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Journal articles on the topic 'Outils lithiques'

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Pieters, Maxence. "Outils et ustensiles lithiques." Les Nouvelles de l'archéologie, no. 131 (March 1, 2013): 29–34. http://dx.doi.org/10.4000/nda.1785.

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Forestier, Hubert, Heng Sophady, and Vincenzo Celiberti. "Le techno-complexe hoabinhien en Asie du Sud-est continentale : L’histoire d’un galet qui cache la forêt." Journal of Lithic Studies 4, no. 2 (September 15, 2017): 305–49. http://dx.doi.org/10.2218/jls.v4i2.2545.

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Abstract:
La préhistoire du Sud-est asiatique se caractérise par un matériel lithique dont les chaînes opératoires restent encore peu connues ou mal décrites. Cette méconnaissance s’explique par l’éloignement géographique de ces régions tropicales vis à vis des problématiques préhistoriques occidentales développées depuis maintenant deux siècles. La préhistoire de l’Extrême-Orient est complexe, originale, surprenante parfois paradoxale car en marge des grandes lignées techniques connues ailleurs pour la période concernée, celle qui a vu l’avènement de l’Homme anatomiquement moderne. Cette préhistoire régionale d’environ 2 millions de km2 que l’on nomme l’Asie du Sud-est péninsulaire ou continentale renvoie à l’élaboration d’une science en mouvement dont la construction est toujours d’actualité. En se heurtant à la thèse classique de l’évolution comme à celle du progrès technique, le Hoabinhien bouscule les règles et les repères en préhistoire. Il se situe aux antipodes du modèle classique (Eurasiatique, Africain) de développement des outils de pierre selon l’enrichissement et l’allègement progressif de l’outillage depuis la pebble culture jusqu’au Néolithique. C’est précisément sur cette singularité que porte notre réflexion à propos d’un phénomène technique unique qui reste difficile à positionner sur l’axe évolutif des industries tel qu’il existe ailleurs dans le monde ou en Asie de l’Est (Chine, Corée, Japon). La régularité et l’homogénéité des formes d’outils façonnées sur galet dans un vaste espace et sur une durée record de près de 30 000 ans sont les caractéristiques principales de ce technocomplexe peu orthodoxe qui interroge la capacité cognitive d’Homo sapiens en écosystème tropical humide. Mais aussi, la question de la nature des liens existants entre l’homme et ses productions lithiques ou la place occupée par la technique de la pierre taillée lors du développement humain dans cette région hors d’Europe.A cette monotone pérennité d’outils sur galet se greffe l’absence d’outils lithiques pointus (pointe, extrémité apicale, outil à bords saillants convergents, etc.) tels qu’ils se rencontrent partout ailleurs chez les groupes de chasseurs-cueilleurs qu’ils soient du Paléolithique supérieur ou (sub-)actuels.C’est pourquoi la stabilité de ces outillages sur galet cacherait tout un pan de complexité inconnu du domaine technique comme l’insaisissable travail des matières dures d’origine animale mais surtout végétale non conservées à ce jour dans les niveaux archéologiques. Le cheminement du minéral vers la question du végétal renvoie à la nécessité de compléter la « boîte à outils » des artisans préhistoriques hoabinhiens par des objets pointus. Connue à ce jour qu’à travers les données de l’ethnographie, la « civilisation du végétal » conduit tout naturellement à réfléchir sur l’importance de ce matériau périssable dans le bagage outillé des derniers chasseurs-cueilleurs de la forêt tropicale d’Asie du Sud-est continentale. Autrement dit, la possibilité d’une autre existence technique en équilibre avec le milieu extérieur.Après avoir mis en avant l’originalité du phénomène culturel hoabinhien au regard de l’impact de la recherche en préhistoire et en paléoanthropologie dans les régions du Sud-est asiatique, cet article présentera d’un point de vue strictement qualitatif, les chaînes opératoires du techno-complexe hoabinhien. Faciès industriel sur galet qui caractérise la principale culture technique des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique final d’Asie du Sud-est entre environ 30 000 et 5 000 ans BP. Plus largement des précisions seront apportées d’une part sur l’inachèvement informatif du phénomène lithique en tant que donnée archéologique et d’autre part, sur son dépassement en tant que phénomène. Il s’agira donc de repenser l’envers de la dialectique lithique-lignic c’est-à-dire les objets du végétal à jamais disparus, à la lumière des objets de pierre taillée seuls conservés comme marqueurs de temps, de technique, d'espace et d’absence.
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Pelegrin, Jacques, Yoshihiro Aita, and Ishiro Yamanaka. "Yokomichi : Une collection du Paléolithique supérieur du Japon abordée selon un œil technologique français." Journal of Lithic Studies 4, no. 2 (September 15, 2017): 447–73. http://dx.doi.org/10.2218/jls.v4i2.2551.

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Abstract:
Depuis les années 1970, l’étude des collections lithiques préhistoriques a vécu en France une profonde modernisation. André Leroi-Gourhan, d’abord intéressé par les techniques traditionnelles, prit pour objectif d’appréhender les activités techniques menées dans un site par un groupe préhistorique, dans une perspective ainsi dénommée « palethnologique ». Il a aussi promu la notion de chaîne opératoire introduite auparavant par Marcel Mauss. Mais ce sont les expérimentateurs de la taille des roches dures, F. Bordes et J. Tixier, qui vont permettre d’enrichir cette notion de ses applications concrètes. J. Tixier, surtout, stabilise la terminologie de la pierre taillée, et systématise la « lecture technologique » qui permet de reconstituer mentalement le déroulement du façonnage d’un outil ou du débitage d’un nucléus. Il introduit aussi une distinction fondamentale entre « méthode » (la démarche -l’agencement des enlèvements successifs- suivie pour atteindre le but de la chaîne opératoire : un type ou une classe de produits) et « technique(s) » (qui réfère aux modalités pratiques d’exécution des enlèvements). Sur cette base, dès 1980, Tixier et collègues introduisent les notions d’économie des matières premières, du débitage et de l’outillage, corollaires de la notion de règles de gestion. La notion d’intention -entre débitage, supports et (certains) outils- apparaît également, fondant le postulat selon lequel les modalités de la taille sont cohérentes avec la morphologie des produits recherchés. C’est ce postulat que suit la démarche française en technologie lithique : percevoir -comprendre- les intentions de la production lithique, avant de classer et de mesurer. Cette démarche est ensuite appliquée à la collection lithique de Yokomichi (Dept de Yamagata, NE de Honshu), à débitage laminaire mais antérieure à la production de lamelles, ainsi datable d’environ 18 000 BP. On perçoit d’abord qu’y coexistent deux débitages laminaires : l’un de lames légères et rectilignes à petit talon, tirées de nucléus étroits, et l’autre de fortes lames à talons épais débitées de nucléus plus larges. Parmi les outils retouchés, ce sont les quelques « couteaux de Sugikubo » (des pointes à dos élancées de profil rectiligne) dont les supports correspondent à l’intention première du débitage étroit, quelques autres outils étant réalisés sur des supports de second choix. Un tel couteau de Sugikubo, dans une collection similaire, présente une fracture à longue languette inverse qui suggère fortement qu’il s’agit en fait, au moins pour partie, de pointes de projectile. Le débitage large, lui, avait pour intention première l’obtention de grandes lames pointues, très difficiles à réaliser, tandis que ses nombreux produits de second choix et d’aménagement restent bruts (utilisables comme couteaux) ou se retrouvent dans les « burins de Kamiyama » (en fait, de très probables couteaux ravivés comme les couteaux de Kostienki). Une expérimentation montre que les deux débitages sont réalisés par percussion directe à la pierre tendre, mais selon des modalités distinctes : par percussion tangentielle pour les lames légères à petit talon, par percussion en retrait pour les lames plus fortes à gros talon.
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Dugast, Stéphan. "Des pierres pour travailler le fer. Les outils lithiques des forgerons bassar du Nord-Togo." Journal des Africanistes, no. 84-1 (February 1, 2014): 156–211. http://dx.doi.org/10.4000/africanistes.3277.

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Dugast, Stéphan. "Des pierres pour travailler le fer. Les outils lithiques des forgerons bassar du Nord-Togo." Journal des Africanistes, no. 83-2 (July 30, 2013): 22–57. http://dx.doi.org/10.4000/africanistes.3320.

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Laroze, Emmanuel. "D’étranges sphères en calcaire à Saqqârah." Bulletin de la Société d'égyptologie, Genève, no. 33 (November 28, 2023): 147–53. http://dx.doi.org/10.54641/journals/bseg.2022.e1322.

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Abstract:
Dans la nécropole de Pépy Ier, à Saqqârah, plusieurs sphères en calcaire, datant de l’Ancien Empire, ont été récemment découvertes. Les sphères, qui mesurent entre 0,46 et 0,49 mètre de diamètre et qui pèsent entre 95 et 110 kilogrammes, ne sont pas parfaitement sphériques et ont probablement été taillées à la main à l’aide d’outils lithiques. Leur géométrie imparfaite et l’absence d’usure suggèrent qu’elles n’ont pas été utilisées comme outils de roulement ou de percussion. Plusieurs hypothèses peuvent être avancées sur leur fonction, mais en l’absence de parallèles celles-ci demeurent très conjecturales. Le fait que les sphères aient été enterrées dans la maçonnerie du gradin de la pyramide suggère qu’elles avaient peu de valeur. Il est possible qu’elles aient été des objets inachevés et que leur taille ne méritait pas d’être poursuivie.
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Lourdeau, Antoine. "Vie et mort d’un support d’outil : Chaînes opératoires de réaménagement des pièces façonnées unifacialement du technocomplexe Itaparica (Brésil Central)." Journal of Lithic Studies 4, no. 2 (September 15, 2017): 423–46. http://dx.doi.org/10.2218/jls.v4i2.2548.

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Abstract:
Le technocomplexe Itaparica comprend la plupart des productions lithiques de la transition Pléistocène-Holocène et de l’Holocène ancien dans le centre du Brésil. Il se caractérise par des industries basées sur une complémentarité entre des pièces façonnées unifacialement et des éclats retouchés. Les pièces façonnées unifacialement sont historiquement les vestiges les plus emblématiques de ce technocomplexe. Elles correspondent à un support pouvant contenir plusieurs outils. De nombreux indices démontrent que ces pièces avaient une longue durée de vie utile et passaient par différents états techniques successifs. A partir de la riche collection de l’abri GO-JA-01 (État de Goiás, Brésil), nous présentons ici une étude des chaînes opératoires de réamenagement des pièces façonnées unifacialement du technocomplexe Itaparica. Par les différents indices de raffûtage et de réaménagement, il est possible de définir deux schémas opératoires d’exploitation de ces outils au cours du temps, jusqu’à leur dénaturation. En revanche, bien que les réaménagements successifs aient un impact sur la forme et le volume des supports, ils ne peuvent pas expliquer toute la variabilité de ces artefacts. La structure des supports semble se maintenir au cours de la vie technique de ceux-ci. Il y a donc une diversité des intentions dès le début de la production des pièces façonnées unifacialement du technocomplexe Itaparica.
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Dobrescu, Roxana, Constantin Haită, and Katia Moldoveanu. "L’industrie lithique de l’habitation L1/1993 du site de Vitănești-Măgurice." Cercetări Arheologice 30, no. 2 (November 1, 2023): 491–526. http://dx.doi.org/10.46535/ca.30.2.05.

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Abstract:
L’article présente une analyse technologique et typologique du matériel lithique retrouvé dans l’habitation L1/1993 du site de type tell Vitănești-Măgurice, niveau Gumelniţa B1. Le lithique en question est riche et divers. Il consiste en 619 pièces, appartenant à des catégories diverses: outils, lames/lamelles et éclats bruts, nucléus, percuteurs, une hache, ainsi que des cassons et esquilles. L’échantillonnage renferme quelques pièces brûlées. Les techniques de détachements ont été aussi analysées. Nous avons clos notre étude d’une analyse pétrographique des matières premières.
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Bordes, Jean-Guillaume, and Arnaud Lenoble. "La "lamelle Caminade" : un nouvel outil lithique aurignacien ?" Bulletin de la Société préhistorique française 99, no. 4 (2002): 735–49. http://dx.doi.org/10.3406/bspf.2002.12753.

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Vialou, Denis. "L’art des grottes en Ariège magdalénienne." Gallia préhistoire. Suppléments 22, no. 1 (1986): 5–28. http://dx.doi.org/10.3406/galip.1986.2542.

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Abstract:
La région des Pyrénées ariégeoises est une des zones d'art pariétal importantes du Magdalénien IV dans la classification classique d'H. Breuil. Aux sites prestigieux comme Niaux, Le Portel est venue s'adjoindre Fontanet, découverte en 1972. Dans cette grotte, dont l'entrée se ferma naturellement après la fréquentation des Magdaléniens, tout est resté intact : sols avec des centaines d'empreintes humaines (mains et pieds) et animales, des foyers (datés), des ossements d'animaux chassés et des outils lithiques ; impressions dans l'argile, gravures et peintures y forment parallèlement un ensemble pariétal de premier ordre. Au total, cette région montagneuse rassemble 11 sites pariétaux : Marsoulas, à l'ouest et en lisière du département de l'Ariège, Les Trois-Frères, Le Tue d'Audoubert, Le Mas d'Azil et Le Portel dans le Plantaurel, piémont calcaire de la grande chaîne près de laquelle se situe Massat (massif de l'Arize). La grotte du Cheval à Foix, Bédeilhac, Niaux, Les Églises d'Ussat et Fontanet près de Tarascon-sur-Ariège sont situées sur l'axe sud-nord de la vallée de l'Ariège. Cette rivière forma la limite orientale du territoire conquis par les Magdaléniens après la libération progressive des hautes vallées, au sud, prises par les glaciers (Dryas ancien). La limite occidentale est celle de la Garonne, descendant des Hautes-Pyrénées centrales ; la limite nord enfin est celle de la plaine, biotope bien différent. L'unité chrono-culturelle de ce territoire magdalénien paraît correctement définissable dans la mesure où, hormis une éventuelle présence de Magdalénien III à l'ouest (Marsoulas) et des occupations du Magdalénien final à l'est sans rapport direct avec les dispositifs pariétaux, l'ensemble des données archéologiques est à référer au Magdalénien IV. L'espace naturel de chaque grotte a été considéré comme le cadre architectural construit par les Paléolithiques selon ses caractères topomorphologiques propres. L'espace magdalénien est donc le résultat de cette élaboration culturelle reposant sur un dispositif pariétal original dans chaque cavité. Dans les dispositifs pariétaux ariégeois magdaléniens on trouve les trois catégories de thèmes, habituellement rencontrés dans les grottes paléolithiques : les signes (c'est-à-dire des représentations abstraites), des humains et des animaux (c'est-à-dire des représentations figuratives), des tracés indéterminés (c'est-à-dire des représentations inidentifiables du fait des données graphiques elles-mêmes). Le choix des thèmes d'une part, leur fréquence d'autre part varient de façon considérable d'un site à l'autre, mais ils expriment aussi des orientations régionales. A cette échelle on constate que la cinquantaine de thèmes humains (9 des 11 grottes) et la particularité de certains d'entre eux — comme les Sorciers des Trois-Frères — donnent au Magdalénien pariétal ariégeois une orientation symbolique particulière. Il est plus banal de constater que près de 360 bisons et 180 chevaux forment l'essentiel des 860 représentations animales (de proportions très variables d'une grotte à l'autre). Dans la catégorie des signes (environ 1 500), trois familles ont été distinguées à partir de leurs données morphologiques. La famille des signes ponctués (273 unités) : points simples, points alignés, en nappe, etc. La famille des signes linéaires élémentaires (652) : traits, barres simples, parallèles, etc. ; enfin la famille des signes complexes (472) tels les barbelés, les claviformes ou encore des signes attestés en exemplaire unique. A l'inverse des signes ponctués et linéaires assez courants, soit disséminés dans les galeries, soit insérés dans des panneaux, les signes élaborés ou complexes marquent électivement certains dispositifs et permettent donc de les distinguer nettement. En ce sens, les choix thématiques témoignent d'un degré premier d'originalisation de chaque site pariétal. Un degré second est atteint en envisageant non plus seulement les thèmes, mais leurs liaisons spatiales strictes, par superposition ou juxtaposition. Les liaisons thématiques sont les fondements des constructions pariétales dans la mesure où elles mettent en rapport symbolique des thèmes variés selon des formulations originales toujours différentes d'un site à un autre. Au sein d'un même ensemble homogène, comme le Salon noir de Niaux ou le Sanctuaire des Trois-Frères, les liaisons thématiques organisent des séquences symboliques donnant parfois à un même thème (ou plusieurs) des importances distinctes : emplacement central ou périphérique, isolement ou groupement, choix des couleurs ou des techniques de gravures, dimensions, nombres d'individus, etc. Par exemple, le Sanctuaire des Trois-Frères montre, de son accès à son conduit final aboutissant au Dieu cornu, une diminution du nombre des bisons, une augmentation de celui des chevaux, une quasi-disparition des caprinés compensés par une forte concentration de rennes, un changement des thèmes abstraits avec un jeu d'apparition et de disparition de certains types. Analysée dans sa totalité la grotte apparaît comme une construction symbolique rassemblant des matériaux divers (thèmes) selon des agencements propres (liaisons thématiques) éminemment variables au sein même de dispositifs pariétaux indubitablement homogènes (quant à leurs origines ou leurs fondements culturels). L'analyse comparée finale des constructions symboliques montre que plus elles sont élaborées, complexes, moins on trouve d'éléments communs ou étroitement comparables entre elles au niveau des liaisons symboliques. En définitive, l'analyse conduit à identifier et définir une diversification irréductible des constructions symboliques, témoignant de l'affirmation culturelle de groupes ethniques sédentarisés autour de leur sanctuaire souterrain, dans une ambiance régionale ayant possédé une bonne cohésion culturelle pendant une durée relativement brève (un à deux millénaires) au regard de la création pariétale paléolithique.
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Graburn, Nelson H. H. "De l’esthétique à la prothétique, et inversement." Ethnologies 38, no. 1-2 (October 20, 2017): 61–81. http://dx.doi.org/10.7202/1041587ar.

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Abstract:
Cet article examine l’ethno-esthétique complexe des sculptures commerciales des Inuit canadiens de la fin du XXe siècle. Il suggère que cette ethno-esthétique est performative dans le sens où les Inuit jugent leurs oeuvres d’art non par leur forme visuelle ultime, mais en fonction de critères de proximité instaurés par les artistes masculins locaux ayant le plus de succès, par la nature du matériau lithique disponible sur place (et les outils utilisés) et par le statut et l’aptitude de l’artiste (selon son âge, son sexe, son expérience, son état de santé). À la suite d’Alfred Gell et Marily Strathern, nous sommes d’avis que l’art a une finalité, à savoir exercer son agentivité (son influence) sur le public qui, pour les Inuit, est avant tout le groupe local des autres (artistes) Inuit. Mais ces oeuvres sont destinées à la vente, aussi doivent-elles (aussi) influencer lesqallunaat(les Blancs susceptibles de les acheter). Certains Inuit enfreignent leurs propres valeurs ethno-esthétiques pour produire des oeuvres ayant l’air « primitif », c’est-à-dire de facture grossière et de formes enfantines, ou bien soulignent la « spiritualité » (le chamanisme) ou les transformations de l’homme en animal (animisme) pour séduire le « marché blanc » en convoquant les propres fantasmes de celui-ci au sujet du primitif en voie de disparition.
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Griggo, Christophe, Sébastien Bernard-Guelle, Thierry Tillet, and Alain Argant. "La grotte de Prélétang (Presles, Isère) : un camp de chasse moustérien de moyenne montagne." Collection EDYTEM. Cahiers de géographie 20, no. 1 (2018): 179–94. http://dx.doi.org/10.3406/edyte.2018.1419.

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Abstract:
La grotte de Prélétang, localisée dans le massif des Coulmes, dans le Vercors, à 1 225 m d’altitude, s’ouvre dans les calcaires urgoniens. Des fouilles, effectuées au niveau du porche et du seuil de la cavité, entre 1994 et 1999, par une équipe dirigée par T. Tillet, ont permis de mettre au jour une couche moustérienne. Ce niveau, daté de 46 200 ± 1 500 BP (OXA-10260, Ly-1382), a en partie été remaniée par des phénomènes de ruissellements, de charriages à sec et d’effondrements karstiques, surtout au niveau du seuil de la grotte. La faune recueillie dans cette couche moustérienne est peu abondante et très fragmentée. La marmotte et l’ours des cavernes y sont bien représentés mais leur présence est certainement naturelle. En revanche, les Néandertaliens ont dû introduire dans le site les différentes espèces d’Ongulés identifiées : cerf, chevreuil, sanglier, bouquetin et aurochs, comme l’attestent quelques os qui présentent des traces liées à une activité de boucherie ou des traces de combustion. L’industrie lithique, composée d’environ 300 pièces, est dominée par les produits Levallois et les outils à bords convergents. Les racloirs simples sont également abondants. La rareté des nucléus et des produits corticaux indiquent que le débitage a eu lieu à l’extérieur du site, probablement sur les gites de matières premières, distants de 7 km et à plus de 20 km. Le gisement moustérien de Prélétang a été le siège d’un ou de plusieurs campements de courtes durées en relation avec une exploitation cynégétique du plateau des Coulmes.
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Schmider, Béatrice. "Introduction – L’organisation de l’habitat aurignacien. Les données historiques." Gallia préhistoire. Suppléments 34, no. 1 (2002): 15–24. http://dx.doi.org/10.3406/galip.2002.2782.

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Abstract:
La couche VII de la Grotte du Renne, fouillée par André Leroi-Gourhan, dans les années cinquante, n’avait fait l’objet, jusqu’alors, que de publications préliminaires. Cet horizon archéologique représente les vestiges, bien conservés, de plusieurs occupations aurignaciennes, fortement imbriquées, mais bien individualisées dans la stratigraphie générale du site. L’étude s’appuie sur un nouvel examen du matériel recueilli lors des fouilles et aussi sur la critique des documents, coupes, plans, photographies, dont la plupart étaient restés inédits. Une introduction est consacrée aux données historiques situant les recherches dans le contexte de l’époque et rappelant les propositions de A. Leroi-Gourhan, principalement en ce qui concerne l’aménagement de l’espace où s’installèrent les Aurignaciens. Le premier chapitre de l’ouvrage traite de la géomorphologie du site : il replace la couche VII dans une séquence stratigraphique qui ne compte pas moins de quatorze niveaux archéologiques et tente une reconstitution de l’évolution du système karstique local. Une nouvelle interprétation de l’analyse palynologique, effectuée anciennement, permet de mieux préciser la période du séjour des Aurignaciens, corrélée avec le réchauffement central de l’Interstade d’Arcy. Les données paléoenvironementales sont complétées, dans le second chapitre, par l’étude de la faune réalisée d’une part sur les restes du gibier rapporté dans l’habitat par les chasseurs, d’autre part sur les ossements des animaux sauvages qui fréquentaient le site pendant leurs absences. Le chapitre suivant (ch. III) présente les résultats du nouvel examen de l’abondant matériel lithique (nucléus, produits de débitage et outils) recueilli lors des fouilles, analysé sous l’angle typomorphologique mais aussi techno-économique et fonctionnel. Il est complété par la description des galets utilisés (ch. IV). L’étude de l’industrie osseuse fait l’objet du cinquième chapitre et évoque les différentes techniques employées par les Aurignaciens pour la fabrication d’un outillage riche et diversifié. Le dernier chapitre traite des objets de parure dont certains sont particulièrement remarquables par leur valeur esthétique et symbolique et la technologie mise en œuvre pour leur réalisation ainsi que des fossiles ramassés comme objets de curiosité. En conclusion, la synthèse de toutes ces données permet de nouvelles hypothèses sur l’organisation de l’habitat, sa durée, sa périodicité, ainsi que la recension des activités du groupe nomade qui s’arrêta sous le porche de la grotte du Renne, il y a environ 33 000 ans. La place de l’Aurignacien de la grotte du Renne dans le contexte général de cette culture est enfin discutée et il est proposé de le rapprocher typologiquement d’un Aurignacien archaïque (proche du Proto-Aurignacien méditerranéen) plutôt que de l’ Aurignacien classique du sud-ouest français.
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Claud, Émilie, Céline Thiébaut, Aude Coudenneau, Marianne Deschamps, Vincent Mourre, Michel Brenet, Maria Gema Chacón‑Navarro, et al. "Le référentiel des outils lithiques." Palethnologie, no. 10 (November 1, 2019). http://dx.doi.org/10.4000/palethnologie.5142.

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Malassé, Anne Dambricourt, and Dominique Cauche. "Des traces de boucherie aux outils lithiques de Masol (Pliocène supérieur, Inde du Nord). Une approche psychomotrice de l’origine et de l’identité des hominiens." L'Anthropologie, October 2022, 103070. http://dx.doi.org/10.1016/j.anthro.2022.103070.

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