Academic literature on the topic 'Minorités linguistiques – Bretagne (France)'

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Journal articles on the topic "Minorités linguistiques – Bretagne (France)"

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ar Rouz, David. "De l’Union européenne à la Bretagne : la traduction dans les politiques linguistiques." TTR 26, no. 1 (June 22, 2016): 37–72. http://dx.doi.org/10.7202/1036949ar.

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Abstract:
Que la Bretagne se soit dotée d’une politique linguistique pourra en surprendre plus d’un. La France n’est-elle pas monolingue ? Quelles langues s’agit-il de traduire dans ce cadre ? Et surtout, pour quoi faire ? Que peut bien apporter l’analyse de la situation bretonne à la compréhension de la politique linguistique de l’Union européenne, l’organisation qui dispose à ce jour des plus grands services de traduction au monde ? Cette comparaison permet pourtant de mieux percevoir le rôle social et la valeur de la traduction professionnelle, non seulement sur le plan économique, mais aussi, et surtout, sur le plan de la communication. Car elle favorise un certain rapport à la langue, et donc à soi-même, dans l’échange et la négociation. La traduction professionnelle prend alors une place prépondérante, voire devient la politique linguistique, et c’est sa quasi-absence dans les écrits sur les politiques linguistiques qui a de quoi interpeller.
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Blanc, Maurice. "Du logement insalubre à l'habitat social dévalorisé. Les minorités ethniques en Allemagne, France et Grande-Bretagne." Les Annales de la recherche urbaine 49, no. 1 (1990): 37–48. http://dx.doi.org/10.3406/aru.1990.1561.

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Slone, G. Tod. "Language Revival in France." Language Problems and Language Planning 13, no. 3 (January 1, 1989): 224–42. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.13.3.02slo.

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Abstract:
RESUMO Lingva revivigo en Francio: La regionaj idiomoj Per akceptiĝo de la Rezolucio Kuijper en 1987, la eŭropaj regionaj lingvoj ŝoviĝis en la unuan vicon. Analizo de la situacio en Francio bone ilustras la demandon, ĉar tiu lando entenas ene de siaj limoj ne malpli ol sep regionajn lingvojn, kaj montriĝis aparte malema agnoski la rajtojn de regionaj lingvoj. Tiu sinteno kontraŭas la francan politikon antaŭ-enigi sian lingvon eksterlande kaj samtempe denunci la negativan influon de la angla. Efektive, ne nur temas pri tio, ke la bretona, cataluna, okcitana, vaska kaj korsika, kaj la germanaj kaj nederlandaj dialektoj, restis sen akceptigo en Francio, sed, ke ili submetiĝis al severa persekuto tra la jaroj kaj ĝenerale suferis la negativan influon de la franca. La artikolo prezentas historian superrigardon de franca regionlingva leĝfarado kaj analizon de la nuna stato de la regionaj idiomoj en edukado, la amasmedioj kaj la regis-taro. La aŭtoro ekzamenas la naciajn kaj internaciajn organizajojn kreitajn por antaŭenigi la malpli uzatajn lingvojn, kaj esploras la regionlingvan demandon en la kunteksto de la translima merkato proponita por la jaro 1992. SOMMAIRE La reprise des langues en France: Les langues régionales L'adoption de la Résolution Kuijper par le Parlement européen, en 1987, a mis au premier plan les langues régionales de l'Europe. Nous examinerons la situation en France pour illustrer cette question du fait que ce pays compte non moins de sept langues régionales, et qu'il se montre particulièrement peu disposé à reconnaître les droits de ses minorités linguistiques ce qui est en contradiction avec sa politique de promouvoir le français à l'étranger en même temps que ses dirigeants déclament l'influence néfaste qu'exerce l'anglais sur la langue nationale. Non seulement le breton, l'occitan, le catalan, le basque, le corse, le flamand, l'alsacien et le francique n'ont pas été pleinement acceptées par le gouvernement central mais elles ont également été soumises à une persécution terrible au fil des ans et ont été largement contaminées par l'influence de la langue dominante, c'est-à-dire du français. Nous présenterons donc un survol historique de la législation adoptée en France au sujet des langues régionales et une analyse de la situation actuelle de ces dernières au sein du système éducatif, des media et des niveaux gouvernementaux. Les organisations nationales et internationales créées aux fins de promouvoir les soi-disantes "langues moins répandues" et la question des langues régionales dans le contexte de l'Europe de 1992 seront également examinées.
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Arnaud, Lionel. "Sous le maillot, la race ? Idéologie et discours sportifs dans les politiques d'intégration des « minorités ethniques » en France et en Grande-Bretagne." Politix 14, no. 56 (2001): 165–83. http://dx.doi.org/10.3406/polix.2001.1194.

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Hopkin, David. "Les religieux et la culture vernaculaire en Europe : un aperçu et un exemple." Port Acadie, no. 24-25-26 (October 31, 2013): 424–49. http://dx.doi.org/10.7202/1019149ar.

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Abstract:
Le rôle joué par les religieux tant dans la collecte que dans la valorisation des traditions orales n’est pas spécifique à la Bretagne ni au Canada francophone : les religieux sont tout aussi présents parmi les folkloristes et ethnographes d’autres régions de l’Europe. Et les mêmes questions peuvent être posées sur leur implication dans la culture populaire : leur investissement a-t-il à voir avec leur vocation religieuse (ou était-ce simplement un résultat fortuit chez une personne cultivée au fait des tendances littéraires qui vit en étroite relation avec la culture rurale) ? Comment ont-ils surmonté l’hostilité religieuse pour certains éléments douteux de la culture populaire, et l’association du populaire et de la superstition ? Y avait-il notamment des réseaux cléricaux autour des savoirs populaires qui diffusaient des modèles de comportement en matière de collecte ? Y avait-il une conception spécifiquement catholique ou protestante de la valeur du folklore ? Comment la position d’autorité des prêtres au sein de la communauté a-t-elle influé sur leur pratique de collecte ? Comment ont-ils répondu à la politisation de la religion ? Quel est l’impact de toutes ces considérations sur les matériaux qu’ils ont recueillis et sur la façon dont ils les ont diffusés auprès du public ? Après un court résumé de la place des religieux dans la collecte folklorique en Europe depuis le dix-huitième siècle, ce chapitre considère trois motifs qui ont poussé les religieux à s’intéresser à la culture vernaculaire : le sens du merveilleux ; le problème de survivances païennes, et les savoirs linguistiques au service des missions. Pour conclure on prend l’exemple du père Louis Pinck, l’un des religieux les plus redoutables dans le Reichsland Elsass-Lothringen, et personnage controversé dans l’histoire mouvementée de l’Alsace et de la Lorraine entre les deux guerres. Si les cinq volumes du Weisen Verklingende de Pinck sont l’un des grands monuments de la collecte de la chanson folklorique en France au xxe siècle, leur forme doit beaucoup à l’influence de ses préoccupations religieuses et sacerdotales. La Lorraine présente un point commun avec la Bretagne et le Canada francophone : la politique linguistique y a également été au centre des activités de collecte.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Dissertations / Theses on the topic "Minorités linguistiques – Bretagne (France)"

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Broudic, Fañch. "L'interdiction du breton en 1902 : la IIIe République contre les langues régionales /." Spézet : Coop Breizh, 1997. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36164734t.

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Casacuberta, Montserrat. "L' enseignement aux adultes du breton en Bretagne et du catalan en Roussillon : profils et représentations." Montpellier 3, 2009. http://www.theses.fr/2009MON30051.

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Abstract:
Cette recherche s’occupe de l’enseignement de langues minorées aux personnes adultes. À travers les caractéristiques actuelles de ce type d’enseignement, elle compare des aspects sociolinguistiques du breton en Bretagne (Région Bretagne) et du catalan en Roussillon (Pyrénées-Orientales), langues originaires dans ces territoires qui sont à l’heure actuelle en phase avancée de substitution linguistique (language shift). Notre recherche est une étude sociolinguistique de terrain dans laquelle, d’une part, nous comparons le profil sociolinguistique de l’étudiant adulte en cours du soir et, de l’autre, nous exposons certaines caractéristiques organisationnelles et pédagogiques de l’enseignement actuel de ces deux langues aux adultes. Cette observation sur le terrain fait penser qu’il y a des signes qui indiquent que le breton et le catalan déploient actuellement de nouvelles stratégies de survie dans les sociétés où elles servaient un jour de langue majoritaire de communication sociale. Ces stratégies de survie se concrétisent en politiques linguistiques locales depuis les années 90 du XXe siècle, soutenues économiquement par les institutions plus proches du citoyen (municipalités, départements, régions). L’enseignement aux adultes fait partie des instruments linguistiques qui sont subventionnés par ces institutions et il est pris en charge par un réseau d’associations culturelles qui l’organise et qui l’étend dans le territoire. Cet enseignement a pour ce réseau associatif une grande importance symbolique et il assure une certaine présence sociale du breton et du catalan
This research addresses the teaching of minoritised languages to adults. Taking the current situation of this type of teaching, it compares some sociolinguistic aspects of the Breton of Brittany (Région Bretagne, France) and the Catalan of Roussillon (département Pyrénées-Orientales, France), the original languages of these regions, which are currently in an advanced phase of language shift. This is a sociolinguistic on-site study which on the one hand compares the profiles of adult Breton and Catalan students, and on the other presents some of the organisational and pedagogical characteristics of the way these two languages are currently taught to adults. This on-site observation suggests there are signs to indicate that Breton and Catalan are currently deploying new survival strategies in the societies where they originated. The survival strategies we refer to are focused on local linguistic policies that have been taking shape from the 1990’s onwards. They are policies which are funded by municipal, district or regional institutions. The teaching of adults forms part of the linguistic instruments subsidised by these institutions and is made possible by a network of civic bodies that organise it and disseminate it throughout these regions. For this network it represents an instrument of high symbolic importance and the consequence of its promotion is a certain public social presence of the Breton and Catalan languages
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Blanchard, Jean-François. "Pratiques langagières et processus dialogiques d’identification sur les réseaux socionumériques : le cas de la langue bretonne." Thesis, Rennes 2, 2015. http://www.theses.fr/2015REN20020/document.

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Abstract:
Internet et les réseaux socionumériques (RSN) constituent, pour la langue bretonne, un contexte récent dans les pratiques sociales à partir duquel peuvent s’observer des formes de recontextualisation d’une langue minorée en situation de post‐diglossie. Cette thèse propose d’en décrire les évolutions à l’aide d’un modèle dialogique d’élaboration d’identité qui offre trois pôles d’analyse : les formes de l’institutionnalisation de la langue dans la société, les représentations sociales de la langue et les pratiques sociales constituant des expressions d’appartenance. Ce modèle dialogique de processus, dont la conception est étayée par des travaux d’histoire sociale, est d’abord instancié au plan sociolinguistique, afin de montrer les conditions de l’intervention glottopolitique des RSN dans le contexte post‐diglossique. Le modèle conceptuel est ensuite exploité dans l’analyse étendue des formes de sociabilité que les RSN organisent, facilitent et structurent ycompris dans le champ des médias et de la communication publique. Enfin, le modèle permet de juxtaposer l’analyse sociopolitique de la revendication bretonne à la théorie sociopolitique de l’espace public sur les trois pôles d’analyse de la place des RSN : la construction de problèmes publics comme institutionnalisation, la construction symbolique de l’identité territoriale et la citoyenneté comme pratique sociale et forme d’appartenance. Les interventions glottopolitiques libérales développées autour des RSN concourent à des formes d’institution de la langue fondées à la fois sur la capacité d’autonomie des acteurs sociaux à construire l’espace régional mais aussi sur les conditions du marché
Internet and social digital networks (SDN) are, for the Breton language, a recent setting for social practices inwhich forms of recontextualization of a minority language in a post‐diglossic situation occur. The purpose ofthis thesis is to describe the transformations using a dialogical model of identity development. Such model focuses on a three‐dimensional analysis that encompassing the institutionalization forms of a language in a society, social representations of a language and social practices resulting in expressions of belonging. This dialogical process model, whose design is grounded in scholar works in the social history field, is first instantiated from a sociolinguistic perspective to describe SDN glottopolitical intervention characteristics in the post‐diglossia context. This conceptual model is then applied to in analysis of extended forms of sociability enabled, facilitated and structured by SDN both in a media and public communication context. Finally, the model allows the juxtaposition of the sociopolitical analysis of the Breton claim and the sociopolitical theory of public space on the three dimensions on which SDN have an effect: construction of social problems such as institutionalization, symbolic construction of territorial identity and citizenship as a social practice and way ofbelonging. Liberal glottopolitical interventions developed around SDN create forms institution of language based on both the market force and the autonomy capacity of social actors to build a regional territory
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Chantreau, Katell. "Transmettre une langue minoritaire autochtone à ses enfants : le cas du breton." Thesis, Rennes 2, 2022. http://www.theses.fr/2022REN20018.

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Abstract:
En partant du point de vue des parents, cette thèse en sciences de l’éducation étudie la transmission familiale du breton, dans un contexte de revitalisation linguistique qui fait suite à la rupture quasi totale de la transmission intergénérationnelle dans les années 1950. Une enquête de terrain, auprès de parents bretonnants âgés de 23 à 48 ans en 2018, constitue la base de cette recherche et a permis de récolter de nombreuses données qualitatives et quantitatives, issues de 50 entretiens semi-directifs et de deux questionnaires (450 répondants pour l’un et 306 pour l’autre). Elle met en lumière la diversité des stratégies familiales de transmission de la langue bretonne, en termes de communication parent-enfant et d’environnement, allant de pratiques de transmission forte, très volontaristes, à des pratiques de transmission faible, voire inexistante. Elle souligne par ailleurs leur caractère dynamique, souvent dans le sens d’un affaiblissement de la transmission au fur et à mesure que l’enfant grandit. L’analyse des choix linguistiques des parents fait apparaître l’influence de nombreux facteurs qui relèvent de l’environnement (famille, école, travail), du contexte de l’interaction (conjoint, enfant, présence d’un tiers) et du parent locuteur lui-même (socialisation langagière, genre, sentiment de compétence), qui se combinent entre eux dans une configuration singulière permettant ou non la transmission linguistique. Les parents transmetteurs font état des enjeux à la fois éducatifs, personnels, familiaux, culturels et politiques, qu’elle porte en elle. La thèse se termine par une série de préconisations pour une potentielle future politique linguistique en faveur de la transmission familiale du breton
Starting from the parents’ point of view, this thesis in educational sciences studies the family transmission of Breton, in a context of linguistic revitalization that follows the almost total rupture of the intergenerational transmission in the 1950s. A field survey of Breton-speaking parents aged between 23 and 48 in 2018 forms the basis of this research and has made it possible to collect a large amount of quantitative and qualitative data from 50 semi-structured interviews and two questionnaires (450 respondents for one and 306 for the other). It highlights the diversity of family strategies for transmitting the Breton language, in terms of parent-child communication and the environment, ranging from strong, very proactive transmission practices to weak or non-existent transmission practices. It also highlights their dynamic nature, often in the sense of a weakening of transmission as the child grows up. The analysis of parents’ linguistic choices reveals the influence of many factors relating to the environment (family, school, work), the context of the interaction (spouse, child, presence of a third party) and the parent speaker himself or herself (language socialisation, gender, feeling of competence), which combine to form a unique configuration that may or may not allow for language transmission. The transmitting parents report on the educational, personal, family, cultural and political issues involved. The thesis concludes with a series of recommendations for a potential future language policy in favour of the family transmission of Breton
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Le, Pipec Erwan. "Etude pluridimensionnelle d’un parler : description, émergence et aspects sociolinguistiques du breton de Malguénac." Rennes 2, 2008. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00335105/fr/.

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Abstract:
Cette thèse se veut un essai de compréhension globale du parler d’une commune rurale, en l’occurrence, du breton de Malguénac. Afin d’établir ce parler, elle s’ouvre sur une description du système phonologique. Cette description laisse cependant de côté des aspects déjà bien documentés, pour se concentrer sur le système vocalique, beaucoup plus définitoire de cette communauté linguistique, ainsi que sur le système accentuel, jusqu’alors peu décrit par les celtisants dans cette région de la Basse-Bretagne. Ainsi dégagées les grandes lignes de ce parler dans ses aspects les plus pertinents, la démarche consiste à le replacer dans le contexte où il trouve sens. Ceci selon trois axes : spatial, temporel et socio-pragmatique. Sur le plan spatial, le parler de Malguénac est donc situé sur la matrice de la variation diatopique du breton, en particulier par l’analyse de ses schémas accentuels. D’autres observations permettent ensuite de le définir comme un parler haut-vannetais de transition. Sur l’axe temporel, l’évolution sociale et démographique de la population communale aux XIXe et XXe siècles est reconstituée de façon à dégager les implications linguistiques entraînées par les mutations qui ont alors cours. La cohésion de la société malguénacoise est le phénomène qui s’impose : cohésion face aux micro-communautés voisines, qui permet non seulement de maintenir une norme linguistique propre, mais même de l’affirmer à mesure que s’ouvre la commune. Cohésion également d’un monde rural bretonnant face au monde urbain francophone, qui finira en revanche par se diluer. L’axe sociolinguistique, après avoir mis au jour le fonctionnement de la langue dans l’interaction sociale grâce à l’analyse de la variation et des stratégies d’adaptation des locuteurs, examine donc le rapport dynamique entre breton et français. Faisant le constat d’un effondrement de la pratique du breton, se voit proposée une interprétation du contact de langue non en terme de diglossie mais de conflit linguistique
This thesis is an attempt to gain a large-scale understanding of a rural community dialect, in this case, the Breton dialect of Malguénac. In order to establish it, the study begins with a description of the phonological system. This description ignores certain well-known aspects which have previously been studied in detail, instead paying attention to both the vocalic system (by far the most original trait), and the accentual system, which had been quite ignored until now by Celtic language scholars in this area. After the most relevant characteristics have been brought out, this study focuses on putting this language back into a context in which it makes sense. This is done according to three axes: space, time and society. From the spatial point of view, Malguénac Breton is thus given a place on the Breton language network as a whole, especially regarding stress and word-patterns. Following on from other observations, it can be presented as transitional haut-vannetais. On the scale of time, the social and demographic evolution of the local population throughout the XIXth and XXth centuries is presented, so as to isolate the linguistic consequences of the mutations taking place in that period. Cohesion is the most striking phenomenon inside Malguénac society: on one hand, from neighbouring communities, which allows a local linguistic norm to be maintained, but also strengthening it as the community opens to newcomers. On the other hand, cohesion also distinguishes the Breton-speaking community from the French-speaking urban world. On this point however, opposition would not last. The sociolinguistic approach deals with this question. After revealing how the language is used in social interactions through the analysis of variation and adjustment strategies by certain speakers, the dynamic relationship that exists between Breton and French is examined. Reporting the collapse in the use of Breton, it is assumed that the contact between the two languages should not be considered as diglossia, but rather as a linguistic conflict
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Le, Corre-Huteau Suzanne. "Communication, interactions et incidence des réalités éducatives, sociales et linguistiques : pour une théorie des langues minoritaires et majoritaires à l'école : les cas de la région Bretagne et de la communauté autonome Basque." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCC048.

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Abstract:
Ce propos est centré sur l’analyse comparative entre plusieurs phénomènes de situations sociolinguistiques au sein de deux aires géographiques, historiques et politiques distinctes (Région Bretagne et Communauté Autonome Basque). Cette analyse est fondée sur une étude minutieuse et scientifique de divers paramètres : langue minoritaire et / ou majoritaire – situation éducative (modalités d’enseignement, immersion, transmission …) – situation sociétale et politique (emprise de la société et de l’Etat sur l’école) – la communication ou l’importance du facteur humain (relations, adaptations). Notre analyse propose une théorie des ensembles fondée sur deux vecteurs essentiels : l’archisystème et l’archistructure ; une théorie qui recueille des éléments mouvants, non statiques ou uniformes et qui en conséquence reconnaît que certaines marges de manœuvre sont étroites ou que certaines situations sont figées. Cependant notre théorie permet, soit d’établir des consensus par une mutualisation raisonnée des moyens, soit d’écarter des facteurs de tensions en avançant la nécessité d’une conjugaison pacifique de principes
This matter focuses on the comparative analyses between several sociolinguistic phenomena within two different geographical, historical and political areas (Brittany and Basque autonomous community). This analysis is founded on an accurate and scientific study of various parameters : minority and / or majority language – educational situation (methods of teaching, immersion, transmission) – societal and political situation (influence of society and State upon the school) – the communication or the importance of the human factor (relations, adaptations). Our analysis proposes a set of theory based on two essential vectors : the archisystem and the archistructure ; a theory which collects moving, non static or uniform elements and which therefore recognizes that certain manoeuvre margins are narrow or that certain situations are fixed. However our theory allows, either to establish a consensus by a reasoned mutualisation of the means, or to draw aside factors of tensions, by pulling up the need of a peaceful conjunction of principes
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Costecalde, Pierre. "Les télévisions celtiques (TG4, S4C, BBC ALBA, FRANCE 3 Bretagne, Brezhoweb) : de l’espace des lieux à l’espace des flux : territorialisation et déterritorialisation." Thesis, Rennes 2, 2018. http://www.theses.fr/2018REN20026/document.

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Abstract:
Les chaînes de télévision en langue celtique TG4 (Irlande), S4C (Pays de Galles), BBC ALBA (Ecosse), FRANCE 3 Bretagne (pour ses émissions en breton) et BREZHOWEB (France, Bretagne) reposent sur des langues dont la démographie linguistique reste préoccupante. Ces langues s’appuient sur des lois, des stratégies et sur la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Dans un environnement bilingue, elles dépendent d’une opinion publique positive et de l’enseignement des langues. Les chaînes celtiques favorisent ainsi leur expression et leur promotion. Dans un contexte de très forte concurrence et dans un mediascape hyper-fragmenté, elles constituent des pôles de résistance implantés dans l’espace des lieux (Manuel Castells), émettant pour des communautés linguistiques « imaginées » (Benedict Anderson). Dans la mesure où elles dépendent des flux financiers (Arjun Appadurai), elles sont l'objet d'une tension permanente entre économie et médias. La récente crise financière et économique a provoqué la diminution ou la stagnation de leurs budgets, entraînant des répercussions sociales et économiques pour les producteurs indépendants. La majorité des chaînes déterritorialisent désormais certaines de leurs émissions grâce à internet et augmentent ainsi leur audience auprès de leurs diasporas et du grand public, grâce au sous-titrage optionnel et à l’adaptation de formats internationaux comme lesoap opera ou la sitcom. Vecteurs de convergence, les chaînes sont disponibles sur de nombreux supports numériques. Leur avenir va, par conséquent, dépendre des décisions de l’après-Brexit au Royaume Uni, de la mise en oeuvre du grand marché numérique européen et surtout, de l’attitude des jeunes générations envers les langues, leur apprentissage et l’utilisation qu’elles vont en faire sur les multiples plateformes numériques
The television channels broadcasting in a Celtic language (TG4, Ireland), S4C (Wales), BBC ALBA (Scotland), FRANCE 3 Bretagne’s programmes in Breton and BREZHOWEB (France/Bretagne) rest on languages whose linguistic demographics is worrying. These languages are supported by laws and strategies and by the European Charter on Regional and Minority Languages. In a bilingual environment, they depend on favourable public opinions and on language education. Their expression and promotion is boosted by the Celtic television channels. Faced with a very strong competition in a hyper-fragmented mediascape, they are centers of resistance against globalization, located .in the “space of places” (Manuel Castells), broadcasting for “imagined” language communities (Benedict Anderson). Their dependence on financial flows (Arjun Appadurai) creates a permanent tension between economy and media. The financial and economic crisis has triggered a reduction or a stagnation of these channels’ budgets, resulting in social and economic difficulties for them and their independent producers. Most of the channels are now deterritorializing some of their programmes through internet. They increase their audience rates among their diasporas and the public at large by resorting to optional subtitles andadapting international formats such as soap operas or sitcoms. Part and parcel of convergence, these channels are available on numerous digital platforms. Therefore, their future will depend on a post-Brexit agreement, on the implementation of the European Digital Single Market, but above all on the younger generation’s approach towards learning Celtic languages and their use on the many audio-visual digital platforms
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Diaz, Anne. "« Gallos » et « Bretons » : représentations de l'Autre et mobilisation de la frontière linguistique dans les processus de construction identitaire : une approche anthropologique de la limite entre Haute et Basse-Bretagne." Thesis, Rennes 2, 2018. http://www.theses.fr/2018REN20029/document.

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Abstract:
La Bretagne est traversée par une frontière linguistique séparant historiquement la Basse-Bretagne de langue celtique (le breton) et la Haute-Bretagne de langue romane (le gallo). En zone frontalière, la différence linguistique sert de support à des représentations stéréotypées de l’Autre et de sa langue. Bien que la limite ait longtemps été mouvante, que des échanges aient toujours eu lieu et que les histoires familiales mêlent fréquemment des personnes originaires des deux côtés, deux groupes présentés comme étanches sont constitués de longue date, les « Bretons » et les « Gallos ». En créant une altérité en apparence évidente, la frontière linguistique permet aux uns et aux autres, dans un double mouvement, de se différencier de leurs voisins et de s’identifier à leur groupe. L’analyse des représentations fait apparaître une forte asymétrie, nettement en faveur des Bas-Bretons et du breton, tandis que les Hauts-Bretons et le gallo sont souvent ignorés, voire font l’objet d’un franc mépris. Cette asymétrie va de pair avec une survalorisation de la Basse-Bretagne dans les discours sur l’identité bretonne face à une Haute-Bretagne fréquemment occultée. De nos jours, ces représentations anciennes continuent à influer sur les pratiques, le gallo faisant l’objet d’une faible mobilisation et ses locuteurs obtenant peu de moyens susceptibles d’aider à inverser le mouvement de déclin. La frontière est source de tensions au sein du mouvement de revitalisation des langues de Bretagne, qu’on la considère obsolète ou que l’on souhaite s’appuyer sur elle pour faire respecter un territoire et revendiquer des droits linguistiques
Brittany is divided by a language boundary that has historically separated Lower Brittany, where the Celtic language of Breton is spoken, from Upper Brittany, where people speak the Romance language of Gallo. In the border zone, this linguistic difference is used in support of stereotypical representations of the Other and his/her language. Although the boundary has long been instable, although exchanges have always taken place, and although family histories frequently mix people originating on either side, discourses have long invoked two groups constituted as hermetic: “Bretons” and “Gallos.” By creating a readily visible axis of alterity, the linguistic boundary permits people on either side to differentiate themselves from their neighbors and, simultaneously, to identify with their own group. Analyses of these representations reveal a marked asymmetry, clearly in favor of Lower Bretons and the Breton language, while Upper Bretons and Gallo are often ignored, or even made objects of open disdain. This asymmetry corresponds to an overvaluation of Lower Brittany in discourses about Breton identity, which frequently leaves Upper Brittany elided. At present, these longstanding representations continue to influence practices, Gallo being the object of less social mobilization and its speakers receiving less assistance in reversing language shift. The border is the source of tensions at the heart of Brittany’s language revitalization movement, whether one considers it to be obsolete or uses it to gain respect for a territory or to claim language rights
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Violo, Gaëlle. "Héritage, patrimonialisation, revitalisation ? : approche ethnologique des transmissions de la langue bretonne en Bretagne (France) éclairées par celles de la langue française en Saskatchewan (Canada), dans les filiations." Phd thesis, Université de Bretagne occidentale - Brest, 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01059795.

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Abstract:
Cette thèse traite des transmissions de la langue bretonne en Bretagne (France) éclairées par celles de la langue française en Saskatchewan (Canada), dans les filiations. Dans les deux situations, leurs locuteurs évoluent dans un contexte minoritaire, et la transmission intergénérationnelle n'est plus toujours une évidence. Dans une démarche ethnologique, l'objectif est de comprendre comment les individus s'inscrivent dans une continuité (réelle ou fictive) à partir d'une rupture. Grâce aux discours des informateurs, les représentations des trajectoires intergénérationnelles des deux langues considérées sont précisées et détaillées. Ainsi, plusieurs manières d'envisager les transmissions linguistiques, et par conséquent les origines sont relevées et décryptées. La première s'inscrit dans une logique d'héritage. La langue est perçue comme un objet hérité des générations précédentes, sa pratique s'inscrivant dans la continuité. La deuxième est celle de la patrimonialisation, observable en Bretagne. Les individus revendiquent le breton comme un patrimoine, une " richesse " à préserver. Le lien avec les générations précédentes, devenues des témoins, s'expriment, mais cette fois-ci à partir d'une rupture. Enfin, les langues sont envisagées, notamment pour les institutions qui en ont la gestion, comme des symboles, s'inscrivant dans une troisième logique de transmission, celle de la revitalisation. Le rapport aux origines est modifié et exprimé différemment en Bretagne et en Saskatchewan.
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Saoudi, Messaoud. "La police et les minorités : étude comparative France-Angleterre." Lyon 2, 1998. http://theses.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/1998/msaoudi.

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Abstract:
L'objectif de notre recherche est de repérer, dans le droit positif, la traduction juridique d'un phénomène social, celui de la relation fréquente entre la police et les minorités. Depuis les années 1980, le contexte de tension et d'insécurité urbaine, conduit les autorités en charge de la police à intervenir par voie législative, réglementaire, mais, en matière policière, ce sont les circulaires ou encore les notes de service qui semblent privilégiées. Nous semblons assister aussi à un renouveau et à une réaffirmation de l'universalisme des droits fondamentaux, dont la base paraît être l'égalité de traitement. Le droit est perçu avant tout sous le prisme des droits de l'homme et libertés fondamentales. La légitimité des Etats libéraux anglais et français se fonde sur leur capacité à assurer à tous, donc à tout individu sans distinction aucune, une égalité de traitement. Le droit de la police comprend à la fois les pouvoirs juridiques des agents de police, qui se voient profondément modifiés par la diffusion puis l'inscription dans la loi de 1995 relative à la sécurité, de la notion fondamentale de sécurité. Ce droit de la police inclut également la protection juridique assurée par l'institution au profit d'un public spécifique, public potentiellement délinquant qui fait par conséquent l'objet d'une vigilance policière particulière. Comment dans ce cadre, concilier la sécurité et les droits de l'homme ? La police n'intervient-elle pas au nom de l'ordre et de la sécurité et non principalement au nom du droit ? La relation entre la police et les minorités met en évidence ce difficile dosage entre l'exercice d'une bonne police et le souci des droits de l'homme. Police et droits de l'homme sont des éléments intrinsèquement incompatibles en soi. Cette relation révèle aussi voire surtout l'idée de l'obéissance à un ordre pas tant parce qu'il est établi que parce qu'il est juste. Le droit de la police se doit de refléter cette exigence.
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Books on the topic "Minorités linguistiques – Bretagne (France)"

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Geneviève, Vermes, ed. Vingt-cinq communautés linguistiques de la France. Paris: L'Harmattan, 1988.

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Du, Jean Le. Lectures de l'atlas linguistiques de la France de Gilliéron et Edmont: Du temps dans l'espace : essai d'interprétation des cartes de l'atlas linguistique de la France de Jules Gilliéron et Edmond Edmont, augmenté de quelques cartes de l'atlas linguistiques de la Basse-Bretagne de Pierre Le Roux. Paris: CTHS, 2005.

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Book chapters on the topic "Minorités linguistiques – Bretagne (France)"

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Sala Pala, Valérie, Jeanet Kullberg, Richard Tomlins, and Giulia Henry. "5 : Politiques de logement et minorités ethniques dans l'Union européenne : une comparaison entre la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et les Pays-Bas." In Les minorités ethniques dans l'Union européenne, 87–111. La Découverte, 2005. http://dx.doi.org/10.3917/dec.arnau.2005.01.0087.

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Moliner, Christine. "Symbolisme ethnoreligieux et désir de reconnaissance minoritaire. La mobilisation des sikhs pour le port du turban en Grande-Bretagne et en France." In Minorités religieuses, religions minoritaires dans l’espace public, 179–92. Presses universitaires de Strasbourg, 2014. http://dx.doi.org/10.4000/books.pus.9642.

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