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1

Facchini, François. "La théorie autrichienne des cycles : une théorie de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation." Articles 80, no. 1 (March 5, 2005): 67–94. http://dx.doi.org/10.7202/010754ar.

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Abstract:
RésuméCet article présente les développements récents de la théorie autrichienne des cycles. Il se concentre sur les apports théoriques et soutient que désormais la théorie autrichienne des cycles est une théorie plurielle de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation. Les économistes autrichiens s’accordent pour penser que la nationalisation de la monnaie est à l’origine de l’excès d’offre de monnaie. Cet excès crée une distorsion de la structure des taux d’intérêt des prêts et induit la phase de récession du cycle. Ils s’entendent aussi sur les raisons de la récurrence des erreurs d’anticipation et sur leur uniformité. La théorie des droits de propriété explique la récurrence des erreurs d’anticipation par la socialisation des risques. La théorie des anticipations explique les erreurs collectives par la centralisation des anticipations autour des décisions de la banque centrale. Elle rend ainsi compte de l’instabilité des systèmes économiques. Les économistes autrichiens sont divisés, en revanche, sur les raisons de cet excès d’offre de monnaie. Il y a ceux qui soutiennent que cet excès d’offre se mesure par rapport à l’épargne monétaire et s’explique par la pratique des réserves fractionnaires (école de la libre circulation). Il y a ceux, au contraire, qui estiment que cet excès doit être mesuré par rapport à la demande de monnaie et expliqué par l’absence de concurrence entre les monnaies (école de la banque libre).
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Nyahoho, Emmanuel. "La concurrence de monnaies dans un marché financier dématérialisé." Articles 71, no. 3 (February 13, 2009): 334–64. http://dx.doi.org/10.7202/602181ar.

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Abstract:
RÉSUMÉLes critiques d’Hayek portant sur le monopole étatique d’émission de la monnaie, le mythe du cours légal et la difficulté pour un gouvernement d’adopter des politiques optimales s’avèrent aujourd’hui fondées. Cependant, les solutions préconisées visant un libre marché de monnaies présentent le désavantage de n’avoir aucune assise historique et surtout de ne pas intégrer la dynamique concurrentielle de l’industrie financière. De fait, face à un marché financier de plus en plus dématérialisé et dont la profitabilité repose sur le marketing de haut volume de prêts, le modèle de concurrence de monnaies peut très vite converger vers un marché oligopolistique par l’émergence de devises dominantes.
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3

Azariadis, Costas. "Les marchés imparfaits dans la théorie macroéconomique." Articles 63, no. 4 (January 27, 2009): 311–30. http://dx.doi.org/10.7202/601425ar.

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Abstract:
RésuméCet essai considérera une variété de situations macroéconomiques où l’information privée, les indivisibilités et d’autres facteurs empêchent soit le développement de marchés financiers complets soit la libre participation des ménages aux marchés existants. Parmi les exemples présentés, mentionnons l’inefficacité dynamique de l’équilibre concurrentiel, le rationnement du crédit, les contraintes de liquidité et la demande de monnaie, les contrats implicites et le chômage, ainsi que l’accumulation du capital humain.
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Sersiron, Augustin. "La dimension institutionnelle refoulée du Bitcoin." Revue d'économie financière N° 150, no. 2 (July 17, 2023): 307–20. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.150.0307.

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Abstract:
Le Bitcoin se fonde avant tout sur la logique du contrat et de la libre adhésion individuelle, mais il recouvre aussi une dimension collective que l’approche institutionnaliste de la monnaie permet d’éclairer. Le système alternatif de paiement qu’il propose nécessite comme tout autre système de paiement une centralisation des informations sur l’ensemble des transactions effectuées, pour que chacune d’elles soit validée aux yeux de tous les membres de la communauté. C’est le respect des règles communes inscrites dans le logiciel qui donne sens à chaque transaction bilatérale, en l’incluant dans ce rapport social « orthogonal » qu’est le système des paiements. La décentralisation apparente du Bitcoin n’évite pas non plus l’émergence de coalitions d’acteurs et d’instances de régulation. Enfin, l’absence de lien à l’État, loin d’illustrer la thèse « émergentiste » d’une monnaie « anétatique », est précisément ce qui empêche ce système de paiement de remplir les fonctions fondamentales de la monnaie. Cela nous amène à réévaluer le rôle de l’État dans la théorie monétaire institutionnaliste d’André Orléan. Classification JEL : B52, E05, E42, G28 .
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Delalande, Nicolas. "Protéger le crédit de l ’État." Annales. Histoire, Sciences Sociales 71, no. 01 (March 2016): 127–61. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2016.0014.

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Abstract:
RésuméCet article s’intéresse à la création dans le droit français, en 1924, d’un nouveau délit destiné à poursuivre les « atteintes au crédit de l’État », une notion utilisée pour désigner les discours et les pratiques susceptibles de fragiliser la réputation financière de l’État, dans un contexte de crise budgétaire, d’instabilité monétaire et de fortes tensions politiques. Les autorités policières et judiciaires érigent alors le « crédit de l’État » en attribut de la souveraineté nationale, devant être protégé contre des menaces internes et externes. Une réflexion d’histoire intellectuelle sur les fondements du crédit public, ainsi que l’analyse des archives de la répression de ce nouveau délit, permettent de mesurer la difficulté des pouvoirs publics à délimiter ce qui ressort du libre jeu du marché et de la protection de l’ordre public. L’enquête conduit plus largement à souligner les aspects indissociablement matériels et immatériels qui fondent la confiance des individus dans les papiers – dette et monnaie – émis par l’État.
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Fayolle, Jacky, and Françoise Milewski. "L'Europe crée et exporte sa monnaie." Revue de l'OFCE 59, no. 4 (November 1, 1996): 5–100. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1996.59n1.0005.

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Abstract:
Résumé Au tournant des années 1995-1996, le repli conjoncturel s'est diffusé, via les interdépendances commerciales, à l'ensemble des pays européens. Les révisions à la baisse de la croissance prévue affectent notamment les pays du Nord et du Sud européens qui avaient impulsé la reprise continentale de 1994 en profitant des dépréciations de leurs monnaies. Ce repli européen a-t-il atteint, au cours de 1996, son point bas ? Des signes de redémarrage, encore ténus, apparaissent dans certains pays, surtout en Allemagne et dans les pays adjacents. Après un mauvais début d'année 1996, les signaux de reprise se multiplient en Allemagne depuis le printemps. La consommation a bénéficié des exonérations fiscales et les commandes à l'exportation se sont redressées. Mais le retournement positif de certains postes de demande n'a pas encore pleinement convaincu les producteurs de sa durabilité. L'intensité de la reprise restera limitée par les contraintes durables affectant l'économie allemande, même si elle est soutenue par une attitude accommodante des autorités monétaires. La croissance allemande retrouverait une performance moyenne en 1997 (2,2 % après 1,3% en 1996). La reprise se diffusera en Europe dans les mois à venir si, dans les pays auparavant contraints par la restriction monétaire, le relâchement est assez incitatif pour libérer un comportement de stockage plus offensif et contrer l'impact des ajustements budgétaires en cours. La dépression européenne a laissé libre, pour s'investir à l'extérieur du continent, un excédent d'épargne nourri par le désendettement des agents privés. De pair avec une politique japonaise active de placement à l'étranger, cet apport a amorti les tensions que pouvait engendrer la croissance rapide d'autres régions du monde. La reprise qui se dessine en Europe ne serait pas d'une intensité telle qu'elle modifie radicalement cette situation. Elle reste compatible avec une détente progressive des taux d'intérêt à long terme, même si celle-ci est freinée, courant 1997, par la vigilance des marchés face aux risques inflationnistes américains. Aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, la croissance est de nouveau au rendez-vous, après le ralentissement de 1995. Dans les deux cas, la demande intérieure y contribue fortement. Les limites à la croissance paraissent cependant plus rapprochées dans le cas américain que dans le cas britannique. La croissance de l'économie américaine, encore élevée en moyenne annuelle (2,6 % en 1997 après 2,4 % en 1996), reviendrait à hauteur de 2% l'an sur la seconde partie de 1997. Le Royaume-Uni devrait réaliser en 1997 l'une des meilleures performances européennes de croissance (2,7 % après 1,8 % en 1996). Au Japon, les hésitations de la consommation des ménages et le reflux de la demande publique font douter de la solidité de la reprise. Elevée en 1996 (3 %), la croissance resterait médiocre en 1997 (+ 1,6 %), même si son rythme tendanciel est plutôt de l'ordre de 2% l'an. Les corrections intervenues dans nombre de pays émergents consolident les perspectives de croissance dans ces pays, qui se traduiront cependant par des rythmes plus soutenables de progression de leurs importations. Au total, le commerce mondial, qui aura considérablement ralenti de la mi- 1995 à la mi- 1996, retrouverait un rythme honorable à partir du second semestre 1996, approchant les 7 % l'an. La progression modérée du dollar attendue sur cette même période favorisera aussi une meilleure répartition de la croissance mondiale. En France, les informations conjoncturelles restent contradictoires. Les carnets de commandes dans l'industrie sont toujours très dégradés, notamment dans les biens intermédiaires, mais un redressement s'est opéré à partir de l'été. Les stocks sont encore jugés excessifs, mais davantage au stade de la production qu'à celui de la distribution. Les perspectives personnelles de production, habituellement en avance sur le cycle, sont désormais plutôt orientées à la hausse. Toutefois, l'attentisme des entreprises traduit une défiance vis-à-vis de la reprise, en contrepartie de l'optimisme excessif formulé à la charnière de 1994 et de 1995. La conséquence de ces désillusions demeure un comportement de dépense restrictif : réduction des effectifs dans l'industrie, faibles hausses des salaires individuels, révision en baisse des investissements. Les enchaînements prévisionnels reposent d'abord sur l'arrêt du déstockage, qui a été important au premier semestre pour les produits manufacturés. Mais le prolongement de cette reprise technique en une phase ascendante du cycle, dépendra crucialement de la demande finale hors stocks. La consommation des ménages aura connu une forte croissance en 1996, sans rapport avec la progression du revenu. Elle croîtrait moins vite que ce dernier en 1997, et le taux d'épargne augmenterait par rapport à son bas niveau de 1996. La reprise de l'investissement en 1994 s'est rapidement interrompue. Depuis lors, l'effort de renouvellement des matériels issus de la vague d'accumulation initiée il y a dix ans, a été stoppé. Mais les besoins de remplacement subsistent et leur satisfaction devrait fonder la reprise des achats ; elle serait favorisée, dans un premier temps, par les dispositions relatives à l'amortissement des biens nouvellement acquis et par la poursuite de la détente monétaire. L'investissement total, quant à lui, pâtirait du recul des dépenses des administrations. La demande intérieure finale (hors stocks) freinerait légèrement, passant de 1,8% en 1996à 1,5 % en 1997. Grâce à une contribution modérée du commerce extérieur et à une forte impulsion des stocks, la croissance du Pib serait de 2,1 % l'an prochain, après 1,2 % cette année, si la rigueur budgétaire ne s'intensifie pas outre mesure. L'inflation ralentira à nouveau et l'excédent extérieur progressera encore. Mais le chômage poursuivra sa hausse.
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Bidaux, Mathieu. "Les enjeux de l’industrie du billet de banque en guerre dans la France métropolitaine et son Empire colonial (1938-1945)." Histoire, économie & société 42e année, no. 3 (August 25, 2023): 44–57. http://dx.doi.org/10.3917/hes.233.0044.

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Abstract:
L’industrie du billet de banque en période de guerre révèle des enjeux de souveraineté politique et monétaire intimement liés. La Deuxième Guerre mondiale bouleverse cette industrie qui rejoint, malgré elle, les luttes politiques. Les différents belligérants – Allemagne nazie, France Libre, Royaume-Uni, États-Unis – y ont recours pour asseoir leur domination ou leur souveraineté politique sur les territoires sous leur contrôle. L’industrie du billet de banque leur sert ainsi d’auxiliaire. De l’approvisionnement en billets dépend également l’ordre social. Sans monnaie, la crise sociale guette. L’industrie du billet de banque rejoint la guerre totale et ressemble parfois à une véritable industrie de guerre.
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Domin, Jean-Paul. "La question du monopole d’émission de la monnaie : le débat banque centrale contre banque libre chez les économistes français (1860-1875)." Revue européenne des sciences sociales, no. XLV-137 (July 1, 2007): 185–202. http://dx.doi.org/10.4000/ress.231.

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Santer, Kiri. "Migrants refoulés en Libye. Un naufrage européen ?" Almanach, no. 1 (December 8, 2022): 18–21. http://dx.doi.org/10.12685/alm.1.2021.1214.

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Abstract:
A bord de sa chaloupe, un pêcheur installé en Libye assistemédusé aux refoulements d’exilé.e.s par les garde-côteslibyens. Une pratique devenue monnaie courante aux larges descôtes libyennes, qui découle de l’externalisation du contrôlemigratoire par l’Europe, au mépris du droit d’asile.
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Le Barbier, Alexis. "Impérialisme et monnaie : de la livre sterling au dollar." Droits 66, no. 2 (2017): 105. http://dx.doi.org/10.3917/droit.066.0105.

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Herrenschmidt, Clarisse. "À propos du livre d’Alain Testart (ed.), Aux Origines de la Monnaie." Techniques & culture, no. 42 (April 1, 2004): 165–74. http://dx.doi.org/10.4000/tc.137.

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Jolicoeur, Mathieu Masse. "Institutionnaliser l'évaluation des politiques publiques. Étude comparée des dispositifs en Belgique, en France, en Suisse et aux Pays-Bas." Canadian Journal of Political Science 40, no. 3 (September 2007): 778–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070904.

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Abstract:
Institutionnaliser l'évaluation des politiques publiques. Étude comparée des dispositifs en Belgique, en France, en Suisse et aux Pays-Bas, Jacob, Steve, Bruxelles, Presses interuniversitaires européennes, coll. Cité européenne, no 35, 2005, 271 pages.L'évaluation des politiques publiques est monnaie courante dans la plupart des démocraties occidentales. Les études présentant des expériences nationales d'évaluation ne manquent pas; par contre, les analyses comparées demeurent peu nombreuses. Le livre de Steve Jacob pose le problème de l'institutionnalisation de l'évaluation dans quatre pays européens (France, Belgique, Suisse et Pays-Bas). En étudiant attentivement l'évolution de l'évaluation dans ces quatre pays, on découvre qu'elle emprunte des chemins variés reflétant les spécificités nationales. L'auteur pose l'hypothèse dans son livre que ce développement de l'évaluation est tributaire du milieu (type d'État et caractéristiques des acteurs importants) dans lequel il se réalise.
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Emonnot, Claude, and Serge Rey. "Quelles sont les politiques de change effectives du Maroc et de la Tunisie ?" Économie appliquée 61, no. 1 (2008): 107–33. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.2008.1872.

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Abstract:
Ce travail analyse les politiques de change du Maroc et de la Tunisie depuis la fin du Système de Bretton Woods. Les monnaies de ces pays sont rattachées à un panier de devises qui privilégie l'euro face au dollar. Si le Maroc et la Tunisie partagent un objectif final de stabilité du taux de change effectif réel, et visent à terme le passage au flottement libre, il apparaît que les stratégies employées par chacun diffèrent. Alors que la Tunisie a opté pour des ajustements réguliers du taux de change nominal, le Maroc a adopté une politique d’ancrage nominal couplée avec une politique monétaire rigoureuse.
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Ivanisevic, Vujadin. "Razvoj heraldike u srednjovekovnoj Srbiji." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 41 (2004): 213–34. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441213i.

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Abstract:
(francuski) Le d?veloppement et le renforcement de l'Etat serbe se sont traduits par l'?tablissement de contacts intenses, et sur un vaste plan, tant avec les ?tats voisins qu'avec des contr?es plus ?loign?es, ouvrant ainsi la voie ? de fortes influences originaires du monde byzantin et des pays d'Europe centrale et occidentale. L'id?ologie imp?riale, d'une part, et la culture aulique ainsi que celle fond?e sur les id?aux de la chevalerie, d'autre part, se sont rencontr?es sur le territoire serbe o? leurs traces s'entrem?lent dans la diplomatique, les monnayages mais aussi dans la vie quotidienne. Une de ces traces particuli?res est assur?ment constitu?e par l'apparition et l'emploi de l'h?raldique. De nombreux exemples de blasons repr?sent?s sur des sceaux, des monnaies, des monuments fun?raires, des parures, des v?tements et de la vaisselle r?v?lent l'importance conf?r?e ? l'h?raldique en Serbie m?di?vale o? cet art re?oit une place ? part enti?re sous le r?gne de Stefan Dusan. Cette p?n?tration de l'h?raldique est parfaitement attest?e par le sceau et les monnaies de ce souverain sur lesquels l'image du blason ainsi que les repr?sentations simplifi?es de divers attributs rev?tent un r?le de tout premier plan. Il convient ?galement de mentionner ici la place importante de l'h?raldique parmi les seigneurs de Stefan Dusan, laquelle est attest?e, entre autres monuments, par la dalle fun?raire du vo?vode Nikola Stanjevic ? Konca, la repr?sentation du casque avec lambrequins d'Orest, un des puissants vassaux de l'empereur, visible sur une tour ? Serr?s, une ceinture du s?bastocrator (?) Branko, etc. Tous ces exemples t?moignent de l'instauration d'une culture fond?e sur les id?aux de la chevalerie et aulique ? l'?poque de Stefan Dusan, qui ?tait assur?ment li?e au r?le important jou? par les puissants et l'arm?e. Les changements r?els et profonds alors survenus sont ?galement parfaitement attest?s par l'apposition de symboles h?raldiques sur les monuments fun?raires. Cette pratique a trouv? sa pleine expression sur le monument fun?raire de l'empereur Dusan qui a ?t? rehauss? d'un gisant ? personnification du d?funt rev?tu de tous les attributs du pouvoir corporels et t?moignage de sa puissance, o? cette statue mortuaire est un emprunt propre ? l'Europe occidentale. La p?n?tration des symboles h?raldiques s'est effectu?e sous l'influence importante, voire capitale, des chevaliers et mercenaires allemands recrut?s par la cour de Stefan Dusan, avec ? leur t?te le chevalier Palman. Cette th?se trouve en sa faveur les symboles h?raldiques m?mes relev?s en Serbie, qui, par leur caract?re, appartiennent ? l'h?ritage de l'h?raldique germanique ? teutonique, ainsi que les nombreuses analogies avec les insignes repr?sent?s dans Le r?le d'armes de Zurich dat? vers 1340. Sur la base du mat?riel disponible il reste difficile de dire dans quelle mesure l'h?raldique et l'esprit inspir? de l'id?al de la chevalerie ont p?n?tr? dans les strates inf?rieures de la soci?t?. De nombreux documents, avant tout ?crits, attestent assur?ment toute l'importance alors conf?r?e au blason. Sur la base des monuments conserv?s il est d?j? possible de conclure ? l'existence de certaines r?gles et principes h?raldiques: le blason compos? d'un ?cu orn? d'une ?roue?, d'un casque avec cimier repr?sente par un cousin, une rosette et un plumet, apparaissant sur une monnaie de Stefan Dusan, respectivement la repr?sentation de ces m?mes ?l?ments sans ?cu sur d'autres monnaies mais aussi sur le sceau de ce m?me souverain r?v?lent clairement que les repr?sentations h?raldiques avaient trouv? place dans la symbolique du pouvoir royal, respectivement imp?rial en Serbie m?di?vale. Par ailleurs, l'utilisation d'une symbolique h?raldique reprenant les m?mes embl?mes sur les monnaies de l'empereur Uros, du serviteur Branko, du joupan Nikola Altomanovic, Djuradj 1er Balsic, Vuk Brankovic et Jakov ne fait que confirmer l'importance des repr? sentations h?raldiques chez les dynastes serbes. L'?tape suivante dans le d?veloppement de l'h?raldique est constitu?e par l'apparition de nouveaux symboles h?raldiques li?s ? certaines familles et r?gions, tel que le symbole compos? d'un casque cimier associ? ? une repr?sentation de l'imp?ratrice apparaissant sur des monnaies de l'empereur Uros, de l'imp?ratrice Jelena, du roi Vukasin et de la reine Jelena, symbole que nous trouvons ?galement sur un sceau du roi Vukasin. C'est sous une m?me lumi?re qu'il convient ?galement de voir la marque familiale des Balsic qui sera reprise parmi les seigneurs et petits seigneurs, tout particuli?rement sur le territoire de Kosovo, ? en juger par les nombreuses trouvailles de bagues sceaux sur ce territoire. Une place particuli?re revient aux blasons familiales des Lazarevic ayant pour motif principal un casque avec cornes de veau qui appara?t sur des sceaux et des monnaies du prince Lazar, et qui ? l'?poque de Stefan Lazarevic formera un symbole h?raldique complet associ? ? l'image d'un aigle bic?phale aux ailes d?ploy?es repr?sent? sur un ?cu, des monnaies ou sous forme de cimier sur un casque, sur un sceau. Ce m?me embl?me a ?t? un bref temps gard? par Djuradj Brankovic sur un rare dinar, avant de le remplacer par un ?cu orn? d'une bande diagonale et d'un lys dans chaque champ libre, associ? ?galement ? un casque avec cimier en forme de lion sur un sceau conserv?. D'apr?s ce sceau exceptionnel Lazar Brankovic a adopt? le lion ? embl?me familial ? qui orne l'?cu et le cimier. Durant cette p?riode le r?le de la culture fond?e sur les id?aux de la chevalerie et aulique jouait un r?le significatif comme l'atteste le fait que le despote Stefan ?tait membre de l'ordre de chevalerie du Dragon cr?? par le roi de Hongrie Sigismond et que c'est en cette qualit? et en qualit? de souverain qu'il adoubait des chevaliers. D'apr?s les dires de Konstantin Filozof des ?occidentaux? venaient ? la cour de Serbie pour que le despote les ?couronne? en tant que chevalier. On note dans l'h?raldique serbe m?di?vale le m?lange de deux symboles ? le blason des chevaliers allemands et l'embl?me imp?rial. Le blason repr?sentait un symbole des armes au sens originel de cette notion alors que l'aigle bic?phale ?tait consid?r? comme le symbole du souverain, ?national?. Ce symbole a eu, dans une premi?re p?riode, une signification id?ologique et symbolique ? la base de laquelle se trouvait le rattachement de la dynastie serbe ? la famille byzantine r?gnante. L'aigle bic?phale, ? en juger par ses mod?les iconographiques, a ?volu? en marque du souverain, pour, dans une derni?re phase de son ?volution, ? l'?poque des despotes, recevoir la signification d'un symbole h?raldique. Celui-ci impliquait le droit ? h?riter du tr?ne et de l'empire serbes repr?sent?s par l'image de l'aigle bic?phale embl?me reconnaissable sur la carte d'Angelin Dulcert de 1339 et sur le sceau de Tvrtko 1er. La manifestation parall?le de fortes influences originaires d'Occident et de Byzance se refl?te ?galement dans le mausol?e de Stefan Dusan o? le monument fun?raire de ce souverain, en forme de gisant, c?toyait des fresques ex?cut?es selon le programme et l'iconographie byzantines. Nous retrouvons ?galement cette symbiose sur de nombreuses ?missions mon?taires ? commencer par celles du r?gne de l'empereur Uros avec repr?sentations de symboles h?raldiques d'un c?t? et de l'empereur ? cheval tenant un sceptre de l'autre c?t?, repr?sentation qui peut ind?niablement ?tre li?e ? l'id?ologie imp?riale byzantine. La question se pose de savoir si la Serbie m?di?vale a vu se d?velopper des symboles nationaux ayant pu conduire ? la cr?ation de son propre blason. Les diff?rentes repr?sentations de blasons enregistr?es ? partir du r?gne du roi Dusan, en passant par les dynastes serbes, jusqu'? l'?poque du despote Lazar Brankovic semblent ?tre en faveur du d?veloppement d'une h?raldique familiale, alors que l'id?e d'un symbole national n'a m?ri que progressivement pour recevoir sa pleine forme apr?s la chute du despotat, assur?ment en tant qu'expression d'une aspiration ? la r?alisation du renouveau de l'Etat serbe. Cette id?e ?tait li?e ? l'embl?me de l'aigle bic?phale ? symbole national ? et aux symboles h?raldiques ? embl?mes de l'h?ritage byzantin, europ?en mais aussi serbe.
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Mattéi, Jean-François. "Les deux versants de la pensée. A propos du livre de Jean Grondin: Le tournant dans la pensée de Martin Heidegger." Dialogue 27, no. 4 (1988): 675–85. http://dx.doi.org/10.1017/s001221730002028x.

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Abstract:
Si les interprétations de ce qu'il est convenu de nommer la « dernière philosophie » de Heidegger sont aujourd'hui monnaie courante, non sans risque d'inflation parfois quand on les lie sans précaution à l'engagement politique de l'auteur de Sein und Zeit, personne pourtant n'avait jusqu'ici pris le risque d'aborder la question controversée du « tournant » de front. Les différences évidentes entre un Heidegger I, parti de la phénoménologie pour revenir à une « ontologie fondamentale », et relevant encore à ce titre de la philosophie, et un Heidegger II, voué désormais à une « autre pensée » réfractaire à l'élaboration conceptuelle, sinon à une sorte de mysticisme poétique, paraissent si tranchées à la plupart des commentateurs qu'ils entérinent sans plus attendre une telle division. Celle-ci a d'ailleurs été accréditée par l'auteur lui-même qui, le premier, mentionna l'existence d'un « tournant » (Kehre) de sa propre pensée, en termes réservés toutefois, sinon énigmatiques.
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Breton, Stéphane. "Le monde de la dette." Annales. Histoire, Sciences Sociales 55, no. 6 (December 2000): 1361–66. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2000.279921.

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Abstract:
Ce recueil réuni par Michel Aglietta et André Orléan se fonde sur une critique de la théorie économique orthodoxe, ou plutôt sur une critique de son impuissance à théoriser la monnaie. Les différentes contributions participent d'une ambition commune, celle de réintroduire la dimension sociologique qui fait défaut à la théorie classique de la valeur et sans laquelle on se trouve en peine de pouvoir rendre compte du fait monétaire, non seulement dans ses expressions anciennes ou exotiques, mais aussi dans l'économie de marché. Il faut souligner la cohérence de ce livre important, fruit d'un long travail ayant associé plusieurs disciplines allant de l'anthropologie, de l'histoire et de l'économie jusqu'à la psychanalyse. Cet effort collectif a permis à chacun des auteurs d'envisager le médium monétaire dans sa signification la plus large, sans être limité par les particularités de tel ou tel système, et en particulier du système marchand moderne.
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Duménil, Gérard, and Dominique Lévy. "Vrais et faux dilemmes." Recherches économiques de Louvain 61, no. 3 (1995): 359–94. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800006461.

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Abstract:
RésuméCet article présente la réponse des auteurs à cinq analyses critiques de leur livre The Economies of the Profit Rate (par Carlo Benetti et Jean Cartelier, Gérard de Bernis, Duncan Foley, Nicolas Gravel et Michel De Vroey). Outre un commentaire qui met davantage l’accent sur certains aspects de l’histoire de la pensée économique, cette réponse distingue deux contributions qui touchent aux fondements de la théorie économique et deux autres qui allient étroitement théorie et analyse factuelle. Face aux remarques de Michel De Vroey, nous tentons de justifier la réalité de notre inspiration classique et marxiste, ainsi que l’usage que nous faisons simultanément de l’équilibre et du déséquilibre. Qu’il s’agisse de la modélisation des comportements ou de la définition de l’équilibre, on tente de réfuter le point de vue traditionnel de l’orthodoxie (maximisation et équilibre walrasien) défendu par Nicolas Gravel. À l’hétérodoxie fondamentaliste de Carlo Benetti et Jean Cartelier, on oppose l’interaction constante des théories et de l’analyse factuelle, alors que leur critique du traitement de la monnaie semble renvoyer à un certain nombre de malentendus qu’on s’efforce de dissiper. Les suggestions de Duncan Foley concernant la complexification des modèles et de l’analyse sont les bienvenues, de même que ses demandes de clarifications concernant l’analyse historique. Le dialogue est établi avec Gérard de Bernis qui s’efforce d’éclaircir les relations entre sa vision historique en termes de « régulation » et les analyses du livre.
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Bouvier, Jean. "Sur la Banque de France au XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 43, no. 4 (August 1988): 951–58. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1988.283531.

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Abstract:
La dominante sociale de l'analyse de la Banque de France est l'une des fortes spécificités de ce livre. Elle est, spontanément, une prise de position. La connaissance du terreau humain des dirigeants et des propriétaires d'une grande firme de banque, et spécialement de l'institut d'émission où l'élément de la « confiance » est cardinal, est le moyen par lequel la psychosociologie éclaire les fondements d'une marche, dite communément économique, d'entreprise. Ni l'éternel discours de la Banque sur elle-même, ni les propensions constantes de ses régents à faire jouer le frein sur le moteur de l'émission des billets ne seraient compréhensibles sans l'analyse de cette masse de propriétaires, de notables, de gens d'affaires qui font de la Banque la vigie, le défenseur d'un ensemble social partageant les mêmes et essentielles valeurs. La contrainte de la convertibilité métallique est une contrainte globale qui, disciplinant l'émission, sauve la monnaie, donc l'ordre social lui-même. L'admirable, dans le gold (et silver) standard des temps passés, c'est que les logiques technico-économiques de l'émission coïncident avec les intérêts des propriétaires.
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Kirman, Alan, and Lucrezia Reichlin. "L'aide aux pays de l'Est : les leçons du plan Marshall." Revue de l'OFCE 34, no. 5 (November 1, 1990): 281–325. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.34n1.0281.

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Abstract:
Résumé On a récemment suggéré que l'expérience du plan Marshall après la guerre pourrait être renouvelée aujourd'hui pour les pays de l'Est. Il semble toutefois, selon des études historiques récentes, que le plan Marshall ait été beaucoup moins efficace qu'on ne l'a prétendu et que cette expérience ne devrait donc pas être citée pour justifier l'allocation d'une aide économique à l'Europe de l'Est. Cette étude compare la situation économique de l'Europe occidentale à l'époque du plan Marshall à celle des pays de l'Est actuellement, selon différents critères : l'état physique des économies, les attitudes à l'égard de la politique économique, la question de la stabilité monétaire interne et les difficultés du commerce extérieur et des paiements. Nous étudions plus particulièrement le processus de transition vers des économies de marché libre dont les monnaies sont convertibles. Deux conclusions importantes émergent de notre analyse. En premier lieu, alors que les secteurs de production des économies occidentales étaient probablement déjà en phase de reprise au moment du lancement du plan Marshall, il n'en va pas de même aujourd'hui pour les économies de l'Est. Les arguments en faveur d'une aide économique sont de ce fait plus convaincants aujourd'hui qu'à l'époque. En second lieu, ce fut avant tout l'existence d'une volonté politique commune, alliée à une tendance naturelle à l'intégration économique régionale, qui permit, à l'époque, aux pays d'Europe occidentale de mettre en œuvre une transition progressive vers le multilatéralisme des paiements et la convertibilité des monnaies, grâce à la création d'une union de paiements. Les conditions qui ont favorisé un tel choix à l'époque ne semblent pas aujourd'hui réunies en Europe de l'Est. Toutefois, l'option alternative — celle d'un passage immédiat à la convertibilité monétaire — risque fort de déboucher sur une situation instable, à moins qu'elle ne s'accompagne d'une injection substantielle de liquidités en provenance des autres pays.
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Aglietto, Michel, and Christian Ghymers. "L’integration monétaire en Europe: Introduction." Recherches économiques de Louvain 59, no. 1-2 (1993): 3–19. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800044225.

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Abstract:
Avant de présenter comme il se doit une synthèse des contributions que nous avons rassemblées sur l’intégration monétaire européenne, il nous est apparu nécessaire, à la lumière des développements récents, d’introduire ce numéro spécial par un bref commentaire sur les conditions de réalisation d’une union monétaire viable.Au seuil de l’échéance symbolique de l’« Europe 1992 » et de son marché unique, les événements monétaires de septembre 1992 sont venus rappeler que la Communauté de monnaie, qui devrait venir accomplir le marché unique en supprimant la dernière source de fractionnements nationaux, requiert le strict respect de préalables dont la réalisation semble encore loin d’être assurée. C’est en tous cas l’opinion des marchés, dont les soubresauts récents ont mis en lumière deux principes essentiels : d’abord la primauté de la convergence des performances et des politiques économiques pour fonder une union monétaire, ensuite la validité du «théorème d’incompatibilité», c’est à dire le caractère instable d’un SME qui serait fondé sur des capitaux parfaitement libres, des changes fixes, et une absence de progrès tangible de la coopération monétaire ou d’engagement politique ferme envers ITJEM tel que la ratification sans bavure du Traité de Maastricht.
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Ayikaba, Jules Masuku, and Crispin Agadusameso Enagogo. "La libre détention et utilisation des monnaies étrangères en République Démocratique du Congo : dissection du fondement légal et de la pertinence sur le plan économique." Verfassung in Recht und Übersee 55, no. 3 (2022): 354–78. http://dx.doi.org/10.5771/0506-7286-2022-3-354.

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Abstract:
Using an interdisciplinary approach essentially based on legal and economic sciences, this study examines the relevance of the consecration in Congolese law of the free holding and use of foreign currency in the Democratic Republic of Congo. On the one hand, it highlights the mosaic of texts that govern this issue and, on the other hand, dissects the economic impact of such a consecration regarding the evolution of the Congolese economy in recent decades. Given the almost always vulnerable nature of the Congolese economy, it advocates the free holding and use of foreign exchange, adequately framed by capital account regulations and a floating exchange rate "managed" through interventions by the monetary authorities, in addition to credit control instruments. Such a framework could thus contribute to reducing the negative collateral effects observed in the Congolese foreign exchange market with respect to the free holding and use of currency in the Congo.
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Zissos, Andrew. "N. LANZARONE (ED.), M. ANNAEI LUCANI BELLI CIVILIS LIBER VII (Biblioteca nazionale. Serie dei Classici greci e latini. Testi con Commento filologico, 22). Florence: Felice Le Monnier, 2016. Pp. ix + 617. isbn9788800747547. €50.00." Journal of Roman Studies 108 (August 30, 2018): 278–79. http://dx.doi.org/10.1017/s0075435818000862.

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Dorigny, Marcel. "Marchamont Needham , De la souveraineté du peuple et de l’excellence d’un peuple libre. Traduit de l’anglais et enrichi de notes par Théophile Mandar , édition présentée et annotée par Raymonde Monnier , Paris, Éditions du CTHS, Collection de documents inédits sur l’histoire de France, vol. 53, 2010, 238 p." Dix-huitième siècle 44, no. 1 (July 1, 2012): CXVII. http://dx.doi.org/10.3917/dhs.044.0659dm.

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Farrell, Joseph. "Odes 4 - (P.) Fedeli, (I.) Ciccarelli (ed.) Q. Horatii Flacci: Carmina Liber IV. (Biblioteca Nazionale, Serie dei classici greci e latini. Testi con Commento Filologico 17.) Pp. 706. Florence: Felice le Monnier, 2008. Paper, €48. ISBN: 978-88-00-20802-4." Classical Review 62, no. 2 (September 12, 2012): 500–502. http://dx.doi.org/10.1017/s0009840x12000753.

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Santos, Leandro Assis. "Educação como prática real de liberdade a partir de István Mészáros." EDUCAÇÃO E FILOSOFIA 36, no. 76 (June 8, 2022): 375–402. http://dx.doi.org/10.14393/revedfil.v36n76a2022-64964.

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Abstract:
O presente trabalho expõe algumas investigações acerca da mercantilização da educação brasileira e a perda (ao nosso ver) do caráter emancipatório que a educação deve possuir. A proposta atual de captura da educação pelo capital ocasiona o distanciamento das esferas públicas, quando não a sua condescendência, na deterioração de uma proposta formativa contrária aos projetos de conformação, passividade e de hedonismo que orientam a educação especialmente escolar no mundo atual. Para acompanhar essa crítica, nos valemos da economia conceitual aberta por István Mészáros, uma das inúmeras vozes que, na atualidade, construíram críticas contundentes para uma revalorização dos processos formativos, mais humanos e empáticos aos outros. Os mecanismos de contrainternalização na lógica formativa deve produzir uma educação efetivamente aberta às diferenças humanas, que reposicionem os valores cidadãos para que dialoguem, decisivamente, a fim de uma emancipação das inteligências e instauração de equidades ou igualdades, acenando para a cunhagem de sujeitos livres e que se entendam como atores ético-políticos. Assim, essa proposta de pesquisa intenta argumentar junto à recortes de realidades que nos interpelam a uma decisiva análise e crítica frontal quanto a necessidade de se reposicionar a formação humana no século XXI. Palavras-chave: Emancipação; Liberdade; Contrainternalização. Education as a real practice of freedom from István Mészáros Abstract: The present work exposes some investigations about the commodification of Brazilian education and the loss (in our view) of the emancipatory character that education must have. The current proposal to capture education by capital causes the distancing of the public spheres, if not their condescension, in the deterioration of a formative proposal contrary to the projects of conformation, passivity and hedonism that guide education, especially school in the current world. To accompany this criticism, we make use of the conceptual economy opened by István Mészáros, one of the many voices that, today, have built strong criticisms for a revaluation of formative processes, more humane and empathetic to others. The mechanisms of counter-internalization in the formative logic must produce an education that is effectively open to human differences, which reposition citizens' values ​​so that they dialogue decisively, in order to emancipate the intelligences and establish equities or equality, waving to the coinage of free and independent subjects. understand themselves as ethical-political actors. Thus, this research proposal intends to argue with the cuts of realities that challenge us to a decisive analysis and frontal criticism regarding the need to reposition human formation in the 21st century. Keywords: Emancipation; Freedom; Counterinternalization. L'éducation comme véritable pratique de la liberté de István Mészáros Résumé: Le présent travail expose quelques investigations sur la marchandisation de l'éducation brésilienne et la perte (selon nous) du caractère émancipateur que l'éducation doit avoir. La proposition actuelle de capter l'éducation par le capital provoque l'éloignement des sphères publiques, sinon leur condescendance, dans la détérioration d'une proposition formative contraire aux projets de conformation, de passivité et d'hédonisme qui guident l'éducation, notamment scolaire dans le monde actuel. Pour accompagner cette critique, nous nous appuyons sur l'économie conceptuelle ouverte par István Mészáros, l'une des nombreuses voix qui, aujourd'hui, ont construit des critiques fortes pour une revalorisation des processus formatifs, plus humains et empathiques envers les autres. Les mécanismes de contre-intériorisation dans la logique formative doivent produire une éducation effectivement ouverte aux différences humaines, qui repositionne les valeurs des citoyens pour qu'ils dialoguent de manière décisive, afin d'émanciper les intelligences et d'établir des équités ou des égalités, saluant les monnaie de sujets libres et indépendants se comprennent comme des acteurs éthico-politiques. Ainsi, cette proposition de recherche entend argumenter avec les coupures des réalités qui nous interpellent à une analyse décisive et une critique frontale quant à la nécessité de repositionner la formation humaine au 21e siècle. Mots-clés: Émancipation; Liberté; Contre-intériorisation. Data de registro: 03/03/2022 Data de aceite: 17/05/2022
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Drèze, Jacques H., and Edmond Malinvaud. "Croissance et emploi : l'ambition d'une initiative européenne." Revue de l'OFCE 49, no. 2 (June 1, 1994): 247–88. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.49n1.0247.

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Abstract:
Résumé Depuis bientôt vingt ans, le chômage européen est un problème social majeur et le signe d'une importante sous-utilisation des ressources à une époque où existent bien des besoins insatisfaits. Alors que l'emploi a crû de près de 6 % entre 1987 et 1990 dans la Communauté Européenne des douze, le taux de chômage dépasse à nouveau 10 % et s'élève. Même selon des prévisions raisonnablement optimistes (un taux de croissance de 2,5 à 3 %) le taux de chômage dépassera 10 % durant au moins quatre ou cinq ans. Cette note prend position sur les politiques de court, moyen et long terme que nous considérons comme les mieux aptes à promouvoir la croissance et l'emploi en Europe Occidentale. Nous prétendons qu'actuellement une politique budgétaire active ne paraît pas constituer un instrument adéquat pour la stabilisation économique à court terme. L'attention devrait plutôt se concentrer sur la consolidation structurelle à moyen terme des budgets, un objectif négligé durant l'expansion de la fin des années 80. Mais nous plaidons pour une stimulation monétaire, à obtenir par une forte réduction des taux d'intérêt nominaux à court terme ; nous proposons le niveau de référence zéro pour les taux d'intérêt réels à court terme, pour aussi longtemps que l'on n'observe pas clairement que la reprise est engagée. S' agissant des politiques de moyen terme, nous recommandons deux ensembles de mesures relatifs respectivement aux coûts du travail et à l'investissement. Nous notons que le chômage élevé se concentre fortement sur les travailleurs non qualifiés. De plus nous trouvons la preuve d'un désaccord croissant entre les structures par qualifications de l'offre et la demande de travail, la composition de celle-ci se modifiant vite au détriment des travailleurs non qualifiés. Cette observation justifie que l'on investisse dans l'enseignement et la formation. Nous considérons qu'elle justifie aussi des mesures visant à réduire le coût du travail non qualifié par rapport aux coûts du travail qualifié et du capital. Un élément important du coût du travail est constitué par des impôts et contributions sociales, qui entraînent un écart, particulièrement substantiel pour le travail non qualifié, entre le coût pour les employeurs et le coût d'opportunité pour la société — de 30 % à 50 % dans les pays de la Communauté. Nous prétendons que le moment est venu de réduire cet écart et nous proposons d'exempter le salaire minimum des contributions sociales à la charge des employeurs. Cela peut se faire soit en percevant de telles contributions, pour tout salaire, sur la part excédant le salaire minimum, soit en introduisant une exonération dégressive s'élevant à 100 % au niveau du salaire minimum et décroissant linéairement jusqu'à zéro au niveau double. La première modalité implique une réforme substantielle des systèmes fiscaux, car son coût direct s'élève à environ 3,2 % du PIB en moyenne dans la Communauté, avec des différences importantes suivant les pays. En revanche, le coût de la seconde modalité est plutôt de l'ordre de 1,2 % du PIB. Dans les deux cas, des ressources de remplacement doivent être trouvées pour la sécurité sociale. Une source naturelle serait l'impôt sur les émissions de CO2 qui est actuellement examiné par les pays de la Communauté (avec un rendement estimé de l'ordre de 1 à 1,3 % du PIB). Une autre source résiderait dans un relèvement des taux de la TVA. Pour la définition exacte, la mise en œuvre et le financement de cette mesure, il y a évidemment place à des mesures spécifiques aux divers pays. Les simulations économétriques faites en France et en Belgique concernant les exonérations de taxes sur le travail, doivent être considérées comme imprécises. En termes généraux elles confirment nos idées selon lesquelles il ne faut certes pas espérer un miracle, mais des gains appréciables en emploi peuvent être attendus à moyen terme, sans coût budgétaire, si notre proposition est appliquée sans timidité. A propos de l'investissement, nous reconnaissons que des capacités inutilisées limitent les perspectives immédiates d'équipe- ment des entreprises. Mais nous prétendons que des ressources inemployées peuvent être mobilisées pour des investissements riches en travail, qui auraient des rendements sociaux adéquats et contribueraient de plus à soutenir la demande globale. C'est aussi la logique de l'initiative d'Edimbourg, où les réseaux trans-euro- péens ont reçu la priorité, ainsi que les petites entreprises. Nous prétendons cependant que l'ensemble convenu à Edimbourg est insuffisant. Un programme d'investissement dont le montant correspondrait aux efforts à venir pour la consolidation structurelle des budgets ne créerait pas de tension sur les marchés du capital, tout en compensant le retard pris par les investissements publics dans la décennie passée. Nous avançons le chiffre de 250 milliards d'Ecus (soit grosso modo huit fois l'objectif d'Edimbourg) comme un but réaliste à moyen terme. Nous proposons de privilégier aussi des domaines tels que le logement pour les ménages à bas revenus, la rénovation urbaine et les transports urbains. Afin de stimuler les investissements ainsi visés, nous suggérons que l'on s'en remettre surtout aux subventions à l'emploi, en proportion du contenu en travail des projets retenus. Une telle disposition renforcerait, voire anticiperait, sur notre proposition précédente destinée à réduire les coûts du travail ; elle aurait surtout pour effet d'élargir l'ensemble des projets attractifs pour des investisseurs privés et des autorités locales. De plus un meilleur accès au marché du capital devrait être recherché grâce à la collaboration d'intermédiaires institutionnels, à l'accroissement des missions de la Banque Européenne d'Investissement, à l'extension ou à la duplication du Fonds Européen d'Investissement. Notre discussion des problèmes structurels se concentre sur les principes de base. Nous insistons d'abord sur les effets défavorables des incertitudes actuelles qui touchent non seulement certains taux d'inflation, d'intérêt et de change, mais aussi les évolutions institutionnelles dans le domaine monétaire, y compris la tentation récurrente de dévaluations compétitives. Nous ne choisissons pas un programme politique spécifique. Mais nous proclamons que réduire les incertitudes institutionnelles à propos des monnaies constitue un objectif important en lui-même. Il devrait être poursuivi activement, afin d'engager l'Europe monétaire sur une voie plus prometteuse pour l'emploi qu'un retour à des taux de change flottants libres entre les monnaies d'économies relativement petites et intégrées entre elles par d'étroits liens commerciaux. Nous examinons ensuite les finances publiques et l'Etat-provi- dence, en reconnaissant que plusieurs pays ont besoin d'une consolidation structurelle de leurs budgets et qu'il existe des éléments de déception quant aux effets des régimes sociaux. Etudiant la logique économique de l' Etat-providence, nous concluons que les réformes à réaliser devraient viser à le rendre plus svelte et plus efficace, non à le démanteler. Pour cela il faut revoir à fond l'efficacité opérationnelle et distributive des programmes existants, afin d'atteindre deux objectifs difficilement compatibles : réduire dans la plupart des pays la part des transferts sociaux dans le PIB, renforcer la protection des plus mal dotés. Les économistes devraient intensifier leur participation aux recherches destinées à relever cet important défi. Enfin, nous tirons les conséquences salariales d'une Initiative Européenne de Croissance visant à une période d'expansion soutenue, donnant la priorité à l'emploi par rapport aux salaires réels. Nous estimons qu'un schéma réaliste associe une croissance de la production de plus de 3 % l'an à une augmentation de l'emploi de plus de 1 % l'an. Cela laisse une marge d'au plus 2 % pour les salaires réels. Etant donné la présence du glissement salarial, le calcul semble conduire à des accords négociés avec des taux réels à peu près constants. Ce schéma est-il réaliste ? Nous soulevons alors la question controversée du rôle que peuvent jouer sur les salaires les poids comparés des impôts sur le capital et le travail. Nous reconnaissons que la baisse de la part des salaires au cours des années 80 a été accompagnée d'une augmentation de la part des revenus d'intérêt, qui dans de nombreux cas sont peu taxés, notamment en raison de la mobilité des capitaux et d'une concurrence fiscale entre pays. A défaut de déclarations systématiques, un prélèvement à la source uniforme au niveau européen, est le seul moyen de corriger ce déséquilibre en faveur des revenus d'intérêt. La question de savoir si un tel prélèvement est ou non désirable en lui-même de façon permanente est débattue entre spécialistes de la fiscalité. Le débat devrait être élargi pour tenir compte de ce que l'équité dans le traitement fiscal du capital et du travail pourrait contribuer de façon significative à la modération salariale, bien qu'il soit prématuré de considérer les preuves empiriques comme concluantes à cet égard. Nous espérons avoir identifié un ensemble de mesures formant un tout cohérent et avoir défini une initiative ayant la taille du problème qui nous confronte. Ces mesures ont des implications budgétaires conduisant à réallouer quelques pour cent du PIB, donc davantage qu'on l'envisage habituellement. Et elles relèvent de la responsabilité d'un vaste ensemble d'institutions qui ne sont pas engagées dans une coordination systématique de leurs politiques. De sérieux problèmes devraient ainsi être résolus pour une mise en œuvre. Nous en appelons aux responsables politiques pour qu'ils fassent preuve d'audace et de détermination en affrontant ces problèmes. Et nous en appelons aux économistes des milieux académiques pour qu'ils participent activement à la définition et à la promotion d'une initiative européenne ambitieuse.
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Fayolle, Jacky, Gérard Cornilleau, and Françoise Milewski. "La concurrence, frein et moteur de l'investissement." Revue de l'OFCE 63, no. 4 (November 1, 1997): 5–82. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1997.63n1.0005.

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Résumé L'activité économique européenne s'est sensiblement redressée depuis un an. Le meilleur environnement monétaire, dont elle bénéficie, en raison de la hausse du dollar et de la détente des politiques monétaires, a d'ores et déjà un effet réel marqué. Les parts de marché à l'exportation des pays européens auparavant affectés par la force de leur monnaie, l'Allemagne en tout premier lieu, remontent enfin, si bien qu'au premier semestre 1997 la reprise de leur activité bénéficie pleinement d'un commerce mondial dynamique, qui a retrouvé un rythme de l'ordre de 8 % l'an. La solidité du redressement européen n'est cependant pas complètement acquise. Les projets d'investissement des entreprises européennes sont positivement orientés et révisés en hausse au cours de 1997, mais de grands pays, comme l'Allemagne, la France et l'Italie, sont à la traîne dans ce mouvement. La progression de la consommation privée est irrégulière et vulnérable aux résurgences de comportements de précaution. Afin de lever ces hésitations, il revient aux banques centrales d'user de leur pouvoir d'influence pour stabiliser les taux de change au voisinage de cours désormais jugés collectivement satisfaisants. La croissance américaine est toujours entraînée par l'ensemble des composantes de la demande. Une correction transitoire du fort stockage devrait intervenir dans la seconde partie de l'année, sans qu'il annonce un retournement de la demande finale. Les entreprises américaines participent à l'auto-entretien de la croissance par des investissements qui améliorent leur efficacité productive et permettent de concilier la hausse des profits et les créations d'emplois. L'accélération de la croissance en 1997 est facilitée par le caractère assez accommodant de l'émission de liquidités. La Réserve fédérale devrait cependant réaffirmer une attitude préventive, se traduisant par un resserrement monétaire limité d'ici la fin 1997. Le ralentissement de la croissance en 1998 (2,6 % après 3,8 % en 1997) recouvre une certaine harmonie entre l'adaptation des agents privés au réglage monétaire et la crédibilité de ce dernier. Ces perspectives sont compatibles avec une stabilisation du dollar à un cours permissif pour la consolidation de la croissance européenne (1,9 DM en 1998). Une fois passés les achats d'anticipation suscités par la hausse de la TVA en avril, l'activité japonaise a lourdement rechuté au printemps. Elle s'avère très vulnérable au sevrage budgétaire que lui impose la cure d'austérité décrétée par le gouvernement. La détente monétaire n'est pas suffisamment incitative pour dissuader les agents privés de leur préférence pour l'épargne et compenser l'impact dépressif de la politique budgétaire. Le comportement de précaution des ménages fait d'autant plus sentir ses effets en 1997 qu'ils subissent une hausse de prélèvements fiscaux et sociaux équivalente à 2,5 % de leur consommation sur l'ensemble de l'année fiscale. Le principal soutien de l'activité reste la dépréciation du yen. Les exportateurs ont cessé de perdre des parts de marché depuis l'an dernier. L'impact de la crise monétaire asiatique resterait localisé et ne serait pas suffisant pour remettre en cause la contribution positive du commerce extérieur à la croissance japonaise pour 1998. La croissance britannique s'est accélérée depuis la fin 1996 pour évoluer à un rythme de l'ordre de 4 % l'an. La demande interne en est le principal soutien. La consommation des ménages bénéficie des gains de pouvoir d'achat et de l'optimisme des salariés. Après une phase d'attentisme en 1996, l'orientation positive de l'investissement se confirme. Mais les effets restrictifs de la forte appréciation de la livre vont à l'encontre de cette accélération. La perte de compétitivité, jointe à un policy-mix soucieux de contenir toute résurgence inflationniste, remettra la croissance dans la moyenne européenne. La progression du PIB, après 3,5 % en 1997, reviendra à 3 % en 1998. L'activité est bien orientée en Allemagne au premier semestre 1997, sous l'influence expansive des débouchés extérieurs et grâce à une compétitivité améliorée. En contrepartie, la consommation des ménages continue à pâtir du recul de l'emploi tandis que l'investissement des entreprises est encore freiné par la modération de la demande interne. La situation de l'emploi devrait cependant s'améliorer au second semestre 1997 et la consommation en bénéficierait progressivement. La politique monétaire ne devrait pas freiner ce redressement de la demande intérieure, si les facteurs ponctuels qui expliquent une accélération transitoire de l'inflation ne sont pas indûment extrapolés. Grâce au relais pris par la demande intérieure et sous l'hypothèse d'une politique budgétaire modérant son caractère restrictif, la croissance allemande pourrait atteindre 2,5 %, puis 3,3 % en 1998. En France, l'activité redémarre lentement, principalement grâce à la contribution du commerce extérieur. La demande intérieure reste bridée par la poursuite du déstockage, l'atonie de la consommation et le repli de l'investissement. Le point bas de l'activité est cependant derrière nous. La croissance du PIB marchand serait de 2,1 en 1997 et de 3,3% en 1998. Les échanges extérieurs constituent cette année encore l'élément le plus dynamique de croissance du PIB. Les exportations profitent à la fois d'une demande extérieure dynamique et de l'évolution favorable des taux de change. L'excédent de la balance commerciale continuerait donc de s' am- plifier et la capacité de financement de la Nation serait excédentaire de plus de 2 points de PIB cette année et de près de 3 points l'an prochain. Le ralentissement de l'activité a freiné l'investissement d'extension des capacités de production et les entreprises ont différé le renouvellement de leurs équipements. Les entreprises ne connaissent pas de blocage d'ordre financier, mais affectent leurs ressources à un autre usage que les dépenses en capital. La permanence de taux d'intérêt réels longs élevés constitue un frein à la reprise de l'endettement. Elle entame également la profitabilité du capital physique mis en œuvre et, par là, s'oppose à l'engagement de dépenses nouvelles. Mais, en 1998 l'investissement des entreprises pourrait redémarrer. La baisse des prix de production dans l'industrie manufacturière s'interromprait, ce qui permettrait une nette décrue des taux réels et le redressement des dépenses d'investissement, à un niveau modeste toutefois au regard du repli passé. Après une année 1996 médiocre, le pouvoir d'achat du revenu des ménages accélérerait en 1997 puis en 1998. Le poids des prélèvements obligatoires dans le revenu se stabiliserait à 23 % en 1997 et s'élèverait de 0,4 point en 1998. Les revenus d'activité s'accéléreraient, portés surtout par la reprise de l'emploi en 1998 pour la masse salariale et le regain d'activité des entrepreneurs individuels. En revanche, la croissance des prestations sociales resterait faible. La consommation se redresserait, grâce au revenu et au regain de confiance des ménages. Le taux d'endettement des ménages resterait relativement modéré. Aussi ne seraient-ils pas amenés à épargner davantage pour réduire leur endettement. Le ralentissement des prix cesserait à l'horizon de la prévision. La remontée des cours des matières premières et celle du dollar met un terme à la baisse des prix de production dans l'industrie. Mais les coûts salariaux restant faibles, la hausse des prix à la consommation des produits manufacturés serait encore très modérée. L'amélioration déjà constatée de l'emploi salarié devrait se confirmer à la faveur de la consolidation de la reprise, notamment dans l'industrie. En ce qui concerne le chômage, les perspectives semblent meilleures. La croissance du chômage devrait ralentir d'ici à la fin de l'année, pour s'interrompre au premier semestre de Vannée prochaine. Sur l'ensemble de 1998, une baisse du nombre de chômeurs est possible. Mais, au regard du volume des créations d'emplois, elle serait modeste, la population active augmentant toujours vivement durant les phases de réanimation du marché du travail. Avec le changement de gouvernement, la politique budgétaire a connu deux infléchissements. Le premier, relatif à l'équilibre global du budget, a consisté à ralentir le rythme de réduction du déficit, celui-ci n'atteignant que 3,1% du PIB en 1997. Le projet de budget pour 1998 s'appuie, quant à lui, pour l'essentiel, sur l'augmentation spontanée des recettes et sur la croissance, pour assurer la stabilisation du déficit autour de 3 % du PIB. Les dépenses sont stabilisées en volume. Le second concerne les baisses d'impôts programmées par le gouvernement Juppé qui sont annulées.
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Facchini, François. "La théorie autrichienne des cycles: une théorie de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation." REVISTA PROCESOS DE MERCADO, March 19, 2021, 51–94. http://dx.doi.org/10.52195/pm.v1i2.368.

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Abstract:
This paper offers an account of the recent development of Austrian Trade Cycle Theory. It focus on the theoretical contributions and argues that the Austrian’s explanation of Trade Cycle is a theory of collective errors of expectations and of their recurrences. Austrian economists agree to explain the errors of individuals by the nationalization of money because it leads to an excess of money supply. Nevertheless, they disagree about the cause of this excess. Two explanations have been suggested. The first one measures the excess in relation with the demand of money. The second one evaluates the excess in relation with monetary saving. They agree, on the contrary, on the reasons of the recurrence of expectation errors and their uniformity. The theory of property rights explains the recurrence of expectation errors by the socialization of risk. The expectation theory explains the collective errors by the centralisation of expectations (big player hypothesis) on the central bank decisions. Therefore, the centralization of expectations explains the instability of market process. Keywords: cycle, expectations, property rights, central banking, free banking and error Classification JEL: E32, E58, Resume: Cet article présente les développements récents de la théorie autrichienne des cycles. Il se concentre sur les apports théoriques et soutient que désormais la théorie autrichienne des cycles est une théorie plurielle de la récurrence des erreurs collectives d’anticipation. Les économistes autrichiens s’accordent pour penser que la nationalisation de la monnaie est à l’origine de l’excès d’offre de monnaie qui crée une distorsion de la structure des taux d’intérêt des prêts et induit la phase de récession. Ils s’entendent aussi sur les raisons de la récurrence des erreurs d’anticipation et sur leur uniformité. La théorie des droits de propriété explique la récurrence des erreurs d’anticipation par la socialisation des risques. La théorie des anticipations explique les erreurs collectives par la centralisation des anticipations autour des décisions de la banque centrale et rend compte ainsi de l’instabilité des systèmes économiques. Les économistes autrichiens se divisent, en revanche, sur les raisons de cet excès d’offre de monnaie. Il y a ceux qui soutiennent que cet excès d’offre se mesure par rapport à l’épargne monétaire et s’explique par la pratique des réserves fractionnaires (école de la libre circulation). Il y a ceux, au contraire, qui estiment que cet excès doit être mesuré par rapport à la demande de monnaie et expliqué par l’absence de concurrence entre les monnaies (école de la banque libre). Mots clés: cycles, anticipations, droits de propriété, banque centrale, banque libre et erreur
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Somda, Bezahinibé Micheline, Delphine Ducasse, and David Pavot. "Le Chapitre 33 de l’ACÉUM et la prise en compte de la monnaie dans un accord commercial : comment faire du neuf avec du vieux ?" Revue québécoise de droit international, July 27, 2022, 257–69. http://dx.doi.org/10.7202/1090927ar.

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Abstract:
Le chapitre 33 de l’ACÉUM sur les politiques macroéconomiques et questions relatives aux taux de change constitue un nouvel ajout au domaine des accords commerciaux régionaux. Celui-ci n’a donc pas de chapitre équivalent dans l’ALÉNA. Ces nouvelles dispositions semblent avoir été incluses à l’ordre du jour de renégociation à la demande des États-Unis à la suite de multiples manipulations monétaires effectuées au cours de la décennie 2003-2013 et à l’incapacité du Fonds monétaire international (FMI) d’encadrer les dévaluations monétaires compétitives. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème entre les trois États parties à l’ACÉUM, ce chapitre constituerait un modèle pour de futurs accords commerciaux. L’originalité de l’inclusion de dispositions sur les politiques macroéconomiques et les questions relatives aux taux de change dans un accord commercial régional ne s’étend pas entièrement au contenu de ces dispositions. En effet, la majorité des articles substantifs sont similaires aux dispositions non contraignantes figurant dans les Statuts du FMI. Toutefois, les États parties ont convenu de soumettre les exigences de transparence au mécanisme de règlement des différends de l’Accord, ajoutant ainsi une force de mise en oeuvre qui n’existait pas auparavant dans d’autres fora. L’inclusion de ce chapitre dans l’ACÉUM démontre la volonté de certains États d’inclure de plus en plus de questions non commerciales dans les accords de libre-échange afin de bénéficier des solides mécanismes de règlement des différends qu’ils contiennent généralement. Il reste à voir si le chapitre 33 sera reproduit dans les futurs accords commerciaux.
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Picon, Dorothée. "Enjeux théoriques de la monnaie romanesque." Acta Octobre 2022 23, no. 8 (October 24, 2022). http://dx.doi.org/10.58282/acta.14861.

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Abstract:
Cet article est un compte-rendu du livre : Çinla Akdere et Christine Baron, Economics and Literature, A Comparative and Interdisciplinary Approach, New–York, London : Routledge, coll. « Routledge studies in the history of economics », 2018, 256 p., EAN 9780367886202.
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Cerri, Augusto. "Andrea Frizzera, Roma: la sovranità e il modello." Num. 40 (n.s.) – Giugno 2022 – Fasc. 1, no. 1 (June 30, 2022). http://dx.doi.org/10.30687/lexis/2724-1564/2022/01/017.

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Leromain, Elsa, and Gonzague Vannoorenberghe. "Numéro 153 - décembre 2019." Regards économiques, December 3, 2019. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2019.12.03.01.

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Abstract:
Le Brexit a tenu l’Europe en haleine ces trois dernières années et aura des conséquences économiques et politiques majeures dans les années à venir. A l’approche d’élections qui s’annoncent déterminantes pour le Royaume-Uni, la forme que prendra le Brexit reste très incertaine. Loin de pouvoir en prédire précisément les conséquences, nous rappelons dans ce numéro de Regards économiques les principaux enjeux du Brexit d’un point de vue économique et ses implications possibles, et nous revenons sur l’expérience des trois dernières années pour juger de son importance. En tant que membre à part entière de l’Union européenne, le Royaume-Uni fait actuellement partie du marché unique et de l’union douanière. Alors que le marché unique assure la libre circulation des biens et des services entre ses membres, l’union douanière garantit l’absence de frontières et implique une politique commerciale extérieure commune. Tous ses membres appliquent les mêmes tarifs douaniers aux importations en provenance de pays tiers. Le Royaume-Uni étant un pays qui commerce beaucoup avec les pays de l’Union européenne et les pays tiers, sortir de ces deux entités ne serait pas sans conséquence. Ceci pose la question de la frontière entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, sujet encore très sensible au Royaume-Uni car il deviendrait nécessaire de réintroduire des contrôles à la frontière irlandaise. C’est la quadrature du cercle que doit résoudre un accord et la raison principale de son échec à ce jour. Les différentes solutions proposées n’ont jusqu’à maintenant pas fait consensus. Évaluer l’impact de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’est pas simple et nécessite de trouver réponse à une série de questions connexes : le Royaume-Uni sera-t-il dans une union douanière avec l’U.E. ? Le Royaume-Uni et l’Union européenne signeront-ils un accord de libre-échange ? Le cas échéant, quelle en sera sa nature ? Les accords de retrait que Theresa May, et plus récemment Boris Johnson, ont soumis à l’Union européenne ne fixent en effet qu’un cadre global de négociations et ne prévoient rien de précis sur les détails de l’accord commercial devant être négocié au cours de la période de transition fixée à deux ans. Les travaux académiques qui ont étudié les conséquences de différents scénarios du Brexit sur l’économie britannique et ses partenaires à long terme s’accordent dans leur ensemble sur le fait que la sortie de l’U.E. sera coûteuse pour le Royaume-Uni. L’ampleur de ces coûts est néanmoins incertaine dans la mesure où celle-ci repose sur les hypothèses des modèles théoriques sous-jacents et des scénarios envisagés. Le référendum a déjà eu des conséquences sur l’économie britannique. L’annonce du résultat du vote a entraîné un changement immédiat des attentes concernant l’avenir économique du Royaume-Uni. A l’ouverture des marchés financiers, le 24 juin, la livre sterling s’est dépréciée vis-à-vis des principales monnaies (euro, dollar, yen, yuan). Selon des travaux récents, le ménage moyen britannique a vu ses dépenses de consommation augmenter de 688 livres par an, soit une semaine et demie de salaire annuel. Cette augmentation des dépenses touche autant les ménages à revenu modeste que les ménages plus aisés. L’incertitude prégnante quant à l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne a elle aussi affecté l’activité des entreprises britanniques, et aura probablement une incidence sur la croissance à plus long terme. L’investissement a ainsi diminué progressivement au cours des trois dernières années et ce surtout pour les entreprises qui commercent beaucoup avec l’U.E.. Les entreprises ont également repoussé l’exportation de nouveaux biens ou cessé leurs exportations vers l’Union européenne dans l’année suivant le référendum. Dans le même temps, les entreprises britanniques investissent davantage en Union européenne. Il n’est encore pas clair à ce jour quand le Brexit aura lieu, ni même certain s’il aura bien lieu. Les élections de début décembre seront déterminantes pour la tournure qu’il prendra. L’expérience de ces trois dernières années ainsi que la nature des enjeux que le Brexit soulève laissent cependant craindre des effets non-négligeables, en particulier pour le Royaume-Uni.
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Pezeu, Geneviève. "Entretien avec Anne Monnier à propos de son livre Le temps des dissertations. Chroniques de l’accès des jeunes filles aux études supérieures." Genre Éducation Formation, no. 2 (August 1, 2018). http://dx.doi.org/10.4000/gef.329.

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Rodríguez-Pantoja, Miguel. "G. Baldo, In C.Verrem actionis secundae liber quartus (De signis), Firenze: Felice le Monnier, 2004, 661 pp., ISBN 978-88-00-81304-4." Exemplaria Classica 11 (December 1, 2007). http://dx.doi.org/10.33776/ec.v11i0.478.

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Swiggers, Pierre. "Review of MONNERIE, CALLAMAND & TALARICO (1984): Intercodes. Méthode de français 1 : Livre de textes et d'exercices. Annexes et précis grammatical. Méthode de français 2 : Livre de textes et d'exercices. Annexes et dictionnaire des verbes." ITL - International Journal of Applied Linguistics, February 18, 2021, 64–66. http://dx.doi.org/10.1075/itl.70.04swi.

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"Libres Electroniques. De I'Utopie à la Réalisation J. Pasquier & J. Monnard, 1995 Lausanne, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes ISBN 2 88074 289 7 SF79.60." European Journal of Engineering Education 20, no. 3 (January 1995): 389–90. http://dx.doi.org/10.1080/03043799508928299.

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