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Journal articles on the topic 'Ovins laitiers'

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1

ROUEL, J., J. BONY, G. LAIGNEL, G. LIENARD, and M. THERIEZ. "Dans une exploitation laitière, un troupeau ovin complémentaire. Mise au point d’un système de production en ferme expérimentale." INRAE Productions Animales 8, no. 5 (October 24, 1995): 341–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1995.8.5.4148.

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Abstract:
L’existence des quotas laitiers dans l’Union Européenne depuis 1984 entraîne une modification des conditions de développement des exploitations laitières. Sans attribution de références supplémentaires, l’augmentation du rendement laitier par vache entraîne une réduction du nombre de vaches qui peut rendre disponible une partie des surfaces fourragères pour d’autres productions. Lorsque les céréales ne sont pas envisageables, les choix d’une production alternative sont réduits et se limitent à l’élevage d’autres herbivores, génisses, mâles engraissés, bovins allaitants, ovins. Dans les zones de montagne où l’élevage ovin est déjà présent, comme dans le Massif Central, les éleveurs laitiers peuvent plus facilement entreprendre cette production. L’article présente les résultats d’une étude en ferme expérimentale sur cinq années (de 1989-90 à 1993-94), dont l’objectif a été la mise au point d’un système de production ovin adapté aux contraintes et exigences d’un élevage laitier intensif, et qui tienne également compte des possibilités de commercialisation des agneaux. L’expérience a été menée dans un domaine INRA situé dans les Monts d’Auvergne à 1 000 mètres d’altitude. Les brebis sont de race rustique (Limousines). La complémentarité économique avec les vaches laitières permet de concevoir un système ovin moins productif qu’en élevage spécialisé, mais il doit être moins exigeant en travail, tout en facilitant l’entretien du territoire : le système finalement adopté repose sur un seul agnelage par brebis et par an ayant lieu en juillet-août, avant le début des premiers vêlages en octobre. Le travail est réparti. Une partie des repousses estivales des prairies peuvent être réservées aux brebis allaitantes. On peut produire à l’herbe des agneaux légers (2 à 2,5 mois) pour les marchés du Sud Européen, avec très peu de concentré (44 kg par brebis et par an en moyenne sur 3 ans). Les résultats techniques et économiques obtenus sont comparés à ceux d’un groupe d’éleveurs spécialisés ovins situés dans les mêmes zones du Massif Central Nord et ayant des brebis de race rustique. Plus que le système mis au point, il faut retenir la démarche et les réflexions générales qui peuvent être dégagées de cette expérimentation.
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BARILLET, F., and F. BOCQUIER. "Le contexte de production des ovins laitiers en France : principaux objectifs de recherche-développement et conditions de leur mise en oeuvre." INRAE Productions Animales 6, no. 1 (February 27, 1993): 17–24. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1993.6.1.4183.

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Abstract:
En France, l’élevage des ovins laitiers repose sur des productions typiques, agneaux de lait et fromages de brebis à AOC, permettant le maintien d’une population rurale et le développement industriel dans trois régions de montagne aussi différentes que le sud du Massif Central (Rayon de Roquefort), les Pyrénées Atlantiques et la Corse. Dans les années 70, l’avenir de ces productions passait par une amélioration de la productivité des brebis, des troupeaux et du travail (particulièrement de la traite). Ces objectifs sont largement atteints : la taille moyenne des troupeaux a triplé entre 1970 et 1990, et la production laitière des brebis a doublé, avec l’émergence d’éleveurs spécialisés livrant leur lait, tandis que la tradition des fromages fermiers se perpétue dans certaines zones de production. L’impact de la génétique et de la physiologie animale a été déterminant dans cette évolution remarquable, dans trois domaines complémentaires : mécanisation de la traite, maîtrise de la reproduction, sélection des races locales dans leur bassin respectif. Ainsi en 1990, 75% du lait de brebis produit en France provient d’élevages en contrôle laitier, ce qui constitue un atout déterminant au plan international. Logiquement, de nouveaux objectifs de recherche-développement se font jour pour la décennie 90, dans un contexte où l’on verra se renforcer la relation entre terroirs de production, races locales, systèmes de production et fromages de brebis en AOC. Ces nouveaux objectifs et leurs conditions de mise en oeuvre sont décrits dans cet article. On peut noter en particulier la volonté des partenaires professionnels de renforcer l’interface entre la recherche et le développement avec l’officialisation du Comité National Brebis Laitières en 1991.
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LABATUT, J., J. M. ASTRUC, F. BARILLET, D. BOICHARD, V. DUCROCQ, L. GRIFFON, and G. LAGRIFFOUL. "Implications organisationnelles de la sélection génomique chez les bovins et ovins laitiers en France : analyses et accompagnement." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 303–16. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3076.

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Abstract:
Après une présentation rapide du dispositif national historique de sélection des ruminants, cet article aborde les bouleversements politiques et techniques récents auquel celui-ci est confronté, notamment la sélection génomique, dans deux espèces : les bovins et les ovins laitiers. L’accent est mis sur l’analyse des changements organisationnels liés à cette nouvelle technique de sélection, dans quatre domaines des activités de sélection : i) les rapports entre acteurs de la recherche et acteurs de la sélection : développement de nouvelles formes de partenariats public-privé, de consortium, mais aussi développement de dynamiques privées de recherche, avec une évolution des relations historiques entre les opérateurs publics (INRA) et les entreprises ; ii) les relations entre opérateurs de la sélection, avec un regroupement de ceux-ci, mais aussi une remise en question des relations de coopération historiques du fait de l’augmentation de la concurrence et des possibilités offertes par la génomique ; iii) les relations et les pratiques entre acteurs de la sélection et éleveurs, du fait de l’accélération de la production de données et iv) la gouvernance des races, du fait du développement de critères de sélection « privés » pouvant remettre en question la gestion en « bien commun » de la race. Une démarche d’accompagnement des dispositifs de sélection en ovins laitiers à la mise en œuvre de ces changements est présentée, montrant comment des acteurs s’organisent pour anticiper ces changements et maintenir les dispositifs collectifs.
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BUISSON, Diane, Jean-Michel ASTRUC, and Francis BARILLET. "Bilan et perspectives de la gestion de la variabilité génétique des ovins laitiers en France." INRA Productions Animales 31, no. 1 (June 11, 2018): 1–12. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.1.2202.

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Abstract:
La variabilité génétique est la marge de progression, le carburant de la sélection, et il apparaît d’autant plus important d’en réaliser un état des lieux que l’arrivée de la sélection génomique chez les ovins laitiers en France devrait s’accompagner d’une diminution de l’intervalle de génération et d’une augmentation du progrès génétique. Une analyse rétrospective de la gestion de la variabilité génétique des races ovines laitières françaises en sélection à partir des informations généalogiques a été réalisée sur les 40 dernières années. La variabilité génétique est bien maîtrisée dans les races Lacaune (LL) et Manech Tête Rousse (MTR) : accroissement de consanguinité respectivement de + 0,29 et + 0,42% par génération entre 2000 et 2009, avec toutefois la possibilité d’améliorer la gestion de l’équilibre entre familles élites en MTR. En revanche, la situation apparaît moins favorable en races Basco-Béarnaise (BB) et Manech Tête Noire (MTN) : accroissement de consanguinité respectivement de + 0,74 et + 1,02% par génération entre 2000 et 2009. Cette situation résulte du nombre au moins deux fois trop faible de familles de Pères à Béliers (PAB) par rapport au nombre permis par la taille des noyaux de sélection BB et MTN. Elle est imputable à un trop fort déséquilibre dans l’usage des familles de PAB, qui découle pour partie de la durée très courte de la période d’Insémination Artificielle (IA) (semence fraîche), et de la moindre fertilité à l’IA. Des travaux ont été menés avec les gestionnaires de ces schémas pour augmenter dès 2015 le nombre de familles de PAB, et fournir, à chaque étape de sélection, des indicateurs de variabilité génétique pour gérer de façon plus équilibrée ces familles de PAB. La profondeur des pedigrees de la race Corse est insuffisante pour permettre une analyse pertinente des indicateurs issus des généalogies. Des travaux sont en cours dans les cinq races afin d’étudier la variabilité génétique à partir des données SNP (« Single Nucleotid Polymorphism ») des quelques 18 500 génotypages disponibles pour la sélection génomique des races LL, BB, MTR et MTN, ou réalisés spécifiquement pour cet objectif en race Corse.
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LEGARTO, J., M. GELÉ, A. FERLAY, C. HURTAUD, G. LAGRIFFOUL, I. PALHIÈRE, J. L. PEYRAUD, B. ROUILLÉ, and P. BRUNSCHWIG. "Effets des conduites d’élevage sur la production de lait, las taux butyreux et protéique et la composition en acides gras du lait de vache..." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 269–82. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3073.

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Abstract:
Les facteurs de variation de la composition en Acides Gras (AG) du lait ont été évalués en 2010 dans 1 528 élevages bovins, caprins et ovins laitiers. Le stade de lactation influe sur la proportion d’AG Saturés (AGS) avec une augmentation jusqu’à 4 mois, forte en bovins, plus modérée en caprins et ovins. La part des AG MonoInsaturés (AGMI) évolue inversement, alors que celle des AG PolyInsaturés (AGPI) reste relativement stable tout au long de la lactation. L’âge à la première mise bas affecte peu la composition en AG chez les bovins et les caprins, mais davantage chez les ovins pour lesquels la part des AGS augmente avec l’âge. Chez les bovins, la période de vêlage a peu d’effet sur le profil en AG, mais la saison de production influence notablement le pourcentage des AGS du lait, dans le même sens que le taux butyreux du lait qui est minimal en période de jours longs. Cette saisonnalité est moins importante en caprins, elle est confondue avec la saison de pâturage en ovins. Les régimes alimentaires ont davantage d’influence sur la composition du lait chez les bovins que chez les petits ruminants. Seule la présence du pâturage influence les grandes familles d’AG du lait, dans le même sens pour les 3 espèces, avec une diminution systématique et d’ampleur modérée (petits ruminants) à forte (bovins) de la part des AGS par rapport au régime de référence. En contrepartie, les pourcentages des AGMI et AGPI ont tendance à augmenter avec l’herbe jeune fraîche. L’effet des autres régimes alimentaires, contenant des fourrages conservés, sur les principales familles d’AG du lait est moins net.
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LURETTE, Amandine, S. FRERET, A. CHANVALLON, C. EXPERTON, B. FRAPPAT, J. GATIEN, S. DARTOIS, et al. "La gestion de la reproduction en élevages ovins et caprins, conventionnnels et biologiques : états des lieux, intérêt et acceptabilité de nouveaux outils dans six bassins de production en France." INRA Productions Animales 29, no. 3 (December 12, 2019): 163–84. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.3.2958.

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Abstract:
La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un enjeu pour les filières ovines et caprines. Dans le contexte socio-économique actuel, l’essor de pratiques alternatives aux traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs et des ovulations est nécessaire en Agriculture Conventionnelle (AC) et de nouvelles perspectives d’évolution sont attendues en Agriculture Biologique (AB). À partir d’enquêtes réalisées auprès de 97 intervenants en élevage et 298 éleveurs ovins et caprins en AB et en AC, nous avons dressé un état des lieux des pratiques de gestion de la reproduction mises en œuvre dans les principaux bassins de production en France. Puis, nous avons évalué l’acceptabilité des acteurs vis-à-vis de deux outils innovants associés à la gestion de la reproduction : l’utilisation de phéromones impliquées dans l’effet mâle (comme alternative aux traitements hormonaux pour l’induction et la synchronisation des ovulations et des chaleurs) et la détection automatisée des chaleurs (pour optimiser la mise à la reproduction par IA ou pour la lutte en main). D’après les enquêtes, les pratiques de dessaisonnement de la reproduction impliquant les traitements lumineux, le recours à la mélatonine et les lactations longues sont quasi exclusivement mises en œuvre par les producteurs caprins. Les traitements hormonaux pour l’induction et la synchronisation des chaleurs et la mélatonine sont interdits par le cahier des charges en AB et donc exclusivement utilisés en AC. Au contraire, l’effet mâle est pratiqué dans l’ensemble des filières. La détection des chaleurs n’est mise en œuvre que par les éleveurs caprins et ovins laitiers. Enfin, le flushing est surtout pratiqué en filière ovine. L’utilisation potentielle des phéromones pour induire et synchroniser les chaleurs intéresse à la fois les intervenants et les éleveurs. En AB, cette technique soulève cependant des questions quant au respect du cahier des charges. L’accueil réservé aux détecteurs automatisés de chaleurs est plus mitigé. Si leur intérêt pour l’organisation du travail et la facilitation des IA a été exprimé par les éleveurs, ces derniers ont soulevé une inquiétude quant à l’inadéquation par rapport aux conduites d’élevage au pâturage a été soulevée. Si certains éleveurs sont prêts à acquérir les deux types de dispositifs, ils sont en attente des résultats concernant l’efficacité, le coût et la praticité des outils avant d’envisager de s’équiper.
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BARILLET, F., I. PALHIERE, J. M. ASTRUC, M. BROCHARD, M. BAELDEN, X. AGUERRE, F. FIDELLE, et al. "Le programme français d’éradication de la tremblante du cheptel ovin fondé sur l’utilisation de la génétique." INRAE Productions Animales 17, HS (December 20, 2004): 87–100. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2004.17.hs.3633.

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Abstract:
Les travaux conduits en ovins laitiers dès 1993 dans des élevages ovins atteints de tremblante ont permis de connaître la fréquence des allèles sensibles du gène PrP selon les races considérées, vérifier le risque accru de tremblante pour ces génotypes, et tester la faisabilité d’une sélection sur le gène PrP et son efficacité sur le risque de tremblante dans les troupeaux. Ils ont ainsi contribué à l’émergence de l’outil génétique pour éradiquer la tremblante dans les élevages atteints. Depuis 2002, le programme d’éradication de la tremblante mis en place en France par le Ministère de l’Agriculture, est fondé sur le génotypage du gène PrP : il vise à éradiquer à court et moyen terme la tremblante dans les élevages atteints, tout en renforçant la résistance génétique à moyen et long terme de l’ensemble du cheptel national, compte tenu des délais de renouvellement des cheptels femelles. Avoir choisi d’asseoir le programme national de sélection sur le dispositif existant d’amélioration génétique du cheptel national, organisé dans le cadre de la loi de l’Elevage de 1966, est manifestement un point clé pour expliquer la mise en oeuvre rapide et efficace du programme dès la première année, confirmant la mobilisation massive de tous les maîtres d’oeuvre des schémas de sélection des ovins en France : les évolutions conjointes constatées pour les fréquences alléliques en faveur de l’allèle ARR, les index de sélection pour les caractères de production et les indicateurs de gestion de la variabilité génétique sont une bonne illustration de l’application des objectifs assignés aux programmes de sélection. L’encadrement national, conduit par l’INRA, l’Institut de l’Elevage et France UPRa Sélection (Unité de Promotion et de sélection de Race), s’attachera, dans les prochaines années, à vérifier et à aider à la mise en oeuvre des quatre objectifs du programme national de sélection, en particulier la fourniture de reproducteurs résistants pour les élevages atteints, la gestion de la variabilité génétique dans les noyaux de sélection et la diffusion vers les élevages de production. Ce programme repose sur les points clés d’universalité de la résistance génétique à la tremblante en situation de contamination naturelle et d’absence de porteurs sains, qu’il faudra en permanence continuer de valider.
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Sosina, A. O., and O. J. Babayemi. "Assessment of livestock components in crop-livestock production systems in Ido Local Government Area of Oyo State, Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 47, no. 5 (December 31, 2020): 101–13. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v47i5.1357.

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Abstract:
The contribution of livestock in the livelihood activities to the farmers' household income is critical to food security in Nigeria. Against there is a paucity of information on the assessment of livestock components in integration production systems. The study tries to investigate the livestock component in the crop-livestock production system in Ido Local Government Area (LGA) of Oyo State. A multi-stage sampling technique was used to elicit information from purposively selected 225 respondents with the Participatory Rural Appraisal method. Parameters measured were biodata, wealth status, average livestock holding/household (TLU), seasonality. Qualitative and quantitative data collected through questionnaire were transcribed into the Feed Assessment Tool (FEAST) Excel macro program (www.ilri.org/feast) and were analyzed with descriptive statistics. The respondents' categories (%) landless, small, medium and large scale were 10, 42, 30, and 18, respectively. The average livestock holding/household (TLU) values were 0.08, 0.33, 0.37, 4.96, 5.68, 14.40, 28.80, and 67.68 poultry, sheep, goat, indigenous (female dairy calves, male calves, dairy heifers, dairy lactating cows, and dry dairy cows), respectively. The average livestock species holding/household values of 121.53, 10.50, 5.00, and 15.20 for indigenous dairy cattle, WAD goat, WAD sheep, and indigenous poultry, respectively. The average area of land put to the cultivation of these fodders was 8.80, 2.40, 0.80, 0.80, 0.40, and 0.30, respectively. The contribution of livelihood activities to household income (%) was livestock (60), agriculture (20), business (10), remittances (5), labor (3), and others (2). It can be concluded that since Ido LGA is an oasis for crop and livestock production enterprises due to the available quality and quantity of feed resources -FEAST can assist the government in policy formulation. La contribution du bétail aux activités de subsistance au revenu des ménages des agriculteurs est essentielle à la sécurité alimentaire au Nigéria. Par contre, il y a un manqué d'informations sur l'évaluation des composants de l'élevage dans les systèmes de production d'intégration. L'étude tente d'étudier la composante élevage dans le système de production de cultures et de bétail dans la zone de gouvernement local d'Ido (le 'LGA') de l'État d'Oyo. Une technique d'échantillonnage à plusieurs degrés a été utilisée pour obtenir des informations auprès de 225 répondants sélectionnés à dessein avec la méthode d'évaluation rurale participative. Les paramètres mesurés étaient les données biologiques, l'état de richesse, la moyenne des exploitations / ménages, la saisonnalité. Les données qualitative et quantitatives collectées par le biais du questionnaire ont été transcrites dans le programme macro Excel de l'Outil d'évaluation de l'alimentation (le 'FEAST') (www.ilri.org/feast) et ont été analysées avec des statistiques descriptives. L'échelle était de 10, 42, 30 et 18, respectivement. Les valeurs moyennes des exploitations / ménages étaient de 0.08, 0.33, 0.37, 4.96, 5.68, 14.40, 28.80 et 67.68 volailles, ovins, caprins, indigènes (veaux laitiers femelles, veaux mâles, génisses laitières, vaches laitières en lactation, et vaches laitières séchées), respectivement. Les valeurs moyennes des espèces d'élevage / ménage sont respectivement de 121.53, 10.50, 5.00 et 15.20 pour les bovins laitiers indigènes, les chèvres WAD, les moutons WAD et la volaille indigène. La superficie moyenne des terres consacrée à la culture de ces fourrages était de 8.80, 2.40, 0.80, 0.80, 0.40 et 0.30, respectivement. La contribution des activités de subsistance au revenu des ménages (%) était l'élevage (60), l'agriculture (20), les affaires (10), les envois de fonds (5), la main-d'oeuvre (3) et autres (2). On peut en conclure que puisque la zone de gouvernement local d'Ido est une oasis pour les entreprises de production agricole et animale en raison de la qualité et de la quantité disponibles des ressources fourragères –le FEAST peut aider le gouvernement dans la formulation des politiques.
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Beck, Cécile, Sylvie Lecollinet, Gaelle Gonzalez, Sandrine A. Lacour, Sara Moutailler, and Laure Bournez. "Encéphalite à tique en élevage : les produits au lait cru peuvent être source de contamination humaine." Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 12, no. 47 (2020): 45–50. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/47045.

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Abstract:
L’encéphalite à tique est une maladie peu connue des vétérinaires avec pourtant un nombre de cas humains en Europe en constante augmentation ces dernières années. Les deux grandes voies de contamination humaine sont la piqûre par une tique infectée et la contamination alimentaire issue de produits laitiers non pasteurisés. A titre d’exemple, pour la première fois en France, 44 cas d’encéphalite à tique ont été comptabilisés en 2020 suite à la consommation de fromages de chèvre au lait cru provenant d’une même exploitation. Face à cette menace, le vétérinaire a un rôle de conseil aux éleveurs lors d’infection du troupeau par le virus de l’encéphalite à tique afin de protéger le consommateur et d’arrêter le cycle de transmission du virus. La prévention consiste avant tout à : 1. empêcher les piqûres des tiques sur les animaux par l’administration de traitements acaricides sur les élevages bovins et ovins (pas de médicaments antiparasitaires possédant une AMM chez la chèvre) ; 2. interdire l’accès des animaux aux zones boisées des pâtures entre le début du printemps et le début de l’automne ; 3. en cas de contamination alimentaire fortement suspectée, de rechercher, en lien avec la DDPP, les animaux excréteurs du virus par prélèvement de lait individuel et envoi au Laboratoire National de Référence (LNR) de l’Anses Maisons-Alfort pour analyse moléculaire (RT-PCR).
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LAISSE, Sarah, René BAUMONT, Léonie DUSART, Didier GAUDRÉ, Benoit ROUILLÉ, Marc BENOIT, Patrick VEYSSET, Didier RÉMOND, and Jean-Louis PEYRAUD. "L’efficience nette de conversion des aliments par les animaux d’élevage : une nouvelle approche pour évaluer la contribution de l’élevage à l’alimentation humaine." INRA Productions Animales 31, no. 3 (January 18, 2019): 269–88. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.3.2355.

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Abstract:
L’élevage est souvent perçu comme inefficient pour produire des denrées alimentaires pour l’Homme car les animaux consomment davantage de végétaux qu’ils ne produisent de viande, de lait ou d’œufs. Le calcul de l’efficience nette de conversion des aliments en ne considérant dans le calcul que la part potentiellement consommable par l’Homme des aliments utilisés par les animaux permet de relativiser ce constat. En effet, une large part des aliments consommés par les animaux d’élevage (fourrages, coproduits…) n’est pas directement consommable par l’Homme. Appliqués à des systèmes d’élevage français, les calculs d’efficience nette montrent que toutes les productions animales (bovins laitiers et à viande, ovins à viande, porcins, poulets de chair, poules pondeuse) peuvent être producteurs nets de protéines à condition de maximiser la part des végétaux non valorisables en alimentation humaine dans les rations. Le calcul de l’efficience nette est très sensible à l’estimation de la part des aliments utilisés en alimentation animale qui peut être directement valorisée par l’Homme. Celle-ci varie fortement d’une matière première à l’autre selon les habitudes alimentaires et les technologies agroalimentaire qui peuvent évoluer dans le temps. Il est donc nécessaire d’analyser les résultats d’efficience nette à travers plusieurs scénarios de valorisation des matières premières végétales. De même le niveau de valorisation du cinquième quartier de la carcasse des animaux d’élevage pour l’alimentation humaine est très variable et influence sensiblement les résultats d’efficience nette. Enfin, la prise en compte du différentiel de qualité entre les protéines végétales permettrait d’affiner les calculs d’efficience protéique.
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Bouasla, Ilyes, Aurélie Binot, and Philippe Jacquiet. "Gestion raisonnée des traitements antiparasitaires vétérinaires dans le sud-est de la France dans une approche One Health EcoHealth." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 75, no. 2 (May 12, 2022): 55–63. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.36906.

Full text
Abstract:
L’écotoxicité des traitements antiparasitaires vétérinaires et l’apparition de résistances vis-à-vis de plusieurs familles de molécules antiparasitaires amènent à réfléchir à la bonne utilisation de ces produits afin de réduire leur impact écologique tout en maitrisant les enjeux sanitaires et économiques au sein des troupeaux. La présente étude explore ces notions dans le cadre de l’accompagnement de dix-neuf éleveurs de deux départements français (Gard et Hérault) engagés dans un processus de gestion raisonnée du risque parasitaire à travers le respect d’un cahier de charge de protection de l’environnement, relatif notamment à la conservation d’espèces menacées telles que le lézard ocellé (Timon lepidus). Ces éleveurs pratiquent diverses activités ainsi que différents types d’élevage (ovins ou bovins à viande, bovins camarguais, caprins laitiers, chevaux de course). Des entretiens semi-directifs ont permis de décrire leurs pratiques et de comprendre comment ils intégraient la gestion raisonnée du risque parasitaire dans leur stratégie. Des coprologies ont été réalisées afin de déterminer le taux d’infestation des troupeaux par les endoparasites gastro-intestinaux, et de préconiser des traitements ciblés utilisant des molécules non écotoxiques pour l’environnement ou/et des alternatives efficaces, dont la stratégie doit être adaptée selon le type d’élevage et l’espèce. Quatre-vingt pour cent des éleveurs se sont orientés vers une stratégie raisonnée sans forcément en avoir conscience puisqu’ils traitaient rarement leurs animaux et étaient dans l’ensemble soucieux d’appliquer les bonnes modalités de traitement. Néanmoins, ils semblaient avoir besoin d’un accompagnement rapproché pour le diagnostic, le choix du moment du traitement et les molécules à utiliser, ainsi que pour la gestion des mouvements des animaux entre les parcelles. L’étude a montré le rôle essentiel des vétérinaires praticiens dans ce type d’approche. Cependant, un travail de sensibilisation et de formation doit être organisé afin de favoriser leur implication.
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Sraïri, Mohamed Taher, J. M. Leblond, and Alain Bourbouze. "Production de lait et/ou de viande : diversité des stratégies des éleveurs de bovins dans le périmètre irrigué du Gharb au Maroc." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 3-4 (March 1, 2003): 177. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9862.

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Abstract:
Cent onze exploitations pratiquant l’élevage bovin dans l’arrondissement de Sidi Allal Tazi (périmètre irrigué du Gharb, au nord-ouest du Maroc) ont fait l’objet d’enquêtes sur les facteurs de production mobilisés, les modes de conduite du cheptel et les performances obtenues. A cet effet, une fiche d’enquête a été élaborée en vue de déterminer les variables discriminantes propres à différencier les types d’élevage entre eux, et ce, par le recours à des méthodes statistiques multidimensionnelles. A partir de ces renseignements, cinq classes d’éleveurs ont été repérées sur la base des paramètres de structure (foncier et taille du cheptel), des pratiques de production laitière (alimentation en fourrages, supplémentation…) et des facteurs concernant les autres activités agricoles et d’élevage (élevage ovin, céréaliculture et maraîchage…). Deux types d’éleveurs requièrent une attention particulière dans l’optique d’une intensification de l’élevage bovin laitier : le premier est celui des grandes exploitations laitières où l’ensemble des facteurs sont mobilisés pour accéder à une véritable intensification (fourrages verts tout le long de l’année, quantités importantes de concentrés), tandis que le deuxième représente toutes les exploitations à plus faibles moyens de production, mais dont la totalité des ressources converge comme dans le premier type vers une spécialisation en production laitière. A l’inverse, les trois autres types s’éloignent progressivement de l’intensification laitière, le troupeau bovin assurant un rôle plurifonctionnel de plus en plus marqué : fonction de diversification des revenus par une orientation délibérée vers des productions de viande de différents types, fonction de restauration de la fertilité des sols par les apports en fumier, fonction de capital pour des exploitants sans comptes bancaires. Cette diversité des stratégies des éleveurs doit impérativement être prise en compte pour toute décision de développement de la production bovine dans le Gharb.
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MORAND-FEHR, P. M., R. BAUMONT, and D. SAUVANT. "Avant-propos : Un dossier sur l’élevage caprin : pourquoi ?" INRAE Productions Animales 25, no. 3 (August 25, 2012): 227–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.3.3210.

Full text
Abstract:
Un dossier d’INRA Productions Animales consacré à l’élevage caprin en 2012 peut surprendre. Représentant moins de 1% du produit brut de l’Agriculture Française, cet élevage largement ancré dans son environnement socioculturel local et dans la tradition de terroirs variés, évoque encore, mais de moins en moins, des images du passé comme celle de la «vache du pauvre» ou de la grandmère gardant trois chèvres au bord du chemin. Cet élevage s’est en effet marginalisé au XIXème siècle et dans la première moitié du XXème siècle dans les pays qui s’industrialisaient, notamment en Europe où l’effectif caprin ne représente plus actuellement que 2% du total mondial. De nombreux arguments ont milité pour éditer ce dossier, d’abord la rapide transformation de l’élevage caprin à la fin du XXème siècle et plus encore dans ces premières années du XXIème siècle, ensuite des travaux originaux conduits récemment sur l’espèce caprine, qui sont venus combler le retard important que cette espèce avait accumulé en matière de recherches agronomiques et vétérinaires. A l’échelle mondiale, l’élevage caprin est celui dont les effectifs ont le plus augmenté au cours de ces vingt dernières années (FAOSTAT 2010) : 4ème troupeau mondial avec plus de 900 millions de têtes (470 millions en 1975) derrière les bovins, les ovins et les porcins ; d’après les prévisions, il deviendrait le 3ème autour de 2015. Nombreuses sont les explications à cette situation un peu paradoxale, mais deux sont souvent avancées par les experts. Cette progression actuelle des effectifs caprins s’observe presque exclusivement dans les pays en développement et dans certains pays émergents. Elle serait surtout due aux difficultés que rencontre le maintien de l’élevage des autres espèces domestiques dans ces zones, dans certains cas du fait de l’appauvrissement des éleveurs et des acteurs des filières animales. Cette progression tient aussi au fait que le marché des caprins a une réalité essentiellement locale et que, dans ces conditions, il n’est pas exposé aux crises internationales que le marché des produits des autres espèces a pu subir au cours des quarante dernières années. En Europe, les effectifs caprins sont restés assez stables : 12,5 M de têtes au total, 1,3 M en France dont 1,1 M de femelles laitières âgées de plus d’un an. La France possède le troisième troupeau (10% des effectifs européens), assez loin derrière la Grèce (37%) et l’Espagne (22%). Il convient de noter la progression importante des effectifs caprins en Roumaine et aux Pays-Bas au cours de la dernière décennie. L’élevage caprin européen, et particulièrement l’élevage français, s’est fortement spécialisé en production laitière puisque 75 à 93% environ du produit brut des ateliers caprins en France provient du lait. En effet, la marge brute que dégage la production de chevreaux de boucherie est réduite en raison des coûts des aliments d’allaitement et des aléas liés à la mortalité périnatale. Des avancées dans les techniques d’élevage, notamment dans les domaines de l’alimentation et de la génétique, ont permis des améliorations assez rapides des performances des femelles laitières. La production laitière moyenne des 240 000 chèvres inscrites au contrôle laitier en 2010 était de 842 kg de lait sur une durée moyenne de lactation de 274 jours avec un taux protéique de 32,3 g/kg de lait et un taux butyreux de 37,0 g/kg de lait. Le plus intéressant à noter, c’est qu’en dix ans la production laitière annuelle au contrôle laitier a progressé de 90 kg, le taux protéique de 1,6 g/kg et le taux butyreux de 2,5 g/kg (Institut de l’Elevage 2012). La France est le premier producteur européen de lait de chèvre avec 30% du lait produit. Plus de 80% de ce lait est transformé en fromages. Même si la consommation présente quelques signes d’essoufflement actuellement, l’augmentation de la production de lait de chèvre depuis plus de trente ans et en conséquence celle des fromages a en général été bien absorbée par la demande, en progression malgré quelques périodes tendues. Ce résultat est dû notamment à de nouveaux produits de qualités rhéologique et organoleptique bien adaptées pour conquérir de nouveaux marchés, à l’utilisation de technologies avancées en matière fromagère et à la bonne image de ce fromage (produit festif et de qualité) auprès des consommateurs. Le secteur caprin en France a suivi l’évolution générale des productions animales : mécanisation du travail, simplification des techniques pour réduire le coût de production et pour améliorer l’efficacité du travail, augmentation rapide de la taille des unités de production. Plus de 35% de chèvres laitières appartiennent à des unités de plus de 350 têtes et la production est de plus en plus concentrée dans une région, le Poitou-Charentes, qui produit plus de 50% du lait de chèvre en France et en transforme encore plus. Bref, cette évolution et ces résultats, malgré un contexte qui tend à devenir de moins en moins favorable, s’expliquent par de multiples raisons, entre autres, la mise en place d’une filière bien organisée, des éleveurs motivés et le plus souvent passionnés par leur métier et une coopération étroite et efficace entre la recherche et le développement tant au niveau national que régional. Cette coopération exemplaire a débuté dès les années 1955-1965 avec des pionniers comme G. Ricordeau, à qui l’on doit la mise en évidence du gène sans corne expliquant le taux élevé d’infertilité en caprins, facteur qui a longtemps freiné le développement caprin (Ricordeau 2008) et J.-M. Corteel, qui a beaucoup travaillé sur la mise au point des techniques d’insémination artificielle (Leboeuf 2013). Ils ont su gagner la confiance des éleveurs, même parfois de petites unités. Ce lien s’est poursuivi et développé ensuite grâce à la création de la section caprine de l’Institut technique ovin et caprin (ITOVIC), mais aussi par des relations directes et personnelles entre chercheurs et responsables du développement ou par des réunions informelles autour de certains problèmes que rencontraient les éleveurs.Cette coopération a très bien résisté dans les années 1980, d’une part, aux nouvelles demandes des éleveurs qui donnaient la priorité aux questions socio-économiques suite à la première crise du prix du lait de chèvre en 1981 et, d’autre part, aux évolutions de la politique de l’INRA, qui face aux nouveaux enjeux scientifiques et technologiques, a été conduit à considérer comme moins prioritaire certaines recherches appliquées intéressant le développement. Ainsi, malgré l’évolution des problématiques scientifiques et des relations entre le monde de la recherche et du développement, mais aussi face au développement rapide de la recherche caprine dans les pays émergents, la recherche caprine en France est toujours très active. Un sondage bibliométrique montre que le nombre de publications avec «dairy goat» en mot-clé, de 250 à 300 par an dans les années 1980-1990, s’est accru nettement au début des années 2000 pour se situer actuellement vers les 700 publications par an. Au cours des dix dernières années, les pays qui ont le plus contribué à ces publications ont été la France, donc l’INRA, suivie par les USA, l’Italie et l’Espagne, eux-mêmes suivis par le Brésil, le Mexique et la Turquie. Ce dossier de la revue INRA Productions Animales a donc pour objectif d’illustrer le dynamisme des recherches menées en France sur les caprins, s’il était encore nécessaire de le faire. Le choix des six thèmes de recherche retenus pour constituer ce numéro n’a pas été aisé en raison du nombre de thèmes possibles. L’ambition de ce dossier n’étant pas d’être exhaustif, la rédaction de la revue et son comité se sont mis d’accord pour ne pas retenir de sujets dans les domaines où les publications ont déjà été nombreuses. C’est le cas, par exemple, de la traite des chèvres laitières (Le Du 1989, Marnet et al 2001), du polymorphisme de la caséine alpha chez les caprins (Grosclaude et al 1994, Manfredi et al 1995) ou encore de la reproduction caprine. INRA Production Animales a en effet déjà publié des articles exhaustifs sur la neuro-endocrinologie de la reproduction chez le caprin (Chemineau et Delgadillo 1994), sur le comportement sexuel de cette espèce (Fabre-Nys 2000), sur la production et la conservation de semence de bouc (Leboeuf et al 2003) et récemment sur la maîtrise de la reproduction de l’espèce caprine (Leboeuf et al 2008). Il a été proposé de sélectionner des thèmes novateurs ou riches en résultats récents, qui intéressent le développement de l’élevage caprin en France, mais aussi de portée internationale. Dans ces conditions, il a d’abord été retenu trois thèmes représentant des dimensions basiques de l’élevage : génétique, pathologie, alimentation avec des articles faisant le point sur les dernières avancées dans chaque secteur, et trois autres thèmes originaux et porteurs d’avenir, le pâturage des chèvres laitières hautes productrices, les apports de la modélisation pour comprendre le fonctionnement du troupeau de chèvres laitières et les techniques rationnelles d’élevage caprin en milieu tropical. Le premier article de Manfredi et Ådnøy (2012) sur la génétique des caprins laitiers, est un travail franco-norvégien illustrant la collaboration continue sur ce thème entre les deux pays depuis près de 50 ans. Il fait le point sur les études de génétique polygénique relatives à la production et à la composition du lait. Il traite de l’approche moléculaire qui démarre en caprins et surtout répond à la question d’actualité sur ce que nous pouvons attendre dans les années futures de la sélection génomique en caprins. Le deuxième article de Hoste et al (2012) sur la pathologie caprine, a réuni des spécialistes de l’INRA, des écoles vétérinaires, de l’Anses et de l’Institut de l’Elevage. Il fait le point sur les recherches en cours et leurs applications concernant diverses pathologies infectieuses d’actualité dans le secteur caprin. Ainsi il passe en revue les principales pathologies provoquées par les prions et les virus, par les agents bactériens et la question des parasites gastro-intestinaux. L’article évoque aussi le projet de la mise en place d’un observatoire des maladies caprines en France. Il se termine par une réflexion intéressante soulignant la proximité des agents pathogènes en ovins et caprins et les différences dans les processus morbides chez ces deux espèces. Il en conclut que des études originales sur caprins sont tout à fait fondamentales pour appréhender certains mécanismes pathogéniques. L’article suivant de Sauvant et al (2012) se propose d’actualiser les recommandations alimentaires des caprins publiées en 2007, pour répondre à une demande du développement. Les avancées dans ce domaine proviennent notamment d’une approche modélisée de la connaissance des nombreuxfacteurs de variation du poids vif, de la production laitière et de la composition de lait. Les lois de réponse plus précises aux apports d’aliments concentrés, les nouvelles lois de réponse concernant la sécrétion des acides gras du lait ainsi que les excrétions d’azote et de méthane, ainsi que les valeurs repères applicables sur le terrain concernant le comportement alimentaire, l’acidose et les besoins en eau sont les principales nouveautés. L’alimentation représente, rappelons-le, 70% en moyenne du prix de revient du litre de lait de chèvre. Parmi les trois articles plus spécifiques sur des sujets originaux, figure l’article de Lefrileux et al (2012) sur l’aptitude des chèvres hautes productrices de lait à valoriser les prairies temporaires au pâturage. Il répond à des demandes variées, notamment la demande sociétale pour une conduite d’élevage plus écologique. Or, peu d’information existe sur ce sujet, d’une part, en raison de la diminution de ce mode d’alimentation à cause des problèmes parasitaires rencontrés et, d’autre part, car la chèvre a la réputation d’être une mauvaise utilisatrice du pâturage et d’avoir un comportement très affirmé pour sélectionner son ingéré. Les auteurs montrent qu’il est possible d’obtenir des performances laitières de 1000 – 1100 kg de lait par an et par chèvre avec des régimes alimentaires où plus de 50% des besoins énergétiques sont couverts par le pâturage. L’étude du fonctionnement du troupeau caprin est un sujet qui a déjà été développé à l’INRA (Santucci et al 1994) mais, au cours de ces dernières années, elle a fait l’objet d’avancées importantes grâce à l’utilisation de la modélisation. L’article de Puillet et al (2012) présente un simulateur de fonctionnement du troupeau caprin laitier permettant de tenir compte de la variabilité individuelle des carrières animales et d’étudier comment les conduites de l’alimentation et de la reproduction mises en œuvre par l’éleveur, modulent les performances du troupeau. De tels outils sont appelés à l’avenir à avoir diverses applications au niveau du terrain pour les agents de développement, par exemple pour quantifier le risque biologique associé à certaines conduites d’élevage. Le Centre INRA des Antilles-Guyane travaille depuis plus de 50 ans sur l’amélioration des systèmes de production caprine en milieu tropical (Alexandre et al 1997). Alexandre et al (2012) présentent dans le dernier article de ce numéro une synthèse sur la situation de l’élevage caprin en zone tropicale. Rappelons que 95% des caprins vivent en milieu tropical. A travers leur grande expérience du sujet, ces auteurs proposent des voies d’amélioration très prometteuses grâce à l’apport d’intrants bien réfléchi techniquement et économiquement, à l’utilisation de l’effet mâle en reproduction et à une complémentation à base d’aliments non conventionnels. Les six articles de ce numéro ne doivent pas occulter les autres recherches sur les caprins effectuées par l’INRA ou d’autres organismes. Comme il n’est pas possible d’être exhaustif, citons simplement quelques exemples qui peuvent intéresser le développement : la maîtrise de la reproduction femelle sans utilisation d’hormones pour répondre aux cahiers des charges de certains produits caprins labellisés (Brice et al 2002) ; la monotraite, technique qui a priori séduit les éleveurs en permettant une réduction de charge de travail (Komara et Marnet 2009) ; les risques d’acidose en liaison avec le comportement alimentaire des chèvres laitières, trouble métabolique encore fréquent avec certainstypes de régimes et dont les conséquences économiques peuvent être importantes (Desnoyers et al 2009) ; l’évaluation des systèmes de production caprine (Bossis et al 2008, Toussaint et al 2009) sans oublier les travaux de technologie laitière réalisées par l’ITPLC sur le fromage de chèvre (Raynal-Ljutovac et al 2007a). Il faut noter aussi le début d’études sur le bien-être des caprins (Servière et Morand-Fehr 2012) et le besoin de travaux sur les lactations longues (14 - 20 mois),technique qui séduit de plus en plus d’éleveurs. Nous devons aussi signaler deux documents importants, l’un sur la qualité du lait de petits ruminants (Haenlein et al 2007) et l’autre sur la production et la qualité de la viande caprine (Mahgoub et al 2011) dans lesquels les travaux de recherches français sur l’influence des systèmes d’alimentation sur la qualité du lait de chèvre (Morand-Fehr et al 2007), sur la stabilité à la chaleur de ce lait (Raynal-Ljutovac et al 2007b) et sur la composition lipidique du chevreau (Morand-Fehr et al 2011) sont présentés. Il nous reste à souhaiter que la lecture de ce numéro apporte une somme d’informations originales à tous les lecteurs cherchant à prendre connaissance des dernières avancées de la recherche caprine et que la recherche caprine se maintienne et se développe à l’avenir en France pour répondre aux demandes de la filière, mais aussi en milieu tropical où les caprins jouent un rôle socio-économique essentiel pour certaines populations rurales.
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VERMOREL, M. "Emissions annuelles de méthane d’origine digestive par les ovins, les caprins et les équins en France." INRAE Productions Animales 10, no. 2 (April 7, 1997): 153–61. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.2.3991.

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Abstract:
Les résultats des mesures de production journalière de méthane des principaux types d’herbivores à l’aide de chambres respiratoires ont permis de modéliser les émissions de méthane selon l’espèce, le stade physiologique, la composition du régime et le niveau d’alimentation. Après l’évaluation des quantités annuelles de méthane émises par les bovins en France, présentée dans un article précédent, celles émises par les ovins, les caprins et les équins ont été calculées pour chaque type d’animal à partir des apports alimentaires recommandés en tenant compte de la nature des fourrages et de la composition des régimes ingérés à chaque période de l’année. Les émissions annuelles moyennes de méthane d’une brebis allaitante (16,7 m3) et d’une brebis laitière (17,8 m3) sont voisines de celle d’une chèvre (22,9 m3). Elles représentent respectivement 13 % de celles d’une vache allaitante ou d’une vache laitière. Celles d’une agnelle et d’une chevrette d’élevage (8 m3) sont voisines. Celle d’un agneau de boucherie élevé en bergerie avec un régime riche en aliments concentrés est le tiers de celle (2,9 m3) d’un agneau de boucherie élevé à l’herbe. L’émission de méthane par kg de lait produit est en moyenne de 77 litres pour une brebis, 38 litres pour une chèvre et 30 litres pour une vache laitière. Par kg de carcasse produit, l’émission de méthane est en moyenne de 60 litres pour les agneaux des races laitières sevrés précocement et de 1160 litres pour les agneaux élevés sous la mère, contre 300, 580 et 1 040 litres pour les taurillons des races laitières, des races à viande et les boeufs de 40 mois (y compris la production de méthane de la mère dans le cas des races à viande). Par kg d’aliment consommé, la production de méthane des équins est 3 à 4 fois plus faible que celle des ruminants. C’est pourquoi leurs émissions annuelles de méthane sont en moyenne de 23 à 27 m3 pour les chevaux de sport et de loisir, de 42 m3 pour les juments de trait reproductrices et de 14 à 20 m3 pour les poneys et ponettes. Ainsi, les émissions totales annuelles de méthane par les herbivores s’élèvent à un peu plus de 2 milliards de m3, dont 91 % par les bovins, 7 % par les ovins, 1 % par les caprins et 0,6 % par les équins.
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GELÉ, M., S. MINERY, J. M. ASTRUC, P. BRUNSCHWIG, M. FERRAND-CALMELS, G. LAGRIFFOUL, H. LARROQUE, et al. "Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 255–68. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3072.

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Abstract:
Les acteurs des filières laitières bovine, caprine et ovine françaises se sont regroupés dans le programme PhénoFinlait autour d’un but commun : caractériser la composition du lait en Acides Gras (AG) et protéines afin de la maîtriser. La quantification des AG et des protéines devait être possible à grande échelle et à moindre coût avant d’identifier des leviers permettant d’adapter cette composition à la demande. PhénoFinlait s’est organisé autour de trois objectifs : i) caractériser précisément la composition du lait, ii) phénotyper et génotyper une large population de femelles sur l’ensemble du territoire français et iii)identifier les leviers génétiques et alimentairespermettant de maîtriser cette composition. La spectrométrie dans le Moyen InfraRouge (MIR) a été choisie comme méthode de quantification à haut débit des composants du lait. Elle permet la quantification précise en routine de 15 à 27 AG, des quatre caséines et des deux protéines majeures du lactosérum. Une collecte de données de grande ampleur a été mise en œuvre dans plus de 1 500 élevages bovins, caprins et ovins. Les données de production laitière, les spectres MIR du lait, les informations sur le stade physiologique des femelles et sur la composition de l’alimentation des troupeaux ont été recueillies. Plus de 12 000 vaches, chèvres et brebis ont été génotypées. Finalement, plus de 800 000 données représentatives des situations de l’élevage français ont été stockées dans une base de données destinée à l’étude du déterminisme génétique de la composition en AG et en protéines du lait, et des facteurs d’élevage l’influençant.
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Bouy, Michel, Laurène Fito-Boncompte, Elina Harinck, Sanne Lukkes, and Félix Heckendorn. "Échecs de traitements anthelminthiques à base d’éprinomectine sur des petits ruminants : résistance ou voie d’administration inappropriée ?" Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 13, no. 50 (2021): 54–58. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/50054.

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Abstract:
Face à une suspicion de résistance des strongles gastro-intestinaux à l’éprinomectine dans deux troupeaux (chèvres et brebis laitières) de la Drôme, des tests de résistance ont été mis en place. Dix animaux dans l’élevage ovin et 23 animaux dans l’élevage caprin ont reçu une dose d’éprinomectine injectable par voie sous-cutanée après pesées individuelles. Des coproscopies individuelles ont été réalisées avant le traitement et 14 à 17 jours après le traitement. Le test a mis en évidence une résistance réelle à l’éprinomectine dans l’élevage de chèvre (FECRT=23%) tandis que dans l’élevage ovin, le traitement montre une efficacité normale (FECRT=99%). Dans l’élevage caprin, l’éprinomectine a été utilisée depuis 2016 deux fois par an sur l’intégralité du troupeau puis, à partir de 2018 en traitement sélectif. On constate donc l’apparition d’une résistance 5 ans après le début d’utilisation de cette molécule. Dans l’élevage ovin, c’est plutôt la voie d’administration (voie topique) qui semble responsable d’une faible efficacité du traitement initial. En élevage laitier de petits ruminants, l’éprinomectine étant aujourd’hui la seule molécule utilisable avec un temps d’attente lait nul, il est impératif de prévenir l’apparition de résistances et de contrôler le maintien d’activité de cette molécule.
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BOICHARD, D., A. GOVIGNON-GION, H. LARROQUE, C. MAROTEAU, I. PALHIÈRE, G. TOSSER-KLOPP, R. RUPP, M. P. SANCHEZ, and M. BROCHARD. "Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants, et potentialités de sélection." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 283–98. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3074.

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Abstract:
Cette étude présente les principaux résultats d’estimation de paramètres génétiques et de détection de QTL obtenus dans le cadre du programme PhénoFinlait sur les caractères de composition en Acides Gras (AG) et protéines du lait dans trois races bovines (Holstein, Montbéliarde et Normande), deux races ovines (Lacaune et Manech Tête Rousse) et deux races caprines (Alpine et Saanen). La composition du lait est estimée à partir de la spectrométrie dans le moyen infrarouge. Les paramètres génétiques sont estimés à partir des données de 102 000 contrôles laitiers de 22 000 vaches en première lactation, 67 000 contrôles de 20 000 brebis, et 45 000 contrôles de 13 700 chèvres. Ils sont très homogènes entre espèces et entre races. En revanche, ils dépendent beaucoup du mode d’expression des caractères, exprimés en proportion du lait ou de la matière. Exprimés en teneur dans le lait, les AG saturés présentent une héritabilité plus élevée que les insaturés chez les bovins et les ovins, mais l’écart est plus faible quand ils sont exprimés en teneur dans le gras. Chez les caprins, les estimations d’héritabilité sont plus élevées pour les caractères exprimés en teneur dans la matière grasse. Les mesures d’AG sont fortement corrélées entre stades de lactation, à l’exception du premier mois qui apparaît comme un caractère assez différent. Les corrélations génétiques sont positives entre AG saturés et entre AG insaturés. Entre AG saturés et insaturés, les corrélations sont positives pour les AG exprimés en teneur dans le lait mais négatives quand les AG sont exprimés en pourcentage de la matière grasse. Les AG saturés sont très fortement corrélés au taux butyreux du lait. Concernant les protéines, les estimations d’héritabilité sont très élevées pour la bêta-lactoglobuline, assez élevées pour les caséines, plus modérées pour l’alpha-lactalbumine. Concernant les corrélations, il existe une forte analogie entre AG et protéines. Ainsi, les caséines sont fortement corrélées entre elles et fortement liées au taux protéique. Leur corrélation avec les protéines sériques est positive quand les protéines sont exprimées en teneur dans le lait, mais très négatives quand elles sont exprimées en teneur dans les protéines. Les analyses de détection de QTL reposent sur les données de 7 800 vaches, 1 800 brebis et 2 300 chèvres génotypées avec des puces SNP pangénomiques. En moyenne, 9 QTL d’AG ont été détectés par caractère et par race bovine. Les QTL les plus importants ont été trouvés sur les chromosomes 14 (gène DGAT1), 5, 19, 27, 17, 11 et 13. On observe une forte co-localisation de QTL entre AG du même type, reflétant leur origine métabolique commune. Une fraction notable de ces QTL semble partagée entre races. 22 à 29 QTL sont détectés en moyenne pour chaque taux de protéine. Les plus significatifs se situent sur les chromosomes 6 (2 régions QTL, régions des gènes ABCG2 et des caséines), 11 (gène de la bêta-lactoglobuline) et 20 (gène GHR vers 32 Mb, mais aussi vers 58Mb). Le gène DGAT1 affecte également de nombreuses protéines exprimées en teneur dans le lait. Ces résultats indiquent que la composition fine du lait pourrait être modifiée par sélection, même si les grands équilibres entre composants peuvent difficilement être bouleversés. Il est ainsi possible d’augmenter la fraction de caséines dans les protéines. Il est aussi possible d’augmenter la fraction d’AG insaturés dans le lait, mais sans doute au prix d’une diminution du taux butyreux.
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PERRIN, J. B., C. DUCROT, J. L. VINARD, P. HENDRIKX, and D. CALAVAS. "Analyse de la mortalité bovine en France de 2003 à 2009." INRAE Productions Animales 24, no. 3 (July 7, 2011): 235–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.3.3258.

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Abstract:
La mortalité bovine est un problème important, tant au plan économique que du point de vue du bien-être animal. Nous avons analysé les données enregistrées dans la base de données nationale d’identification de 2003 à 2009, décrivant la carrière d’environ 75 millions de bovins, afin de fournir des statistiques fiables de la mortalité bovine en France. Les résultats de cette étude constituent un référentiel pouvant être utilisé pour évaluer des situations observées en élevage. En moyenne sur cette période, le risque de mortalité périnatale des mâles et des femelles atteignait respectivement 7,9% et 6,0% dans le cheptel laitier, et 4,7% et 3,2% dans le cheptel allaitant. Le risque de mortalité annuel moyen des animaux de plus de deux ans était de 3,5% chez les laitiers et de 2,0% chez les allaitants. La mortalité des bovins laitiers était significativement plus élevée que celle des allaitants pour les dix classes d’âge étudiées, sauf celle de un à deux ans. La modélisation des données hebdomadaires a permis de décrire la saisonnalité des taux de mortalité, qui était différente selon le sous-groupe populationnel considéré. Les taux de mortalité des veaux de moins de sept jours présentaient notamment deux pics d’ampleur équivalente (en décembre et juillet), tandis que les autres classes d’âge présentaient un pic principal en hiver, visiblement associé chez les adultes au pic de vêlage. Les résultats de cette modélisation ont par ailleurs révélé une augmentation significative des taux de mortalité de 2003 à 2009, probablement en partie due à l’épizootie de fièvre catarrhale ovine qui s’est propagée en France en 2007-2008. L’augmentation des taux de mortalité bovine a déjà été constatée dans de nombreux pays, suggérant la nécessité de mettre en place des mesures correctrices.
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LIÉNARD, G., P. CORDONNIER, and J. P. BOUTONNET. "Exploitations et systèmes de production d’herbivores. Importance, évolution, questions." INRAE Productions Animales 5, no. 1 (February 28, 1992): 59–85. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.1.4222.

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Abstract:
L’évolution des exploitations d’élevage herbivore françaises a été considérable depuis une vingtaine d’années, à la fois sous l’influence de la démographie, des innovations technologiques, de la mise en place de la Politique Agricole Communautaire, et des transformations économiques générales, dont l’internationalisation des échanges est un des points les plus décisifs pour le secteur agricole et agro-alimentaire. Le texte retrace les grandes évolutions massales des secteurs lait et viande bovine et ovine, et la transformation des systèmes de production. Pour les bovins, l’instauration des quotas laitiers en 1984 est la date charnière à partir de laquelle s’est accélérée la restructuration du secteur laitier, avec une perturbation profonde de la production de viande. En production ovine, l’instauration de la Règlementation Européenne à partir de 1980 a fait passer la production française de l’expansion au repli. Le futur dépendra, entre autres, de quatre facteurs essentiels :- le départ prochain à la retraite d’un grand nombre d’éleveurs sans successeurs va libérer des surfaces plus importantes que par le passé, potentiellement près d’un quart du total : on peut s’interroger sur les conditions dans lesquelles ces surfaces pourront être reprises par les éleveurs restants.- la réforme de la PAC peut modifier radicalement la conception des systèmes de production, notamment vis-à-vis du foncier.- l’influence des transformateurs et des consommateurs sera croissante, avec des exigences accrues vis-à-vis des éleveurs, pour la qualité de leurs productions et même pour les techniques d’élevage mises en oeuvre.- les éleveurs eux-mêmes, notamment les jeunes, chercheront à satisfaire des objectifs nouveaux. A celui du maintien du revenu familial s’ajoutera l’exigence de conditions de travail plus satisfaisantes. Quatre objectifs de recherche pour les éleveurs d’herbivores peuvent, entre autres, être envisagés pour l’avenir :- maintenir la compétitivité des productions bovines,- mieux adapter la production à la demande, quantitativement en volume et dans le temps, et surtout qualitativement selon l’évolution des préférences des consommateurs.- mettre au point des systèmes de production plus diversifiés, aptes à mettre en valeur des milieux très variés.- faire face à des troupeaux de plus grands effectifs, pour permettre une meilleure productivité du travail humain, qui sera le facteur le plus déterminant dans l’avenir.
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PELLICER-RUBIO, Maria-Teresa, Sandrine FRÉRET, Stéphane FERCHAUD, Sylviane BOULOT, Fabrice BIDAN, Renée DE CRÉMOUX, Diane BARTHÉLÉMY, Léa ROUZEYROL, Catherine EXPERTON, and Ghylène GOUDET. "Gestion de la reproduction sans hormones chez les mammifères d’élevage en AB en France." INRAE Productions Animales 37, no. 2 (September 13, 2024): 7445. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2024.37.2.7445.

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Abstract:
Le cahier des charges en agriculture biologique (AB) interdit les traitements à base d’hormones ou substances analogues en vue de maîtriser la reproduction. En AB, la reproduction des petits ruminants est possible à contre-saison grâce à l’effet mâle. Les traitements lumineux sans mélatonine pour désaisonner la reproduction peuvent aussi être appliqués en bâtiments ouverts et sont compatibles avec le pâturage mais peu utilisés sur le terrain. L’insémination animale (IA) est peu répandue pour les ovins et caprins en AB, elle peut être réalisée sur chaleurs naturelles (saison sexuelle) ou induites et synchronisées par effet mâle (contre-saison). Dans les deux cas, les IA s’étalent sur plusieurs jours et nécessitent une détection des chaleurs préalable. En élevages caprins, la conduite en lactation longue est également une alternative pour désaisonner la production laitière. Dans les élevages porcins en AB, l’effet mâle peut faciliter l’induction de la puberté des cochettes, la stimulation d’œstrus de lactation, et la diminution de l’intervalle sevrage-œstrus ; toutefois il est utilisé principalement pour améliorer l’expression des chaleurs. La stimulation par le transport et le changement social et/ou d’environnement est largement utilisée pour induire et synchroniser les œstrus des cochettes de renouvellement. Chez les bovins, l’interdiction des traitements hormonaux n’est pas pénalisante en AB, car la reproduction est possible toute l’année par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant) ou par IA (majoritaire en élevage laitier) sur chaleurs naturelles. Dans toutes les espèces, le « flushing » alimentaire avant la mise à la reproduction est pratiqué dans le but d’améliorer la fertilité. La mise en œuvre de ces pratiques en AB est le résultat d’un équilibre entre enjeux financier, réglementaire et éthique.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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MAHIEU, M., G. AUMONT, and G. ALEXANDRE. "Élevage intensif des ovins tropicaux à la Martinique." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 21–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3974.

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Abstract:
Les principales zones d’élevage de la Martinique reçoivent moins de 2 m d’eau par an, avec une saison sèche marquée. La zone d’élevage la plus importante est située sur le Périmètre Irrigué du Sud-Est (PISE : 10 % de la SAU de l’île). L’objectif général de la Station d’Essais en Cultures Irriguées (SECI), qui dépend du Conseil Général de la Martinique, est de mettre à la disposition des agriculteurs et éleveurs du PISE des techniques adaptées à l’environnement technico-économique local. La SECI étudie depuis une quinzaine d’année, avec le soutien scientifique et technique de l’INRA, l’élevage des moutons de la population ovine à poil locale, en conditions intensives (irrigation des pâtures, système de reproduction à 3 luttes par an…). Les premières études (1981-1985) ont montré la capacité des ovins locaux à répondre à l’intensification de la production fourragère par l’irrigation : augmentation de la production individuelle des brebis de 50 %, du chargement de 300 %. La marge brute supplémentaire apportée par l’intensification était de l’ordre de 12 000 F/ha. Entre 1987 et 1992 nous avons évalué la possibilité d’utiliser le Cynodon nlemfuensis (C.n.) comme alternative au Digitaria decumbens (D.d.). L’analyse des performances d’élevage a démontré la supériorité du D.d. sur le C.n. pour la production ovine (2,25 vs 1,61 agneaux sevrés par brebis et par an, 1250 vs ; 966 kg vif sevrés par ha et par an). Si les taux de reproduction (fertilité 88 vs 85%, prolificité 180 %) ne diffèrent pas significativement, la mortalité des agneaux au sevrage est doublée (10,4 vs 22,3 %), et les performance de croissance sont diminuées (GMQ 10-30 : 175 vs 147 g/j GMQ 30-70 : 137 vs 120 g/j), pour D.d et C.n., respectivement. La longévité des brebis sur C.n. a aussi fortement diminué à partir de la seconde année d’expérimentation, l’âge moyen du troupeau passant de 4 à 3 ans. La mesure de la production laitière des brebis mères de jumeaux confirme l’intérêt de D.d. production 0-30 j : 47,6 vs 39,0 kg de lait ; production 0-70 j : 87,1 vs 71,7 kg de lait, pour D.d. et C.n., respectivement. Cependant l’analyse montre que les différences de production laitière exprimées par les mères n’expliquent pas toutes les différences de croissance des agneaux liées au fourrage, et qui pourraient aussi être dues à un parasitisme plus intense, à des dépenses d’énergie de déplacement plus importantes, à une consommation d’herbe plus faible, voire à une toxicité du C.n. signalée par quelques auteurs.
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COURNUT, S., and S. CHAUVAT. "L'organisation du travail en exploitation d'élevage : analyse de 630 Bilans Travail réalisés dans huit filières animales." INRAE Productions Animales 25, no. 2 (June 1, 2012): 101–12. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.2.3201.

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Abstract:
S’intéresser au travail des éleveurs et à la vivabilité des exploitations devient primordial dans le contexte actuel d’interrogations fortes sur le renouvellement des éleveurs. Dans cette étude, nous qualifions l’organisation du travail de 630 exploitations réparties dans huit filières animales (bovin laitier et à viande, ovin laitier et à viande, caprin laitier et fromager, porc et volaille), spécialisées ou mixtes. Nous utilisons la méthode Bilan Travail qui quantifie par catégorie de main-d’oeuvre, les temps de travaux relatifs à la conduite des troupeaux et des surfaces et évalue une marge de manoeuvre en temps des exploitants. Chaque filière a ses spécificités renvoyant à des modèles techniques mais aussi socioculturels différents. Des proximités inattendues dans les leviers d’organisation mobilisés ont été mises en évidence entre filières herbivores et monogastriques. L’évaluation de la marge de manoeuvre en temps montre que pour 30% des exploitations enquêtées, la vivabilité est questionnée. La description de la diversité des logiques d’organisation montre qu’il y a plusieurs façons de se libérer de l’astreinte et de se ménager du temps libre. Les quatre logiques d’organisation identifiées, associées à des marges de manoeuvre en temps différentes, correspondent à des équilibres particuliers entre choix d'une production, la combinaison éventuelle avec d'autres ateliers, la dimension de l’exploitation et la configuration du collectif de travail. Mobilisés dans l’accompagnement des éleveurs pour résoudre leurs problèmes de travail, ces résultats donnent des clés pour mieux appréhender la situation de chaque exploitation, améliorer l’évaluation des marges de progrès et la pertinence des solutions envisagées.
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DELABY, L., V. CHATELLIER, B. DUMONT, and B. HORAN. "L’Irlande, un territoire porté par l’élevage laitier dans des conditions de milieu favorable et de marchés incertains." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 321–32. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2263.

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Abstract:
En 2008, l’Irlande a connu une crise économique et financière violente qui l’a contraint de mettre en place une stratégie de reconquête basée sur ses atouts et richesses naturelles. L’élevage bovin et ovin est alors devenu un secteur d’avenir, compte tenu notamment de sa vocation exportatrice historique. Ainsi, 80 à 90% de la production de lait ou de viande est exporté sur un marché mondial très concurrentiel. Avec un territoire agricole composé à 92% de prairies, l’élevage de ruminants irlandais est basé sur la valorisation de l’herbe par le pâturage. Ce système lui permet d’obtenir des coûts de production modérés et fournit grâce à la prairie différents services environnementaux. Alors que l’abandon des quotas laitiers et la forte demande alimentaire mondiale stimule le développement de l’élevage irlandais, ce dernier devra s’appuyer sur une intensification contrôlée pour ne pas dégrader les atouts environnementaux et l’image positive associée à la prairie.
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LIENARD, G., M. LHERM, and D. BEBIN. "Les exploitations d’élevage bovin allaitant en zones défavorisées : évolution, questions. Analyse à partir d’un échantillon d’exploitations charolaises de grande dimension." INRAE Productions Animales 9, no. 4 (August 17, 1996): 285–97. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.4.4062.

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Abstract:
L’augmentation des effectifs de vaches allaitantes en France a délocalisé en partie le troupeau vers les régions labourables avec productions laitières ou cultures de vente. Néanmoins, en 1995, près de 60 % des vaches allaitantes restent présentes dans les zones défavorisées et de montagne, où leur contribution est essentielle puisqu’elles utilisent 70 % des surfaces fourragères. Les exploitations de bovins allaitants ont connu de fortes évolutions dans leurs structures et leurs types de production, qui ont été accélérées par la réforme de la PAC en 1993. L’étude présente les évolutions récentes d’échantillons d’exploitations charolaises du Centre de la France en avance structurelle et technique, en les replaçant dans les trajectoires suivies depuis une quinzaine d’années. De nombreuses questions se posent aujourd’hui aux éleveurs, individuellement et collectivement : meilleure adaptation des types et des caractéristiques des animaux produits et gestion de l’amélioration génétique par rapport aux nouvelles exigences des marchés, que certaines mesures de la réforme peuvent faire oublier, arbitrage difficile entre la nécessité économique d’un développement continu en surface et en cheptel des exploitations en place et l’obligation d’installer suffisamment de jeunes pour assurer l’avenir du développement local de ces régions déjà peu peuplées, poids de la capitalisation nécessaire dans un système productif caractérisé par un rapport capital/revenu particulièrement élevé, ce qui rend très dure la transmission des exploitations. Au-delà, la crise bovine provoquée par l’ESB pose la question des équilibres quantitatifs et qualitatifs entre l’offre de viande et une consommation en régression, qui privilégie jusqu’alors la viande de réforme laitière. Comment soutenir économiquement, tout en le maîtrisant, un troupeau bovin (et ovin) allaitant indispensable à l’entretien des surfaces en herbe, créateur d’aménités, notamment dans les zones défavorisées et de montagne où il est le plus difficile à assurer.
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LIENARD, G., M. LHERM, and D. BEBIN. "Les exploitations d’élevage bovin allaitant en zones défavorisées : évolution, questions. Analyse à partir d’un échantillon d’exploitations charolaises de grande dimension." INRAE Productions Animales 9, no. 4 (August 20, 1996): 285–97. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1996.9.4.4069.

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Abstract:
L’augmentation des effectifs de vaches allaitantes en France a délocalisé en partie le troupeau vers les régions labourables avec productions laitières ou cultures de vente. Néanmoins, en 1995, près de 60 % des vaches allaitantes restent présentes dans les zones défavorisées et de montagne, où leur contribution est essentielle puisqu’elles utilisent 70 % des surfaces fourragères. Les exploitations de bovins allaitants ont connu de fortes évolutions dans leurs structures et leurs types de production, qui ont été accélérées par la réforme de la PAC en 1993. L’étude présente les évolutions récentes d’échantillons d’exploitations charolaises du Centre de la France en avance structurelle et technique, en les replaçant dans les trajectoires suivies depuis une quinzaine d’années. De nombreuses questions se posent aujourd’hui aux éleveurs, individuellement et collectivement : meilleure adaptation des types et des caractéristiques des animaux produits et gestion de l’amélioration génétique par rapport aux nouvelles exigences des marchés, que certaines mesures de la réforme peuvent faire oublier, arbitrage difficile entre la nécessité économique d’un développement continu en surface et en cheptel des exploitations en place et l’obligation d’installer suffisamment de jeunes pour assurer l’avenir du développement local de ces régions déjà peu peuplées, poids de la capitalisation nécessaire dans un système productif caractérisé par un rapport capital/revenu particulièrement élevé, ce qui rend très dure la transmission des exploitations. Au-delà, la crise bovine provoquée par l’ESB pose la question des équilibres quantitatifs et qualitatifs entre l’offre de viande et une consommation en régression, qui privilégie jusqu’alors la viande de réforme laitière. Comment soutenir économiquement, tout en le maîtrisant, un troupeau bovin (et ovin) allaitant indispensable à l’entretien des surfaces en herbe, créateur d’aménités, notamment dans les zones défavorisées et de montagne où il est le plus difficile à assurer.
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RICORDEAU, G., L. TCHAMITCHIAN, J. C. BRUNEL, T. C. NGUYEN, and D. FRANÇOIS. "La gestion des populations : La race ovine INRA 401 : un exemple de souche synthétique." INRAE Productions Animales 5, HS (July 30, 2020): 255–62. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.hs.4300.

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Abstract:
Pour augmenter la productivité du troupeau ovin français, l’INRA a créé la souche synthétique INRA 401 en croisant la race Berrichon du Cher (bonnes aptitudes bouchères mais peu prolifique, peu maternelle, toison blanche) avec la race Romanov (très prolifique, maternelle, mais faibles aptitudes bouchères et toison colorée). La procréation de 4 générations successives (1970 - 1980) a mis en évidence l’absence d’hétérosis et de régression de la taille de portée de la F1 à la F4. La lignée obtenue présente une taille moyenne de portée de 2 agneaux par mise bas (sur brebis de 3 ans), une excellente fertilité à contre-saison, une bonne viabilité des agneaux à la naissance. A partir de 1980, le troupeau a été soumis à la sélection, d’abord sur la prolificité seule puis sur la prolificité et la valeur laitière et, depuis 1989, sur prolificité, valeur laitière, caractères de croissance et caractères bouchers. La souche a été diffusée en fermes par la vente de béliers utilisés en croisement d’absorption sur brebis croisées Romanov x race locale, et ce sur 4 générations. Ce programme concernait en 1990, 152 élevages (28 000 brebis) réunis au sein d’une association des éleveurs utilisateurs : l’AUSI 401.
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DRUART, X., Y. GUERIN, J. L. GATTI, and J. L. DACHEUX. "Conservation de la semence ovine." INRAE Productions Animales 22, no. 2 (April 15, 2009): 90–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.2.3337.

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Abstract:
L’insémination ovine représente en 2007 43% du cheptel en races laitières et 4,3% en races allaitantes soit, respectivement, 636 000 et 202 000 inséminations. Les méthodes actuelles de conditionnement de la semence ovine sous forme liquide sont bien adaptées pour la réalisation des IA le jour de la collecte dans un secteur géographique réduit. Cependant, l’insémination devant être réalisée dans les 10 heures qui suivent la collecte pour obtenir une fertilité maximale, un allongement de la durée de conservation permettrait d’assouplir l’organisation de ces CIA et d’élargir la diffusion de la semence de béliers de haute valeur génétique. Les recherches portent sur trois méthodes de conservation : sous forme liquide, congelée ou encapsulée. Plusieurs facteurs influant sur la qualité de la semence après conservation ont été identifiés, comme la concentration finale en spermatozoïdes de la semence diluée et la présence d’antioxydants dans le milieu de conservation. La perte de fertilité après conservation se traduit également par une réduction de l’aptitude des spermatozoïdes à traverser le cervix et transiter dans le tractus génital femelle. Une meilleure compréhension des mécanismes mis en jeu lors de la traversée du cervix par les spermatozoïdes devrait permettre d’apporter des solutions adaptées pour améliorer les milieux de conservation.
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CHATELLIER, V., F. COLSON, M. FUENTES, and T. VARD. "Les exploitations d’élevage herbivore dans l’Union européenne." INRAE Productions Animales 13, no. 3 (June 18, 2000): 201–13. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3781.

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Abstract:
Pour mieux appréhender la diversité des exploitations européennes d’élevage herbivore et pour affiner l’analyse des effets différenciés de changements de la Politique agricole commune (PAC) sur les exploitations laitières, allaitantes et ovines, la Direction Générale de l’Agriculture de la Commission européenne (1) a souhaité que soit élaborée, sur la base des données du Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA), une méthode de classification complémentaire à celle privilégiant les orientations technico-économiques (OTEX). Cette typologie intitulée GLS, pour Grazing Livestock System, conduit à répartir, de façon homogène entre les Etats membres, les 1,6 millions d’exploitations européennes détenant plus d’une Unité de Gros Bétail (UGB) herbivore en quatre types de production, neuf systèmes d’élevage et dix-huit systèmes techniques. L’analyse des caractéristiques des exploitations selon cette typologie permet de rendre compte de la complexité des combinaisons productives, de la très forte hétérogénéité de structures d’exploitation entre Etats membres (en termes notamment de dimension économique, de spécialisation et d’intensification), de la forte contribution des exploitations laitières à l’offre de viande et du poids déterminant des aides directes dans la formation du revenu des éleveurs. (1) Cette étude n’engage que la responsabilité de ses auteurs.
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BRONNER, A., E. MORIGNAT, A. MADOUASSE, P. GASQUI, E. GAY, and D. CALAVAS. "Utilisation des données d’insémination artificielle afin d’identifier l’impact d’un évènement abortif dans les élevages de bovins laitiers." INRA Productions Animales 28, no. 3 (January 13, 2020): 243–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.3.3029.

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Abstract:
Le présent article a pour objectif de discuter de la faisabilité et de l’intérêt que représenterait le suivi d’un indicateur indirect de survenue des avortements élaboré à partir des données d’insémination artificielle, le taux d’avortements précoces, afin d’identifier l’impact d’un évènement abortif, de manière rétrospective ou prospective. Deux études sont présentées pour illustrer le propos, ayant eu pour objet d’estimer, par l’analyse des variations du taux d’avortements précoces, l’impact de l’épizootie de fièvre catarrhale ovine due au sérotype 8 (FCO-8), qui a émergé en France en 2006, puis s’est diffusée dans une large partie du territoire métropolitain en 2007 et 2008. La première étude souligne qu’une analyse des variations temporelles du taux d’avortements précoces à l’échelle du département a permis d’identifier a posteriori l’impact de la FCO-8 sur la survenue d’avortements en élevages de bovins. La seconde étude indique qu’une analyse prospective hebdomadaire des variations temporelles du taux d’avortements précoces aurait permis d’identifier l’impact de la FCO-8 dans un département dans un délai médian de 12 semaines suivant son introduction. Considérant ces résultats, il apparaît pertinent de réfléchir à la mise en place d’une surveillance intégrée des avortements en élevage de bovins, qui reposerait sur deux volets : la déclaration obligatoire des avortements (sous la forme du dispositif actuel en version révisée) et un outil de surveillance syndromique (qui devrait être mis en place à une échelle infra-départementale, en particulier pour améliorer les délais de détection).
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THIMONIER, J. "Détermination de l’état physiologique des femelles par analyse des niveaux de progestérone." INRAE Productions Animales 13, no. 3 (June 18, 2000): 177–83. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2000.13.3.3779.

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Abstract:
Il est possible de déterminer l’état physiologique d’une femelle à partir de l’analyse des niveaux de progestérone plasmatique ou sérique périphérique. Des règles simples pour définir le nombre de prélèvements nécessaires et l’intervalle entre prélèvements sont précisées. Elles doivent être cependant "adaptées" à chaque espèce d’animaux de ferme (bovins, caprins, équins, ovins …). La méthodologie décrite est utilisable dans les élevages pour améliorer la conduite des troupeaux. Elle ne doit cependant pas se substituer à l’outil préférentiel de l’éleveur qui reste la détection des chaleurs. Elle a permis l’adaptation des traitements hormonaux de maîtrise du moment de l’oestrus et de l’ovulation aux différentes catégories de femelles (femelles cycliques, femelles en anoestrus anovulatoire). Elle est un outil indispensable pour des actions de recherche-développement dans les élevages, en particulier pour la mise au point de traitements alternatifs aux traitements hormonaux. Enfin, elle est applicable, mais avec des ajustements indispensables, pour caractériser l’état physiologique à partir de dosages de la progestérone dans des prélèvements de lait chez les femelles laitières.
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INGRAND, S., and B. DEDIEU. "Numéro spécial : Quelles innovations pour quels systèmes d'élevage ?" INRAE Productions Animales 27, no. 2 (June 1, 2014): 75–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.2.3055.

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Abstract:
Anant-propos « Innover » est un mot d’ordre sociétal qui encourage la communauté des chercheurs à produire des connaissances, des démarches et des outils visant à faire « autrement », à changer de paradigme, ou tout au moins de modèle de production pour ce qui concerne la communauté des agronomes. Pour une grande partie de cette communauté, le débat est centré sur la conception innovante des systèmes agricoles visant de nouveaux compromis entre production (quantité, qualité), protection de l’environnement, maîtrise de la consommation des énergies non renouvelables, tout en contribuant à la sécurité alimentaire globale et à la traçabilité des pratiques. Mais d’autres dimensions doivent être intégrées : la participation des acteurs au processus de conception, la façon dont les différentes sources d’innovations (la recherche, les agriculteurs, les filières, les industriels) interagissent, l’accompagnement de l’engagement dans le changement des exploitants agricoles et le rôle du conseil (public, privé) dans ce cadre, l’étude des verrouillages sociotechniques, etc. La notion d’innovation embarque de fait beaucoup de questions de natures différentes, auxquelles apporter des réponses nécessite une interdisciplinarité entre sciences techniques et sciences sociales. Ce numéro spécial propose une vision de l’innovation dans les systèmes d’élevage centrée sur la contribution des zootechniciens. Il regroupe ainsi huit articles choisis pour traiter des innovations à l’échelle des systèmes d’élevage (et non aux échelles infra – fonctions physiologiques, animal, ou supra – territoire, filière –). Les auteurs ont été sollicités principalement au sein de l’Inra et chez nos partenaires proches (enseignement supérieur agronomique, Instituts techniques et Cirad). A l’Inra, cela concerne les deux départements de recherche au sein desquels des travaux sont conduits sur les systèmes d’élevage, à savoir le département « Sciences pour l’action et le développement » (Sad) et le département « Physiologie animale et systèmes d’élevage » (Phase). Partant des questions générales sur la conception innovante et l’évaluation des systèmes, ce numéro explore différentes leviers de changements radicaux qui sont en germe dans le secteur de l’élevage : l’élevage de précision, l’écologie industrielle, l’agro-écologie, avec leurs déclinaisons (les capteurs appareillés sur les animaux, l’élevage de poissons avec de l’eau recirculée, les systèmes laitiers bas intrants). Deux articles complètent le panorama en s’intéressant au repérage des innovations dans les exploitations d’élevage en France et aux dynamiques diversifiées d’innovation et de changement en Afrique. Les thèmes des articles ont ainsi été pensés pour mixer des réflexions conceptuelles sur l’innovation, en tant qu’objet et en tant que processus, avec des exemples concrets pris soit dans les dispositifs expérimentaux des instituts de recherche, soit chez les éleveurs eux-mêmes. Différentes espèces animales sont concernées par ces exemples, des poissons aux bovins, en passant par les volailles, les ovins et les caprins. Ce numéro spécial souligne ainsi que le secteur de l’élevage n’est pas en reste en matière d’innovations. Mais le champ est vaste et il ne prétend pas en faire le tour, notamment sur le plan des innovations génétiques : il est difficile d’être exhaustif dans un tel exercice ! Pour finir, à la lecture de ce numéro, quelques questions pour l’avenir nous semblent devoir être formulées : - L’innovation dans les systèmes d’élevage se construit aujourd’hui dans des dispositifs partenariaux associant recherche, développement et formation, inventeurs et utilisateurs. Les éleveurs sont au cœur du processus d’innovation et sont bien sûr les acteurs déterminants de sa réussite ou de son échec. Mais le rôle d’autres parties prenantes (filières, conseil public et privé, action publique, acteurs des territoires et industriels) mériterait d’être plus approfondi ; - Dans le secteur de l’agriculture, et en particulier de l’élevage, les applications des innovations portent sur le vivant, en l’occurrence des animaux. Des questions portent sur la considération apportée à ces êtres vivants et aux formes d’interaction entre hommes et animaux dans le travail quotidien. Par exemple, est-il souhaitable, éthique, d’équiper les animaux avec des capteurs divers et variés, au risque de remettre en cause leur bien-être, ou la nature même de l’activité d’élevage ? L’agro-écologie porte-t-elle d’autres formes de considérations des animaux ? Ces questions importantes restent ouvertes ; - L’avenir sera sans doute fait d’une coexistence de deux mouvements qui peuvent apparaître en première approche contradictoires : d’une part, le mouvement vers l’agro-écologie mettant en exergue les propriétés des processus écologiques et d’autre part, le mouvement vers l’automatisation, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), l’élevage dit « de précision » s’appuyant sur l’écologie industrielle et la recherche de l’efficience. Mais ne faudra-t-il pas tenter de travailler aussi la mise en synergie de ces deux mouvements ? - L’innovation dans les systèmes d’élevage doit être réfléchie en même temps dans le secteur animal et végétal, en particulier quand il s’agit de raisonner les systèmes fourragers de demain, mais aussi le rôle des cultures dans l’alimentation animale et l’autonomie des exploitations. La polycultureélevage, bien plus qu’une tradition désuète, est sans doute une forme intéressante et prometteuse pour mettre en œuvre les principes tant d’agro-écologie que d’écologie industrielle, avec des modes d’organisation et d’interaction à repenser entre ateliers à l’intérieur de l’exploitation et entre exploitations à l’intérieur d’un territoire. L’année 2014 est marquée par la sortie en France de deux numéros spéciaux consacrés à l’innovation en élevage : le présent numéro d’INRA Productions Animales et celui de la revue Fourrages1. Pour nous, cela est le signe d’un enjeu important perçu par la communauté scientifique agronomique autour des questions d’innovation, à l’heure où l’élevage doit relever le défi d’être multi-performant. 1 L'innovation en systèmes fourragers et élevages d’herbivores : un champ de possibles. Fourrages, 217, mars 2014
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Faugère, Olivier, A. C. Dockes, C. Perrot, and B. Faugère. "L'élevage traditionnel des petits ruminants au Sénégal. II. Pratiques de conduite et d'exploitation des animaux chez les éleveurs de la région de Louga." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 43, no. 2 (February 1, 1990): 261–73. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.8868.

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Abstract:
Les auteurs présentent ici une partie des résultats du programme «pathologie et productivité des petits ruminants en milieu traditionnel» (ISRA/IEMVT-CIRAD), à partir desquels ils analysent les pratiques et les stratégies des éleveurs de petits ruminants dans la région de Louga. La méthodologie s'appuie sur des enquêtes ponctuelles sur le terrain et l'analyse statistique des données micro-économiques recueillies lors d'un suivi hebdomadaire de 194 troupeaux de concession pendant une durée de 3 ans. Les enquêtes ont orienté le traitement des données, qui, à son tour, a soulevé des questions et généré de nouvelles enquêtes auprès des acteurs concernés. Les auteurs décrivent ensuite les conditions de l'élevage des petits ruminants: milieux naturel (zone sahélienne), humain (deux ethnies - Peul et Wolof - se partagent la région), et systèmes de production, puis les pratiques de conduite et de gestion économique, sensiblement différentes entre Peul et Wolof. Deux modes d'élevage sont toujours associés: l'élevage de case (surtout pratiqué par les Wolof), qui concerne les béliers les mieux conformés, restant à l'attache dans la concession et nourris à l'auge de 6 à 18 mois, avant d'être vendus au meilleur prix; l'élevage pastoral, qui concerne les autres ovins et les caprins partant pâturer la journée sous la conduite d'un berger et revenant le soir dans la concession où ils reçoivent une complémentation à l'auge. Le rôle de l'élevage de petits ruminants (production laitière, abattages festifs, épargne mobilisable en cas de besoin) est illustré par les résultats du suivi. Ceux-ci montrent clairement que les stratégies commerciales (choix des animaux à vendre ou à abattre, époque de vente, prix de vente, etc.) des deux ethnies sont tout à fait différentes et reflètent leurs objectifs majeurs: production laitière chez les Peul, ventes d'animaux chez les Wolof.
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SEEGERS, H., N. BAREILLE, R. GUATTEO, A. JOLY, A. CHAUVIN, C. CHARTIER, S. NUSINOVICI, et al. "Épidémiologie et leviers pour la maîtrise de la santé des troupeaux bovins laitiers : approche monographique pour sept maladies majeures." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 17, 2013): 157–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3145.

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Abstract:
Les décisions de gestion de la santé animale correspondent à un large éventail de situations et de problèmes. Illustrant ce constat, sept maladies majeures des troupeaux bovins laitiers sont examinées pour identifier les facteurs les plus courants limitant l’efficacité des plans de maîtrise ainsi que les perspectives d’amélioration de la maîtrise sur le terrain. Pour les infections intra-mammaires, la recherche vise à la mise au point de vaccins multivalents, le ciblage des vaches à traiter par les antibactériens, la méthodologie des interventions en ferme, et l’augmentation de la résistance innée par la sélection génomique. Pour les strongyloses gastro-intestinales, les recherches prioritaires s’orientent aussi vers les stratégies de traitement anthelminthique raisonné et ciblé, la voie génétique semblant moins prioritaire que chez les petits ruminants. La maîtrise de la maladie de Mortellaro, affection de l’appareil locomoteur, ne pourra plus recourir aux désinfectants classiquement utilisés dans les pédiluves et des approches alternatives sont nécessaires. La maîtrise de la fièvre Q est à rechercher par la vaccination de l’ensemble du troupeau sur plusieurs années et l’hygiène de la parturition. La paratuberculose pourrait à terme être maîtrisée par la sélection génomique, en raison de l’absence de traitement et de vaccin efficaces et de l’existence de bases génétiques de résistance/résilience prometteuses. La maîtrise de l’infection par le virus BVDV semble pouvoir être atteinte par des mesures sanitaires combinées ou non avec la vaccination. La quasi-éradication des sérotypes exotiques du virus de la fièvre catarrhale ovine pourrait être obtenue par la surveillance ciblée et la vaccination massive et rapide. Les spécificités de l’étiologie, de l’épidémiologie et des moyens de maîtrise des maladies étudiées n’autorisent guère de conclusions génériques.
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Nicourt, Christian, and Jacques Cabaret. "Les éleveurs face aux risques épizootiques répétés. le cas exemplaire des éleveurs de brebis laitières du pays basque confrontés a l’agalactie contagieuse." Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France 176, no. 1 (2023): 50–63. http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2023.18249.

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Abstract:
Le Pays basque est particulièrement frappé par différentes épizooties qui affectent les élevages ovins. La configuration de ces élevages, c’est à dire leur petite taille, leur grande densité dans la région, leurs différentes manières d’élever les animaux se distinguent des normes habituelles d’élevage des brebis en France et semble contribuer à cette expression des maladies. L’alimentation des animaux ne provient pas majoritairement des exploitations, mais de pâtures collectives aux coûts de location modiques, gérées par des collectivités territoriales. Dans ce contexte, les épizooties mettent les éleveurs à l’épreuve, en leur imposant des contraintes drastiques, qui ne leur permettent plus d’utiliser ces pâtures. Qu’en est-il alors de leurs manières de travailler et d’être ensemble sous cette contrainte ? En prenant le cas d’une de ces épizooties particulièrement présente au Pays basque -l’agalactie contagieuse -après avoir examiné les manières singulières de travailler de ces éleveurs, nous analyserons comment ils sont vulnérabilisés par la survenue de l’agalactie contagieuse et enfin comment sa gestion publique est source de tensions.
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COULON, J. B., and A. PRIOLO. "La qualité sensorielle des produits laitiers et de la viande dépend des fourrages consommés par les animaux." INRAE Productions Animales 15, no. 5 (December 15, 2002): 333–42. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2002.15.5.3712.

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Abstract:
La nature des fourrages ingérés par les ruminants est un des facteurs de variation de la qualité sensorielle des produits laitiers et de la viande. L’effet de ce facteur a été récemment mis en évidence, en particulier dans le cadre des produits d’Appelation d’Origine Contrôlée, pour lesquels l’alimentation des animaux constitue un élément important de liaison au terroir. Sur les fromages, la conservation de l’herbe sous forme d’ensilage ne semble pas entraîner, lorsqu’elle est réalisée dans de bonnes conditions, de modifications importantes des caractéristiques sensorielles, exception faite de la couleur, plus jaune avec l’ensilage. Les régimes à base d’herbe pâturée conduisent à des fromages dont la couleur, le goût et l’odeur sont plus intenses que ceux issus d’une alimentation hivernale à base d’herbe conservée sous forme de foin et d’ensilage. La composition botanique de l’herbe modifie aussi les caractéristiques sensorielles des fromages. Les écarts les plus importants concernent la texture et sont obtenus sur des fromages à pâte pressée cuite lorsque les vaches pâturent des prairies très diversifiées. Ces différences sensorielles peuvent être dues à des constituants du lait directement issus de l’alimentation. C’est le cas des carotènes, responsables de la couleur jaune des produits laitiers, et qui sont présents en grande quantité dans les fourrages verts. Elles peuvent aussi être liées à des constituants du lait produit par l’animal de manière différentielle selon l’alimentation offerte. C’est le cas de la teneur en plasmine du lait ou de la composition de ses matières grasses, qui peuvent modifier la texture du fromage. La viande des animaux finis à l’herbe est plus sombre et moins tendre que celle des animaux finis avec des régimes riches en concentrés. Cet effet pourrait être lié d’une part à une modification du pH ultime de la viande (pour la couleur), mais aussi à l’âge à l’abattage (plus avancé avec les régimes à base d’herbe), à l’état d’engraissement des carcasses et à la teneur en gras intramusculaire (plus élevés avec les régimes riches en concentrés), qui peuvent modifier à la fois la couleur et la tendreté des viandes. L’alimentation à l’herbe influence aussi la flaveur de la viande. Cet effet serait lié d’une part à l’interaction entre les acides gras à chaînes ramifiées (considérés comme responsables de la flaveur caractéristique de la viande ovine) et le scatole (issu de la dégradation du tryptophane) qui renforcerait la perception sensorielle des acides gras à chaînes ramifiées, et d’autre part à la teneur en acide linolénique. Les produits d’oxydation de cet acide sont en effet associés aux flaveurs spécifiques de la viande.
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BROCHARD, M., K. DUHEN, and D. BOICHARD. "Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait"." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 251–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3071.

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Abstract:
Dossier "PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait Avant-propos Le lait est un produit animal complexe à l’origine de multiples valorisations en alimentation humaine : laits de consommation incluant les laits infantiles, fromages, beurres, crèmes, yaourts, desserts et boissons lactées, ingrédient dans une grande diversité de pâtisseries et de plats cuisinés, etc. Il s’agit donc d’un pilier de l’alimentation humaine y compris à l’âge adulte et ce depuis des milliers d’années. Toutefois, les demandes des consommateurs et de la société ont évolué rapidement ces dernières années et les exigences en matière de qualité des produits se sont complexifiées (Le Bihan-Duval et al 2014). Tout d’abord du point de vue du consommateur, en particulier occidental, l’alimentation doit désormais répondre à une diversité d’attentes. A la demande en « quantité » d’après-guerre, se sont en particulier ajoutées des exigences sanitaires, des exigences organoleptiques, de traçabilité du produit, des exigences nutritionnelles, et après une période « nutrition - santé » (Cniel 2011), une exigence croissante de « naturalité ». De plus, du point de vue du citoyen, la qualité intègre l’environnement, le bien-être animal, les conditions de production. Une partie des consommateurs a d’ailleurs évolué vers une stratégie d’achat « responsable » (Cniel 2011). Simultanément, le lait, bien que bénéficiant d’une image traditionnellement et majoritairement favorable à plusieurs titres, est confronté ces dernières années à des remises en causes parfois virulentes (allergies, intolérances, rejet des matières grasses saturées et trans…) qui s’installent probablement durablement dans les rapports des consommateurs avec le lait (Cniel 2011). Malgré ce contexte exigeant et changeant, jusqu’à aujourd’hui, au-delà des quantités totales en matières grasses et protéiques, peu de dispositifs sont disponibles et mis en œuvre pour suivre, qualifier, voire piloter la composition fine du lait « en sortie de ferme ». Le lait a suivi, avec le développement du secteur laitier, un processus de standardisation conformément au principe du « lait apte à toute transformation », devenant une matière première à laquelle l’application de procédés de fabrication variés donne de la valeur. Ce constat est à moduler pour les filières AOP fromagères. La composition fine du lait, en particulier la variabilité des profils en acides gras et en protéines, n’est pas ou peu valorisée, ni au niveau de la production, ni au niveau de la transformation. Dans le contexte actuel, traiter le lait de manière indifférenciée peut être contre-productif, en particulier si l’on reconsidère la richesse intrinsèque de la matière première « lait » et le fait que la composition du produit final reflète largement la composition du lait d’origine (Lucas et al 2006). Le lait « en sortie de ferme » se situe à la charnière entre l’amont et l’aval des filières laitières et, à ce titre, est idéalement placé pour être une source importante de compétitivité et d’adaptabilité des filières laitières dans leur globalité. Le sujet de la composition fine du lait a bien entendu fait l’objet de travaux bien avant que le programme PhénoFinlait ne soit imaginé et mis en œuvre. Ainsi, les liens entre alimentation et profil en acides gras (Chilliard et al 2007, Couvreur et al 2007, Hurtaud et al 2007) ou encore les variants génétiques des lactoprotéines majeures (Grosclaude et al 1987, Grosclaude 1988) ont été étudiés généralement à partir de dispositifs expérimentaux. Ces connaissances ont servi de point de départ et d’assurance sur la faisabilité et l’intérêt d’engager un programme à grande échelle. L’ambition de PhénoFinlait était alors de transposer ces connaissances et hypothèses en élevages privés avec une grande diversité de systèmes d’alimentation et de coupler cela à une analyse conjointe du déterminisme génétique afin d’apporter aux éleveurs et à leurs filières des outils et des réponses globales. De nombreuses nouvelles références étaient bien évidemment à établir, mais l’un des enjeux majeurs portait et porte toujours sur les possibilités de transfert aux filières. Les développements à la fois de la spectrométrie dans l’infra-rouge et de la sélection génomique ont ouvert de nouvelles portes en matière d’accès à la composition fine du lait à coûts réduits et d’analyses de ses déterminants génétiques.Les travaux pionniers de la Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux (Soyeurt et al 2006) ont ainsi ouvert la voie à l’estimation de nombreux composants fins du lait à partir d’une exploitation plus fine des données d’absorbance de la lumière dans le Moyen Infra-Rouge (MIR) principalement. Le principe est simple : la spectrométrie MIR, utilisée pour estimer les taux de matière grasse et protéique en routine dans les laboratoires d’analyse du lait, peut aussi être utilisée pour quantifier individuellement certains composants fins. Des modèles de prédiction sont développés à partir d’un jeu d’échantillons caractérisés à la fois à l’aide d’une méthode d’ancrage et par un spectre MIR. Ces modèles sont ensuite appliqués aux données spectrales telles que celles produites dans le cadre des analyses laitières habituelles de paiement du lait à la qualité et de contrôle laitier. Plusieurs dizaines d’acides gras et protéines peuvent ainsi être estimés avec une précision satisfaisante et à un coût additionnel modeste par rapport aux analyses déjà réalisées en routine. Parallèlement, les avancées dans le domaine de la génomique permettent d’analyser et d’exploiter plus rapidement et plus finement le déterminisme génétique des caractères. Là encore, le principe est relativement simple : deséquations d’estimation du potentiel génétique des animaux pour les différents caractères sont établies à partir d’une population de référence (animaux génotypés et caractérisés d’un point de vue phénotypique). Cette population peut être de taille beaucoup plus restreinte que celle nécessaire pour mettre en œuvre une évaluation génétique « classique ». Par ailleurs, les équations produites permettent de déterminer le potentiel génétique d’un animal sans pour autant qu’il dispose lui-même (ou ses descendants) de phénotype mesuré (Robert-Granié et al 2011). L’un des enjeux en sélection est alors de concevoir et de mettre en œuvre des programmes de caractérisation phénotypique de populations de référence, ce que l’on a appelé des programmes de « phénotypage » à plus ou moins grande échelle. Le programme PhénoFinlait est l’un des premiers grands programmes de phénotypage à haut débit (Hocquette et al 2011) avec ses caractéristiques : phénotypage fin sur la composition du lait, dans des systèmes d’élevage caractérisés, en particulier, par l’alimentation, préalable à un génotypage à haut débit des animaux suivis. Face à ces enjeux pour la filière laitière et ces nouvelles potentialités techniques et scientifiques, les filières laitières bovine, caprine et ovine, les acteurs de l’élevage (conseil en élevage et laboratoires d’analyse du lait) et de la génétique (entreprises de sélection et de mise en place d’insémination), les instituts de recherche et de développement (Inra, Institut de l’Elevage, Actalia) et APIS-GENE ont décidé de se constituer en consortium afin d’unifier leurs efforts et de partager leurs compétences et réseaux. Le consortium, avec le soutien financier d’APIS-GENE, de l’ANR, du Cniel, du Ministère de l’Agriculture (fond dédié CASDAR et Action Innovante), de France AgriMer, de France Génétique Elevage, du fond IBiSA et de l’Union Européenne, a initié début 2008 un programme pour :- analyser la composition fine du lait en acides gras et en protéines par des méthodes de routine et des méthodes d’ancrage ultra-résolutives (protéines) ;- appliquer ces méthodes à grande échelle sur une diversité de systèmes et de races représentatives de la diversité de la ferme France afin d’identifier des facteurs influençant la composition fine du lait ;- optimiser la valorisation des ressources alimentaires et génétiques par le conseil en élevage ;- initier une sélection génomique. Au-delà de ces objectifs, le programme PhénoFinlait a été envisagé comme un investissement majeur et collectif pour les filières laitières françaises afin de leur permettre de conserver ou de développer des avantages compétitifs par la possibilité de mieux valoriser la composition fine et demain ultrafine (grâce à des méthodes plus fines encore que la spectrométrie MIR) du lait. Les bases de données et d’échantillons ont ainsi vocation à être exploitées et ré-exploitées pendant plusieurs années au fur et à mesure des demandes des filières et de l’avancée des connaissances et des technologies d’analyse du lait. D’autres pays se mobilisent également sur cette problématique : Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Danemark et Suède, Italie, Belgique, etc. Ce dossier de la revue Inra Productions Animales fait état des principales productions issues à ce jour du programme PhénoFinlait. Il n’a pas vocation à couvrir exhaustivement les résultats produits. En particulier, nous ne présenterons pas systématiquement l’ensemble des résultats pour l’ensemble des espèces, races et composants. Néanmoins, nous nous sommes attachés à présenter à travers trois articles de synthèse et un article conclusif les principales avancées permises par ce programme à partir d’exemples pris dans les différentes filières. Gelé et al, débutent ce dossier par une présentation du programme dans ses différents volets, depuis la détermination des élevages et animaux à suivre jusqu’à la collecte et la conservation d’échantillons (de lait et de sang), en passant par l’enregistrement en routine des spectres MIR, des conditions d’alimentation, le prélèvement d’échantillons de sang puis, plus tard, le génotypage sur des puces pangénomiques. Cet article développe plus particulièrement la méthodologie mise en place pour déterminer la composition du lait en acides gras etprotéines à partir de spectres MIR. Enfin, il dresse un bilan des données collectées, permettant d’actualiser les références sur la caractérisation des troupeaux, des femelles laitières, des régimes alimentaires, et du profil des laits produits dans les trois filières laitières françaises. Legarto et al, présentent ensuite les résultats relatifs à l’influence des facteurs physiologiques (stade de lactation...), alimentaires (à travers des typologies de systèmes d’alimentation), raciaux et saisonniers, sur les profilsen acides gras. Ces résultats mettent en évidence de nombreuses sources de variation de la composition du lait qui pourront être exploitées à différentes échelles : animal, troupeau et bassin de collecte. Enfin, Boichard et al, présentent une synthèse de l’analyse du déterminisme génétique des acides gras d’une part et des protéines d’autre part. Cette synthèse aborde les estimations de paramètres génétiques tels que l’héritabilité et les corrélations génétiques entre caractères de composition fine entre eux, et avec les caractères de production. Ces résultats permettent en particulier de définir les potentialités de sélection ainsi que les liaisons génétiques à considérer. Ces analyses ont aussi permis de mesurer l’importance du choix de l’unité d’expression des teneurs (en pourcentage de la matière grasse ou protéique, ou en pourcentage dans le lait). Dans une dernière partie, cet article présente les analyses de détection de QTL avec une analyse des co-localisations entre races, entre composants et avec des gènes majeurs connus. RéférencesBoichard D., Govignon-Gion A., Larroque H., Maroteau C., Palhière I., Tosser-Klopp G., Rupp R., Sanchez M.P., Brochard M., 2014. Déterminisme génétique de la composition en acides gras et protéines du lait des ruminants. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 283-298. Chilliard Y., Glasser F., Ferlay A., Bernard L., Rouel J., Doreau M., 2007. Diet, rumen biohydrogenation, cow and goat milk fat nutritional quality: a review. Eur. J. Lipid Sci. Technol., 109, 828-855. Cniel, 2011. Lait, produits laitiers et société : France 2025 – Prospective collective. Note de synthèse sur les évolutions probables, juillet 2011. Couvreur S., Hurtaud C., Marnet P.G., Faverdin P., Peyraud J.L., 2007. Composition of milk fat from cows selected for milk fat globule size and offered either fresh pasture or a corn silage-based diet. J. Dairy Sci., 90, 392-403. Gelé M., Minery S., Astruc J.M., Brunschwig P., Ferrand M., Lagriffoul G., Larroque H., Legarto J., Martin P., Miranda G., Palhière I., Trossat P., Brochard M., 2014. Phénotypage et génotypage à grande échelle de la composition fine des laits dans les filières bovine, ovine et caprine. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 255-268. Grosclaude F., Mahé M.F., Brignon G., Di Stasio L., Jeunet R., 1987. A Mendelian polymorphism underlying quantitative variations of goat αS1-casein. Génét. Sel. Evol., 19, 399-412. Grosclaude F., 1988. Le polymorphisme génétique des principales lactoprotéines bovines. Relations avec la quantité, la composition et les aptitudes fromagères du lait. INRA Prod. Anim., 1, 5-17. Hocquette J.F., Capel C., David V., Guemene D., Bidanel J., Barbezant M., Gastinel P.L., Le Bail P.Y., Monget P., Mormede P., Peyraud J.L., Ponsart C., Guillou F., 2011. Les objectifs et les applications d’un réseau organisé de phénotypage pour les animaux d’élevage. Renc. Rech. Rum., 18, 327-334. Hurtaud C., Peyraud J.L., 2007. Effects of feeding camelina (seeds or meal) on milk fatty acid composition and butter spreadability. J. Dairy Sci., 90, 5134-5145. Le Bihan-Duval E., Talon R., Brochard M., Gautron J., Lefevre F., Larzul C., Baeza E., Hocquette J.F., 2014. Le phénotypage de la qualité des produits : enjeux de société, scientifiques et techniques. In : Phénotypage des animaux d’élevage. Phocas F. (Ed). Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 223-234. Legarto L., Gelé M., Ferlay A., Hurtaud C., Lagriffoul G., Palhière I., Peyraud J.L., Rouillé B., Brunschwig P., 2014. Effets des conduites d’élevage sur la composition en acides gras du lait de vache, chèvre et brebis évaluéepar spectrométrie au moyen infrarouge. In : PhénoFinlait : Phénotypage et génotypage pour la compréhension et la maîtrise de la composition fine du lait. Brochard M., Boichard D., Brunschwig P., Peyraud J.L. (Eds).Dossier, INRA Prod. Anim., 27, 269-282. Lucas A., Rock E., Chamba J.F., Verdier-Metz I., Brachet P., Coulon J.B., 2006. Respective effects of milk composition and the cheese-making process on cheese compositional variability in components of nutritionalinterest. Lait, 86, 21-41. Robert-Granié C., Legarra A., Ducrocq V., 2011. Principes de base de la sélection génomique. In : Numéro spécial, Amélioration génétique. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M. (Eds). INRA Prod. Anim., 24, 331-340. Soyeurt H., Dardenne P., Dehareng F., Lognay G., Veselko G., Marlier M., Bertozzi C., Mayeres P., Gengler N., 2006. Estimating fatty acid content in cow milk using mid-infrared spectrometry. J. Dairy Sci., 89, 3690-3695.
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CHEMINEAU, P., G. KHALDI, N. LASSOUED, Y. COGNIÉ, J. THIMONIER, P. POINDRON, B. MALPAUX, and J. A. DELGADILLO. "Des apports originaux sur l’« effet mâle », une technique agro-écologique de maîtrise de la reproduction des brebis et des chèvres, fruits d’une longue collaboration scientifique entre la Tunisie, le Mexique et la France." INRA Productions Animales 30, no. 5 (June 29, 2018): 427–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.5.2273.

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Abstract:
Les recherches sur la maîtrise de la reproduction des brebis et des chèvres ont abouti à des traitements hormonaux de synchronisation des chaleurs très largement utilisés. Leurs coûts sont supportés par la valeur ajoutée de la production laitière et le progrès génétique rapide permis par l’insémination artificielle associée à la synchronisation. Les éleveurs des pays en développement ne disposent pas des mêmes moyens financiers et des programmes de coopération conduits avec les chercheurs de ces pays portent sur des moyens moins coûteux de synchronisation, comme « l’effet mâle » qui ne nécessite que des manipulations de lots d’animaux, sans intervention hormonale. En France, l’effet mâle ne suscite d’intérêt que chez les éleveurs et professionnels ovins et caprins en Agriculture Biologique. Pendant plus de 20 ans, des programmes de coopération scientifique entre la France, la Tunisie et le Mexique ont permis de mieux connaître les mécanismes physiologiques de la réponse à l’effet mâle et les conditions de son utilisation. Ils ont produit de nombreuses publications et permis le développement de techniques durables de maîtrise de la reproduction, adoptées avec succès par les éleveurs tunisiens et mexicains. L’émergence récente de préoccupations environnementales a changé le point de vue des professionnels français, désormais plus soucieux de durabilité de leurs systèmes. Les informations accumulées lors de ces programmes internationaux de coopération sont maintenant utiles dans les systèmes d’élevage français et européens, pour accélérer la mise au point de nouvelles techniques alternatives à l’utilisation des traitements hormonaux.
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Osman, Mona A., Véronique Alary, Mustafa Khalil, Ahmed Elbeltagy, Jean-François Tourrand, and Charles-Henri Moulin. "Adaptability and suitability of local cattle breeds in Egypt: Farmers and actors’ perceptions and practices of the cattle value chain." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 69, no. 3 (February 15, 2017): 95. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31192.

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Abstract:
L’Egypte, où la température moyenne augmenterait de 1 à 1,5 °C au cours des deux prochaines décennies, serait particulièrement exposée au changement climatique dans la zone méditerranéenne. La majorité des travaux de recherche sur les caractères adaptatifs des animaux se sont concentrés sur les ovins et les caprins dans les zones non-irriguées, avec un faible intérêt pour les systèmes d’élevage dans les zones irriguées, alors que les gros ruminants – bovins et buffles – assurent l’essentiel de l’apport en lait et viande de l’Egypte. De plus, la recherche sur l’amélioration génétique pour augmenter la production a ignoré les races bovines locales, telle que la Baladi qui semble être en voie de disparition. A partir d’entretiens individuels et collectifs menés dans deux gouvernorats de l’Egypte, la présente étude visait à décrire la situation de la race locale Baladi, à partir des perceptions et pratiques des acteurs de la filière (dont les éleveurs, commerçants et fournisseurs de service), et d’en tirer des perspectives pour son devenir. D’après les entretiens, la Baladi serait adaptée et plus résistante à des conditions difficiles, en particulier aux températures chaudes extrêmes, à des périodes de carence alimentaire, et à certaines maladies, en particulier la fièvre aphteuse. Cependant, il n’y a pas d’organisation ou d’action collective pour préserver ou promouvoir cette race en raison de son faible niveau de production laitière, bien que la viande soit très appréciée dans les zones rurales et pourrait être à l’origine d’un potentiel marché de niche.
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DUMONT, B., P. DUPRAZ, J. RYSCHAWY, and C. DONNARS. "Avant-propos." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 271–72. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2256.

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Abstract:
Dix années après la publication du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow », qui fait toujours référence dans les débats sur les impacts de l’élevage et la part des produits animaux dans notre alimentation, quels sont les nouveaux résultats de recherche qui affinent ce panorama mondial ? Pour répondre à cette question, les ministères français en charge de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que l’ADEME ont sollicité l’INRA pour synthétiser les connaissances scientifiques disponibles sur les rôles, impacts et services issus des élevages en Europe. L’exercice, qui a pris la forme d’une Expertise scientifique collective (ESCo), s’est donc intéressé aux différentes fonctions et conséquences de la production et de la consommation de produits animaux sur l’environnement et le climat, l’utilisation des ressources, les marchés, le travail et l’emploi, et les enjeux sociaux et culturels. L’expertise s’est centrée sur les services et impacts des principaux animaux d’élevage « terrestres », bovins laitiers ou allaitants, petits ruminants, porcs et volailles, et de leurs filières à l’échelle européenne. Le terme « services » renvoie à la fourniture d’un avantage marchand ou non marchand issu des activités d’élevage et/ou de l’usage de produits d’origine animale, soit une acceptation plus large que celle des services écosystémiques fournis par les agroécosystèmes. Nous utilisons l’expression « services et impacts » car les deux termes sont spontanément complémentaires, les services étant en général connotés de manière positive tandis que les impacts le sont négativement. Associer ces deux termes conduit à considérer les différents effets de l’élevage conjointement, et à souligner les complémentarités et antagonismes qui résultent des interactions entre les processus écologiques, biotechniques et économiques mis en jeu. La notion de « bouquets de services » constitue aujourd’hui un front de science dynamique dont nous avons cherché à extraire ce qui est spécifique à l’élevage. L’analyse a mis l’accent sur la variabilité des bouquets de services fournis par l’élevage selon les territoires. Une expertise scientifique consiste en un état des lieux critique des connaissances disponibles à partir d’une analyse exhaustive de la littérature scientifique. L’objectif est de dégager les acquis sur lesquels peut s’appuyer la décision publique, et de pointer les controverses, incertitudes ou lacunes du savoir scientifique. Placée sous la responsabilité scientifique de Bertrand Dumont, zootechnicien et écologue (INRA), et de Pierre Dupraz, économiste (INRA) celle-ci a réuni, pendant deux ans, vingt-six experts1 issus de différentes disciplines et institutions, et travaillant dans différents contextes afin que la diversité des résultats et des arguments scientifiques soit prise en compte. Le collectif d’experts a bénéficié de l’encadrement méthodologique de la Délégation à l’expertise, à la prospective et aux études (Depe) qui a assuré la coordination du projet, l’appui documentaire (avec la contribution des départements Phase et SAE2) et l’analyse cartographique. Le travail a abouti à la rédaction d’un rapport principal de plus de mille pages présenté publiquement en novembre 2016, d’une synthèse de 126 pages et d’un résumé en français et en anglais de huit pages. Le tout est disponible sur le site de l’INRA : http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-les-decisions/Expertises/Toutes-les-actualites/Roles-impacts-et-services-issus-des-elevages-europeens. Ce numéro spécial s’appuie principalement sur les éléments développés dans les chapitres 2, 6 et 7 du rapport. Le regard critique des relecteurs et le travail de réécriture des auteurs y apportent une réelle plus-value. Le premier article, coordonné par Michel Duru, présente le cadre conceptuel que nous avons proposé à partir de la littérature sur les systèmes socio-écologiques, afin de représenter de manière structurée la diversité des services et impacts rendus par les systèmes d’élevage (et de polyculture-élevage) dans les territoires. Le deuxième article coordonné par Jonathan Hercule et Vincent Chatellier établit une typologie des territoires d’élevage européens qui repose sur deux critères simples et disponibles dans les bases de données : la part des prairies permanentes dans la Surface Agricole Utile (SAU) et la densité animale par hectare de SAU. En croisant ces deux variables, nous distinguons six types de territoires que nous avons cartographiés à l’échelle européenne. Dans les cinq articles qui suivent, nous décrivons les bouquets de services rendus par l’élevage dans les territoires où il est bien représenté, le sixième type correspondant aux zones de grandes cultures. Nous analysons la variabilité qui existe autour du bouquet de services propre à chaque type, et la dynamique d’évolution de l’élevage selon les territoires. Nous traitons ainsi des territoires à haute densité animale qui concentrent 29% du cheptel européen sur seulement 10% du territoire (Dourmad et al), des territoires herbagers à haute (Delaby et al), moyenne (Vollet et al) ou faible densité animale (Lemauviel-Lavenant et Sabatier), et des territoires de polyculture-élevage (Ryschawy et al). Les deux articles qui suivent s’attachent à des configurations qui ne sont pas représentées sur la carte européenne, mais sont potentiellement présentes dans chaque catégorie de notre typologie. Nous analysons comment certaines filières s’adaptent à des attentes sociétales accrues en matière d’alimentation (produits de qualité, circuits courts) et de qualité de la vie. Marc Benoit et Bertrand Méda abordent cette question à partir d’une analyse croisée des systèmes ovins en Agriculture Biologique et poulets Label Rouge, Claire Delfosse et al en synthétisant la littérature encore fragmentaire sur l’élevage urbain et périurbain. L’article conclusif, coordonné par Bertrand Dumont, porte au débat les enseignements tirés des cartographies de services, et des modélisations et scénarios prospectifs globaux. Il propose différentes pistes pour mieux valoriser la diversité des services fournis par l’élevage. Les différents articles de ce numéro illustrent ainsi le large panorama des services et impacts de l’élevage européen. Nous espérons qu’ils donnent à voir non seulement le rôle de l’élevage vis-à-vis de la production de denrées alimentaires, de l’emploi, des dynamiques territoriales et de la construction des paysages, mais aussi comment l’élevage pourrait mieux répondre aux attentes légitimes de nos concitoyens en matière de préservation de l’environnement, de bien-être animal et de traçabilité des circuits alimentaires. Notre ambition est d’aider à sortir d’un débat qui ne considère trop souvent qu’une partie de ces effets. L’intérêt pédagogique de la grange et de la typologie des territoires d’élevage européens a déjà été largement souligné. Gageons qu’il confère à ce numéro spécial un intérêt particulier pour l’enseignement agronomique et le développement agricole. Bertrand Dumont (Inra Phase), Pierre Dupraz (Inra SAE2), Julie Ryschawy (Inra SAD, INPT) et Catherine Donnars (Inra Depe) -------1 Composition du collectif d’experts : B Dumont et P Dupraz (coord.), J. Aubin (INRA), M. Benoit (INRA), Z. Bouamra-Mechemache (INRA), V. Chatellier (INRA), L. Delaby (INRA), C. Delfosse (Univ. Lyon II), J.-Y. Dourmad (INRA), M. Duru (INRA), M. Friant-Perrot (CNRS, Univ. Nantes), C. Gaigné (INRA), J.-L. Guichet (Univ. Beauvais), P. Havlik (IIASA, Autriche), N. Hostiou (INRA), O. Huguenin-Elie (Agroscope, Suisse), K. Klumpp (INRA), A. Langlais (CNRS, Univ. Rennes), S. Lemauviel-Lavenant (Univ. Caen), O. Lepiller (CNRS, Univ. Toulouse), B. Méda (INRA), J. Ryschawy (INRA, INPT), R. Sabatier (INRA), I. Veissier (INRA), E. Verrier (Agroparistech), D. Vollet (Irstea).
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Ayantunde, A. A., M. Blummel, E. Grings, and A. J. Duncan. "Price and quality of livestock feeds in suburban markets of West Africa’s Sahel: Case study from Bamako, Mali." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 67, no. 1 (July 1, 2014): 13. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10155.

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Abstract:
Dans les villes du Sahel Ouest africain, les activités liées à l’élevage, comme la production laitière des petits exploitants et l’engraissement du bétail (bovins, ovins et caprins), sont devenues très répandues pour satisfaire aux besoins en alimentation du ménage et pour générer des revenus. L’importance accrue de l’agriculture urbaine et périurbaine, en particulier des activités d’élevage dans la région, a contribué à une croissance rapide du cheptel dans la plupart des grandes villes. En réponse à cette croissance et, ainsi, à la demande accrue en aliments, des marchés des aliments du bétail se sont développés dans plusieurs grandes villes du Sahel Ouest africain. Une enquête sur les marchés des aliments du bétail a été conduite au Mali dans cinq marchés de Bamako. Le prix des aliments a été suivi mensuellement de janvier à décembre 2010. En outre, des échantillons d’aliments ont été collectés pour analyser leur qualité nutritionnelle. Les résultats ont montré que les prix de la fane de niébé et de la fane d’arachide étaient plus élevés que ceux des autres aliments tout au long de l’année. Le prix de la fane de niébé a varié entre 367 FCFA/kg de matière sèche (1 USD ≈ 500 FCFA) en octobre, soit juste après la récolte, et 667 FCFA/kg en août, pendant la saison humide. Les résultats ont également montré qu’il n’y avait pas de relation entre le prix et la qualité pour tous les types d’aliments. Cependant, leur prix et leur qualité ont considérablement varié en fonction des saisons, indiquant que la saison était un déterminant majeur du prix des aliments de bétail dans les zones périurbaines du Sahel Ouest africain.
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PELLICER-RUBIO, M. T., S. FERCHAUD, S. FRERET, H. TOURNADRE, A. FATET, S. BOULOT, J. PAVIE, B. LEBOEUF, and F. BOCQUIER. "Les méthodes de maîtrise de la reproduction disponibles chez les mammifères d’élevage et leur intérêt en agriculture biologique." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 255–70. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3352.

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Abstract:
La maîtrise de la reproduction contribue à optimiser la productivité de l’exploitation. La réglementation de la production biologique n’impose pas de conduite de reproduction spécifique, mais limite les pratiques autorisées parmi l’ensemble des stratégies disponibles pour les éleveurs. Les conséquences de ces limitations sont plus ou moins pénalisantes selon l’espèce animale considérée. Ainsi, l’interdiction des traitements hormonaux représente le principal obstacle pour la maîtrise de la reproduction en agriculture biologique (AB) chez les petits ruminants et les porcins. La maîtrise de la saisonnalité de la reproduction est un objectif pour la plupart des éleveurs ovins et caprins. Dans ces deux espèces, la reproduction est possible tout au long de l’anoestrus saisonnier grâce à des traitements lumineux sans recours à la mélatonine, mais des difficultés de mise en œuvre font qu’ils sont aujourd’hui peu utilisés en AB. En élevage conventionnel ovin et caprin, l’insémination artificielle (IA) est réalisée à un moment fixe après synchronisation hormonale des ovulations et sans détection d’oestrus. En AB, l’IA est autorisée sur chaleurs naturelles : cela implique la pratique systématique de la détection des chaleurs sur plusieurs jours pour identifier les femelles à inséminer. Pour cette raison, l’IA est très peu pratiquée en AB chez ces deux espèces. La synchronisation des ovulations par effet mâle est une alternative prometteuse pour simplifier les protocoles d’IA, facilitant l’accès des éleveurs AB aux schémas de sélection et donc la généralisation de cette pratique. La conduite de reproduction la plus courante en élevage de porc conventionnel est dite en 7 bandes. La durée du cycle d’une bande est de 21 semaines dont 4 semaines d’allaitement. En AB, le règlement européen impose l’augmentation du temps d’allaitement des porcelets à 40 j minimum. En pratique, le sevrage a lieu à 42 j avec une conduite en 8 bandes, le cycle de reproduction s’étend donc à 23 semaines. En AB comme en conventionnel, le sevrage est la principale méthode utilisée pour la synchronisation de l’oestrus des truies dans leur bande. L’efficacité de la conduite en bandes est toutefois pénalisée en AB par l’interdiction des traitements hormonaux, utilisés fréquemment en conventionnel pour intégrer les cochettes dans les bandes, pour recycler des femelles décalées ou pour prévenir des oestrus de lactation. Cependant, l’interdiction de l’utilisation d’hormones ne pénalise pas la pratique de l’IA car elle est réalisée sur oestrus naturels synchronisés par le sevrage chez la majorité des producteurs en AB et en élevage conventionnel. Chez les bovins, l’insémination est pratiquée de manière générale sur chaleurs naturelles. Lors de la mise à la reproduction, la mise en place de la semence est réalisée par insémination artificielle (majoritaire en élevage laitier) ou par monte naturelle (majoritaire en élevage allaitant). L’interdiction des traitements hormonaux d’induction et de synchronisation des chaleurs n’est donc pas pénalisante en AB par rapport à l’élevage conventionnel. La mise à la reproduction est possible toute l’année, avec des contraintes qui diffèrent selon les objectifs de production. Les voies de recherche pour le développement de méthodes naturelles de maîtrise de la reproduction utilisables en AB sont très diverses, multidisciplinaires et souvent communes aux différentes espèces de mammifères d’élevage. L’INRA contribue fortement à l’amélioration des méthodes existantes et à leur adaptation aux contraintes d’élevage. Il s’implique également dans la conception et la validation de nouvelles approches de maîtrise de la reproduction sans hormones. Ce développement ne pourra connaître un véritable essor que dans le cadre d’une relation étroite entre la recherche finalisée et les professionnels.
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Guelou, Kevin, Jean-Christophe Dupin, Christophe Tonnin, and Marie Liron. "Intoxication chronique au cuivre chez des génisses." Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 9, no. 36 (2017): 64–70. https://doi.org/10.1051/npvelsa/36064.

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Abstract:
Souvent rencontrée en élevage ovin, l’intoxication chronique par le cuivre peut également toucher les bovins, en particulier les jeunes animaux. Une fois la maladie identifiée, c’est la détermination des sources excessives de cuivre qui importe. Les analyses sanguines pratiquées sur une des génisses permettent d’exclure une atteinte par des leptospires, alors que la mesure de la teneur sérique en cuivre de la génisse n°1748 met en évidence une teneur supérieure aux valeurs usuelles (22,14 µmol/L - valeurs usuelles 14-18 - ; ENV Toulouse). Une intoxication chronique par le cuivre est confirmée par les résultats des teneurs en cuivre dans le foie des génisses n°1741 et 1748 (1115,6 et 1117,7 mg/kg de MS respectivement), et par les résultats des analyses histopathologiques. L’excès de cuivre a plusieurs origines. Il provient d’un aliment minéral normalement destiné aux animaux d’engraissement, un tourteau avec AMV (aliment minéral vitaminé) normalement destiné aux vaches laitières, et un sevrage tardif. Suite au retrait des deux aliments, aucun cas n’a été rapporté. Cette étude de cas met en évidence la plus grande sensibilité du jeune par rapport à l’adulte. Face à une telle situation, il convient de déterminer la teneur en cuivre et en molybdène des différents aliments apportés aux animaux, en particulier l’aliment d’allaitement. La connaissance des produits médicamenteux administrés aux vaches avant vêlage, aux veaux à la naissance est aussi essentielle.
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BROCHARD, M., K. DUHEM, T. GESLAIN, P. L. GASTINEL, and J. L. PEYRAUD. "Phénotypage et génotypage de la composition fine du lait : les filières laitières et la recherche française investissent pour l’avenir." INRAE Productions Animales 27, no. 4 (October 21, 2014): 299–302. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.4.3075.

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Abstract:
Le programme PhénoFinlait a permis de nombreux développements en matière d’analyse du lait, de mise en relation des facteurs d’élevage et d’alimentation avec la composition fine du lait, et de déterminisme génétique des acides gras et protéines. Cela a été permis, en particulier, par un suivi de quelques 1500 fermes privées. Les filières laitières françaises, bovines, caprines et ovines, disposent, à l’issu de ce programme d’équations d’estimation en routine à partir des données spectrales MIR de la composition fine du lait en acides gras et protéines ; d’une nouvelle méthode hautement résolutive d’analyse qualitative et quantitative des protéines du lait ; de référentiels sur les liens entre les systèmes d’élevage et d’alimentation et la composition fine du lait, allant jusqu’à un outil de prédiction de sa composition en quelques acides gras d’un mois sur l’autre ; de populations de référence pour l’évaluation génomique et plus généralement d’une connaissance du déterminisme génétique de ces caractères. Au-delà de ces résultats, le programme PhénoFinlait est également à l’origine de méthodologies relatives à l’exploitation des spectres MIR éprouvées ainsi que de bases de données et de banques d’échantillons (lait et ADN) conséquentes, aisément mobilisables pour aller plus loin dans la caractérisation fine du lait ou pour explorer d’autres domaines (traçabilité des modes de production, suivi des animaux - santé, reproduction -, rejets de méthane entérique…). L’appropriation et la valorisation de ces acquis par les différentes filières est en cours, mais elle est encore très partielle car un travail conséquent d’explication et d’analyse cas par cas des modalités de valorisation les plus adaptées est nécessaire. Par ailleurs, plusieurs nouveaux projets sont issus ou s’appuient en partie sur l’investissement initial PhénoFinlait. Gageons que cela génère encore pendant plusieurs années des connaissances, références et outils nouveaux pour la recherche, les éleveurs et les filières françaises.
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BENOIT, Marc, and Patrick VEYSSET. "Calcul des Unités Gros Bétails : proposition d’une méthode basée sur les besoins énergétiques pour affiner l'étude des systèmes d'élevage." INRAE Productions Animales 34, no. 2 (October 18, 2021): 139–60. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2021.34.2.4855.

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Abstract:
Originellement basé sur l’ingestion de fourrages par les herbivores et par extension sur leurs besoins énergétiques, le concept d'Unité de Gros Bétail (UGB) est largement utilisé, sans être toujours précisément défini, pour décrire et évaluer les systèmes d'élevage ou pour calculer des statistiques. Cependant, le calcul de la valeur UGB d'un animal donné peut être considéré comme très frustre dans la mesure où il ne tient compte ni de sa taille, ni de son niveau de production, ni de ses conditions d'élevage, dont dépendent ses besoins énergétiques et donc alimentaires. Nous proposons une méthode de calcul de l'UGB adaptée aux espèces bovines, ovines et caprines basée sur les besoins énergétiques nets des animaux, en utilisant les équations et paramètres fournis par le GIEC (« Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat »). Grâce à une analyse de sensibilité vis-à-vis des variables utilisées, nous confirmons que le poids des animaux et leur niveau de production sont déterminants de ces besoins. En intégrant ces deux paramètres, nous proposons deux types d'équations qui diffèrent par leur niveau de précision et par la disponibilité des données requises. Sur la base d'une équivalence de 29 000 MJ pour une UGB correspondant à une vache laitière de 600 kg produisant 3 000 kg de lait par an à un taux butyreux de 4 %, nous conservons la notion d'animal de référence pour une UGB. La méthode proposée permet d’approcher, à travers la taille des animaux, leur niveau de production et leur génotype, la variabilité des besoins alimentaires des animaux. Les coefficients UGB ainsi calculés peuvent très significativement différer des coefficients historiques et ainsi modifier les conclusions de comparaisons de systèmes de production entre eux ou dans le temps.
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AGABRIEL, J. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 20, no. 2 (June 7, 2007): 107–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.2.3442.

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Abstract:
L’alimentation des ruminants : un problème d’actualitéDans la conduite et la réussite d’un système de production de Ruminants, l’alimentation du troupeau reste un domaine très important qui continue de poser de nombreuses questions à la fois pratiques et théoriques. Pour l’éleveur, les postes récolte des fourrages et des céréales, achats d’aliments et entretien des surfaces fourragères représentent plus de 50 % des charges opérationnelles de son exploitation. Nourrir quotidiennement son troupeau lui impose de faire des choix de types de rations et en amont des choix stratégiques de long terme, sur la conduite de son système fourrager en considérant ses contraintes de milieu naturel, de bâtiments ou de stockage. La gestion de l’alimentation est directement liée à tous les autres choix stratégiques de l’activité d’élevage, le niveau de croissance des jeunes animaux, la reproduction, l’allotement la quantité et la qualité de la production. Pour le chercheur en nutrition animale, les enjeux sont devenus multiples et son positionnement a évolué : la recherche de la production maximale soutenue par l’alimentation a fait place à la volonté d’atteindre un optimum à la fois biologique, technique et économique selon les milieux dans lequel l’élevage est conduit. Il doit faire en sorte que la ration calculée par ses modèles satisfasse les besoins de l’animal selon les objectifs de production de l’éleveur, mais qu’elle participe également au bon état sanitaire et de bien-être du troupeau, qu’elle garantisse la qualité des produits et minimise l’impact défavorable des rejets sur l’environnement. La recherche en nutrition et alimentation des ruminants porte à la fois sur les fourrages, la physiologie digestive et métabolique de l’animal et son comportement alimentaire. En tenant compte de la complexité des mécanismes biologiques, les modèles nutritionnels doivent pouvoir simuler avec le maximum de précisions les flux de matières à travers le tube digestif et les organes sur des pas de temps variables, à la fois de court et de long terme. Cela reste un sujet perpétuellement en évolution qui exige aussi de synthétiser les connaissances sous forme d’outils d’aide à la décision et qui soit capable de présenter la qualité de ces outils et leurs limites d’usage. Une recherche qui se développe avec l’INRALes recherches pour aider à déterminer les choix d’alimentation des animaux en condition de production se sont concrétisées au cours du 20ème siècle. Les systèmes d’alimentation en énergie, azote et minéraux ont été développés en France après 1945. A l’INRA, le département Elevage des Ruminants sous l’impulsion de R. Jarrige avait initié une révision majeure des principes et des unités pratiques de terrain en 1978 en proposant un système énergétique construit sur la base de deux unités fourragères, lait et viande (UFL, UFV), un système des Protéines Digestibles dans l’Intestin (PDI) et des Tables complètes à la fois des besoins des animaux et de la valeur alimentaire des aliments. C’est notamment dans le domaine de la valeur nutritionnelle des fourrages que ces travaux étaient particulièrement riches. Ces «systèmes INRA» avaient alors été complétés par la première ébauche d’un modèle complètement nouveau de prévision de l’ingestion (système des Unités d’Encombrements UE) qui sera fortement remanié et amélioré dix ans plus tard lors de la révision de 1988. Ce nouvel ensemble, prévision de l’ingestion, estimation des besoins nutritionnels, a également permis d’accroître l’offre d’outils pratiques de terrain. En complèment des Tables imprimées, un outil informatique d’accompagnement et de rationnement «INRAtion» a été proposé dès 1992. Celui-ci s’est ensuite enrichi de l’outil de calcul de la prévision de la valeur des aliments «Prevalim;» et tous deux sont devenus des réceptacles appliqués des nouveautés scientifiques concernant les systèmes INRA. Mais, près de vingt ans après le dernier «Livre Rouge de l’Alimentation des bovins, ovins et caprins», une mise à niveau des ouvrages écrits s’imposait également et il est apparu nécessaire de proposer une actualisation des connaissances des principes du rationnement des ruminants. Les travaux des équipes de recherches ont permis de progresser aussi bien sur la caractérisation de la valeur des fourrages et des matières premières, que sur l’estimation des besoins des animaux et des apports nutritionnels recommandés dans des situations très diverses. Au delà des recommandations statiques, focalisées sur l’objectif de satisfaire les besoins, les lois de réponses dynamiques des pratiques alimentaires sont mieux connues et quantifiées. Elles permettent de mieux simuler les conséquences de la diversité des situations. L’objectif de l’ouvrage «Alimentation des bovins, ovins et caprins - Tables INRA 2007», sorti en février aux éditions Quæ, est ainsi de remettre sous la forme connue et largement adoptée par tous les acteurs des filières de l’élevage ruminant ces nouveaux résultats. Des documents complémentairesCependant le niveau scientifique choisi de l’ouvrage récemment paru et sa taille volontairement réduite pour en faire un ouvrage facilement accessible ont contraint les auteurs à aller à l’essentiel, les frustrant sans aucun doute d’une description et d’une discussion de fond de leurs résultats.En reprenant l’exemple de 1987 où le «livre rouge» publié par INRA Editions était complété par un numéro détaillé du Bulletin CRZVde Theix, nous avons donc décidé de publier un dossier dans la Revue INRA Productions Animales qui complète l’ouvrage de février. Ce dossier regroupe majoritairement des présentations et les explications des choix qui ont prévalu au développement des nouveaux modèles sous-tendus dans les recommandations. Il comporte 5 articles qui éclairent des points clés des innovations introduites en 2007, et qui correspondent soit à des nouveaux modèles mécanistes des fonctions de l’animal, soit à des méthodes de prévision de la valeur des fourrages, soit à des remises en cause plus profondes de l’ensemble apports, besoins comme c’est le cas pour la nutrition minérale.Toutefois, ce dossier n’est pas exhaustif des «nouveautés» du livre 2007. Certaines avaient été déjà publiées, soit dans des revues scientifiques, soit dans des sessions des «Rencontres Recherches Ruminants». Sans aucun doute d’autres viendront encore les compléter par la suite.Ainsi sont étudiés successivement des apports scientifiques sur la valeur des aliments et sur les besoins des animaux :1 - La dégradabilité des protéines dans le rumen (DT) et la digestibilité réelle des protéines alimentaires dans l’intestin grêle (dr). La valeur azotée des fourrages repose sur la bonne estimation de ces deux paramètres, qui sont la clé du calcul du système des protéines digestibles dans l’intestin PDI (article de M.-O. Nozières et al).2 - Les nouvelles valeurs minérales et vitaminiques des aliments. La possibilité de raisonner en éléments phosphore et calcium absorbables apporte de nouvelles précisions et modifie considérablement les quantités recommandées. L’article précise et actualise les Apports Journaliers Recommandés (AJR) d’éléments minéraux majeurs. Les autres minéraux, oligo-éléments et vitamines sont également revus de façon systématique et approfondie (article de F. Meschy et al).3 - De nouvelles équations statistiques de prévision de la digestibilité de la Matière Organique (dMO) des fourrages par la méthode pepsine-cellulase établies sur une banque de données couvrant une gamme plus importante de fourrages et de modes de conservation. La valeur énergétique des fourrages dépend en effet étroitement de la digestibilité de leur matière organique. Son estimation sur le terrain peut se faire à partir de méthodes de laboratoire comme la digestibilité pepsine-cellulase, utilisée en France depuis plus de vingt ans. Cette méthode est proposée pour sa bonne précision (article de J. Aufrère et al).4 - La composition du gain de poids chez des femelles adultes en période de finition qui permet de calculer ensuite directement le besoin en énergie et en protéines de l’animal. Ce modèle est suffisamment souple pour proposer un besoin face à un objectif de croissance donné, mais il propose aussi un niveau de croissance pour une ration d’un niveau énergétique donné. Ce nouveau modèle a été spécifiquement développé pour tenir compte de la très grande variabilité des situations pratiques rencontrées : la race, l’âge, le format, l’état d’engraissement initial et la vitesse du gain attendu (article de F. Garcia et J. Agabriel).5 - La capacité d’ingestion d’aliments par les vaches laitières au cours de leur lactation complète. Ce tout nouveau modèle s’adapte à tous types de vaches primipares, multipares et propose le nouveau concept de «lait potentiel» pour mieux décrire cette capacité d’ingestion. Ce concept est nécessaire pour répondre aux diverses stratégies des éleveurs dans la conduite de leurs animaux et qui ne souhaitent pas nécessairement les mener à leur maximum de production. Le modèle tient en effet compte de l’état initial de la vache au vêlage et des modifications d’état corporel qui accompagnent obligatoirement la conduite de la lactation (article de P. Faverdin et al).La Rédaction de la Revue a estimé judicieux de publier dans ce même numéro d’INRA Productions Animales, un travail très récent sur la teneur en matière grasse du lait de vache et sa prévision, qui pourra dans les années à venir se traduire concrètement dans les outils d’accompagnement de nos recommandations (article de Rulquin et al).A l’occasion de la publication de ce dossier, nous voulons plus particulièrement remercier tous les participants des Unités et Installations Expérimentales de l’INRA sans qui ces résultats ne seraient pas, ainsi que tout le personnel des Unités de Recherches qui ont participé dans les laboratoires ou derrière leurs écrans : l’Unité de Recherches sur les Herbivores (URH) de Clermont-Ferrand-Theix, l’Unité Mixte de Recherches sur la Production Laitière (UMR PL) de Rennes, l’Unité Mixte de Recherches Physiologie et Nutrition Animale (UMR PNA) de Paris, l’Unité Mixte de Recherches sur les Ruminants en Région Chaude (UMR ERRC) de Montpellier.
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GROSCLAUDE, F. "Introduction." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 5. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3972.

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Abstract:
Institut de recherche national, l’INRA s’est très tôt préoccupé de remplir ses missions dans les départements d’outre-mer, situés en milieu tropical. En effet, c’est dès 1949 qu’a été conclue l’acquisition du domaine Duclos, en Guadeloupe, en vue d’y établir un centre de recherches. Les expérimentations zootechniques y ont débuté en 1965, avec la création d’un élevage porcin. La Station de recherches zootechniques du CRAAG, implantée à Duclos et disposant également du domaine de Gardel en Basse-Terre, comprend désormais une soixantaine d’agents, dont 17 scientifiques ou ingénieurs. Au cours des étapes de son évolution, cette unité a apporté des contributions notables dans les domaines de la caractérisation des races et systèmes d’élevage locaux, de l’estimation de la valeur alimentaire des fourrages, de l’utilisation des sous-produits, de la maîtrise de la reproduction, de la mise en place de systèmes d’élevage plus productifs, etc. Aujourd’hui, ses principales thématiques sont la production porcine en milieu tropical, l’alimentation des ruminants et les systèmes de pâturage, incluant le parasitisme interne, ainsi que l’amélioration génétique des races locales. Depuis ses débuts, l’unité s’est efforcée d’accompagner et de soutenir les dynamiques professionnelles, au niveau des contrôles de performances, des schémas d’amélioration génétique, des plans d’alimentation, de la gestion du territoire, et ceci dans une logique d’intensification raisonnée et durable de l’élevage local. Mais de fait, ces travaux intéressent aussi, bien souvent, l’ensemble de la zone caraïbe. Avec des moyens beaucoup plus modestes, l’INRA contribue également à des travaux de recherche appliquée et d’appui aux éleveurs en Martinique ainsi qu’à la Réunion où, dans le cadre de l’équipe " Élevage " du CIRADEMVT, se sont développées des activités remarquées sur la reproduction des bovins, puis sur l’alimentation des vaches laitières. Mais l’investissement de l’INRA dans des recherches en zone tropicale ne se limite pas à ses activités dans les départements d’outremer. On ne peut qu’être frappé par le nombre et la richesse des échanges entretenus avec les pays étrangers de cette zone : collaborations équilibrées sur des sujets d’intérêt commun, accueil de thésards ou de visiteurs qui deviendront souvent, par la suite, les acteurs de nouveaux partenariats, participations à des comités scientifiques, des groupes de travail ou des missions d’évaluation. Nous avons en fait la chance, contrairement aux chercheurs du domaine végétal, que les espèces exploitées dans les milieux tempéré et tropical soient essentiellement les mêmes. Les connaissances biologiques de base sont donc largement communes. Bien sûr, les milieux sont très différents, tout comme les populations animales, mais ces différences permettent précisément d’élargir la dimension des problèmes, donc de fournir des modèles d’étude plus complets et plus riches. La participation des chercheurs de l’INRA à des programmes dans les pays tropicaux, en leur donnant conscience des particularités des contextes locaux, leur permet aussi de hiérarchiser avec plus de pertinence les questions de recherche qui leur sont posées. Il faut bien reconnaître que la motivation de nos collègues tient souvent à la nature et à l’ampleur des défis qu’ils constatent dans certains pays : il ne s’agit plus de gérer une situation d’abondance, mais de pousser au développement d’un d’élevage durable, permettant de nourrir et de maintenir sur place des populations en forte croissance. Bien entendu, l’INRA n’a pas vocation à intervenir seul dans des collaborations sur les productions animales avec les pays étrangers de la zone tropicale. Il le fait en étroite concertation avec d’autres partenaires, et d’abord, naturellement, avec le département EMVT du CIRAD. Ces relations mériteraient d’être encore renforcées pour donner sa pleine efficacité au potentiel de recherche que notre pays peut engager dans des échanges avec ces partenaires. Dans cette optique, la réunion que la Commission spécialisée ovine et caprine de l’INRA, animée par Philippe Chemineau, a consacré aux recherches en zone tropicale présentait un intérêt tout particulier et venait à point nommé. Riche et vivante, elle a permis des échanges fructueux. Il était aussi très utile de publier les exposés présentés à l’occasion de cette journée, pour leur assurer la diffusion méritée. Cette publication a été rendue possible grâce au dévouement de Philippe Chemineau et de Gilles Aumont que je remercie sincèrement.
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ASTRUC, J. M., G. BALOCHE, D. BUISSON, J. LABATUT, G. LAGRIFFOUL, H. LARROQUE, C. ROBERT-GRANIÉ, A. LEGARRA, and F. BARILLET. "La sélection génomique des ovins laitiers en France." INRA Productions Animales 29, no. 1 (July 5, 2019). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.1.2515.

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Abstract:
Après une présentation du contexte de la sélection ovine laitière française et de la stratégie de sélection génomique qui en découle, cet article retrace l’ensemble des travaux de recherche et développement entrepris depuis 2009 pour mettre en oeuvre cette stratégie et qui débouchent sur le déploiement de la sélection génomique en 2015. Sont abordés successivement la constitution des populations de référence, les investissements en méthodes et stratégies de calcul d’index génomique, les résultats de précision des index génomiques en ovins laitiers, l’expérimentation génomique originale mise en oeuvre en race Lacaune, la conception, la modélisation et l’optimisation de schémas de sélection génomique adaptés aux spécificités des races ovines laitières, les choix opérés par les entreprises et organismes de sélection et leurs conséquences organisationnelles et contractuelles. Les perspectives ouvertes par la sélection génomique sont évoquées : inclusion de nouveaux caractères, plus grande flexibilité, meilleure gestion de la variabilité génétique. La sélection génomique est effective depuis 2015 en race Lacaune et devrait être déployée en 2017 dans les races Pyrénéennes.
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LAGRIFFOUL, G., E. MORIN, J. M. ASTRUC, F. BOCQUIER, C. De BOISSIEU, P. HASSOUN, J. LEGARTO, P. G. MARNET, J. L. POULET, and F. BARILLET. "Panorama de la production de lait de brebis en France et son évolution depuis 50 ans." INRA Productions Animales 29, no. 1 (July 5, 2019). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2016.29.1.2512.

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Abstract:
Au cours des 50 dernières années, la production de lait de brebis en Francea progressé en moyenne de 3,6% par an pou atteindre 275 millions de litres. Partant du constat des années 1970 qui identifiait la traite mécanique, les conditions d’élevage et le potentiel génétique laitier des brebis comme les principaux verrous techniques au développement de la production, les grandes évolutions dans ces trois domaines sont retracées. Les solutions techniques, fruits d’un continuum historique entre la recherche et le développement, ont pris en compte les particularités des systèmes d’élevage de brebis laitières comme la pratique de l’allaitement avant la traite des brebis, la taille des élevages, une production saisonnée basée sur la valorisation de l’herbe dans trois territoires de montagnes et se sont appuyées sur l’organisation d’un service global de conseil aux éleveurs. Les travaux d’adaptation aux spécificités ovines, de simplification des pratiques et plus récemment les automatismes ont permis de développer des systèmes de traite performants. L’amélioration génétique des cinq races de brebis laitières françaises repose sur des programmes de sélection efficaces dans leurs bassins de production respectifs en lien avec des systèmes d’élevage diversifiés et des produits de qualité. Si à l’échelle européenne, la France n’est que le cinquième pays producteur de lait de brebis, elle demeure le leader en matière d’encadrement technique avec 60 % des brebis dans des élevages en suivi technique.
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Nicourt, Christian, and Jacques Cabaret. "Les éleveurs face aux risques épizootiques répétés. Le cas exemplaire des éleveurs de brebis laitières du Pays basque confrontés à l’agalactie contagieuse." Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France 176 (2023). http://dx.doi.org/10.3406/bavf.2023.71030.

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Abstract:
Le Pays basque est particulièrement frappé par différentes épizooties qui affectent les élevages ovins. La configuration de ces élevages, c’est à dire leur petite taille, leur grande densité dans la région, leurs différentes manières d’élever les animaux se distinguent des normes habituelles d’élevage des brebis en France et semble contribuer à cette expression des maladies. L’alimentation des animaux ne provient pas majoritairement des exploitations, mais de pâtures collectives aux coûts de location modiques, gérées par des collectivités territoriales. Dans ce contexte, les épizooties mettent les éleveurs à l’épreuve, en leur imposant des contraintes drastiques, qui ne leur permettent plus d’utiliser ces pâtures. Qu’en est-il alors de leurs manières de travailler et d’être ensemble sous cette contrainte ? En prenant le cas d’une de ces épizooties particulièrement présente au Pays basque - l’agalactie contagieuse - après avoir examiné les manières singulières de travailler de ces éleveurs, nous analyserons comment ils sont vulnérabilisés par la survenue de l’agalactie contagieuse et enfin comment sa gestion publique est source de tensions. Mots-clés : élevage ovin, épizooties, agalactie, estives, tensions sociales, Pays basque
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