Academic literature on the topic 'Patrimoine culturel – Europe – Chypre'

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Journal articles on the topic "Patrimoine culturel – Europe – Chypre"

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Pouillès Garonzi, Marie. "Géopolitique du patrimoine culturel immatériel sur l’île de Chypre, l’exemple linguistique." Norois, no. 256 (December 20, 2020): 119–32. http://dx.doi.org/10.4000/norois.10398.

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2

Cousin, Saskia. "Jean-Marie Breton (dir.), Patrimoine culturel et tourisme alternatif (Europe - Afrique - Caraïbe - Amériques)." Mondes du tourisme, no. 3 (June 1, 2011): 97–98. http://dx.doi.org/10.4000/tourisme.533.

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3

Bojovic, Bosko. "Byzantin-Balkans-Europe from universal to national: From national to supra national Europe." Zbornik Matice srpske za drustvene nauke, no. 127 (2009): 93–106. http://dx.doi.org/10.2298/zmsdn0927093b.

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Abstract:
(francuski) Les liens entre Byzance, les Balkans et l'Europe sous-tendent une relation d'interaction dans la longue dur?e. Afin de mieux comprendre la sp?cificit? sud-est europ?enne, il est n?cessaire de tenir compte des particularit?s de son patrimoine culturel et historique. Il est notamment important d'avoir en vue les caract?ristiques structurelles r?gionales telles que les rapports entre les institutions d'Etat et les corps de soci?t?, les sp?cificit?s structurelles, culturelles et anthropologiques h?rit?es des p?riodes r?volues, ainsi que des disparit?s quant ? la dynamique des ?chang?s dans le domaine de l'?conomie d'Etat relay?e par l'?conomie de march?. L'inertie des corps repr?sentatifs, les insuffisances des institutions d?mocratiques, la d?liquescence des rapports sociaux, la faiblesse de la soci?t? civile, les lacunes de l'urbanisation. Ph?nom?nes dont les effets entravent de mani?re significative l'apaisement des antagonismes ethno-confessionels, le processus de modernisation, ainsi que la dynamique des int?grations europ?ennes dans la r?gion. Situ? sur un plan g?opolitique cet espace implique une ant?riorit? de zone de contact faite d'enchev?trement, de frictions et d'animosit?s interethniques et confessionnelles issus d'universalismes les plus souvent antagonistes et peu compatibles. Le Sud-Est europ?en comprend en outre un consid?rable potentiel d'alternance entre brassages et synth?ses de diff?rents syst?mes et d'hi?rarchies de valeurs, d'une part, et de charge conflictuelle d'autre part. Faut-il rappeler ainsi l'exp?rience d'un pass? aussi bien r?cent que plus lointain, celui qui ?nonce que c'est dans cette partie de notre Continent que l'Europe joue tout ou partie de son devenir? .
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4

GUY, G., and L. FORTUN-LAMOTHE. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 387–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3167.

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Abstract:
Ce numéro de la revue INRA Productions Animales contient un dossier consacré aux dernières avancées de la recherche sur le foie gras. En effet, la démocratisation de la consommation de ce produit haut de gamme a été permise notamment par les efforts de recherche et développement sur l’élevage des palmipèdes à foie gras et la maîtrise de la qualité du produit. Ce dossier est l’occasion de faire en préalable quelques rappels sur cette belle histoire ! Un peu d’histoire La pratique du gavage est une tradition très ancienne, originaire d’Egypte, dont les traces remontent à 2 500 avant JC. Elle avait pour objectif d’exploiter la capacité de certains oiseaux à constituer des réserves énergétiques importantes en un temps court pour disposer d’un aliment très riche. Si les basreliefs datant de l’ancien empire égyptien attestent de la pratique du gavage, il n’existe pas de preuves que les égyptiens consommaient le foie gras ou s’ils recherchaient la viande et la graisse. Ces preuves sont apparues pour la première fois dans l’empire romain. Les romains gavaient les animaux avec des figues et pour eux le foie constituait le morceau de choix. Le nom de jecur ficatum, signifiant « foie d’un animal gavé aux figues », est ainsi à l’origine du mot foie en français. La production de foie gras s’est développée dans le Sud-ouest et l’Est de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le développement de la culture du maïs. Le foie gras est aujourd’hui un met inscrit au patrimoine culturel et gastronomique français (article L. 654-27-1 du code rural défini par la Loi d’Orientation Agricole de 2006). Le contexte de la production de foie gras Avec près de 72% de la production mondiale en 2012, la France détient le quasi monopole de la production de foie gras. Les autres pays ayant des productions significatives sont la Hongrie et la Bulgarie en Europe Centrale, avec environ 10% pour chacun de ces pays, mais aussi l’Espagne avec 3% de la production. L’Amérique du nord et la Chine représentent les deux autres pôles de production les plus significatifs, mais avec moins de 2% du marché. La production française a connu un essor considérable, sans doute le plus important de toutes les productions agricoles, passant de 5 880 tonnes en 1990 à plus de 19 000 tonnes en 2012. A l’origine, le foie gras était principalement obtenu par gavage des oies, longtemps considérées comme l’animal emblématique de cette production. Aujourd’hui, le canard mulard, hybride d’un mâle de Barbarie (Cairina Moschata) et d’une cane commune (Anas Platyrhynchos), est plus prisé (97% des palmipèdes gavés en France). En France, l’oie a vu de ce fait sa part relative pour la production de foie gras diminuer, et c’est la Hongrie qui contrôle 65% de la production mondiale de foie gras d’oie. Toutefois, cette espèce ne représente que 10% de la production mondiale. La France est également le principal pays consommateur de foie gras avec 71% du total, l’Espagne se classant au second rang avec environ 10%. Compte tenu de son image de produit de luxe et d’exception, le foie gras est consommé un peu partout dans le monde lors des repas de haute gastronomie. Les grandes avancées de connaissance et l’évolution des pratiques d’élevage L’amélioration des connaissances sur la biologie et l’élevage des palmipèdes à foie gras a permis de rationnaliser les pratiques d’élevage et d’améliorer la qualité du produit. Plusieurs laboratoires de recherche et structures expérimentales, ayant leurs installations propres et/ou intervenant sur le terrain, ont contribué à l’acquisition de ces connaissances : l’INRA avec l’Unité Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras, l’UMR Tandem, le Laboratoire de Génétique Cellulaire, la Station d’Amélioration Génétique des Animaux et l’UR Avicoles, l’Institut Technique de l’AVIculture, la Ferme de l’Oie, le Centre d’Etudes des Palmipèdes du Sud Ouest, le LEGTA de Périgueux, l’ENSA Toulouse, l’ENITA Bordeaux et l’AGPM/ADAESO qui a mis fin en 2004 à ses activités sur les palmipèdes à foie gras. Aujourd’hui ces structures fédèrent leurs activités dans un but de rationalité et d’efficacité. Les avancées des connaissances et leur transfert dans la pratique, associés à une forte demande du marché, sont à l’origine de l’explosion des volumes de foie gras produits. Ainsi, la maîtrise de la reproduction couplée au développement de l’insémination artificielle de la cane commune et à la sélection génétique (Rouvier 1992, Sellier et al 1995) ont permis la production à grande échelle du canard mulard adapté à la production de foie gras. En effet, ses géniteurs, le mâle de Barbarie et la femelle Pékin, ont fait l’objet de sélections spécifiques basées sur l’aptitude au gavage et la production de foie gras de leurs descendants. La connaissance des besoins nutritionnels des animaux et le développement de stratégies d’alimentation préparant les animaux à la phase de gavage ont également été des critères déterminants pour la rationalisation d’un système d’élevage (Robin et al 2004, Bernadet 2008, Arroyo et al 2012). La filière s’est par ailleurs structurée en une interprofession (le Comité Interprofessionnel du Foie Gras - CIFOG) qui soutient financièrement des travaux de recherches et conduit des actions (organisation de salons du foie gras par exemple) visant à rendre accessibles toutes les avancées de la filière. Ainsi, l’amélioration du matériel d’élevage (gaveuse hydraulique et logement de gavage) a engendré des gains de productivité considérables (Guy et al 1994). Par exemple, en 20 ans, la taille d’une bande de gavage est passée de deux cents à mille individus. Enfin, la construction de salles de gavage, dont l’ambiance est parfaitement contrôlée autorise désormais la pratique du gavage en toute saison. Des études ont aussi permis de déterminer l’influence des conditions d’abattage et de réfrigération sur la qualité des foies gras (Rousselot-Pailley et al 1994). L’ensemble de ces facteurs a contribué à ce que les possibilités de production soient en cohérence avec la demande liée à un engouement grandissant pour le foie gras. Les pratiques d’élevage actuelles Aujourd’hui, le cycle de production d’un palmipède destiné à la production de foie gras comporte deux phases successives : la phase d’élevage, la plus longue dans la vie de l’animal (11 à 12 semaines chez le canard ou 14 semaines chez l’oie) et la phase de gavage, d’une durée très courte (10 à 12 jours chez le canard ou 14 à 18 jours chez l’oie). La phase d’élevage se décompose elle même en trois étapes (Arroyo et al 2012). Pendant la phase de démarrage (de 1 à 4 semaines d’âge) les animaux sont généralement élevés en bâtiment clos chauffé et reçoivent à volonté une alimentation granulée. Pendant la phase de croissance (de 4 à 9 semaines d’âge), les animaux ont accès à un parcours extérieur. Ils sont nourris à volonté avec un aliment composé de céréales à 75% sous forme de granulés. La dernière phase d’élevage est consacrée à la préparation au gavage (d’une durée de 2 à 5 semaines) grâce à la mise en place d’une alimentation par repas (220 à 400 g/j). Son objectif est d’augmenter le volume du jabot et de démarrer le processus de stéatose hépatique. Pendant la phase de gavage les animaux reçoivent deux (pour le canard) à quatre (pour l’oie) repas par jour d’une pâtée composée à 98% de maïs et d’eau. Le maïs est présenté soit sous forme de farine (productions de type standard), soit sous forme d’un mélange de graines entières et de farine, soit encore sous forme de grains modérément cuits (productions traditionnelles ou labellisées). En France, on distingue deux types d’exploitations. Dans les exploitations dites en filière longue et de grande taille (au nombre de 3 000 en France), les éleveurs sont spécialisés dans une des phases de la production : éleveurs de palmipèdes dits « prêt-à-gaver », gaveurs ou éleveurs-gaveurs. Ce type de production standard est sous contrôle d’un groupe ou d’une coopérative qui se charge des opérations ultérieures (abattage, transformation, commercialisation ou diffusion dans des espaces de vente à grande échelle). Il existe également des exploitations en filière courte qui produisent les animaux, transforment les produits et les commercialisent directement à la ferme et qui sont généralement de plus petite taille. Ces exploitations « fermières » ne concernent qu’une petite part de la production (10 à 15%), mais jouent un rôle important pour l’image de production traditionnelle de luxe qu’elles véhiculent auprès des consommateurs. Pourquoi un dossier sur les palmipèdes à foie gras ? Au-delà des synthèses publiées précédemment dans INRA Productions Animales, il nous a semblé intéressant de rassembler et de présenter dans un même dossier les avancées récentes concernant la connaissance de l’animal (articles de Vignal et al sur le séquençage du génome du canard et de Baéza et al sur les mécanismes de la stéatose hépatique), du produit (articles de Théron et al sur le déterminisme de la fonte lipidique du foie gras à la cuisson et de Baéza et al sur la qualité de la viande et des carcasses), ainsi que les pistes de travail pour concevoir des systèmes d’élevage innovants plus durables (article de Arroyo et al). L’actualité et les enjeux pour demain La filière est soumise à de nombreux enjeux sociétaux qui demandent de poursuivre les efforts de recherche. En effet, pour conserver son leadership mondial elle doit rester compétitive et donc maîtriser ses coûts de production tout en répondant à des attentes sociétales et environnementales spécifiques telles que la préservation de la qualité des produits, le respect du bien-être animal ou la gestion économe des ressources. Ainsi, la production de foie gras est parfois décriée eu égard à une possible atteinte au bien-être des palmipèdes pendant l’acte de gavage. De nombreux travaux ont permis de relativiser l’impact du gavage sur des oiseaux qui présentent des prédispositions à ce type de production : la totale réversibilité de l’hypertrophie des cellules hépatiques (Babilé et al 1998) ; l’anatomie et la physiologie des animaux de même que l’absence de mise en évidence d’une élévation du taux de corticostérone (considéré comme marqueur d’un stress aigu) après l’acte de gavage (Guéméné et al 2007) et plus récemment la mise en évidence de l’aptitude à un engraissement spontané du foie (Guy et al 2013). Le conseil de l’Europe a toutefois émis des recommandations concernant le logement des animaux qui préconisent, la disparition des cages individuelles de contention des canards pendant le gavage au profit des cages collectives. Par ailleurs, il recommande la poursuite de nouvelles recherches pour développer des méthodes alternatives au gavage. Parallèlement, à l’instar des autres filières de productions animales, la filière foie gras doit aussi maîtriser ses impacts environnementaux (voir aussi l’article d’Arroyo et al). Les pistes de recherches concernent prioritairement la maîtrise de l’alimentation, la gestion des effluents et des parcours d’élevage. Il reste donc de grands défis à relever pour la filière foie gras afin de continuer à proposer un produitqui conjugue plaisir et durabilité.Bonne lecture à tous !
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Pizzorni-Itie, Florence. "LE PATRIMOINE CULINAIRE FRANCAIS, UNE BONNE AFFAIRE NATIONALE, POLITIQUE, SOCIALE ET ECOLOGIQUE." Vivência: Revista de Antropologia 1, no. 57 (December 2, 2021). http://dx.doi.org/10.21680/2238-6009.2021v1n57id27401.

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Abstract:
Comment expliquer la reconnaissance du « repas gastronomique des français » comme élément du patrimoine mondial de l’UNESCO? L’approche anthropo-historique démontre que, plus que la qualité « gustative » et sensible, cette distinction est le résultat de la mise en œuvre (inconsciente) d’un processus articulé sur les critères actuels d’identification des éléments du patrimoine culturel immatériel. Les « Gastronomes » dont A. Escoffier, ont mis en œuvre un système global tendant à valoriser la cuisine et à la faire reconnaître comme un art, un fait culturel. Formant une véritable « communauté patrimoniale » avant l’heure au sens de la Convention de Faro (Conseil de l’Europe) ils ont constitué l’ensemble « productions-pratiques alimentaires » en un corpus patrimonial. Comment l’Etat français, qui disposait de jurisprudences de protection de ses productions (AOC) a-t-il utilisé le patrimoine alimentaire comme une arme stratégique dans les négociations économiques de régulation des marchés en Europe (La Politique Agricole Commune – les AOP) ? Le Programme National pour l’Alimentation 2019-2023 prend pour pilier une forte valorisation du patrimoine culturel alimentaire. Les acteurs politiques, auteurs du PNA, engagés dans le cadre du Pacte Vert et de la stratégie européenne « de la ferme à la fourchette » sauront-ils prendre en compte le patrimoine culturel pour traiter humainement les conséquences du dérèglement climatique et de la pandémie mondiale, mieux qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici sur les questions de Développement Durable?
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Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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Abstract:
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Dissertations / Theses on the topic "Patrimoine culturel – Europe – Chypre"

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Moullé, Prévost Clémence. "Transmettre un patrimoine dispersé : le cas des vestiges archéologiques chypriotes depuis 1960 : processus, enjeux actuels et nouvelles orientations." Thesis, Rennes 2, 2022. http://www.theses.fr/2022REN20014.

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Abstract:
Le patrimoine archéologique chypriote - l’un des fondements de l’identité territoriale et culturelle d’un pays toujours divisé - est large-ment méconnu en dehors de la communauté scientifique. Paradoxalement, le développement des fouilles archéologiques dès le XIXe siècle a permis la constitution de nombreuses collections à travers l’Europe. Celles-ci conservent et exposent un patrimoine archéologique dispersé, dont le sens n’est que partiellement saisissable. La transmission de ce patrimoine repose à la fois sur la préservation et la valorisation des vestiges. À partir d’enquêtes empiriques, cette thèse dessine une image actualisée de ce patrimoine. Dès lors, les moyens employés pour le préserver et le valoriser sont analysés depuis 1960 - date à laquelle Chypre devient un pays indépendant et mène sa propre politique de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine - jusqu’à nos jours. Pour cela, une sélection de sites et monuments - représentatifs de différentes périodes de l’histoire de l’île - et d’expositions permanentes à Chypre et dans les principaux musées européens sont étudiés. Cette démarche invite à s’interroger sur l’histoire de l’archéologie et des collections : elle propose de comparer les moyens de préservation et de mise en valeur pour en définir les enjeux actuels. Forte de cette analyse comparée et diachronique, cette thèse propose ensuite d’explorer les perspectives possibles pour redonner du sens à ce patrimoine en partage. Enfin, la question du contexte archéologique émerge dans la dernière partie de cette thèse et s’impose alors comme un enjeu de transmission du patrimoine, propre à soutenir de nouvelles expériences de visite
The archaeological heritage of Cy-prus is one of the foundations of the territorial and cultural identity of a country that is still divi-ded, yet it remains largely unknown outside the scientific community. However, the development of archaeological excavations since the 19th century has enabled the formation of various collections throughout Europe. These collections preserve and exhibit a scattered archaeological heritage, and its meaning is only partly acces-sible. Passing on this heritage relies on both the preservation and the display of the remains. Based on empirical investigations, the thesis draws up an up-to-date overview of this heritage. Thus, the means used to preserve and enhance it are analyzed, starting from 1960 - the date when Cyprus became an independent state and began implementing its own policy for protecting and enhancing its heritage - to the present day. To this end, a selection of sites and monuments is studied - they are representative of different periods of the island’s history - as well as a nu-mber of permanent exhibitions in Cyprus and in the major museums of Europe. This study invites questioning the history of archaeology and ar-chaeological collections: it suggests comparing preservation and display methods, in order to highlight the current issues at stake. On the ba-sis of this comparative and diachronic analysis, this thesis then proposes to explore the possible perspectives for giving meaning to this shared heritage. Lastly, the matter of the archaeological context is discussed in the final part of the thesis. Archaeological context is revealed as of crucial importance in the transmission of the heritage, promoting new visitor experiences
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Maget, Antoinette. "Collectionnisme public et conscience patrimoniale : les collections d'antiquités égyptiennes en Europe /." Paris : l'Harmattan, 2009. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb41491620p.

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Abstract:
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Droit public--Paris 11, 2008. Texte remanié de: Thèse de doctorat--Histoire de l'art--Eichstätt-Ingolstadt--Katholische Universität, 2008. Titre de soutenance : Staatliche Ägyptologische Altertümersammlungen in Europa : ihr Aufbau und ihr Platz in der Geschichte eines Rechtsbewusstseins über die Weltkultur und ihre Denkmäler.
Bibliogr. p. 573-578. Glossaire. Index.
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Vaux, Richard. "L' Europe face aux mouvements d'objets d'art : orientations et limites de la coopération européenne en matière de régulation des flux commerciaux et de lutte contre les trafics illicites de biens culturels mobiliers." Paris 8, 2000. http://www.theses.fr/2000PA081908.

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Abstract:
@Explorant un aspect culturel des relations internationales, ce travail analyse les orientations et les limites de la ccopération européenne - développées au sein du Conseil de l'Europe et de la Communauté européenne - dans ses tentatives de réglement des questions liées à la circulation commerciale des objets d'art et aux trafics illicites de biens culturels mobiliers. Dans la grande majorité des cas, les biens culturels objets d'infractions finissent par réintégrer les filières commerciales légales : les interactions entre les deux domaines sont donc fortes et nombreuses. . .
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Martin, François-René. "Politique et culture : les musées et le patrimoine." Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008), 1995. http://www.theses.fr/1995STR30013.

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Abstract:
On se propose ici d'analyser sous un angle historico- herméneutique les rapports entre politique et culture, dans le cas des musées et du patrimoine. Le premier moment historique à considérer est celui de la publicisation des musées au XVIIIe siècle, inséparable d'une culture qui bien qu'autonome par rapport au politique, soumet le pouvoir à sa critique. Le deuxième moment est celui de la politisation des musées et du patrimoine ; il se situe autour de 1900 et s'effectue par la bureaucratisation. Troisième moment : celui de la mise en œuvre des programmes de démocratisation. De dernier type de politisation se développe après 1945 et épouse techniquement les méthodes propres à l'Etat-providence. Aujourd'hui, les rapports entre politique et culture dans l'optique des musées et du patrimoine connaissent sans doute une mutation : l'Etat n'est plus conquérant et se voit oblige de coopérer avec d'autres acteurs publics ; enfin, l'apparition - difficile - d'un débat public et d'un action culturelle au niveau européen contribue à une redéfinition de ces rapports
This thesis analyses the relationship between politics and culture (museums and heritage (m&h) from a historic-hermeneutic perspective. The first historical stage we study is the shift to the public sphere of museums in the 18th century, inseparable from a culture critical of politics and self-contained in its relation to politics. The second stage is the politization of m&h achieved through bureaucratization around 1900. The third stage saw the implementation of democratization programs. This form of politization, which developed after 1945, relied on welfare-state type quantification. Nowadays the relations between politics & culture is going trough a new phase : the state no longer holds total sway over cultural policies but has to cooperate with other public actors. Finally, the difficult - emergence of forms of public debate on and support of culture on a european scale is redefining the relationship
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Verdelli, Laura. "Héritages fluviaux, des patrimoines en devenir : processus d'identification, protection et valorisation des paysages culturels en France, Portugal et Italie : quelques exemples significatifs." Thesis, Tours, 2008. http://www.theses.fr/2008TOUR1803.

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Abstract:
Cette recherche porte sur une analyse de l’évolution de l’aménagement du territoire après l’introduction des variables « culture » et « infrastructure culturelle ». Comment l’aménagement et la planification du territoire peuvent suivre ou promouvoir des changements capables de traduire sur un espace physique une transformation de type culturel. Cette influence est recherchée à travers l’analyse de cas d’étude où aux ingrédients « traditionnels » de la planification du territoire s’ajoute la prise en compte, explicite et revendiquée, des aspects culturels et paysagers. Aujourd’hui en matière d’aménagement, des notions telles que la qualité de la culture, du paysage, et de l’environnement, ainsi que la qualité de vie des populations, recouvrent une importance croissante. Nous nous intéressons en particuliers à quelques cas d’étude de paysage culturel fluvial inscrits sur les listes du patrimoine de l’UNESCO. Il s’agit de comprendre comment projeter ces éléments dans le futur et institutionnaliser des volontés de valorisation du patrimoine dans les politiques publiques d’aménagement. Les cas d’étude, appartenant à trois pays différents, ont été choisis en relation à des volontés affichées d’appliquer des politiques spécifiques aux patrimoines naturels et culturels, comme déjà explicité au moyen des processus de patrimonialisation promus
The main core of my research is the way of intervention of « culture » and « cultural infrastructure » variables within landplaning. How land and territorial planning can follow or promote changes and translate into a physical space a cultural transformation. This influence is inquired across the analysis of different cases “usual” development ingredients face the arrival of new cultural and landscape aspects. A territory where the notions of culture, landscape and environment quality and quality of life, hold a growing importance. In particular in some fluvial cases, inscribed within UNESCO’s heritage lists.How to project those elements towards future and institutionalise the wills of heritage valorisation within planning public policies. The study cases, belonging to trees different countries, where chosen relating to public wills to apply specific policies to cultural/natural patrimony, intents already explicit within patrimonialisation processes that they all promoted
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Delayer, Maxime. "Des sites historiques inscrits par l'UNESCO et leurs politiques patrimoniales : l'exemple de Porto, de Lyon et de Vérone." Phd thesis, Université Jean Moulin - Lyon III, 2007. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00232995.

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Abstract:
Les exemples prouvant l'attachement de notre société à son passé ou à son patrimoine se multiplient. Le label UNESCO, plus haute distinction internationale pour un bien naturel ou culturel, reflète cette volonté d'entretien et de transmission de notre héritage. Cette thèse propose d'analyser et de comparer les politiques patrimoniales de trois villes inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO : Porto, Lyon et Vérone. Il s'agit de comprendre comment ces cités, que rien a priori ne prédestinait à une telle reconnaissance internationale, ont fait d'une ressource héritée un pôle d'excellence fondamental susceptible d'apporter des solutions équilibrées pour un développement global durable.
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Nékoulnang, Djétounako Clarisse. "Les collections scientifiques et leur valorisation : une politique de recherche et un enjeu socio-culturel. L'exemple du patrimoine tchadien et d'autres collections paléontologiques africaines." Thesis, Poitiers, 2015. http://www.theses.fr/2015POIT2288/document.

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Abstract:
Depuis le XVe siècle l'Italie a été une terre d'élection de collectionneurs, des particuliers dont certains ont très tôt placé leurs collections à la disposition du public. Les curieux collectionnent les objets dans pour la plupart des cas pour des raisons de pouvoir, de politique ou encore d'option religieuse, mais pas dans un souci de conservation. Cependant le développement de réseaux de sociabilité et de commerce au XVIe siècle a fait des cabinets de curiosité une réalité européenne. A la mort des collectionneurs, certaines collections sont vendues et d'autre transformées en musée dès le XVIIe siècle, d'autres sont aussi, au XVIIIe et au XIXe siècle, à l'origine des collections conservées actuellement dans les lycées et universités. L'histoire des collections européennes, y compris au regard de l'évolution la plus récente des musées, permet de réfléchir à ce que peuvent et doivent être aujourd'hui des collections, et pour ce qui concerne leur conservation et les conditions de leur étude, et pour ce qui est de leur ouverture au public. Or suite aux découvertes paléontologiques majeures en Afrique, et dans le but de gérer et de valoriser les collections générées, de nombreux musées nationaux s'installent dans les capitales et changent de représentation muséographique pour devenir de véritables muséums orientés vers des développements de recherches scientifiques. C'est également à travers ces découvertes que le monde entier et les africains eux-mêmes ont pris conscience de la diversité et de l'immense richesse naturelle et patrimoniale de ce continent. Les collections paléontologiques du Tchad présentent un intérêt scientifique très important, qui résulte de leur impact sur les connaissances de l' « Origine et l'Histoire de la Famille Humaine ». Sur plus de 20 000 spécimens fossiles mis au jour par la MPFT, 18343 sont inventoriés et numérisés, dont 316 types et figurés. Une base de données de ces spécimens types a été construite avec ces types et figurés sous Access est mise en ligne sur le site du CNAR et des catalogues ont été également établis et imprimés au cours de ce travail. Ces collections constituent aujourd'hui une des plus riches collections paléontologiques d'Afrique Centrale, en particulier pour la période du Mio-Pliocène (de -7,3 à 3 Ma), génèrent aussi un enjeu socio-culturel indéniable. Une réflexion est menée et des pistes sont proposées pour assurer non seulement une vraie politique de conservation mais aussi de valorisation, notamment auprès du grand public. Notre thèse entend contribuer à la réflexion sur l'avenir des collections africaines, notamment tchadiennes
For the XVth century Italy was a playground of favourite of collectors, private individuals among whom some very early placed their collections at the disposal of the public. The curious collect objects for the most part of the cases for reasons for being able to, of politics or still religious option, but not with the aim of preserving them. However the development of networks of sociability and business in the XVIth century made cabinets of curiosity an European reality. When the collectors die, certain collections are sold and of other one transformed into museum from the XVIIth century, others are also, in the XVIIIth and in the XIXth century, at the origin of collections kept at present in high schools and universities. The history of the European collections, including with regard to the most recent evolution of museums, allows to think about what can and have to be collections today, and as regards their preservation and the conditions of their study, and as for their opening to the public. Yet further to major discoveries in paleontology in Africa, and with the aim of managing and valuing these collections, numerou national museums settle in capitals and museum representation change to become real museums oriented developments of scientific research. It is also through the paleontological discoveries in Africa that the whole world and the Africans became aware themselves of the diversity and the immense natural and patrimonial wealth of this continent. The paleontological collections of the Chad present a very important scientific interest, which results from their impact on the knowledge of the " Origin and the History of the Human Family ". On more than 20 000 fossil specimens brought to light by the MPFT, 18343 are inventoried and digitized, including 316 types and figured, a database was built with these guys and figured in Access is posted on the CNAR Site and catalogs on these type specimens were also developed and printed in this work. These collections constitute one of the richest paleontological collections of Central Africa today, in particular for the period of Mio-Pliocène (from 7,3 to 3 My). Also generates an undeniable socio- cultural issue. A study is conducted and trails are proposed to ensure not only a true conservation policy but also of valuation, including the general public. Our thesis intends to contribute on second thought on the future of the African, in particular Chadian collections
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Béquet, Gaëlle. "Innovation et patrimoine numérique dans trois bibliothèques nationales européennes (Bibliothèque nationale de France, British Library, Österreichische Nationalbibliothek)." Thesis, Paris 3, 2011. http://www.theses.fr/2011PA030169.

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Abstract:
L’analyse historique et sociologique de la mise en place des bibliothèques numériques dans trois institutions patrimoniales (Bibliothèque nationale de France, British Library, Österreichische Nationalbibliothek), sur une période allant de 1990 à 2011, montre la façon dont ces organisations, produisant et conservant un patrimoine physique, se sont transformées pour constituer et préserver un patrimoine numérique. La bibliothèque numérique est ici considérée de manière double, à la fois innovation technique et organisation. Elle est une innovation technique car elle est fondée sur un ensemble d’inventions (photographie numérique, serveurs web, internet, reconnaissance optique de caractères, métadonnées, etc…). Ces inventions sont combinées sous l’action de groupes de référence (chercheurs, bibliothécaires, informaticiens, éditeurs, pouvoirs publics, responsables marketing, mécènes, entreprises privées). Ces groupes peuvent être soit marginaux, soit inclus dans un réseau socio-technique spécifique qui contribue à la mise en place de la bibliothèque numérique. Cette dernière est un artefact technique qui évolue dans le temps, passant du stade d’objet-valise, caractérisé par une grande flexibilité interprétative, à celui d’objet-frontière, répondant aux besoins de tous les groupes de référence inclus dans le réseau. Une bibliothèque numérique est également une organisation, émanant de la bibliothèque physique, qui crée des services spécifiques chargés de contrôler les zones d’incertitude majeures que sont les techniques numériques et l’émergence de fournisseurs de contenus en ligne. Ceux-ci concurrencent les bibliothèques nationales dans la diffusion du patrimoine culturel. Les controverses entre acteurs sont les moments privilégiés où se dévoilent leurs positions face à l’artefact technique : la traduction est alors le moyen d’enrôler les membres du réseau socio-technique pour aboutir à la fixation provisoire de l’artefact. Le réseau socio-technique évolue dans le temps pour créer de nouvelles versions de l’artefact
The historical and sociological analysis of the setting up of digital libraries in three heritage institutions (Bibliothèque nationale de France, British Library, Österreichische Nationalbibliothek), from 1990 to 2011, shows how these organisations, which produce and preserve physical cultural heritage, have evolved to produce and preserve digital cultural heritage. The digital library has two aspects: it is a technological innovation and an organisation of its own. As a technological innovation, it is grounded on inventions such as digital photography, web servers, internet, optical character recognition, metadata…These inventions are combined by the action of reference groups (scholars, librarians, computer specialists, public administrations, sponsors, private companies). These groups are either marginal or included in a socio-technical network which creates the digital library. The latter is a technical artefact that evolves from a “suitcase-object” with great interpretive flexibility to a boundary object which satisfies the needs of reference groups taking part in the socio-technical network. A digital library is also an organisation, stemming from the physical library which creates specific departments in charge of controlling major uncertainty zones such as digital technologies and emerging online content providers. The latter compete with national libraries in the diffusion of cultural heritage. Controversies between actors are key moments when actors reveal their opinions concerning the technical artefact: translation is the means to enlist members of the socio-technical network to achieve the temporary closure of the artefact. The socio-technical network evolves with time to create new versions of the artefact
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Gaillard, Marie. "De la construction à la diffusion du patrimoine européen dans les réseaux transnationaux : processus d'appropriation, de médiation et de transmission dans les itinéraires culturels du Conseil de l'Europe." Thesis, Lille 3, 2015. http://www.theses.fr/2015LIL30033/document.

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Abstract:
Dans ce travail de thèse, nous nous intéressons au phénomène d'émergence du patrimoine européen. Dans une démarche interdisciplinaire, il s'agit d'aborder les processus d'appropriation, de médiation et de transmission du patrimoine comme européen dans le cadre particulier des Itinéraires Culturels du Conseil de l'Europe et selon une posture interculturelle. Grâce à un ensemble d'analyses communicationnelles et organisationnelles du Programme des Itinéraires Culturels du Conseil de l'Europe, mais aussi de trois cas d'Itinéraires Culturels (Via Regia, Via Francigena et Saint Martin de Tours), il s'agit d'appréhender le processus de patrimonialisation à l'échelle européenne en questionnant notamment les enjeux de sens, de visibilité et de lisibilité, de représentation et de légitimation qu'une construction européenne du patrimoine commun aux membres de réseaux transnationaux peut comprendre. Enfin, il s'agit de comprendre aussi comment, dans le cadre d'une labellisation de projets européens, la publicisation du patrimoine peut être le lieu de résistances vis-à-vis des institutions, qui peuvent alors influencer les discours sur les éléments patrimonialisés
In this dissertation, we are focusing on the phenomenon of the emergence of European cultural heritage. In an interdisciplinary and intercultural approach, it is about getting into the processes of appropriation, mediation and transmission of cultural heritage considered as European in the specific framework of the Cultural Routes of the Council of Europe. Based on a set of communicational and organisational analyses of the Program of the Cultural Routes of the Council of Europe, but also of three cases of Cultural Routes (Via Regia, Via Francigena and Saint Martin of Tours), this works aims at comprehending the process of making heritage at a European level by questioning, among others, the meanings, the visibility and legibility plans, and the representation and legitimation strategies that are at stakes when members of transnational networks build a European sense of common heritage. Finally, it is also about understanding how, in the framework of the procedure of giving a label to European projects, publicizing heritage can be a place of resistance against institutions that can then influence the discourses about the heritage items
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Pompeu, de Freitas Campos Lúcia. "Les modes d'écoute d'une poésie chantée : le "maracatu de baque solto" de la "cultura popular" à la scène musicale globalisée (Brésil-Europe)." Paris, EHESS, 2016. http://www.theses.fr/2016EHES0098.

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Abstract:
J'enquête dans cette thèse sur les processus par lesquels une pratique de poésie chantée, qui fait partie de cette brincadeira (jeu, divertissement) appelée maracatu de baque solto au Pernambuco (Brésil), et qui fédère des goûts, des écoutes, des attachements, des savoirs passés de génération en génération, devient de la musique jouée sur scène, qui circule dans des réseaux globalisés de production musicale entre le Brésil et l'Europe. Pour mener à bien cette ethnographie, j'ai suivi de près des musiciens qui prennent part activement aux rites du maracatu de baque solto, mais également aux rites de la scène de musique amplifiée. L'enquête sur le continuum d'une même pratique musicale dans des contextes divers m'a permis de mettre en miroir deux catégories utilisées pour la classifier le long d'un réseau de production musicale : cultura popular et world music. Tandis que la circulation des musiciens sur les scènes des festivals européens est une négociation continuelle des imaginaires du Brésil face à la world music, la circulation du maracatu de baque solto au Pernambuco nous invite à réfléchir davantage sur les représentations qui y sont mobilisées à partir des sonorités de la cultura popular mises en scène. Cette ethnographie multi-située cherche à analyser la scène de musique amplifiée, en passant par des sambadas et cortèges de carnaval, par la trajectoire des maîtres du maracatu et par les réseaux de production musicale entre le Brésil et l'Europe. Comment la musique traverse-t-elle les modes d'existence depuis la scène musicale jusqu'au cortège de carnaval ? Comment fabrique-t-elle un espace commun et son appréciation collective ? L'étude de la circulation musicale soulève les enjeux politiques de la mondialisation et fait émerger les modes d'existence de la musique dans les sociétés contemporaines
This dissertation investigates the processes by which a practice of sung poetry, which is part of the brincadeira (play) called maracatu of baque solto in Pernambuco (Brazil), becomes a music played on stage, circulating in the globalized networks of musical production between Brazil and Europe. The maracatu de baque solto, that in its original form federates tastes, plays, attachments, knowledge transmitted from generation to generation, when entering the world music circuit creates new tastes, new plays, new attachments and new ways of sharing musical and artistic knowledge. To complete this purpose, I have closely followed musicians that are actively engaged in the rituals of maracatu de baque solto, but also participate in the rites of the amplified music scene. The research along the continuum of the same musical practice in completely different contexts allowed me to mirror two categories used to classify it into the musical production network: cultura popular (popular culture) and world music. While the circulation of the ensemble on the scenes of European festivals features an ongoing negotiation of imaginaries of Brazil within the world music platform, the circulation of maracatu de baque solto in Pernambuco invites us to think about the representations that are mobilized there from the sounds of cultura popular stagings. This multi-sited ethnography seeks then to analyze the amplified music scene, passing by sambadas and carnival processions, the trajectory of maracatu masters and the music production networks between Brazil and Europe. How music crosses the modes of existence from the music scene until the carnival parade? How it makes a common area and its collective assessment? The study of musical circulation raises the political stakes of the world system and reveals modes of existence of music in contemporary societies
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Books on the topic "Patrimoine culturel – Europe – Chypre"

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Jean-Marie, Breton, ed. Patrimoine culturel et tourisme alternatif: Afrique, Amériques, Caraïbe, Europe. Paris: Karthala, 2009.

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Book chapters on the topic "Patrimoine culturel – Europe – Chypre"

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Knobloch, Jan. "V. Houellebecq « à l’ancienne » : la Carte, le territoire et la gastronomie comme patrimoine culturel." In Europe en mouvement 2, 65–72. Hermann, 2018. http://dx.doi.org/10.3917/herm.heurg.2018.03.0065.

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