Academic literature on the topic 'Montaigne, Michel de (1533-1592 ; écrivain) – Influence'

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Journal articles on the topic "Montaigne, Michel de (1533-1592 ; écrivain) – Influence"

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Schaefer, David Lewis. "Montaigne, Architect of or Modern Liberty." Journal des Économistes et des Études Humaines, November 28, 2022. http://dx.doi.org/10.1515/jeeh-2022-0018.

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Abstract:
Abstract Michel de Montaigne (1533–1592), author of the Essays (published in successive, revised and expanded editions from 1580 until after his death), deserves to be recognized as the first) philosophic architect of modern liberalism, that is, a doctrine that advocates the advancement of individual liberty (under law), and consequently a reduction in the scope and purpose of government to securing what are represented by Montaigne’s successors (Hobbes, Locke, Montesquieu, and the American Founders) as people’s inherent rights to their life, liberty, property, and the “pursuit of happiness” as they conceive it. His outward, periodic professions of extreme conservatism and of homage to the Catholic Church are merely a rhetorical cover designed to protect the author from being persecuted (and his book from being banned). As a practitioner of what he describes as esoteric rhetoric (attributing it to the ancient political philosophers), Montaigne invites careful readers to see through his rhetorical concealment by noting how his conservative professions are undermined by the overall train of his reasoning and argument. Although Montaigne’s argument for liberal individualism may have gone too far in its influence over the long run (that is, the 21st century), we citizens of modern liberal regimes owe him a debt of gratitude for helping to liberate us from the reign of arbitrary monarchs, oppressive aristocrats, and clerical oppressors.
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Dissertations / Theses on the topic "Montaigne, Michel de (1533-1592 ; écrivain) – Influence"

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Bardyn, Christophe. "Montaigne, la politique et la religion : le moyenneur de la paix." Paris, EHESS, 2012. http://www.theses.fr/2012EHES0118.

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Abstract:
L'objectif de ce travail était d'identifier la position de Montaigne au milieu des guerres civiles et religieuses de son temps. Nous sommes partis du principe que, dans ce contexte, les prises de position politiques ne pouvaient pas être dissociées de l'engagement sur le plan religieux. Sur le plan philosophique, nous avons suggéré que Montaigne est un cynique mitigé, ce qui permet de rendre compte de certaines de ses contradictions. Dans une première partie, nous avons fait ressortir la mise en avant de l'autorité politique pour résoudre les conflits, et une préférence marquée pour le républicanisme. Examinant les Essais, nous organisons la réflexion politique de Montaigne autour du thème de la franchise, entendue comme liberté et sincérité, revenant à nouveau vers une formulation cynique. La deuxième partie de ce travail porte plus spécifiquement sur la religion de Montaigne. La première étape consiste à mettre à l'épreuve les fondements de l'opinion selon laquelle Montaigne aurait été un excellent catholique. La confrontation entre Montaigne et Augustin occupe l'essentiel de cette partie. Le résultat de ces analyses est que Montaigne s'oppose systématiquement aux thèses les plus fondamentales d'Augustin, aussi bien en métaphysique qu'en éthique ou en théologie. Montaigne apparaît donc comme un penseur principalement préoccupé par le retentissement politique des thèses religieuses, et désireux de trouver une solution essentiellement politique. C'est un moyenneur et un irénique. Son effort pour inventer une solution originale au problème théologico-politique de son temps se traduit par un renouvellement de la forme littéraire
The aim of this work was to determine Montaigne's position in the midst of the civil and religious wars of his time. We took for granted that, in this context, political commitment could not be separated from religious concern. As for philosophy, we suggested that Montaigne is a mitigated cynic, wich allowed us to explain some of his contradictions. In the first Part, the most significant point is the role of political authority to solve conflicts, and an utter preferences for republicanism. Reading the Essais, we understand Montaigne's political thought as centered upon the theme of frankness, both a freedom and sincerity, leading us a new towards a cynical statement. The second Part of our work bears more specifically on Montaigne's religion. We first examined the grounds of the opinion according to wich Montaigne would have been an excellent catholic. A confrontation between Montaigne and Augustine fills most of this Part of our work. The result of those analyses was that Montaigne opposes each and every fundamental thesis of Augustine, as much metaphysical ones as ethical or theological ones. Montaigne eventually appears as a thinker most concerned by the political impact of religious theses and desirous to find merely political solutions. He is a moyenneur and an irénique. His endeavor to propose an original solution to the theological-political problem of his time led to a renewal of the literary forms
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Triantafyllou, Angeliki. "Roger Martin du Gard lecteur des Essais de Montaigne. Un inventaire des extraits annotés des Essais dans les Thibault et Maumort." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2024. http://www.theses.fr/2024SORUL147.

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Abstract:
Les Essais de Montaigne étant l'un des livres les plus cochés et annotés de la bibliothèque de Roger Martin du Gard selon Jochen Schlobach, qui a établi le catalogue de sa bibliothèque, l'idée d'entreprendre l'étude détaillée et exhaustive des passages cochés et annotés dans les deux éditions des Essais, celle de la Pléiade et celle de la Librairie des bibliophiles, nous a tenté, ainsi que le projet d'établir un parallèle entre les Essais, le Journal de Roger Martin du Gard, Les Thibault et Maumort, son œuvre posthume, un roman et trois types d'écriture de soi avec ses propres caractéristiques chacun, qui nous permettent de voir à fond ce qui dresse le modèle de vie propice, allant du pessimisme souriant, au bonheur de l'homme qui a su vivre une vie pleine et sans scrupules. Ayant eu recours à l'Institut de Romanistik de l'Université de la Sarre, par l'intermédiaire de l'Association des amis de Roger Martin du Gard, nous avons pu nous procurer le fond des photocopies que Schlobach y avait confié, les photocopies des pages où il y avait les passages cochés/annotés des Essais. Nous les avons recopiés tous, et nous avons lu à fond, le crayon à la main, le Journal de RMG ainsi que les Thibault et Maumort, un texte d'autofiction où l'auteur semble être omniprésent, malgré lui, sous une forme de figure bien avancée, scrupuleusement forgée et plus avant-garde que celle qu'il dévoile minutieusement dans son Journal personnel, mais aussi dans les Thibault, où l'on rencontre des figures et des thèmes qui le hantent, afin de construire notre propre fond d'étude. L'étude de ces trois textes nous a permis de constater la continuité et l'évolution de RMG qui y est bien reconnaissable. Nous avons dû établir un fichier thématique selon ce à quoi Roger Martin du Gard accorde une très grande importance, allant de la vocation, des aspirations d'un petit enfant jusqu'à la fatalité et puis nous avons essayé, procédant par associations d'idées, d'établir le lien entre ces quatre textes. Pourquoi RMG fait-il de Montaigne un de ses penseurs préférés? Pourquoi coche/annote-t-il tant de passages? L'annote-t-il parce qu'il s'y retrouve, parce qu'il s'y reconnaît? Pour s'annuler? Pour se redéfinir? Pour s'approprier? En quoi les Thibault reflètent-ils de ses propres fantasmes, de ses propres tourments? Et le journal de Maumort, entamé à un âge fort avancé et censé être le Journal d'un homme heureux, disciple de Montaigne, pourquoi a-t-il comme héros un homme qui a su s'accepter et se laisser faire par ses désirs, sa propre volonté, cherchant à n'appartenir qu'à lui-même et à être maître de soi? L'écrivain, peut-il se distancier, de ses héros? Peut-il y avoir un texte neutre, quoique d'autofiction, sans réminiscences de son créateur ? Si l'on n'échappe ni à son père, au dire d'Antoine Thibault, ni à son temps, au dire de Maumort, on n'échappe non plus à son concepteur. RMG semble cocher et annoter dans les deux éditions des Essais, des passages qui touchent les thèmes qui le préoccupent tout au long de sa vie. Tantôt il s'aligne avec Montaigne, tantôt il le prend en exemple, tantôt il semble regretter ne pas avoir pu se comporter comme lui. Notre travail a été un travail de citation qui nous a fait évoquer bien des fois La seconde main d'Antoine Compagnon. Souligner, cocher, annoter, des réactions d'appropriation. Travailler sur et avec la citation, un jeu de découpage et de collage, un jeu d'enfant, en vue de tracer l'itinéraire spirituel qui a mené à cette somme de citations que nous venons de répertorier. Malgré nous, nous sommes devenues partie prenante de cette aventure de lecture et de relecture, à la recherche des intentions de RMG quand il coche les extraits des Essais, mais aussi quand il crée ses personnages des Thibault et de Maumort
Montaigne's Essays being one of the most marked and annotated books in the library of Roger Martin du Gard, according to Jochen Schlobach, who compiled the catalog of his library, the idea of undertaking a detailed and exhaustive study of the marked and annotated passages in the two editions of the Essays—the Pléiade edition and the Librairie des Bibliophiles edition—tempted us, as well as the project of establishing a parallel between the Essays, Roger Martin du Gard's Journal, Les Thibault, and Maumort, his posthumous work. These form a novel and three types of self-writing, each with its own characteristics, allowing us to thoroughly explore what constitutes a suitable model of life, ranging from a smiling pessimism to the happiness of a man who has lived a full life without scruples.With the help of the Institut de Romanistik at Saarland University, through the Association des Amis de Roger Martin du Gard, we were able to obtain the collection of photocopies that Schlobach had entrusted there, photocopies of the pages where passages of the Essays were marked/annotated. We copied all of them, and we thoroughly read, pencil in hand, RMG's Journal as well as Les Thibault and Maumort, a work of autofiction where the author seems to be omnipresent, despite himself, in the form of a well-developed figure, scrupulously crafted and more avant-garde than the one he meticulously reveals in his personal Journal, but also in Les Thibault, where we encounter figures and themes that haunt him, in order to construct our own foundation for study. The study of these three texts allowed us to observe the continuity and evolution of RMG, which is clearly recognizable.We had to establish a thematic file according to what Roger Martin du Gard attached great importance to, ranging from the vocation and aspirations of a small child to fatality, and then we tried, by association of ideas, to establish the link among these four texts. Why does RMG make Montaigne one of his favorite thinkers? Why does he mark/annotate so many passages? Does he annotate them because he identifies with them, because he recognizes himself in them? To cancel himself out? To redefine himself? To appropriate them? How do Les Thibault reflect his own fantasies, his own torments? And the Journal of Maumort, started at a very advanced age and supposed to be the journal of a happy, accomplished man, a disciple of Montaigne—why does it have as its hero a man who has learnt to accept himself and let himself be guided by his desires, his own will, seeking to belong only to himself and to be master of himself? Can the writer distance himself from his heroes? Can there be a neutral text, though one of autofiction, without reminiscences of its creator?If, according to Antoine Thibault, one cannot escape one's father, and according to Maumort, one cannot escape one's time, one also cannot escape one's creator. RMG seems to mark and annotate in both editions of the Essays passages that touch on themes that concern him throughout his life. Sometimes he aligns himself with Montaigne, sometimes he takes him as an example, sometimes he seems to regret not being able to behave like him. Our work has been a work of citation that made us recall many times La seconde main by Antoine Compagnon. Highlighting, marking, annotating, reactions of appropriation. Working on and with the citation, a game of cutting and assembling, a child's play, in order to trace the spiritual itinerary that led to this collection of citations that we have just cataloged. Unwittingly, we became participants in this adventure of reading and rereading, searching for RMG's intentions when he marks the excerpts of the Essays, but also when he creates his characters in Les Thibault and Maumort
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Ordynski, Rémi. "Montaigne et les traditions de consolation, « pour moy, ou pour un autre »." Electronic Thesis or Diss., Paris 3, 2023. http://www.theses.fr/2023PA030055.

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Abstract:
La critique récente a ouvert la voie à une meilleure compréhension des traditions antiques de consolation et de leurs modalités de résurgence à la Renaissance. La présente thèse propose d’en analyser l’influence sur l’écriture de Montaigne, de l’édition des œuvres de La Boétie de 1571-1572 jusqu’à celle des Essais de 1595. Cet héritage ne passe pas seulement par la lecture et la réécriture de textes antiques, mais également par le dialogue avec des pratiques contemporaines de l’auteur, à la fois sociales, philosophiques et scripturaires. L’essai des traditions consolatoires se manifeste par un examen critique de celles-ci mais également par une expérience mouvante et protéiforme, ainsi que par une véritable mise à l’épreuve de ces procédures. Multipliant les références au thesaurus consolatoire tout en cultivant l’infraction, l’infléchissement et le dévoiement, Montaigne met à mal ces traditions sans jamais les congédier définitivement. Une lecture rhétorique des Essais, à la lumière des préceptes d'écriture consolatoire appliqués aux lettres (Érasme, Fabri), à la poésie (Scaliger) ou aux discours (Vossius, Keckermann), révèle en effet la pratique, jusque dans les derniers chapitres et sur l’Exemplaire de Bordeaux, d’un type de parénèse que l’ironie ne suffit pas à disqualifier. Ce mode de discours met en relation un « je » et un « tu » qui ne se superposent pas exactement avec l’auteur et le lecteur. Dans cet espace – ce jeu –, s’instaure la recherche d’une autonomie et d’une singularité dans la façon de se dire et de se vivre, processus qui n’a de sens que dans la mesure où il requiert et sollicite l’autre
Recent research has opened the way to a better understanding of ancient consolatory traditions and the forms of their revival during the Renaissance. This dissertation aims at studying how they may have influenced Montaigne’s writings from the edition of works by La Boétie (1571-1572) to the publication of the Essais in 1595. This legacy does not only involve the reading and re-writing of ancient texts, it also establishes a dialogue with some practices that were contemporary to the author, whether they be social, philosophical or literary. The essay on consolatory traditions displays a critical analysis of these practices but also a shifting and protean experience and it singles itself out as a real assessment of these procedures. While constantly referring to the consolatory thesaurus, Montaigne also devotes himself to bending and altering these traditions which he questions without dismissing them altogether. A rhetorical analysis based on the treatises on letters (Erasm, Fabri), poetry (Scaliger) or speeches (Vossius, Keckermann) reveals the actual use, up to the last chapters and on the Bordeaux Copy, of a type of parenesis that irony alone cannot invalidate. This mode of expression connects an "I" and a "You" that do not correspond exactly to the author and the reader. In this in-between area, we can find the search for an autonomy and a singularity in the way of expressing oneself and experiencing life, a process that can only become meaningful if it calls upon and appeals to the other
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Yamamoto, Yoshio. "Montaigne et les loci communes : pratiques de lecture et d'écriture au XVIe siècle." Electronic Thesis or Diss., Paris 3, 2023. http://www.theses.fr/2023PA030047.

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Abstract:
Notre étude montre que la rhétorique de Montaigne emprunte à la méthode des lieux communs qui relève du programme scolaire du XVIe siècle, ainsi qu’au concept rhétorique de loci communes.La première partie décrit l’histoire et l’évolution du concept de locus et des loci communes depuis l’Antiquité jusqu’à la Renaissance. En analysant la théorie rhétorique et pédagogique d’Érasme et de Mélanchthon nous préciserons les mécanismes de la composition d’un recueil de lieux communs et l’influence portant sur la rhétorique de la Renaissance.La seconde partie présente d’abord la pratique des citations chez Montaigne, envisageant ensuite la disposition des Essais, dont le désordre nous rappelle le genre des miscellanées. Nous aborderons enfin la mise en œuvre chez Montaigne des loci communes hérités de l’art oratoire traditionnel, ce qui nous montrera une belle contribution de la rhétorique au scepticisme.La dernière partie place Les Essais dans le contexte historique et rhétorique de la seconde moitié du XVIe siècle. Nous aborderons la brièveté du style chez Montaigne, en rapport avec sa préférence pour les auteurs de l’Âge d’argent, et dégagerons l’intention et l’objectif d’écriture de l’essayiste, qui permettent de distinguer Les Essais des recueils de son temps
Our study shows that Montaigne’s rhetoric has some relationships with commonplace-book method, which constitute an important part of school curriculum in the Sixteenth Century, and with the concept of loci communes.The first part describes the history and evolution of rhetorical concept, locus and loci communes, from antiquity to the Renaissance. After studying theories for rhetorical education written by Erasmus and Melanchthon, we outline precisely the mechanism, function and influence of commonplace-books.The second part makes analysis of the use of quotations in the Essays. Montaigne compose them with random order so that the Essays get close to miscellanies. We examine also the use of loci communes of traditional rhetoric in the Essays. Montaigne shows us a fine collaboration of rhetoric and skepticism in the chapter of « Apology of Raimond de Sebonde ». The last part places the Essays on the historical context of the second-half of sixteenth century. We envisage particularly Montaigne’s brevity of style in relation to his preference for writers of the Silver-Latin. Finally, we wish to make it clear Montaigne’s intention and objective of writing, which allow to distinguish the Essays from Commonplace-Books
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Roger-Vasselin, Bruno. "L'ironie et l'humour chez montaigne dans les essais." Paris 3, 2000. http://www.theses.fr/2000PA030036.

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Abstract:
L'objet de ce travail est de montrer pourquoi, chez montaigne, la conscience d'une singularite sociale et litteraire conduit necessairement a l'ironie et a l'humour comme modulations particulieres de la distance, modulations qui se completent et s'associent tout au long de l'ouvrage. Par distance, il faut entendre ici toute approche qui permet d'apprivoiser la realite, d'en maitriser les donnees et les lourdeurs, de la reduire a l'echelle humaine en la transposant sur un plan ludique. Ainsi l'ensemble des formes de rire ont-elles en commun cette distance, laquelle n'exclut nullement, pour qui l'utilise, une implication de soi dans ses activites, mais une implication en quelque sorte immunisee par la force du rire, qui dejoue les agressions, qui emousse les pointes eventuelles de cette realite. La distance ironique est appelee distanciation, la distance humoristique recul. Notre premiere partie examine les differents modeles - litteraires, sociaux et ethiques - face auxquels montaigne se situe et prend ses distances. Les deuxieme et troisieme parties etudient successivement l'ironie comme principe de verite et l'humour comme principe de sante, etant entendu que sante et verite ne sont pas forcement incompatibles. Ces deux tournures d'esprit presentent chacune trois tendances qui sont etudiees tour a tour : pour l'ironie, la satire, le scepticisme et la distanciation ; pour l'humour, la charge, l'allegresse et la politesse
The object of this thesis is to demonstrate why Montaigne’ s conscience of his personal, social and literary uniqueness leads him to an attitude which combines irony and humour as a special means of distance throughout the Essais. Distanciation is to be understood as a means by which to penetrate the reality, to master its elements and difficulties, to render it more human while transposing it on a playful and ludicrous scale. All aspects of laughter share this distance which does not exclude the self implication of the user. This self implication is somewhat immunised by the power of laughter which untangles agressions on blunts the spurs of this reality. Ironic distance is called distanciation, humoristic distance understatement. The first part of this thesis deals with the various literary, social and ethical models upon which Montaigne situates himself and takes his distances. The second and third parts are focused on irony as a source of truth and humour as an element of health, neither truth nor health being incompatible. Both attitudes comprise three tendancies each which are successivly studied : irony is expressed through satire, scepticism and distanciation, humour through charge, mirth and politeness
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Takenaka, Koji. "La relecture des Essais de Montaigne au prisme de l'amitié." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. http://www.theses.fr/2018USPCA114.

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Abstract:
La présente étude a pour but d’examiner l’amitié de Montaigne pour La Boétie dans la perspective de la lecture. Dans la première partie « Nous lecteurs de Montaigne », nous nous interrogerons sur la lecture et l’interprétation. À la suite d’A. Compagnon qui a étudié la question de lecture à travers les Essais de Montaigne, nous prendrons pour paradigme l’exégèse d’Augustin qui s’inspire des anciennes rhétorique et grammaire. Le rapport tel que l’évêque d’Hippone le conçoit entre l’Ancien et le Nouveau Testament permettra de réfléchir davantage sur le point de vue « Montaigne et La Boétie ». Dans la deuxième partie « Montaigne éditeur de La Boétie », nous tenterons de rendre compte des publications en 1570 des œuvres de La Boétie par les soins de Montaigne. Comme elles suivent de près la traduction de la Théologie naturelle de Raymond Sebond et la retraite de l’éditeur, il conviendra de les situer d’abord dans le contexte biographique de Montaigne. Ensuite, nous essayerons de comprendre le principe éditorial de la Mesnagerie qui l’aurait conduit à publier les œuvres de l’ami, accompagnées des lettres-préfaces qu’il a jugé bon de placer en tête, avant de nous pencher sur les dernières paroles qu’il attribue à La Boétie. Dans la troisième et dernière partie « Montaigne lecteur de La Boétie », nous aborderons d’abord le problème du centre du Livre I des Essais, prétendument réservé au Discours de la servitude volontaire. Ensuite, nous envisagerons le rapport que Montaigne aurait voulu établir entre son propre ouvrage et le chef-d’œuvre de l’ami, avant d’examiner la présence de ce dernier dans les Essais à travers la comparaison de leurs ouvrages
This study aims to examine Montaigne’s friendship with La Boétie from the perspective of readership. The first part, “We the readers of Montaigne”, reflects upon reading and interpretation. Following A. Compagnon’s studies on the question of reading in Montaigne’s Essays, we will adopt as paradigm Augustine’s exegesis which draws inspiration from ancient rhetoric and grammar. The relationship that the Bishop of Hippo observed between the Old and the New Testament will enable further reflection regarding « Montaigne and La Boétie ». The second part, “Montaigne editing La Boétie’s Editor”, attempts to survey La Boétie’s works published in 1570 by Montaigne. As these publications closely follow his translation of Raymond Sebond’s Natural Theology and the retirement of the editor, it is necessary to first situate them in context of Montaigne’s biography. We will proceed to consider the editorial principal of the Mesnagerie, which led Montaigne to publish his friend’s works, accompanied by the letter-prefaces which he saw fit to place at the beginning, before investigating the last words he attributed to La Boétie. The third and last part, “Montaigne reading La Boétie”, will first approach the problem of the center of Book I of the Essays, supposedly reserved to La Boétie’s Discourse on Voluntary Servitude. We will proceed to consider the relationship that Montaigne had wished to establish between his own work and his friend’s masterpiece, before examining this latter’s presence in the Essays by comparing their works
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Haberkorn, Tobias. "Das Problem des Zuviel in der Literatur : Rabelais, "Gargantua et Pantagruel", Montaigne "Les Essais"." Paris, EHESS, 2016. http://www.theses.fr/2016EHES0125.

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Abstract:
Lire et écrire sont des activités sélectives. Tout énoncé pourrait être formulé autrement, toute compréhension est contingente ; il y aurait toujours plus de textes à lire et plus de significations à relever dans un texte identique. Si le caractère contingent et illimité du langage ne nous apparaît que rarement comme tel, cela tient au fait que des contextes et conventions restreignent l'usage de la langue. Dans la communication littéraire, ces restrictions sont faibles. La présente étude suppose que dans certaines œuvres littéraires, le « trop » se manifeste d'une façon particulièrement ostentatoire. En amont de toute analyse, sans que nous sachions déjà de quoi exactement il s'agit, il apparaît que l'auteur s'est confronté à un excès, que le texte produit un surcroit irréductible de discours et de signification, que la démesure en est un thème. Il convient alors d'élaborer des concepts et des méthodes permettant de problématiser ce phénomène diffus qu'est le « trop ». À partir d'une lecture du Gargantua et Pantagruel de Rabelais et des Essais de Montaigne, j'examinerai les manières dont les instances personnalisables du processus littéraire - auteur, lecteurs, narrateur, personnages - composen avec l'excès inhérent au langage et à ces deux textes en particulier. S'il est vrai que le langage comporte toujours un trop, cela veut dire aussi que tout acte d'écriture et de lecture en est un traitement. L'étude des textes littéraires dans leur contexte historique révèle des stratégies en vue du trop qui sont applicables aux problématiques contemporaines liées au traitement de grands ensembles de textes, de données, d'informations et de connaissances
Writing and reading are selective activities. One could always choose a different phrase to express oneself, or understand the other in a different way; one could always write more text, read more text or read more into a text; there is no end to the virtual meaning and proliferation of words. The reason we're rarely aware of the contingency and limitlessness of language is that contexts and conventions restrain its use. In the case of literary communication - a process that spans from the writing of a text to each of its subjective readings - these restrictions tend to be weak. The premise of my study is that some literary texts manifest a in a particularly ostentatious way. As readers, we do not know yet what precisely it is, but it is apparent to us that the author has dealt with an excess, that the text produces irreducible semantic or discursive surplus, that
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Chappé, Raphaël. "Montaigne, Spinoza, Feuerbach : l’homme en question." Paris 10, 2013. http://www.theses.fr/2013PA100164.

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Abstract:
Nous partons du contraste entre l’anti-humanisme théorique d’Althusser (contre notamment Feuerbach) et certaines analyses plus récentes de l’« aliénation » (notion qui fut contestée par Althusser, en tant qu’elle renverrait à « l’humanisme », réduit à la reconnaissance d’un sujet maître de soi). Pour éclairer les enjeux de cette tension, nous prenons pour objet d’étude trois auteurs qui se démarquent de ce paradigme « humaniste » dominant au sein de la modernité : Montaigne, Spinoza, Feuerbach. Cherchant à établir qu’ils forment une ligne historico-philosophique, nous montrons qu’entre leurs pensées il existe des voies de passage historiques et d’importantes analogies. Leur façon même de se détacher, respectivement, des doctrines de la « dignité », de la « distinction réelle » de Descartes ou des variantes du sujet de l’idéalisme allemand, autorise la comparaison. C’est toujours sur fond de séparation de la philosophie d’avec la théologie que ces pensées se composent, tout à la fois, d’une perspective anti-humaniste et d’un souci de constituer une anthropologie naturelle. Si l’homme demeure au centre du discours, il ne s’agit pas du sujet de « l’humanisme ». Le travail consistant à rendre l’homme naturel contribue, à chaque fois, à défaire ce dernier de ses prérogatives traditionnelles et à libérer un espace pour concevoir l’aliénation. Nous découvrons que ces auteurs, qui ont mis passions et sensibilité au centre de l’homme, satisfont à deux injonctions apparemment contradictoires : d’un côté, le test anti-humaniste et, de l’autre, la nécessité d’aller vers un concept de l’aliénation, dans la protohistoire duquel ils s’inscrivent
I take as my starting point Althusser’s theoretical anti-humanism (directed in particular against Feuerbach) and more recent analyses on alienation, a notion that was precisely contested by Althusser insofar as it refers to humanism understood as the recognition of a subject that is self-determining. In order to shed light on what is at stake in this tension, I examine the positions of three philosophers who differentiate themselves from this “humanist” paradigm that has held a dominant position in the modern era: Montaigne, Spinoza, Feuerbach. I seek to establish that they form a historico-philosophical line and that there are historical pathways and important analogies between them. The very way they distinguish themselves respectively from doctrines of human “dignity,” from Descartes’ “real distinction,” and from the different varieties of subjectivity in German idealism entitles me to draw the comparison. These converging positions are always built on the background of a separation between philosophy and theology and are made up of both an anti-humanist perspective and a concern for constituting a natural anthropology. If man remains at the center of their discourses, they are not dealing any more with “humanist” subjectivity. Naturalizing man contributes each time to depriving him of his traditional prerogatives and to making room for conceiving what alienation amounts to. I reach the conclusion that these authors, who have put passions and sensibility in the core of man, satisfy two apparently contradictory requirements: the anti-humanist test, and the required elaboration of a concept of alienation to which they belong from a proto-historical point of view
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Misono, Keisuke. "Ecrire contre le jansénisme au XVIIe siècle : Léonard de Marandé polémiste vulgarisateur." Clermont-Ferrand 2, 2009. http://www.theses.fr/2009CLF20004.

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Abstract:
Parmi d'innombrables personnages ayant participé à la querelle janséniste du XVIIe siècle, les "anti-jansénistes" ont souvent été relégués à l'arrière-plan de l'histoire des "jansénistes". Comme le "jansénisme" est un produit des mouvements menés par ses adversaires, les études sur ceux-ci ne sont pourtant pas à négliger. Léonard de Marandé, dont la vie et l'oeuvre constituent le sujet de ce travail, est l'un des plus ardents anti-jansénistes de l'époque. Son nom est oublié de nos jours, mais la diversité de ses écrits ainsi que l'originalité de sa carrière et de sa pensée montrent que cet écrivain mérite d'être redécouvert et examiné de plus près. Les sources conservées dans les archives départementales du Cher et de la Nièvre ainsi que dans la Bibliothèque nationale permettent de reconstituer l'histoire familiale totalement inconnue de Marandé. Parmi ses vingt-cinq écrits, un tiers ne concerne pas l'affaire janséniste, mais trois facettes qu'on y trouve -celles du sceptique, de l'apologiste et du vulgarisateur- constituent la base du futur polémiste. L'anti-jansénisme de Marandé est analysé de deux points de vue : ses réflexions contre le "jansénisme" en général, et son engagement dans la politique de répression. A travers ces enquêtes théoriques et historiques, nous nous proposons de situer cet auteur dans le contexte polémique de l'époque. Appuyée sur son expérience de vulgarisation théologique et philosophique, sa plume lancera diverses critiques dont l'originalité est remarquable, comme la dénonciation des "inconvénients d'Etat" dus au jansénisme, la relativisation de l'autorité d'Augustin et l'invention de la notion de la "foi ecclésiastique"
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Beuvier, Clément. "La notion de 'bonne foy' au XVIe siècle." Electronic Thesis or Diss., Tours, 2023. http://www.theses.fr/2023TOUR2021.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la notion de « bonne foy », décrite au cours du XVIe siècle comme une norme morale, politique et religieuse fondamentale. Renvoyant d'un premier point de vue à l'exigence de tenir la parole donnée, elle est au centre d'un discours qui se forme au croisement du droit, de la philosophie morale et de la littérature, dont la thèse tâche d'analyser les principales sources, les exempla privilégiés et la structure conceptuelle. À travers l'étude de cas particuliers, il s'agit alors de mettre en lumière le contenu spécifique dont la notion se trouve investie dans le contexte français du XVIe siècle, particulièrement sensible dans des œuvres littéraires comme le Regulus de Jean de Beaubreuil (1582) ou Le Bon François de Michel du Rit (1589). Une telle étude conduit toutefois à constater que les usages de la « bonne foy » sont irréductibles au seul paradigme de la parole donnée structurant ces œuvres, où la « bonne foy » consiste d'abord à être fidèle à une parole tenue envers et contre tout, selon l'idéal d'une constance domptant les circonstances. Dans le corpus plus large qui a été rassemblé, à la fois juridique, théologique et littéraire, la « bonne foy » consiste au contraire à tenir compte des circonstances, et de tout ce qui échappe à la stricte lettre des paroles. C'est ce que montre l'étude juridique de la notion : apparue dans le droit romain, la bona fides connaît dans le droit savant du Moyen Âge et de la Renaissance une élaboration théorique décisive, qui la rattache progressivement au paradigme de l'équité. La notion repose alors sur une certaine méfiance vis-à-vis des conséquences, contraires au bien et au vrai, auxquelles peut conduire une interprétation trop littérale des paroles humaines. Cet aspect détermine les usages de la « bonne foy » hors du droit, où l'on peut observer cette transposition d'une catégorie morale dans le champ de l'interprétation. Cette transformation de l'exigence de fides à l'œuvre dans la notion constitue l'objet principal de ce travail, qui explore la tension entre deux exigences que la « bonne foy » exprime sans que celles-ci se recouvrent parfaitement : faire valoir la force obligatoire des paroles tenues par les hommes d'une part, subordonner les paroles à l'intention qui les anime et à leurs conditions d'énonciation d'autre part. La « bonne foy » tend en effet à se définir au sein d'une éthique herméneutique dont les deux processus privilégiés sont les suivants : la reconnaissance par un locuteur qu'il était dans l'erreur, et la juste interprétation de la parole d'autrui. Fondamentalement, la notion se définit ainsi comme un rapport au savoir et au langage. L'étude de la « bonne foy » dans les Essais clôturant ce travail revient sur l'usage singulier que fait Montaigne d'une notion étroitement liée à la gnoséologie que l'œuvre déploie, fondée sur la reconnaissance de l'ignorance
This thesis focuses on the notion of “bonne foy”, described in the sixteenth century as a fundamental moral, political and religious norm. From a first point of view, it refers to the requirement to keep one's word, and is at the centre of a discourse that is formed at the crossroads of law, moral philosophy and literature, whose main sources, privileged exempla and conceptual structure are analyzed in this thesis. Through the study of specific cases, the ai mis to highlight the specific content of the notion in the French context of the sixteenth century, particularly evident in literary works such as Jean de Beaubreuil's Regulus (1582) or Michel du Rit's Le Bon François (1589). A study of this kind, however, shows that the uses of “bonne foy” cannot be reduced to the paradigm of given word alone, where “bonne foy” consists first and foremost in being faithful to a word kept against all odds, according to the ideal of constancy overcoming circumstances. In the corpus we have collected, “bonne foy” consists, on the contrary, in taking account of circumstances and anything that goes beyond the strict letter of the words. This is what a legal study of the notion shows : bona fides first appeared in Roman law, and underwent a decisive theoretical development in the learned law of the Middle Ages and the Renaissance, in which it was gradually linked to the paradigm of equity. The notion is based on a certain mistrust of the consequences, contrary to what is good and true, to which an overly literal interpretation of words can lead. This aspect determines the uses of “bonne foy” outside the law, where we can observe this transposition of a moral category into the field of interpretation. This transformation of the requirement of fides that is at work in the notion constitutes the main object of this work, which explores the tension between two requirements that “bonne foy” expresses without them overlapping perfectly: on the one hand, to assert the obligatory force of the words held by men, and on the other, to subordinate the words to the intention that animates them and to the conditions of their enunciation. The “bonne foy” thus tends to be defined within a hermeneutic ethic whose two privileged processes are as follows : the recognition by someone that they were in error, and the correct interpretation of another's words. Basically, the notion is defined as a relationship to knowledge and language. The study of “bonne foy” in the Essais, which brings this work to a close, focuses on Montaigne's singular use of a notion that is closely linked to the gnoseology developed in the work, based on the recognition of ignorance
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Books on the topic "Montaigne, Michel de (1533-1592 ; écrivain) – Influence"

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Paulson, Michael G. The possible influence of Montaigne's Essais on Descartes' Treatise on the passions. Lanham, MD: University Press of America, 1988.

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Lee, John. Shakespeare's Hamlet and the controversies of self. Oxford: Clarendon Press, 2000.

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3

Calhoun, Alison. Montaigne and the Lives of the Philosophers. University of Delaware Press, 2014.

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4

Calhoun, Alison. Montaigne and the Lives of the Philosophers: Life Writing and Transversality in the Essais. University of Delaware Press, 2014.

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5

Calhoun, Alison. Montaigne and the Lives of the Philosophers: Life Writing and Transversality in the Essais. University of Delaware Press, 2016.

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6

Grady, Hugh. Shakespeare, Machiavelli, and Montaigne: Power and Subjectivity from Richard II to Hamlet. Oxford University Press, USA, 2003.

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7

Shakespeare, Machiavelli, and Montaigne: Power and subjectivity from Richard II to Hamlet. Oxford: Oxford University Press, 2002.

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8

The poetics of literary transfer in early modern France and England. Farnham, England: Ashgate, 2010.

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