Academic literature on the topic 'Modèles de langue pré-entraînés'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Modèles de langue pré-entraînés.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Modèles de langue pré-entraînés"

1

Piok, Maria, and Nicolas Vicquery. "Les rôles de Nestroy et leurs modèles français." Austriaca 75, no. 1 (2012): 95–107. http://dx.doi.org/10.3406/austr.2012.4964.

Full text
Abstract:
Au cours de l’adaptation de ses modèles français à l’ensemble du théâtre des faubourgs de Vienne, Nestroy travaille très scrupuleusement à la mise au point de son propre rôle. La comparaison des pré-textes avec leur adaptation par Nestroy montre que le dramaturge viennois ne se borne pas à développer ou à mettre en relief les protagonistes qu’il trouve chez ses modèles : il les transforme véritablement en des personnages nestroyens typiques par son propre travail sur la langue. L’adresse rhétorique de ces «nouveaux» personnages dépasse celle des autres rôles de moindre importance. Ils revêtent une position clé dans le jeu comique grâce à leur capacité de jeu avec les mots et de réflexion critique, en s’abstrayant de l’action. L’autonomie créative de Nestroy est donc particulièrement visible dans son art langagier, qui réside surtout dans le contraste satirique entre les divers niveaux de langue et de style ainsi que dans les jeux de mots comiques, qui n’ont presque jamais d’équivalent dans les textes français dont les pièces de Nestroy sont issues.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

MISSIRE, Régis. "Perception sémantique et perception sémiotique: propositions pour un modèle perceptif du signe linguistique." Acta Semiótica et Lingvistica 24, no. 2 (December 27, 2019): 80–100. http://dx.doi.org/10.22478/ufpb.2446-7006.2019v24n2.50083.

Full text
Abstract:
Résumé: Cet article entend considérer le thème de la perception tel qu'il est développé dans le contexte de la conception morpho-sémantique de l'activité langagière, selon quelle langue, avant d'être conçu en sa capacité à enregistrer une perception pré-linguistique ou à assister à la Les effets de ses régularités grammaticales doivent être problématisés sur la façon dont il a été perçu lui-même, à la fois dans le plan du signifiant communément accepté et dans le plan du sens, qui est de plus petite ampleur. Cette conception emprunte ses formes de problématisation aux modèles perceptifs de la Gestalt, basés sur l'hypothèse de perception sémantique, pour laquelle l'interprétation, comprise comme l'attribution de sens à une séquence linguistique, gagne de la place lorsqu'elle est modélisée comme une activité de perception. élaboration des fondamentaux et des formes sémantiques. Cette hypothèse de perception sémantique repose sur une interprétation renouvelée des travaux en psychologie de la perception et en neuropsychologie (RASTIER: 1991) et consiste essentiellement à suivre, sur le plan du sens, les principes perceptifs que nous connaissons qui régissent la perception sensible (cf. par exemple). , opérations d'assimilation dissimilation, principe de bonne continuité, etc.).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Ziegler, Nicole, Kara Moranski, George Smith, and Huy Phung. "Metacognitive Instruction and Interactional Feedback in a Computer-Mediated Environment." TESL Canada Journal 37, no. 2 (December 2, 2020): 210–33. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v37i2.1337.

Full text
Abstract:
Multiple theoretical frameworks support the notion of interactional feedback as facilitative of second language (L2) development. However, research demonstrates that learners often avoid providing feedback during peer collaborative work, thus failing to take advantage of key opportunities for language learning and development. Recent studies have examined how metacognitive instruction (MI) may be used to explicitly train learners in the provision of interactional feedback, with results showing increased instances of feedback (Fujii et al., 2016) and improved L2 outcomes (e.g., Sato & Loewen, 2018; Sippel, 2019). Building on this work, this exploratory study investigated the effects of MI on intermediate L2 English learners’ (n = 26) provision of interactional features in synchronous computer-mediated communication. Using a pretest-treatment-posttest design, all learners completed three decision-consensus tasks, with learners in the treatment group receiving direct instruction on the benefits of interaction via an instructional video, a practice task, and subsequent whole-class debriefing. The control group completed the tasks without MI. Results demonstrate that learners’ provision of interactional feedback and language-related episodes increased following MI, with qualitative measures indicating learners had positive perceptions of the training and improved awareness of the potential benefits of interactional feedback in computer-mediated communication. De multiples approches théoriques soutiennent la notion de rétroaction interactionnelle comme facilitateur du développement d’une langue seconde (L2). Cependant, les recherches démontrent que les apprenants évitent souvent de présenter une rétroaction pendant le travail collaboratif entre pairs, ne profitan ainsi pas des principales possibilités d’apprentissage et de développement des langues. Des études récentes ont examiné comment l’enseignement métacognitif (EM) peut être utilisé pour former explicitement les apprenants à la rétroaction interactionnelle, les résultats montrant une augmentation des cas de rétroaction (Fujii et al., 2016) et une amélioration des résultats en L2 (par exemple, Sato & Loewen, 2018; Sippel, 2019). S’appuyant sur ces travaux, cette étude exploratoire a examiné les effets de l’EM sur l’offre de fonctions interactionnelles dans la communication synchrone par ordinateur aux apprenants d’anglais de niveau intermédiaire L2 (n = 26). En utilisant un modèle de pré-traitement-post-test, tous les apprenants ont accompli trois tâches de consensus décisionnel, les apprenants du groupe de traitement recevant des consignes directes sur les avantages de l’interaction via une vidéo pédagogique, une tâche de pratique et un compte rendu ultérieur pour toute la classe. Le groupe de contrôle a effectué les tâches sans EM. Les résultats montrent que l’apport d’une rétroaction interactionnelle et d’épisodes liés à la langue par les apprenants a augmenté après l’EM, avec des mesures qualitatives indiquant que les apprenants avaient des perceptions positives de la formation et une meilleure sensibilisation aux avantages potentiels de la rétroaction interactionnelle dans la communication par ordinateur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Bamgbose, Ayo. "Issues for a Model of Language Planning." Language Problems and Language Planning 13, no. 1 (January 1, 1989): 24–34. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.13.1.03bam.

Full text
Abstract:
RESUMO Demandoj por modelo de lingvo-planado Tiu ci artikolo ekzamenas la jenajn demandojn rilate al modelo de lingvo-planado: specoj de decidoj, la planada mekanismo, la rolo de faktokonstatado, niveloj de planado kaj la naturo de statusa, kontraste al korpusa, planado. La aǔtoro klasifas la decidojn kiel politikajn aǔ plenumajn, altnivelajn aǔ malaltnivelajn, raciajn aǔ arbitrajn. Li mezuras la planadan mekanismon laǔ postpolitika planado kaj rekonas tri specojn de faktokonstatado: antaǔpolitika, antaüplenuma kaj dumplenuma. Li ankaü atentigas při diversaj niveloj de planado. El tiuj konsideroj, li proponas, ke modelo de lingvoplanado ebligu hierarkian planadon, kiel ankaů kvar direktiĝajn eblecojn inter la elementoj de faktokonstatado, politikoformulado, pritaksado kaj plenumado. SOMMAIRE Les problèmes d'un modèle de planification linguistique Cet article examine les problèmes suivants qui se rapportent à un modèle de planification linguistique: les types de décisions, le mécanisme de planification, le rôle de l'établissement des faits, les niveaux de planification, ainsi que la nature de la planification à base de statut par opposition à la planification à base de corpus. Les décisions sont classées selon leur appartenance à un programme ou à un mise en oeuvre, selon niveaux élevés ou bas, selon leur caractère rationnel ou arbitraire. Le mécanisme de planification se mesure par rapport à la planification post-programme et l'on reconnaît trois types d'établissement des faits: pré-programme, pré-exécution et intra-exécution. L'attention est également attirée sur les différents niveaux de planification. En considérant les problèmes, l'on suggère l'idée qu'un modèle de planification linguistique devrait offrir une planification hiérarchique, aussi bien que quatre possibilités de direction parmi les éléments d'etablissement des faits, formulation de programmes, évaluation et exécution.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

CHIRA, Rodica-Gabriela. "Sophie Hébert-Loizelet and Élise Ouvrard. (Eds.) Les carnets aujourd’hui. Outils d’apprentissage et objets de recherche. Presses universitaires de Caen, 2019. Pp. 212. ISBN 979-2-84133-935-8." Journal of Linguistic and Intercultural Education 13 (December 1, 2020): 195–200. http://dx.doi.org/10.29302/jolie.2020.13.12.

Full text
Abstract:
l s’agit d’un volume paru comme résultat de l’initiative d’Anne-Laure Le Guern, Jean-François Thémines et Serge Martin, initiative qui, depuis 2013, a généré des manifestations scientifiques, des journées d’études organisées autour des carnets de l’IUFM, devenu ESPE et actuellement l’INSPE de Caen. Les carnets édités par la suite sont devenus un espace de réflexion, et un outil d’enseignement-apprentissage, un espace de recherche. Qu’est-ce qu’un carnet en didactique ? Les trois axes de recherche du volume Les carnets aujourd’hui… l’expliquent, avec de exemples des pratiques en classe ou dans le cadre d’autres types d’activités à dominante didactique. Un carnet peut être un objet en papier de dimensions et textures diversifiées, utilisé en différentes manières afin de susciter l’intérêt et la curiosité de l’apprenant. Parmi ses possibilités d’utilisation en classe : au lycée, qu’il s’agisse du lycée de culture générale ou du lycée professionnel, pour créer des liens entre littérature et écriture (« Lecture littéraire, écriture créative », avec des articles appartenant à Anne Schneider, Stéphanie Lemarchand et Yves Renaud) ; en maternelle et à l’école primaire (« Pratiques du carnet à l’école primaire », les articles liés à ce sujet appartenant à Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, Dominique Briand, Marie-Laure Guégan, Élise Ouvrard ; le carnet peut également passer du format papier à des adaptations modernes comme le téléphone mobile, le blog... (« D’une approche anthropologique à une approche culturelle », des recherches en ce sens venant de la part d’Élisabeth Schneider, Magali Jeannin, Corinne Le Bars). Sophie Hébert-Loizelet et Élise Ouvrard, ouvrent le volume avec le texte intitulé « Le carnet, une matérialité foisonnante et insaisissable », où elles partent de l’aspect physique d’un carnet vers ses contenus, tout en soulignant que, « depuis une quarantaine d’années » seulement, des spécialistes en critique génétique, des théoriciens des genres littéraires et des universitaires lui accordent l’importance méritée, dans la tentative de « répondre à cette simple question "qu’est-ce qu’un carnet" », parvenant ainsi à en démultiplier « les pistes intellectuelles, théoriques autant que pratiques » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 9). La diversité des carnets détermine les auteures à souligner, et à juste titre, que le carnet « incarne matériellement et pratiquement une certaine forme de liberté, n’ayant à priori aucune contrainte à respecter et pouvant dès lors recevoir n’importe quelle trace », permettant ainsi « à son détenteur, de manière souvent impromptue, indirecte […], de se découvrir, par tâtonnements, par jaillissements » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 10). Le premier contact avec un carnet étant d’ordre esthétique, on comprend bien la « magie » qu’il peut exercer sur l’élève, l’invitant ainsi, en quelque sorte, à sortir de la salle de cours, à se sentir plus libre. Le carnet est en même temps un bon aide-mémoire. Ses dimensions invitent à synthétiser la pensée, à la relecture, une « relecture à court terme » et une « relecture à long terme » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 15), toutes les deux enrichissantes. Le carnet devient effectivement outil d’apprentissage et objet de recherche. Les contributions présentes dans ce livre, soulignent les auteures par la suite, représentent des regards croisés (du 23 mars 2016) sur « l’objet carnet, en proposant des recherches académiques, anthropologiques ou didactiques mais également des comptes rendus d’expériences sur le terrain » dans le but de « prendre en considération l’utilisation des carnets dans leur grande hétérogénéité de la maternelle à l’université pour rendre compte des voyages, mais aussi de lectures et d’apprentissage dans les disciplines aussi variées que le français, l’histoire, les arts visuels, ou les arts plastiques, et ce dans différents milieux institutionnels » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 17). Prenons le premier axe de recherche mentionné plus haut, celui de la lecture littéraire et de l’écriture créative. Se penchant sur d’autorité de différents spécialistes dans le domaine, tels Pierre Bayard et Nathalie Brillant-Rannou, les deux premiers textes de cet axe insistent sur la modalité d’intégrer « l’activité du lecteur et son rapport à la littérature » par le carnet de lecture dans le cadre de la didactique de la littérature. Le troisième texte représente une exploitation du carnet artistique qui « favorise un meilleur rapport à l’écriture » et modifie la relation que les élèves de 15 à 17 ans du canton Vaud de Suisse ont avec le monde (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Nous avons retenu de l’article d’Anne Schneider, l’exploitation de la notion de bibliothèque intérieure, telle qu’elle est vue par Pierre Bayard, bibliothèque incluant « nos livres secrets » en relation avec ceux des autres, les livres qui nous « fabriquent » (Schneider 2019 : 36). Ces livres figurent dans les carnets personnels, avec une succession de titres lus ou à lire, commentaires, dessins, jugements. Pour ce qui est de l’expérience en lycée professionnel (l’article de Stéphanie Lemarchand), on souligne l’attention accordée au « sujet lecteur » par le biais du carnet de lecture, plus exactement la réalisation d’une réflexion personnelle et les possibilités d’exprimer cette réflexion personnelle. Ici encore, il faut signaler la notion d’« autolecture » introduite par Nathalie Brillant-Rannou, l’enseignant se proposant de participer au même processus que ses élèves. En ce sens, la démarche auprès des élèves d’une école professionnelle, moins forts en français et en lecture, s’avère particulièrement intéressante. On leur demande d’écrire des contes que leurs collègues commentent, ou de commenter un film à l’aide du carnet de lecture qui devient carnet dialogique, non pas occasion du jugement de l’autre, mais d’observer et de retenir, devenant ainsi « un embrayeur du cours » (Lemarchand 2019 : 45). Le passage aux textes littéraires – des contes simples aux contes plus compliqués et des films de science-fiction aux livres de science-fiction – devient normal et incitant, permettant petit à petit le passage vers la poésie. L’utilisation du carnet dialogique détermine les élèves à devenir conscients de l’importance de leur point de vue, ce qui fait que ceux-ci commencent à devenir conscients d’eux-mêmes et à choisir des méthodes personnelles pour améliorer leur niveau de compétences, la démarche de l’enseignant devenant elle aussi de plus en plus complexe. Le premier article, du deuxième axe, celui visant les pratiques du carnet à l’école primaire, article signé par Catherine Rebiffé et Roselyne Le Bourgeois-Viron, présente le résultat d’une recherche qui « s’appuie sur les liens entre échanges oraux et trace écrite, mais aussi sur la dimension retouchable, ajustable de l’objet carnet réunissant dessins, photographies et dictée, afin d’initier les élèves à l’écrit » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 19). Pour ce qui est de l’enseignement de l’histoire à des élèves du cycle 3, avec une pensée critique en construction et une difficulté de comprendre un vocabulaire plus compliqué et les langages spécialisés, Dominique Briand propose le carnet Renefer, un choix parfait à son avis, vu que « l’artiste qui réalise les estampes sur le conflit [de la Grande Guerre] s’adresse à une enfant [de huit ans], sa fille » (Briand 2019 : 97), appelée par Renefer lui-même « Belle Petite Monde ». Un autre aspect important est lié au message transmis par l’image envisagée dans cette perspective. Il s’agit en effet de filtrer l’information en sorte que la violence et la souffrance soient perçues à des degrés émotionnels différents, pour laisser à l’élève la possibilité de débats, de réflexions. Les textes qui accompagnent les images du carnet Renefer, succincts mais suggestifs, s’adaptent également au niveau d’âge et implicitement de compréhension. Les élèves sont sensibilisés, invités à voir le côté humain, le brin de vie et d’espoir qui peuvent se cacher derrière une situation réaliste. Le carnet Renefer didactisé amène les élèves « à apprendre l’histoire dans une démarche active et clairement pluridisciplinaire qui laisse une place importante à l’histoire des arts » (Briand 2019 : 105). Le carnet d’artiste comme instrument didactique, plus exactement celui de Miquel Barceló qui a séjourné en Afrique et dont les carnets d’artiste témoignent de ses voyages et de l’utilisation des moyens locaux pour peindre ou même pour faire sécher les peintures est proposé par Marie-Laure Guégan. En passant par des crayons aquarelles, Miquel Barceló va ajouter du relief dans les pages peintes de ses carnets (« papiers d’emballage, billets de banque [par leur graphisme ils peuvent devenir le motif textile d’une robe de femme, par exemple], paquets de cigarettes, boîtes de médicaments » qui sont collés ou bien collés et arrachés par la suite). Pour réaliser des nuances différentes ou une autre texture, il y rajoute des « débris de tabac ou de fibre végétale agrégés de la terre, du sable ou de pigments » (Guégan 2019 : 117). Il est aidé par l’observation profonde de la nature, des changements perpétuels, du mélange des matières qui se développent, se modifient le long des années. Ainsi, il intègre dans ses peintures « le temps long (des civilisations), le temps moyen (à l’aune d’une période politique), le temps court (à la dimension de l’individu) » (Guégan 2019 : 121), aussi bien que l’espace, la lumière, l’ombre, les matières, le corps, l’inventivité. Toutes ces qualités recommandent déjà l’auteur pour l’exploitation didactique dans le primaire, il y vient avec un modèle d’intégration de l’enfant dans le monde. L’article de Marie-Laure Guégan parle de l’intégration du travail sur les carnets de l’artiste dans la réalisation de la couverture d’un carnet de voyage par les élèves du cycle 3 en CM2, (cycle de consolidation). D’où la nécessité d’introduire la peinture ou les carnets d’artistes « non comme modèles à imiter, mais comme objets de contemplation et de réflexion » (Guégan 2019 : 128). Dans l’article suivant, Élise Ouvrard parle d’un type de carnet qui permet l’exploitation des pratiques interdisciplinaires à l’école primaire, domaine moins approfondi dans le cadre de ces pratiques ; le but spécifique est celui de la « construction de la compétence interculturelle » qui « s’inscrit plus largement dans l’esprit d’une approche d’enseignement-apprentissage par compétences » (Ouvrard 2019 : 132). L’accent mis sur la compétence est perçu par Guy de Boterf, cité par Élise Ouvrard, comme « manifestation dans l’interprétation », à savoir la possibilité de « construire sa propre réponse pertinente, sa propre façon d’agir » (Cf. Ouvrard 2019 : 132 cité de Le Boterf 2001 :40) dans un processus qui vise la création de liens entre les éléments assimilés (ressources, activités et résultats pour une tâche donnée). Le professeur devient dans ce contexte, la personne qui traduit des contenus en actions qui servent « à mettre en œuvre, à sélectionner des tâches de difficulté croissante qui permettront aux élèves de gagner progressivement une maîtrise des compétences » (Ouvrard 2019 : 133). Cette perspective fait du carnet « un outil permettant de tisser des liens entre la culture scolaire et les expériences hors de la classe, mais aussi de décloisonner des apprentissages, de s’éloigner de l’approche par contenus-matière » (Ouvrard 2019 : 133). C’est un cadre d’analyse qui intègre la perspective didactique du français aussi bien que l’anthropologie de l’écriture. L’activité pratique consiste dans le travail sur des carnets de voyage avec des élèves en CM1 et CM2, venant de deux écoles différentes et qui préparent et effectuent un voyage en Angleterre. Les étapes du parcours visent : - entretiens individuels pré- et post-expérimentation des quatre enseignants concernés ; - fiche de préparation des séances autour du carnet ; - questionnaire pré- et post-expérimentation soumis aux élèves ; - entretiens collectifs post-expérimentation des élèves ; - photographies des carnets à mi-parcours de l’expérimentation et à la fin du parcours. L’analyse des documents a prouvé que les élèves ont réagi de manière positive. Ils ont apprécié le carnet comme plus valeureux que le cahier. Le premier permet un rapport plus complexe avec le milieu social, avec la famille, avec la famille d’accueil dans le cadre du voyage, même des visioconférences avec la famille. À partir des carnets de voyage on peut initier le principe des carnets de l’amitié qui permet au carnet d’un élève de circuler dans un petit groupe et s’enrichir des ajouts des autres collègues. On peut avoir également l’occasion de découvrir des talents des élèves, de mieux les connaître, de mettre l’accent sur leur autonomie. Différentes disciplines peuvent s’y intégrer : le français, l’anglais, l’histoire, les mathématiques, la géographie, la musique, les arts. Important s’avère le décloisonnement des disciplines par le choix de créneaux distincts pour l’utilisation-exploitation des carnets de voyage. Le dernier groupement d’articles, axé sur le passage d’une approche anthropologique à une approche culturelle, tente d’envisager un avenir pour le carnet. En tant que spécialiste des pratiques scripturales adolescentes, partant de la théorie de Roger T. Pédauque pour le document, Elisabeth Schneider se concentre dans son article sur le téléphone mobile par ce qu’on appelle « polytopie scripturale qui caractérise l’interaction des processus d’écriture, des activités et des déplacements avec le téléphone mobile » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), celui-ci s’encadrant du point de vue épistémologique, dans les catégories « signe », « forme » et « médium », tridimensionnalité qui permet de « comprendre les enjeux actuels concernant l’auctorialité, la structure du document, par exemple, mais aussi d’en revisiter l’histoire » (Schneider 2019 : 164). L’importance du blog pédagogique comme carnet médiatique multimodal, résultat du travail avec des étudiants sous contrat Erasmus ou type Erasmus venus à l’ESPE de Caen pour mettre en lumière l’expérience interculturelle, est démontrée par Magali Jeannin. Son article prend comme point d’encrage les notions d’« hypermobilité » pour les individus avec une identité « hypermoderne », en pleine « mouvance » et « liquidité » (Jeannin 2019 : 169), qui, des fois, dans le cas des étudiants, pourrait se concrétiser en « expérience interculturelle » et « tourisme universitaire ». L’intérêt de l’auteure va vers l’interrogation, « les enjeux et les moyens d’une didactique de l’implication du sujet en contexte interculturel » par un « blog pédagogique des étudiants étrangers » lié au cours sur les compétences interculturelles. Ainsi, parmi les enjeux du « blog pédagogique des étudiants à l’étranger » comme carnet multimodal comptent : donner à l’expérience culturelle la valeur subjective qui évite la réification du sujet en investissant « la langue et la culture cibles comme des faits et pratiques sociaux (inter)subjectifs » (Jeannin 2019 : 171) et même transsubjectifs d’après le modèle du blog libre ; le blog-carnet devient un espace de rencontre entre carnet de voyage et carnet de lecture, carnet d’expérience, carnet d’ethnographie (avec un mélange entre langue cible et langue source) ; il s’inscrit « dans une tradition de l’écriture de l’expérience en classe de FLE » (Jeannin 2019 : 173). Les écrits en grande mesure programmés du blog pédagogique sont ensuite exploités ; ils répondent en même temps « à des besoins personnels » et à des « fins universitaires » (Jeannin 2019 : 174). Par ce procédé, le réel est pris comme un processus non pas comme une simple représentation. Toujours avec une visée interculturelle, le dernier article de cette série fait référence à l’Institut régional du travail social Normandie-Caen, dont le but est de former « les futurs travailleurs sociaux » (Hébert-Loizelet, & Ouvrard 2019 : 21), par une recherche franco-québécoise qui concerne l’implication des mobilités internationales pour études. Ce volume représente un outil particulièrement important en didactique, un outil que je recommande chaleureusement en égale mesure aux enseignants et aux chercheurs spécialisés. Si je me suis arrêtée sur quelques articles, c’est parce qu’il m’a semblé important d’insister sur des côtés qui sont moins exploités par les enseignants roumains et qui mériteraient de l’être.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Raynal-Astier, Corinne, and Mireille Jullien. "À la recherche d’une francophonie didactique india-océanique. Premières recensions dans les manuels scolaires utilisés aux Comores." La F/francophonie dans l’aire indiaocéanique : singularités, héritages et pratiques, no. 11 (July 17, 2023). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1495.

Full text
Abstract:
La Francophonie, issue de « poussières de l’empire colonial », constitue un espace géographique et politique, et d’après le rapport Attali (2014), elle dispose aussi d’un terrain économique puisque ses échanges commerciaux facilités autour d’une même langue en sont même les enjeux de demain. Pour des enseignants-chercheurs, spécialistes des sciences du langage, elle est avant tout didactique. Le français, langue en partage, langue de scolarisation dans plusieurs continents se distingue par le résultat des usages et des politiques linguistiques menées dans ces différentes aires (Reutner, 2017). L’Union des Comores est un archipel du canal du Mozambique face au Mozambique et à Madagascar ; elle compte presque 900 000 habitants. Au nord, se trouve la Tanzanie, au sud, l’Afrique du Sud. Pour ce petit pays, appartenant à deux espaces culturels éloignés, coincés entre des pays à tendance lusophone (Mozambique) ou anglophone (Afrique du Sud), il n’a pas été forcément aisé de cerner le modèle d’enseignement et la langue qui en sera le médium. Jusqu’ici, le pays, dont l’université nationale n’a ouvert ses portes qu’en 1980, applique une politique éducative calquée sur le modèle colonial autant au niveau de l’organisation que des programmes, c’est en tout cas ce qu’en témoignent les cycles et subdivisions des écoles, collèges et lycées qui se clôturent par l’obtention du baccalauréat : du Cp jusqu’à la Terminale (Lacoste, Leignel, 2016). Au-delà du fait qu’il n’existe pas d’articulation des enseignements entre les écoles pré-élémentaires coraniques appelées les palachiyo et les écoles élémentaires – où l’école française reste le modèle éducatif - il n’existe pas non plus de passerelles entre la langue vernaculaire (le shikomori), les langues de l’école pré-élémentaire (le shikomori et l’arabe) et la langue de scolarisation (le français). À leur arrivée en classe, les élèves sont confrontés à une langue de scolarisation peu entendue voire inconnue. À ce jour, plusieurs ouvrages sont utilisés dans les classes : Le Flamboyant (Hatier) d’abord, en ce qui concerne les écoles élémentaires. Cette collection offre des manuels pour tous les niveaux de la découverte de l’écriture depuis le Cp1 jusqu’au Cm2. Ils ont la particularité d’être des manuels standards utilisés partout, de l’Afrique de l’Ouest jusqu’aux Comores. Le parti pris des éditeurs, imprimés grâce à des financements de l’Unicef a été, et ce de manière à pouvoir s’adresser à tous, de minorer ce qui pourrait être des situations, des personnages « aux couleurs locales ». Simplifier, lisser des situations communicatives, standardiser des actes de paroles, décomplexifier la langue, comme c’est le cas dans ces manuels sont aussi des choix faits dans les manuels de français langue étrangère destinés eux aussi à être adaptables à tous types de public. Si la simplification conduit à minorer le statut des langues des gens d’à côté, celles qui sont parlées par les élèves dans leur quotidien, à ignorer les caractéristiques culturelles de l’apprenant, à négliger les possibilités offertes aux enseignants, ces manuels véhiculent aussi une identité qu’on pourrait dire « francophone ». Quel est cet apprenant « francophone » et « universel » auquel s’adressent ces manuels ? Pour répondre à cette question, une parmi d'autres posées dans le cadre d’un projet de recherche régional qui porte sur les diversités de la Francophonie et qui s’inscrit dans une perspective sociodidactique, nous nous sommes concentrées sur une étude des manuels Le Flamboyant.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

Full text
Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Kohler, Gun-Britt, and Pavel Navumenka. "Literaturgeschichte, Feldformation und transnationale Möglichkeitsraüme: Literatur im Raum Belarus in den 1920er Jahren." Slovo How to think of literary... (February 25, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2020.6143.

Full text
Abstract:
International audience Als eine Literatur, die sich im historisch multiethnischen und multikonfessionellen Übergangsraum zwischen der lateinischen und der orthodoxen Slavia entwickelt, stellt die Literatur Weißrusslands die Gültigkeit des ‚großen Narrativs‘ in besonderer Weise zur Diskussion. Gleichzeitig scheint sich gerade an dieser Literatur als einer „kleinen“, deren Entwicklung sich über Jahrhunderte hinweg und bis in die jüngere Zeit in den Dominanzsphären benachbarter „größerer“ Literaturen (der russischen und der polnischen) vollzieht, die Problematik eines transnationalen Ansatzes zu erweisen, der Exklusions‑ und Absorptionsmechanismen fortschreibt. Ausgehend von diesen Überlegungen skizziert der Artikel zunächst einen alternativen Ansatz für ein „großes Narrativ“, dessen Basis die Parameter kultureller Raum, offene Chronologie und institutionelle Entwicklung bilden. Im Rahmen dieses Modells wird anschließend am Beispiel der literarischen Entwicklung der 1920er Jahre das transnationale Potential der Literatur Weißrusslands aus institutioneller Perspektive systematisch untersucht. Hier zeigt sich, dass das insbesondere aus der Mehrsprachigkeit sich ergebende transnationale Potential vom Konzept der „Multi‑nationalität“ der proletarischen Literatur institutionell und ideologisch überlagert wird, wobei unterschiedliche Sprachen unterschiedliche Möglichkeitsräume vorstrukturieren. Die Reali‑sierung transnationaler Möglichkeitsräume scheint vor allem jüdischen Autoren offen‑zustehen, wie das Fallbeispiel Samuil Plaŭniks (Zmitrok Bjaduljas) zeigt. As a literature that develops in the historically multi-ethnic and multi-confessional transitional space between Slavia latina and Slavia orthodoxa, the literature of Belarus challenges the validity of the “grand narrative” in a special way. At the same time, as a “small” literature, the development of which has taken place over the centuries and until recent times in the spheres of dominance of neighboring “bigger” literatures (Russian and Polish), Belarusian literature seems to reveal some problems of a transnational approach, which perpetuates mechanisms of exclusion and absorption. Based on these considerations, the article first outlines an alternative approach for a “grand narrative” based on the parameters of cultural space, open chronology, and institutional development. Within the framework of this model is then systematically examined the transnational potential of Belarusian literature from an institutional perspective, using literary development in the 1920s as an example. This shows that the transnational potential resulting especially from multilingualism is superimposed institutionally and ideologically by the concept of the “multi-nationality” of proletarian literature, with different languages pre-structuring different “Spaces of possibles.” The realization of transnational spaces of possibles seems to be open above all to Jewish authors, as the case study on Samuil Plaŭnik (Zmitrok Bjadulja) shows. La littérature de la Biélorussie qui s’est développée dans l’espace de transition historiquement multiethnique et multiconfessionnel entre Slavia latina et Slavia orthodoxa, remet en question d’une manière particulière la validité du « grand récit ». En même temps, il semble que ce soit justement l’exemple de cette littérature « mineure », dont le développement s’est déroulé pendant des siècles et jusqu’à récemment dans les sphères de domination des littératures voisines « majeures » (russe et polonaise), qui rende manifeste les problèmes posés par une approche transnationale, notamment la perpétuation de mécanismes d’exclusion et d’absorption. Prenant ces considérations comme point de départ, cet article esquisse d’abord une approche alternative d’un « grand récit » fondée sur les paramètres d’espace culturel, de chronologie ouverte et de développement institutionnel. Dans le cadre de ce modèle sera examiné ensuite systématiquement, d’un point de vue institutionnel et prenant l’exemple des années 1920, le « potentiel transnational » de la littérature biélorusse. Il s’avère que le potentiel transnational résultant notamment du multilinguisme se superpose institutionnellement et idéologiquement au concept de « multinational » de la littérature prolétarienne : les différentes langues pré‑structurent différents « espaces des possibles ». La réalisation d’espaces transnationaux des possibles semble ouverte avant tout aux auteurs juifs, comme le montre l’étude de cas de Samuil Plaŭnik (Zmitrok Bjadulja).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

Full text
Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Modèles de langue pré-entraînés"

1

Lovon, Melgarejo Jesus Enrique. "Évaluation et intégration des connaissances structurelles pour modèles de langue pré-entraînés." Electronic Thesis or Diss., Université de Toulouse (2023-....), 2024. http://thesesups.ups-tlse.fr/6065/.

Full text
Abstract:
Le domaine de la représentation des connaissances est en constante évolution. Grâce aux récents progrès dans les réseaux neuronaux profonds, en particulier l'architecture Transformer, le domaine du traitement automatique du langage naturel (TALN) a été doté d'outils révolutionnaires conduisant à des performances améliorées sur de multiples tâches de TALN. Les modèles de langue pré-entraînés (PLM), tels que BERT et GPT, qui sont des modèles basés sur des Transformers entraînés sur d'importantes quantités de données textuelles, ont joué un rôle significatif dans ces avancées. Les PLMs peuvent produire des représentations contextualisées intégrant des motifs syntaxiques et sémantiques riches du langage. Cependant, ils ne fournissent pas de représentations structurées et factuelles des connaissances, essentielles pour une meilleure compréhension du langage. Pour remédier à ces problèmes, les chercheurs ont exploré la combinaison de PLMs classiques avec des ressources de connaissances externes, telles que les bases de connaissances (KB). Cette approche vise à compléter les PLMs en fournissant les composants structurels et factuels manquants inhérents aux KBs. En résulte l'émergence d'une nouvelle famille de PLM renforcés par la connaissance (KEPLM). Dans cette thèse, nous nous concentrons sur l'intégration des KBs dans les PLMs, avec un intérêt particulier pour leur structure ou hiérarchie. Nous explorons différentes orientations de recherche visant à améliorer ces PLMs, notamment (i) l'exploration des limitations et des méthodes pour intégrer implicitement les KBs et leur impact sur les tâches basées sur le raisonnement et (ii) la définition de méthodologies d'évaluation pour les signaux hiérarchiques explicites des PLMs et leur transférabilité à d'autres tâches de TALN. Dans une première contribution, nous proposons de revisiter les méthodes d'entraînement des PLMs pour les tâches basées sur le raisonnement. Les méthodes actuelles se limitent à généraliser cette tâche à différents niveaux de difficulté, traitant chaque niveau comme une tâche différente. Au lieu de cela, nous suggérons une approche incrémentielle d'apprentissage du raisonnement, où le raisonnement est appris progressivement, passant des niveaux de difficulté simples aux niveaux complexes. Cette approche tire parti de composants précédemment négligés qui ne participent pas à la chaîne de raisonnement principale, et nous évaluons si cela améliore la généralisation de cette tâche. Nous utilisons une méthodologie implicite qui transforme l'information structurée en texte non structuré avec un contenu taxonomique riche. Nous avons également mené des expériences sur des tâches liées au raisonnement, telles que la compréhension de lecture et la réponse aux questions, pour évaluer la pertinence de notre proposition. Pour notre deuxième contribution, nous visons à améliorer les performances des PLMs en incorporant des signaux hiérarchiques explicites en eux. Alors que diverses approches d'évaluation et d'intégration ont été développées pour les plongements lexicaux statiques, il y a une exploration limitée de ces méthodes pour les plongements lexicaux contextualisés. Les méthodes d'évaluation actuelles pour les PLMs héritent des limitations des évaluations des plongements statiques, telles que les biais des ensembles de données et les signaux hiérarchiques superficiels. Par conséquent, nous proposons une nouvelle méthodologie d'évaluation pour les PLMs qui prend en compte de multiples signaux hiérarchiques. Notre travail caractérise la représentation hiérarchique en la décomposant en distributions hiérarchiques de base que nous appelons propriétés hiérarchiques. Nous évaluons les connaissances hiérarchiques présentes dans les PLMs de pointe en utilisant ces propriétés et analysons si leur apprentissage vise à améliorer les représentations hiérarchiques internes des modèles et leur applicabilité aux tâches de TALN connexes
The field of knowledge representation is a constantly evolving domain. Thanks to recent advancements in deep neural networks, particularly the Transformer architecture, the natural language processing (NLP) field has been provided with groundbreaking tools leading to improved performance across multiple NLP tasks. Pre-trained language models (PLMs), such as BERT and GPT, which are Transformer-based models trained on extensive amounts of textual data, have played a significant role in this progress. PLMs can produce contextualized representations embedding rich syntactic and semantic patterns of language. However, they do not provide structured and factual knowledge representations, essential for a better understanding of language. To alleviate these issues, researchers explored combining classical PLMs with external knowledge resources, such as knowledge bases (KBs). This approach aims to complement PLMs by providing the missing structural and factual components inherently present in KBs. As a result, this approach has given rise to a new family of knowledge-enhanced PLMs (KEPLMs). In this thesis, we focus on integrating KBs into PLMs, with a particular interest in their structure or hierarchy. We explore different research directions towards enhancing these PLMs, which include (i) exploring the limitations and methods to implicitly integrate KBs and their impact on reasoning-based tasks and (ii) defining evaluation methodologies for explicit hierarchical signals for PLMs and their transferability to other NLP tasks. In a first contribution, we propose to revisit the training methods of PLMs for reasoning-based tasks. Current methods are limited to generalizing this task to different difficulty levels, treating each level as a separate task. Instead, we suggest an incremental learning reasoning approach, where reasoning is learned gradually from simple to complex difficulty levels. This approach takes advantage of previously overlooked components that do not participate in the main reasoning chain, and we evaluate whether it improves the generalization of this task. We use an implicit methodology that transforms structured information into unstructured text with rich hierarchical content. We further conducted experiments on reasoning-related tasks such as reading comprehension and question answering to assess the pertinence of our proposal. For our second contribution, we aim to improve the performance of PLMs by incorporating explicit hierarchical signals into them. While various evaluation and integration approaches have been developed for static word embeddings, there is limited exploration of these methods for contextualized word embeddings. The current evaluation methods for PLMs inherit limitations from static embedding evaluations, such as dataset biases and superficial hierarchical signals. Therefore, we propose a new evaluation methodology for PLMs that considers multiple hierarchy signals. Our work characterizes the hierarchical representation by decomposing it into basic hierarchical distributions that we call hierarchy properties. We evaluate the hierarchical knowledge present in state-of-the-art PLMs using these properties and analyze if learning them aims to improve inner hierarchical representations of the models and their applicability to related NLP tasks
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Sourty, Raphael. "Apprentissage de représentation de graphes de connaissances et enrichissement de modèles de langue pré-entraînés par les graphes de connaissances : approches basées sur les modèles de distillation." Electronic Thesis or Diss., Toulouse 3, 2023. http://www.theses.fr/2023TOU30337.

Full text
Abstract:
Le traitement du langage naturel (NLP) est un domaine en pleine expansion axé sur le développement d'algorithmes et de systèmes permettant de comprendre et de manipuler les données du langage naturel. La capacité à traiter et à analyser efficacement les données du langage naturel est devenue de plus en plus importante ces dernières années, car le volume de données textuelles générées par les individus, les organisations et la société dans son ensemble continue de croître de façon significative. Les graphes de connaissances sont des structures qui encodent des informations sur les entités et les relations entre elles. Ils constituent un outil puissant qui permet de représenter les connaissances de manière structurée et formalisée, et de fournir une compréhension globale des concepts sous-jacents et de leurs relations. La capacité d'apprendre des représentations de graphes de connaissances a le potentiel de transformer le traitement automatique du langage et d'autres domaines qui reposent sur de grandes quantités de données structurées. Les travaux menés dans cette thèse visent à explorer le concept de distillation des connaissances et, plus particulièrement, l'apprentissage mutuel pour l'apprentissage de représentations d'espace distincts et complémentaires. Notre première contribution est de proposer un nouveau cadre pour l'apprentissage d'entités et de relations sur des bases de connaissances multiples appelé KD-MKB. L'objectif clé de l'apprentissage de représentations multigraphes est d'améliorer les modèles d'entités et de relations avec différents contextes de graphes qui peuvent potentiellement faire le lien entre des contextes sémantiques distincts. Notre approche est basée sur le cadre théorique de la distillation des connaissances et de l'apprentissage mutuel. Elle permet un transfert de connaissances efficace entre les KBs tout en préservant la structure relationnelle de chaque graphe de connaissances. Nous formalisons l'inférence d'entités et de relations entre les bases de connaissances comme un objectif de distillation sur les distributions de probabilité postérieures à partir des connaissances alignées. Sur la base de ces résultats, nous proposons et formalisons un cadre de distillation coopératif dans lequel un ensemble de modèles de KB sont appris conjointement en utilisant les connaissances de leur propre contexte et les softs labels fournies par leurs pairs. Notre deuxième contribution est une méthode permettant d'incorporer des informations riches sur les entités provenant de bases de connaissances dans des modèles de langage pré-entraînés (PLM). Nous proposons un cadre original de distillation coopératif des connaissances pour aligner la tâche de pré-entraînement de modèles de langage masqués et l'objectif de prédiction de liens des modèles de représentation de KB. En exploitant les informations encodées dans les bases de connaissances et les modèles de langage pré-entraînés, notre approche offre une nouvelle direction de recherche pour améliorer la capacité à traiter les entités des systèmes de slot filling basés sur les PLMs
Natural language processing (NLP) is a rapidly growing field focusing on developing algorithms and systems to understand and manipulate natural language data. The ability to effectively process and analyze natural language data has become increasingly important in recent years as the volume of textual data generated by individuals, organizations, and society as a whole continues to grow significantly. One of the main challenges in NLP is the ability to represent and process knowledge about the world. Knowledge graphs are structures that encode information about entities and the relationships between them, they are a powerful tool that allows to represent knowledge in a structured and formalized way, and provide a holistic understanding of the underlying concepts and their relationships. The ability to learn knowledge graph representations has the potential to transform NLP and other domains that rely on large amounts of structured data. The work conducted in this thesis aims to explore the concept of knowledge distillation and, more specifically, mutual learning for learning distinct and complementary space representations. Our first contribution is proposing a new framework for learning entities and relations on multiple knowledge bases called KD-MKB. The key objective of multi-graph representation learning is to empower the entity and relation models with different graph contexts that potentially bridge distinct semantic contexts. Our approach is based on the theoretical framework of knowledge distillation and mutual learning. It allows for efficient knowledge transfer between KBs while preserving the relational structure of each knowledge graph. We formalize entity and relation inference between KBs as a distillation loss over posterior probability distributions on aligned knowledge. Grounded on this finding, we propose and formalize a cooperative distillation framework where a set of KB models are jointly learned by using hard labels from their own context and soft labels provided by peers. Our second contribution is a method for incorporating rich entity information from knowledge bases into pre-trained language models (PLM). We propose an original cooperative knowledge distillation framework to align the masked language modeling pre-training task of language models and the link prediction objective of KB embedding models. By leveraging the information encoded in knowledge bases, our proposed approach provides a new direction to improve the ability of PLM-based slot-filling systems to handle entities
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Pelloin, Valentin. "La compréhension de la parole dans les systèmes de dialogues humain-machine à l'heure des modèles pré-entraînés." Electronic Thesis or Diss., Le Mans, 2024. http://www.theses.fr/2024LEMA1002.

Full text
Abstract:
Dans cette thèse, la compréhension automatique de la parole (SLU) est étudiée dans le cadre applicatif de dialogues téléphoniques à buts définis (réservation de chambres d'hôtel par exemple). Historiquement, la SLU était réalisée en cascade : un système de reconnaissance de la parole réalisait une transcription en mots, puis un système de compréhension y associait une annotation sémantique. Le développement des méthodes neuronales profondes a fait émerger les architectures de bout-en-bout, où la tâche de compréhension est réalisée par un système unique, appliqué directement à partir du signal de parole pour en extraire l’annotation sémantique. Récemment, les modèles dits pré-entraînés de manière non supervisée (SSL) ont apporté de nouvelles avancées en traitement automatique des langues (TAL). Appris de façon générique sur de très grandes masses de données, ils peuvent ensuite être adaptés pour d'autres applications. À ce jour, les meilleurs résultats SLU sont obtenus avec des systèmes en cascade intégrant des modèles SSL.Cependant, aucune des architectures, cascade ou bout-en-bout, n'est parfaite. À travers cette thèse, nous étudions ces architectures et proposons des versions hybrides qui tentent de tirer parti des avantages de chacune. Après avoir développé un modèle SLU bout-en-bout à l’état de l’art, nous avons évalué différentes stratégies d’hybridation. Les avancées apportées par les modèles SSL en cours de thèse, nous ont amenés à les intégrer dans notre architecture hybride
In this thesis, spoken language understanding (SLU) is studied in the application context of telephone dialogues with defined goals (hotel booking reservations, for example). Historically, SLU was performed through a cascade of systems: a first system would transcribe the speech into words, and a natural language understanding system would link those words to a semantic annotation. The development of deep neural methods has led to the emergence of end-to-end architectures, where the understanding task is performed by a single system, applied directly to the speech signal to extract the semantic annotation. Recently, so-called self-supervised learning (SSL) pre-trained models have brought new advances in natural language processing (NLP). Learned in a generic way on very large datasets, they can then be adapted for other applications. To date, the best SLU results have been obtained with pipeline systems incorporating SSL models.However, none of the architectures, pipeline or end-to-end, is perfect. In this thesis, we study these architectures and propose hybrid versions that attempt to benefit from the advantages of each. After developing a state-of-the-art end-to-end SLU model, we evaluated different hybrid strategies. The advances made by SSL models during the course of this thesis led us to integrate them into our hybrid architecture
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Hamza, Ghazoi. "Contribution aux développements des modèles analytiques compacts pour l’analyse vibratoire des systèmes mécatroniques." Thesis, Université Paris-Saclay (ComUE), 2016. http://www.theses.fr/2016SACLC018/document.

Full text
Abstract:
Cette thèse a pour objectif le développement d’une méthode de pré-dimensionnement des systèmes mécatroniques prenant en compte l’aspect vibratoire sans passer par des techniques de conception coûteuses en temps de calculs et de mise en œuvre, telles que la CAO 3D et la méthode des éléments finis.Dans la phase amont de choix d’architecture du processus de conception des systèmes mécatroniques, des modèles analytiques simples sont nécessaires à l’architecte du système mécatronique afin de lui permettre de faire des choix d‘architecture prenant en compte les contraintes multi-physiques, notamment les vibrations. Dans ce but, une bibliothèque de modèles analytiques d’éléments mécaniques flexibles simples a été développée dans cette thèse en utilisant le langage de modélisation Modelica.Pour démontrer les possibilités de cette approche, une étude des réponses vibratoires de certains systèmes mécatroniques a été réalisée. Cette approche de pré-dimensionnement a ainsi été appliquée dans un premier temps à un système mécatronique simple formé d’une plaque rectangulaire supportant des composants tels que des moteurs et des cartes électroniques, puis dans un second temps à une éolienne représentant un système mécatronique complet.Les résultats obtenus lors des simulations ont été comparés avec ceux obtenus par la méthode des éléments finis ainsi qu’avec les résultats d’études présentes dans la littérature scientifique. Ces simulations nous ont permis de prouver que les modèles compacts développés fournissent à l’architecte du système mécatronique des résultats très précis avec un besoin en ressources informatiques faibles
This thesis focuses on the development of a method for the preliminary design of mechatronic systems, taking into account the vibratory aspect, without going through costly design techniques, such as 3D CAD and finite element method.In an early stage of the design process of mechatronic systems, simple analytical models are necessary to the architect engineer in Mechatronics, for important conceptual decisions related to multi-physics coupling and vibration. For this purpose, a library of flexible elements, based on analytical models, was developed in this thesis, using the Modelica modeling language.To demonstrate the possibilities of this approach, we conducted a study of the vibration response of some mechatronic systems. Therefore, the pre-sizing approach was applied in a first phase to a simple mechatronic system, formed with a rectangular plate supporting electrical components such as electric motors and electronic cards, and in a second phase the approach was applied to a wind turbine, considered as a complete mechatronic system. Simulation results were compared with the finite elements method and other studies found in the scientific literature. Simulation results have enabled us to prove that the developed compact models assist the mechatronic architect to find results of simulation with an important accuracy and a low computational cost
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Ortiz, Suarez Pedro. "A Data-driven Approach to Natural Language Processing for Contemporary and Historical French." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2022. http://www.theses.fr/2022SORUS155.

Full text
Abstract:
Depuis plusieurs années, les approches neuronales ont régulièrement amélioré l'état de l'art du traitement automatique des langues (TAL) sur une grande variété de tâches. L'un des principaux facteurs ayant permis ces progrès continus est l'utilisation de techniques d'apprentissage par transfert. Ces méthodes consistent à partir d'un modèle pré-entraîné et à le réutiliser, avec peu ou pas d'entraînement supplémentaire, pour traiter d'autres tâches. Même si ces modèles présentent des avantages évidents, leur principal inconvénient est la quantité de données nécessaire pour les pré-entraîner. Ainsi, le manque de données disponibles à grande échelle a freiné le développement de tels modèles pour le français contemporain et a fortiori pour ses états de langue plus anciens.Cette thèse met l'accent sur le développement de corpus pour le pré-entraînement de telles architectures. Cette approche s'avère extrêmement efficace car nous sommes en mesure d'améliorer l'état de l'art pour un large éventail de tâches de TAL pour le français contemporain et historique, ainsi que pour six autres langues contemporaines. De plus, nous montrons que ces modèles sont extrêmement sensibles à la qualité, à l'hétérogénéité et à l'équilibre des données de pré-entraînement et montrons que ces trois caractéristiques sont de meilleurs prédicteurs de la performance des modèles que la taille des données de pré-entraînement. Nous montrons également que l'importance de la taille des données de pré-entraînement a été surestimée en démontrant à plusieurs reprises que l'on peut pré-entraîner de tels modèles avec des corpus de taille assez modeste
In recent years, neural methods for Natural Language Processing (NLP) have consistently and repeatedly improved the state of the art in a wide variety of NLP tasks. One of the main contributing reasons for this steady improvement is the increased use of transfer learning techniques. These methods consist in taking a pre-trained model and reusing it, with little to no further training, to solve other tasks. Even though these models have clear advantages, their main drawback is the amount of data that is needed to pre-train them. The lack of availability of large-scale data previously hindered the development of such models for contemporary French, and even more so for its historical states.In this thesis, we focus on developing corpora for the pre-training of these transfer learning architectures. This approach proves to be extremely effective, as we are able to establish a new state of the art for a wide range of tasks in NLP for contemporary, medieval and early modern French as well as for six other contemporary languages. Furthermore, we are able to determine, not only that these models are extremely sensitive to pre-training data quality, heterogeneity and balance, but we also show that these three features are better predictors of the pre-trained models' performance in downstream tasks than the pre-training data size itself. In fact, we determine that the importance of the pre-training dataset size was largely overestimated, as we are able to repeatedly show that such models can be pre-trained with corpora of a modest size
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Conference papers on the topic "Modèles de langue pré-entraînés"

1

Guillaume, Severine, Guillaume Wisniewski, Cécile Macaire, Guillaume Jacques, Alexis Michaud, Benjamin Galliot, Maximin Coavoux, Solange Rossato, Minh-Châu Nguyên, and Maxime Fily. "Les modèles pré-entraînés à l'épreuve des langues rares : expériences de reconnaissance de mots sur la langue japhug (sino-tibétain)." In XXXIVe Journées d'Études sur la Parole -- JEP 2022. ISCA: ISCA, 2022. http://dx.doi.org/10.21437/jep.2022-52.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography