Journal articles on the topic 'Partage – Valeur ajoutée'

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Calviac Selvame, Virginie. "Le partage de la valeur ajoutée." Idées économiques et sociales N° 165, no. 3 (2011): 79. http://dx.doi.org/10.3917/idee.165.0079.

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Lakhal, Salem Y., and Souad H’Mida. "Vers une politique de prix exploitant la valeur perçue et maximisant l’avantage concurrentiel, la part du marché et la valeur ajoutée1." Revue de l'Université de Moncton 35, no. 1 (August 18, 2004): 99–128. http://dx.doi.org/10.7202/008764ar.

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Abstract:
Résumé Cet article propose une politique de prix sous forme de propositions formelles, basées sur un développement mathématique, permettant à l’entreprise de maximiser sa valeur ajoutée, l’avantage concurrentiel perçu par le client ainsi que sa part de marché. Le cadre d’analyse est tout produit pour lequel le client est en mesure d’estimer une valeur en fonction de ses besoins propres et d’un ensemble d’attributs confrontés aux attributs des produits concurrents ou substituts. La conclusion est : pour maximiser en même temps la valeur ajoutée dégagée par l’entreprise, sa part du marché et son avantage concurrentiel perçu, il faut partager avec le client l’avantage concurrentiel potentiel. Le mode du partage dépend de la nature de la courbe de demande de l’article et de l’agressivité de la concurrence.
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Verne, Jean-François. "Le partage équitable de la valeur ajoutée." La Revue des Sciences de Gestion 219, no. 3 (2006): 143. http://dx.doi.org/10.3917/rsg.219.0143.

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4

Eeckhoudt, Louis, and Patrick Roger. "Partage des risques et création de valeur ajoutée." Revue économique 45, no. 1 (1994): 5–20. http://dx.doi.org/10.3406/reco.1994.409507.

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5

Timbeau, Xavier. "Le partage de la valeur ajoutée en France." Revue de l'OFCE 80, no. 1 (2002): 63. http://dx.doi.org/10.3917/reof.080.0063.

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6

Eeckhoudt, Louis, and Patrick Roger. "Partage des risques et création de valeur ajoutée." Revue économique 45, no. 1 (January 1994): 5. http://dx.doi.org/10.2307/3502299.

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7

Husson, Michel. "Le partage de la valeur ajoutée en Europe." La Revue de l'Ires 64, no. 1 (2010): 47. http://dx.doi.org/10.3917/rdli.064.0047.

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Roger, Patrick, and Louis Eeckhoudt. "Partage des risques et création de valeur ajoutée." Revue économique 45, no. 1 (January 1, 1994): 5–20. http://dx.doi.org/10.3917/reco.p1994.45n1.0005.

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9

Hurlin, Christophe, and Franck Portier. "Le partage de la valeur ajoutée dans le cycle." Économie & prévision 125, no. 4 (1996): 73–85. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.1996.5809.

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Sylvain, Arnaud. "Partage de la valeur ajoutée dans les pays industrialisés." Revue de l'OFCE 100, no. 1 (2007): 201. http://dx.doi.org/10.3917/reof.100.0201.

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Tasso, Gérard. "Financement de la protection sociale et évolution de la part salariale : une comparaison de trois économies européennes à l'épreuve des chocs pétroliers des années soixante-dix." Revue de l'OFCE 35, no. 1 (January 1, 1991): 167–204. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.35n1.0167.

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Abstract:
Résumé La modification du partage de la valeur ajoutée dans les années soixante-dix, au profit de la part salariale, est due en partie à l'accroissement de la dépense sociale — et des prélèvements sociaux — consécutif au ralentissement de la croissance qui suivit le premier choc pétrolier. Entre 1970 et 1981, l'alourdissement de la dépense sociale — exprimé en pourcentage du PIB — est très comparable dans trois grands pays européens : la France, la RFA et le Royaume-Uni. Cependant, l'évolution du partage de la valeur ajoutée y est très différente : très forte poussée de la part salariale en France, stabilité en RFA, baisse au Royaume-Uni. Cette étude a pour objectif d'analyser dans quelle mesure les disparités existant entre ces trois pays dans le mode de financement de la protection sociale peuvent expliquer ces divergences d'évolution. En France, la part de la dépense sociale financée par la fiscalité est très faible. La charge repose à presque 80 % sur des prélèvements sociaux assis sur la rémunération des salariés. L'évaluation des contributions des salaires nets et des cotisations sociales à l'évolution des parts salariales permet de montrer que les disparités de mode de financement ont constitué un facteur évident — sans être le premier — de différenciation du partage de la valeur ajoutée. Le déterminant majeur réside dans les évolutions des parts salariales nettes de cotisations sociales. Ce sont elles, pour l'essentiel, qui expliquent les divergences entre pays. Plus précisément, la disparité d'évolution des parts salariales entre la RFA et la France est déterminée — pour les quatre cinquièmes — par l'inflexion du pouvoir d'achat des salaires nets allemands, juste après le premier choc, tandis que prévaut en France une assez forte rigidité salariale. Entre le Royaume-Uni et la France, l'essentiel de la disparité provient d'une évolution nettement plus favorable du prix relatif de la consommation au Royaume-Uni. Ces résultats ne remettent pas pour autant en cause le bien- fondé d'une avancée de la fiscalisation. L'exemple du Royaume-Uni l'atteste : dans ce pays, la part des entreprises au sein de la valeur ajoutée s'effondre juste après le premier choc, mais se redresse de façon spectaculaire entre 1975 et 1979. Or, ce redressement, qui ne se produit pas en France, fut largement facilité par le degré élevé de fiscalisation au Royaume-Uni.
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Mendras, Henri, Michel Forsé, N. Herpin, Jean-Hugues Déchaux, and Y. Lemel. "Chronique des tendances de la société française." Revue de l'OFCE 35, no. 1 (January 1, 1991): 7–19. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.35n1.0007.

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Abstract:
Résumé La modification du partage de la valeur ajoutée dans les années soixante-dix, au profit de la part salariale, est due en partie à l'accroissement de la dépense sociale — et des prélèvements sociaux — consécutif au ralentissement de la croissance qui suivit le premier choc pétrolier. Entre 1970 et 1981, l'alourdissement de la dépense sociale — exprimé en pourcentage du PIB — est très comparable dans trois grands pays européens : la France, la RFA et le Royaume-Uni. Cependant, l'évolution du partage de la valeur ajoutée y est très différente : très forte poussée de la part salariale en France, stabilité en RFA, baisse au Royaume-Uni. Cette étude a pour objectif d'analyser dans quelle mesure les disparités existant entre ces trois pays dans le mode de financement de la protection sociale peuvent expliquer ces divergences d'évolution. En France, la part de la dépense sociale financée par la fiscalité est très faible. La charge repose à presque 80 % sur des prélèvements sociaux assis sur la rémunération des salariés. L'évaluation des contributions des salaires nets et des cotisations sociales à l'évolution des parts salariales permet de montrer que les disparités de mode de financement ont constitué un facteur évident — sans être le premier — de différenciation du partage de la valeur ajoutée. Le déterminant majeur réside dans les évolutions des parts salariales nettes de cotisations sociales. Ce sont elles, pour l'essentiel, qui expliquent les divergences entre pays. Plus précisément, la disparité d'évolution des parts salariales entre la RFA et la France est déterminée — pour les quatre cinquièmes — par l'inflexion du pouvoir d'achat des salaires nets allemands, juste après le premier choc, tandis que prévaut en France une assez forte rigidité salariale. Entre le Royaume-Uni et
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Cotis, Jean-Philippe, and Elisabeth Rignols. "Le partage de la valeur ajoutée : quelques enseignements tirés du « paradoxe franco-américain »." Revue de l'OFCE 65, no. 2 (June 1, 1998): 291–344. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1998.65n1.0291.

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Abstract:
Résumé Au cours de ces dernières années, les débats autour du partage de la valeur ajoutée se sont souvent appuyés sur la comparaison des expériences française et américaine. Ces comparaisons ont été conduites partir d'angles attaque très différents. Certains travaux se sont centrés sur l'évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée - qui a fortement baissé en France depuis plus de dix ans mais pas aux Etats-Unis - ; d'autres, émanant du FMI ou de l'OCDE, ont privilégié le partage de la masse salariale entre emplois et salaires. Ces deux types d'approches ont débouché sur des conclusions totalement contradictoires quant à la nature des évolutions salariales observées en France. Jugées anormalement basses par ceux des commentateurs qui s'appuient sur les comparaisons de parts de salaire, l'évolution des rémunérations observée en France au cours des vingt dernières années est apparue, en revanche, excessive ceux que préoccupaient les modalités du partage de la masse salariale (partage à l'américaine au profit de l'emploi, partage à la française au profit des rémunérations). Ces divergences appellent, pour être surmontées, la construction un cadre théorique et d'indicateurs de partage appropriés. Ils sont présentés de manière détaillée dans cet article ainsi que leurs applications empi riques aux cas français et américain. Le cadre théorique proposé est celui d'un modèle d'offre à long terme, dans lequel le capital est un facteur de production très mobile, sa rémunération étant fixée sur les marchés financiers internationaux. À long terme, cette « contrainte de rentabilité » détermine de manière univoque le coût réel du travail et commande l'évolution de la part des salaires dans la valeur ajoutée. Dans ce contexte, les chocs de coût du travail, tels que peuvent en occasionner les chocs pétroliers ne modifient pas durablement le partage de la valeur ajoutée mais ont, en revanche, une incidence sur le partage de la masse salariale. D'autres facteurs peuvent par ailleurs affecter l'évolution de la part des salaires (progrès technique économe en main d'oeuvre, chômage keynésien persistant...). Afin de pouvoir mieux mesurer ampleur des chocs de coût à l'oeuvre, un « écart de salaire », défini comme la distance entre le coût réel effectif du travail et son niveau d'équilibre de long terme, été évalué pour la France et les États- Unis. Ces évaluations font apparaître un contraste certain entre la France, où les chocs de coûts du capital et du travail ont été très marqués, et les États-Unis, où ils se sont révélés beaucoup plus faibles. Elles suggèrent également une très grande persistance des chocs en France, où la structure des coûts peut rester très longtemps écartée de l'équilibre de long terme. Par rapport à des notions telles que la part des salaires ou le partage de la masse salariale, l'indicateur d'écart de salaire utilisé dans cet article semble mieux même d'aider l'économiste à porter un jugement sur le caractère approprié ou non des évolutions salariales. Quelques tentatives économétriques simples ont été effectuées, enfin, pour rendre compte des mouvements de la part des salaires en France et aux Etats-Unis. Elles suggèrent, dans le cas de la France, que la montée des taux intérêt réels pu contribuer à déprimer la part des salaires. Elles tendent, en revanche, à rejeter l'hypothèse qu'un progrès technique économe en main d'oeuvre ait pu jouer un rôle important en France et que la persistance d'un chômage keynésien, elle-même bien avérée, ait contribué de manière notable à la chute de la part salariale observée au cours de la décennie écoulée. Elles confirment, enfin, le rôle très important joué par les chocs et contre-choc pétroliers dans les fluctuations de la part des salaires.
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Cahu, Paul. "Surplus distribuable et partage de la valeur ajoutée en France." Économie & prévision 190, no. 4 (2009): 179–85. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2009.8005.

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Cahu, Paul. "Surplus distribuable et partage de la valeur ajoutée en France." Économie & prévision 190-191, no. 4 (2009): 185. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.190.0185.

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Mussard, Stéphane, and Bernard Philippe. "Coordination défaillante, partage de la valeur ajoutée et taux de chômage." Économie appliquée 62, no. 1 (2009): 39–76. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2009.1899.

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Abstract:
Dans la Théorie générale, le chômage peut être considéré comme la conséquence d’une défaillance de la procédure de détermination des prix. Dans le cadre du modèle WS/PS, il peut être considéré comme la conséquence de l'utilisation de cette procédure par une minorité. Nous proposons une esquisse qui permet de combiner ces deux idées, tout en évitant les doutes que suscitent une partie des arguments utilisés pour les défendre. Nous testons l’esquisse en l’ utilisant à propos de l’Allemagne, des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni.
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Philippe, Bernard, and Stéphane Mussard. "Une évaluation du rôle des déterminants du partage de la valeur ajoutée." Économie & prévision 192, no. 1 (2010): 99–119. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2010.8025.

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Chagny, Odile. "Allemagne : en quête de nouvelles modalités de partage de la valeur ajoutée." Revue de l'OFCE 61, no. 1 (1997): 165–200. http://dx.doi.org/10.3406/ofce.1997.1456.

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Mussard, Stéphane, and Bernard Philippe. "Une évaluation du rôle des déterminants du partage de la valeur ajoutée." Économie & prévision 192, no. 1 (2010): 99. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.192.0099.

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Pionnier, Pierre-Alain. "Le partage de la valeur ajoutée en France, 1949-2008 : aspects méthodologiques." Economie et statistique 422, no. 1 (2009): 3–30. http://dx.doi.org/10.3406/estat.2009.8015.

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Chagny, Odile. "Allemagne : en quête de nouvelles modalités de partage de la valeur ajoutée." Revue de l'OFCE 61, no. 2 (June 1, 1997): 165–200. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.61n1.0165.

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Abstract:
Résumé Jusqu'à récemment, le débat sur l'avenir du modèle économique allemand opposait traditionnellement les tenants d'une insuffisante flexibilité du marché du travail, recrutés plutôt du côté patronal, à ceux d'une orthodoxie monétaire pénalisante (via le taux de change) représentés plutôt du côté syndical '. La généralisation des accords de flexibilisation du travail dans le courant de 1996 marque à cet égard une inflexion, car elle exprime la résolution de l'ensemble des partenaires sociaux. Il apparaît donc important de comprendre cette détermination. Les rencontres menées en janvier 1996 sous l'égide du chancelier (les « Kanzlerrunde ») avaient mis en avant les contraintes engendrées par le financement de la réunification, dans un contexte de forte appréciation nominale du deutsche mark. Un an plus tard, la bonne orientation des exportations et la normalisation du change ont relégué au second rang les problèmes du niveau de la monnaie. Les ajustements sur le marché de l'emploi se sont cependant poursuivis à un rythme soutenu et le taux de chômage a atteint en janvier 1997 un record absolu dans les anciens Lander (9,8 %). Ces évolutions ont suscité des réactions d'autant plus nourries qu'elles s'inscrivent sur une tendance plus longue. La baisse de l'emploi est en effet ininterrompue dans les anciens Lander depuis la mi- 1992 et la reprise de 1994 n'a stabilisé le taux de chômage que le temps de trois trimestres, avant que le ralentissement de 1995 ne le pousse de nouveau à la hausse. De tels ajustements peuvent difficilement n'avoir qu'une composante conjoncturelle. La réussite du modèle allemand repose en fait théoriquement sur l'adaptation de l'offre à une contrainte de marge forte, à laquelle sont censés contribuer l'ensemble des partenaires sociaux. La rigueur de la politique monétaire allemande et l'appréciation nominale de la monnaie contraignent en effet les prix, et donc les marges. Des efforts de productivité et une bonne réponse des salaires nominaux sont alors nécessaires à la préservation des profits, car ils permettent de contenir l'appréciation réelle de la monnaie et donc de limiter la détérioration de la compétitivité. Les négociations centralisées de branche contribuent en principe également à gérer les contraintes nominales. Peu différenciées au sein d'une même branche, les progressions salariales imposent en en effet théoriquement des niveaux de productivité moyens élevés. La capacité d'adaptation des entreprises les moins rentables en est stimulée, tandis que la codécision à l'allemande permet d'introduire une certaine flexibilité à la hausse des salaires dans les entreprises les plus rentables 2. Or la difficulté de l'Allemagne à dégager des gains de productivité supérieurs à ceux de ses concurrents est apparue comme une contrainte de plus en plus difficile à gérer dans un contexte de convergence des rythmes d'inflation et a reporté l'ajustement sur le mode de formation des salaires. En même temps, la capacité d'adaptation de l'économie allemande a été d'autant plus sollicitée qu'il lui a fallu absorber les chocs impliqués par la réunification.
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Cotis, Jean-Philippe, and Elisabeth Rignols. "Le partage de la valeur ajoutée : quelques enseignements tirés du « paradoxe franco-américain »." Revue de l'OFCE 65, no. 1 (1998): 291–344. http://dx.doi.org/10.3406/ofce.1998.1503.

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Fontaine, Marion, and Nathan Cazeneuve. "Qu’est-ce qu’une politique socialiste du travail ?" Germinal N° 6, no. 1 (November 13, 2023): 15–20. http://dx.doi.org/10.3917/ger.006.0015.

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Depuis plusieurs décennies, l’ambition d’une organisation démocratique du travail a presque disparu du débat public au profit de politiques de l’emploi, centrées sur la lutte contre le chômage, et portant sur des déterminations extérieures aux relations de travail (niveau des cotisations sociales, formation professionnelle). Face à des inégalités croissantes dans le partage de la valeur ajoutée, aux enjeux soulevés par la transformation écologique et aux phénomènes d’intensification du travail et de recomposition de certains secteurs, une politique socialiste du travail s’avère d’actualité. Elle invite à remettre au centre des luttes politiques le contenu du travail, son organisation démocratique et son importance en matière de santé publique.
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Piton, Sophie. "7. Le partage de la valeur ajoutée n’a pas encore dévoilé tous ses mystères." Regards croisés sur l'économie 24, no. 1 (2019): 131. http://dx.doi.org/10.3917/rce.024.0131.

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Cette, Gilbert, and Arnaud Sylvain. "Le partage de la valeur ajoutée en France. Sombres perspectives pour les salaires moyens." Futuribles, no. 355 (August 25, 2009): 5–18. http://dx.doi.org/10.1051/futur/20093555.

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Verne, Jean-François. "Le partage équitable de la valeur ajoutée : un facteur de bonne gouvernance pour l’entreprise." La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion, no. 219 (June 2006): 143–50. http://dx.doi.org/10.1051/larsg:2006034.

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Demangeot, Catherine, Kizhekepat Sankaran, and Stephen Tagg. "Dynamiques d’activation, de partage et d’accumulation des connaissances au sein des communautés autonomes de consommateurs en ligne, aux niveaux individuel et collectif." Recherche et Applications en Marketing (French Edition) 34, no. 4 (June 20, 2019): 52–79. http://dx.doi.org/10.1177/0767370119849532.

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Abstract:
Résumé Facilitant le partage des connaissances latentes des consommateurs, les communautés autonomes de consommateurs en ligne constituent des communautés de pratique de consommation. S’inspirant des études sur la gestion des connaissances, cet article étudie les dynamiques d’activation et d’accumulation des connaissances des consommateurs au sein des communautés en ligne dans le cadre naturel d’un forum en ligne. Cette étude netnographique identifie différents modèles d’activation des connaissances, en donnant un aperçu du type de connaissances des consommateurs qui émerge au sein des communautés en ligne autonomes. Différentes caractéristiques des communautés en ligne, et notamment la présence éventuelle de connaissances rares, la diversité des points de vue ou la valeur ajoutée d’opinions similaires, sont exploitées afin de produire différents types de connaissances collectives. Cette étude contribue à la littérature sur les communautés en ligne en décomposant les dynamiques de partage et d’accumulation des connaissances dans les communautés autonomes, qui agissent comme des communautés de pratique de consommation et participent au renforcement du pouvoir des consommateurs en développant des connaissances collectives à partir d’activations individuelles. Elle contribue à la littérature consacrée aux connaissances des consommateurs en caractérisant l’activation et l’accumulation des connaissances, tant au niveau individuel que collectif.
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Henry, Jérôme, and Frédéric Lordon. "Répartition et formation du revenu disponible dans cinq grands pays." Revue de l'OFCE 30, no. 1 (January 1, 1990): 35–61. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.30n1.0035.

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Résumé L'étude de la répartition du revenu national est le plus souvent limitée à celle du partage de la valeur ajoutée entre salaires et profits, dont les déterminants essentiels sont les évolutions de la productivité et des salaires réels. Pourtant, l'analyse du partage du produit intérieur brut, incluant l'ensemble des impôts indirects, puis du revenu national disponible qui comprend le solde des opérations avec l'extérieur, permet de mieux prendre en compte le rôle redistributif des opérations de répartition — revenus de la propriété, fiscalités directe et indirecte, cotisations et prestations sociales. La présente étude retient cette seconde démarche pour cinq grands pays de l'OCDE (Etats-Unis, Japon, RFA, Royaume- Uni et France) et couvre la période 1970-1986. Les secousses de 1975 et 1980, consécutives aux chocs pétroliers, et le retournement de 1982 affectent dans tous les pays la part des salaires, qu'elle soit mesurée par le poids des salaires bruts ou des rémunérations brutes dans le PIB ou dans la valeur ajoutée. Le recours à des indicateurs différents modifie en revanche sensiblement la hiérarchie internationale obtenue : les caractéristiques structurelles nationales décrites par les taux d'imposition directe, de salarisation, de prestations et de cotisations sociales sont autant de causes de divergence. L'étude du partage du revenu fait apparaître une structure que l'on peut qualifier d '«européenne» — part des ménages plus faible et des administrations plus forte — face aux répartitions américaine et japonaise. Entre 1970 et 1986 les modifications de la structure de répartition du revenu disponible concernent essentiellement les parts des ménages et des entreprises, celle des administrations restant en général stationnaire, malgré l'augmentation des prélèvements obligatoires en pourcentage du PIB, à l'exception notable des Etats-Unis où elle décroît tendanciellement. L'ajustement au profit des entreprises depuis le début des années quatre-vingt a emprunté des voies très différentes selon les pays. Le calcul du rapport entre le revenu final des ménages et leurs salaires bruts montre une convergence impressionnante des différents pays, mais l'analyse détaillée — prestations sociales, cotisations employeurs et employés, impôts directs... — confirme, sur fond de socialisation croissante du revenu des ménages, l'utilisation d'instruments divers : pression sur les salaires en France ou moindre évolution des revenus de la propriété au Japon par exemple. L'analyse en termes de répartition des «fruits de la croissance» et de contribution des composantes à la formation du revenu des ménages montre que l'idée d'une «norme européenne» de répartition semble perdre de sa pertinence depuis 1982, la France et la RFA conservant cependant des structures assez proches.
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Marie, Jonathan. "Quelle trajectoire macroéconomique adoptée par l’Argentine depuis la crise de 2001 ? Enjeux et limites de la stratégie actuelle." L'Actualité économique 87, no. 1 (November 9, 2011): 85–113. http://dx.doi.org/10.7202/1006340ar.

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Abstract:
L’article a un double objectif. Premièrement, présenter le spectaculaire redressement économique argentin observé depuis la crise monétaire qui a frappé le pays lors des années 2001-2002. Deuxièmement, montrer que les termes du conflit de répartition se sont nettement renforcés dans cette économie. Le conflit de répartition se définit comme l’opposition entre travailleurs et détenteurs du capital sur le partage de la valeur ajoutée. Dans une optique postkeynésien, c’est ce conflit qui génère le processus inflationniste. Nous remarquons que l’évolution des termes du conflit de répartition a favorisé la croissance économique, mais nous observons aussi que sur la période la plus récente, cette évolution fait craindre une augmentation très importante de l’inflation. Afin d’éviter ce phénomène, et sans remettre en question le dynamisme de la croissance économique, il apparaît nécessaire que l’investissement productif se développe de façon beaucoup plus importante. Il semble donc indispensable que la politique économique amenée à être poursuivie les prochaines années soit clairement définie à l’occasion des élections présidentielles d’octobre 2011.
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Cette, Gilbert. "Le partage des fruits de la croissance. Que peut-on dire du partage de la valeur ajoutée dans les sociétés non financières françaises depuis 1970 ?" Futuribles, no. 321 (July 2006): 105–12. http://dx.doi.org/10.1051/futur:2006321105.

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Petit, Marie-Claude, Thibaut Coulon, and Simon Bourdeau. "Le design, le développement et l’évaluation d’une simulation de gestion de projet agile avec Minecraft Education : partage d’une approche innovante en enseignement supérieur." Médiations et médiatisations, no. 15 (June 28, 2023): 197–213. http://dx.doi.org/10.52358/mm.vi15.352.

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Abstract:
Cette contribution praticienne présente le processus qui a mené à la refonte d’un scénario pédagogique au tournant de l’année 2020 dans des cours universitaires. Ce projet avait pour but de transposer dans un environnement numérique, soit Minecraft Education Edition (MEE), une simulation de gestion de projet agile initialement conçue pour se dérouler avec, sur tables, des briques Lego® et, aux murs, des cartes adhésives. En plus d’illustrer la valeur ajoutée du recours aux approches d’ingénierie pédagogique ADDIE (analyse, design (ou conception), développement, implantation et évaluation) et SAM2 (Successive Approximation Model) pour, d’un point de vue technopédagogique, parvenir à exploiter de façon judicieuse cette application numérique, l’article souligne qu’il importe d’offrir aux apprenants la possibilité de se familiariser avec l’environnement de MEE avant qu’ils ne sautent tête la première dans cet univers virtuel qui, pour plusieurs, s’avère méconnu. Dotés de connaissances et d’une expérience antérieure le jour de l’immersion, ces derniers démontrent davantage de confiance en leurs capacités de réussir les tâches d’apprentissage demandées. Pour conclure, des recommandations issues de nos réflexions et de notre expérience sont émises.
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Mevel, Olivier. "Les relations entre la production et la distribution : le cas du partage de la valeur ajoutée dans la filière laitière française." Annales des Mines - Gérer et comprendre 101, no. 3 (2010): 38. http://dx.doi.org/10.3917/geco.101.0038.

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Askenazy, Philippe, and Xavier Timbeau. "Partage de la valeur ajoutée et rentabilité du capital en France et aux États-Unis : une réévaluation ; suivi d'un commentaire de Xavier Timbeau." Economie et statistique 363, no. 1 (2003): 167–89. http://dx.doi.org/10.3406/estat.2003.7332.

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Boyer, Philippe, and Jean-Pierre Butault. "L’euro alimentaire en France et le partage des valeurs ajoutées." Économie rurale, no. 342 (July 15, 2014): 45–68. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.4394.

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Thiam, Ibrahima, and Malick Toure. "Liens empiriques entre financement agricole et sécurité alimentaire au Sénégal." African Journal of Agricultural and Resource Economics 15, no. 4 (December 31, 2020): 311–24. http://dx.doi.org/10.53936/afjare.2020.15(4).20.

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Abstract:
En partant du postulat que le financement agricole contribue de manière significative à la production agricole, cet article analyse les liens entre ressources mobilisées pour le secteur et la sécurité alimentaire au Sénégal. La méthodologie s’appuie sur un modèle de régression multiple, à partir des travaux de Kpodar (2006). Les résultats montrent que toutes les variables, à l’exception du crédit des IMF, impactent significativement la prévalence de la sous-alimentation. Leur hausse permet de réduire l’insécurité alimentaire. L’élasticité de la valeur ajoutée non agricole est plus importante (-4,08) suivie de celle de la démographie (-3,04). L’élasticité de la valeur ajoutée agricole affiche -1,46 et celle du financement -0,43. Quatre implications de politiques économiques sont formulées : renforcer et diversifier le financement agricole, favoriser le développement des marchés alimentaires, accompagner la transformation par l’industrialisation légère et mettre en place une ossature institutionnelle capable de promouvoir la production agricole, au Sénégal.
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Rangé, Charline, and Hubert Cochet. "Multi-usage familial et agriculture de firme sur les rives du lac Tchad : une comparaison des performances économiques." Natures Sciences Sociétés 26, no. 1 (January 2018): 33–48. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2018021.

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Abstract:
L’agriculture de firme et les modèles de type « révolution verte » sont promus par les pouvoirs publics pour la hausse de la production, de la croissance et de l’emploi qu’ils sont censés offrir dans les pays du Sud. Partant du cas des rives camerounaises du lac Tchad, cet article propose une comparaison, rarement faite, de deux modes de mise en valeur d’un même milieu relevant de logiques économiques et sociales radicalement différentes : le multi-usage agro-halio-pastoral de l’espace (mode d’exploitation actuel) et la monoculture de maïs (projet d’agropôle). En s’appuyant sur les fondamentaux que sont l’étude des pratiques agro-halio-pastorales et l’analyse du processus de création de la valeur ajoutée, l’article montre que le système familial actuel dégage une richesse équivalente à celle attendue de la firme tout en créant trois fois plus d’emplois et en offrant de meilleurs revenus.
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Delobbe, Nathalie, Patrick Gilbert, and Martine Le Boulaire. "Gérer des compétences : une instrumentation en contexte, modélisation fondée sur l’étude de cas." Articles 69, no. 1 (April 4, 2014): 28–59. http://dx.doi.org/10.7202/1024206ar.

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Abstract:
Résumé Aujourd’hui largement diffusée, la gestion des compétences continue à faire face à trois questions fondamentales. D’abord, celle de la pertinence de son instrumentation : les outils de gestion des compétences restent critiqués pour leur réductionnisme, leur rapide obsolescence et leur manque de fiabilité. Ensuite, celle de son désajustement organisationnel : les pratiques de gestion des compétences semblent souvent faire abstraction des spécificités des contextes organisationnels dans lesquels elles émergent. Enfin, celle de son articulation stratégique : comment comprendre et gérer le lien entre les pratiques de gestion des compétences centrées sur l’individu et un pilotage stratégique de l’entreprise fondé sur ses compétences-clés ? En réponse à ces questions, cette contribution vise à mettre en évidence des configurations cohérentes d’instruments, de contextes organisationnels et de finalités stratégiques susceptibles de sous-tendre les dispositifs de gestion des compétences. L’analyse repose sur sept études de cas menées dans des entreprises contrastées, publiques ou privées et de tailles diverses. L’analyse comparative des cas fait émerger quatre modèles distincts de gestion des compétences : 1- un modèle de la normalisation centré sur des comportements partagés à large échelle et visant l’homogénéisation culturelle; 2- un modèle de la polyvalence permettant l’allocation flexible des ressources humaines au sein d’un périmètre d’activité; 3- un modèle du talent individuel faisant des qualités et aptitudes personnelles génériques la clé de la performance individuelle et collective; 4- et, enfin, un modèle de l’expertise centré sur la maîtrise de compétences techniques complexes et la livraison de prestations à haute valeur ajoutée. Cette modélisation permet de resituer les pratiques de gestion des compétences dans leur contexte organisationnel. Elle clarifie la valeur ajoutée qu’un système de gestion des compétences peut apporter à la réalisation d’une stratégie d’entreprise. Enfin, les choix opérationnels faits dans la construction des référentiels de compétences peuvent être compris et réfléchis à la lumière du modèle retenu.
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Fourcade, Marie-Blanche. "De l’Arménie au Québec." Ethnologies 27, no. 1 (February 5, 2007): 245–76. http://dx.doi.org/10.7202/014029ar.

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Abstract:
Résumé À partir d’un corpus de souvenirs touristiques relevés dans des intérieurs domestiques de la diaspora arménienne du Québec, cet article se propose de retracer le parcours des objets, de leur acquisition en Arménie jusqu’à leur intégration dans les maisons. En partant de l’hypothèse que le sens investi dans ces artefacts ne se limite pas à la simple remémoration d’un voyage, il devient nécessaire de cerner ce qui leur donne une valeur ajoutée. La richesse de la production est d’abord analysée par ses formes et ses thèmes ; on y découvre une culture matérielle au service du territoire et de l’identité arménienne. Les sphères sociales convoquées lors de la circulation des artefacts montrent, ensuite, l’influence des transactions économiques et humaines sur les significations dont ils sont porteurs. Enfin, l’observation des objets dans les espaces privés apporte des éclairages sur les rôles qui peuvent être tenus dans la vie quotidienne des Arméniens déracinés. On les perçoit alors comme des repères d’appartenance ou des substituts de biens perdus, supports à partir desquels il est possible de reconstruire un univers culturel chez soi.
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Planelles Iváñez, Montserrat, and Elena Sandakova. "construction du sens des vocables présents dans la description des vins." Cuadernos de Investigación Filológica 52 (December 20, 2022): 153–67. http://dx.doi.org/10.18172/cif.5572.

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Abstract:
: La dégustation du vin est à la mode. Une nouvelle sensibilité se développe dans le domaine du plaisir des sens en gastronomie et, par la suite, une culture du vin s’étend depuis l’Europe vers le reste du monde globalisé du XXIᵉ siècle. Les publications, les blogs, les programmes de télévision sur la gastronomie, sur les accords des mets et des vins se multiplient. Un nouveau langage s’établit pour décrire les qualités d’un cru qui, parfois, devient incompréhensible pour le consommateur moyen, aussi bien dans les textes de la critique œnologique que dans les notes de dégustation. Notre objectif est, dans un premier temps, de présenter un corpus riche en adjectifs, substantifs et verbes ayant une charge culturelle partagée et servant à la description des vins, provenant de la langue générale, dont le sens a été enrichi grâce au contexte spécialisé du vin. Ensuite, nous définirons les valeurs sémantiques ajoutées à ces vocables moyennant la métaphore et la métonymie. Finalement, nous étudierons les procédés lexicogéniques des néologismes concernant ce champ lexical.
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Dahmani, Amira. "La résilience du personnel soignant à l’épreuve de la pandémie de COVID-19 : une étude dans un hôpital public en Tunisie." Sommaire 76, no. 2 (June 30, 2021): 189–210. http://dx.doi.org/10.7202/1078504ar.

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Abstract:
Ce travail cherche à appréhender les déterminants de la résilience du personnel soignant dans le contexte de la crise sanitaire Covid-19. Son but est d’accéder à une compréhension profonde des motifs, des forces et des processus à l’oeuvre dans la dynamique complexe de la résilience. Il paraît d’autant plus crucial de répondre à cette question qu’il semble y avoir des enseignements à tirer pour penser différemment les conditions de travail dans les hôpitaux publics. Plus particulièrement, dans le contexte pandémique actuel, le personnel soignant semble plus que jamais exposer aux risques psychosociaux et à un quotidien professionnel inédit et jonché de tensions. Les résultats de l’étude menée auprès du personnel soignant d’un hôpital public en Tunisie ont révélé que la résilience résulte de l’activation de prédispositions, de facteurs de protection et de ressources autant personnelles qu’interpersonnelles et socioculturelles. Cette recherche a révélé que la résilience n’est pas une réaction spontanée dans un contexte professionnel marqué par l’adversité et l’incertitude. Elle est le fruit d’un mix mettant en jeu les dispositions personnelles, la dynamique de groupe, le soutien social, la stabilité familiale, le style de leadership et les contingences situationnelles. De même, l’étude souligne que la résilience génère une réelle valeur ajoutée pour les patients, les soignants et la pratique des soins aussi bien sur le plan humain, sanitaire, éthique qu’économique. Elle montre que le développement de la résilience constitue une responsabilité partagée entre le personnel soignant, le système hospitalier, les autorités sanitaires, l’encadrement et les dirigeants des établissements de santé.
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Belet, Daniel. "Prestations de conseil auprès des PME/PMI et processus d'apprentissage de leurs dirigeants : pour une autre conception du métier de conseil en management." Revue internationale P.M.E. 6, no. 2 (February 16, 2012): 109–34. http://dx.doi.org/10.7202/1008212ar.

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Abstract:
Partant du constat du développement du marché du conseil d’entreprise et du flou régnant autour de ce nouveau métier; l’auteur s’interroge sur son essence et sur les pratiques professionnelles qui le caractérisent. Prenant appui sur sa propre expérience de consultant, il souligne les nombreuses ambiguïtés qui apparaissent dans l’exercice courant de ce métier, en particulier, pour les interventions auprès des dirigeants de PME/PMI qui sont en général moins formalisées que dans les plus grandes organisations. Il montre que ces difficultés sont dues, d’une part, à l’absence fréquente de maîtrise par l’intervenant des dimensions relationnelles et psychologiques spécifiques au dirigeant de PME/PMI et, d’autre partf à une approche de ce métier de conseil en termes de contenu ou d’expertise plutôt qu’en termes de processus de développement. L’auteur propose une approche «pédagogique » du conseil d’entreprise à partir de l’exemple de la clientèle des dirigeants de PME/PMI. L’intervention du conseil est alors considérée essentiellement comme une action de développe- ment des processus d’apprentissage du client. Elle a le mérite de situer les prestations de conseil dans un nouveau cadre conceptuel permettant non seulement de clarifier les relations entre le consultant et son client, mais aussi de préciser et justifier une autre « valeur ajoutée » du consultant. Cette perspective implique la maîtrise de nouvelles compétences professionnelles par les consultants qui ne font pas actuellement l’objet ni de formations ni la plupart du temps de pratiques adéquates. Elle conduit aussi à un autre regard sur la profession de conseil d'entreprise en milieu PME/PMI et à ses besoins de progrès qualitatifs à l’avenir.
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GOCKO, X. "Value based health care." EXERCER 35, no. 201 (March 1, 2024): 99. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2024.201.99.

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Abstract:
Le premier février 2024, l’Assurance maladie a publié les chiffres des remboursements de soins du régime général pour 2023 : vaste sujet de controverses. Les conversations sur le sujet de la rémunération des médecins évitent difficilement les hyperboles avec des médecins soit nantis et redevables de leurs études, soit moins bien payés que les plombiers. Les comparaisons sont source d’oppositions voire de jugements entre les hôpitaux publics et privés, entre médecins libéraux et salariés, etc. Si je voulais ajouter une opposition, je dirais que dans le rapport les honoraires des généralistes ont augmenté de 0,2 % et ceux des autres spécialistes de 7,2 %1... Plutôt que d’ajouter à la controverse, je vous propose la probable découverte du concept du value based health care. Dans ce modèle, les acteurs de soins (hôpitaux, médecins ambulatoires, paramédicaux, etc.) sont rémunérés en fonction des résultats de santé des patients. Ce modèle diffère du paiement à l’acte (tarification à l’activité pour les hôpitaux), de la capitation (nombre de patients suivis, forfaits) ou encore des rémunérations sur objectifs de soins primaires dont certains critères français s’éloignent d’une médecine fondée sur des preuves2. Pourquoi ce modèle ? Probablement pour « Lutter contre le gaspillage dans le domaine de la santé ». En 2017, un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) affirmait que « près d’un cinquième des dépenses de santé pourrait être utilisé à meilleur escient »3. Il intégrait le mouvement des campagnes « Choosing wisely » et de lutte contre la surmédicalisation. Le gaspillage était défini dans le rapport par une procédure de soins inutiles (sans bénéfice) et/ou dangereux (avec des risques) et par une procédure au coût prohibitif qui comporte des alternatives moins onéreuses. Un des exemples frappants est la gabegie des antibiotiques avec seulement une prescription sur deux nécessaire3… Ce gaspillage est lié aux difficultés de diffusion de l’evidence based medecine. Une recommandation fondée sur des preuves peut mettre plusieurs années à être appliquée. Par exemple, des PSA sont prescrits très (trop) fréquemment et sans information. L’Assurance maladie publie d’ailleurs un nouveau document (huit ans après le premier) qui reprend les principes de temps d’avance au diagnostic, de surdiagnostics et de surtraitements4. Les décideurs ne sont pas exempts de cette difficulté d’implémentation, en atteste l’annulation de la campagne de sensibilisation au risque alcool juste avant la Coupe de monde de rugby, lobby oblige… Dans ce numéro, Deplace et al. proposent un outil d’aide à la décision pour le dépistage de la trisomie 215. Actuellement, un acteur de soins qui utilise un outil d’aide à la décision dans le cadre de la décision partagée pratique une médecine de haute valeur, mais sa rémunération est identique à celui qui ne le fait pas. Dans le modèle Value Based care, la promotion pour la santé, la prévention primaire et la réduction de l’incidence des maladies chroniques qui en découlent, la non-prescription d’un antibiotique, l’information autour d’un dépistage sont récompensées contrairement au modèle actuel. La mise en oeuvre de ce système nécessite d’évaluer la qualité des procédures de soins, dans une perspective de soins centrée sur la personne en intégrant l’expérience du patient. Comment installer ce modèle ? En Suisse, une société s’est constituée pour faire la promotion de ce modèle de soins (Swiss Society for value based healthcare). Teisberg et al. proposent d’enseigner ce concept dès le premier cycle des études médicales et tout au long des études médicales2,6. En France, cette idée aura de la valeur lorsque nous l’utiliserons…
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Tchikaya, Blaise. "LES ORIENTATIONS DOCTRINALES DE LA COMMISSION DE L’UNION AFRICAINE SUR LE DROIT INTERNATIONAL." Revue québécoise de droit international 30, no. 1 (September 26, 2018): 113–28. http://dx.doi.org/10.7202/1053760ar.

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Abstract:
À la création de la Commission de l’Union africaine pour le droit international (CUADI), s’est posée la question des bases doctrinales et conceptuelles sur lesquelles cette Commission devait travailler. C’était la première fois et, non sans surprendre, que l’Afrique se dotait d’un organe propre de discussion, de proposition et codification du droit international. Les options doctrinales de cette Commission de droit international devraient-elles se cantonner à la lecture des attributions prescrites par l’organisation intergouvernementale (UA); ou, se situer au-delà de ces attributions ? Il est apparu à ses membres élus qu’elles devaient tenir compte de l’évolution même du droit international et s’assurer de l’universalité du travail de l’organe. La question de cette étude est de savoir comment la Commission oriente ses analyses et ses conclusions en termes de priorités diplomatiques, politiques et juridiques. Il ne fut pas question, lors de la création de la CUADI, en 2009, de rejeter la systématique du droit international, mais d’y ajouter solidement les objectifs que les Africains ont en commun. Les objectifs qui renforcent et consolident également les principes du droit international; ceux qui font que l’Afrique reste à l’avant-garde des développements juridiques internationaux. La CUADI, pourrait-on dire, a une mission, ambivalente : elle est à la fois africaniste, en cela qu’elle protège et insère dans le droit international les valeurs partagées africaines, et, sa mission est aussi universaliste, parce qu’en droit international toute règle doit avoir une vocation universelle. Dès ses premières sessions, et par ses premiers thèmes de travail, cette nouvelle Commission traduit certes une continuité, mais aussi une dénonciation des évolutions récentes du droit international. Les pays africains dénonçaient notamment ce qu’ils appelaient déjà en 2008 à Syrte (Libye) une application abusive du principe de compétence universelle par des pays non africains (Décision EX.CL/496 (XV) relative à l’utilisation abusive du principe de compétence universelle de juillet 2008, renouvelée à Kampala, 2010). Cette dénonciation a constitué l’une des raisons de la naissance d’un organe de conceptualisation et de codification régionale du droit international. Sans que soit suffisamment posée, pourrait-on penser, la question des moyens pour y parvenir.
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PEYRAUD, J. L., and F. PHOCAS. "Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "." INRAE Productions Animales 27, no. 3 (August 25, 2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Abstract:
Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

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Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. 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Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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Labadi, Moufida, and Mehdi Nekhili. "Structure de propriété et partage de la valeur ajoutée : application aux entreprises françaises non financières du SBF120." Revue de la régulation, no. 12 (December 18, 2012). http://dx.doi.org/10.4000/regulation.9805.

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Duong, Huu, and Gilles Paché. "Does logistical resources sharing and coordination between manufacturers and LSPS increase the logistical performance as perceivied by the manufacturer?" Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 66 | 2014 (November 30, 2014). http://dx.doi.org/10.46298/cst.12140.

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The rapid increase in the number of logistics service providers (LSPs) has become a reality in many developed countries, but also in developing economies as well. They now offer a wide range of services to their clients, and they create for them new value added services. Contemporary supply chains thus rely more and more on resource sharing among members, particularly between shippers and LSPs. Is the coordination among all companies involved in the supply chain operations able to achieve an efficient use of resources, particularly to avoid wastage and unnecessary duplication? The article focuses on this important topic, and is based on a field study conducted with 139 Vietnamese food manufacturers to evaluate their perceived logistical performance. Le développement rapide des prestataires de services logistiques (PSL) est devenu une réalité dans de nombreux pays développés, mais également dans des économies en transition. Ils offrent aujourd’hui une large gamme de services à leurs clients, et ils créent pour eux de nouveaux services à valeur ajoutée. Les chaînes logistiques contemporaines s’appuient ainsi de plus en plus souvent sur un partage de ressources entre les différents membres, en particulier entre les chargeurs et les PSL. La question est de savoir si les entreprises impliquées ensemble dans le fonctionnement d’une chaîne logistique se coordonnent efficacement pour parvenir à un usage performant des ressources, notamment pour éviter les gaspillages et les redondances inutiles. L’article porte sur cette thématique importante en s’appuyant sur une recherche de terrain conduite auprès de 139 industriels alimentaires vietnamiens en vue d’évaluer leur performance logistique perçue.
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Guardia, Alberto, Stéphane Spahni, Thomas Boggini, and Antoine Geissbuhler. "Le plan de traitement partagé: un outil à forte valeur ajoutée pour la plate-forme e-toile." Swiss Medical Informatics, August 20, 2012. http://dx.doi.org/10.4414/smi.28.00013.

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Maigre, Alessandra. "AUMÔNERIE EN MILIEU SPORTIF, UN NOUVEAU MINISTÈRE ? - 2021." Les Cahiers de l'ILTP. Perspectives protestantes francophones en théologie pratique, December 21, 2021. http://dx.doi.org/10.26034/la.lciltp.2021.1463.

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Abstract:
L'aumônerie en milieu sportif devrait tenir compte des 4 éléments suivants : Sport comme un lieu de spiritualité. Le document du Vatican nous a montré que le milieu sportif porte en lui des enjeux anthropologiques existentiels profonds. Dues à une très forte sollicitation physique et psychique, certaines situations du sport professionnel peuvent déboucher sur des questions d’ordre spirituel. Une autre piste est également de tenir compte des nouveaux lieux du sport ou de l’activité corporelle que peut être tout ce qui touche à la culture du bien-être et aux approches holistiques, au sport de rue, aux médias sportifs, électroniques. Partant de ce constat, il me semble important que l’Église offre un service d’aumônerie qui mette à disposition des « répondants » spirituels pour les personnes qui en ont besoin, que celles-ci soient croyantes ou non. L’Église devrait donc offrir une présence spirituelle spécifique et particulière dans les lieux extraecclésiaux où elle peut apporter une « valeur ajoutée » fondée sur l’Évangile. En tant que « champ pastoral particulier » dont la spécificité est d’être tant un instrument qu’un lieu d’engagement de la pastorale, le milieu sportif ne pourrait-il pas figurer au nombre des domaines de la pastorale catégorielle ? Formation des aumôniers en milieu sportif. Il est important de proposer des personnes formées théologiquement, mais qui ont également une connaissance du contexte sportif. Une offre de formation spécifique sur le sport serait donc nécessaire. Ce milieu serait une opportunité d’envoyer des laïcs formés qui de par leurs charismes et leur expérience auraient déjà une connaissance du milieu sportif et seraient potentiellement plus « en prise avec lui ». Cela pourrait donner lieu à un nouveau ministère laïc original et authentique de l’Église en sortie. C’est par les laïcs que l’Église peut actualiser la mission chrétienne et faire voir l’actualité du message chrétien dans différents lieux de la vie quotidienne « ordinaire ». De même que pour la formation, le travail en réseau est fondamental pour une action pastorale « décloisonnée ». L’accompagnement n’en sera que plus fécond si l’Église et les aumôniers sportifs s’accordent avec les différents acteurs du sport (institutions sportives, clubs, dirigeants, entraîneurs, mais aussi et tout particulièrement les psychologues sportifs). Les laïcs peuvent constituer les agents d’une mise en réseau entre l’Église et ces lieux séculiers. Le réseau résulte également d’une nécessité de tenir ensemble des domaines spécialisés. De la même façon que je suis convaincue qu’un avenir ecclésial passe par l’offre de lieux pastoraux diversifiés et donc spécialisés, de même l’aspect communautaire et communionnel de l’Église ne peut pas être dilué dans une « dispersion » pastorale, mais doit être repensé et réorganisé en termes de « réseaux ». Ouverture œcuménique et interreligieuse. Le sport se déployant dans un contexte séculier, qui, comme l’Église, vise à une certaine « catholicité », une universalité au-delà des différences culturelles (par ex. esprit olympique), l’aumônerie en milieu sportif me semble une opportunité pour une ouverture au dialogue œcuménique et même interreligieux (par exemple, dans le cas du « Multifaith center » présent aux Jeux Olympiques). Cela pourrait aussi être une opportunité de repenser les modèles ministériels et ecclésiaux dans une approche œcuménique mettant en avant la valeur de la vocation chrétienne baptismale au service de toute vocation humaine pour reprendre les termes de Christoph Théobald.

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