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Journal articles on the topic 'Migration par étape'

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Chaussé, Christine, Nicole Limondin-Lozouet, Serge Occhietti, Pierre Voinchet, and Jean-Christophe Bacon. "La Nappe alluviale de Soucy-Les-Grandes-Pièces (Yonne, France) : reconstitution pluridisciplinaire du fonctionnement d’un cours d’eau du Pléistocène moyen." Géographie physique et Quaternaire 54, no. 2 (October 2, 2002): 187–208. http://dx.doi.org/10.7202/004779ar.

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Abstract:
Résumé La Nappe alluviale de Soucy (Yonne, France) a livré six gisements du Paléolithique inférieur. Sa mise en place peut être rapportée, d'après l'aminochronologie et les datations RPE sur quartz, aux stades isotopiques 10 et 9. Le rang interglaciaire des formations fluviatiles supérieures fines est souligné par les malacofaunes qui révèlent un milieu tempéré continental. Une reconstitution des différentes étapes de la construction de la plaine alluviale est proposée à partir de la morphologie des dépôts, l'image C-M, l'analyse des traits pédosédimentaires en lames minces et l'étude des malacofaunes. Le remblaiement s'organise à partir de plusieurs chenaux dont les fonctionnements sont distincts dans le temps et l'espace. Le chenal A, le plus ancien, est bordé en rive occidentale par un banc de convexité. Au cours d'une étape ultérieure, un lit fluvial à chenaux multiples, parcouru par des écoulements énergiques mais intermittents, s'installe sur la rive orientale du chenal A. L'incision du chenal B se produit à l'issue de la migration du cours d'eau vers l'est. Le milieu est légèrement boisé. Le développement d'un sol alluvial grisâtre marque ensuite une phase de stabilisation, qui s'accompagne de la régression des malacofaunes forestières. L'étape suivante est caractérisée par des dépôts de plaine d'inondation qui recouvrent l'ensemble de la plaine. Le développement de mollusques xérophiles et la puissante aggradation sédimentaire indiquent l'ouverture du milieu qui pourrait correspondre à la dégradation des conditions climatiques dans le cadre de la fin d'un interglaciaire.
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Grimaldi, David, Florence Boissier, Valentin Chabanel, Alexandre Demoule, and Marie Lecronier. "Repenser la réanimation pour soigner dans un monde durable." Médecine Intensive Réanimation 33, Hors-série 1 (June 11, 2024): 75–86. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00230.

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Abstract:
Le changement climatique en cours est une des conséquences de l’influence anthropique sur l’écosystème planétaire. Il est selon l’OMS “une menace fondamentale pour la santé humaine” que ce soit par ses impacts directs (canicules, inondations) ou indirects (insécurité alimentaire, migration …). Les soignants seront donc en première ligne pour faire face à ces transformations. Mais comme le système de soin est adossé à un complexe industriel et sa chaîne logistique, il est dépendant de l’utilisation d’énergie majoritairement fossile. Le système de soin est lui-même à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre. Les soins critiques, intensifs en soins, sont intensifs en émission et doivent prendre leur part dans l’effort de décarbonation à accomplir. Cet article décrit les impacts sanitaires prévisibles du changement climatique, les principaux postes d’émissions de gaz à effet de serre et donne les outils de compréhension des leviers de la décarbonation. Il est une première étape de la formation des soignants exerçant dans les unités de soins critiques.
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Regt, Marina de, and Felegebirhan B. Mihret. "In Search of a Better Job: The Occupational Trajectories of Migrant Girls in Addis Ababa." Annales d'Ethiopie 33, no. 1 (2020): 103–23. http://dx.doi.org/10.3406/ethio.2020.1689.

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Abstract:
Ces dix dernières années ont été marquées par un nombre croissant d’adolescentes migrant des zones rurales vers les centres urbains, en particulier vers Addis-Abeba. Si la migration des jeunes filles n’est pas un phénomène nouveau en Éthiopie – historiquement, elles quittaient déjà les lieux qui les avaient vues naître pour se faire engager comme domestiques ou comme travailleuses saisonnières dans l’agriculture –, le nombre d’adolescentes migrant de leur propre chef a été bien plus important au cours de la dernière décennie. La pauvreté en milieu rural et la recherche d’un emploi n’épuisent pas les raisons de ces migrations croissantes. Les adolescentes veulent également pouvoir poursuivre leur éducation, s’affranchir d’un régime de genre oppressant, caractérisé notamment par des mariages précoces et des enlèvements, ou aspirent à une «vie meilleure». Dans cet article, nous analysons les parcours professionnels d’adolescentes qui ont migré à Addis-Abeba sous l’angle du passage à l’âge adulte (Van Blerk, 2008 ; Grabska et al., 2019). Au cours de leur parcours de vie, trouvant leur voie à Addis-Abeba, les jeunes filles migrantes prennent des décisions difficiles et s’orientent stratégiquement dans un marché du travail genré. Elles cherchent activement à accéder à l’indépendance et à la liberté en dépit d’un contexte contraignant. L’article est fondé sur une recherche qualitative menée en 2014 auprès de jeunes filles migrantes exerçant comme domestiques ou comme travailleuses du sexe à Addis-Abeba. Cette étude s’inscrit dans un projet plus large entrecroisant le genre, la migration et le passage à l’âge adulte. Nombre d’adolescentes migrantes débutent leur parcours professionnel comme domestiques, employées par des proches ou par des familles qui ne leur sont pas apparentées. Ce travail domestique est cependant vu comme une première étape dans leur transition vers l’âge adulte, leur permettant de quitter leur lieu de naissance et d’entrer sur le marché du travail. Néanmoins, elles y font l’expérience de l’exploitation et d’abus, ce qui entrave leur liberté et leur indépendance ; c’est pourquoi elles décident souvent de fuir. Nos résultats démontrent que les adolescentes migrantes ne sont pas uniquement des victimes mais qu’elles cherchent volontairement des emplois mieux payés et qui leur garantissent une certaine sécurité et une protection relative comparées aux contraintes qu’elles subissent en tant que travailleuses domestiques. Le travail sexuel constitue une des options possibles pour les adolescentes qui vivent seules en ville. Financièrement lucratif, il leur donne un sentiment de liberté, mais il est également stigmatisé, marginalisé et fait d’elles des cibles de harcèlement. Les travailleuses sexuelles sont au bas de l’échelle sociale en Éthiopie. Les récits de vie présentés dans cet article montrent comment les adolescentes migrantes exerçant dans ce domaine aspirent à trouver un emploi mieux reconnu socialement. Elles rencontrent toutefois des difficultés à sortir du travail sexuel parce qu’elles ont adopté un style de vie particulier, qui leur octroie un degré relatif d’indépendance et de liberté.
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Cura, Enriqueta Camps I. "Population turnover and the family cycle: the migration flows in a Catalan town during the nineteenth century." Continuity and Change 7, no. 2 (August 1992): 225–45. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000001582.

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Abstract:
Cet article a l'intention d'offrir des conclusions pour les mouvements migratoires qui menèrent à la création de villes industrielles. On y étudie quatre aspects spécifiques de ce processus: les aires de recrutement pour une population urbaine, les étapes du processus migratoire et l'influence exercée par les structures familiales et par le cycle familial sur la décision d'émigrer ou non. La méthodologie utilisée ici permet d'abord de suivre les routes choisies par les migrants dans une région à forte mobilité et de proposer, de plus, des éclaircissements en fonction des états intermédiaires entre travail rural et travail urbain. Elle permet également l'analyse des rapports entre le cycle familial et la possession de biens et le type de migration. Cet article affirme qu'en Catalogne les migrations internes au 19ème siècle sont le résultat d'une stratégic d'adaptation rendue nécessaire par les changements dus à la transition au capitalisme industriel.
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Karina Velazco Pérez, Felix Noel Estrada Piñero, Hiram González Alonso, and Alina Pérez Hernández. "Características de la migración otoñal de <em>Seiurus aurocapilla</em> (Aves: Parulidae) en el cabo de San Antonio, Cuba." Journal of Caribbean Ornithology 34 (March 18, 2021): 17–28. http://dx.doi.org/10.55431/jco.2021.34.17-28.

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Abstract:
Resumen Seiurus aurocapilla es un ave común, residente invernal y transeúnte en el archipiélago cubano, donde se considera una de las especies migratorias más abundantes y de mayor tasa de captura durante los periodos de migración otoñal y residencia invernal. Sin embargo, se conoce poco sobre la dinámica de su migración, así como del uso que hace de los hábitats cubanos y las condiciones de su arribo a estas áreas. Por tal motivo, el objetivo de este estudio fue establecer una línea base sobre las características de su migración y la importancia del cabo de San Antonio como sitio de parada otoñal. Entre septiembre y noviembre de 2015 a 2017 se realizaron capturas con 22 redes de niebla, ubicadas en varias formaciones vegetales del cabo de San Antonio, en el extremo más occidental de la península. Los individuos capturados (N = 266) se anillaron y fueron datados, medidos y pesados. Se evaluó además su condición física en base a la cantidad de grasa y músculo. Las mayores tasas de captura se obtuvieron en septiembre, entre las 0700 y las 0959 horas, tanto en el área transicional como en el bosque semideciduo. La mayoría de los individuos fueron capturados en las bolsas más cercanas al suelo. El 58 % de los individuos fueron juveniles y el 74 % presentó osificación completa del cráneo. La masa de los individuos no dependió de su tamaño, aunque aumentó en el mismo sentido que las cantidades de grasa y músculo. El número de capturas fue mayor cuando se registró calma o ante vientos de baja velocidad provenientes del E y del ENE, y estuvo relacionado de forma directa con la humedad relativa. Se obtuvieron 25 recapturas, correspondientes a 14 individuos. Entre estos existió una tendencia general de recuperar masa en el transcurso del tiempo, lo que reafirma la importancia de la península de Guanahacabibes como sitio de parada otoñal y residencia invernal de esta especie. Palabras clave Bijirita, condición física, Cuba, historia natural, migración, Seiurus aurocapilla, Señorita de Monte Abstract Characteristics of the autumn migration of Seiurus aurocapilla (Aves: Parulidae) in Cabo San Antonio, Cuba • Seiurus aurocapilla is a common winter resident and transient in the Cuban archipelago, where it is considered one of the most abundant migratory species with the highest capture rate during autumn migration and winter residence. However, little is known about the dynamics of this species’ migration, the use of Cuban habitats, and the conditions of their arrival in these areas. Therefore, the aim of this study was to establish a baseline of the migration characteristics for this species and assess the importance of the Guanahacabibes peninsula as an autumnal stopping site. Between September and November 2015–2017, captures were made using 22 mist-nets, located in various vegetation formations of the San Antonio Cape at the westernmost tip of the peninsula. The captured individuals (N = 266) were banded, aged, measured, weighed, and their physical condition was evaluated based on the amount of fat and muscle. The highest capture rates were obtained in September, between 0700 and 0959 hr, both in the transitional area and in the semi-deciduous forest. Most individuals were captured in the lower net sacks near the ground. 58% percent of the individuals were juveniles and 74% had completely ossified skulls. The weight of individuals was independent of size, and as weight increased, fat and muscle increased proportionally. The number of catches increased when low velocity winds from the east and northeast were recorded, and catches were directly related to relative humidity. We recorded 25 recaptures, corresponding to 14 individuals. Among them, there was a tendency to gain mass over time, which reinforces the importance of Guanahacabibes peninsula as an autumnal stopover site and winter residence for this species. Keywords Cuba, migration, natural history, Ovenbird, physical condition, Seiurus aurocapilla, warbler Résumé Caractéristiques de la migration automnale de Seiurus aurocapilla (Aves: Parulidae) à Cabo San Antonio, Cuba • Seiurus aurocapilla est un oiseau commun, faisant étape et hivernant dans l’archipel cubain, où il est considéré comme l’une des espèces migratrices les plus abondantes avec le taux de capture le plus élevé pendant les périodes de migration automnale et d’hivernage. Cependant, la dynamique de sa migration, son utilisation des habitats cubains et les conditions de son arrivée dans ces zones sont peu connues. Pour cette raison, l’objectif de la présente étude était d’établir une base de référence sur les caractéristiques de sa migration et sur l’importance de la péninsule de Guanahacabibes en tant que halte migratoire automnale. Entre septembre et novembre 2015–2017, des captures ont été effectuées à l’aide de 22 filets japonais posés dans diverses formations végétales du Cabo San Antonio, à l’extrémité ouest de la péninsule. Les individus capturés (n = 266) ont été bagués, âgés, mesurés et pesés, et leur condition physique a été évaluée en fonction de la quantité de graisse et de muscle. Les taux de capture les plus élevés ont été obtenus en septembre, entre 07h00 h et 09h59, à la fois dans la zone de transition et dans la forêt semi-décidue. La plupart des individus ont été capturés dans les poches de filet les plus proches du sol. Au total, 58 % des individus étaient des juvéniles et 74 % avaient une ossification complète du crâne. Le poids des individus était indépendant de la taille, et à mesure que le poids augmentait, la graisse et les muscles augmentaient proportionnellement. Le nombre de captures était plus important par temps calme ou vent faible de secteur E et NE, et était directement lié à l’humidité relative. Vingt-cinq recaptures ont été réalisées, correspondant à 14 individus. Parmi ceux-ci, il y avait une tendance générale à reprendre du poids avec le temps, ce qui réaffirme l’importance de la péninsule de Guanahacabibes en tant que halte migratoire automnale et site d’hivernage pour cette espèce. Mots clés condition physique, Cuba, histoire naturelle, migration, paruline, Paruline couronnée, Seiurus aurocapilla
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Diaz, Delphine. "Les impensées de la migration: Mobilités féminines en Méditerranée (note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 76, no. 3 (September 2021): 531–43. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2021.127.

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Abstract:
Mobilités féminines en Méditerranée (note critique)Dans Les damnées de la mer, Camille Schmoll explore la géographie des migrations en Méditerranée en centrant son regard sur les mobilités de femmes parties d’Afrique de l’Ouest pour rejoindre les rives de l’Europe méridionale. Une telle géographie incarnée des traversées de la Méditerranée, qui associe à cette « histoire d’eau » (Nancy L. Green) une interrogation sur les étapes africaines d’itinéraires au long cours, rencontre l’histoire du temps présent. En retraçant les évolutions des politiques migratoires sud-européennes au cours des deux dernières décennies, l’autrice explique les origines et les modalités de ces mobilités sous contrainte. C’est grâce à une enquête menée dans les espaces de la contention et de l’attente, grâce au recueil d’un riche matériau de témoignages oraux et de bribes d’enregistrements audio et vidéo réalisés par les migrantes elles-mêmes que l’autrice parvient à restituer l’expérience de la traversée de la Méditerranée au féminin. Ce faisant, elle inscrit ses pas dans le sillage d’une historiographie des femmes et du genre de plus en plus attentive, depuis maintenant près de quatre décennies, à la question des mobilités et des circulations, et explore les espaces interstitiels de l’intimité en migration.
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Linteau, Paul-André. "Les migrants américains et franco-américains au Québec, 1792-1940 : un état de la question." Revue d'histoire de l'Amérique française 53, no. 4 (February 11, 2008): 561–602. http://dx.doi.org/10.7202/005536ar.

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Abstract:
Résumé Les migrations des États-Unis vers le Québec sont au cœur de cet article. L’examen de l'historiographie permet d'abord de proposer une périodisation de l'immigration des Américains, chaque étape étant caractérisée par un type d’immigrant: le colon (1792-1820), l’entrepreneur (1820-1880), le gestionnaire et l'expert (1880-1940). L’importance du retour au Québec de centaines de milliers de Franco-Américains est ensuite mise en lumière. L’étude des biographies de membres des élites révèle la diversité de leurs trajectoires nord-américaines. Pour les autres composantes de la population, un bilan des recherches récentes est proposé. L’auteur conclut cet état de la question en soulignant l'importance de ce double mouvement migratoire pour l'interprétation de l'histoire du Québec et suggère des pistes de recherches futures.
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Deleixhe, Martin. "Michael Walzer à l’épreuve de la Commission von der Leyen." Raisons politiques N° 94, no. 2 (June 6, 2024): 39–60. http://dx.doi.org/10.3917/rai.094.0039.

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Abstract:
Lorsqu’en 2019, Ursula Von der Leyen dévoila au public la répartition des portefeuilles entre les différents commissaires européens, l’intitulé de l’un d’entre eux déclencha une vive controverse. Margaritas Schinas, le Vice-Président de la Commission, se voyait attribuer un éventail de compétences qui allaient de la sécurité intérieure à l’éducation en passant par la migration, regroupées sous l’appellation « Protection de notre mode de vie européen ». Dénoncée comme xénophobe par certains eurodéputés, cette dénomination a été défendue par la Commission comme la recherche d’un consensus normatif minimal garantissant la stabilité du projet d’intégration politique. Cet article suggère tout d’abord que la justification de la dénomination de ce portefeuille et de sa feuille de route politique ressemble à s’y méprendre aux arguments sur la justice migratoire développés par le philosophe Michael Walzer dans le second chapitre de Sphères de justice . Pour ce faire, il récapitule les différentes étapes de la controverse au cours desquelles s’est construit et affiné la parole publique de la Commission. Il confronte ensuite la théorie de la justice migratoire de Walzer au discours de légitimation des exclusions de migrants par la Commission pour mettre en évidence un impensé de l’approche walzérienne : le paradoxe de l’identité libérale. Dans un troisième temps, il interroge la légitimation de pratiques d’exclusion au sein d’une communauté politique post-nationale qui fait de principes universalistes le socle de son identité collective.
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Ngom, Abdoulaye. "Les mobilisations familiales pour le départ migratoire à partir de la Casamance (Sénégal)." Borders in Globalization Review 5, no. 2 (August 5, 2024): 26–38. http://dx.doi.org/10.18357/bigr52202420825.

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Abstract:
Le rapport entre les salaires de base en Europe occidentale et en Afrique subsaharienne est d’au moins un facteur dix, voire nettement plus ; et il n’évolue guère. Beaucoup de jeunes Africains rêvent donc d’émigrer en Europe. La voie aérienne reste un privilège réservé aux familles des élites : pour prendre l’avion il faut un visa pour un pays européen. Sans visa il ne reste que la voie maritime, par navigation côtière le long des côtes africaines, et la voie terrestre à travers le Sahara. Ce sont ces voies très dangereuses et à l’issue aléatoire qu’empruntent chaque année des dizaines de milliers de migrants. L’article étudie le cas d’une famille de petits paysans-éleveurs vivant d’autosubsistance de l’intérieur de la Casamance, la région du Sud du Sénégal. Il permet de voir comment ce groupe familial de 42 personnes en vient à décider d’envoyer l’un des siens tenter d’entrer clandestinement en France, au risque de sa vie. Comment il choisit le migrant et se mobilise pour réunir les fonds nécessaires ; et ce qu’il advient des deux tentatives. Cette étude de cas donne une idée des étapes suivies chaque année par des dizaines de milliers d’autres familles en Afrique. Mots Clés : Mobilisation, migration illégale, famille, voyage, Casamance
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Bégin, Yves, Samuel Arseneault, and Jean Lavoie. "Dynamique d’une bordure forestière par suite de la hausse récente du niveau marin, rive sud-ouest du golfe du Saint-Laurent, Nouveau-Brunswick." Géographie physique et Quaternaire 43, no. 3 (December 18, 2007): 355–66. http://dx.doi.org/10.7202/032788ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ La transgression marine sur la côte sud du golfe du Saint-Laurent a notamment pour effet de provoquer la dégradation des marges forestières. Le déplacement de la ligne de rivage s'effectue à une vitesse moyenne de 1,11 m/an, correspondant ainsi à un taux de transgression marine de 10 à 50 cm/siècle. L'étude d'un site représentatif à la pointe Escuminac, au Nouveau-Brunswick, a permis de mettre en évidence les changements survenus au sein dune bande forestière au cours des dernières décennies. Par l'analyse dendrochronologique et l'étude de la structure des populations, nous avons retracé les étapes de la régression de l'épinette rouge sous l'effet combiné de la transgression de la nappe d'eau marine et de la migration d'une plage qui lui est associée et d'autres perturbations non reliées à la dynamique littorale (feu et épidémies de tordeuse des bourgeons). La forêt étudiée tient son origine d'un feu datant du début du siècle. Elle a depuis été atteinte par deux épidémies de tordeuse l'une en 1914-17 et l'autre en 1954-58, tout en subissant progressivement les effets d'une humidité croissante. Les résultats indiquent que dans le processus de dépérissement des forêts. Ia transgression marine a joué un double rôle: celui de modifier les conditions de drainage des sols supra-riverains menant à la réduction de la croissance secondaire des arbres, et celui de limiter la régénération forestière après perturbation. L'analyse dendrochronologique permet ainsi de retracer sur une base spatiotemporelle l'ensemble des transformations ayant caractérisé la zone littorale au cours du dernier siècle.
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Danaila, Iona. "récit à l’image de l’exil dans Travelers de Helon Habila." Voix Plurielles 18, no. 2 (December 4, 2021): 162–73. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v18i2.3533.

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Abstract:
La littérature de l’exil a en général un contexte sociopolitique et culturel réel en toile de fond. Le roman Travelers (2019) du Nigérian Helon Habila n’est pas une exception, mais, en dehors des échos avec la crise des migrants en Europe de 2019, sa construction narrative est elle-même à l’image de l’exil et de la migration. Ainsi, nous tâcherons d’analyser dans cet article la manière dont l’expérience de l’exil façonne et reconfigure le récit. Tout d’abord, nous aborderons les points de départ narratifs faisant écho aux voyages et aux parcours des personnages. Le récit de l’exil apparaît ici comme l’archive mémorielle du passé des migrants, passé qui est leur seule certitude et qui explique le désir de stabilité. Néanmoins, dans un deuxième temps, toutes les histoires enchâssées du récit-matrice traversent plusieurs étapes dont le cheminement s’apparente souvent à une forme de « déterritorialisation » selon le terme de Deleuze et Guattari. Ce monde sans repères habité par les migrants mène inévitablement à l’égarement. Des lieux comme le camp de réfugiés ou encore la mer ont ainsi un rôle de dés-ancrage illustré à travers la structure achronique et le changement de focale des personnages. Enfin, l’article analysera les mises en scène des lieux d’arrivée qui s’apparentent plutôt à des nouveaux départs qui refusent l’immobilisme. Ainsi, à travers une construction narrative en spirale, cet article se propose d’analyser le roman de Habila comme un récit-voyage à l’image des expériences migratoires.
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Légaré, Jacques, André LaRose, and Raymond Roy. "Reconstitution de la population canadienne au XVIIe siècle : méthodes et bilan d'une recherche." Recherches sociographiques 14, no. 3 (April 12, 2005): 383–400. http://dx.doi.org/10.7202/055628ar.

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Abstract:
Dans le domaine des sciences de l'homme, la démographie historique est l'une des préoccupations les plus neuves. Bien que l'intérêt pour les populations du passé ne date pas d'hier — les généalogistes et les historiens ont précédé les démographes sur ce terrain — l'analyse scientifique des phénomènes démographiques de l'ère préstatistique remonte à peine à l'après-guerre. C'est en 1954 que parut le premier ouvrage de démographie historique portant sur la population canadienne.1 L'auteur, le démographe Jacques Henripin, y montra pour la première fois tout le parti qu'on pouvait tirer des généalogies et des registres paroissiaux. Déjà au XIXe siècle, l'abbé Cyprien Tanguay avait su profiter de la qualité de ces derniers pour faire son Dictionnaire généalogique des familles canadiennes. Une utilisation ingénieuse de cet ouvrage permit à Henripin de soulever le voile sur la population du XVIIIe siècle. Il révélait ainsi au monde entier l'intérêt de cette petite société dont il avait pu mesurer la natalité, la nuptialité et la fécondité. Depuis ce temps, les études de démographie historique se sont multipliées, en Europe surtout et en France en particulier. À côté des monographies de paroisses, fleurissent aujourd'hui des travaux sur les populations urbaines ou régionales et les groupes sociaux, d'autres sur des phénomènes tels la fécondité, la limitation des naissances et les migrations, d'autres encore sur des institutions comme la famille et le ménage.2 Deux articles récents, l'un de l'historien Pierre Goubert et l'autre du démographe Louis Henry, soulignent d'ailleurs les rapports fructueux entretenus en France par les historiens et les démographes depuis vingt-cinq ans et l'enrichissement apporté aux deux parties par cette collaboration interdisciplinaire. Au Québec, c'est à Hubert Charbonneau que revient l'honneur d'avoir introduit la démographie historique à l'université. Pour enrichir le cours d'histoire de la population canadienne qu'il donnait au Département de démographie de l'Université de Montréal, Charbonneau se pencha sur le recensement de 1666 dont il souligna le tricentenaire dans une note de recherche. À la suggestion de son collègue Jacques Légaré et avec la collaboration de celui-ci, il entreprit ensuite le traitement par ordinateur des trois recensements nominatifs du Canada au XVIIe siècle. Deux historiens et un économiste s'intéressèrent à cette initiative et les discussions entre les cinq chercheurs aboutirent à l'élaboration d'un projet de recherche. À l'origine, ce projet impliquait la constitution d'une banque de données démographiques et voulait déboucher sur des réponses précises à de nombreuses questions d'ordre démographique, économique et historique. Il demandait qu'on définisse des techniques permettant la mise sur pied de la banque de données et qu'on utilise les renseignements ainsi recueillis pour vérifier certaines hypothèses, avant d'aboutir à une étude d'ensemble de la population canadienne ayant vécu au Québec, depuis le XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe. Devant l'impossibilité d'atteindre à court terme les objectifs fixés, les trois collaborateurs non-démographes ont été amenés, en raison de leurs intérêts scientifiques, à remettre à plus tard leur éventuelle collaboration. Avec le temps cependant, trois nouveaux associés se sont joints aux promoteurs du projet: un démographe, un informaticien et un historien. Les travaux dans lesquels l'équipe est engagée — constitution d'une banque de données, élaboration de méthodes de traitement originales pour ces données et analyse démographique proprement dite — demandent en effet de longues années de travail et doivent être envisagés sous plusieurs angles à la fois. Après six ans d'existence, les objectifs de notre programme de recherche sont restés les mêmes, soit le dépouillement et l'exploitation de tous les registres paroissiaux du Québec antérieurs à 1850. Dans une première étape, toutefois, nous nous concentrons sur la période avant 1765, débordant ainsi légèrement le régime français à cause des sources et de l'évolution démographique. Pourquoi nos efforts vont-ils d'abord aux XVIIe et XVIIIe siècles et non aux XIXe? C'est qu'en travaillant sur cette époque éloignée, la probabilité est grande que la conjugaison de plusieurs facteurs, dont l'existence et la qualité des sources dès le XVIIe siècle, les effectifs peu considérables de la population sous le régime français et la possibilité de travailler sur l'ensemble des habitants d'un pays depuis ses origines, conduise une équipe de recherche à un optimum de rendement. Commencer les dépouillements par les documents de 1760 ou de 1800 nous aurait par ailleurs pénalisés en nous privant de la connaissance de la population de base et en nous amenant à manipuler dès le départ des masses considérables de données. L'originalité de notre projet est de vouloir mettre au point une fiche propre à chaque individu, qui soit élaborée par l'ordinateur. Sur cette fiche apparaîtra la liste des événements démographiques auxquels un individu a participé, soit comme sujet d'acte soit comme témoin ; cette liste sera complétée par un certain nombre de caractéristiques provenant des sources exploitées : sexe, âge, état matrimonial, profession, relation de parenté, lieux de résidence et d'origine. La somme de ces fiches biographiques permettra de constituer sur bande magnétique un registre de population fait de dossiers individuels. C'est ce registre qui permettra de reconstituer la population de l'ensemble du territoire étudié à une date donnée. L'expérience nous a montré toutefois que l'élaboration d'un tel registre ne va pas sans une opération préalable qui consiste à situer un individu d'abord par rapport à ses parents et ensuite, par rapport à son conjoint, opération qui fait partie de ce qu'on appelle en démographie historique la « reconstitution des familles ». Or, comme nous travaillons sur une population qui compte au-delà de 4000 personnes au recensement de 1666, environ 20000 en 1700 et 200000 un siècle plus tard, il ne nous est plus possible de recourir aux méthodes manuelles de reconstitution des familles. Nous devons pour cela utiliser l'ordinateur, ce qui nous amène là encore à des innovations méthodologiques, puisque la reconstitution automatique des familles nous entraîne dans le couplage de l'information. La mise sur pied d'un registre de population et le couplage automatique de l'information sont nos objectifs les plus immédiats ; on ne saurait cependant les atteindre sans une longue et patiente collecte des données exécutée selon des méthodes rigoureuses. Ces deux pôles d'activité de notre programme de recherche déterminent le plan de cet exposé où nous montrons comment, après plus de six ans de labeur, a évolué notre recherche, quel est le travail accompli, celui qui est en cours et celui qui reste à faire.
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Banerjee, Rupa, and Laura Lam. "Paths to Permanence: Permit Categories and Earnings Trajectories of Workers in Canada's International Mobility Program." Canadian Public Policy, April 30, 2024. http://dx.doi.org/10.3138/cpp.2023-062.

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Abstract:
La présente étude utilise la Base de données longitudinales sur l'immigration pour analyser les trajectoires de revenus des immigrants en deux étapes au Canada, dès leur permis de travail temporaire initial. L'objectif principal de la recherche est d'arriver à d'importantes conclusions sur la relation entre la catégorie de permis de travail temporaire et l'intégration au marché du travail des nouveaux arrivants et des nouvelles arrivantes. Axée sur les quatre sous-catégories principales de permis du Programme de mobilité internationale—titulaires d'un permis de travail postdiplôme, Permis de travail ouverts aux membres de la famille des travailleurs étrangers ou époux/épouses et conjoint·e·s de fait des titulaires d'un permis d’études, personnes mutées à l'intérieur d'une société ou programme vacances-travail—, la recherche explore la façon dont les résultats sur le marché du travail de ces divers titulaires de permis de travail temporaires se comparent à ceux des immigrant·e·s à une étape arrivant directement de l’étranger. Les conclusions mettent en relief les différences significatives dans les résultats sur le marché du travail au sein de la population immigrante, compte tenu de la catégorie de permis de travail précis avant la migration. Notamment, les personnes avec un permis de travail postdiplôme et les personnes mutées à l'intérieur d'une société ont des revenus initiaux plus élevés que les personnes sans permis de travail ou d’études préalables. À l'inverse, les participant·e·s au programme vacances-travail ont des revenus initiaux plus faibles et le revenu de titulaires de permis pour conjoint·e·s varie selon le genre. De plus, l’étude note diverses tendances en matière de croissance des revenus annuels dans le temps, associées à différents types de permis. On discute des conséquences de ces résultats en ce qui concerne les politiques. Note des rédacteurs : Le premier volume de Canadian Public Policy/Analyse de politiques a été publié en 1975. Ce volume-ci est le cinquantième. Pour commémorer cet événement, nous avons organisé une série de conférences qui sont publiées dans ce numéro spécial. La professeure Banerjee a donné cette conférence dans un webinaire organisé par la chaire d'excellence en recherche du Canada en migration et intégration en juin 2023.
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Frozzini, Jorge. "Processus migratoire." Anthropen, February 15, 2023. http://dx.doi.org/10.47854/anthropen.v1i1.51263.

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Le processus migratoire fait référence au dynamisme et aux particularités de l’enchainement de situations rencontrées par une personne ou un groupe. Les phénomènes et les expériences s’entrecroisent ou se chevauchent depuis le moment où les personnes entament les démarches pour quitter leur lieu d’origine jusqu’au moment de leur installation et finalement, leur inclusion dans la société d’accueil. On y associe trois étapes (prémigratoire, migratoire et postmigratoire), mais il n’y a pas de linéarité ni de durée de temps déterminé, à raison du dynamisme des situations. Cette entrée fait suite à « Migration » (2017) et approfondit cette notion en abordant ce qui constitue l’expérience de migration dans la variabilité des expériences, mais aussi ce qui les regroupe.
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Pape, Élise. "Migrations d’objets, migrations d’humains ? Passer les frontières en contexte de restitutions." e-Migrinter 24 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/128lb.

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Cet article prolonge les réflexions menées par Nora Philippe dans son film Restituer ? – L’Afrique en quête de ses chefs-d’œuvre (2021) et approfondit deux thématiques : le temps long dans lequel s’inscrivent généralement les processus de restitutions, et le lien entre restitutions et migrations. Il évoque les différentes étapes qui jalonnent les restitutions et le rôle central des personnes issues de la diaspora africaine en Europe dans ce processus : en jouant un rôle de médiateurs, de traducteurs, en engageant des recherches et des actions afin d’accéder aux archives sur l’époque coloniale, et de sensibiliser un public large sur les enjeux des restitutions, le plus souvent sur leur temps libre et avec leurs fonds propres. Ce texte met également en exergue le contraste avec lequel la mobilité d’objets et d’humains est envisagée dans le discours d’Emmanuel Macron à Ouagadougou en 2017 : alors que le Président prône un retour massif d’objets culturels vers leur continent d’origine, il souligne à plusieurs reprises l’importance de limiter et de filtrer les arrivées de personnes africaines en Europe, sans s’interroger à un seul moment sur les motivations des personnes à émigrer, ni sur les responsabilités de pays du Nord dans les mouvements migratoires contemporains.
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Yahya, Al-Abdullah. "Migration par étapes et intégration urbaine : la trajectoire transnationale de la communauté dom du Levant vers la banlieue Nord de Paris." L'Atelier du CRH, 2024. https://doi.org/10.4000/130f6.

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Pisanelli, Flaviano. "Pour une ‘écriture plurielle’ : la littérature italienne de la migration." Textes et contextes, no. 2 (December 1, 2008). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.143.

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Abstract:
À partir d’une définition possible de ‘littérature italienne de la migration’, cette étude vise à analyser l’impact formel, linguistique, thématique, culturel et social que l’œuvre en prose et en vers des différents auteurs migrants résidant en Italie et écrivant en langue italienne exerce sur le système littéraire du pays d’accueil. S’appuyant sur les notions de migration, d’errance et d’exil, ce type de production littéraire demande aujourd’hui à la critique de redéfinir les paramètres traditionnels qui ont déterminé jusqu’à présent le canon des systèmes culturels et littéraires nationaux fondés sur le paradigme identité-culture-langue. L’auteur migrant, s’exprimant à travers une écriture plurielle capable de lancer un défi à la notion de culture monoculturelle et de se situer à la frontière entre un univers et une langue de l’origine qui s’affaiblissent et un univers et une langue à découvrir et à maîtriser, réalise une littérature que nous pouvons considérer comme un véritable laboratoire de transformation linguistique, culturelle et sociale.La littérature italienne de la migration introduit ainsi à l’intérieur du système littéraire italien contemporain l’idée d’expatriation, de migration et d’identité mixte et composite et – tout comme la littérature produite par les Italiens résidant à l’étranger – contribue désormais à l’élaboration d’une littérature italophone qui se place au sein du système général des ‘littératures européennes de la diaspora’. Il nous appartiendra d’éclairer d’un point de vue critique et méthodologique les étapes de ce processus qui, d’une part, favorise le contact entre les langues et les cultures les plus diverses et, d’autre part, permet d’aborder dans une perspective inédite la question cruciale de l’identité culturelle ainsi que le phénomène actuel des ‘métissages culturels’.
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Lasserre, Marie. "Traverses, un processus de recherche-création à la croisée des Arts, des Sciences et des Migrations." e-Migrinter 24 (2024). http://dx.doi.org/10.4000/128l8.

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Abstract:
Dans cet article, j’analyse certains enjeux d’une recherche-création intitulée Traverses, qui prend la forme d’un spectacle vivant et transdisciplinaire connectant arts, sciences humaines et sociales et migrations. Cette recherche-création a accompagné ma recherche doctorale en anthropologie autour des traversées de frontières et transmigrations de Sénégalais·es vers et depuis le Nord de l’Afrique, que ce soit au niveau de la méthodologie, de la réflexivité, de l’écriture et de la transmission. Je dévoile ici certains aspects des processus réflexifs et créatifs que constituent ce spectacle, et quelques éléments des recherches artistico-scientifiques qui l’entourent, qui représentent à plusieurs niveaux et étapes des expérimentations de collaborations entre artistes et chercheur·es qui se sont rencontré·es et travaillent ensemble aux confins de migrations Sud-Sud, Sud-Nord et Nord-Sud. En tant que traduction sensible d’une enquête doctorale en Anthropologie, je montre comment la recherche-création Traverses, anime, médiatise et démocratise ma recherche scientifique, du contenu de l’étude au processus d’enquête jusqu’à l’écriture. Dans une première partie, j’explore les manières dont Traverses rend accessible et médiatise, à travers des supports sensibles variés, une recherche scientifique complexe, et visualise les choix faits en termes de transmission du contenu de l’étude doctorale. Dans une seconde partie, j’examine la façon dont Traverses vient transmettre, de manière plus implicite cette fois-ci, le processus d’enquête. Je me concentre particulièrement sur la relation intersubjective d’enquête et sur les asymétries d’enquête entre la chercheuse et les migrant·es concerné·es par sa recherche, asymétries croisées que ce processus de recherche-création est d’ailleurs venu rééquilibrer, sans jamais pouvoir les effacer.
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Stoczkowski, Wiktor. "Race." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.042.

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La notion de race est ancienne, et ses significations n’ont jamais cessé de se transformer. Dès le XVIe siècle, le mot race désignait les membres d’un lignage. Par conséquent, l’espèce humaine devenait une race puisque la Bible lui donnait pour ancêtres communs Adam et Ève. Un peuple se réclamant d’un ancêtre mythique pouvait également être qualifié de race : on disait par exemple que les Juifs étaient de la race d’Abraham. Le terme a parfois été synonyme de dynastie royale, elle aussi dotée d’un ancêtre commun. L’Encyclopédie utilise le terme principalement dans ces trois acceptions, parlant aussi bien de race humaine que de race d’Abraham ou de race des Capétiens (L’Encyclopédie 1777 et 1778). Parallèlement, le XVIIIe siècle voit se répandre l’usage zoologique de la notion de race, employée pour désigner les variétés infra-spécifiques d’animaux, surtout des animaux domestiques, tels les chiens, les chevaux ou les bovins (Buffon 1749a et 1755). En même temps, les naturalistes étendent son application aux variétés de l’espèce humaine. On considère alors que les différences biologiques entre groupes humains géographiquement séparés sont solidaires de leurs différences culturelles, les unes et les autres engendrées par l’influence conjointe du sol, du climat et de la nourriture (Buffon 1749b). En accord avec la théorie humorale alors en vogue, on pense que le sol, le climat et la nourriture influencent les quatre humeurs physiologiques (bile jaune, sang, bile noire, pituite), dont l’interaction détermine le degré d’un tempérament (mélancolique, flegmatique, bileux, sanguin), lequel décide à son tour à la fois de l’anatomie des hommes et de leur caractère, mentalité, mœurs et organisation sociale (Greenwood 1984). Aucun consensus n’existait en revanche quant au nombre de races d’hommes, tantôt porté à plusieurs dizaines, tantôt réduit à trois et dont chacune était assimilée à la descendance d’un des trois fils de Noé. Les races humaines étaient disposées sur les échelons supérieurs de la Grande Échelle des Êtres, qui menait des formes animales les plus simples jusqu’à l’homme le plus perfectionné, identifié invariablement au Blanc. Le Noir, et plus particulièrement le Hottentot, occupait la limite inférieure de l’humanité, où il côtoyait l’Orang-outang placé au sommet du monde animal (Dictionnaire des sciences médicales, 1819, Sebastani 2013). Si la plupart des Européens du XVIIIe siècle croyaient à la supériorité des Blancs, tous n’en déduisaient pas les mêmes conclusions. Certains estimaient que les autres races pouvaient éventuellement acquérir la civilisation et devenir, avec le temps, à la fois égales aux Blancs et blanches de peau, blanchies sous l’effet de la civilisation. D’autres restaient convaincus que la supériorité des Blancs était un immuable fait de nature, ce qui condamnait les autres races, surtout les Noirs, à une éternelle soumission, faisant d’eux ce que Aristote avait appelé les esclaves par nature. Les débats raciologiques du XIXe siècle consacrèrent l’opposition plus ancienne entre le monogénisme et le polygénisme (Blanckaert 1981). Les monogénistes clamaient qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine, différenciée à partir d’un type originel ; les polygénistes soutenaient qu’il existe depuis toujours plusieurs espèces humaines invariables, pourvues de propriétés spécifiques, aussi bien biologiques que mentales. La théorie darwinienne (1859) n’a modifié que modestement les grandes lignes de ce débat : les degrés de l’Échelle des Êtres seront désormais considérés comme les étapes consécutives de l’évolution, tandis que les races inférieures se verront identifiées aux races moins évoluées. Les polygénistes darwiniens pouvaient renoncer à l’axiome de l’invariabilité des races dans la très longue durée préhistorique, mais ils s’accordaient avec les monogénistes darwiniens à établir une hiérarchie linéaire des races selon leurs formes anatomiques, auxquelles on croyait pouvoir associer une gradation de facultés morales, intellectuelles et civilisatrices, tenues pour héréditaires et difficilement modifiables dans la courte durée historique. Dès la fin du XVIIIe siècle, des mesures anthropométriques variées ont commencé à être proposées, dans l’espoir de quantifier le degré d’avancement moral et mental des races à partir d’indices anatomiques : ce fut l’un des fondements de l’anthropologie physique du XIXe siècle. La théorie darwinienne de la sélection naturelle a contribué à légitimer la vieille idée de la lutte des races pour la survie. On s’est mis à redouter que les races inférieures, réputées plus fertiles, n’en viennent à bout des races supérieures. Le XIXe siècle fut particulièrement marqué par la hantise du mélange racial, censé conduire à la contamination de la « substance germinative » des races supérieures et à leur dégénérescence consécutive. Dans la première moitié du XXe siècle, l’idéologie nazie offrit l’un des aboutissements extrêmes de cette conception. On y trouve une combinaison de nombreuses composantes des théories raciologiques antérieures : une classification raciale rigide, la hiérarchisation des races en supérieures et inférieures, la conviction que les différences anatomiques correspondent aux différences culturelles, l’idée d’une inégalité morale, intellectuelle et civilisatrice des races, la crainte d’une dégénérescence raciale par le métissage qui altère le « sang » de la race supérieure, la croyance qu’une menace pèse sur la race supérieure du fait de la fertilité plus grande des races inférieures, la doctrine de la lutte entre les races comme force motrice du progrès. L’idéologie nazie fut une sinistre synthèse d’au moins deux siècles de développement de la pensée raciale. Lorsque la Deuxième Guerre prit fin, l’Occident tenta de faire le procès à son héritage intellectuel. L’UNESCO exprima une conviction alors inédite en inscrivant dans sa constitution l’idée selon laquelle les atrocités de la récente guerre avaient été rendues possibles par la croyance à l’inégalité des races. Pour rendre impossibles de nouveaux Auschwitz, on décida alors de faire disparaître la notion de races humaines, source présumée de l’horreur suprême. Dans leur déclaration de 1950, les experts de l’UNESCO affirmèrent l’unité fondamentale de l’espèce humaine et reléguèrent la diversité biologique des hommes à un second plan, en tant qu’épiphénomène de divers mécanismes évolutifs de différentiation. La Déclaration de l’UNESCO portait les marques de la toute récente théorie synthétique de l’évolution, dont les principes ramenaient la « race » à un résultat éphémère de la circulation des gènes entre les populations, seules entités réellement observables (UNESCO 1950, Stoczkowski 2008). La conjonction du contexte politique et de l’émergence de la génétique des populations conduisit, à partir des années 1950, à l’abandon progressif de la notion de race, surtout en sciences sociales. Les humanités multiples des théories raciologiques se muèrent en l’Homme universel de l’UNESCO. Pourtant, la génétique des populations n’a pas tenu les promesses dont on l’avait initialement investie en espérant que la recherche allait démontrer l’inexistence des races humaines, ce qui devait invalider toute possibilité de rabattre les différences de culture sur les différences de nature, selon le subterfuge séculaire qui avait maintes fois servi à justifier les inégalités, les discriminations et les oppressions. N’étaient pas moindres les attentes suscitées ensuite par l’exploration du génome humain : elle devait porter le coup de grâce au concept de race et aux préjugés que ce concept implique. En juin 2000, lors des célébrations qui marquèrent la publication de la première esquisse de la carte du génome humain, J. Craig Venter, directeur de l’entreprise de recherche génétique Celera, répéta que « la notion de race n’a aucun fondement génétique ni scientifique » (Marantz Henig 2004). Aujourd’hui, les résultats de la recherche sur le génome humain semblent moins univoques (Stoczkowski 2006). Il est certes réconfortant de savoir qu’aucun doute ne subsiste sur l’unité génétique de l’espèce humaine. Pourtant, après une première période consacrée à la description des similitudes génétiques, les travaux actuels s’orientent de plus en plus vers l’exploration de la diversité de notre espèce. Plusieurs études publiées récemment tendent à démontrer que des données génétiques permettent bel et bien de faire la distinction entre les individus originaires d’Europe, d’Afrique et d’Extrême-Orient, c’est-à-dire entre les populations traditionnellement réparties par la pensée ordinaire entre les trois grandes « races » : blanche, noire et jaune (Bamshad et al. 2003, Rosenberg et al.,2002, Watkins et al. 2003). Ces travaux dérangent et inquiètent. Ils dérangent car on s’attendait à ce que la génétique rende définitivement illégitime toute classification biologique des humains. C’est le contraire qui semble advenir sous nos yeux. Au lieu de prouver que l’ordre du phénotype, privilégié par la pensée ordinaire, s’écarte de l’ordre du génotype étudié par la science, les travaux récents suggèrent que certaines classifications « raciales » – pour autant qu’elles soient fondées non sur la seule morphologie, mais plutôt sur l’origine géographique – peuvent refléter approximativement une partie de la diversité humaine établie par la génétique moderne (Bamshad et al. 2003; Rosenberg et al. 2002; Watkins et al. 2003). Ces travaux inquiètent aussi, car nul n’ignore que l’étude des différences entre les hommes peut fournir des arguments à ceux qui veulent diviser l’humanité, porter les distinctions à l’absolu, les juger scandaleuses et insupportables. Les généticiens ne manquent pas de souligner que les groupements formés à partir de leurs modèles diffèrent des anciennes catégories raciales, puisque les écarts entre les classes génétiques sont statistiques, relatifs, mouvants, soumis aux vicissitudes de l’histoire faite non seulement de séparations, mais aussi de migrations et de croisements. Il n’en demeure pas moins que le risque existe que les résultats de ces travaux nourrissent à nouveau le phantasme de divergences insurmontables inscrites dans le corps des humains. Les controverses sur la classification infra-spécifique des humains sont loin d’être closes. Quelles que soient les conclusions qui remporteront finalement le consensus de la communauté scientifique, il est probable que la pensée antiraciste soit confrontée dans un avenir proche à une nouvelle légitimité scientifique des classements des humains à partir de critères biologiques, cette fois dans un contexte social où l’aspiration à l’égalité ne passe plus par l’effacement des différences biologiques mais, au contraire, par leur revendication de la part des dominés. Après l’expérience du nazisme, dont l’intérêt exacerbé pour les différences biologiques déboucha sur l’abomination de la Shoah, on était enclin à considérer que toute théorie de la différence biologique devait nécessairement conduire au racisme. On en est moins sûr de nos jours, en observant que les minorités auparavant opprimées cherchent à adosser leur combat contre les inégalités à une théorie de la différence biologique (Oak Ridge National Laboratory). Hier, désireux d’expier le péché de racisme, l’homme blanc fit appel à la science pour rendre insignifiantes les différences biologiques entre les humains ; aujourd’hui, réclamant le droit à l’égalité, l’homme de couleur emploie la science pour donner aux différences biologiques une signification nouvelle. Cette résurgence de l’intérêt de la recherche pour la diversité de l’espèce humaine, en dépit du danger bien réel d’un détournement idéologique de ses résultats, encore très provisoires, peut devenir un antidote contre les spéculations naïves sur la race, qui ne manqueront pas de foisonner dans la culture populaire tant que les chercheurs seront incapables d’expliquer pourquoi les hommes, appartenant tous à la même espèce biologique, n’ont pas pour autant tous la même apparence.
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