Journal articles on the topic 'Nouvelle technologie et données empiriques'

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LAKS, BERNARD. "Pour une phonologie de corpus." Journal of French Language Studies 18, no. 1 (March 2008): 3–32. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269507003146.

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Abstract:
ABSTRACTPour les sciences du langage, comme pour toutes les sciences, la question du rapport aux données est l'une des plus fondamentales qui soit. Les avancées technologiques récentes en matière d'analyse et de fouille de bases et de banques de données linguistiques ont donné à la question de la relation entre corpus et modèles une acuité nouvelle. Face aux constructions génératives qui voient la théorie comme fondamentalement sous déterminée par les données factuelles, de nouvelles approches ont été proposées qui mettent au premier plan les faits de langue observables et construisent l'analyse linguistique comme une modélisation des usages. Voir dans ce renversement de la relation entre données et modèles un simple effet des technologies nouvellement disponibles et défendre que les linguistiques de corpus ne sont rien d'autre que de simples dispositifs techniques au service d'une linguistique descriptive, empirique ou herméneutique, occulte les questions épistémologiques centrales qui commandent la relation de la science linguistique à ses observables. En réanalysant l'opposition classique entre sciences de l’exemplumet sciences dudatum, je montre ici que la linguistique, et singulièrement la phonologie, se sont construites, contre la grammaire, comme des sciences empiriques ayant pour objet la modélisation des observables linguistiques. La notion de corpus apparaît ainsi l'une des plus anciennes qui soient. Comprendre son ancienneté et construire son historicité permettent de saisir ce qui est en jeu dans son resourcement technologique récent et permet de voir le moment génératif comme une parenthèse, certes un temps productive, dans la longue confrontation du linguiste modélisateur à ses corpus d'observables. L'enjeu de la réanalyse de la notion de corpus en linguistique et en phonologie est donc considérable, contre la vulgate saussurienne qui doit si peu à la pensée du Maître genevois, il ne s'agit de rien de moins que frayer le chemin d'une linguistique de parole, conditionsine qua non, comme il l'a souvent dit, d'une linguistique de la langue.
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Gacono, Carl B., and J. Reid Meloy. "Rorschach Research and the Psychodiagnosis of Antisocial and Psychopathic Personalities." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 130–48. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.130.

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Abstract:
Depuis des décennies, les cliniciens se sont intéressés à l’utilisation du Rorschach dans le diagnostic de la psychopathie. Pourtant, c’est seulement depuis une quinzaine d’années que ce type d’investigation est devenue vraiment pertinente à travers des recherches valides et fiables, grâce aux progrès réalisés dans l’évaluation de la psychopathie et la technologie du Rorschach. En 1984, armés de cette “nouvelle” technologie, nous avons entamé nos recherches sur les personnalités antisociales et psychopathiques. Utilisant le Trouble de la Personnalité Antisociale (TPA) et la Psychopathie comme mesures indépendantes, et les variables Rorschach comme mesures dépendantes, nous avons tenté de comprendre le continuum antisocial d’un point de vue psychodynamique et développemental, tout en tenant compte des aspects psychobiologiques, psychodynamiques et de style cognitif. Nous avons posé plusieurs questions: le Rorschach peut-il “établir la carte” du fonctionnement de la personnalité et de la structure intrapsychique des individus présentant des Troubles de la Conduite (TC) et des TPA, et est-ce que cette “carte” Rorschach validerait de manière empirique les modèles théoriques tels que la pathologie de l’attachement, l’absence d’anxiété, l’agressivité, et l’aspect grandiose qui sont associés à la psychopathie? Compte tenu des différences parmi les délinquants, le Rorschach saurait-il discriminer entre groupes TC et TPA d’après leurs niveaux de pathologie? Et encore, le Rorschach pouvait-il discriminer entre les TPA et les autres troubles de personnalité de Type B? Nous avons obtenu un haut degré de concordance entre les données empiriques et la théorie. Nous avons trouvé des déficits de l’attachement (T = 0) chez 88% des troubles de comportement chez les enfants, 86% des adolescents TC, 71% des femmes TCA, 79% des hommes TCA, 91% des hommes psychopathes et 70% des hommes TCA schizophrènes. Les résultats du Y sont congruents avec le passage à l’acte considéré comme une défense contre l’angoisse dans les groupes d’enfants et adolescents TC. Contrairement aux enfants non consultants et aux adultes psychopathes, les enfants TC s’évaluent de manière négative lorsqu’ils se comparent aux autres (EGO < 0,33 = 72%). Les adolescents TC diffèrent aussi des adolescents dysthymiques et non consultants: ils montrent moins de capacité d’attachement, sont moins anxieux, et manifestent moins d’intérêt pour les autres en tant que des objets entiers et humains réels. Les adolescents TC psychopathes présentent les même déficits. Les psychopathes TCA adultes de sexe masculin montrent moins de capacité d’attachement, éprouve moins d’anxiété et sont plus grandioses que les TCA non psychopathes. Les psychopathes se montrent tout aussi grandiose que les hommes aux Troubles de Personnalité Narcissique non hospitalisés, tout aussi “limites” que les hommes aux Troubles de la Personnalité Limite, cependant qu’ils sont moins anxieux et moins attachés. Les femmes adultes antisociales, bien qu’elles manifestent plus d’affects dysphoriques que les hommes TCA psychopathes, montrent moins de capacité d’attachement et d’affect que les femmes aux Troubles de la Personnalité Limite. L’expression de l’aspect grandiose diffère entre hommes psychopathes, enfants TC et femmes TCA, ce qui suggère des différences dans les niveaux de développement et selon le sexe. Bien que le Rorschach ne doive pas être utilisé de manière isolée à des fins de diagnostic psychologique, nos premiers résultats montrent tout l’intérêt qu’il présente pour comprendre la psychologie des personnalités antisociales et psychopathiques. Nos travaux sur le Rorschach constituent aussi un modèle pour l’étude d’autres troubles de personnalité.
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Dionne, Frédérick, Thanh-Lan Ngô, and Marie-Claude Blais. "Le modèle de la flexibilité psychologique : une approche nouvelle de la santé mentale." Santé mentale au Québec 38, no. 2 (March 21, 2014): 111–30. http://dx.doi.org/10.7202/1023992ar.

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Abstract:
Cet article présente une vision de la santé mentale fondée sur le modèle de la flexibilité psychologique sur lequel repose la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), une approche représentative de la troisième vague des thérapies cognitives-comportementales. Il vise à exposer la théorie et la pratique de l’ACT et à rendre compte de données empiriques qui soutiennent son utilisation clinique.Cet article présente une vision de la santé mentale fondée sur le modèle de la flexibilité psychologique sur lequel repose la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), une approche représentative de la troisième vague des thérapies cognitives-comportementales. Il vise à exposer la théorie et la pratique de l’ACT et à rendre compte de données empiriques qui soutiennent son utilisation clinique.
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Crespo, Manuel. "Une nouvelle révolution universitaire ?" Articles 29, no. 2 (July 4, 2005): 375–96. http://dx.doi.org/10.7202/011038ar.

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Abstract:
Résumé Cet article, qui porte principalement sur le contexte canadien, a comme objectif d’analyser les nouveaux arrangements organisationnels qui sont nés d’une économie de la connaissance qui valorise l’innovation. Il pose également la question des conséquences de ces arrangements sur le rôle des universités dans le développement social et économique de leurs environnements. L’auteur s’interroge sur la plausibilité de l’émergence d’une « deuxième révolution académique » issue du changement des rôles de la triade université-entreprise-État. L’article se base sur des données empiriques primaires et secondaires colligées dans le cadre des recherches de l’auteur et de ses étudiants dans le domaine de la gestion des politiques publiques comparatives sur l’enseignement supérieur.
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Lima, Jacob Carlos, Felipe Rangel, and Carole Yerochewski. "La nouvelle informalité et la flexibilité du travail au Brésil." Sociologie et sociétés 47, no. 1 (January 11, 2016): 47–72. http://dx.doi.org/10.7202/1034418ar.

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Abstract:
L’objet de cet article est de discuter la question de la nouvelle informalité au Brésil, ainsi que de nourrir la réflexion sur les nouvelles identités sociales construites dans cette situation. En termes empiriques, notre découpage privilégie : a) le travail informel dans les pôles de production de l’habillement (confection et chaussures) ; b) le commerce ambulant, qualifié aussi de « transnational », constitué par des personnes engagées dans la commercialisation de produits bon marché « mondiaux », qui achètent des marchandises au-delà des frontières nationales et les revendent dans les villes brésiliennes. La recherche a été réalisée entre 2011 et 2014 et consiste en visites exploratoires dans les lieux de production et commercialisation, en observations du travail et en entrevues avec des travailleurs, auxquels s’ajoutent des données secondaires obtenues auprès des institutions publiques et privées.
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Avanzi, Mathieu, and André Thibault. "Réflexions épistémologiques sur de nouveaux apports méthodologiques et empiriques à l’étude géolinguistique des français d’Amérique." SHS Web of Conferences 46 (2018): 02001. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20184602001.

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Abstract:
Après un bref tour d’horizon historique de la géolinguistique du français au Canada, nous présenterons dans le détail une nouvelle technique d’enquêtes en ligne (inspirée du « crowdsourcing » ou « production participative ») permettant de porter un regard neuf sur la différenciation diatopique du français au Canada, envisagée du point de vue des autoreprésentations. Nous enchaÎnerons avec une réflexion épistémologique portant sur les limites inhérentes à ce type d’approche (données élicitées vs. spontanées; données de production et d’autoreprésentation; paradoxe de l’observateur; variation diasituationnelle; problèmes de syntagmatique; distinction entre signification et désignation), puis présenterons brièvement le traitement cartographique effectué, pour aboutir au coeur de l’exposé : une série de cartes et de graphes élaborés à partir de nos enquêtes et illustrant différentes distributions aréales prototypiques (aires complémentaires, types locaux, aires périphériques et effet d’âge).
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Heiniger-Castéret, Patricia, and Mathilde Lamothe. "Du canot à glace sur le Saint-Laurent au parapluie de berger des Pyrénées : les inventaires du patrimoine culturel immatériel au Québec et en Aquitaine." Études, no. 30 (March 4, 2019): 57–75. http://dx.doi.org/10.7202/1056920ar.

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Abstract:
Avec le projet d’Inventaire des ressources ethnologiques du patrimoine immatériel (IREPI) débuté en 2003-2004, le Québec figure parmi les pionniers à mener un inventaire du patrimoine culturel immatériel sur son territoire. Sélectionnant des personnes-ressources ou « porteurs de patrimoine », la Chaire de recherche du Canada du patrimoine ethnologique de l’Université Laval a développé une méthodologie alliant des techniques d’entretien et des techniques audiovisuelles pour mener des enquêtes de terrain. Ces données collectées sont valorisées par le biais des nouvelles technologies en créant un inventaire multimédia sur internet, et non par la méthode « classique » d’un simple inventaire papier ou par fiche. En 2006, la France se lance dans cette entreprise en s’inspirant de la méthodologie utilisée au Québec. L’une des opérations-pilotes, menée en Aquitaine, se tourne également vers les outils audiovisuels pour mettre en image l’inventaire du patrimoine culturel immatériel, en suivant une méthode de recherche alliant démarche empirique, fiches d’inventaire (description textuelle et réalisation de court-métrages) et valorisation sous forme d’exposition physique et virtuelle. Si les méthodes d’investigation pensées sur le mode ethnologique semblent similaires, ces inventaires émergent dans un contexte historique, social et politique particulier qui les façonne et les modèle en fonction de la rhétorique patrimoniale ou du cadre institutionnel et juridique en vigueur de chaque côté de l’Atlantique. Les problèmes de temporalités du travail d’enquête, de conservation et d’exploitation des données collectées, de « regard patrimonial » et de sa construction sont également inhérents à ces projets de recherche appliquée.
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Kopp, Christophe, Stéphane Bernabe, Mohand Achouche, and Sébastien Le Beux. "Photonique sur silicium : des réseaux à fibres au traitement optique de données." Photoniques, no. 98 (September 2019): 24–27. http://dx.doi.org/10.1051/photon/20199824.

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Abstract:
La technologie photonique intégrée sur silicium s’est développée depuis les années 2000 avec comme objectif principal de répondre au besoin croissant du réseau internet en composants d’émission et de réception à très haut débit sur fibre optique. Aujourd’hui, plusieurs fonderies proposent des plateformes matures et des produits sont commercialisés. Une nouvelle génération technologique est développée afin d’élargir les domaines d’application de la transmission au traitement optique de données.
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DUHAIME, Gérard. "Loi de l’ascension des corps dans l’espace professionnel." Sociologie et sociétés 21, no. 2 (September 30, 2002): 208–11. http://dx.doi.org/10.7202/001211ar.

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Abstract:
Résumé Effectuant une lecture au second degré du cadre qui lui est fourni, l'auteur diagnostique dans la pratique sociologique du Québec contemporain une tendance au corporatisme professionnel comme projection identitaire face aux autres corps professionnels, et un glissement vers le repli sur soi et vers la valorisation de l'expérience vécue comme projection de l'identité individuelle face aux professionnels de la même spécialité. Utilisant d'abondantes données empiriques tirées d'une enquête introspective intime (vécu professionnel), son parcours discursif l'amène à formuler une nouvelle Loi générale du fonctionnement social, dite la Première loi de Duhaime sur l'ascension des corps dans l'espace professionnel.
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Bédard, Jean-Luc, and Vincent Mirza. "La géométrie variable de la haute qualification. Pour une approche contextualisée1." Recherche 52, no. 2 (August 24, 2011): 317–34. http://dx.doi.org/10.7202/1005664ar.

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Abstract:
Le discours sur les technologies de l’information et la haute technologie contribue à fonder une définition de la haute qualification qui néglige plusieurs dimensions et champs de qualifications, excluant plusieurs métiers où l’on retrouve des travailleurs hautement qualifiés. Ainsi, cette définition ignore les différentes structurations et dynamiques des univers de travail et fait abstraction des problèmes reliés à la notion de qualification, mais ignore également les processus sociaux et culturels qui contribuent à la définir. Des données ethnographiques tirées d’un travail de terrain permettent de tracer les repères d’une nouvelle définition de la haute qualification, davantage arrimée aux contextes de travail.
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Fontaine, Louise. "Repérage de quelques obstacles linguistiques et culturels des soins de santé pour les immigrants francophones de la Nouvelle-Écosse." Études, no. 18-19 (July 9, 2012): 103–15. http://dx.doi.org/10.7202/1010301ar.

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Abstract:
Ce texte s’attarde au concept d’« immigrant francophone » appliqué au contexte de la Nouvelle-Écosse. Contrairement à ce qu’on peut imaginer à un premier niveau d’analyse, ce concept est polysémique et le sens qu’on y attribue varie selon les acteurs sociaux qui l’utilisent. Donc, afin de mieux délimiter l’objet de notre propos, nous avançons quelques éléments de définition à prendre en compte. Il s’agit d’une recherche exploratoire orientée vers la formulation de quelques pistes de réflexion, voire quelques hypothèses de travail à vérifier lors de la réalisation de futures recherches dans le domaine de la santé auprès des communautés francophones et acadiennes de la Nouvelle-Écosse. Pour étoffer notre propos, nous présentons quelques données empiriques recueillies à même le travail de terrain mené principalement dans le milieu associatif à Halifax et dans le sud-ouest de la province depuis 2003. Dans ce contexte, nous avons mené des enquêtes en procédant notamment à de l’observation participante. Nous avons aussi eu recours à des documents écrits tels que des documents gouvernementaux, des articles dans des revues spécialisées, des journaux. Les liens que nous avons établis entre des thèmes comme langue, culture et santé nous ont conduite finalement à proposer quelques questions de recherche et quelques hypothèses de travail.
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Soodeen, Ruth-Ann, Leslie L. Roos, and Sandra Peterson. "Réforme de la santé et évolution technologique: transition du profil d'hospitalisation pour quatre interventions au Manitoba." Healthcare Management Forum 13, no. 1 (April 2000): 22–28. http://dx.doi.org/10.1016/s0840-4704(10)60729-6.

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Abstract:
Cette étude a été menée à partir de données recueillies au Manitoba de 1991 à 1996 afin d'évaluer les effets des réformes de la santé et des progrès technologiques sur les profils d'hospitalisation, la mortalité et les taux de réadmission. La cholécystectomie et la chirurgie herniaire ont servi d'indicateurs en vue de l'évaluation des effets combinés de la nouvelle technologie et des réformes de la santé, tandis que l'appendicectomie et l'hystérectomie ont permis de mesurer les effets des seules réformes de la santé. L'introduction de nouvelles technologies (c.-à-d. la laparoscopie) et les mesures de réforme de la santé (c.-à-d. les séjours moins longs à l'hôpital) n'ont pas eu d'effets défavorables sur le nombre d'interventions, sur la mortalité postchirurgicale ni sur le nombre de réadmissions postchirurgicales.
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Gauthier, Yvon. "L’appareil analytique et ses modèles." Nouvelles perspectives en sciences sociales 7, no. 2 (November 20, 2012): 23–48. http://dx.doi.org/10.7202/1013053ar.

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Abstract:
Cet article propose une notion constructiviste de modèle dans la théorie physique applicable à la théorie scientifique en général, c’est-à-dire aussi bien dans les sciences exactes que dans les sciences sociales et humaines. La distinction entre appareil analytique et appareil expérimental par la médiation des modèles permet en effet de généraliser une notion qui est d’abord apparue dans les fondements de la physique chez David Hilbert et John von Neumann. Si l’on consent à inverser les flèches ou homomorphismes qui vont de l’appareil analytique, ensemble des structures logicomathématiques, à l’appareil expérimental, ensemble des données empiriques et des procédures expérimentales, on peut remonter par la modélisation des données jusqu’à l’appareil analytique qui assure la consistance ou cohérence logique de la théorie scientifique, qu’elle relève des sciences exactes ou des sciences sociales. Une telle articulation des savoirs peut apparaître formelle, mais elle a l’avantage de rassembler les entreprises scientifiques dans un schème unificateur qui jette une lumière nouvelle sur le débat majeur en philosophie des sciences contemporaine, la confrontation du réalisme et de l’antiréalisme, qui a des répercussions tant en philosophie de la physique qu’en philosophie du langage et en philosophie de la logique, ou encore en philosophie des sciences sociales, si l’on en croit Jürgen Habermas ou les tenants du contructionnisme appelé jadis constructivisme social ou socioconstructivisme. L’article conclut sur la distinction qu’il faut opérer entre le constructivisme logicomathématique et le contructionnisme, comme le dénomme Ian Hacking, pour bien marquer la distance qui sépare les postures fondationnelles ou les options philosophiques dans ce qu’il faut bien appeler « logique de la science », selon l’expression du grand philosophe pragmatiste Charles Sanders Peirce reprise par des empiristes logiques comme Rudolf Carnap.
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Faulkner, Guy, Lira Yun, Mark S. Tremblay, and John C. Spence. "Exploration de l’impact du « nouveau » ParticipACTION : aperçu et présentation du numéro spécial." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 38, no. 4 (April 2018): 173–82. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.38.4.01f.

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Abstract:
ParticipACTION est un organisme de communications et de marketing social voué à la promotion de l’activité physique au Canada, qui a été fondé à l’automne 1971, a cessé ses activités en 2001 et a été relancé en 2007. Conçues comme une expérience naturelle en santé publique, les données probantes ont été tirées à la fois d’une enquête fondée sur la population et portant sur les connaissances, la sensibilisation, la compréhension de l’activité physique et les niveaux d’activité physique des Canadiens (à l’échelle de l’individu) et de sondages et d’entrevues auprès d’informateurs clés visant à examiner le pouvoir d’action, l’état de préparation et le soutien des organisations en matière de promotion de l’activité physique (à l’échelle de l’organisation). Cet article vise en premier lieu à donner un aperçu de certaines des principales initiatives entreprises par la « nouvelle version » de ParticipACTION susceptibles d’avoir contribué à des changements sur le plan individuel ou organisationnel. En second lieu, il prépare le terrain pour les trois études empiriques de cette série d’articles consacrée aux résultats de suivi.
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Maki, Dennis R. "Trade Unions and Productivity: Conventional Estimates." Relations industrielles 38, no. 2 (April 12, 2005): 211–28. http://dx.doi.org/10.7202/029350ar.

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Abstract:
Bien que la question de l'effet des syndicats sur la productivité ait fait l'objet de recherches depuis longtemps, les études sur le sujet sont plutôt rares et plusieurs problèmes demeurent sans réponse. Même si bien des motifs expliquent un tel état de choses, le plus important est sans doute de définir et de mesurer la productivité. Nombre de spécialistes divergent d'avis sur les moyens de l'apprécier. En outre, la question est essentiellement empirique, puisqu'il existe d'abondants arguments qui concluent les uns à un effet positif et les autres à un effet négatif. De plus, les statistiques dont on dispose pour porter un jugement manquent généralement, en particulier lorsqu'il s'agit de comparer celles qui proviennent des entreprises syndiquées et de celles qui ne le sont pas. Dans le cas du Canada, ces données sont de qualité douteuse. Pour cette raison, la plupart des études portant sur l'effet du rôle des syndicats en ce qui concerne la productivité prennent de par leur nature même la forme d'études de cas. En conséquence, si l'on s'intéresse aux effets macro-économiques des syndicats, on risque d'en arriver à des conclusions erronées. Ainsi, une entreprise, où il n'existe pas de syndicat, peut modifier ses techniques de production dans un effort en vue d'empêcher la syndicalisation ou au moins en diminuer les conséquences si elle se produisait. Par ailleurs, si des firmes syndiquées deviennent plus productives à cause de la syndicalisation, il peut arriver que d'autres qui ne le sont pas changent leur technologie de production pour empêcher une diminution des ventes. Ces motifs font voir que c'est une chose désirable de mesurer l'effet de la productivité pouvant découler de l'action syndicale au point de vue général, mais ils en montrent en même temps toute la difficulté. L'article veut apporter une double contribution aux études qui ont portées sur le sujet en discutant les questions et les concepts en jeu. Par la critique qu'il fait de certains travaux récents, il ouvre des voies nouvelles vers une recherche future, car il faut convenir qu'il est besoin de beaucoup d'études additionnelles avant de pouvoir affirmer que l'on comprend les effets des syndicats en matière de productivité. Ceci exige naturellement une augmentation considérable du nombre des données statistiques.
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Martin, Claude. "Le « risque solitude » : divorces et vulnérabilité relationnelle." II. Construction de clientèles à risque et vulnérabilité, no. 29 (October 16, 2015): 69–83. http://dx.doi.org/10.7202/1033717ar.

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Abstract:
Si l’on peut étudier la sociabilité, les réseaux de « proches », les systèmes d’entraide et de solidarité, il est en revanche difficile d’appréhender le phénomène de la solitude. D’une part, il relève plus du ressenti que de l’objectivable. D’autre part, son analyse est rendue complexe par l’intensité des discours et des représentations courantes dont il est l’objet actuellement. Il est vrai que les situations potentiellement génératrices de solitude sont légion : chômage, ruptures conjugales, drogue, maladies, vieillesse, etc. Mais la polarisation de l’attention sur ce phénomène doit moins être considérée comme une preuve de son développement que comme le signe d’une inquiétude partagée par la société globale. Le phénomène de la solitude, non plus comme ressenti individuel, mais comme préoccupation collective, doit, selon l’auteur, être articulé à la formulation de la « question sociale ». Le repli de l’État providence a contribué à mettre en lumière une nouvelle forme de vulnérabilité : la vulnérabilité relationnelle. Se construit ainsi un véritable « risque solitude », au sens de dépendance à l’égard des mesures collectives. Dans un premier temps, l’auteur montre comment, selon les époques, les dissociations familiales ont été diversement interprétées en termes de « risques »; on aboutit aujourd’hui à une lecture qui articule instabilité familiale, vulnérabilité relationnelle et processus d’exclusion. Dans un second temps, l’auteur montre, données empiriques à l’appui, dans quelle mesure la désunion bouleverse les réseaux de sociabilité et d’entraide, aboutissant parfois à cette vulnérabilité relationnelle.
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Delcourt, T., M. Jurus, J. Sinzelle, and C. Gernez. "AFPEP – La psychiatrie privée entre socles anciens et nouvelle donne sociétale." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S83. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.367.

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Abstract:
L’AFPEP-SNPP existe sous sa forme actuelle, associative et syndicale, depuis plus de 40 ans. Elle représente les psychiatres privés (libéraux en ville et en clinique, mais aussi salariés à temps partiel dans le milieu associatif et médicosocial). La psychiatrie privée accompagne le patient dans l’accomplissement de soins qu’il a librement choisis. Elle repose essentiellement sur un lien de confiance où la souplesse du clinicien et sa polyvalence sont les clés d’une efficacité thérapeutique et préventive des troubles mentaux les plus variés (depuis les interrogations en apparence bénignes jusqu’aux pathologies chroniques lourdes). L’exercice privé se distingue par le dispositif psychiatrique le plus allégé, son moindre coût de fonctionnement, notamment administratif et assure environ 2 millions de consultations annuelles en France. Il permet un exercice professionnel le plus indépendant possible, car la rémunération repose essentiellement sur les honoraires directement perçus de la part des patients. À ce titre, les psychiatres privés expriment un point de vue indépendant et original sur les processus administratifs imposés par la législation et notamment par la Haute Autorité de santé. Ils demeurent solidaires de la profession qui bénéficie ainsi d’une complémentarité dans l’éventail thérapeutique, par une articulation entre la ville et l’hôpital. Ils peuvent enrichir la réflexion psychiatrique par leurs recherches indépendantes et ainsi réinterroger les concepts de la psychiatrie traditionnelle, par exemple le paradigme de la psychose, qui a permis le développement d’une réflexion clinique spécifique à la psychiatrie. Ils doivent confronter les données de la science avec le besoin que ressentent les patients d’exprimer librement leurs troubles, et beaucoup d’entre eux pratiquent la psychothérapie. C’est ainsi qu’ils sont amenés à réinventer leur approche clinique au gré de l’évolution de la société et de la technologie, notamment en ce qui concerne les adolescents et les nouveaux modes d’expression de leurs troubles.
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AITELKADI, KENZA. "Extraction des éléments de façade de bâtiments patrimoniaux à partir de données issues de scanner laser terrestre." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 210 (April 10, 2015): 39–49. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.229.

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Abstract:
Le relevé par Scanner Laser Terrestre (SLT) et le traitement de ces données, ou lasergrammétrie, est en pleine évolution depuis plusieurs années. Les domaines de l'architecture et de la sauvegarde du patrimoine culturel bénéficient de plus en plus des produits dérivés de cette technologie. L'apparition de la lasergrammétrie a permis l'inventaire, l'archivage et la modélisation tridimensionnelle des édifices et des sites. Toutefois, le processus de traitement des données brutes et de production des produits dérivés est long et parfois difficile. Des travaux de recherche ont alors permis d'automatiser certaines étapes de traitement. Dans le cadre de l'analyse de façades de bâtiments historiques, les approches de traitement automatique développées pour l'identification des plans et des détails, dont la phase de segmentation, sont généralement géométriques. Ces approches présentent cependant des limites dans l'identification des éléments de façades appartenant au même plan. Dans ce contexte, nous proposons un nouveau processus automatique de segmentation d'un nuage de points. Ce processus intègre l'ensemble des composantes du nuage de points à savoir les composantes géométriques et radiométriques - couleur et intensité laser. Nous présentons ensuite une nouvelle méthode de filtrage des résultats de segmentation basée sur la triangulation de Delaunay. L'étape finale consiste à détecter les contours des éléments segmentés en vue de l'établissement d'un modèle vectoriel. Cette méthode est testée sur des façades des anciennes Médinas au Maroc dont celle de la Médina de Casablanca. Nos résultats montrent l'importance d'intégrer toutes les composantes du nuage de points pour l'établissement du modèle vectoriel.
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Trottier, Mélanie, and Stéphanie Foisy Petaccia. "Intégrer ou segmenter travail et famille? Vers une nouvelle compréhension des effets de la charge de travail." Ad machina: l'avenir de l'humain au travail, no. 3 (March 1, 2020): 139–50. http://dx.doi.org/10.1522/radm.no3.1104.

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Abstract:
Les récentes modifications de l’organisation du travail, telles que l’utilisation accrue de la technologie, ont transformé les frontières entre les domaines du travail et de la famille modifiant ainsi la définition même de la charge de travail. En effet, le temps et le lieu de travail sont désormais flexibles. Il importe de se questionner sur les réels effets de cette pression d’intégrer les rôles du travail et de la famille qui redéfinit la répartition de la charge de travail. La présente recherche s’intéresse à la fonction modératrice de la segmentation des rôles dans la relation entre la charge de travail et le conflit travail-famille. Une collecte de données a été réalisée auprès de 162 pharmaciens et pharmaciennes membres de l’Ordre des pharmaciens du Québec. Les résultats obtenus sont contraires à ce qui était attendu : la segmentation des rôles ne protège pas les individus d’une charge de travail élevée, mais accentue plutôt son effet sur le conflit travail-famille. La présente recherche offre un avancement des connaissances dans la littérature portant sur l’interface travail-famille. En effet, elle ouvre une voie intéressante pour comprendre dans quelles situations la segmentation des rôles influence le conflit travail-famille. D’un point de vue professionnel, la présente étude aidera les employeurs à comprendre la complexité des effets d’une charge de travail qui peut désormais être effectuée en dehors du cadre traditionnel du lieu de travail.
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Taylor-Johnston, John. "Une bibliographie en ligne des Lettres : un modèle à code source libre." Documentation et bibliothèques 50, no. 2 (April 23, 2015): 177–88. http://dx.doi.org/10.7202/1030082ar.

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Abstract:
Lorsque la Bibliographie d’études comparées des littératures canadienne, québécoise et étrangères / Bibliography of Comparative Studies in Canadian, Québec and Foreign Literatures (Bibliographie CCL) a été publiée en ligne pour la première fois, en 1995, à l’Université de Sherbrooke, les chercheurs n’étaient pas prêts à composer avec la technologie requise. Par conséquent, ses premières tentatives en ligne sont tombées à plat. Cet état de fait a toutefois changé, en 2002, lorsque la Bibliographie CCL permettait l’accès à ses données en utilisant un script PHP-MySQL et un serveur Apache Web, adoptant un modèle de recherche à code source libre (Open Source Initiative) et une nouvelle approche à la publication en ligne d’une bibliographie des Lettres. Depuis 2002, bien que la recherche soit restée la même, les procédures de travail et les méthodes de publications ont changé. Les chercheurs de la CCL développent maintenant leur bibliographie électroniquement en utilisant phpMyAdmin, une interface MySQL en ligne, éliminant ainsi des besoins technologiques considérables. La publication électronique offre aujourd’hui la possibilité d’utiliser MySQL pour la compilation des formats papier. Cet article se veut un rapport intérimaire et une exemplification Open Source de la transition de la copie papier vers l’électronique pour le projet de la CCL.
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Aparicio, Miriam. "Vers un paradigme systémique compréhensif post covid-19 pour la 'nouvelle normalité'." Acta Europeana Systemica 10 (December 23, 2020): 121–52. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v10i0.60023.

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Abstract:
La mondialisation a été accompagnée des changements abrupts dans tous les champs. Dans les dernières années, la possibilité d'une pandémie a été diffusée. Cependant, les pays n'étaient pas préparés suffisamment pour faire face à ce fait. Les résultats, depuis sept mois, montrent les conséquences néfastes qui impactent sur les sujets, les organisations et les contextes macro-nationaux eux-mêmes. La pandémie – au moins dans les pays de l'Amérique latine, avec certaines différences – a mis au découvert les "dettes " des gouvernements face aux inégalités déjà existantes mais qui se sont perpétuées pendant les dernières décennies et de "dettes " en matière de formation des compétences par rapport aux nouvelles exigences du monde du travail, parmi d'autres. L'actuel scénario COVID-19 met l'accent sur le besoin de repenser la réalité à partir d'approches renouvelées et intégratives. Notre perspective a été toujours systémique sui generis et, en principe, plus liée aux sciences sociales et humaines. Ici, nous présentons cette approche à travers trois (3) modèles complémentaires, développés dans des recherches empiriques (1978-2015). Après revisiter d'autres paradigmes de la "science " – qui n'excluent pas l'intégration des sciences sociales, et placés sous l'scénario qui pose le COVID-19 – nous nous rapprochons d'un nouveau paradigme. En effet, nous récupérons les aspects des modèles antérieurs en ajoutant une autre perspective qui resitue la personne/le citoyen au milieu des cercles auto soutenus : la société et la culture ainsi que le besoin de solidarité. L'expérience mondiale nous montre que, pour faire face à la crise, les sciences exactes se sont réunis avec d'autres comme la politique (notamment, les politiques publiques et la géopolitique), la médecine (du travail, épidémiologie, infectiologie, immunologie, génétique,…), l'économie, la sociologie (en spéciale, la sociologie des inégalités qui vont augmenter après le COVID-19, etc.), l'éducation (domaine qui devra se renouveler vite pour éviter l'abandon avec ses conséquences sur le plan du travail et de la réalisation personnelle, la technologie (qui aide avec des dispositifs à sortir de l'émergence), parmi d'autres. Seul la réunion de tous les domaines sous une perspective systémique et en travaillant sur des problèmes concrètes dès la transdisciplinarité, pourra nous aider à sortir de cette crise. Mais, ce qui définit notre nouvelle approche sous ce cadre global, est le rôle de la personne. Elle est devenue centrale. Pourquoi ? L'expérience vient de nous montrer que, même si les systèmes macro nationales et méso organisationnels ont fait un grand effort pour palier la situation, rien change si la personne ne prend pas conscience de l'importance de récupérer certaines normes et valeurs oubliées, d'abandonner une certaine anomie répandue sous le progressisme, de revaloriser sa liberté "limitée par des contraintes structurelles " pour assumer les responsabilités collectives et sociales et pour prendre conscience de l'importance de l'impact de nos comportements sociaux sur la vie de l'autre, des autres et de la planète. Nous appelons ce paradigme, "Paradigme systémique-compréhensif post COVID-19 pour la 'Nouvelle normalité'".
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Tingley, Dustin. "Neurological imaging as evidence in political science: a review, critique, and guiding assessment." Social Science Information 45, no. 1 (March 2006): 5–33. http://dx.doi.org/10.1177/0539018406061100.

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Abstract:
English Political scientists have access to a number of competing methodologies that marshal different forms of evidence for their arguments about political phenomena. Recently a new form of evidence has appeared in political science research and, more frequently, economics: spatially explicit and time-varying neurological activity of human subjects engaged in political or economic decision-making. As with any of the more standard methodologies, this approach carries with it a set of orienting theories linking hypotheses with the types of data induced to support or falsify these theories. While this new form of evidence is exciting, especially for the empirically minded social scientist, it deserves the utmost scrutiny. I provide a review of how neurological imaging is being used in the social sciences and consider several problems and prospects of using neuroimaging data in political science. French Les sciences politiques ont recours à des méthodes de recherche et à des évidences empiriques diverses pour étudier les phénomènes politiques. Récemment, les chercheurs en sciences politiques et plus souvent encore en économie se sont tout particulièrement intéressés à l'activité cérébrale, objectivable dans l'espace et variant dans le temps, de sujets humains en situation de prise de décision politique ou économique. Comme toute autre méthode de recherche, cette approche s'appuie sur des orientations théoriques, qui font le lien entre les hypothèses de recherche et les données destinées à étayer ou invalider ces théories. Si cette approche nouvelle semble prometteuse, tout particulièrement pour les chercheurs à l'esprit empirique, elle mérite d'être examinée en profondeur. L'article fait le point sur l'utilisation des résultats de l'imagerie cérébrale fonctionnelle en sciences sociales et considère les différents problèmes qu'elle pose ainsi que les perspectives nouvelles qu'elle peut offrir en sciences politiques.
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Demailly, Lise, and Nadia Garnoussi. "Les rencontres entre médiateurs de santé pairs et usagers de la psychiatrie en France : effets thérapeutiques, limites et impasses. Partie 2." Santé mentale au Québec 40, no. 1 (July 22, 2015): 189–201. http://dx.doi.org/10.7202/1032390ar.

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Abstract:
Objectif : Cet article traite des rencontres entre des usagers de la psychiatrie et de nouveaux professionnels, les médiateurs de santé pairs (MSP), formés dans le cadre d’un programme expérimental français dirigé par le CCOMS (Centre collaborateur de l’OMS). Les données empiriques que nous présentons ici sont issues d’une enquête sociologique qualitative qui a participé à l’évaluation de ce programme, menée entre 2012 et 2014. Le programme MSP consiste à embaucher dans des services de psychiatrie publique, au terme d’une formation de huit semaines équivalant à un diplôme universitaire et d’une année de stage, d’(ex-) usagers de la psychiatrie, des personnes « ayant eu ou ayant encore des troubles psychiques, rétablis ou en voie de rétablissement ». Au-delà de la création d’une nouvelle profession dans le champ de la santé mentale, le programme s’est donné pour objectif la transformation des pratiques et des représentations des équipes de psychiatrie publique. Méthode : Sur la base des entretiens et des observations dont disposent les chercheurs, ce deuxième article s’intéresse, d’une part, aux effets thérapeutiques de la relation avec les MSP et, d’autre part, aux limites ou aux impasses de cette relation, telles qu’elles sont estimées par les usagers. Résultats : Les usagers évoquent des interactions qui reposent sur la facilité du contact, la proximité et la disponibilité du MSP. Cette proximité peut s’assimiler à une forme de camaraderie appréciée dans le contexte institutionnel de prise en charge mais conduit également des usagers à voir dans le MSP un modèle qui donne « espoir ». Les modalités pratiques mises en oeuvre par les MSP sont diverses mais visent généralement une transformation progressive du quotidien, via des techniques et des méthodes favorisant un certain « mieux-être » ou « mieux-vivre ». Si les MSP peuvent développer ainsi une certaine spécificité, ils se confrontent également à des limites de la relation avec les usagers. Celles-ci se traduisent notamment par la réduction de sa fonction à un rôle de compagnie, par une identification difficile au MSP et à son discours, voire à une incrédulité face à l’idée que d’(ex-) malades peuvent aider. L’analyse des rencontres entre MSP et usagers donne un éclairage précieux sur les attentes à l’égard des « savoirs expérientiels » et leurs applications concrètes. Le savoir expérientiel de la maladie a des usages surtout rhétoriques : il sert à entrer en relation. D’autres dimensions de l’expérience doivent également être prises en compte, telles que le savoir expérientiel du métier de patient ou l’expérience du rétablissement personnel, qui sont de nature plus pratique et qui peuvent permettre au MSP de contribuer à ce que l’usager aille mieux.
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Andrieu, Nadine, Eduardo Chia, and Eric Vall. "Recherche et innovations dans les exploitations de polyculture-élevage d’Afrique de l’Ouest Quelles méthodes pour évaluer les produits de la recherche ? Conclusion générale." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 93. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10121.

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Abstract:
Les articles présentés ici ont mis en lumière une diversité de méthodes et d’outils d’analyse qui permettent d’évaluer les propositions de la recherche visant à améliorer la durabilité des systèmes agro-sylvo-pastoraux d’Afrique de l’Ouest. Ces méthodes se réfèrent à l’identification des facteurs d’adoption des produits de la recherche, mais aussi à l’analyse des impacts constatés ou espérés des changements proposés. Elles s’appuient sur la constitution de bases de données robustes issues d’enquêtes de terrain. Les modèles économétriques (tels que les modèles probit et tobit) permettent d’identifier les facteurs socio-économiques d’adoption de propositions en comparant deux types de producteurs : adoptant et non-adoptant. Ils permettent aussi d’identifier les facteurs qui influencent l’intensité de la mise en oeuvre de l’innovation chez ceux qui l’ont adoptée (Ngondjeb et coll.). Les analyses multivariées de données d’enquêtes socio-économiques permettent, elles, d’analyser les corrélations entre des variables traduisant l’utilisation effective de la technologie et des variables sociotechniques sur lesquelles sont fondées les typologies des systèmes d’élevage. Ces typologies dépassent la dichotomie adoptant versus non-adoptant. Elles permettent de mettre en évidence différentes modalités d’usage de la technologie suivant les types de producteurs (Bouyer et coll.). Des enquêtes sur les stratégies d’adaptation des ménages à des changements de leur environnement socio-économique permettent de situer les propositions de la recherche au sein de la gamme des leviers d’action mobilisés. Ces enquêtes montrent ainsi la nécessité de retracer sur des pas de temps longs la trajectoire des ménages et du cycle de vie des exploitations pour analyser les stratégies et les dynamiques d’adoption (Pedelahore et coll.). Les modèles d’optimisation des fonctions de production tels que celui utilisé par Dabire et coll. permettent de comparer à un scénario témoin différentes modalités d’une proposition technique et leurs effets respectifs sur les choix d’assolement ainsi que sur le revenu optimal de l’exploitation. La proposition analysée ici est l’accès pour le producteur à une nouvelle source d’information : la prévision saisonnière de la pluviosité. Ce type de modèle offre la possibilité de prendre en compte un risque, par exemple celui d’avoir une bonne ou une mauvaise saison climatique ou de se tromper dans les prévisions. Le modèle de simulation présenté par Sempore et coll. permet au producteur d’analyser avec le chercheur l’impact de la proposition (atelier d’embouche) sur les performances techniques (bilan fourrager et minéral) et économiques (bilan céréalier et revenu) de son exploitation. Il peut ainsi comparer les résultats attendus de ce changement et les modalités de sa mise en oeuvre à la situation initiale de son exploitation. Avec la méthode active de recherche participative (MARP), l’analyse prospective est conduite avec des focus groups (groupes socioprofessionnels d’acteurs) associant chercheurs et producteurs. Cette approche permet de prendre en compte dans l’analyse les préférences et contraintes des producteurs mais elle suppose aussi que ces producteurs aient la capacité d’estimer les effets possibles des propositions de la recherche sur leurs exploitations. Le calcul du budget partiel, utilisé par exemple par Blanchard et coll., permet d’évaluer en termes monétaires les impacts des différents changements techniques observés ou estimés à l’échelle de l’exploitation, suite à l’adoption de la proposition. L’analyse du cycle de vie mise en oeuvre par Vayssières et coll. permet d’évaluer les performances environnementales d’un changement de pratiques. Les auteurs prévoient ainsi l’impact des changements techniques dans les exploitations d’élevage sur leurs consommations énergétiques. Enfin, en analysant les relations de pouvoirs entre acteurs au sein de la filière laitière, Fokou et coll. montrent que les innovations techniques et organisationnelles peuvent être source d’exclusion pour certaines catégories d’acteurs. Ces enquêtes sur les relations de pouvoir entre acteurs apportent un regard complémentaire sur la durabilité sociale des propositions de la recherche.
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Demailly, Lise, and Nadia Garnoussi. "Les rencontres entre médiateurs de santé pairs et usagers de la psychiatrie en France : caractéristiques générales et effets du dispositif sur les représentations des usagers. Partie 1." Santé mentale au Québec 40, no. 1 (July 22, 2015): 171–87. http://dx.doi.org/10.7202/1032389ar.

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Abstract:
Objectif : Cet article traite des rencontres entre des usagers de la psychiatrie et de nouveaux professionnels, les médiateurs de santé pairs (MSP), formés dans le cadre d’un programme expérimental français dirigé par le CCOMS (Centre collaborateur de l’OMS). Les données empiriques que nous présentons ici sont issues d’une enquête sociologique qualitative qui a participé à l’évaluation de ce programme, menée entre 2012 et 2014. Le programme MSP consiste à embaucher dans des services de psychiatrie publique, au terme d’une formation de huit semaines équivalant à un diplôme universitaire et d’une année de stage, d’(ex-)usagers de la psychiatrie, des personnes « ayant eu ou ayant encore des troubles psychiques, rétablis ou en voie de rétablissement ». Au-delà de la création d’une nouvelle profession dans le champ de la santé mentale, le programme s’est donné pour objectif la transformation des pratiques et des représentations des équipes de psychiatrie publique. Méthode : Soutenu par trois Agences Régionales de Santé (ARS), il a débuté avec 29 candidats à des postes de MSP et visait après la phase expérimentale à être étendu à d’autres régions, voire généralisé. À l’heure actuelle, 15 MSP sont en activité, sur contrat à durée déterminée renouvelable de la catégorie C de la fonction publique. Nous nous intéressons plus spécifiquement ici, dans une démarche ethnographique, aux rencontres entre patients et MSP : à leur contenu, leur forme, leur style, aux caractéristiques de ces interactions ainsi qu’à certains de leurs effets. Le matériel d’enquête exploité est composé de 74 entretiens semi-directifs avec les usagers et d’observations conduites dans les services, ayant permis d’analyser des échanges à la fois formels et informels. Résultats : Nous avons organisé l’analyse autour de quatre grands thèmes. Les deux premiers, qui font l’objet d’un premier article, concernent les caractéristiques générales de la rencontre et les effets du dispositif sur les représentations des usagers quant à la maladie et au système de soins. Les déterminants communs des rencontres que nous avons pu dégager sont les suivants : leur caractère volontaire ; une normativité moindre sur les comportements ; une offre de temps et de disponibilité ; un rapport distant à la médicamentation ; un déclivage vie privée/vie professionnelle ; une gestion spécifique de la distance et de la familiarité. Concernant les représentations de la maladie et du soin, nous montrons que les MSP contribuent à diffuser activement une idéologie du rétablissement fondée sur une conception positiviste de la personnalité. Ils s’autorisent également une certaine critique des autres professionnels et du système de soins et cherchent à s’en distinguer en privilégiant une philosophie de la patience et du « petit pas ».
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Pelletier, Émilien, and Peter G. C. Campbell. "L’écotoxicologie aquatique - comparaison entre les micropolluants organiques et les métaux : constats actuels et défis pour l’avenir." Revue des sciences de l'eau 21, no. 2 (July 22, 2008): 173–97. http://dx.doi.org/10.7202/018465ar.

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Résumé Nous explorons dans cette synthèse les forces et les faiblesses de l’écotoxicologie, en nous limitant aux milieux aquatiques. Notre approche consiste à comparer et contraster le comportement des contaminants organiques et inorganiques (métalliques) et à identifier quelques défis pour l’avenir. La prise en charge des contaminants organiques de synthèse se produit le plus souvent par simple diffusion passive au travers d’une membrane cellulaire. Vu la nature lipidique des membranes biologiques, le coefficient de partage octanol-eau (Kow) du contaminant s’avère souvent un bon prédicteur de sa tendance à se bioaccumuler. Par contre, les métaux présents dans le milieu aquatique se trouvent surtout sous des formes hydrophiles et hydratées qui ne peuvent traverser les membranes biologiques par simple diffusion. Leur prise en charge fait alors appel à un transport facilité qui implique des transporteurs protéiques ou canaux transmembranaires. Le coefficient de partage octanol-eau de ces espèces métalliques se révèle inutile comme prédicteur de leur bioaccumulation. Les approches et les modèles prédictifs diffèrent donc grandement entre contaminants métalliques et organiques. Pour les métaux, deux types de modèles sont couramment employés : des modèles d’équilibre (ex. : le « Modèle du Ligand Biotique » ou BLM) et des modèles cinétiques d’accumulation et d’élimination. Dans les deux cas, les paramètres biologiques des modèles sont considérés comme des « constantes » qui ne sont affectées, ni par la qualité de l’eau ambiante (ex. : pH, dureté), ni par une pré-exposition au métal. Or, il y a maintenant dans la littérature scientifique de plus en plus d’indices que les propriétés clés de la surface épithéliale des organismes aquatiques, qui contrôlent l’accumulation et la toxicité des métaux, ne sont pas constantes, ce qui compromet l’application des modèles dans des cas réels d’exposition chronique sur le terrain. Contrairement aux métaux, l’essentiel du comportement environnemental des composés organiques de synthèse est lié à leur capacité de résister à divers mécanismes de dégradation et à leur biodisponibilité pour les organismes aquatiques. Le modèle de la « fugacité » permet de prédire la distribution de composés organiques entre divers compartiments pour un système considéré à l’équilibre mais de nombreuses contraintes chimiques et biologiques interfèrent avec l’utilisation de ce type de modèle. Les cas des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des organométaux sont utilisés pour illustrer ces contraintes. Parmi les tout nouveaux défis de l’écotoxicologie, nous abordons brièvement le développement de la génomique fonctionnelle et de l’approche écosystémique ainsi que la toute nouvelle problématique environnementale posée par les nanoparticules industrielles. L’avenir de l’écotoxicologie aquatique passe nécessairement par : (1) l’obtention de données de terrain et de laboratoire d’excellente qualité; (2) une compréhension approfondie des mécanismes de toxicité aux niveaux moléculaire et cellulaire; (3) le développement de modèles théoriques et empiriques qui intègrent mieux la réalité physiologique et écologique; (4) le développement d’indicateurs écosystémiques capables de fournir une image globale de la qualité d’un environnement aquatique, quelle que soit sa complexité inhérente.
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Mattlar, Carl-Erik. "Introduction to the Special Section on Cross-Cultural Issues." Rorschachiana 26, no. 1 (January 2004): 3–10. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.26.1.3.

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Abstract:
Hermann Rorschach s’est intéressé aux différences culturelles ou ethniques en étudiant les Bernois, tout particulièrement ceux de la partie centrale du canton, et les gens d’Appenzeller. Depuis, beaucoup de travaux ont porté sur les différences ethniques. Les textes de référence sont ceux de Henry et Spiro, De Vos, Boyer et plus généralement l’ouvrage d’Abel (1973). Avec l’arrivée du Système intégré (SI), des normes ont été établies durant les années 1973–1986, sur des populations d’adultes en bonne santé et bien intégrés sur le plan social et professionnel, ainsi que pour divers groupes psychopathologiques. Actuellement, les praticiens du Rorschach àtravers le monde se sont mis àmettre en doute l’universalité, c’est-à-dire la valeur étique, de ces normes. Il est important d’observer que les seuils de signification ont été établis de manière empirique par les Rorschach Workshops tout au long des trois dernières décennies du siècle dernier. Récemment, Exner (2002) a publié les premiers résultats d’une nouvelle étude de non-consultants, réalisée selon les même principes que précédemment, avec dans l’ensemble, des résultats similaires. Plus l’utilisation du Système intégré se répandait, et plus nombreuses devinrent les données locales de référence. Un certain nombre d’entre elles comportent de nettes différences avec les normes des Rorschach Workshops. Au congrès d’Amsterdam de 1999, Erdberg et Shaffer ont réuni les données obtenues dans divers pays: France, Tunisie, trois études américaines, deux études italiennes, Japon, Espagne, Danemark, Finlande, Belgique, Portugal, Pérou et Argentine. Shaffer et Erdberg en ont fait une nouvelle présentation au congrès de la Society for Personality Assessment Í Philadelphie en 2001, mettant en évidence des similarités, mais aussi des différences. Dans cette section spéciale de Rorschachiana, nous essayons de contribuer àcette question si importante mais aussi si complexe. La section comporte cinq articles portant sur les différences interculturelles écrits par les auteurs suivants: 1. Hélène Salaün de Kertanguy et Anne Andronikof, 2. Alicia Martha Passalacqua, Lelia Sandra Pestana, et autres, 3. Regina Sonia Gattas Fernandes do Nascimiento, 4. Outi Kalla, Jarl Wahlström, Jukka Aaltonen, Juha Holma, Pentti Tuimala, et Carl-Erik Mattlar, et 5. Carl-Erik Mattlar. A la lecture de ces articles, on s’aperç oit que chacun apporte quelque chose d’original: des données nouvelles, des problèmes méthodologiques, etc. Le premier est une étude de terrain réalisée sur des populations tribales aux Indes qui se trouvent en danger sur les plans culturel et physique en raison de changements qui leur ont été imposés. Le Rorschach (SI) a été utilisé pour mettre en lumière la faç on dont ils se sont aménagés face au traumatisme que représente la perte de leur environnement socioculturel. Les chercheurs se sont heurtés àun certain nombre de problèmes liés àla recherche de terrain et àl’interprétation des résultats. Ils ont néanmoins pu montrer comment les sujets ont réagi àla détresse induite par la situation déstructurante àlaquelle ils étaient confrontés. Le deuxième est une comparaison très intéressante entre la série parallèle des planches de la Scuola Romana Rorschach et les planches originales de Rorschach réalisée dans deux échantillons de population en Argentine. Le problème toutefois vient de ce que la cotation des protocoles s’est faite d’après la méthode développée par l’école argentine, basée sur les méthodes de Klopfer et de Bohm. Alors que les deux séries de planches ont produit principalement des résultats similaires, il est difficile de transposer ces résultats àd’autres méthodes de cotation internationalement utilisées. Le troisième consiste en une importante étude normative brésilienne (n = 200 adultes non consultants), dont certains résultats accusent de nettes différences avec les normes en Système intégré. Par exemple, le Mode de R est de 14 (23 dans les normes américaines), et la moyenne de Lambda est de 1,07 (0,60 dans les normes américaines). L’auteur met en évidence l’influence majeure du niveau socioculturel dans ces résultats. Le quatrième est une recherche dans le domaine psychiatrique qui compare 41 patients finlandais à32 espagnols, qui présentent des tableaux de schizophrénie débutante, de troubles schizophréniforme, schizoaffectifs, des états délirants ou encore des épisodes psychotiques aigus. Les résultats montrent que les patients psychotiques, en Finlande comme en Espagne, manifestent un certain nombre de caractéristiques communes. Les différences principales entre ces deux groupes de patients se situaient dans les secteurs de la perception de soi et des relations interpersonnelles. Les auteurs pensent que ces données traduisent bien de véritables différences interculturelles de la personnalité. Le cinquième est une revue de question qui s’interroge sur le caractère étique ou émique du Rorschach. Autrement dit, les normes produites par les Rorschach Workshops sont-elles valables universellement (étique), ou sont-elles spécifiques àchaque culture (émique) ? Dans ce dernier cas, nous avons non seulement besoin de normes différentes pour chaque culture, mais aussi une grande quantité de recherches empiriques qui établissent de nouveaux seuils de signification pour toutes les variables. Les recherches les plus récentes (Erdberg & Shaffer, 1999; Shaffer & Erdberg, 2001; Exner, 2001, 2002; Meyer, 2001, 2002) semblent soutenir l’idée que le Rorschach est un instrument étique. Si l’on veut conduire des comparaisons internationales, il faut porter une attention toute particulière aux groupes étudiés (Weiner, 2001a) comme aux modes d’administration et de cotation des protocoles, ainsi qu’àla compétence des personnes responsables de l’étude. align="left" language="inherit">Dans son ensemble, cette section spéciale met en lumière un certain nombre d’aspects tout àfait critiques et intéressants de l’utilisation du Rorschach dans le monde. Il me semble que la lecture attentive de ces cinq articles très différents vaut vraiment la peine et qu’elle est riche en enseignements.
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Fiorito, Jack, Paul Jarley, and John T. Delaney. "The Adoption of Information Technology by U.S. National Unions." Articles 55, no. 3 (April 12, 2005): 451–76. http://dx.doi.org/10.7202/051328ar.

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Abstract:
Les syndicats aussi ont été enveloppés par la vague de la révolution de l'information. Ils ont utilisés la technologie de l'information et des communications (TIC) pour effectuer des campagnes d'organisation syndicale sur l'internet, pour tenir informés leurs membres des développements spécifiques reliés tant aux négociations qu'aux grèves et, plus généralement, pour améliorer les communications avec les membres, pour épauler certains efforts d'ordre politique ou d'ordre des négociations et pour des campagnes d'organisation. Un journal en ligne, publié pas des conseillers syndicaux provenant de plusieurs syndicats, fait état d'une foule d'exemples d'innovation et de créativité dans l'emploi des TIC et, plus particulièrement, dans l'internet (Ad Hoc Committee on Labor and the Web 1999). Un article récent en première page de l'AFL-CIO's America® Work intitulé : « Campagne d'organisation virtuelle » décrit comment les organisateurs syndicaux à travers le pays s'emparent du pouvoir de l'internet pour atteindre et mobiliser les membres (Lazarovici 1999 : 9). Pourquoi s'en préoccuper ? Au delà du fait que l'information est critique pour les syndicats, il existe des notions théoriques bien établies qui laissent croire à une influence des TIC sur les résultats que peut obtenir un syndicat. Le concept de Barney (1997) d'organisation comme source d'un avantage concurrentiel durable, notion sensiblement identique à celle de Leibenstein (1966) connue antérieurement sous l'idée d'une X-efficacité conserve toute sa pertinence ici. Quoique les syndicats ne sont pas habituellement en concurrence les uns avec les autres, l'emploi efficace des TIC leurs offre une possibilité d'améliorer les services aux membres, de bonifier leurs efforts au plan des relations politiques et publiques, d'améliorer leur performance au plan des négociations et leur habileté à organiser les nouveaux membres. Ainsi, les TIC offrent une source potentielle d'avantage concurrentiel, lorsque des syndicats se retrouvent effectivement en compétition. D'une manière plus importante, elles présentent un levier potentiel lorsque les syndicats sont en compétition avec les employeurs sur la forme de gouvernement d'un lieu de travail (i.e. l'unilatéralisme de l'employeur versus la détermination conjointe syndicat-employeur des conditions de travail). Un modèle dont le syndicat se sert. On doit généralement s'attendre à ce que des modèles d'innovation s'appliquent à un cas particulier de l'emploi des TIC. L'usage des TIC par un syndicat constitue un phénomène relativement nouveau et, partant, se qualifie comme une innovation (Daft 1982). De plus, la méta-analyse de Damanpour (1991) porte à croire que l'innovation est un phénomène organisationnel général, en ce sens que les organisations qui innovent dans un secteur ou sous une forme en particulier ont tendance à le faire dans d'autres secteurs et sous d'autres formes. Ainsi, les effets anticipés sous forme d'hypothèses par Delaney, Jarley et Fiorito (1996) devraient s'avérer les mêmes dans le cas de l'usage des TIC. Ceci nous amène à croire que certaines variables organisationnelles et environnementales affecteront l'usage des TIC au fur et à mesure que les rapports coûts-bénéfices seront connus. Dans les termes de la théorie des organisations, cette situation reflète essentiellement l'approche de la contingence structurelle. Les données. Notre source principale de données provient du Survey of Union Information Technology (Suit), une enquête par la poste effectuée au cours de l'été et de l'automne 1997. Une lettre d'introduction personnalisée expliquait la nature de l'étude, en garantissait le caractère confidentiel, offrait de fournir les résultats et demandait la participation. Un échantillon de 120 syndicats nationaux menant des activités aux États-Unis a été constitué à l'aide de l'annuaire de Gifford des organisations syndicales (1997). (Plusieurs incluent le membership de grands syndicats canadiens, tels les Machinistes, les Routiers et les Travailleurs de l'acier.) Soixante-quinze syndicats retournèrent des questionnaires utilisables. Les résultats. La rationalisation s'avère un effet positif et significatif sur une échelle multi-énoncés comprenant diverses formes et usages des TIC. La décentralisation ne montre aucun effet si l'on s'en tient au modèle de base ; cependant, la présence de covariances pour l'usage des TIC dans l'industrie, d'une part, et pour l'usage des TIC associé à une innovation antérieure, d'autre part, fait apparaître un effet positif, à la hauteur des attentes. Une mesure d'envergure stratégique échoue constamment à fournir une conclusion significative au plan statistique. La taille présente un impact positif consistant et fort, sauf dans la situation d'innovation antérieure. Au départ, la mesure de l'emploi des TIC en industrie présente un impact positif très impressionnant, sauf que, comme la taille, l'effet s'évanouit devant la présence d'une mesure d'innovation antérieure. On ne décèle pas non plus d'appui à la prévision d'un effet négatif sur le changement au plan de l'effectif syndical. Enfin, l'innovation antérieure est suivie d'un effet positif fort sur l'emploi des TIC par un syndicat. Conclusion. Le changement et l'innovation constituent sans aucun doute des enjeux vitaux pour les syndicats, au moment où ils doivent faire face au déclin de leur status. Un leadership nouveau à la FAT-COI et dans les syndicats nationaux considère sérieusement l'innovation et se demande comment cette dernière peut conduire à un renouvellement du syndicalisme. Les TIC, en particulier, deviendront probablement un facteur clef au moment où les syndicats tentent de formuler des stratégies de renouvellement dans la tourmente de la révolution de l'information. Il ne faudrait pas non plus considérer les TIC comme un élixir magique. Le déclin du syndicalisme est plutôt attribuable à une combinaison de facteurs et il faudrait être naïf pour penser qu'un changement quelconque pourrait contrer de tels effets. De toute manière, les TIC contiennent la promesse d'un outil puissant pour bonifier l'effort d'organisation, les services aux membres, l'efficacité au plan politique, à la table des négociations, au plan d'une plus grande solidarité entre les membres et d'une meilleure communication entre les membres et leurs leaders. Elles peuvent également prendre une valeur symbolique importante en aidant les syndicats à laisser croire qu'ils sont dans le coup (Shostak 1997) ou bien en les aidant à surmonter leur image de « dinosaure » (Hurd 1998). Si le fait d'utiliser les TIC en association avec d'autres innovations constitue une transformation, cela ne permettrait pas pour autant de conclure à une nouvelle forme de syndicalisme (e.g. un Cybersyndicat). Au minimum, il serait plus sûr d'affirmer que l'adoption des TIC aura probablement des effets remarquables sur la manière dont les syndicats assument leurs rôles conventionnels et il se peut que les TIC deviennent un catalyseur en les incitant à jouer de nouveaux rôles.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Docquier, Frédéric, and Abdeslam Marfouk. "Numéro 43 - septembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15833.

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Abstract:
Contexte. Au cours des derniers mois, de plus en plus de personnes (politiciens, journalistes et syndicalistes par exemple) se sont émus des politiques d’immigration sélectives mises en place dans plusieurs pays industrialisés. En France, ce type de politique est notamment préconisé par Nicolas Sarkozy (politique d’immigration choisie). L’indignation suscitée par ces politiques tient au fait que l'exode des cerveaux est souvent perçu comme un facteur d'accroissement des inégalités entre pays riches et pauvres. Il convient toutefois de souligner que, dans certains cas, ces politiques sont simplement un moyen de faire face à l’exode de cerveaux, souvent très qualifiés, dans les pays industrialisés eux-mêmes. Ce problème se rencontre de manière sévère au Canada, au Royaume Uni et dans plusieurs pays de l'Union européenne. En règle générale, l'exode des cerveaux pose problème sur le plan économique car il engendre une réduction du niveau de capital humain moyen des travailleurs dans les pays sources. Le capital humain (mesuré souvent par la proportion de diplômés au sein de la population active ou par le nombre moyen d’années d’étude des travailleurs) étant considéré comme un facteur majeur d’innovation et/ou d’adoption technologique, l'émigration des talents constitue un frein potentiel à la croissance et à la compétitivité. Dans le numéro 43 de Regards économiques, nous mesurons l’ampleur du problème au niveau européen en dressant un bilan synthétique de la position de l’UE15 (Union européenne à 15 membres) dans ses échanges mondiaux de main-d’œuvre qualifiée. Nous discutons ensuite les enjeux de politique économique. Mesurer les pertes européennes. Malgré l’importance croissante qu’on lui reconnaît, peu d’études ont jusqu’à présent permis de cerner avec précision l’ampleur du phénomène de la fuite des cerveaux. S’appuyant sur une nouvelle base de données construite en partenariat avec la Banque Mondiale (Docquier et Marfouk, 2006), nous montrons qu’au total, la perte nette de l’UE15 s’élevait à 150.100 diplômes supérieurs en 2000, soit 0,1 % de la population de UE15 âgée 25 et plus. Ce bilan contraste avec l’important gain net observé dans les grandes nations d’immigration (5,4 % pour les Etats-Unis, 10,7 % pour le Canada et 11,3 % pour l'Australie). Dans ce processus, quelques pays européens sortent gagnants, tels la Suède, le Luxembourg, la France ou la Belgique. Les principaux perdants nets sont l'Irlande, la Grèce, le Portugal, le Royaume Uni et l’Italie. Ces chiffres appellent deux commentaires : Qualitativement, ce bilan européen faiblement déficitaire peut être considéré comme minimaliste. L’UE15 compense ses pertes vis-à-vis des autres nations industrialisées par des entrées en provenance de pays moins avancés (notamment les pays africains). Or, les études empiriques internationales récentes montrent que cette substitution n’est pas neutre : en moyenne (et sauf professions particulières), le niveau de compétence associé aux diplômes acquis dans les pays moins avancés est inférieur à celui des natifs. Enfin, si l’on restreint l’analyse au niveau des qualifications très élevées, génératrices d’innovation et de croissance (ex : les diplômés en sciences et technologies), le déficit européen devient béant. A long terme, cette émigration hautement qualifiée met en péril les performances européennes en matière de recherche et développement et risque de menacer la position européenne sur l’échiquier économique mondial. Quelle politique économique ? De manière générale, deux grands axes de politique économique sont envisageables pour atténuer ce déficit. Le premier consiste à sélectionner davantage les immigrants. Certains pays tels que l'Allemagne et l'Italie (politiques de green cards) et, plus récemment, la France (politique d'immigration choisie) s'engagent progressivement sur cette voie. Ceci revient à "faire payer" le déficit structurel européen par des nations plus pauvres, déjà victimes d’un lourd déficit de qualification. De plus, cette politique n’offre aucune garantie de réussite tant il est difficile d’infléchir les choix naturels de destination des migrants qualifiés, sensibles aux facteurs institutionnels, aux primes de qualification, à la langue et à la présence de réseaux de compatriotes installés. Le second axe consiste à définir une politique de recherche plus ambitieuse (notamment dans le secteur de la recherche fondamentale), offrant un environnement incitatif, des salaires et des perspectives de carrière intéressantes aux chercheurs. C’est d’ailleurs l’axe qu’a défendu Jack Lang dans une récente interview sur France Télévision. Loin de vouloir minimiser l'apport de travailleurs qualifiés sur les économies d'accueil, cette deuxième voie peut s'avérer plus efficace (absence de coût d'assimilation des migrants, information parfaite sur la valeur des diplômes, meilleure allocation des ressources humaines de la nation). Très vraisemblablement, elle s'avère plus équitable et plus en accord avec la politique générale de coopération et de développement : en minimisant les ponctions de capital humain sur les pays plus pauvres, elle évite un accroissement des inégalités entre nations.
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Docquier, Frédéric, and Abdeslam Marfouk. "Numéro 43 - septembre 2006." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2006.09.01.

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Abstract:
Contexte. Au cours des derniers mois, de plus en plus de personnes (politiciens, journalistes et syndicalistes par exemple) se sont émus des politiques d’immigration sélectives mises en place dans plusieurs pays industrialisés. En France, ce type de politique est notamment préconisé par Nicolas Sarkozy (politique d’immigration choisie). L’indignation suscitée par ces politiques tient au fait que l'exode des cerveaux est souvent perçu comme un facteur d'accroissement des inégalités entre pays riches et pauvres. Il convient toutefois de souligner que, dans certains cas, ces politiques sont simplement un moyen de faire face à l’exode de cerveaux, souvent très qualifiés, dans les pays industrialisés eux-mêmes. Ce problème se rencontre de manière sévère au Canada, au Royaume Uni et dans plusieurs pays de l'Union européenne. En règle générale, l'exode des cerveaux pose problème sur le plan économique car il engendre une réduction du niveau de capital humain moyen des travailleurs dans les pays sources. Le capital humain (mesuré souvent par la proportion de diplômés au sein de la population active ou par le nombre moyen d’années d’étude des travailleurs) étant considéré comme un facteur majeur d’innovation et/ou d’adoption technologique, l'émigration des talents constitue un frein potentiel à la croissance et à la compétitivité. Dans le numéro 43 de Regards économiques, nous mesurons l’ampleur du problème au niveau européen en dressant un bilan synthétique de la position de l’UE15 (Union européenne à 15 membres) dans ses échanges mondiaux de main-d’œuvre qualifiée. Nous discutons ensuite les enjeux de politique économique. Mesurer les pertes européennes. Malgré l’importance croissante qu’on lui reconnaît, peu d’études ont jusqu’à présent permis de cerner avec précision l’ampleur du phénomène de la fuite des cerveaux. S’appuyant sur une nouvelle base de données construite en partenariat avec la Banque Mondiale (Docquier et Marfouk, 2006), nous montrons qu’au total, la perte nette de l’UE15 s’élevait à 150.100 diplômes supérieurs en 2000, soit 0,1 % de la population de UE15 âgée 25 et plus. Ce bilan contraste avec l’important gain net observé dans les grandes nations d’immigration (5,4 % pour les Etats-Unis, 10,7 % pour le Canada et 11,3 % pour l'Australie). Dans ce processus, quelques pays européens sortent gagnants, tels la Suède, le Luxembourg, la France ou la Belgique. Les principaux perdants nets sont l'Irlande, la Grèce, le Portugal, le Royaume Uni et l’Italie. Ces chiffres appellent deux commentaires : Qualitativement, ce bilan européen faiblement déficitaire peut être considéré comme minimaliste. L’UE15 compense ses pertes vis-à-vis des autres nations industrialisées par des entrées en provenance de pays moins avancés (notamment les pays africains). Or, les études empiriques internationales récentes montrent que cette substitution n’est pas neutre : en moyenne (et sauf professions particulières), le niveau de compétence associé aux diplômes acquis dans les pays moins avancés est inférieur à celui des natifs. Enfin, si l’on restreint l’analyse au niveau des qualifications très élevées, génératrices d’innovation et de croissance (ex : les diplômés en sciences et technologies), le déficit européen devient béant. A long terme, cette émigration hautement qualifiée met en péril les performances européennes en matière de recherche et développement et risque de menacer la position européenne sur l’échiquier économique mondial. Quelle politique économique ? De manière générale, deux grands axes de politique économique sont envisageables pour atténuer ce déficit. Le premier consiste à sélectionner davantage les immigrants. Certains pays tels que l'Allemagne et l'Italie (politiques de green cards) et, plus récemment, la France (politique d'immigration choisie) s'engagent progressivement sur cette voie. Ceci revient à "faire payer" le déficit structurel européen par des nations plus pauvres, déjà victimes d’un lourd déficit de qualification. De plus, cette politique n’offre aucune garantie de réussite tant il est difficile d’infléchir les choix naturels de destination des migrants qualifiés, sensibles aux facteurs institutionnels, aux primes de qualification, à la langue et à la présence de réseaux de compatriotes installés. Le second axe consiste à définir une politique de recherche plus ambitieuse (notamment dans le secteur de la recherche fondamentale), offrant un environnement incitatif, des salaires et des perspectives de carrière intéressantes aux chercheurs. C’est d’ailleurs l’axe qu’a défendu Jack Lang dans une récente interview sur France Télévision. Loin de vouloir minimiser l'apport de travailleurs qualifiés sur les économies d'accueil, cette deuxième voie peut s'avérer plus efficace (absence de coût d'assimilation des migrants, information parfaite sur la valeur des diplômes, meilleure allocation des ressources humaines de la nation). Très vraisemblablement, elle s'avère plus équitable et plus en accord avec la politique générale de coopération et de développement : en minimisant les ponctions de capital humain sur les pays plus pauvres, elle évite un accroissement des inégalités entre nations.
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Coulibaly, Mamadou, and Jacques Konan Konan. "Contribution du capital humain et du renforcement des capacites a la croissance economique des pays de l'afrique subsaharienne : une approche par la technologies de frontiere." European Scientific Journal ESJ 17, no. 5 (February 28, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n5p131.

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Abstract:
La politique du renforcement des capacités et l’amélioration du système éducatif semblent être contributifs à la croissance économique. Mais, l’objectif d’un rapport étroit entre éducation et accumulation de richesse reste loin d’être atteint. Ainsi, la prise en compte de la technologie de frontière semble être importante dans l’analyse relationnelle entre capital humain et croissance économique. La présente analyse se penche sur la contribution du capital humain et du renforcement des capacités à la performance économique des pays d’Afrique subsaharienne en tenant compte de la technologie de frontière. Les résultats empiriques avec les données de panel par la méthode des moments généralisés ressortent que les pays africains sont loin de la technologie de frontière du monde. Aussi, les capacités renforcées et de l’éducation n’ont-elles aucun effet significatif sur le PIB par tête de ces pays. Le niveau de la technologie de frontière des pays africains améliore l’influence de l’éducation secondaire sur le PIB par tête de ces pays de 33,40%. Finalement, La technologie de frontière n’a aucun apport contributif de l’incidence des capacités sur la croissance du PIB par tête des pays d’Afrique Subsaharienne.
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Sumar, Ramiro Rodrigues. "Conseil en comptabilité administrative : une nouvelle façon de gérer une entreprise via la technologie." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, July 28, 2021, 91–104. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/administration-des-affaires/via-la-technologie.

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Objectif : Décrire l’impact des obstacles et des potentialités que la technologie a apportés aux conseils en comptabilité. Question : Comment le conseil en comptabilité administrative peut-il aider une entreprise à utiliser des technologies ? Méthodologie : L’étude est une revue bibliographique. Une recherche a été effectuée avec les descripteurs : technologie; l’innovation; comptabilité; comptabilité sur la plateforme de données de Spell (Scientific Periodicals Electronic Library) en juin 2021. La recherche a abouti à 10 articles. Résultats: les résultats apportés comme obstacles: L’avancée technologique croissante, s’adapter à l’utilisation de ces nouvelles technologies, Centralité du rôle du comptable dans les modèles traditionnels, Manque de connaissances logicielles,Manque de main-d’œuvre spécialisée, dysfonctionnement de la connexion, Main-d’œuvre qualifiée. Et comme potentialités: Utilisation de différentes technologies numériques, Agilité et gain de temps, Commodité, relation inséparable entre la technologie et la comptabilité consultative favorisant un support agile et de qualité à ses différents utilisateurs, Satisfaction du client, Rapidité et flexibilité et Réduction des coûts. Conclusions: Il est entendu que les technologies de l’information influencent positivement l’exercice de la comptabilité consultative, bien qu’en plus des avantages a ses inconvénients. Il convient de mentionner que les technologies permettent de contrôler les informations comptables pour l’entrée et la sortie des matériaux et des intrants, ainsi que leur origine et leur destination finale, en évitant les pertes inutiles, y compris les écarts, l’agilité, la flexibilité et la sécurité.
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Ilieva, Vessela, and Bengu Erguner-Tekinalp. "Computer Applications in Counselor Education: Developing Cultural Competencies Through Online Collaboration of Future School Counselors / L’informatique dans l’éducation des orienteurs : le développement du savoir-faire culturel par la collaboration en." Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 38, no. 2 (July 13, 2012). http://dx.doi.org/10.21432/t2w303.

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Abstract:
This study examined the applications of computer-mediated student collaboration in a graduate multicultural counseling course. The course work included a reflective cultural competency building assignment that utilized online communication and collaboration using a wiki to extend and improve students’ multicultural counseling and social justice advocacy skills. The online assignment design was aligned with the current call for utilizing technology in the counseling profession. It further considered the needs of the future counselors, the current levels of exposure to and experience with available technology of the class members, and the opportunities for utilization of a variety of online-based tools to extend in-class and out-of-class discussions. Students’ response to this new form of class work and communication confirmed the potential of the online component to other aspects of counselor preparation, and the data analysis showed that the computer-mediated assignment was a valuable addition to developing students’ skills as multiculturally competent professionals. Cette étude a examiné les applications de la collaboration entre étudiants par l’entremise de l’informatique dans le cadre d’un cours d’études supérieures sur l’orientation en contexte multiculturel. Les travaux du cours comprenaient un travail de réflexion pour renforcer le savoir-faire culturel grâce à la communication et à la collaboration en ligne, en utilisant un wiki pour accroître et améliorer les aptitudes des étudiants en orientation en contexte multiculturel et en défense de la justice sociale. La conception du travail en ligne s’alignait sur la tendance actuelle pour une utilisation accrue de la technologie dans le métier de conseiller en orientation. On y tenait également compte des besoins des futurs conseillers, de leur degré d’exposition à la technologie et de leur expérience avec celle-ci, ainsi que des occasions pour l’utilisation d’une variété d’outils en ligne pour accroître la portée des discussions en classe et hors de la classe. La réaction des étudiants à cette nouvelle forme de travaux scolaires et de communication a confirmé le potentiel de la composante en ligne pour les autres aspects de la formation des conseillers. L’analyse des données a démontré que le travail réalisé par l’entremise de l’informatique a constitué un ajout précieux pour développer les aptitudes des étudiants comme professionnels compétents en contexte multiculturel.
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Gaiger, Luiz Inácio. "A ECONOMIA SOLIDÁRIA DIANTE DO MODO DE PRODUÇÃO CAPITALISTA." Caderno CRH 16, no. 39 (August 31, 2006). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v16i39.18642.

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Abstract:
A literatura atual sobre a economia solidária converge em afirmar o caráter alternativo das novas experiências populares de autogestão e cooperação econômica: dada a ruptura que introduzem nas relações de produção capitalistas, elas representariam a emergência de um novo modo de organização do trabalho e das atividades econômicas em geral. O trabalho discute o tema, retomando a teoria marxista da transição e analisando, sob esse prisma, dados de pesquisas empíricas recentes sobre os empreendimentos solidários. Delimitando a tese anterior, conclui estarmos diante da germinação de uma nova “forma social de produção”, cuja tendência é abrigar-se, contraditoriamente, sob o modo de produção capitalista. Extrai, por fim, as conseqüências teóricas e políticas desse entendimento, posto que repõe, em termos não antagônicos, a presença de relações sociais atípicas, no interior do capitalismo. PALAVRAS-CHAVE: trabalho, cooperação, alternativas, Karl Marx, transição. SOLIDARY ECONOMY IN FACE OF THE CAPITALIST PRODUCTION WAY The present literature on the solidary economy converges to assert the alternative character of new popular experiences of self-governing and economic cooperation: given the rupture they introduce in capitalistic production relations, they would represent the emergence of a new organization way at work and economic activities in general. The paper discusses the subject, returning the Marxist theory of transition and analyses, according to this view, data from recent empirical researches on solidary enterprises. Delimiting the former thesis, it concludes that we are before the germination of a new “social production form”, whose tendency is to take shelter, contradictorily, in the capitalistic production form. It finds out, at last, the political and theoretical consequences of this understanding, though it replaces in no antagonistic terms, the presence of non typical social relations, inside the capitalism. KEY WORD: labour, cooperation, alternatives, Karl Marx, transition. L’ECONOMIE SOLIDAIRE FACE AU MODE DE PRODUCTION CAPITALISTE La littérature actuelle sur l’économie solidaire converge vers l’affirmation du caractère alternatif des nouvelles expériences populaires d’autogestion et de coopération économique: étant donnée la rupture qu’elles introduisent dans les relations de production capitalistes, elles représenteraient l’émergence d’une nouvelle manière d’organiser le travail et les activités économiques en général. L’article aborde le thème en reprenant la théorie marxiste de la transition et en analysant, sous ce prisme, les données des recherches empiriques récentes sur les entreprises solidaires. En délimitant la thèse antérieure, il en conclut que nous sommes face à l’apparition d’une nouvelle “forme sociale de production”, dont la tendance est de s’abriter, contradictoirement, derrière le mode de production capitaliste. Enfin, il extrait les conséquences théoriques et politiques de cette entreprise, puisqu’il resitue en termes non antagoniques la présence des relations sociales atypiques au sein du capitalisme. MOTS-CLES: travail, coopération, alternatives, Karl Marx, transition. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Capéau, Bart, Laurens Cherchye, Bram De Rock, Koen Decancq, André Decoster, François Maniquet, Annemie Nys, et al. "Numéro 144 - janvier 2019." Regards économiques, January 31, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2019.01.16.01.

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Abstract:
Comment se portent les Belges ? Qui sont les plus démunis dans notre société ? Pour répondre à ces questions à priori simples, il convient de s’accorder sur ce qu’est le bien-être. Pour la plupart des gens, la notion de bien-être ne se limite pas aux possessions matérielles et englobe d’autres aspects tels qu’une bonne santé, un emploi du temps judicieux et un environnement de vie agréable. Malgré tout, la pratique la plus courante consiste à utiliser les revenus comme indicateur du bien-être : selon le seuil de pauvreté officiel européen, une famille est considérée comme pauvre si son revenu est inférieur à 60 % du revenu médian dans la société. Il est toutefois de plus en plus reconnu que beaucoup de choses importantes dans la vie ne peuvent pas s’acheter. Ainsi, une quantité croissante de recherches empiriques cherche à mesurer à quel point les gens se sentent «heureux» ou «satisfaits de leurs vie». Il ressort de ces recherches que les sentiments de bonheur dépendent significativement de la situation objective des gens : les personnes ayant un revenu plus élevé, une meilleure santé ou un logement de meilleure qualité se déclarent en moyenne plus heureux. Cela fait-il du bonheur un indicateur «adéquat» du bien-être? Cet indicateur dépend aussi des aspirations, des attentes et des traits de personnalité des individus. Par conséquent, utiliser le bonheur comme unique indicateur du bien-être impliquerait de donner la priorité aux personnes qui se déclarent les plus insatisfaites, mais qui ne se trouvent pas nécessairement dans la situation objective la plus précaire. Un consortium de chercheurs de la KU Leuven, de l'Université d'Anvers, de l'Université Catholique de Louvain et de l'Université Libre de Bruxelles s’est penché sur ces questions et propose une nouvelle méthode, celle du revenu équivalent, pour mesurer le bien-être individuel. Cette méthode prend non seulement en compte la situation des personnes dans différents domaines de leur vie, mais également la façon dont ces personnes évaluent ce qui est important dans leur vie. Elle vise donc à atteindre un compromis entre les indicateurs purement objectifs et subjectifs du bien-être. Au moyen d’une vaste enquête menée dans toute la Belgique, ils étudient les divers aspects du bien-être individuel, examinent leur corrélation et comparent le revenu équivalent aux indicateurs standards de bien-être matériel et subjectif. Les données de cette enquête sont disponibles au niveau individuel. Cela permet d’aller plus loin que la pratique courante analysant les familles dans leur ensemble et d’observer les inégalités existant entre membres d’une même famille au niveau de la consommation et de l’emploi du temps, entre autres.
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Capéau, Bart, Laurens Cherchye, Bram De Rock, Koen Decancq, André Decoster, François Maniquet, Annemie Nys, et al. "Numéro 144 - janvier 2019." Regards économiques, January 31, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2019.01.16.01.

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Comment se portent les Belges ? Qui sont les plus démunis dans notre société ? Pour répondre à ces questions à priori simples, il convient de s’accorder sur ce qu’est le bien-être. Pour la plupart des gens, la notion de bien-être ne se limite pas aux possessions matérielles et englobe d’autres aspects tels qu’une bonne santé, un emploi du temps judicieux et un environnement de vie agréable. Malgré tout, la pratique la plus courante consiste à utiliser les revenus comme indicateur du bien-être : selon le seuil de pauvreté officiel européen, une famille est considérée comme pauvre si son revenu est inférieur à 60 % du revenu médian dans la société. Il est toutefois de plus en plus reconnu que beaucoup de choses importantes dans la vie ne peuvent pas s’acheter. Ainsi, une quantité croissante de recherches empiriques cherche à mesurer à quel point les gens se sentent «heureux» ou «satisfaits de leurs vie». Il ressort de ces recherches que les sentiments de bonheur dépendent significativement de la situation objective des gens : les personnes ayant un revenu plus élevé, une meilleure santé ou un logement de meilleure qualité se déclarent en moyenne plus heureux. Cela fait-il du bonheur un indicateur «adéquat» du bien-être? Cet indicateur dépend aussi des aspirations, des attentes et des traits de personnalité des individus. Par conséquent, utiliser le bonheur comme unique indicateur du bien-être impliquerait de donner la priorité aux personnes qui se déclarent les plus insatisfaites, mais qui ne se trouvent pas nécessairement dans la situation objective la plus précaire. Un consortium de chercheurs de la KU Leuven, de l'Université d'Anvers, de l'Université Catholique de Louvain et de l'Université Libre de Bruxelles s’est penché sur ces questions et propose une nouvelle méthode, celle du revenu équivalent, pour mesurer le bien-être individuel. Cette méthode prend non seulement en compte la situation des personnes dans différents domaines de leur vie, mais également la façon dont ces personnes évaluent ce qui est important dans leur vie. Elle vise donc à atteindre un compromis entre les indicateurs purement objectifs et subjectifs du bien-être. Au moyen d’une vaste enquête menée dans toute la Belgique, ils étudient les divers aspects du bien-être individuel, examinent leur corrélation et comparent le revenu équivalent aux indicateurs standards de bien-être matériel et subjectif. Les données de cette enquête sont disponibles au niveau individuel. Cela permet d’aller plus loin que la pratique courante analysant les familles dans leur ensemble et d’observer les inégalités existant entre membres d’une même famille au niveau de la consommation et de l’emploi du temps, entre autres.
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Wade-Cummings, Molly, Jonathan F Mailman, Michelle L. Degelman, Casey Phillips, and Jason R. Vanstone. "Identification of Staphylococci by Polymerase Chain Reaction Directly from a Positive Blood Culture and Effect on Patient Care." Canadian Journal of Hospital Pharmacy 74, no. 1 (January 20, 2021). http://dx.doi.org/10.4212/cjhp.v74i1.3039.

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Abstract:
Background: As one of the most common bloodstream infections worldwide, Staphylococcus aureus bacteremia places a major burden on health care. Implementation of a rapid, genetic-based diagnostic test may have important implications in the clinical management of patients with S. aureus bacteremia. Objectives: The primary objective was to assess concordance between testing based on polymerase chain reaction (PCR) and the current gold standard, culture and sensitivity testing; the secondary objective was to assess the impact of this technology on patient care. Methods: A pre–post intervention retrospective chart review was used to document the hospital course of patients with a diagnosis of S. aureus bacteremia before and after implementation of the PCR-based diagnostic system. Laboratory results from all patient samples subjected to PCR-based analysis following implementation of this system were compared with culture and sensitivity data for the same samples to determine accuracy of the new system. In addition, time to optimal therapy for each patient was calculated as the interval between the initiation of empiric and terminal therapies. The appropriateness of antimicrobial treatment was characterized as guideline-concordant, nonconcordant with the guidelines, or nonconcordant yet still clinically appropriate. Results: In total, 98 and 99 patients met the inclusion criteria before and after implementation of the PCR-based diagnostic system, respectively. PCR-based results displayed 99.8% concordance (440/441 total samples) with results from culture and sensitivity testing. The time to optimal therapy was significantly shorter after implementation, by a mean of 22.8 h (p < 0.001). Overall, 97% of empiric and 99% of terminal antimicrobial regimens were either guideline-concordant or clinically appropriate for treatment of S. aureus bacteremia; 3% of empiric and 1% of terminal antimicrobial regimens were nonconcordant with clinical guidelines without any explanation based on other clinical considerations. Conclusions: The study findings support the utility of using a direct-from-positive-blood-culture PCR-based diagnostic tool as the primary method of identifying S. aureus bacteremia in patients, as well as the acceptance of and acting upon the new assay’s results by our local clinicians. PCR-based assays can help reduce the time to optimal terminal therapy for patients with bacteremia. RÉSUMÉ Contexte : La bactériémie à Staphylococcus aureus (BAC-SA), qui est l’une des infections du sang les plus répandues dans le monde, fait peser une lourde charge sur les soins de santé. La mise en place d’un test diagnostique génétique rapide pourrait avoir des retombées importantes sur la gestion clinique des patients présentant une BAC-SA. Objectifs : L’objectif principal consistait à évaluer la concordance entre les tests basés sur la réaction en chaîne par polymérase (PCR) et le test de sensibilité et de culture, qui est la référence absolue actuelle; l’objectif secondaire consistait à évaluer l’impact de cette technologie sur les soins des patients. Méthodes : Un examen rétrospectif des dossiers pré- et post-intervention a servi à décrire le séjour à l’hôpital des patients ayant reçu un diagnostic de BAC-SA avant et après la mise en place du système de diagnostic de la PCR. Les résultats de laboratoire de tous les échantillons des patients soumis à une analyse de la PCR à la suite de la mise en place de ce système ont été comparés avec les données relatives à la culture et à la sensibilité de ces mêmes échantillons afin de déterminer la précision du nouveau système. De plus, l’évaluation du délai d’atteinte du traitement optimal de chaque patient repose sur le calcul de l’intervalle entre le début des thérapies empiriques et terminales. La pertinence du traitement antimicrobien était caractérisée comme suit : concordance avec les lignes directrices, non-concordance avec les lignes directrices ou non-concordance mais encore approprié d’un point de vue clinique. Résultats : Au total, 98 et 99 patients ont satisfait au critère d’inclusion respectivement avant et après la mise en place du système de diagnostic de la PCR. Les résultats basés sur la PCR affichaient une concordance de 99,8 % (440/441 échantillons au total) avec les résultats des tests de sensibilité et de culture. La diminution du délai d’atteinte du traitement optimal était importante après la mise en place du système, puisqu’elle atteignait en moyenne 22,8 h (p < 0,001). De manière générale, 97 % des régimes antimicrobiens empiriques et 99 % des régimes antimicrobiens terminaux concordaient avec les lignes directrices ou étaient cliniquement appropriés pour le traitement de la BAC-SA; 3 % des régimes antimicrobiens empiriques et 1 % des régimes antimicrobiens terminaux n’étaient pas conformes aux lignes directrices cliniques sans qu’aucune explication basée sur d’autres considérations cliniques n’ait été donnée. Conclusions : Les résultats de l’étude confirment la nécessité d’utiliser un outil diagnostique basé sur la PCR directement de l’hémoculture positive en guise de méthode principale pour déterminer la présence de BAC-SA chez les patients ainsi que l’acceptation et l’utilisation des nouveaux résultats du test par nos cliniciens locaux. Les tests basés sur la PCR peuvent aider à réduire le délai d’attente du traitement optimal pour les patients atteints de BAC-SA.
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Teixeira Assis, Wendell Ficher. "DO COLONIALISMO À COLONIALIDADE: expropriação territorial na periferia do capitalismo." Caderno CRH 27, no. 72 (June 19, 2015). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v27i72.19436.

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Abstract:
O artigo ancora-se nas formulações de autores latino-americanos aglutinados no paradigma modernidade–colonialidade, para sugerir que os processos de expansão territorial foram e continuam sendo nodais para a lógica capitalista. Se, no colonialismo histórico, a rapina dos recursos naturais legitimava-se pela força e supremacia político-militar do Estado colonizador, no contexto atual, vigem outros mecanismos de poder que garantem a continuidade da expropriação. Para elucidar esse processo, formula-se a noção de colonialidade na apropriação da natureza, entendida como resultado da construção, no interior da modernidade, de formas econômico-instrumentais de se pensar e explorar o meio ambiente. Por fim, retomam-se as discussões sobre a pertinência da teoria da dependência e, com base em dados empíricos, sugere-se a emergência de novas relações centro–periferia, que estariam se estruturando por intermédio dos frequentes deslocamentos de capitais e pelo modo como grandes corporações transnacionais impõem novas formas organizativas de exploração do trabalho e da natureza. PALAVRAS-CHAVE: Colonialidade. Colonialismo. Centro-periferia. Expropriação territorial. Teoria da dependência.FROM COLONIALISM TO COLONIALITY: territorial expropriation on the outskirts of capitalism Wendell Ficher Teixeira Assis This article is based on the formulations of Latin- American authors who study the paradigm modernity-coloniality. They suggest that the processes of territorial expansion were, and still are, fundamental for the capitalist logic. If in historic colonialism the plunder of natural resources was done through strength and political-military supremacy of the colonizer State, currently other mechanisms of power guarantee the continuity of the exploration. In order to elucidate this process, the notion of coloniality in the appropriation of nature is formulated, understood as a result of the constructions in the interior of modernity which think of economic-instrumental ways of exploring the environment. Lastly, we go back to discussions regarding the pertinence of the theory of dependence and based on empirical data, suggest the emergence of new downtown-outskirts relations which would be structured by the constant displacement of capitals and by the way big international corporations impose new organized ways of exploring work and nature. KEYWORDS: Coloniality. Colonialism. Downtownoutskirts. Territorial Expropriation. Theory of dependence.DU COLONIALISME À LA COLONIALITÉ: expropriation territoriale dans la périphérie du capitalisme Wendell Ficher Teixeira Assis L’article se base sur les formules des auteurs latino-américains regroupés autour du paradigme modernité-colonialité pour suggérer que les processus d’expansion territoriale ont été et sont toujours nodaux dans la logique capitaliste. Si, dans le colonialisme historique, le pillage des ressources naturelles était justifié par la force et la suprématie politique et militaire de l’État colonisateur, actuellement d’autres mécanismes de pouvoir sont en place pour garantir la continuité de l’expropriation. Pour élucider ce processus, une nouvelle formule est apparue, celle de la colonialité dans l’appropriation de la nature, étimée comme résultat de la construction au sein de la modernité de moyens économiques et instrumentaux de penser et d’exploiter l’environnement. Pour finir, on reprend les discussions sur la pertinence de la théorie de la dépendance et, en se basant sur des données empiriques, on signale le surgissement de nouvelles relations centre-périphérie qui seraient en train de s’établir sur des mouvements fréquents de capitaux et sur la manière qu’ont les grandes corporations transnationales d’imposer de nouvelles formes d’organisation de l’exploitation du travail et de la nature. MOTS-CLÉS: Colonialité. Colonialisme. Centrepériphérie. Expropriation Territoriale. Théorie de La dépendance. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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