intellectuelles et sportives (Biggs, 2001; Charles, 2004; Raymond et Grenier, 2013; Lamb, 2017). Ces nouveaux modèles ne sont toutefois pas exempt de clichés et de stéréotypes, ils sont tout autant normatifs et réducteurs que les représentations âgistes, et servent aussi des intérêts politiques (réduction du soutien aux ainés dépendants) et économiques (développement d’un marché de biens et services pour les aînés). Surtout, ils reposent sur les mêmes normes que l’âgisme, dont ils inversent simplement la valeur : l’activité plutôt que le retrait, l’autonomie plutôt que la dépendance, la beauté plutôt que la décrépitude. On demeure dans le même univers culturel de référence. Ces modèles traduisent en fin de compte un refus du vieillissement, entretenant ainsi une aversion envers celui-ci. On peut pousser la critique encore plus loin, en comparant ces représentations et ces modèles avec ceux qui prévalent ailleurs qu’en Occident. Cela permet notamment une analyse des formes de subjectivation, c’est-à-dire de la manière dont les individus font l’expérience de l’avancée en âge. L’anthropologie peut ainsi contribuer à mieux comprendre les représentations culturelles et les modèles du vieillissement et les pratiques qui leurs sont associées, les politiques et les formes d’organisation des relations entre les individus, d’aménagement de l’espace et du temps qu’elles favorisent. Elle peut contribuer à mieux comprendre comment ces représentations et ces modèles façonnent l’expérience des individus : leurs rapports à soi, aux autres, au monde, la manière dont ils reconnaissent et réagissent aux signes de la vieillesse (rides, douleurs, lenteur), de la sénescence ou de la démence, la manière dont ils anticipent leur vieillissement et s’y préparent, les responsabilités et obligations qu’ils se reconnaissent, leurs attentes à l’égard des plus jeunes, les activités qu’ils s’interdisent ou s’obligent à faire, le type d’indépendance qu’ils recherchent (Leibing, 2004; Lamb, 1997, 2017). La comparaison permet de dégager la variété des expériences et des formes alternatives de vieillissement. Elle permet de mettre en lumière le caractère très relatif des signes du vieillissement, mais aussi des qualités par lesquelles un individu est reconnu comme une personne, un sujet ou être humain.
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