Academic literature on the topic 'Moyens/Mesures nécessaires'

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Journal articles on the topic "Moyens/Mesures nécessaires"

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Henripin, Jacques. "Plaidoyer pour une politique modérément nataliste." Cahiers québécois de démographie 10, no. 2 (October 27, 2008): 265–80. http://dx.doi.org/10.7202/600854ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L’auteur examine d’abord les quatre conditions nécessaires à l’établissement d’une politique nataliste : a) consensus sur un niveau de fécondité minimal; b) improbabilité que ce niveau soit atteint spontanément; c) existence de moyens d’intervention efficaces; d) solution des conflits possibles entre les mesures envisagées et d’autres intérêts ou objectifs. À propos de la dernière condition, on examine brièvement les coûts de certaines mesures et l’opposition que peut présenter l’idéologie féministe. En conclusion, l’auteur prend parti : il ne s’agit pas d’établir de façon intempestive et dès maintenant des mesures coûteuses; mais malgré les incertitudes, il est grand temps d’inventer et d’explorer des moyens d’action efficaces, sans perdre de vue l’effet de justice sociale des mesures envisagées.
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Lagrée, Anne-Claire, Clotilde Rouxel, Pierre Deshuillers, Henri-Jean Boulouis, and Nadia Haddad. "Thérapeutique des maladies des bovins transmissibles par les tiques et moyens de prévention." Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 12, no. 47 (2020): 39–44. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/47039.

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Abstract:
En France, la tique Ixodes ricinus est connue pour transmettre des bactéries (Anaplasma spp., Borrelia burgdorferii sl et dans une moindre mesure Coxiella burnetii) et des hémoparasites (Babesia spp.) aux bovins. Certains de ces agents sont transmissibles à l’homme. Compte tenu de cette problématique de santé publique et/ou de l’impact économique de ces infections, des mesures de lutte adaptées s’avèrent nécessaires. Le traitement repose sur quelques molécules appartenant à deux classes thérapeutiques. Les antibiotiques les plus utilisés appartiennent à la famille des cyclines. Celles-ci sont utilisables aussi bien pour les bactéries citées que pour les Babesia. L’Imidocarbe, préconisé pour le traitement des babésioses, peut aussi être appliqué au traitement de certaines anaplasmoses. En l’absence de vaccin anti-agents infectieux, la prévention repose essentiellement sur l’antibioprévention utilisant les mêmes molécules que celles utilisées pour le traitement. La maîtrise de ces infections passe par des mesures visant à limiter le contact des bovins avec le vecteur, soit selon une approche écologique (distanciation spatiale ou temporelle, et dans l’avenir, vaccin anti-tiques), soit selon une approche chimique, dont l’impact environnemental est loin d’être négligeable.
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Desgrouas, Maxime, and Charlotte Salmon Gandonnière. "Evaluation de la fonction rénale en réanimation." Médecine Intensive Réanimation 31, no. 1 (March 21, 2022): 1–10. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00093.

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Abstract:
L’insuffisance rénale aiguë est une pathologie fréquente en réanimation, lourde de conséquence à court comme à long terme. Son diagnostic n’est pas toujours aisé car il repose sur des mesures répétées de créatininémie et une quantification de la diurèse qui peuvent toutes deux êtres prises en défaut. Il est pourtant essentiel de la dépister et de la prendre en charge compte-tenu de son influence sur le pronostic des malades. Cette mise au point présente ainsi les différents moyens à disposition pour évaluer la fonction rénale en réanimation et les précautions nécessaires à leur interprétation.
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Frieden, Jeffry. "Comment (ne pas) perdre une décennie." Études internationales 44, no. 4 (April 23, 2014): 525–37. http://dx.doi.org/10.7202/1024650ar.

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Abstract:
RésuméLa reprise au sortir de la Grande Récession a été semée d’embûches. Cette reprise économique diffère des reprises cycliques précédentes. La raison en est simple : nous sommes en pleine crise de la dette. Ces crises présentent des particularités économiques et politiques. Sur le plan politique, elles entraînent des conflits sur la répartition du fardeau de l’ajustement, qui peuvent retarder sensiblement l’adoption des mesures nécessaires pour atténuer leurs effets – ce qui aggrave les problèmes de tout le monde. La théorie et l’histoire mettent en évidence divers facteurs qui favorisent ce type de conflit contre-productif et ces retards ; elles proposent également des moyens pour limiter ces conflits et leurs coûts sociaux.
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Dutli, María Teresa. "Activités du personnel qualifié en temps de paix." Revue Internationale de la Croix-Rouge 75, no. 799 (February 1993): 5–12. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100097872.

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Abstract:
Depuis la naissance des premiéres codifications en matiére de droit humanitaire, les Etats en tant que Parties contractantes se sont engagés à prendre toutes les mesures nécessaires à la mise en œuvre des obligations contractées. Ces obligations découlent de la règie coutumière qui établit que les Parties doivent exécuter de bonne foi les traités en vigueur. De plus, les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977 prévoient des moyens de mise en œuvre particuliers qui développent et explicitent cette r`gie coutumière, et qui sont applicables dès l'entrée en vigueur de ces traités. Dans ce cadre s'inscrit la disposition de l'article 6 du Protocole I relative au «Personnel qualifié»
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Ayoade, G. O., and I. G. Adeyemi. "Exposé général sur la peste porcine africaine." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 3-4 (March 1, 2003): 129. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9853.

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Abstract:
La peste porcine africaine (PPA) est une maladie virale très grave en extension et menaçant le développement des productions porcines dans le monde entier. Le virus est un déoxyribovirus cytoplasmique de symétrie icosahédrique de la famille des Asfarviridae. C’est une arbovirus (transmis par les tiques) et c’est le seul arbovirus contenant de l’ADN. Les suidés sauvages d’Afrique, principalement le phacochère et le potamochère, sont les vertébrés à l’origine de la PPA. Les porcs domestiques sont infectés par les tiques (Ornithodoros moubata) ou par contacts directs avec des porcs sauvages. Des transmissions transstadiales et transovariennes ont lieu chez les tiques. Récemment, la PPA a causé une morbidité et une mortalité élevées chez les porcs domestiques au Nigeria et dans d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest, considérés auparavant comme étant indemnes de la maladie. Aucune voie de protection vaccinale n’a été mise au point à ce jour. La protection réside dans des mesures sanitaires avec abattage et des mesures d’accompagnement, quarantaine stricte des porcs et des produits issus des élevages aux frontières, moyens nécessaires pour limiter les foyers de PPA en Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest. Une meilleure connaissance de la maladie, la cuisson des eaux grasses dans l’alimentation des porcs, ainsi que des mesures de contrôle des porcs en divagation sont devenues les priorités dans l’éradication de la PPA. Les recherches sur un vaccin doivent être intensifiées. Les services gouvernementaux doivent améliorer les voies de diagnostic de terrain et de laboratoire, ainsi que les méthodes et réseaux d’informations, la PPA étant une maladie à déclaration obligatoire.
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SEEGERS, H., N. BAREILLE, R. GUATTEO, A. JOLY, A. CHAUVIN, C. CHARTIER, S. NUSINOVICI, et al. "Épidémiologie et leviers pour la maîtrise de la santé des troupeaux bovins laitiers : approche monographique pour sept maladies majeures." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 17, 2013): 157–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3145.

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Abstract:
Les décisions de gestion de la santé animale correspondent à un large éventail de situations et de problèmes. Illustrant ce constat, sept maladies majeures des troupeaux bovins laitiers sont examinées pour identifier les facteurs les plus courants limitant l’efficacité des plans de maîtrise ainsi que les perspectives d’amélioration de la maîtrise sur le terrain. Pour les infections intra-mammaires, la recherche vise à la mise au point de vaccins multivalents, le ciblage des vaches à traiter par les antibactériens, la méthodologie des interventions en ferme, et l’augmentation de la résistance innée par la sélection génomique. Pour les strongyloses gastro-intestinales, les recherches prioritaires s’orientent aussi vers les stratégies de traitement anthelminthique raisonné et ciblé, la voie génétique semblant moins prioritaire que chez les petits ruminants. La maîtrise de la maladie de Mortellaro, affection de l’appareil locomoteur, ne pourra plus recourir aux désinfectants classiquement utilisés dans les pédiluves et des approches alternatives sont nécessaires. La maîtrise de la fièvre Q est à rechercher par la vaccination de l’ensemble du troupeau sur plusieurs années et l’hygiène de la parturition. La paratuberculose pourrait à terme être maîtrisée par la sélection génomique, en raison de l’absence de traitement et de vaccin efficaces et de l’existence de bases génétiques de résistance/résilience prometteuses. La maîtrise de l’infection par le virus BVDV semble pouvoir être atteinte par des mesures sanitaires combinées ou non avec la vaccination. La quasi-éradication des sérotypes exotiques du virus de la fièvre catarrhale ovine pourrait être obtenue par la surveillance ciblée et la vaccination massive et rapide. Les spécificités de l’étiologie, de l’épidémiologie et des moyens de maîtrise des maladies étudiées n’autorisent guère de conclusions génériques.
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Hardy, P., and L. Grichy. "Comment organiser la prise en charge des internes en souffrance psychique ? Perspectives et recommandations." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S53. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.150.

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Abstract:
La prise en charge des internes en situation de souffrance psychique comporte plusieurs étapes. La première est celle de la reconnaissance de l’état de souffrance par le sujet lui-même et/ou par son entourage proche. La seconde consiste à aider l’interne à s’adresser à la ou aux personne(s) la(les) plus qualifiée(s) pour analyser avec lui la situation et/ou lui apporter l’aide requise. Une troisième étape consiste à mettre en œuvre les moyens thérapeutiques et/ou de prévention nécessaires avec l’ensemble des personnes ressources. Chacune de ces étapes comporte des obstacles qu’il importe de connaître pour les surmonter : difficulté à reconnaître l’état de souffrance ; difficulté à faire la part entre un simple trouble de l’adaptation lié à une situation professionnelle particulière et un trouble psychique nécessitant l’intervention d’un spécialiste ; difficultés d’accès aux spécialistes, mais aussi difficultés rencontrées dans la mise en œuvre d’éventuelles mesures de prévention dans le lieu de stage, enfin. Chacune de ces étapes peut impliquer l’intervention de multiples intervenants (famille et amis, pairs, enseignants, coordonnateur, psychologues, psychiatres), dont il importe de coordonner l’action dans le respect de la plus grande confidentialité. Le syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP) a mis en œuvre depuis le début de l’année 2015 et en concertation avec le coordonnateur du DES de psychiatrie un dispositif d’aide aux internes en souffrance psychique intitulé « SOS-Psychiatrie ». Cette initiative permet à un interne en souffrance psychique de s’adresser, dans un premier temps, à un pair en la personne d’un membre du SIHP. L’interne pourra alors être orienté vers une des consultations d’évaluation organisées par les services de psychiatrie du réseau, avant d’être si besoin redirigé vers un suivi. Depuis sa création, 6 internes ont pu bénéficier de ce dispositif.
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Zonou, Bienvenu, Pascal Bazongo, Maliki Coulibaly, and Boureima Kafando. "Diagnostic des Coopératives Agricoles de la plaine aménagée de Niofila-Douna dans la zone sud soudanienne du Burkina Faso." International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, no. 7 (February 22, 2024): 2853–68. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i7.20.

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Abstract:
Le programme de restructuration et de mise en valeur de la plaine aménagée de Niofila/Douna au Burkina Faso, initié à cet effet, a démarré en 2012. A ce jour, sept (07) coopératives de base existantes et leur faitière ainsi que le comité d’irrigants présentent toutes des insuffisances organisationnelles. L’objectif de cette étude a consisté à faire le diagnostic des organisations paysannes de la plaine aménagée de Niofila-Douna ainsi que les contraintes liées à leur fonctionnement, puis, à en faire l’analyse et proposer des actions à entreprendre. Pour ce faire, l’outil ̏ Toile d’araignée ̋ (Td’A) qui est spécifiquement destiné à l’analyse des performances des organisations paysannes a été utilisé. Les résultats auxquels nous sommes parvenus, montrent des organisations de très faibles niveaux de performance. Les scores moyens des Organisations Paysannes (OP) varient entre 0 et 6,13 points sur 20 soit une moyenne d’ensemble de 3,13 points sur 20. C’est pourquoi, les actions urgentes d’éducation coopérative, d’accroissement des facteurs de production et le développement du partenariat s’avèrent être les mesures nécessaires pour rehausser le niveau de performance, la capacité organisationnelle et de gestion des OP de la plaine de Niofila/Douna. English title: Agricultural cooperative diagnosis at farmlands of Niofila-Douna in the South-sudanian zone of Burkina Faso The programme to restructure and develop the Niofila/Douna irrigated plain in Burkina Faso was launched in 2012. To date, seven (07) existing grassroots cooperatives, their umbrella organisation and the irrigators' committee all have organisational shortcomings. The aim of this study was to diagnose the farmers' organisations on the Niofila-Douna plain and the constraints on their operation, then to analyse them and propose actions to be taken. To do this, we used the ̏Canvas spider ̋(Td'A) tool, which is specifically designed to analyse the performance of farmers' organisations. The results we arrived at show organisations with very low levels of performance. The average scores for farmers' organisations (FOs) ranged from 0 to 6.13 points out of 20, giving an overall average of 3.13 points out of 20. This is why urgent action to educate cooperatives, increase production factors and develop partnerships is needed to raise the level of performance and the organisational and management capacity of FOs on the Niofila/Douna plain.
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Hanafi, Abdelhakim, and Djamel Alkama. "Stratégie d’amélioration du confort thermique d’une place publique d’une ville saharienne 'Biskra/Algérie'." Journal of Renewable Energies 19, no. 3 (October 17, 2023): 465–80. http://dx.doi.org/10.54966/jreen.v19i3.585.

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Abstract:
Les espaces publics ouverts, surtout les places publiques sont pour la rencontre de la population, la communication, la convivialité, etc… Afin que ces espaces jouent leur rôle, il y règne un environnement physique confortable. L’usage optimal de ces espaces mérite une connaissance détaillée de tous les éléments qui peuvent améliorer les conditions climatiques d’utilisation de ces derniers. L'objectif du présent article est d’étudier et d’analyser le rôle joué par la végétation (le végétal urbain) dans l’espace extérieur urbain; vu que c’est une composante fondamentale de ce dernier; dont elle minimise et intercepte les rayons solaires, un facteur très important du confort thermique à l’extérieur. Elle réduit les températures de l’air, génère de l’ombre, absorbe les flux radiatifs. En général, elle participe à la modification positive des ambiances physiques (chaleur, humidité, lumière,…). Sachant que les gens des villes sahariennes, (climat chaud et zone aride) cherchent à s’abriter contre les rayons solaires par tous les moyens, surtout durant la période estivale. A cette dernière, la majorité des gens sont touchés par le stress thermique, vu le manque de fraîcheur et de l’ombre, et cela, les pousse à abandonner les places publiques, et rejoindre les espaces bâtis, tout en utilisant la climatisation, qui engendra une importante consommation d’énergie (électricité). L’investigation 'in situ' a touché la dimension climatique, la température ambiante, l'humidité, l'ensoleillement, le rayonnement solaire, etc… et l’insertion du végétal urbain (par simulation) comme un masque contre les rayons solaires. Les résultats obtenus confirment le rôle primordial du végétal urbain dans la création de l’ombre, qui a amélioré le confort thermique des places publiques et ensuite la qualité de la vie urbaine. Or on s’est limité, dans cet article, à exposer un seul exemple de la recherche. Il s’agit d'une place publique (Ben Badis) de la ville de Biskra/Algérie, ville saharienne, (à climat sec et de zone aride). La technique suivie dans ce travail est une combinaison entre les mesures des facteurs climatiques nécessaires 'in situ' et la simulation par le biais d’un logiciel.
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Dissertations / Theses on the topic "Moyens/Mesures nécessaires"

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Kalidou, Ndaw Cheikh. "L'expression 'tous les moyens nécessaires' dans les résolutions du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force." Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2024. http://www.theses.fr/2024UPASH007.

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Abstract:
L'expression « tous les moyens nécessaires » est la « formule magique » privilégiée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour autoriser des États membres à recourir à la force armée. Elle constitue la clé de voûte de la pratique subséquente qui, bien qu'elle soit en phase avec l'esprit de la Charte des Nations Unies, n'en est pas moins une déformation de sa lettre. À ce titre, elle soulève bien des interrogations qui justifient qu'une étude approfondie lui soit consacrée.S'il est établi que le Conseil de sécurité, agissant dans le cadre du Chapitre VII de la Charte de l'ONU, dispose d'un pouvoir d'autoriser le recours à la force des armes, l'imprécision de la formule usitée et, parfois, des mandats conférés laisse, a priori, une marge d'appréciation importante aux États membres et organismes autorisés. La tentation, pour ces derniers, peut alors être grande d'interpréter ultra petita leurs mandats qui, dès lors, doivent être assortis de garanties suffisantes et de mécanismes de supervision adéquats.Dans cette optique, la présente étude s'intéresse à l'étendue du pouvoir discrétionnaire dont bénéficient les États membres et les organismes autorisés, par le Conseil de sécurité de l'ONU, à faire usage de « tous les moyens nécessaires » ; à sa mise en œuvre, à ses limitations, à l'effectivité et à l'efficacité du contrôle dont il doit faire l'objet et, enfin, aux mécanismes de responsabilité internationale qui ont vocation à sanctionner les éventuelles actions et omissions illicites adoptées à l'occasion des interventions militaires autorisées
The expression "All Necessary Means" is the "magic formula" favored by the UN Security Council to authorize Member States to use armed force. It is the keystone of the subsequent practice, which, while in keeping with the spirit of the United Nations Charter, is nonetheless a distortion of its letter. As such, it raises several questions justifying to undertake an in-depth study.While it is established that the Security Council, acting under Chapter VII of the UN Charter, has the power to authorize the use of armed force, the imprecision of the formula used and, sometimes, the mandates conferred leaves a wide margin of appreciation to Member States and authorized bodies. The temptation may be strong that they overinterpret their mandates which, therefore, must be accompanied by sufficient guarantees and adequate supervision mechanisms.With this in mind, the present study looks at the scope of the discretionary power enjoyed by Member States and organizations authorized by the UN Security Council to use "All Necessary Means", its implementation, limitations and the effectiveness and efficiency of the control to which it must be subject; and, finally, the mechanisms of international responsibility designed to sanction any illicit actions and omissions adopted on the occasion of authorized military interventions
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Books on the topic "Moyens/Mesures nécessaires"

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Budget programme de l’Organisation panaméricaine de la Santé 2020-2021. Pan American Health Organization, 2021. http://dx.doi.org/10.37774/9789275223314.

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Abstract:
Le Budget programme 2020-2021 constitue un « contrat » fondé sur les résultats entre le Bureau sanitaire panaméricain (BSP) et les États Membres de l’OPS, chacun s’engageant à prendre les mesures respectives nécessaires pour obtenir les résultats intermédiaires et les résultats immédiats en matière de santé qu’il contient. L’approbation, la mise en œuvre et l’établissement de rapports sur le présent budget programme sont les principaux moyens de reddition de comptes sur les activités programmatiques du BSP. L’aspect budgétaire du budget programme constitue l’un des deux principaux piliers de la responsabilisation financière (avec le rapport financier annuel du Directeur et le rapport du Commissaire aux comptes). À quelques exceptions notables près, la somme totale des activités du BSP pour les deux prochaines années est représentée dans le présent budget programme.
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Conference papers on the topic "Moyens/Mesures nécessaires"

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Sonesson, Göran. "Rhetoric from the standpoint of the Lifeworld." In Le Groupe μ : quarante ans de rhétorique – trente-trois ans de sémiotique visuelle. Limoges: Université de Limoges, 2010. http://dx.doi.org/10.25965/as.3106.

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Abstract:
La rhétorique du point de vue du monde de la vie La rhétorique de l’image dont parlait Barthes, reprise d’une manière beaucoup plus systématique dans les travaux du Groupe µ, n’est qu’une partie de la rhétorique classique, l’elocutio, mais c’est aussi celle qui a dominé dans l’Occident pendant ces derniers 500 ans. À l’extérieur de la sémiotique, cependant, le renouveau de la rhétorique à l’époque contemporaine tend à concevoir cette dernière comme la science qu’étudie la communication. Or, nous savons que la sémiotique a souvent été identifiée comme étant la science de la communication, et un autre candidat à ce titre est sans doute l’herméneutique. Alors que ces trois disciplines ont toutes trait au processus entier, elles le conçoivent dans une perspective chaque fois différente. La rhétorique prend le point de vue du créateur du message : il demande comment il faut s’exprimer pour obtenir l’adhérence de l’autre. L’herméneutique prend le point de vue du récepteur : sa question porte sur les moyens pour comprendre le message de l'autre. La sémiotique prend une position intermédiaire aux deux autres, c’est-à-dire au sein de la phase allant de l’artefact à sa concrétisation : elle demande quelles sont les ressources disponibles pour faire se produire le processus. À une telle rhétorique informée par la sémiotique la contribution du Groupe µ a été de toute première importance. Cependant, l’investigation des ressources disponibles, qui sont différentes dans le cas de l’image que dans celui de la langue, peut recevoir une base plus certaine en partant du monde de la vie, dans le sens de la phénoménologie, qui est aussi celui de l’écologie dans le sens de Gibson et le monde naturel tel que le comprend Greimas. Si l’on veut comprendre la manière dont la divergence est produite dans les images, il faut commencer par considérer ce qui est donné pour acquis, dans le sens à la fois de ce qui est normal, et de ce qui est normatif. Dans le monde de la vie, il y a certaines choses qui ont tendance à se présenter ensemble, en contiguïté ou comme des parties d’un tout (désormais, la factorialité). C’est la dimension indicielle. Mais le sens commun s'attend également à ce que les choses qui apparaissent ensemble soient suffisamment différentes pour pouvoir être distinguées, sans aller à l'extrême opposé de s’exclure mutuellement (une observation qui peut être entendue comme une généralisation de ce que le Groupe µ dit sur la norme de l’image, la homomatérialité et la hétéroformalité). En ce sens, il y a une rhétorique de trop de ressemblance ainsi que de trop de différence. Nous appellerons ceci la dimension iconique. Une troisième rhétorique prend son point de départ dans le caractère de signe de l'image. Nos attentes sont déçues tant en trouvant une trop grande partie de la réalité dans l'image qu’en rencontrant des niveaux supplémentaires de fiction au sein du contenu pictural. On peut appeler ceci la dimension symbolique. Enfin, les images remplissent des fonctions différentes dans une société donnée et sont, en raison de ce fait, imputables à diverses catégories, donnant ainsi lieu à une quatrième rhétorique dans laquelle nos attentes, en ce qui concerne les catégories sociales auxquelles les images sont assignées, ne sont pas remplies. On peut parler ici d’une dimension de catégorisation socioculturelle. Avant d’aborder les figures rhétoriques, ou ce qui en tient lieu, il est cependant nécessaire de discuter dans quelle mesure les ressources des images comprennent une part de dispositio, dans d’autres termes, une structure argumentative. Si nous définissons une affirmation comme étant une construction verbale, alors il est trivialement vrai que les images ne peuvent rien affirmer. Toutefois, si nous définissons une affirmation plus simplement comme une opération, au moyen de laquelle une propriété particulière est assignée à une entité particulière, alors il est possible pour l'image de faire des affirmations à la façon des images. Or, même ceci peut sembler impossible, s’il est vrai que les images, comme on l’a souvent dit, ne font que reproduire le monde de notre expérience. Au contraire, il faut admettre que les images peuvent se servir des arguments qui, dans le sens de Perelman, s’appuient sur la structure de la réalité ou servent à changer cette structure-là. Il s’ensuit que les transformations homogènes, contrairement à ce que suggère le Groupe µ, font aussi partie de la rhétorique, mais de la rhétorique de la dispositio. Considérée comme l’une des transformations possibles à partir du monde de la vie, la première dimension de la rhétorique correspond plus directement à la rhétorique telle qu’elle a été conçue par le Groupe µ, mais en retournant aux fondements jetés par la sémiotique phénoménologique proposée dans Pictorial concepts (1989). Contrairement au Groupe µ, nous proposons de distinguer les transformations portant sur la factorialité (la relation des parties au tout) et celles concernant la contiguïté. C’est « l’objet indépendant », dans le sens de James Gibson, qui fait la différence entre la contiguïté et la factorialité : il s’agit d’un degré d’intégration plus ou moins poussée. En fait, il y a sans doute des cas intermédiaires entre l’objet indépendant avec ses parties et la constellation arbitraire, mais ces cas-là sont aussi qualitativement vécus : le jeu, la série, l’ensemble. La rhétorique, de ce point de vue, relève de la méréologie, la science des parties et du tout, formalisée par Lesniewski en tirant son inspiration de Husserl et de Twardowski. Notre deuxième observation concerne la nature de l’opération nous faisant passer du monde de la vie à l’image. Dans la majorité de cas, l’opération rhétorique, pour fonctionner, à besoin non pas d’une absence de ce qui est attendu ou de la présence de quelque chose qui n’est pas attendu, mais des deux à la fois. Rares sont les cas (surtout s’agissant de la contiguïté) où une simple absence peut créer un effet de rhétorique. Dans les termes de la rhétorique générale d’abord conçue par le Groupe µ, la substitution est une opération rhétorique plus sûre que l’addition ou la suppression. D’autre part, dans le cas de la factorialité, l’effet est tellement différent selon les relations entre le tout et les parties qu’il faut spécifier la nature du rapport de la partie au tout. Il faut surtout distinguer le cas où quelque chose est ajouté à un tout qui est déjà en soi un objet indépendant, et le cas où les parties font partie d’un autre objet indépendant que le tout qui est perçu. Nos attentes peuvent être déçues par d’autres opérations que l’absence ou la présence d’un élément. Il peut y avoir une contradiction entre l’élément attendu et l’élément réellement présent. C’est la dimension iconique de la rhétorique. Les images, il est vrai, ne peuvent pas présenter des contradictions proprement dites, mais elles peuvent comporter toute sorte de manifestations d’une ressemblance ou d’une différence plus grande que ce que l’on a anticipé. Cet effet est présent dans plusieurs exemples considérés par le Groupe µ, sans que la spécificité de l’opération soit prise en compte. S’agissant d’un signe, en l’occurrence d’une image, il y a toujours un risque de confusion entre le signe et ce qui est signifié, et il est possible d’en tirer une rhétorique. À un extrême, le signe peut incorporer des objets réels ; à l’autre extrême, il peut contenir d’autres signes, notamment d’autres images, comme c’est le cas avec les images représentant d’autres images. Il s’agit donc de la dimension symbolique de la rhétorique. Finalement, la catégorisation des signes, dans ce cas les images, peut donner lieu à une rhétorique plus clairement socioculturelle. Les images peuvent être catégorisées en tenant compte de leur manière de construction, de la fonction qu’elles sont censées remplir dans la société, ou de leur manière de circuler à l’intérieur de la société. Les attentes qui peuvent être déçues dans ces cas ne concernent pas seulement l’appartenance de certaines images à des catégories particulières, mais surtout la combinaison de certaines catégories de construction avec certaines catégories de fonction et certaines catégories de circulation. Toute l’aventure du modernisme dans l’art plastique peut être conçue comme un vaste geste rhétorique à partir de la notion d’art à la fin du 18e siècle : une peinture à l’huile (construction) circulant dans des salons, des galeries et des musées (circulation) ayant pour but de produire un effet de plaisir esthétique (fonction). Dans le présent texte, j'ai suggéré que, contrairement aux signes verbaux, les images sont immédiatement rhétoriques, parce qu'elles nous offrent en même temps leur similitude et leur différence par rapport au monde de la perception. Par conséquent, j'ai fait observer que la rhétorique des images doit être fondée sur les structures de perception telles qu’elles apparaissent au sens commun, surdéterminées par le monde de la vie socioculturel spécifique. La dimension primaire de la rhétorique de l’image, l’indexicalité, dérive sa signification d'un écart par rapport à l'intégration relative des voisinages, des objets indépendants et des totalités de niveaux supérieurs. Elle peut concerner la contiguïté ou la factorialité, mais elle suppose d'habitude à la fois la présence de quelque chose d’inattendu et l'absence de quelque chose de prévu. L’iconicité, qui détermine la deuxième dimension, est fondée sur l'expectative d'une différenciation relative des objets du monde, qui ne suppose pas trop de similitude, ni trop de dissimilitude. La troisième dimension dépend du caractère fictif de l’image comme signe, dont les niveaux peuvent être confondus soit par une expérience trop directe, soit par des degrés de fiction trop nombreux. Finalement, la quatrième dimension concerne l'image en tant qu’objet social, faisant partie de certaines catégories de construction, de circulation, et de fonction. L'avantage de cette conception, par rapport au modèle de Groupe µ auquel il est endetté, consiste en son attention plus proche aux structures de la perception du sens commun.
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Reports on the topic "Moyens/Mesures nécessaires"

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Bizos, Isabelle, Nicolas Boileau, Céline Chuiton, and Guillaume Quéruel. Revues scientifiques des unités de recherche de l’ESR normand : état des lieux et prospective. Normandie Université, June 2023. http://dx.doi.org/10.51203/rapport.nu.000001.

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Abstract:
Dans un contexte de valorisation de la production scientifique des universités et de la promotion du libre accès aux publications, la commission « Documentation, édition et science ouverte » (DESO) de la COMUE Normandie Université a souhaité évaluer les besoins des unités de recherche en matière de soutien éditorial aux revues scientifiques. La commission DESO a validé en ce sens le lancement d’une enquête pour dresser le panorama des revues scientifiques locales, identifier les moyens humains, techniques et financiers consacrés à l'activité éditoriale et mesurer les besoins nécessaires au développement de cette activité scientifique. Ce rapport présente cet état des lieux et propose, dans une partie projet, la mise en place de services pour soutenir l’activité éditoriale ouverte en Normandie.
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Guidati, Gianfranco, and Domenico Giardini. Synthèse conjointe «Géothermie» du PNR «Energie». Swiss National Science Foundation (SNSF), February 2020. http://dx.doi.org/10.46446/publication_pnr70_pnr71.2020.4.fr.

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Abstract:
La géothermie de faible profondeur avec des pompes à chaleur correspond à l’état actuel de la technique et est déjà largement répandue en Suisse. Au sein du futur système énergétique, la géothermie de moyenne à grande profondeur (1 à 6 km) devrait également jouer un rôle important, notamment en matière de fourniture de chaleur pour les bâtiments et les process industriels. Cette forme d’utilisation de la chaleur géothermique nécessite un sous-sol bien perméable, permettant à un fluide – généralement de l’eau – d’engranger la chaleur naturellement présente dans la roche et de la transporter jusqu’à la surface. Dans les roches sédimentaires, cette condition est généralement vérifiée du fait de la structure naturelle, tandis que dans les granites et les gneiss la perméabilité doit être générée artificiellement par injection d’eau. La chaleur ainsi récupérée augmente au fur et à mesure de la profondeur de forage : la température souterraine atteint environ 40°C à 1 km de profondeur et environ 100°C à 3 km de profondeur. Pour entraîner une turbine à vapeur en vue de produire de l’électricité, des températures supérieures à 100°C sont nécessaires. Étant donné que cela implique de forer à des profondeurs de 3 à 6 km, le risque de sismicité induite augmente en conséquence. Le sous-sol peut également servir à stocker de la chaleur ou des gaz, par exemple de l’hydrogène ou du méthane, ou encore à enfouir de façon permanente du CO2. À cet effet, les mêmes exigences que pour l’extraction de chaleur doivent être vérifiées et le réservoir doit en outre être surmonté d’une couche étanche, empêchant le gaz de s’échapper. Le projet conjoint « Énergie hydroélectrique et géothermique » du PNR « Énergie » était avant tout consacré à la question de savoir où en Suisse trouver des couches de sol appropriées, répondant de manière optimale aux exigences des différentes utilisations. Un deuxième grand axe de recherche concernait les mesures visant à réduire la sismicité induite par les forages profonds et les dommages aux structures qui en résultent. Par ailleurs, des modèles et des simulations ont été élaborés dans le but de mieux comprendre les processus souterrains qui interviennent dans la mise en œuvre et l’exploitation des ressources géothermiques. En résumé, les résultats de recherche montrent que la Suisse jouit de bonnes conditions pour l’utilisation de la géothermie de moyenne profondeur (1-3 km), tant pour le parc de bâtiments que pour les processus industriels. L’optimisme est également de mise en ce qui concerne le stockage saisonnier de chaleur et de gaz. Le potentiel de stockage définitif de CO2 dans des quantités pertinentes s’avère en revanche plutôt limité. Concernant la production d’électricité à partir de la chaleur issue de la géothermie profonde (> 3 km), il n’existe pas encore de certitude définitive quant à l’importance du potentiel économiquement exploitable du sous-sol. Des installations de démonstration exploitées industriellement sont absolument nécessaires à cet égard, afin de renforcer l’acceptation par la population et les investisseurs.
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Rousseau, Henri-Paul. Gutenberg, L’université et le défi numérique. CIRANO, December 2022. http://dx.doi.org/10.54932/wodt6646.

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Abstract:
Introduction u cours des deux derniers millénaires, il y a eu plusieurs façons de conserver, transmettre et même créer la connaissance ; la tradition orale, l’écrit manuscrit, l’écrit imprimé et l’écrit numérisé. La tradition orale et le manuscrit ont dominé pendant plus de 1400 ans, et ce, jusqu’à l’apparition du livre imprimé en 1451, résultant de l’invention mécanique de Gutenberg. Il faudra attendre un peu plus de 550 ans, avant que l’invention du support électronique déloge à son tour le livre imprimé, prenant une ampleur sans précédent grâce à la révolution numérique contemporaine, résultat du maillage des technologies de l’informatique, de la robotique et de la science des données. Les premières universités qui sont nées en Occident, au Moyen Âge, ont développé cette tradition orale de la connaissance tout en multipliant l’usage du manuscrit créant ainsi de véritables communautés de maîtres et d’étudiants ; la venue de l’imprimerie permettra la multiplication des universités où l’oral et l’écrit continueront de jouer un rôle déterminant dans la création et la transmission des connaissances même si le « support » a évolué du manuscrit à l’imprimé puis vers le numérique. Au cours de toutes ces années, le modèle de l’université s’est raffiné et perfectionné sur une trajectoire somme toute assez linéaire en élargissant son rôle dans l’éducation à celui-ci de la recherche et de l’innovation, en multipliant les disciplines offertes et les clientèles desservies. L’université de chaque ville universitaire est devenue une institution florissante et indispensable à son rayonnement international, à un point tel que l’on mesure souvent sa contribution par la taille de sa clientèle étudiante, l’empreinte de ses campus, la grandeur de ses bibliothèques spécialisées ; c’est toutefois la renommée de ses chercheurs qui consacre la réputation de chaque université au cours de cette longue trajectoire pendant laquelle a pu s’établir la liberté universitaire. « Les libertés universitaires empruntèrent beaucoup aux libertés ecclésiastiques » : Étudiants et maîtres, qu'ils furent, ou non, hommes d'Église, furent assimilés à des clercs relevant de la seule justice ecclésiastique, réputée plus équitable. Mais ils échappèrent aussi largement à la justice ecclésiastique locale, n'étant justiciables que devant leur propre institution les professeurs et le recteur, chef élu de l’université - ou devant le pape ou ses délégués. Les libertés académiques marquèrent donc l’émergence d'un droit propre, qui ménageait aux maîtres et aux étudiants une place à part dans la société. Ce droit était le même, à travers l'Occident, pour tous ceux qui appartenaient à ces institutions supranationales que furent, par essence, les premières universités. À la fin du Moyen Âge, l'affirmation des États nationaux obligea les libertés académiques à s'inscrire dans ce nouveau cadre politique, comme de simples pratiques dérogatoires au droit commun et toujours sujettes à révision. Vestige vénérable de l’antique indépendance et privilège octroyé par le prince, elles eurent donc désormais un statut ambigu » . La révolution numérique viendra fragiliser ce statut. En effet, la révolution numérique vient bouleverser cette longue trajectoire linéaire de l’université en lui enlevant son quasi monopole dans la conservation et le partage du savoir parce qu’elle rend plus facile et somme toute, moins coûteux l’accès à l’information, au savoir et aux données. Le numérique est révolutionnaire comme l’était l’imprimé et son influence sur l’université, sera tout aussi considérable, car cette révolution impacte radicalement tous les secteurs de l’économie en accélérant la robotisation et la numérisation des processus de création, de fabrication et de distribution des biens et des services. Ces innovations utilisent la radio-identification (RFID) qui permet de mémoriser et de récupérer à distance des données sur les objets et l’Internet des objets qui permet aux objets d’être reliés automatiquement à des réseaux de communications .Ces innovations s’entrecroisent aux technologies de la réalité virtuelle, à celles des algorithmiques intelligentes et de l’intelligence artificielle et viennent littéralement inonder de données les institutions et les organisations qui doivent alors les analyser, les gérer et les protéger. Le monde numérique est né et avec lui, a surgi toute une série de compétences radicalement nouvelles que les étudiants, les enseignants et les chercheurs de nos universités doivent rapidement maîtriser pour évoluer dans ce Nouveau Monde, y travailler et contribuer à la rendre plus humain et plus équitable. En effet, tous les secteurs de l’activité commerciale, économique, culturelle ou sociale exigent déjà clairement des connaissances et des compétences numériques et technologiques de tous les participants au marché du travail. Dans cette nouvelle logique industrielle du monde numérique, les gagnants sont déjà bien identifiés. Ce sont les fameux GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) suivis de près par les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) et par les géants chinois du numérique, les BATX (Baidu, Alibaba, Tenant et Xiaomi). Ces géants sont alimentés par les recherches, les innovations et les applications mobiles (APPs) créées par les partenaires de leurs écosystèmes regroupant, sur différents campus d’entreprises, plusieurs des cerveaux qui sont au cœur de cette révolution numérique. L’université voit donc remise en question sa capacité traditionnelle d’attirer, de retenir et de promouvoir les artisans du monde de demain. Son aptitude à former des esprits critiques et à contribuer à la transmission des valeurs universelles est également ébranlée par ce tsunami de changements. Il faut cependant reconnaître que les facultés de médecine, d’ingénierie et de sciences naturelles aux États-Unis qui ont développé des contacts étroits, abondants et suivis avec les hôpitaux, les grandes entreprises et l’administration publique et cela dès la fin du 19e siècle ont été plus en mesure que bien d’autres, de recruter et retenir les gens de talent. Elle ont énormément contribué à faire avancer les connaissances scientifiques et la scolarisation en sciences appliquées ..La concentration inouïe des Prix Nobel scientifiques aux États-Unis est à cet égard très convaincante . La révolution numérique contemporaine survient également au moment même où de grands bouleversements frappent la planète : l’urgence climatique, le vieillissement des populations, la « déglobalisation », les déplacements des populations, les guerres, les pandémies, la crise des inégalités, de l’éthique et des démocraties. Ces bouleversements interpellent les universitaires et c’est pourquoi leur communauté doit adopter une raison d’être et ainsi renouveler leur mission afin des mieux répondre à ces enjeux de la civilisation. Cette communauté doit non seulement se doter d’une vision et des modes de fonctionnement adaptés aux nouvelles réalités liées aux technologies numériques, mais elle doit aussi tenir compte de ces grands bouleversements. Tout ceci l’oblige à s’intégrer à des écosystèmes où les connaissances sont partagées et où de nouvelles compétences doivent être rapidement acquises. Le but de ce texte est de mieux cerner l’ampleur du défi que pose le monde numérique au milieu universitaire et de proposer quelques idées pouvant alimenter la réflexion des universitaires dans cette démarche d’adaptation au monde numérique. Or, ma conviction la plus profonde c’est que la révolution numérique aura des impacts sur nos sociétés et notre civilisation aussi grands que ceux provoqués par la découverte de l’imprimerie et son industrialisation au 15e siècle. C’est pourquoi la première section de ce document est consacrée à un rappel historique de la révolution de l’imprimerie par Gutenberg alors que la deuxième section illustrera comment les caractéristiques de la révolution numérique viennent soutenir cette conviction si profonde. Une troisième section fournira plus de détails sur le défi d’adaptation que le monde numérique pose aux universités alors que la quatrième section évoquera les contours du changement de paradigme que cette adaptation va imposer. La cinquième section servira à illustrer un scénario de rêves qui permettra de mieux illustrer l’ampleur de la gestion du changement qui guette les universitaires. La conclusion permettra de revenir sur quelques concepts et principes clefs pour guider la démarche vers l’action. L’université ne peut plus « être en haut et seule », elle doit être « au centre et avec » des écosystèmes de partenariats multiples, dans un modèle hybride physique/virtuel. C’est ainsi qu’elle pourra conserver son leadership historique de vigie du savoir et des connaissances d’un monde complexe, continuer d’établir l’authenticité des faits et imposer la nécessaire rigueur de la science et de l’objectivité.
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