Academic literature on the topic 'Paysage – Géographie – Voyage'

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Journal articles on the topic "Paysage – Géographie – Voyage"

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Ernwein, Marion, and Anne Sgard. "« Les quatre mondes du lac Léman » ou explorer avec des non-voyants un paysage polysensoriel." Cahiers de géographie du Québec 56, no. 158 (February 28, 2013): 279–95. http://dx.doi.org/10.7202/1014547ar.

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Abstract:
Résumé La recherche géographique sur la non-voyance et la malvoyance tend à se focaliser sur les difficultés et les peurs rencontrées par les non-voyants dans leurs pratiques de mobilité, les excluant a priori d’autres types de réflexions, notamment sur le paysage, objet oculocentré traditionnel de la géographie. Pourtant, l’observation des expériences quotidiennes des non-voyants montre qu’on ne saurait se limiter à ces craintes et difficultés. En certaines circonstances, leur perception de l’environnement intègre des dimensions esthétiques : peut-on parler alors d’un sentiment paysager ? Il s’agit dans cet article d’explorer avec des non-voyants la dimension paysagère de leur relation à l’environnement, afin de montrer la richesse de leurs perceptions et représentations, tout en articulant une réflexion sur la polysensorialité du paysage permettant de dépasser l’oculocentrisme.
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Titos Martínez, Manuel. "La expedición del naturalista alsaciano Guillaume Philippe Schimper a Sierra Nevada en 1847 / The expedition of the Alsatian naturalist Guillaume-Philippe Schimper to Sierra Nevada in 1847." Ería 2, no. 2 (October 10, 2019): 207–21. http://dx.doi.org/10.17811/er.2.2019.207-221.

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Abstract:
En 1847 los alsacianos Daniel Dollfus-Ausset y Guillaume-Philippe Schimper realizaron una expedición a Sierra Nevada, en el sur de España. Su objetivo era la búsqueda de una nueva especie de cabra montes, pero su interés se extendía a la geografía, el paisaje, el glaciarismo y la botánica. En aquella expedición se realizó la primera fotografía al daguerrotipo que se conoce de Sierra Nevada, y se encontraron restos de antiguos glaciares cuaternarios sobre los que elaboraron una teoría mantenida como válida durante bastante tiempo. En este artículo se describe la personalidad de los viajeros, las circunstancias de su viaje y lo que representa el mismo en la historia científica de Sierra Nevada.En 1847, les Alsaciens Daniel Dollfus-Ausset et Guillaume-Philippe Schimper firent une expédition en Sierra Nevada,dans le sud de l’Espagne. Son but était de rechercher une nouvelle espèce de chèvre de montagne, mais son intérêt s’est étendu à la géographie, au paysage, au glacierisme et à la botanique. Au cours de cette expédition, une photographie au daguerréotype de Sierra Nevada a été prise pour la première fois. De même, des restes d’anciens glaciers du Quaternaireont été identifiés, et sur ceux-ci, ils ont développé une théorie maintenue comme valable pendant un certain temps. Cet article décrit la personnalité des voyageurs, les circonstances de leur voyage et ce que cette expérience représente dans l’histoire scientifique de la Sierra Nevada.In 1847 the Alsatians Daniel Dollfus-Ausset and Guillaume-Philippe Schimper made an expedition to Sierra Nevada, insouthern Spain. His goal was to search for a new species of mountain goat, but his interest extended to geography, landscape, glacierism and botany. In that expedition, the first daguerreotype photograph of Sierra Nevada was taken, and remains of ancient Quaternary glaciers were identified (on which they developed a theory maintained as valid for quite some time). This article explains the personality of the travelers,the circumstances of their trip and what it represents in the scientific history of Sierra Nevada.
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Fauchon, André. "La géographie du Nord dans l’oeuvre de Maurice Constantin-Weyer : de la réalité à l’imaginaire." Le dossier 29, no. 2 (November 30, 2017): 361–79. http://dx.doi.org/10.7202/1042265ar.

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Abstract:
Le Nord est très présent dans l’oeuvre de Maurice Constantin-Weyer, notamment dans son «épopée canadienne». Mais de quel Nord s’agit-il, puisque le Nord, c’est un très vaste espace, mal délimité, aux frontières changeantes? Le Nord correspond notamment à des rigueurs du climat et du paysage, à de grands espaces inoccupés, à la nature sauvage, à un grand silence blanc… Chez Constantin-Weyer, l’action se déroule-t-elle vraiment dans le Nord? L’auteur y a-t-il transposé son expérience du Nord ou est-ce le fruit de son imaginaire et de ses nombreuses lectures? Constantin-Weyer a vécu au Canada, dans la région de Saint-Claude (Manitoba), de 1903 à 1914. On peut sans aucun doute affirmer que Constantin-Weyer n’a pas du tout voyagé dans les espaces de son oeuvre de fiction, malgré toute la légende qui l’entoure dans les milieux littéraires en France, mais il a fait entrer l’Ouest et le Nord canadiens dans la littérature d’expression française.
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Travassos, Luiz Eduardo Panisset, Glaycon de Souza Andrade e. Silva, and Felipe de Ávila Chaves Borges. "O Carste e o Geopatrimônio em Júlio Verne: o exemplo de Mathias Sandorf." Ateliê Geográfico 12, no. 2 (August 18, 2018): 53–77. http://dx.doi.org/10.5216/ag.v12i2.53477.

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Abstract:
Resumo As cavernas e as paisagens nas quais estão inseridas têm povoado o imaginário coletivo de diversas culturas, seja por meio de lendas e mitos de criação, seja por fazerem parte do cenário de relatos de viagem ou romances. Assim sendo, a pesquisa tem por finalidade demonstrar de que forma o Carste Dinárico e a Pazinska Jama são retratados no livro Mathias Sandorf, de Júlio Verne. A análise foi desenvolvida de maneira associativa aos conceitos tanto da Carstologia, quanto da Espeleologia a fim de identificar no texto de Júlio Verne sua contribuição para demonstrar aos leitores aspectos da geografia física do carste. Para que o objetivo fosse atingido, os autores analisaram a narrativa do autor, bem como pesquisaram os aspectos da geomorfologia cárstica. Os resultados apontaram para a união entre ficção e realidade favorecendo, inclusive, pesquisas científicas após a publicação do livro. Palavras-chave: Júlio Verne; Carste; Geopatrimônio. Abstract Caves and the landscapes in which they are present have populated the collective imaginary of diverse cultures, either through legends and myths of creation, or because they are part of the scenario of travel reports or novels. Thus, the research aims to demonstrate how the Dinaric Karst and the Pazinska Jama are portrayed in the book Mathias Sandorf, by Jules Verne. The analysis was developed in an associative way to the concepts of both Karstology and Speleology in order to identify in the text of Verne his contribution to demonstrate to the reader’s aspects of the physical geography of karst. In order to reach the objective, the authors analyzed the narrative of the author as well as researched aspects of karst geomorphology. The results pointed to the union between fiction and reality even favoring scientific research after the publication of the book. Keywords: Jules Verne; Karst; Geoheritage. Résumé Les grottes et les paysages dans lesquels elles s'insèrent ont peuplé l'imaginaire collectif de diverses cultures, soit à travers les légendes et les mythes de la création, soit parce qu'elles font partie du scénario des récits de voyage ou des romans. Par conséquent, ce travail a pour but de montrer comment le karst dinarique et le Pazinska Jama sont représentés dans le livre 'Mathias Sandorf', de Jules Verne.L'analyse a été développée de manière associative aux concepts de karstologie et de spéléologie afin d'identifier dans le texte de Jules Verne sa contribution à démontrer aux lecteurs des aspects de la géographie physique du karst. Afin d'atteindre cet objectif, les auteurs ont analysé le récit de Verne et ont également étudié des aspects de la géomorphologie karstique. Les résultats ont mis en évidence l'union entre la fiction et la réalité, favorisant même la recherche scientifique après la publication du livre. Mots-clés: Jules Verne; Karst; Geoheritage.
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Deveikienė, Vaiva, and Steponas Deveikis. "EDUARDO ANDRĖ LIETUVOJE KURTŲ PARKŲ ISTORINĖS IR MENINĖS RAIDOS TYRIMAI: NAUJAUSI FAKTAI, ATRADIMAI IR ĮŽVALGOS." JOURNAL OF ARCHITECTURE AND URBANISM 35, no. 3 (September 30, 2011): 184–99. http://dx.doi.org/10.3846/tpa.2011.20.

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Abstract:
At the end of 19th century, the financial powers of a famous Lithuanian family, the counts Tyszkiewicz, encouraged a major re-construction and development of their manors, and allowed creating (with the assistance of well-known European architects) unique landscape views in the towns of Lentvaris, Palanga, Traku Voke, and Uzutrakis. All of these architecture ensembles have the common heritage of great landscaped parks by a famous French landscape architect Edouard André (1840–1911) and his son René André (1867–1942). This article discusses all four parks, which are considered to be significant resources of recreation and culture tourism and important cultural and natural heritage. These residences of family Tysz- kiewicz were to be in places of natural beauty and landscape exceptional. Publications regarding parks in Lithuania created by E. and R. André are numerous. However, the authors of this overview examined these ensembles with the view of cultural and artistic development, and will discuss here the aspects and trends of the complex uses of these manors and parks. It is particularly interesting to consult the book of E. André General Treaty of the Composition of Parks and Gardens, published by Masson in 1879, in which E. André covered all aspects of the business, still receives attention from landscapers today as much as it outlines the new directions of the profession. Major works by landscaper intended to create natural and picturesque (pittoresque) effects, to used ripraps, flows of water, waterfalls, balustrades and areas of greenery as viewing points, to contrast the methods used. It is particularly interesting to consult the letters and logbooks of René André, and article about the Palanga Park at Revue horticole on 1906, which contain many allusions and remarks to different Lithuanian park’s construction works in 1898–1899. In 1898 young Belgian landscape architect Jules Buyssens (1872–1958) was called upon to direct the construction works in Palanga and other places. The reliable Boisard, responsible for the ripraps, rockworks in the different parks, accompanied him. Not all of the concepts of the creators have been successfully realized in these manors; some visions blurred in the events of the 20th century. But currently, the existing elements of these ensembles, the actualized projects, and research, collectively permit reconstruction of these ensembles, adapting them for today’s leisure and recreational purposes. Résumé Dans cet article nous présentons nos recherches faites sur les parcs en Lituanie, conçus par Edouard André (1840–1911) et son fils René André (1867–1942). En Lituanie nous en comptons quatre, tous dans les anciens domaines de la famille noble et riche de Tyszkewicz à Lentvaris, Palanga, Traku Voké et Uzutrakis. Ces parcs représentent le patrimoine de l’art des jardins de la fin de 19ème siècle à la composition mixte. Tous les quatre parcs sont bien adaptés aux conditions géographiques, climatiques, orthographiques des lieux. Un traité «L’art des jardins…» écrit par Édouard André et publié en 1879 chez éditeur parisien Masson, réédité par Laf- fitte à Marseille en 1986, servait du socle pour étudier et com- prendre des sources et les motivations du créateur des parcs. Le maître E. André a écrit : «il faut chercher l’effetpittoresque avant tout». Ce grand architecte paysagiste et botaniste avait bien conçu ses projets en empruntant des fonds du paysage, en proposant les vues sur la mer Baltique à Palanga, sur les lacs à Lentvaris et Uzutrakis, en créant et multipliant des scènes aquatiques et de rochers dans le milieu des parcs, en utilisant les plantations indigènes et apportées. Les parterres de broder- ies ou fleuristes autours des palais et chateaux sont encore visibles dans tous les parcs. Les spécialistes des parcs peuvent consulter une autre source sur la création du parc à Palanga – un article de René André dans la «Revue horticole» en 1906. Cet article, illustré d’une vue à vol d’oiseau en chromolithographie ainsi que les plans aquarellés des parcs de Lentvaris et de Palanga nous apportent encore des précisions. Les lettres, la correspondance retrouvée ainsi que des carnets de route de René André présentés par nos collègues français nous permettent de comprendre le circuit des voyages professionnels, de dater avec précision bon nombre de chantiers chez les comtes Tyszkiewicz en 1898–1899. Selon des avis de famille André et des lettres d’époque les parcs en Lituanie sont exécutés par les spécialistes de l’équipe d André : les rochers par Boisard et les plantations – par jeune paysagiste belge Jules Buyssens (1872–1958), le dernier, un collaborateur d’André a travaillé en Lituanie beaucoup plus. En donnant l’analyse de la création d’E.André, de la rétrospective du développement nous présentons la vision ainsi que les suggestions sur les parcs des anciens domaines à Lentvaris, Palanga, Trakų Vokė et Užutrakis. Le développement de la ville de Vilnius ainsi que la ville de Palanga impose pour les parcs son habitude, son mouvement des visiteurs. Dans ce bijou des jardins, comme dans tous les anciens parcs et jardins, nous trouverons le patrimoine scientifique, artistique, éducatif ainsi qu’écologique et récréatif. La qualité de la vision de grand professionnel fait que certains lieux destinés au moment de leur création à une clientele privée, exigeante et fortunée, ont pu être réappropriés depuis lors par le grand public et se sont adaptés à leur nouvelle fonction avec souplesse. Le parc botanique de Palanga en est un vivant témoin en Lituanie. Il faut suivre dans les autres parcs. La situation naturelle et géographique dans les trois parcs à côté de Vilnius est extrêmement privilégiée et les rend susceptibles de devenir des vecteurs de tourisme de qualité. Santrauka Lietuvoje turime keturis tarptautinės reikšmės kraštovaizdžio architektūros paveldo objektus žymaus prancūzų kraštovaizdžio architekto Eduardo Andrė (1840–1911) su sūnumi Renė Andrė (1867–1942) XIX a. pab. kurtus parkus grafų Tiškevičių dvaruose Lentvaryje, Palangoje, Trakų Vokėje ir Užutrakyje. Visi jie, nežiūrint skirtingo likimo ir skirtingos priežiūros, išsaugojo žymaus parkų kūrėjo raiškos dvasią, kompozicijos principus, meninius akcentus ir netgi detales. Tai nuostabus kultūros paveldas ir ekonominis (kultūrinio turizmo, rekreacijos) bei edukacinis išteklius. Šio paveldo pažinimas nuolat auga, plečiasi, atskleidžia naujų klodų ir įžvalgų. 2011 m., minėdami garsaus parkų kūrėjo Eduardo Andrė (1840–1911) šimtąsias mirties metines, turime puikią progą ir pareigą apibendrinti naujausius tyrinėjimus, pirmiausia remdamiesi archyvinės (ikonografinės, autentiškų tekstų, užrašų) medžiagos ir natūros tyrimais bei publikacijomis. Turime galimybę panagrinėti XIX a. pabaigos laiškus ir užrašus, eskizus ir parkų planus, sudarytus parkų kūrėjų ranka. Naujausiais tyrimais ir ankstesnių inventorizacijų medžiagos analize paremta studija turėtų būti svarbi parkotyros ir parkotvarkos metodologijai ir padėti formuluoti rekomendacijas šio kraštovaizdžio architektūros paveldo apsaugos ir gaivinimo projektams.
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Bouvet, Rachel, and Myriam Marcil-Bergeron. "Pour une approche géopoétique du récit de voyage." 1. Théories et praxis, no. 3 (July 22, 2013). http://dx.doi.org/10.7202/1017364ar.

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Abstract:
Cet article présente les bases du mouvement initié par l’Institut international de géopoétique. La dimension transdisciplinaire de ce champ de recherche et de création, fondé par Kenneth White en 1989, de même que la prédominance de certains principes tels que le nomadisme, le dehors et la critique radicale, rejoignent plusieurs préoccupations propres au récit de voyage, situé au croisement de la littérature et de la géographie. L’approche géopoétique ouvre la réflexion aussi bien sur le pôle poétique, soit le rapport intrinsèque entre le voyage vécu et l’écriture du voyage, que sur le pôle de la lecture, qui implique de prendre en considération la subjectivité du lecteur et son propre rapport au monde. L’examen de certains récits desÉcrits sur le sabled’Isabelle Eberhardt (appartenant à la fois aux littératures suisse, française et maghrébine) donne l’occasion d’explorer différentes notions importantes en géopoétique telles que le paysage, la polysensorialité et le mouvement.
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Baron, Christine. "Littérature et géographie : lieux, espaces, paysages et écritures." Fabula-Lht : Le Partage des disciplines, no. 8 (May 16, 2011). http://dx.doi.org/10.58282/lht.221.

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Abstract:
Resume :Le lien entre littérature et géographie a été pensé de manière relativement récente, et notamment depuis ce qu'on pourrait appeler, après le « linguistic turn », un « spatial turn » des sciences humaines, contemporain de l'apparition de la géopoétique. En tant que savoir pluridisciplinaire, qui inclut désormais dans ses zones d'observation des représentations culturelles et une conception de l'espace comme construction sociale, la géographie se prête particulièrement à ces rapprochements. Ceux-ci se donnent à lire d'abord par les représentations d'espaces que supposent les littératures de voyage, d'exploration et celles qui investissent -implicitement ou explicitement - des lieux, de même lorsque les choix linguistiques de ces littératures impliquent une réflexion géopolitique dans un cadre mondialisé. Par ailleurs, la théorie littéraire s'est nourrie de représentations spatiales dans les années 1970, mais les usages qui en ont été faits ont impliqué une manière de désertion du référent, et un imaginaire de la lettre qui a jeté l'anathème sur la représentation concrète de lieux. De manière réactive à cette tendance, on peut tenter de définir le tournant actuel de la pensée en géographie, et du côté de la littérature, comme une attention renouvelée aux espaces incarnés et une tentative de réinvestir, d'habiter, de s'approprier des lieux, dans la mesure où leur description - géographique, littéraire - suppose une volonté d'inscription du sujet dans leurs coordonnées.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Abstract:
Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Dissertations / Theses on the topic "Paysage – Géographie – Voyage"

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Crémel, Françoise. "Être paysage, un exercice pluriel : Sans le corps, pas d'accès communautaire au paysage." Electronic Thesis or Diss., Paris, AgroParisTech, 2016. http://www.theses.fr/2016AGPT0045.

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Abstract:
La recherche en paysage habite le dehors mentalement. Le paysage, celui qui nous émeut ou nous dégoûte, sensoriel, est envisagé ici comme une fiction concrète du corps en voyage. Éprouvée, par les voies multiples qui escortent le paysage à chaque traversée, j’interroge la validité de cet objet d’étude. Et si le paysage échappait aussitôt à chaque essai de capture ? Et comment ses multiples formes se resserrent-elles autour de soi pour nicher une complétude de l’être ? C’est ici que peut se formuler une conception du paysage comme celle d’un tissu, non plus seulement déployé sur le fond géographique mais emprisonnant dans sa fibre les corps et âme de chaque être. Le dehors, comme habitat de chaque créature, n’est plus purement un environnement, il devient un paysage. Proposer des exercices d’accès au dehors, pour pouvoir adresser le paysage de manière collective, est l’objectif de ce travail de thèse. C’est dans le contexte où habiter n’est plus proclamé par un paysage d’accueil que mon travail cherche à remettre le corps en exercice, puis en capacité d’évaluer un paysage. Un paysage se dé- clare à la fois par des représentations et des façons. Les unes traitent des expressions, les autres des matières. Entre la locution et la substance, qu’est-ce qui fait motif ? Le corps est-il susceptible de s’avancer vers le paysage et celui-ci a-t-il des ressources pour le recevoir ? Dans une première partie, plutôt que le texte déployé et discuté par des voix dissidentes, je mets en jeu des mots clefs proposés par l’enseignement pour l’élaboration d’un discours. A l’angle de la recherche et de la pratique, je construis ma thèse depuis ma place de paysagiste praticienne et enseignante du projet de paysage à L’ENSP de Versailles. Je m’appuie sur une critique de « Mouvance, 50 mots pour le paysage » proposée en 1999 par six chercheurs en paysage qui ont construit une première proposition théorique. Après un exposé, ils sont mis en débat avec un lexique construit lors des quatre années de la préparation de cette thèse. J’éprouve enfin, avec mes étudiants, la vitalité de ces mots dans des lieux de paysage ou des situations de pratiques professionnelles afin de construire sur une base vivifiée, le corpus même de ce qui peut s’exprimer en paysage. Ces termes sont la base abstraite de travaux pédagogiques conduits sur le terrain présenté dans une seconde partie. Le Parc des Lilas, à Vitry-sur-Seine est le cadre d’étude des exercices donnés dans des ateliers de projets de paysage sur lesquels travaillent mes étudiants. Ce parc, amorcé en 1980, est en cours d’agencement. Sans effet de signature, il ne trouve pas son nom, est qualifié d’inattendu, d’alias, de tempo. Des qualités lui confèrent sa substance : il devient un produit allochtone en son propre lieu. Sa chronique permet de mettre au jour une façon mobile d’accréditer le paysage d’un lieu. Le parc des Lilas sert d’appui à l’épreuve de définition des termes du lexique et se mesure à la pensée du Parc, en tant qu’objet de paysage produit. La proposition, développée en troisième partie, place le corps dans un acte de perception pour expertiser le paysage. Le protocole de recherche, immédiat, se définit à partir des produits successifs du geste, du discours oral, puis de la production écrite. La production est celle de la recherche en marche, arrêtée, glosée ; elle même projetant plus loin l’énoncé. Je présente ici une notice pour l’usage du commentaire composé de paysage (CCP), un avatar vers le projet en pédagogie appliquée. Proposition d’innovation pédagogique où protocoles et préalables participent à la remise de l’énoncé. Niveaux de langue et niveaux d’abstraction ne sont plus des obstacles à un entendement du paysage. Le CCP tient le cadre d’un don du paysage à une population entière. Réel et imaginaire revigorés sont redistribués par le jeu de leur apparition. Corps et paysage s’alimentent en une « physiologie du paysage » qui s’enseigne par fréquentation
The research in landscape mentally inhabits the outside. The landscape, the one which moves us or disgusts us, sensory, is here envisaged as a realistic fction of the traveling body. Experienced with the multiple paths which go alongside the landscape with each crossing, I question the validity of this research topic. What if the landscape escaped straight away at each attempt to capture it? How do its multiple shapes gather around themselves to nest the wholeness of one being? Here, we can try to phrase a conception of the landscape as a fabric, not only spread at a geographical level but also imprisoning in its fbers the body and the soul of each being. The outside, as the habitat of each creature, is no longer just an environment, but becomes a landscape. Suggesting exercises to access the outside to address the landscape collectively is the aim of this Ph.D. research. It is in this context where living is no longer claimed by a welcoming landscape that my work attempts to put the body back in movement and then to render it able to assess a landscape. A landscape is expressed both through representations and ways. The former are about expressions and the latter are about materials. Between the locution and the substance, what is the pattern? Is the body susceptible to move towards the landscape and does the landscape have the resources to receive it? In the frst part, rather than a text displayed and discussed by dissident voices, I involve the keywords offered by education to develop a discourse. At a crossroad between research and practice, I build my thesis from my position as a practicing landscaper and as a landscape project teacher at the ENSP in Versailles. My work relies on a criticism of Mouvance, 50 mots pour le paysage, written in 1999 by six landscape researchers, who built a frst theoretical approach. After a presentation, their views are debated with a lexicon elaborated during the four years spent working on this thesis. At last, I test with my students the vitality of these words in different landscape places or professional practice situations, in order to build on a freshened basis the very corpus of what can be expressed in the landscape. These words are the abstract basis of feldwork teaching sessions detailed in the second part. The Parc des Lilas, in Vitry-sur-Seine is the study framework of exercises done with my students in a landscape project. This park, started in 1980, is still under arrangement. Without a signature, it has no name and is defned as unexpected, an alias, a tempo. Its qualitiesualities give it its substance: it has become allochtonous, an alien product in its own place. Its chronicles enables one to unearth a changing way to ascertain the landscape of a place. The Parc des Lilas is used as a basis for the lexicon’s defnition and evaluation of the Parc’s conception as a produced landscape. In the third part, the proposition is to place the body in a landscape in order to assess it. The research protocol is immediate and is defned from successive products of movements, of speech and then of written production. The production is that of a research in action, stopped and commented, the research itself going further than its formulation. I offer here a guide for the commentaire composé de paysage (CCP), the composed commentary of the landscape, an avatar towards educational applied project, a proposition of educational innovation, where protocols and prerequisites are part of the formulation. Linguistic and abstraction levels are no longer obstacles to understanding the landscape. The CCP is the frame of a landscape offered to everyone. The real and the imaginary are redistributed as they appear. Body and landscape feed into a «landscape physiology», which is taught through attendance
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Gille, Florence. "La mise en mots de l’espace géographique dans les romans de voyage pour la jeunesse : approche géopoétique de l'oeuvre de Xavier-Laurent Petit." Thesis, Le Mans, 2019. http://www.theses.fr/2019LEMA3013.

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Abstract:
À partir des romans de Xavier-Laurent Petit, il s’agit d’explorer les procédés utilisés pour créer le voyage et favoriser l’adhésion du lecteur. L’espace, comme univers fictionnel du récit, induit un ancrage géographique des textes. Cette figuration de l’ailleurs repose sur des choix d’écriture personnels et s’inscrit dans une relation pertinente entre le monde et les mots. Mais l’espace, également élément constitutif du roman, pose le lieu comme un fondement du récit, un incontournable de la création littéraire. Il m’intéresse alors de démontrer que la littérature de voyage pour la jeunesse donne la possibilité de suivre une construction identitaire autour d’un double nœud didactique : l’ici et l’ailleurs. L’espace, enfin, apparaît au cœur d’un désir de transmission du monde. Les auteurs pour la jeunesse, en s’inscrivant dans un héritage humaniste, s’opposeraient à l’image d’un monde hostile souvent mise en avant aujourd’hui. L’approche géopoétique permet d’ancrer cette recherche dans un triple regard : à la fois scientifique, philosophique et poétique. À la frontière de la littérature et de la géographie, le récit de voyage pour la jeunesse a le pouvoir d’interroger le monde. Il donne à lire un espace, un paysage, voire un parcours par le biais du langage
Focusing on 14 of Xavier-Laurent Petit’ s novels, we explore the processes used to create the trip and to gain the reader's consideration. Space, as a fictional universe of the narrative, induces a geographical anchoring of the texts. This representation of otherworldliness is based on personal writing choices and is part of a relevant relationship between the world and the words. But space, being constitutive of the novel, establishes the location as a foundation for the narrative, as an essential element for literary creation. I’m interested to show that fiction books about travel intended for youths give the possibility to follow an identity’ s construction around a double didactic node: the here and the elsewhere. I propose to introduce the concept of Geopoetics, which enables us to comprehend and analyse the territorial, geographical and geo-ecological dimensions of a literary text – and finally the aesthetically encoded relationships between man and Earth. This concept anchors this research in a triple way: simultaneously scientific, philosophical and poetic. Skirting the boundaries of literature and geography, trip novels for youths have the power to question the world. Through language, they give a space, a landscape, and even sometimes a path to read
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Araujo, Vieira de Andrade Terence Keller. "La mise en tourisme dans la Haute Amazonie brésilienne. Une approche géographique." Thesis, Paris 3, 2012. http://www.theses.fr/2012PA030169.

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Abstract:
La thèse que nous proposons part de l’idée que questionner la dimension spatiale du phénomène touristique serait une forme de compréhension des transformations des lieux géographiques et des sociétés qui les entourent. Concentrer le regard dans la haute Amazonie brésilienne, nous révèle un des biomes le plus diversifié, complexe et attractif pour la curiosité humaine et qui est en même temps la région avec le moins de flux touristiques du Brésil. Un tel paradoxe nous oblige à analyser cette partie du globe pour ses spécificités, mais faisant aussi partie d’un tout et cela nous conduit à adopter une approche systémique du tourisme. La mise en tourisme des lieux amazoniens sera le focus du système que nous étudions en essayant de comprendre comment les acteurs de la haute Amazonie brésilienne interagissent pour y faire des lieux touristiques. Ainsi deux questionnements majeurs seront le focus à suivre tout au long de notre raisonnement. Premièrement, comment les lieux amazoniens sont-ils devenus touristiques au fil du temps ? et deuxièmement, comment les actions des acteurs stimulent-elles la transformation des lieux touristiques amazoniens ? Pour cela nous proposons une lecture empirique et pragmatique du phénomène touristique fondé sur différentes échelles géographiques. Le regard multiple sur les intentions des populations locales, des flux de voyageurs, ainsi que celles menées par les acteurs politiques et économiques, nous emmène à penser en termes de dynamiques spatiales une spécificité géographique : l’organisation d’un espace peu structuré, à baisse densité démographique, avec une forte présence de ressources socio-environnementales et en voie d´insertion dans un espace touristique mondial
The thesis that we propose starts from the idea that questioning of the spatial dimension of tourism would be a way to understanding the transformations of the geographical places and societies that surround them. Concentrating the focus on the upper Brazilian Amazon, reveals us one of the most diversified, complex and attractive biome for the human curiosity, and which is also the region with the least touristic flows of Brazil. This paradox forces us to analyze this part of the globe for its specificities, but as it is also a part of a whole, we are led to adopt a systematic approach of the tourism. Our goal will be to analyze interactions between different actors of the upper Brazilian Amazon and it creates touristic places. Thus, two major questionings will be the guideline to follow throughout our reasoning. Firstly, how did the Amazonian places become touristic over the time? and secondly, how the actions of the actors stimulate the transformation of the Amazonian touristic places? This is the reason why we propose an empirical and pragmatic reading of the tourist phenomenon based on different geographical scales. Changing the distance and the angle of the observation will be the method used to confront the various representations of the actors around the tourism development. The multiple view on the intentions of the local populations, travelers' flows, as well as those led by the politics and economics actors, makes us think about the geographical specificities: the organization of an unstructured space, with lower population density, but with a strong presence of social and environmental resources and in the process of integration into a world tourist space
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Groulx, David. "Les horizons périphériques : récit de voyage au Maroc ; suivi de L'écriture des horizons." Mémoire, 2009. http://www.archipel.uqam.ca/2528/1/M11101.pdf.

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Abstract:
L'objet de ce mémoire consiste en une réflexion sur les enjeux éthiques et esthétiques du récit de voyage contemporain par le biais d'un récit et d'un essai. La première partie du mémoire présente le récit d'un voyage de quatre mois effectué au Maroc en septembre deux mille huit. Témoin d'une rencontre avec l'étrange et l'étranger, il brosse sous forme de tableaux des scènes vécues par son auteur en périphérie des lieux -physiques, psychiques, symboliques -généralement connus et reconnus. Récit d'un voyageur sensible qui graduellement voit mourir ses rêves et naître un réel qui le surpasse, quête de sens autant que quête de centre, Les horizons périphériques propose un parcours narratif elliptique tout en brièveté, avec ses allées et ses retours. Il rend compte d'une expérience du monde qui est à la fois celle du saisissement et du dessaisissement. Afin de définir le récit de voyage comme pratique spatiale et textuelle, la deuxième partie du mémoire prend appui sur les théories du paysage et de la géographie humaine (Cauquelin, Scariati) de la socio-psychologie (Christin) et de la littérature (Blanchot, Collot, Michaud, Pasquali, White), et se positionne en regard de diverses postures d'écrivains (Bouvier, Kerouac, Hesse, Segalen). L'acte de voyager allie désir d'ailleurs et désir de présence, ouverture et fermeture psychologique du sujet à l'altérité, et confrontation de l'imaginaire et du réel. Son trajet ainsi que celui de la ressouvenance se définissent à la fois comme un parcours déceptif, erratique et multiple qu'il conviendrait de représenter par la forme littéraire du fragment. Cette forme permettrait d'exprimer l'horizon du monde et du sujet ouverts par le voyage grâce à ses paradoxes fondamentaux: diachronie/synchronie, continuité/rupture et composition/décomposition. À la lisière de l'objectivité et de la subjectivité, l'écriture de voyage recherche une distance adéquate par rapport à son objet, quête qui s'opère à travers le temps et à travers l'utilisation de divers matériaux d'écriture. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Récit de voyage, Exotisme, Paysage, Fragment, Écriture.
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Books on the topic "Paysage – Géographie – Voyage"

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Lefkowitz, Horowitz Helen, ed. Landscape in sight: Looking at America. New Haven: Yale University Press, 1997.

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Routes, roads and landscapes. Farnham, Surrey: Ashgate Pub., 2011.

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Ontario. Esquisse de cours 12e année: Géographie mondiale: le milieu humain cgu4u cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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4

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Le Canada et le monde: une analyse géographique cgw4u cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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5

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Sciences de l'activité physique pse4u cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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6

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Technologie de l'information en affaires btx4e cours préemploi. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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7

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Études informatiques ics4m cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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8

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Mathématiques de la technologie au collège mct4c cours précollégial. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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9

Ontario. Esquisse de cours 12e année: Sciences snc4m cours préuniversitaire. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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10

Ontario. Esquisse de cours 12e année: English eae4e cours préemploi. Vanier, Ont: CFORP, 2002.

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