Academic literature on the topic 'Militants politiques – Europe – 2000-'

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Journal articles on the topic "Militants politiques – Europe – 2000-":

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Zederman, Mathilde. "L’union fait-elle la force face à l’autoritarisme tunisien ? Dynamiques d’alliances transidéologiques en France dans les années 2000." Critique internationale N° 88, no. 3 (October 8, 2020): 91–110. http://dx.doi.org/10.3917/crii.088.0091.

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Abstract:
Si l’« exceptionnalisme » supposé du cas tunisien, fer de lance de la transition démocratique dans le monde arabe grâce au « dialogue » et aux politiques de « réconciliation », a été déconstruit à juste titre, force est de constater l’existence d’une longue histoire d’alliances entre acteurs politiques antagonistes, dont une partie significative s’est déployée au-delà des frontières nationales. J’interroge ici les conditions de possibilité des alliances anti-régime Ben Ali en France, et les conditions de dépassement des polarisations idéologiques entre les principales forces de l’opposition tunisienne depuis l’indépendance : les militants islamistes et ceux des gauches. En analysant les modalités concrètes et ce que la « distance » fait à ce type d’alliances improbables, je montre en quoi elles sont révélatrices des caractéristiques de l’espace des mobilisations et des rapports de force qui s’y jouent. L’union ne fait pas nécessairement la force face à l’autoritarisme, mais elle révèle les rapports de force dans l’architecture de ces luttes en France.
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Mény, Yves. "Le principe démocratique et l’Union européenne : le défi d’une démocratie post-nationale." Tocqueville Review 25, no. 1 (January 2004): 9–22. http://dx.doi.org/10.3138/ttr.25.1.9.

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Abstract:
Le débat en Europe et sur l'Europe a en grande partie changé de nature à partir des années 1970 : durant la décennie qui a précédé la création du Marché commun et durant les quinze aimées qui ont suivi la signature du Traité de Rome, l'attention des militants pro ou anti européens, aussi bien que celle des médias et des observateurs, s'est polarisée sur les modalités ou éventuellement les finalités d'une intégration disputée : Que devait faire l'Europe ? Quels pays devaient ou pouvaient s'agréger dans cette aventure commune ? Peu de réflexion et de discussion était consacré — y compris par les pères fondateurs — à la nature de cette créature nouvelle et en particulier à sa compatibilité avec les systèmes politiques nationaux.
3

Aucante, Yohann. "Paul Pasteur Pratiques politiques et militantes de la socialdémocratie autrichienne Paris, Belin, « Histoire et société/Europes centrales », 2003, 383 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 60, no. 6 (December 2005): 1424–26. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900021351.

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Acabo, Marie. "La « liste citoyenne » comme entreprise de discrétion. Enquête sur la campagne des municipales de la liste « Strasbourg Écologiste & Citoyenne »." Politix 138, no. 2 (February 13, 2023): 71–98. http://dx.doi.org/10.3917/pox.138.0071.

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Abstract:
Cet article porte sur la forme politique peu stabilisée que constituent les « listes citoyennes », étudiée à partir d’une ethnographie longue de la campagne électorale menée par la liste Strasbourg Écologiste & Citoyenne en 2020. Il s’intéresse aux usages de cette forme politique indéterminée et à la façon dont elle permet des modalités différentes de discrétion pour les partis qui composent pour partie cette liste. En particulier, l’étiquette « citoyenne » permet à cette liste issue d’une alliance entre Europe Écologie-Les Verts et d’autres partis ou collectifs militants locaux de se présenter comme une liste de renouvellement. Les dispositifs participatifs que la liste met en œuvre lui permettent de donner des gages publics de sa « citoyenneté » tout en constituant des outils efficaces pour augmenter le périmètre de son ancrage social. En s‘arrêtant sur les stratégies électorales déployées en direction des fractions populaires et aisées de l’électorat, l’article montre que la forme plastique de « liste citoyenne » s’apparente à un répertoire de pratiques variées que ces entreprises politiques ajustent aux publics auxquels elles s’adressent.
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Mésini, Béatrice. "Les Sans dans les forums sociaux. Luttes aux confins et lignes de confront." Note de recherche 28, no. 1 (May 21, 2009): 193–228. http://dx.doi.org/10.7202/001730ar.

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Abstract:
Résumé Au tournant du siècle, le processus de « dissémination » des forums sociaux et des contre-sommets s’est accéléré, gagnant progressivement l’ensemble des nations, des continents et des régions. Les mouvements de Sans, quasi absents du premier Forum social mondial (FSM) et sous-représentés au second, ont progressivement réalisé leur inclusion dans ces espaces, arguant de la centralité de leur lutte au coeur de la question sociale. En tant que groupes constamment mobilisés dans les luttes sociales contre l’ordre libéral, les Sans (chômeurs, RMistes, handicapés, malades, sans-papiers, sans-logement, sans-terre), dotés de statut repoussoir, hors statut et souvent sans représentation institutionnelle, syndicale et politique, viennent grossir le cortège des identités culturelles et territoriales laminées par la mondialisation libérale. Inscrite dans une sociologie de l’action, cette analyse décentrée sur les acteurs et multipolarisée sur des segments de luttes, tente de rendre lisible la diversité des revendications portées par les acteurs dans les forums sociaux, en contrechamp des représentations partielles et partiales, retraduites par les politiques et les médias traditionnels. Nous montrerons comment ce groupe social des Sans, virtuel et latent dans les années 1990, s’est agrégé dans les forums par affiliation successive de mouvements en France, en Europe et sur divers continents, jusqu’à devenir un « groupe en soi », réactualisant l’urgence de la question sociale, notamment autour des rapports de domination de classe, de caste, de race, de genre… Puis nous envisagerons comment cet acteur-sujet des Sans sert de réceptacle à la mémoire collective des luttes dans le temps et l’espace, en offrant un double cadre à la fois interprétatif des méfaits de la mondialisation libérale, mais aussi prospectif, comme espace producteur de solidarités face aux politiques sécuritaires et répressives, menées à l’encontre des pauvres, des exclus et des militants de leur cause.
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analyse, Département. "Un certain décalage. Perspectives 1999-2000 pour l'économie mondiale." Revue de l'OFCE 69, no. 2 (June 1, 1999): 7–106. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.69n1.0007.

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Abstract:
Résumé L'année 1998 aura été marquée par une nette bascule entre les pays industriels qui ont bénéficié de gains de termes de l'échange et les pays en développement dont la croissance s'est effondrée. Fin 1998, les marchés financiers internationaux se sont ressaisis. Le risque principal réside maintenant dans le niveau élevé des Bourses des pays développés et surtout de la Bourse américaine. L'hypothèse retenue ici est que la Fed évitera de resserrer sa politique monétaire et que le krach sera évité. Les taux d'intérêt en Europe devraient baisser au deuxième trimestre 1999, avant de remonter légèrement entre la fin 1999 et la mi-2000. Le mouvement récent d'appréciation du dollar vis-à-vis de l'euro devrait s'inverser à partir du troisième trimestre 1999 et l'euro remonterait 1,2 dollar fin 2000. Le yen se déprécierait modérément. Le commerce mondial progresserait de près de 4,5% en 1999 et de 7% en 2000. L'Asie hors Japon entre en convalescence. Elle connaîtrait une crois sance de 3,3% en 1999 et de 4,9% en 2000. La dévaluation du yuan pourrait être utilisée pour soulager l'économie chinoise. Les pays d'Amérique latine font l'objet d'une nouvelle crise de défiance des investisseurs étrangers. La situation n'est pas encore stabilisée au Brésil, l'Argentine devrait souffrir de la contagion commerciale. La zone devrait voir chuter de 3% son PIB en 1999. En 2000, les conditions de la reprise permettraient une croissance de 2,5%. La situation reste inextricable en Russie, qui collectionne les déséquilibres. Les pays d'Europe centrale et orientale devraient connaître en 1999-2000 un net ralentissement dû à des politiques budgétaires et monétaires restrictives et à la répercussion de la crise russe. Aux États-Unis, les effets richesse, le dynamisme de l'emploi et la faiblesse du coût du capital ont soutenu la demande intérieure. L'économie américaine bénéficie de la qualité de son policy mix. La croissance du PIB atteindrait 3,5% en 1999 et 2,6% en 2000. D'après une variante réalisée avec le modèle MIMOSA, une chute brutale de la Bourse amputerait le PIB de 0,8% point la première année, puis de 0,3 point l'année suivante. Le Japon s'est enfoncé dans la récession tout au long de 1998. La politique budgétaire devrait fournir en 1999 une impulsion de l'ordre de 3 points de PIB, Pratiquement nulle en 1999, la croissance japonaise pourrait atteindre 2,5% en 2000. Le ralentissement économique est à l'oeuvre au Royaume-Uni, pénalisé par le haut niveau de la livre. Des politiques budgétaire et monétaire plus expansionnistes autoriseraient une croissance proche de 1% en 1999 et de 2,2% en 2000. La croissance de la zone euro a été proche de 3% en moyenne en 1998. Quelques pays ont fait nettement mieux (Espagne, Pays- Bas,...), tandis que l'Italie et l'Allemagne pâtissaient du poids de leur industrie et souffraient particulièrement des crises asiatique et russe. Malgré le net ralentissement industriel du second semestre 1998 et du pre mier trimestre 1999, la zone devrait échapper à une récession généralisée, en raison de la dynamique autonome du secteur des services et du main tien de la confiance des consommateurs.
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Lechevalier, Arnaud. "La réforme des retraites publiques en Allemagne." Revue de l'OFCE 68, no. 1 (January 1, 1999): 83–125. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1999.68n1.0083.

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Abstract:
Résumé En Allemagne, l'assurance pension légale, qui est le régime de retraite de base des salariés du secteur privé, fait l'objet d'une première réforme décidée par consensus entre les principaux partenaires sociaux et politiques du pays, et mise en oeuvre en 1992. Une deuxième réforme, votée en 1997 et qui devait intervenir en janvier 1999, a été en partie remise en cause par la nouvelle coalition gouvernementale, qui s'est engagée à lui substituer d'ici la fin 2000, un projet concurrent, élaboré à partir de propositions rendues publiques pour l'essentiel. L'examen des débats actuellement en cours en Allemagne revêt plu sieurs intérêts. Du point de vue empirique, les systèmes publics allemand et français obéissent à des logiques de fonctionnement proches, même si leurs organisations institutionnelles respectives diffèrent sensiblement. Ils ont en outre à faire face à des défis comparables eu égard aux structures démographiques. D'un point de vue plus théorique, les débats conduits outre-Rhin alimentent la réflexion sur le rôle à assigner à l'avenir aux systèmes par répartition et sur la stratégie adopter en matière de réforme de ces régimes publics. Dans ce contexte, l'un des principaux enjeux des réformes en Europe concerne les conceptions de la fonction d'assurance dévolue aux systèmes publics de retraite et l'ensemble des conséquences qui s'en déduisent en matière de distribution des ressources. À cet égard, deux grands modèles s'affrontent : le modèle d'assurance du revenu salarial et le modèle de transferts sociaux par impôt. Au regard du modèle d'assurance du revenu salarial, le contenu des réformes réalisées ou prévues en Allemagne peut être analysé dans quatre domaines : les politiques de revalorisation des pensions et des salaires de référence, les politiques concernant la cessation d'activité, les relations entre les systèmes par répartition et l'investissement en capital humain et, enfin, les politiques de financement. Au regard de l'impact à long terme des mutations actuelles sur le marché du travail et de l'érosion du modèle familial traditionnel, l'évaluation des réformes outre-Rhin montre les limites et les insuffisances d'une politique exclusivement conforme au modèle d'assurance du revenu salarial, une stratégie qui pourtant gagne en importance dans de nombreux pays de l'OCDE. Le contenu des propositions de la nouvelle coalition gouvernementale, sans rompre tout à fait avec le modèle assurance du revenu salarial, le complète par des mesures que l'on peut comprendre en référence au modèle de transferts sociaux par l'impôt.
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Baude, John, Frédéric Busson, Bruno Coquet, Hervé Le, and Frédéric Lerais. "Quand les marchés triomphent : une projection de l'économie mondiale à l'horizon 2002." Revue de l'OFCE 55, no. 4 (November 1, 1995): 95–150. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1995.55n1.0095.

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Abstract:
Résumé Les années récentes ont été marquées par le triomphe des marchés et la mondialisation croissante des échanges de marchandises et des flux de capitaux. Mais les marchés sont versatiles : leur mimétisme les conduit à des phases d'engouement excessif suivies de replis brutaux. Les gouvernements sont de moins en moins armés devant une instabilité grandissante. Imposant des politiques économiques vertueuses, le triomphe des marchés ne se fera-t-il pas au détriment de la croissance et de l'emploi ? Après la récession des années 1991-93, la plupart des pays de l'OCDE ont retrouvé en 1994-96 une croissance à un rythme de 2,8 à 3%. Toutefois, le déficit de croissancce n'a généralement pas été récupéré. Une croissance plus vigoureuse nécessiterait une forte coordination internationale des politiques budgétaires, monétaires et salariales : celle-ci étant impossible, la plupart des pays doivent se résigner à une croissance trop faible, mais vertueuse. La plupart des pays se trouvent confrontés à un dilemme : accélérer la croissance pour résorber le supplément de chômage ou réduire leur déficit public. Surveillés par les marchés, ils sont vite contraints de choisir des politiques budgétaires restrictives. Les craintes de résurgence de l'inflation, celles des marchés ou celles des Banques centrales, bloquent rapidement toute flambée de croissance. Selon notre projection, la croissance de l'ensemble des pays de l'OCDE serait de l'ordre de 2,8% de 1994 à 1996 ; elle fléchirait à 2,0% en 1997 et 1,2 en 1998, puis remonterait à 2,1 % en 1999 et 2,6 en 2000-2002. Ces fluctuations correspondent à la dynamique de l'investissement productif. Une fois que le taux d'investissement atteindrait un niveau satisfaisant, le rythme de la croissance demeurerait médiocre, en l'absence d'éléments moteurs : les politiques budgétaires resteraient relativement restrictives, le niveau des taux d'intérêt réels à long terme resterait élevé, la consommation des ménages serait bridée par la faiblesse des hausses de salaires; enfin, les importations des zones hors OCDE (Asie peuplée, PECO, CEI, Amérique latine) augmenteraient fortement, mais ces zones exporteraient aussi beaucoup, concurrenceraient les pays développés et n'accumuleraient guère de déficits extérieurs massifs. La croissance des Etats-Unis (2,2 % l'an en moyenne de 1994 à 2002) serait proche de sa croissance potentielle ; le Japon rentrerait dans le rang (2,4 % de croissance annuelle). En Europe, les pays du Sud connaîtraient une croissance plus vigoureuse et plus inflationniste (3,4 % l'an) ; l'Allemagne bénéficierait de l'essor de sa partie orientale (2,9 % de croissance ; 2,3% pour l'Ouest) ; la France, le Royaume-Uni et l'Italie connaîtraient des croissances modérées (2, 1 %). Le taux de chômage européen resterait important, même si sa hausse serait enrayée. Les taux d'inflation restent compris entre 2 et 3% pour la plupart des grands pays de l'OCDE. Les risques d'une forte résurgence de l'inflation dans les grands pays sont très limités, car la croissance est relativement modérée; les pays qui se rapprocheraient du plein-emploi (Etats-Unis, Allemagne) ont des autorités monétaires peu disposées à laisser l'inflation augmenter. L'UEM se ferait en 1999, mais ne regrouperait qu'un noyau dur de pays européens. La plupart des PECO, après avoir connu une chute de production dramatique et touché le fond en 1992 ou 1993, sont en train de remonter la pente à un rythme relativement rapide, et leur taux de croissance devrait atteindre 5 % dans les années à venir. La remontée n'est toutefois pas encore assurée pour la Russie. Au cours des prochaines années, l'essor du commerce international profiterait aux pays du Sud, permettant un rééquilibrage de la croissance à l'échelle mondiale. Mais celle-ci serait encore inégalement répartie entre les différentes régions : l'Asie du sud- est se développerait vivement, tandis que l'Afrique ne parviendrait pas à s'extraire de ses difficultés.
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Roux, Christophe. "À propos de Stefano Bartolini, La mobilisation politique de la gauche européenne (1860-1980). Le clivage de classe , Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2012 (UB Lire. Fondamentaux), 832 p., annexes, bibliographie, index (1 re éd. anglaise : The Political Mobilization of the European Left, 1860-1980. The Class Cleavage , Cambridge, Cambridge University Press, 2000) ; Daniel-Louis Seiler, Clivages et familles politiques en Europe , Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2011 (Science politique), 324 p." Revue française de science politique Vol. 63, no. 1 (February 1, 2013): I. http://dx.doi.org/10.3917/rfsp.631.0093a.

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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.

Dissertations / Theses on the topic "Militants politiques – Europe – 2000-":

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Marty, Laurence. "Apprendre et lutter au bord du monde : récits de mouvements pour la justice climatique en France et en Europe (2014-2017)." Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2021. http://www.theses.fr/2021EHES0143.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les mouvements français et européens contre le dérèglement climatique et sur les tensions qui les caractérisent : qu’est-ce que lutter quand l’envergure de la catastrophe, l’urgence, et le sentiment d’impuissance prévalent ? Comment continue-t-on à lutter dans un monde en ruines qu’on ne croit plus pouvoir sauver ? Et comment le fait-on lorsqu’on se sait appartenir aux pays responsables (historiquement et encore aujourd’hui) des bouleversements environnementaux sans précédent qui nous arrivent ? L’ethnographie au cœur de cette thèse suit des activistes et collectifs dans la préparation des mobilisations qui ont eu lieu autour de la COP21 (Paris, décembre 2015) ainsi que dans la décomposition-recomposition des luttes climatiques qui l’ont suivie. Ces activistes et collectifs ont pour spécificité d’appartenir à l’espace du mouvement écologiste le moins institutionnalisé : leurs engagements dessinent un continuum d’agirs allant de l’agriculture vivrière à l’action directe. Ils relèvent par ailleurs de la partie du mouvement qui a participé à importer et nourrir un certain cadrage de l’enjeu climatique en France à compter de 2015 : celui de la justice climatique. A partir d’une ethnographie qui s’est aussi vécue comme une expérience à la première personne et un partage de vie aux côtés de ces activistes et collectifs, j’ai cherché à rendre sensibles les cheminements et apprentissages qui se déploient au sein des mouvements climat, comme les essoufflements, les doutes, les joies et les puissances qui s’y éprouvent. Le manuscrit est organisé en deux « volumes » qui correspondent chacun à une grande question adressée aux mouvements contre le dérèglement climatique qui relaie celles que se posent les militant.e.s elleux-mêmes : « quel est le "bon moyen" pour lutter contre le dérèglement du climat ? », et « quel est le "bon sujet politique" du mouvement pour la justice climatique ? ». A rebours de réponses univoques et absolues, je propose de penser ces questions comme des pharmaka au sens d’Isabelle Stengers : en fonction de leur dosage, elles peuvent rendre puissant.e.s comme elles peuvent affaiblir, empoisonner. Chacun des deux volumes est lui-même composé de plusieurs « récits » qui font le travail de décaler ces questions et de montrer leurs effets en situation. Enfin, entre ces « récits » sont intercalés des « ateliers » qui sont la reprise de notes de formations auxquelles j’ai participé dans les mouvements climat depuis 2015
This dissertation focuses on the French and European movements against climate change and on the tensions that characterize them: what does it mean to fight when the scale of the disaster, the sense of urgency and the feeling of powerlessness prevail? How does one keep fighting in a world in rubble, which we do not believe we can save anymore? And how do we do so when we know that we belong to the countries responsible (historically and still today) for the unprecedented environmental disruptions that are happening to us? This ethnography explores the actions of activists and collective groups in the preparation of the mobilizations that took place around the COP21 (Paris, December 2015). It examines the decomposition and re-composition of the struggles against climate change that ensued. The specificity of these activists and collectives is that they belong to the least institutionalized space of the environmental movement: their commitments rested on a continuum of collective actions ranging from food farming to direct action. Moreover, they belong to the part of the movement that has participated in importing and developing the climate justice framing in France since 2015. From this ethnography, which was also lived as a personal experience, whereby I shared moments of life with these activists and collectives, I sought to make tangible the pathways and learnings that unfolded within the climate movements, as well as the breathlessness, doubts, joys and empowerment, which have been experienced in these movements.The manuscript is organized in two "volumes", each of which corresponds to a major question addressed to the movements against climate disruption and which relays those asked by the activists themselves: “What is the ‘right way’ to fight against climate disruption?” and “What is the ‘right political subject’ of the movement for climate justice?” In contrast to univocal and absolute answers, I propose to think about these questions as pharmaka in the sense of Isabelle Stengers: depending on their dosage, they can empower or weaken, poison. Each of the two volumes is itself composed of several “stories”, which are used to shift these questions and showing their effects in situation. Finally, between these stories I have interspersed “workshops”, which are the summary of notes I took during trainings, in which I participated in the climate movements since 2015
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Jérome, Vanessa. "Militants de l’autrement : sociologie politique de l’engagement et des carrières militantes chez Les Verts et Europe écologie-Les Verts (EELV)." Thesis, Paris 1, 2014. http://www.theses.fr/2014PA010290.

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Abstract:
Mêlant approche biographique et enquête ethnographique, et combinant les concepts d'habitus, d'institution et de carrière, nous avons analysé l'ensemble des logiques sociales, biographiques et partisanes qui structurent l'engagement et les carrières des militants verts. Retraçant leurs trajectoires sociales depuis la création du parti en 1984, nous avons découvert la présence prépondérante d'(ex)-catholiques et de plusieurs générations distinctes de soixante-huitards. En ascension sociale et souvent politisés très tôt, il partage les dispositions à l'ascèse et à l'empathie avec les minorités actives qui leur permettent de résister à la dureté du processus d'idéologisation et de socialisation partisane. Forts de la restructuration de leur habitus sur le monde "minoritaire", les militants s'envisagent comme une avant-garde politique et sociale, et entendent se distinguer dans l'espace des (prise de) positions politiques en incarnant un idéal de "politique autrement". Ils forment un collectif toujours renouvelé - mais numériquement constant - de militants intéressés à l'élaboration d'une offre politique autonome et à la compétition électorale. Acquérant ou reconvertissant quelques capitaux, ils entrent en politique, en faisant le plus souvent valoir quelque expertise sectorielle, et élaborent et mettent en œuvre les politiques publiques dont ils ont la charge. Mais rapidement cantonnés dans des "niches" politiques et institutionnelles malgré un apprentissage réussi du métier politique et une capacité à jouer stratégiquement de leurs différents rôles, ils ne parviennent généralement qu'à se maintenir dans le statut coûteux de (semi)professionnels de la politique
Mixing biographic approach and ethnographical survey, and combining habitus, institution and career, we analysed all the social, biographic and partisan logics which ctructure the commitment and the careers of the green activists. Redrawing their social trajectories since the creation of the party in 1984, we discovered the dominating presence of (ex)-Catholics and of several different generations from participants in the student and workers' protest movement of May 1968. In upward social mobility and often politicized very early, they share capacities in the asceticism and in the empathy with the active minorities which allow them to resist the hardness of the processes of ideologization and the partisan socialization. Forts of the restructuring of their habitus on the "minority" mode, the activists envisage as a political and social avant-garde ans claim to distinguish themselves in the space of the grips of political positions by embodying and ideal of "politics otherwise". They form a collective always renewed - but numerically constant - interested in the elaboration of an autonomous political offer and in the electoral competition. Acquiring or reconverting some ressources, they enter politics, by asserting most of the time some sectorial expertise, and develop and elaborate then the policies they are responsible for. But quickly confined in political and institutional "niches" in spite of a successful learning of the political job and a capacity to strategically play their various roles, they succeed generally only in remaining in the expensive status of (semi) professionals of the politics
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Rammelt, Henry. "La mobilisation sociale en Europe de l'Est depuis la crise financière de 2008 : une analyse comparative de l’évolution des réseaux militants en Hongrie et en Roumanie." Thesis, Lyon, 2016. http://www.theses.fr/2016LYSE2168/document.

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Abstract:
La crise financière a démystifié le système capitaliste aux yeux de larges segments de la population d’Europe de l'Est, exacerbant le décalage entre les attentes suscitées par le processus de démocratisation et la situation, souvent difficile, d’un nombre important de citoyens. Dans ce contexte, l'indignation que certains d’entre eux expriment s'est dirigée contre la classe politique, donnant naissance à de nouvelles formes de mobilisation. Cette thèse analyse ces mobilisations dans un cadre comparatif incluant des réseaux militants en Hongrie et en Roumanie, sur la période 2008 - 2014. Quelles sont les caractéristiques des récentes vagues de protestations ? Ces protestations s’inscrivent-elles dans la continuité de répertoires d’action plus anciens ? Si la Roumanie et la Hongrie sont « en transition », quelles sont les mutations qui affectent les conditions de mobilisation ? Comment expliquer les différences de dynamiques que l’on observe dans les deux pays ? Pour répondre à ces questions, nous avons essayé de bâtir des passerelles entre deux champs de recherche, celui de la transition démocratique et celui des mouvements sociaux. En Roumanie comme en Hongrie, la prise en compte des transformations systémiques induites par la transition semble en effet essentielle à la compréhension des phénomènes de mobilisation récents. L'analyse détaillée des processus d'accumulation de capital social relationnel et cognitif qui en résulte - à l’origine de l’émergence de nouvelles générations d’activistes – constitue l’apport principal de notre travail. La démarche diachronique que nous avons adoptée nous a par ailleurs permis d’identifier et de caractériser les influences qu’un réseau militant peut avoir sur un autre et l’impact d’une protestation sur la suivante. Soucieux de produire des informations précises et circonstanciées sur l’environnement politique, économique et culturel dans lequel naissent les mobilisations étudiées, nous avons interrogé, à partir d’un sondage en ligne, des spécialistes de la société civile, des médias et de la vie politique des deux pays. Parallèlement, nous avons réalisé 26 entretiens approfondis avec des activistes en Hongrie et en Roumanie pour parvenir à définir les processus de mobilisation des ressources, les canaux de mobilisation utilisées, les caractéristiques des réseaux et des organisations en présence, mais aussi l’identité des activistes et, subséquemment, leur perception du contexte d’action dans lequel ils s’inscrivent. En prenant en compte l’ensemble de ces éléments, nous avons pu montrer comment l'accumulation d’expériences de mobilisations nourrissait les mouvements suivants, plus nombreux et plus visibles au fil du temps. Dans cette dynamique, les réseaux sociaux en ligne jouent un rôle essentiel. La socialisation politique sur Facebook a notamment contribué au développement d’une identité commune et à la transformation de l'indignation personnelle en engagement collectif. La multiplication des interactions sociales, une certaine similitude de goûts et de visions du monde, ainsi qu’un effort de réseautage ont permis à l'activisme en ligne de se transformer en activisme de rue. La nature et l’intensité de cet engagement diffèrent selon les deux pays. En Roumanie, « un militantisme récréationnel » puisant ses racines dans la simultanéité de la consommation culturelle et de l'implication civique est observable. A l’inverse, en Hongrie l’enthousiasme civique semble s’essouffler. Confrontés à un pouvoir politique stable, soutenu par la majorité de la population et capable de s'opposer fermement aux initiatives de la société civile, les mouvements de contestation hongrois n’ont pas réussi à déstabiliser le pouvoir en place. Cet exemple montre qu’une culture de protestation relativement vivace ne débouche pas automatiquement sur un fort niveau de mobilisation citoyenne. Par contraste, le cas de la Roumanie
In Eastern Europe the financial crisis of 2008 highlighted the gap between expectations concerning the new configuration of liberal and capitalist states on the one hand, and the social realities on the other. Waves of contention followed, which were provoked especially by austerity measures implemented by the respective governments. These were in their majority directed against the post-communist elites, which were held responsible for the perceived slow progress regarding economic performance and the democratization process in the years before. With the purpose of analyzing new forms of collective action and protests that appeared following this crisis, this dissertation is dedicated to study, in a comparative manner, activist networks in Hungary and Romania between 2008 and 2014.The following questions are in the center of the study: Are those recent waves of mobilization different from forms of protests prior to the crisis or can we observe a continuation of repertoires of contention? If Romania and Hungary are considered to be countries still located in the transition process, without having reached the “goal” of consolidated democracies, are the conditions and forms of collective action also undergoing profound transformations? If so, how can we explain the different dynamics in those two countries?Given the fact, that the analysis of social movements is becoming a multicentric subfield of social sciences, the present study draws on a diversity of analytical angles, not only stemming from approaches to investigate social movements and regime change, but also including additional theoretical avenues, in order to answer these main questions. Taking into account the transformation background of Romania and Hungary seems the appropriate perspective to understand recent mobilizations. For this purpose, this study analyzes processes of the accumulation of cognitive and relational social capital, shaping a new generation of activists. By doing so, the emphasis could be put on observing the effects of protests on subsequent mobilizations and the spillover/ interaction between activist networks over time. In a first step, I gathered comparable data on the political, economic and social environment, in which these networks arose, by carrying out expert on-line surveys in both countries. For a better understanding of mechanisms of resource mobilization, mobilization channels, network characteristics and organizational features, I conducted 26 in-depth interviews with activists from both countries. As a result, I was able to highlight the significance of protest-specific experiences for future mobilizations. Online social networks appear to play a key role in this dynamic in contemporary social movements, mainly through their capacity of generating a collective identity and transforming personal indignation into collective action. The nature and the intensity of this dynamic vary in the two countries. While I observed a growth of, what I called “recreational activism” in Romania, resulting from the concomitance of patterns of cultural consumption and civic involvement, a certain protest fatigue can be attested for the first years after the crisis in Hungary. Confronted with stable political configurations and a government that is widely supported by the electorate, movements contesting the power of Fidesz were not able to destabilize existing power structures in Hungary. Hence, this study shows that a longstanding culture of protest and of civic engagement does not necessarily lead, in different circumstances, to high levels of political activism of challengers to political power. Furthermore, the Romanian case suggests that rather the absence of such a culture, combined with a lack of precedent and experiences for both, engaged citizens and authorities can open spaces for renegotiating rules and provoke (lasting) political and cultural changes
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Roullaud, Élise. "La Confédération paysanne à l’épreuve de la Politique agricole commune (1987-2007) : Transformations des pratiques de représentation et du travail militant." Thesis, Lyon 2, 2013. http://www.theses.fr/2013LYO20077.

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Abstract:
En prenant pour objet d’étude la Confédération paysanne, cette thèse se propose d’examiner les évolutions des formes et modes de représentation des intérêts agricoles sous l’effet de l’intégration européenne. Sur la base d’une enquête de terrain croisant plusieurs méthodes (archives, entretiens, observations, questionnaire), l’étude de ce syndicat mêle l’analyse du processus d’européanisation et la sociologie des groupes d’intérêt européens à la sociologie du militantisme agricole et des mobilisations collectives. En adoptant une approche attentive aux logiques organisationnelles, configurationnelles et dispositionnelles, cette recherche rend compte de deux dimensions. La première éclaire la reconfiguration de l’action syndicale au travers de l’analyse de l’espace de la représentation agricole européenne et des modalités pratiques de l’investissement militant sur la scène politique européenne. La seconde souligne la manière dont la Politique agricole commune « travaille » la Confédération paysanne en affectant l’économie des rapports de force syndicaux internes et externes, ainsi que le travail de production des orientations syndicales, mais également le répertoire d’action syndical. Cette recherche met ainsi en évidence les processus de socialisation et de politisation comme vecteurs de la dynamique d’européanisation
Focusing on the Confédération paysanne, this research studies the changes in forms and modes of farmers’ interests representation under the effect of European integration. Drawing upon an extensive, multi-method fieldwork (archives, interviews, observations and questionnaire), the thesis intertwines a study of the Europeanization process, sociology of interest groups in the European Union and sociology of farmers’ unions as well as social movements. Not only emphasizing on organizational and configurational logics but also on social dispositions, this work reports two dimensions. The first throws light on the reconfiguration of farmers’ unions actions by analyzing the field of European farmers’ representation and the way unionists integrate the European political space. The second stresses on how the Common Agricultural Policy influences and affects both the internal and external balance of power, the union’s guidelines production and the repertoire of collective actions. Thereby, this study accurately reveals that the Europeanization dynamics rest on the socialization and politicization processes
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Dujmovic, Morgane. "Une géographie sociale critique du contrôle migratoire en Croatie : ancrages et mirages d'un dispositif." Thesis, Aix-Marseille, 2019. http://www.theses.fr/2019AIXM0646.

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Abstract:
Cette thèse explore les dimensions contemporaines du dispositif spatial de contrôle migratoire en Croatie. Elle retrace la genèse d’un ensemble de camps destiné à des personnes en migration, installés voire financés dans le cadre de l’adhésion à l’Union européenne. Le regard géographique scrute ce dispositif des années 2000 jusqu’à la période qualifiée de « crise » migratoire (2015-2016) pour en révéler les formes, les fonctions et les dynamiques. À l’échelle fine des individus, l’analyse s’intéresse aux effets de ce mode de gestion de l’altérité depuis les sociétés locales. Dans cette optique, le projet cartographique s’attarde sur des trajectoires migratoires sensibles et incarnées. Ancrées dans une géographie sociale holiste, les conclusions de cette recherche fondée sur le cas croate questionnent les approches restrictives des politiques d’immigration et d’asile en Europe
This dissertation explores contemporary dimensions of the migratory control dispositif in Croatia. The research outlines how camps designed for people in migration were implemented through European union pre-adhesion incentives or funding. Through a geographical approach, the dispositif is analysed from the 2000s to the time period of the so called migratory "crisis" (2015-2016), in order to scrutinize its forms, fonctions and dynamics. At the individual level, the analysis questions the effects of this way of dealing with otherness in local societies. To this end, the cartographic project pays attention to the personal migratory journeys. Based on a social ant holistic geography and on the Croatian case-study, the conclusions of the research interrogate restrictive immigration and asylum policies in Europe

Books on the topic "Militants politiques – Europe – 2000-":

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Girard, Gaïd, and Matthew Graves. Europe unie, le Royaume désuni?: Enjeux politiques, constitutionnels et identitaires de la dévolution : actes du colloque international, Brest, 4-5 février 2000. Brest: Centre de Recherche Bretonne et Celtique, 2000.

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Polner, Murray. Disarmed and dangerous: The radical lives and times of Daniel and Philip Berrigan. Boulder, Colo: Westview Press, 1998.

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Polner, Murray. Disarmed and dangerous: The radical lives and times of Daniel and Philip Berrigan. New York: BasicBooks, 1997.

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Polner, Murray. Disarmed and dangerous: The radical lives and times of Daniel and Philip Berrigan. New York: BasicBooks, 1997.

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Solzhenit͡s︡yn, Aleksandr Isaevich. The Gulag Archipelago 1918-1956: An experiment in literary investigation. New York: Perennial, 2002.

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Solzhenit͡s︡yn, Aleksandr Isaevich. Arkhipelag GULAG: Polnoe izdanie v odnom tome. Moskva: Alʹfa-kniga, 2017.

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Solzhenit͡s︡yn, Aleksandr Isaevich. The Gulag Archipelago, 1918-1956: An experiment in literary investigation, 1918-1956. New York: WestviewPress, 1991.

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Solzhenit͡s︡yn, Aleksandr Isaevich. Arkhipelag GULAG, 1918-1956: Opyt khudozhestvennogo issledovanii︠a︡. Moskva: Sovetskiĭ pisatelʹ/Novyĭ mir, 1989.

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Solzhenit͡s︡yn, Aleksandr Isaevich. Arkhipelag GULAG, 1918-1956: Opyt khudozhestvennogo issledovanii︠a︡. Moskva: Sovetskiĭ pisatelʹ/Novyĭ mir, 1990.

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10

Solzhenit͡s︡yn, Aleksandr Isaevich. Arkhipelag GULAG, 1918-1956: Opyt khudozhestvennogo issledovanii︠a︡. Ekaterinburg: U-Faktorii︠a︡, 2008.

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Book chapters on the topic "Militants politiques – Europe – 2000-":

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Klausen, Jytte. "The European Bases." In Western Jihadism, 137–86. Oxford University Press, 2021. http://dx.doi.org/10.1093/oso/9780198870791.003.0005.

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Abstract:
Chapter 5 discusses how Bin Laden’s American networks crashed in the aftermath of the 1993 World Trade Center prosecutions. He then turned his attention to Europe. That was where the exiled militants were concentrated. In the 1990s, the European networks laid the groundwork for Bin Laden’s campaign against the West and the 9/11 attacks. Three-quarters of the jihadist terrorism offenders in Europe (76%) at that time were of immigrant origin. Algerian exiles living in Europe comprised the single largest group. Based on data collected by the Western Jihadism Project, 94% of the Al Qaeda operatives in Europe in the 1990s were part of a single network of militants. Nevertheless, there were many failures and only a few successes. The most ambitious plans involved a series of failed or prevented attack plots concocted by Khalid Sheikh Mohammed and executed with the help of Al Qaeda’s agents in Europe to bomb multiple targets in the United States, Europe, the Middle East, and the Far East, timed to coincide with the 2000 millennium celebrations. The plots’ failures obscured the fact that a coherent transnational terrorist campaign was building. The same networks provided the infrastructure for the 9/11 attacks.

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