Journal articles on the topic 'Partis de gauche – France – Influence'

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Soares, Máio. "« Mémoires d'Avril »." Matériaux pour l’histoire de notre temps N° 80, no. 4 (October 1, 2005): 4–7. http://dx.doi.org/10.3917/mate.080.0002.

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Abstract:
Résumé Mário Soares met tout d’abord en relief le caractère révolutionnaire et populaire des événements du 25-Avril car, si d’une part, il s’agit d’une vraie rupture avec l’ancien régime, d’autre part, le peuple a apporté un soutien actif à l’action des militaires. Le régime fasciste s’écroule en quelques heures sans effusion de sang et sans aucune interférence extérieure. Mário Soares évoque ses années d’exil en France, la formation du Parti socialiste, les réunions pour demander leur soutien aux partis socialistes européens, dont cet épisode vécu à Bonn la veille du 25 avril, où ses camarades voulaient le persuader que rien ne se passerait au Portugal avant une dizaine d’années. Mário Soares évoque ensuite, la déposition des armes, dès le lendemain, par les militaires portugais qui étaient en Afrique ainsi que la situation chaotique qui donna lieu peu de temps après aux négociations en vue de la décolonisation. Il passe également en revue les conflits et les positions partisanes (surtout celles des Partis socialiste, communiste et de l’extrême gauche) qui ont abouti à l’organisation des élections qui ont conféré une légitimité au nouveau pouvoir démocratique (celles de 1976). La période difficile qui a provoqué les événements du 25-Novembre est également évoquée. C’est à cette date que Mário Soares fixe le véritable commencement de la révolution démocratique avec la promulgation de la nouvelle Constitution, le rétablissement de l’ordre et le début des négociations pour l’adhésion à la CEE. Mário Soares souligne le rôle exemplaire de la révolution des Œillets qui a influencé la troisième vague des révolutions démocratiques dans le monde.
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2

MIGUELEZ, Roberto. "Les sociologues sont-ils trop sensibles aux enjeux idéologiques? Quelques questions épistémologiques et institutionnelles." Sociologie et sociétés 29, no. 2 (September 30, 2002): 163–70. http://dx.doi.org/10.7202/001502ar.

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Abstract:
Résumé Si les histoires de vie ont un degré variable de généralisation, dépendant essentiellement de leur degré de typicité, elles peuvent posséder par contre un potentiel heuristique non négligeable. À partir de l'histoire de vie d'un sociologue, cet article se propose d'examiner la manière dont les enjeux idéologiques d'une époque et d'une société ont influencé la reflexion sociologique. Il y est notamment question de quatre époques, trois sociétés, et quatre enjeux idéologiques : le début des années soixante, l'Argentine, et l'institutionnalisation académique de la sociologie ; la fin des années soixante, la France, et le débat de la gauche ; le début des années soixante-dix, le Canada français, et le mouvement nationalitaire ; enfin, la fin des années soixante-dix, le Canada français, et les revendications des groupes " minoritaires ". L'examen de cette influence vise surtout les conséquences de celle-ci aux niveaux épistémologique et institutions de la discipline.
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3

Béroud, Sophie, and Jacques Capdevielle. "La disparition des clivages sociopolitiques en France : l’histoire d’un glissement." Articles 18, no. 3 (November 21, 2008): 3–27. http://dx.doi.org/10.7202/040189ar.

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Abstract:
Résumé L’interprétation dominante des grandes grèves de décembre 1995 en France veut que ce mouvement social témoigne de la disparition du clivage droite-gauche et du retour en force des forces centristes. La politique française, a-t-on écrit, se « dé-idéologiserait ». L’article retrace les origines et le cheminement de ce glissement d’interprétation et suggère que ce sont peut-être les stratégies de séduction de l’électorat mises en oeuvre par les socialistes et les partis de droite — des stratégies qui avaient pour but de contrer une certaine surenchère populiste — qui sont à l’origine d’une telle réinterprétation de la politique française.
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4

Herbet, Dominique. "Derrière l’information sur l’AfD, une stratégie des médias français ?" Allemagne d'aujourd'hui N° 247, no. 1 (February 26, 2024): 106–18. http://dx.doi.org/10.3917/all.247.0106.

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Abstract:
Au croisement des sciences politiques et des médias, l’étude constate la forte récurrence dans les médias d’articles traitant de la montée des populismes de droite et de gauche en Europe et dans le monde, notamment dans la perspective des grands scrutins électoraux telles les élections européennes de juin 2024. Dans les médias français, de nombreux reportages sont consacrés à l’AfD, le parti d’extrême droite allemand. Peut-on alors parler d’une stratégie ciblée de ces médias qui constituerait une information en miroir par rapport au Rassemblement national en France dont l’entreprise de normalisation et la progression dans les sondages inquiètent. Dans un premier temps l’étude vise à situer ces partis dits populistes et s’articule ensuite autour d’une mise en perspective entre AfD et RN, puis entre droite extrême et droite conservatrice, interrogeant les notions de « Plafond de verre », « Front républicain » ou dé-crédibilisation par l’intégration, avant d’aborder des questions plus ponctuelles comme la convergence entre extrême droite et extrême gauche sur la Russie ou les stratégie et prospective dans la perspective des élections européennes.
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Pasquay, Jean-Nicolas. "De Gaulle, les FFL et la Résistance vus par les responsables de la Wehrmacht." Revue Historique des Armées 256, no. 3 (August 1, 2009): 43–65. http://dx.doi.org/10.3917/rha.256.0043.

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Abstract:
Les écrits des états-majors de la Wehrmacht , les comptes rendus diplomatiques du Reich, les directions de Hitler situent la place qu’occupent le général de Gaulle, les Forces françaises libres et la Resistance dans les soucis politiques et militaires allemands. L’existence de la France libre influence nettement les rapports du Reich avec Vichy, l’Italie et l’Espagne. Dès 1940, les opérations des FFL, l’évolution institutionnelle de la France libre et le développement de son influence dans le monde sont suivis avec attention. Le Reich compte sur Vichy pour garder l’Empire contre les entreprises de la France libre et de ses alliés. À la suite de la bataille de Bir Hakeim, les FFL sont considérées comme des troupes régulières de grande valeur militaire. Après novembre 1942, les forces françaises ne sont que rarement identifiées dans les écrits militaires allemands. À partir du printemps 1944, les comptes rendus de la Wehrmacht font presque quotidiennement état des actions de la Résistance, qui mobilisent des moyens allemands significatifs pour y faire face. Les écrits examinés témoignent de la considération accordée au général de Gaulle et aux FFL. Ils confirment aussi que Charles de Gaulle tenait à la fois l’épée et le bouclier de la France.
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Tellier, Geneviève. "Effect of Economic Conditions on Government Popularity: The Canadian Provincial Case." Canadian Journal of Political Science 39, no. 1 (January 30, 2006): 27–51. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906050529.

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Abstract:
Abstract.This study tested if the economic voting hypothesis can explain voters' support for provincial governments. Using pooled time-series data from six provinces, a popularity function was developed and tested. Findings indicate that economic conditions have an effect on provincial government popularity. Voters attribute different responsibilities, however, to different political parties. Left-wing incumbent parties are held to be accountable for unemployment, while centrist and right-wing ruling parties are accountable for public deficits. Results also show that provincial government popularity depreciates over time and is correlated to the federal government's own popularity.Résumé.Cette étude a pour objectif de vérifier si l'hypothèse du vote économique peut expliquer la popularité des gouvernements provinciaux auprès des électeurs. Ainsi, une fonction de popularité est présentée, puis testée à l'aide de séries chronologiques provenant de six provinces canadiennes. Les résultats empiriques obtenus indiquent que la situation économique exerce une influence sur la popularité des gouvernements provinciaux. Toutefois, les électeurs attribuent différentes responsabilités à différents partis politiques. Ainsi, ils tiennent les partis de gauche responsables de la situation de l'emploi et les partis de centre et de droite responsables des déficits publics. De plus, les résultats démontrent que la popularité des gouvernements provinciaux se déprécie avec le temps et est corrélée à la popularité du gouvernement fédéral.
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Cochrane, Christopher. "Left/Right Ideology and Canadian Politics." Canadian Journal of Political Science 43, no. 3 (September 2010): 583–605. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423910000624.

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Abstract:
Abstract. This article examines the influence of ideology in Canadian politics. The core theory is that political opinions are bound together into ideological clusters by underlying influences that affect simultaneously the opinions of individuals about more than one issue. The central hypothesis is that ideological disagreement between the left and the right is asymmetrical, that is, that leftists and rightists bundle in different ways their opinions about issues. The analysis draws on evidence from Benoit and Laver's survey of experts (2006) about the policy positions of political parties, the Comparative Manifesto Research Project (Budge et al., 2001; Klingemann et al., 2006), and Cross and Young's survey of Canadian political party members (2002). The results of the analysis indicate, first, that Canada's left/right ideological divide is wide by cross-national standards, and, second, that leftists and rightists organize their opinions about the world in different ways.Résumé. Cet article examine l'influence des idéologies dans l'environnement politique canadien. La théorie centrale stipule que les opinions politiques sur diverses questions sont structurées en groupes idéologiques consolidés par des influences sous-jacentes qui affectent simultanément les opinions des individus. L'hypothèse principale découlant de cette théorie est que la structure du désaccord idéologique entre la gauche et la droite est asymétrique; plus précisément, que les individus situés à la gauche et à la droite du spectre politique canadien organisent de manière différente leurs opinions politiques. L'analyse s'appuie tout d'abord sur les données d'un sondage auprès d'experts politiques réalisé par Benoit et Laver (2006) et portant sur les positions politiques des partis. Elle utilise également les données du Comparative Manifesto Research Project (Budge et al. 2001; Klingemann et al., 2006) et celles d'un sondage d'opinion de Cross et Young (2002) effectué auprès des membres de partis politiques canadiens. Les résultats de cette étude démontrent, en premier lieu, qu'il existe un clivage important entre la droite et la gauche au Canada même lorsqu'il est observé dans une perspective comparative, et en second lieu, que les individus se situant à la gauche et à la droite du spectre politique ont tendance à organiser de manière différente leurs opinions sur le monde.
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Giasson, Thierry, Fabienne Greffet, and Geneviève Chacon. "Relever le défi de l’hybridité." Articles thématiques 37, no. 2 (June 20, 2018): 19–46. http://dx.doi.org/10.7202/1048875ar.

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Abstract:
Cet article examine les objectifs stratégiques assignés aux campagnes électorales en ligne dans le discours de membres des équipes de campagne de l’élection présidentielle française et de l’élection générale québécoise (toutes deux en 2012). L’analyse est menée à partir de 37 entretiens semi-directifs réalisés avec différents types de personnels de campagne au Québec et en France. En mobilisant le concept d’hybridité des campagnes électorales, les objectifs stratégiques de campagne tels qu’ils ressortent des entretiens sont divisés en trois catégories : objectifs de diffusion de contenus ; objectifs politiques et de mobilisation ; objectifs de marketing et d’animation de communautés. L’analyse indique que les objectifs de diffusion de contenus liés à la dissémination et au contrôle des messages sont les plus souvent mentionnés. Également, des différences contextuelles apparaissent. D’abord, le Québec est la démocratie où les discours sur la diffusion de contenus, et dans une moindre mesure le marketing et l’animation, sont les plus dominants, tandis que les objectifs politiques et de mobilisation sont plus souvent évoqués en France. Ensuite, il ressort que les stratèges de gauche sont plus enclins à insister sur les objectifs politiques et de mobilisation, alors que les stratèges de droite sont plus axés sur la diffusion de contenus. Troisièmement, le discours des équipes des candidats et partis au pouvoir se distingue par une attention accrue à la diffusion de contenus, notamment au contrôle du message, contrairement à celui des opposants. L’étude conclut que tous les partis ont mené des campagnes hybrides au sein desquelles le numérique est une composante centrale. Elle rappelle également qu’il convient de prendre en compte les facteurs institutionnels afin de mieux comprendre les différences en termes de campagnes en ligne d’une démocratie à l’autre.
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Meyer, Teva. "Le débat sur l’avenir du nucléaire en Allemagne, en France et en Suède : analyser la complexité des systèmes d’acteurs nationaux." Revue Générale Nucléaire, no. 1 (January 2018): 24–27. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20181024.

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Abstract:
L’évolution des politiques nucléaires allemande, française et suédoise suite à la catastrophe de Fukushima relève des dynamiques propres aux systèmes d’acteurs des débats nationaux. L’Allemagne se singularise par la construction d’une coalition qui a amené des acteurs aux profils différents à soutenir l’arrêt des centrales pour des raisons tant économiques qu’idéologiques. En Suède, tandis que les partis et les associations antinucléaires perdaient de leur influence, les industriels énergivores ont réinvesti le débat sur la politique énergétique. En France, les mouvements antinucléaires plongés dans une profonde crise n’ont pas réussi à défier les « forces » favorables à l’énergie atomique.
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Leroux, Éric. "L'influence du radicalisme français au Québec au début du XXe siècle." Mens 6, no. 2 (April 10, 2014): 167–204. http://dx.doi.org/10.7202/1024302ar.

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Abstract:
Malgré la très grande influence exercée par l'Église catholique sur la société québécoise au tournant du siècle dernier, nous savons aujourd’hui que le pluralisme idéologique existait au Québec et que le radicalisme constituait une des composantes de cette pluralité. Il ne fait pas doute que certains éléments de la société québécoise de l’époque étaient perméables aux idées de gauche en provenance de l’Europe, et plus particulièrement de la France. Ainsi, certaines organisations comme la Ligue de l’Enseignement, l’aile gauche du Parti libéral du Québec dirigée par Godfroy Langlois, les loges maçonniques L’Émancipation et Force et courage de même que certains membres des syndicats internationaux regroupés au sein du Parti ouvrier étaient influencés par le radicalisme français. Comme cet article le montre, l’alliance qui unira pour un certain temps les libéraux radicaux aux syndicalistes internationaux participait activement de ce courant radical.
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Brizzi, Riccardo. "La présidentielle de 1981 et l’élection de François Mitterrand vues d’Italie." Revue historique 709, no. 1 (March 28, 2024): 67–93. http://dx.doi.org/10.3917/rhis.241.0067.

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Abstract:
Cet essai analyse comment les élections présidentielles françaises de 1981 et la victoire de François Mitterrand aient été suivies et interprétées en Italie, en utilisant comme miroir privilégié la presse qui, au cours des années 1980, a connu son âge d’or en Italie, atteignant une diffusion inégalée. Pour la première fois dans l’histoire de la v e République, la gauche conquiert l’Élysée et ce, malgré la rupture entre le PCF et le PS, montrant la possibilité d’alternance et la vitalité des institutions quinto-républicaines. Un résultat qui attire inévitablement l’attention des observateurs italiens, aux prises avec un contexte politique et partisan « bloqué », en crise profonde, peinant à laisser derrière lui le lourd héritage du terrorisme et des années de plomb. La victoire du candidat socialiste est présentée progressivement en Italie comme le fruit naturel d’un pays dynamique et de l’aspiration massive des Français au renouveau économique et social. Il est inévitable de lire en clair-obscur une comparaison avec la scène politique italienne qui – par rapport à la France – semble être en retard sur le triple terrain de la politique, de la communication et des institutions. La crise des partis et l’impasse du système politique multiplient en Italie les voix de ceux qui souhaitent la réforme d’un système « bloqué », avec un régime parlementaire fort et un gouvernement faible, et semblent légitimer l’expérience française précisément au moment où la possibilité concrète d’une alternance politique et la fin du monopole de la droite sur les institutions de la v e République démontrent sa vitalité et son caractère tout sauf autoritaire. La réaffirmation du principe de l’alternance et de la copropriété de la v e République entre la droite et la gauche, suivie à l’élection de François Mitterrand en 1981, contribuent à rouvrir le débat sur la réforme électorale et institutionnelle en Italie, grâce aussi à la nouveauté constituée par les premiers gouvernements dirigés par des politiciens non démocrates-chrétiens, qui proposent une série de réforme visant à renforcer l’exécutif y compris l’introduction de l’élection directe à suffrage universel du Président de la République.
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Lamoureux, Ève. "Évolution de l’art engagé au Québec. Structuration et spécificités." Globe 14, no. 1 (September 27, 2011): 77–97. http://dx.doi.org/10.7202/1005987ar.

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Abstract:
Dans cet article, Ève Lamoureux explore l’évolution de l’art engagé des artistes québécois de gauche des années 1970 à aujourd’hui. Elle décrit les pratiques, s’interroge sur leurs spécificités en comparaison avec celles du milieu international de l’art contemporain et réfléchit sur les conditions spécifiques influençant leur trajectoire. Elle montre ainsi que les caractéristiques générales de l’art engagé sont très similaires dans l’ensemble des pays occidentaux. On passe d’un art avant-gardiste militant à un art micropolitique misant sur l’investissement du spectateur dans le « faire sens » de l’oeuvre ou la participation. Cela dit, la conjoncture culturelle, sociale et politique particulière au Québec influence les pratiques, de même que la structuration du milieu des arts visuels et son évolution. Il en découle quelques spécificités : (1) une créativité foisonnante, (2) une expérimentation constante des artistes sur le plan des pratiques, mais aussi dans l’organisation de la production et de la diffusion, (3) une expertise théorique très riche, (4) une association beaucoup plus étroite des artistes engagés avec les thématiques portées aussi bien par les groupes communautaires, syndicaux et militants que par les partis politiques et, enfin, (5) une relation partenariale conflictuelle entre ces artistes et les institutions étatiques et artistiques qui, en définitive, a plutôt favorisé l’évolution de l’engagement dans et par l’art, malgré ses difficultés.
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Lapina, N. Yu. "Political Leadership in Modern France." Outlines of global transformations: politics, economics, law 10, no. 6 (February 28, 2018): 65–81. http://dx.doi.org/10.23932/2542-0240-2017-10-6-65-81.

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Abstract:
The paper analyses the relation between political elites and political leaders. It is demonstrated that social shifts in the ranks of the elite are reflected in the profiles of heads of state, and the coming to power of a new president results in the renewal of elites. For years of existence of the Fifth republic several generations of political elite were replaced. At the time of Che. De Gaulle highest public servants were the main political actors. The logic of appointments in the system of executive power changed, a new type of political career was created. During the rule of F. Mitterrand, decentralization expanded the ranks of political elite, strengthened the positions of local elites. The president’s fellow party members came to power, political parties turned into an effective mechanism of recruitment of elite cadres. With E. Macron’s election there was a renewal of the deputy corps; reforms which will lead to further changes in the ranks of elites are planned. The paper investigates political biographies and career paths of presidents of the Fifth republic: the path of a notable, the path of a party functionary and the path of a member of administrative bureaucracy. The path of a notable assumes that the politician starts their career from election in local authorities and gradually works their way up through the ranks of power. The path of a party functionary demonstrates that the politician is rooted in party structures. The path of a bureaucrat assumes ascent to the political Olympus through promotion in the executive power branch and also by entering the immediate environment of the president, prime minister, key ministers. Local rootedness, good knowledge of public administration are characteristic of French presidents. Until recently it was thought that to achieve presidency in France it was necessary to be supported by a strong party. The new French president is an exception to this rule, and the movement he created is not a party in the traditional sense but a network entity. The study further brings to light qualities which the leader has to possess. The role of communication in the life of the French president is explained and it is shown how communication shapes the president’s image and influences public trust in the institution of presidency.
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Dufour, Christian, and Adelheid Hege. "L’évolution de la négociation collective et de ses acteurs dans six pays européens." Articles 66, no. 4 (January 17, 2012): 535–61. http://dx.doi.org/10.7202/1007634ar.

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Abstract:
Comment évoluent depuis la fin 1970 les statut et pratiques de négociation collective ? Quelles transformations sont repérables dans le comportement des acteurs ? Les six pays retenus dans cet article – Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Suède – disposent de systèmes de relations professionnelles originaux. Les bouleversements économiques et sociaux poussent à des transformations, parallèlement à l’enjeu de l’Europe en construction. Les difficultés nées de la longue crise économique ne déstructurent pas ces systèmes, ni ne nivellent leur diversité. Les acteurs se montrent adaptables et jouent sur une acceptation sociale historiquement acquise pour maintenir leur influence. Ils investissent de nouveaux thèmes (emploi) et de nouveaux espaces d’échange (comités d’entreprise européens, pactes sociaux). Réponse apparemment rationnelle et efficace dans la crise, la négociation collective voit plutôt renforcée son statut, son cahier des charges densifié – dans les pays du continent européen. La Grande-Bretagne fait exception ; la mise en cause frontale du système de négociation collective et du pouvoir syndical souligne par contraste la tendance commune aux autres pays.Progressivement la négociation collective est perçue comme le pivot des systèmes de relations professionnelles ; les acteurs collectifs tendent à s’identifier à leur fonction de négociateurs. La dissolution des anciennes alliances entre syndicats et partis inaugure un mouvement peu commenté de dépolitisation du projet syndical, avec recentrage sur l’espace des relations professionnelles. Avec le 21esiècle, des contradictions apparaissent. Les acteurs, patronaux et syndicaux, perdent en représentativité et en capacité d’intégration de bases hétérogènes. Les systèmes de négociation perdent en rendement ; les États les contournent ainsi que leurs acteurs pour piloter des transformations sociales. Plus qu’à une crise des systèmes, on a affaire à une crise des acteurs. Pour les syndicats, elle soulève la question de la revitalisation de leurs liens avec leurs mandants, comme celle des nouvelles alliances à construire.
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Robert, Valérie. "Staatsfreiheit ou intervention de l’État ? Le modèle allemand de l’audiovisuel public." Sur le journalisme, About journalism, Sobre jornalismo 2, no. 2 (December 15, 2013): 118–31. http://dx.doi.org/10.25200/slj.v2.n2.2013.97.

Full text
Abstract:
En Allemagne, la Staatsfreiheit (liberté par rapport à l’Etat) de l’audiovisuel a une valeur constitutionnelle. Pourtant, l’Etat dans ses différentes acceptions (exécutif et parlements de l’Etat fédéral et des Länder, mais aussi partis politiques) exerce une forte emprise sur les instituts de l’audiovisuel public par le biais de la composition de leurs conseils et par une pratique bien établie de répartition proportionnelle des postes parmi les partis (Proporz). Cette mainmise, dénoncée depuis longtemps par les juristes mais aussi de manière ponctuelle par les journalistes, est devenue particulièrement visible lors de « l’affaire Brender » en 2009, lorsque des ministres-présidents de la CDU et leurs alliés siégeant au conseil d’administration de la chaîne de télévision ZDF ont refusé de prolonger le contrat du rédacteur en chef. Ceci a mené finalement au dépôt par les gouvernements sociaux-démocrates de plusieurs Länder d’un recours en contrôle de constitutionnalité auprès de la Cour constitutionnelle, portant sur la composition des conseils administrant la ZDF. Une analyse du discours de la presse allemande à ce sujet montre que la représentation d’un audiovisuel public indépendant de l’État semble avoir pour les journalistes allemands une fonction identitaire, celle d’un mythe professionnel qui fait passer à l’arrière-plan le caractère structurel de l’influence de l’Etat. Le discours oscille entre une solidarisation démonstrative avec Brender et une mémoire sélective quant aux précédents d’influence politique sur l’audiovisuel public. Des systèmes étrangers (la France mais surtout l’Italie) ont dans ce discours une fonction de repoussoir, et la comparaison sert davantage à entretenir la mobilisation qu’à décrire des ressemblances qui pourtant existent mais remettraient en question le mythe de l’indépendance. In Germany the constitution (Grundgesetz) guarantees that broadcasting enjoys freedom from state control (Staatsfreiheit). Yet, the state in its various forms (the executive, the parliaments of the federal states and of the Länder, but also the political parties) has a strong grip on the public broadcasting agencies through the composition of their boards and through a well-established practice of proportionaldistribution of jobs among the parties (Proporz). This influence, which has long been denounced not only by jurists, but also, occasionally, by journalists, became particularly visible during the “Brender case” in 2009, when Christian Democrat state premiers and their allies on the administrative board of the public TV channel ZDF refused to extend the employment contract of its editor-in-chief, Nikolaus Brender. This eventually led to a legal appeal before Germany’s Constitutional Court, brought by the social-democratic governments of several Länder, to examine the constitutionality of the composition of the boards that administer the ZDF. An analysis of press discourse on this topic shows that the representation of a public broadcasting system independent of the state seems to have an identity-building function for German journalists: a “professional myth” that pushes into the background the structural character of state influence. The discourse oscillates between a demonstrative solidarity with Brender, and a selective memory of the precedents of political influence on public broadcasting. Foreign systems (France’s, but mostly Italy’s) are used as cautionary examples, and Germany is compared with them in order to rally support rather than describe similarities that would put in question the myth of German public broadcasting’s independence. Na Alemanha, a Staatsfreiheit (liberdade em relação ao Estado) do audiovisual tem valor constitucional. Porém, o Estado em suas diferentes acepções (Executivo e Parlamentos do Estado Federal e dos Länder, mas também partidos políticos)exerce um forte domínio sobre os institutos de audiovisual público através da composição de seus conselhos e pela prática bem estabelecida da repartição proporcional de vagas aos partidos (Proporz). Este controle, denunciado há tempos pelos juristas, mas também de maneira pontual por jornalistas, tornou-se particularmente visível com o « caso Brender » em 2009, quando os ministros-presidentes da CDU e seus aliados membros do Conselho de Administração do canal de televisão ZDF recusaram o prolongamento do contrato do diretor da redação. No final, os governos sócio-democratas de vários Länder entraram com um recurso no Tribunal Constitucional de Controle de Constitucionalidade relativo à composição dos conselhos que administram a ZDF. Uma análise do discurso da imprensa alemã sobre o assunto mostra que a representação de um audiovisual público independente do Estado parece ter, para os jornalistas alemães, uma « função de identidade », notadamente a de um mito profissional que coloca em último plano o caráter estrutural da influência do Estado. Este discurso oscila entre uma clara solidariedade com Brender e uma memória seletiva em relação às precedentes influências políticas sobre o audiovisual público. Os sistemas estrangeiros (a França, mas, sobretudo, a Itália) adquirem neste discurso uma « função de repúdio », e esta comparação serve mais para manter a mobilização do que para descrever as convergências que, no entanto, existem, mas poderiam questionar o mito da independência.
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"Chronique des tendances de la société française." Revue de l'OFCE 58, no. 3 (September 1, 1996): 157–203. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.58n1.0157.

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Abstract:
Résumé Cette chronique fait le point sur l'évolution du syndicalisme depuis les années soixante et critique les diverses thèses explicatives de la crise du syndicalisme. Ensuite nous présentons les premiers résultats d'une enquête pilote menée par Pierre Vergés sur l'acquisition des notions économiques par les élèves au début et à la fin de la scolarité secondaire (à 11 et 17 ans) en France et en Grande-Bretagne. Dans les chroniques précédentes, nous avons insisté sur l'institutionnalisation des catégories d'âges. Des données récentes montrent que la frontière entre jeunesse et âge actif est en train de se brouiller et que certaines caractéristiques des comportements de la jeunesse se répandent dans les âges ultérieurs, comme si les jeunes conservaient leur manière d'être la trentaine passée. Par ailleurs le poids des retraités continue de se renforcer dans la société malgré la crise. Pascal Pochet fait le point sur cette classe d'âge en distinguant troisième et quatrième âges et esquisse quelques projections sur leur comportement dans les années à venir. La désaffection des électeurs pour les partis «de gouvernement» et leur report vers l'abstention et les partis plus radicaux (PC et FN) varient en fonction des catégories sociales. Mais ces évolutions ne remettent pas en cause le clivage gauche/droite.
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Maniquet, François. "Numéro 44 - octobre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15823.

Full text
Abstract:
Nonante-huit pays pratiquent des politiques actives dans le but d’augmenter le nombre de femmes élues dans les assemblées législatives. De ces pays, deux seulement ont adopté des lois imposant la parité au niveau des candidats (c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes sur les listes à tout niveau de pouvoir), la France et la Belgique. En France, le pourcentage de femmes élues à l’Assemblée nationale n’a augmenté, suite à la loi sur la parité que de 10,7 % à 12,1 %, laissant la France dans le dernier tiers des pays où les femmes sont le moins bien représentées. Nous expliquons, dans ce numéro de Regards économiques, qu’il ne faut pas s’étonner de cet échec apparent de la parité en France. En effet, si la parité avait engendré une diminu­tion du nombre d’hommes élus, cela aurait signifié que ceux-là mêmes qui ont voté la loi avaient scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Quel calcul ont-ils donc fait pour accepter de voter cette loi ? Le système électoral français pour les législatives est un système majoritaire à deux tours où un seul candidat est élu par district. Dans la très grande majorité des districts, le résultat des urnes n'est décisif qu'au deuxième tour, qui oppose généralement un candidat de gauche à un candidat de droite. La parité augmente donc la probabilité pour un élu sortant de se retrouver au deuxième tour de l'élection dans son district contre une femme. Or, si l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes, cela augmente la probabilité pour un élu sortant d'être réélu. Mais peut-on effectivement montrer que l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes ? Une étude statistique a mis en évidence un tel biais, qui équivaut à un accroissement de l’ordre de 22 % de chance de l’emporter au second tour si l’on se présente contre une femme plutôt que contre un homme. L’expérience française laisse donc à penser qu’une loi sur la parité a d’autant plus de chance d’être votée (par des élus sortants masculins) qu’elle n’aura que peu d’impact sur le nombre de femmes élues. La parité appliquée en Belgique au niveau fédéral en 2003 a eu pour effet chez nous d’augmenter le pourcentage de femmes élues au Parlement à 34,7 %, ce qui place la Belgique au 11ème rang des pays où les femmes sont les plus présentes en politique. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? Verrons-nous une même augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? Ce numéro de Regards économiques propose quelques élé­ments de réponse à ces questions, à la lumière de la nouvelle économie politique, étudiant les proces­sus politiques sous l’angle des comportements stratégiques des différents acteurs. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? La Belgique a échappé au paradoxe français. Pourtant, très peu de députés masculins (voire aucun d’entre eux) ont perdu leur siège en raison de la parité. Cela s’explique par deux raisons. D’abord, l’instauration du quota s’est fait graduellement, depuis 1994, pour atteindre 50 % par étapes. Ensuite, d’autres modifications de la loi électorale ont été introduites au courant de la même période, qui ont protégé le siège des élus sortants. Les deux éléments principaux sont l’introduction d’un seuil minimal de 5 % des votes à atteindre pour accéder à la représentation (ce qui limite le nombre de partis obtenant des sièges et donc augmente le nombre de sièges pour ces partis), et la diminution du rôle des votes en case de tête (ou, pour le dire autrement, l’augmentation du rôle des votes de préférence, ce qui augmente la garantie, pour les élus sor­tants, d’être réélus, indépendamment de la place qu’ils occupent sur la liste). En conclusion, l’augmentation du nombre de femmes élues au Parlement s’est faite non pas au détriment des élus sortants (masculins) mais au détriment de nouveaux candidats potentiels (masculins). Verrons-nous une augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? L’augmentation du pourcentage de femmes élues au Parlement belge semble donc avoir reflété une volonté de l’électorat, volonté qui devrait également s’exprimer lors des élections commu­nales et provinciales du 8 octobre. Par contre, on peut également déceler dans le système poli­tique belge d’autres forces qui devraient limiter l’augmentation du pourcentage des fem­mes. Les deux principales forces sont celles-ci. D’abord, la possibilité offerte à l’électeur d’exprimer un vote préférentiel pour un ou plusieurs candidats au sein de la liste qu’il soutient crée une concurrence entre candidats de la même liste, ce qui n’incite pas les candidats masculins à recruter les femmes qui ont la plus grande chance d’être élue. Ensuite, l’avantage des élus sor­tants, (un avantage en termes de voix obtenues, dû à la notoriété personnelle, que l’on observe dans toutes les démocraties), est particulièrement fort en Belgique où les carrières politiques sont longues et où la pratique des permanences sociales tend à fidéliser l’électorat local. Ces élus sor­tants étant en grande majorité des hommes, cette inertie dans les résultats électoraux joue en défaveur des candidates. En conclusion, le système électoral crée les conditions pour une plus grande représentation des fem­mes dans les assemblées élues, et ce sera effectivement le cas si l’on croit le souhait de l’électeur exprimé lors des dernières élections législatives. Mais cette augmentation laissera malgré tout le pour­centage de femmes élues encore loin de le barre des 50 %.
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Maniquet, François. "Numéro 44 - octobre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.10.01.

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Abstract:
Nonante-huit pays pratiquent des politiques actives dans le but d’augmenter le nombre de femmes élues dans les assemblées législatives. De ces pays, deux seulement ont adopté des lois imposant la parité au niveau des candidats (c’est-à-dire un nombre égal d’hommes et de femmes sur les listes à tout niveau de pouvoir), la France et la Belgique. En France, le pourcentage de femmes élues à l’Assemblée nationale n’a augmenté, suite à la loi sur la parité que de 10,7 % à 12,1 %, laissant la France dans le dernier tiers des pays où les femmes sont le moins bien représentées. Nous expliquons, dans ce numéro de Regards économiques, qu’il ne faut pas s’étonner de cet échec apparent de la parité en France. En effet, si la parité avait engendré une diminu­tion du nombre d’hommes élus, cela aurait signifié que ceux-là mêmes qui ont voté la loi avaient scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Quel calcul ont-ils donc fait pour accepter de voter cette loi ? Le système électoral français pour les législatives est un système majoritaire à deux tours où un seul candidat est élu par district. Dans la très grande majorité des districts, le résultat des urnes n'est décisif qu'au deuxième tour, qui oppose généralement un candidat de gauche à un candidat de droite. La parité augmente donc la probabilité pour un élu sortant de se retrouver au deuxième tour de l'élection dans son district contre une femme. Or, si l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes, cela augmente la probabilité pour un élu sortant d'être réélu. Mais peut-on effectivement montrer que l’électorat français, préfère, en moyenne, voter pour des hommes ? Une étude statistique a mis en évidence un tel biais, qui équivaut à un accroissement de l’ordre de 22 % de chance de l’emporter au second tour si l’on se présente contre une femme plutôt que contre un homme. L’expérience française laisse donc à penser qu’une loi sur la parité a d’autant plus de chance d’être votée (par des élus sortants masculins) qu’elle n’aura que peu d’impact sur le nombre de femmes élues. La parité appliquée en Belgique au niveau fédéral en 2003 a eu pour effet chez nous d’augmenter le pourcentage de femmes élues au Parlement à 34,7 %, ce qui place la Belgique au 11ème rang des pays où les femmes sont les plus présentes en politique. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? Verrons-nous une même augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? Ce numéro de Regards économiques propose quelques élé­ments de réponse à ces questions, à la lumière de la nouvelle économie politique, étudiant les proces­sus politiques sous l’angle des comportements stratégiques des différents acteurs. En quoi l’expérience belge est-elle différente de l’expérience française ? La Belgique a échappé au paradoxe français. Pourtant, très peu de députés masculins (voire aucun d’entre eux) ont perdu leur siège en raison de la parité. Cela s’explique par deux raisons. D’abord, l’instauration du quota s’est fait graduellement, depuis 1994, pour atteindre 50 % par étapes. Ensuite, d’autres modifications de la loi électorale ont été introduites au courant de la même période, qui ont protégé le siège des élus sortants. Les deux éléments principaux sont l’introduction d’un seuil minimal de 5 % des votes à atteindre pour accéder à la représentation (ce qui limite le nombre de partis obtenant des sièges et donc augmente le nombre de sièges pour ces partis), et la diminution du rôle des votes en case de tête (ou, pour le dire autrement, l’augmentation du rôle des votes de préférence, ce qui augmente la garantie, pour les élus sor­tants, d’être réélus, indépendamment de la place qu’ils occupent sur la liste). En conclusion, l’augmentation du nombre de femmes élues au Parlement s’est faite non pas au détriment des élus sortants (masculins) mais au détriment de nouveaux candidats potentiels (masculins). Verrons-nous une augmentation du pourcentage des femmes élues aux élections communales et provinciales ? L’augmentation du pourcentage de femmes élues au Parlement belge semble donc avoir reflété une volonté de l’électorat, volonté qui devrait également s’exprimer lors des élections commu­nales et provinciales du 8 octobre. Par contre, on peut également déceler dans le système poli­tique belge d’autres forces qui devraient limiter l’augmentation du pourcentage des fem­mes. Les deux principales forces sont celles-ci. D’abord, la possibilité offerte à l’électeur d’exprimer un vote préférentiel pour un ou plusieurs candidats au sein de la liste qu’il soutient crée une concurrence entre candidats de la même liste, ce qui n’incite pas les candidats masculins à recruter les femmes qui ont la plus grande chance d’être élue. Ensuite, l’avantage des élus sor­tants, (un avantage en termes de voix obtenues, dû à la notoriété personnelle, que l’on observe dans toutes les démocraties), est particulièrement fort en Belgique où les carrières politiques sont longues et où la pratique des permanences sociales tend à fidéliser l’électorat local. Ces élus sor­tants étant en grande majorité des hommes, cette inertie dans les résultats électoraux joue en défaveur des candidates. En conclusion, le système électoral crée les conditions pour une plus grande représentation des fem­mes dans les assemblées élues, et ce sera effectivement le cas si l’on croit le souhait de l’électeur exprimé lors des dernières élections législatives. Mais cette augmentation laissera malgré tout le pour­centage de femmes élues encore loin de le barre des 50 %.
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19

Dominguez, Virginia. "Anthropologie israélienne." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.130.

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Abstract:
Israël est un pays complexe et les anthropologues qui en font l’étude le savent bien (Dominguez 1989; Marx 1980; Motzafi-Haller 2018). La plus grande partie de l’anthropologie en Israël a jusqu’à présent été réalisée par des anthropologues juifs, hommes et femmes, ashkénazes (principalement d’ascendance européenne du nord et de l’est d’Europe) et mizrachi (principalement d’origine nord-africaine, ibérique et du Moyen-Orient). Les juifs ashkénazes ont largement prédominé dans les domaines politique, universitaire, économique et artistique au cours des premières décennies qui ont suivi la création de l'État d'Israël, ce pays qui vient de fêter ses 70 ans. Il n'est donc pas surprenant qu’on y retrouve beaucoup plus d'anthropologues juifs ashkénazes que d’anthropologues juifs Mizrachim ou d’anthropologues palestiniens. La plupart des anthropologues en Israël sont des anthropologues sociaux ou socioculturels (Abuhav 2015). Certains d’entre eux sont des anthropologues praticiens / appliqués qui travaillent dans les ministères de l’éducation, de la santé et de l’absorption des immigrants juifs et qui ont font partie d’une association d’anthropologie appliquée. Mais beaucoup n’adhèrent à aucune association. L'archéologie, partie des quatre champs de l’anthropologie selon la conception américaine de cette dernière, n'est pas considérée comme une carrière anthropologique en Israël, même si elle y est considérée comme une discipline visible et importante. On trouve la présence d’anthropologues médicaux et biologiques en Israël, mais ils ne sont certainement pas la majorité et ils sont rarement embauchés par les départements de l'université ou du collège dans lesquels travaillent la plupart des anthropologues universitaires. Jusqu'à récemment, tous ces départements étaient dans les faits des départements de sociologie et d'anthropologie, composés d’une majorité de sociologues. Ce n'est que depuis 5 ans qu'un département entièrement composé d’anthropologues a vu le jour, soit le département de l'Université de Haïfa qui se consacre au niveaux supérieurs de formation. L’association d’anthropologie d’Israël ((HaAguda HaAntropologit HaYisraelit)) remonte au début des années 1970 et n’a compté jusqu’à présent que des anthropologues juifs comme chefs ou présidents. Des efforts ont été faits pour changer cette situation au fil des ans, car tous les membres de l’Association ne sont pas juifs et certains d’entre eux croient fermement qu’ils ne doivent pas tous être juifs. Cette question demeure délicate pour certains des membres les plus en vue de la communauté anthropologique en Israël, citoyens d’Israël mais également Palestiniens (Kanaaneh 2002; Sa’ar 2016). Alors que l’association d’anthropologie d’Israël s'oppose largement à l'occupation de la Cisjordanie et à toute forme de discrimination à l'encontre des Palestiniens, en particulier de ses concitoyens, cette organisation est toujours israélienne et a toujours été une association fortement juive. En fait, ce n’est que récemment que la plupart des départements universitaires israéliens ont engagé des Arabes, des Palestiniens, voire des musulmans, en tant que membres du corps enseignant. Pour les quelques Palestiniens qui occupent actuellement ces postes dans des universités ou des collèges israéliens, les postes de direction de l'association anthropologique israélienne les laisseraient ouverts à la critique selon lesquelles ils seraient simplement des collaborateurs ou des complices des sionistes israéliens qui considèrent Israël comme un pays réservé aux juifs et un pays réalisé par les juifs dont les valeurs morales l'obligent à être tolérant envers les non-Juifs parmi eux. Ainsi, une nouvelle association appelée Insaniyyat a simplement été créée ces dernières années pour et par des anthropologues palestiniens Pendant des années et avant la date de la fondation de l’association (1973) l’anthropologie a été enseignée aux niveaux universitaire dans toutes les grandes universités israéliennes et les étudiants ont obtenu un baccalauréat en sociologie et en anthropologie, une maîtrise en anthropologie et un doctorat en anthropologie en Israël. Le corps professoral et les étudiants israéliens font des recherches, présentent leurs travaux lors de conférences et pratiquent périodiquement des activités d'anthropologie engagée ou de plaidoyer. La qualité de leurs recherches et de leurs publications est généralement élevée, et les universités s'attendent à de nombreuses publications dans des revues savantes internationales de haute qualité destinées à toute personne considérée pour une promotion et une permanence. Pendant des années aussi, l'anglais a été fortement enseigné et fortement favorisé à la fois dans la communauté universitaire en général en Israël et dans la communauté anthropologique israélienne en particulier. En fait, la publication en hébreu dans des revues israéliennes n'a pas autant de valeur que celle dans des revues de langue anglaise au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie ou au Canada. Une partie de cette tendance est valable pour les universités israéliennes en général, mais une autre est spécifique à l'anthropologie en Israël. Au fil des ans, plusieurs influences ont marqué l'anthropologie en Israël. Le regretté professeur Shmuel Eisenstadt (1967), qui a marqué la sociologie et l'anthropologie en Israël, en particulier dans son département d'origine à l'Université hébraïque de Jérusalem, compte parmi celles-la. Pendant bon nombre d'années, ce professeur a été nommé à Harvard (pendant six mois) alors qu'il était également à l'Université hébraïque de Jérusalem. Ce professeur se croyait autant anthropologue que sociologue et considérait l'anthropologie comme une branche de la sociologie, cela bien que ce n’était généralement pas l’opinion des anthropologues qu’il était disposé à engager comme professeurs dans ce même département. Sa connexion à Harvard était importante. C’est vers les États-Unis qu’il s’est tourné en ses qualités de sociologue et d’anthropologue, mais aussi que sur l’organisation de l’enseignement supérieur en Israël. Ce n’était pas l’Allemagne, la Pologne, la France, l’Italie ou tout autre pays imaginable. Ce n’est donc pas un hasard si ce chercheur a privilégié les publications en anglais et plus particulièrement aux États-Unis. La deuxième influence importante qui a marqué l’anthropologie israélienne a été celle de la Manchester School dirigée par Max Gluckman, un juif sud-africain émigré en Angleterre à l’origine de ce puissant département d'anthropologie à l'Université de Manchester en Angleterre. Gluckman a formé des anthropologues à Manchester pour effectuer des travaux d'anthropologie sociale en Israël, et certains de ses plus importants étudiants sont restés en Israël et y sont devenus professeurs d'anthropologie sociale. Une troisième influence sur le développement de l'anthropologie en Israël fut le sionisme travailliste lui-même. Des juifs d'autres pays sont venus s'installer en Israël pour participer au développement d'un Israël à tendance socialiste dans les années 1950 et 1960. Certains d'entre eux étaient des anthropologues titulaires d'un doctorat de pays anglophones (ou dominants anglophones), comme les États-Unis, le Royaume-Uni, Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Pendant de nombreuses années, peu de postes de professeur d’anthropologie dans des universités israéliennes ont été occupés par des Israéliens nés dans le pays, et certainement pas par des anthropologues n’ayant jamais étudié dans un pays anglophone, suivi une formation postuniversitaire dans un pays anglophone ou encore terminé au moins un postdoc dans un pays anglophone. Quand des collègues qui sont des rédacteurs de revues anglophones en anthropologie aux États-Unis, au Royaume-Uni ou au Canada font une remarque sur le nombre de manuscrits qu’ils reçoivent d’anthropologues israéliens et sur leur qualité, je souris. Les anthropologues israéliens publient en dehors d’Israël parce que leur université accorde plus d’importance, en particulier dans les articles de revues, et que leurs textes sont bons (c’est-à-dire que leurs problèmes sont familiers et qu’ils respectent les normes des articles de journaux aux États-Unis), car ils ont en grande partie été formés et par des anthropologues anglophones. Une génération plus jeune est maintenant moins à l'aise de publier ou de présenter ses recherches en anglais, parce que l'anglais n'est pas la langue maternelle des anthropologues israéliens, mais le fait demeure qu'ils lisent des livres et des articles en anglais tout au long de leurs études universitaires. Il faut mentionner que peu de livres ou d'articles académiques sont traduits de l’anglais vers l’hébreu. Quoi que les conférences et conversations universitaires soient en hébreu, de nombreux livres et articles qu'ils sont censés lire sont en anglais. Quels sont les champs et thèmes de recherche privilégiés par ces anthropologues ? Sans surprise, ils travaillent sur une variétés de sujets, mais aussi, sans surprise, on note quelques changements au fil des ans (Feldman 2008; Levy et Weingrod 2004; Markowitz 2013). Les premières vagues d'anthropologues en Israël avaient tendance à travailler sur des groupes d'immigrants juifs non ashkénazes en Israël ou sur des communautés non juives vivant en Israël. Pour la plupart, ils ont étudié les kibboutzim et les moshavim ou villes de développement en Israël. Cette tendance s’est partiellement modifiée dans les années 1980 et 1990, mais la plupart des anthropologues israéliens travaillent encore largement sur le terrain en Israël et non en dehors d’Israël. L'adaptation et l'intégration des nouveaux arrivants ne sont plus des thèmes dominants. D’autres thèmes de recherche apparaissent tels que les LGBTQ, les New Agers en Israël, certains se penchent sur la science et la technologie en Israël, d’autres sur la reproduction et sa politique en Israël, sur le néolibéralisme en Israël ou encore les tribunaux de conversion en Israël. Les autres sujets prédominants sont l'anthropologie médicale et psychologique, la jeunesse, le féminisme et le genre, et ainsi que les études environnementales. L'anthropologie israélienne interroge de nombreux aspects de la vie en Israël. Elle se considérait de gauche dans les premières décennies d’Israël (quand Israël avait un gouvernement à tendance socialiste) comme c’est toujours le cas aujourd’hui (malgré le mouvement connu d’Israël vers la droite) (voir Lomsky-Feder et Ben-Ari 2000). L'anthropologie israélienne a longtemps été influencée par l'anthropologie dans le monde anglophone et aucun signe n’indique que cela soit en train de changer. L’anthropologie israélienne a longtemps été centrée sur la vie en Israël (juive et arabe) ; bien que les thèmes de recherche aient tendance à se diversifier, et encore là tout indique que cette tendance se poursuit, même si davantage d’anthropologues israéliens travaillent dorénavant sur terrains en dehors d’Israël. Les anthropologues israéliens ont reçu une formation rigoureuse à tous les niveaux de leurs études universitaires, et je vois que cela continue. Reste à savoir si les juifs et les palestiniens trouveront davantage de collaborations que ce que l’on constate aujourd’hui. Lorsque la communauté anthropologique américaine a sérieusement envisagé le mouvement BDS (mouvement britannique de boycott, désinvestissement et sanction face à Israël) (voir Redden 2016) les anthropologues israéliens se sont préparés au boycott qu'ils attendaient des départements, revues et maisons d'édition anthropologiques américains. Ils ont également subi un peu de pression (de leurs universités et de leurs collègues) pour combattre le BDS. Beaucoup s'inquiètent de l'impact du BDS sur la communauté anthropologique israélienne. Rétrospectivement, c’est un signe vraiment visible de la manière dont la communauté anthropologique israélienne a été liée - et continue de l’être - à la communauté anthropologique américaine. Certains[DVR1] [DVR2] [DVR3] [DVR4] anthropologues israéliens de la première génération craignent que la jeune génération ne fasse plus de travail sur le terrain en immersion totale et, partant, que l'anthropologie disparaisse bientôt de la vie et du monde universitaire israéliens, mais je vois des continuités tout autant que des changements dans l'anthropologie israélienne, et je ne pense pas que l'anthropologie est susceptible de disparaître en Israël.
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