Academic literature on the topic 'Méta-Constitution'

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Journal articles on the topic "Méta-Constitution":

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Egerton, George. "Writing the Canadian Bill of Rights: Religion, Politics, and the Challenge of Pluralism 1957–1960." Canadian journal of law and society 19, no. 2 (August 2004): 1–22. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100008115.

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Abstract:
RésuméUn élément central dans l'histoire du Canada, depuis le Deuxième Guerre mondiale, est ‘la révolution des droits,’ cette quête d'articuler et de donner une protection légale aux droits humains et libertés fondamentales. À bien des égards, ce but est devenu la principale méta-narration de la nation, qui donne identité, valeurs normatives et mission à la nationalité et la jurisprudence du Canada, particulièrement après l'enchâssement de la Charte canadienne des Droits et Libertés dans la Constitution canadienne de 1982. Cet article étudie historiquement le rôle complexe de la religion, dans la phase initiale de la narration des droits humains au Canada. Au centre est la dimension religieuse du premier dispositif législatif sur les droits humains, la Déclaration canadienne des droits, que le gouvernement de John Diefenbaker a fait adopter en 1960. L'auteur soutient que les églises jouaient un rôle important mais ambigu dans le mouvement des droits humains, lequel, à certains égards, dénote une mise en cause perçue de leur propre méta-narration religieuse de l'histoire, de l'identité et de la destinée du Canada. La thèse centrale est que la Déclaration canadienne des droits exprimait un pluralisme religieux positif, en intégrant les valeurs nationales, religieuses et politiques, dans la formule du Préambule de la Déclaration: «Le Parlement du Canada proclame que la nation canadienne repose sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu, la dignité et la valeur de la personne humaine ainsi que le rôle de la famille dans une société d'hommes libres et d'institutions libres (…)».
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Marion, Colas-Blaise. "La sémiotique des formes de vie, un nouveau tournant ?" Semiotica 2018, no. 221 (March 26, 2018): 301–13. http://dx.doi.org/10.1515/sem-2016-0028.

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Abstract:
Résumé Ce compte rendu de Formes de vie de Jacques Fontanille (Liège, Presses universitaires de Liège, coll. « Sigilla », 2015a, 274 p.) cherche à montrer que l’ouvrage s’inscrit dans une certaine continuité, notamment par rapport à Pratiques sémiotiques (2008), mais qu’il constitue aussi un nouveau tournant, qui fait évoluer la sémiotique et la positionne dans le champ des sciences humaines et sociales. D’abord, nous discutons le fait que, selon Jacques Fontanille, les formes de vie font « vaciller » la frontière entre la nature et la culture. Nous soulignons le fait que Jacques Fontanille développe après Descola, Latour et Lotman les notions de régimes de croyance d’identification, de mode d’existence social et de sémiosphère. Ensuite, l’accent est mis sur le « vivre-avec » comme macro-expérience. Il s’agit de mesurer les conséquences d’un double choix qui permet de dépasser le stade de l’auto-organisation : d’une part, le rapport au monde est médié par l’actant-corps ; d’autre part, l’activité sémiotique consciente d’elle-même est une activité méta-sémiotique. Enfin, il importe d’évaluer la part du culturel dans la constitution des formes de vie. Nous nous interrogeons sur l’« instanciation » des formes de vie dans un lieu et dans un temps déterminés.
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Giordana, B. "Le sentir, le fond de la vie et la présence humaine dans la rencontre." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 585. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.294.

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Abstract:
Traditionnellement décrite comme une pathologie du Soi, la schizophrénie est avant tout un trouble de la Rencontre. Là où les neurosciences contemporaines abordent la question de l’intersubjectivité dans la schizophrénie selon des processus méta-représentationnels théoriques et non incarnés, la pensée phénoménologique de Bin Kimura, appuyée sur des notions héritées de la tradition zen, nous invite à redécouvrir les fondements de l’expérience immédiate et incarnée d’autrui, et à repenser l’articulation entre identité du Soi et relation interpersonnelle. Pour Kimura, le trait essentiel de la vie humaine réside dans l’aida, soit l’entre des relations personnelles, fond relationnel originaire commun d’où procède la genèse du Soi. Chaque existence ne peut s’instituer individuellement que sur le fondement de cet aida intersubjectif, dans une dialectique de différenciation où le Moi se pose en posant le non-Moi. Ce processus est indissociable d’un voir spécifique, le jikaku, ressenti atmosphérique de l’Autre, sorte de résonance avec Autrui au sein de la constitution du Soi-même. Cette forme d’auto-aperception phénoménologique, véritable procédure diagnostique en tant que telle pour Kimura, révèle par ailleurs, au plus profond de chaque sujet, la liaison entre l’activité autonome de l’individu et sa participation constante au fond de la Vie, soit l’accomplissement de la spontanéité universelle. Cet aida intrasubjectif, véritable rapport dialectique entre Propre et Impropre, est fondamentalement la structure du soi-même authentique et la condition de possibilité de la rencontre interhumaine. Les troubles schizophréniques peuvent alors être appréhendés, dans leur diversité clinique, comme des formes déficientes de cet aida intérieur, incapable de se rapporter à un autre aida intrasubjectif dans un aida intersubjectif. La tâche du psychiatre, « porteur de fardeau » selon de mot de Binswanger, est alors de soutenir cet Autre en péril de lui-même dans ses efforts de constitution, sur la base même de cette situation originaire de co-présence.
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

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Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.

Dissertations / Theses on the topic "Méta-Constitution":

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Parjouet, Claire. "Une méta-constitution, la constitution de transition." Electronic Thesis or Diss., Pau, 2023. http://www.theses.fr/2023PAUU2148.

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Abstract:
Les transitions constitutionnelles sont des processus de remplacement d'une Constitution par une autre. Elles sont de plus en plus régulièrement structurées par un ensemble de textes. Ces corpus de transition forment ce qu'il est possible de présenter comme un droit constitutionnel pour la construc-tion constitutionnelle. Produits d'un choix des acteurs politiques, ils traduisent une réappropriation des outils et concepts constitutionnels classiques en fonction des enjeux et impératifs du moment. Le droit semble en ce sens employé en tant qu'instrument de normalisation d'une période anormale. Il en résulte un ensemble de contradictions rendant particulièrement complexe l'appréhension de ces textes, qu'il s'agisse de leur nature ou de leur fonction. Plusieurs concepts ont déjà été présentés par la doctrine afin de mettre en lumière certaines de leurs spécificités. Dans la continuité de ces ré-flexions, la présente étude propose de recourir au concept de droit méta-constitutionnel pour définir et analyser ce droit paradoxal.La préposition grecque « méta » signifie la succession, le changement, la transformation. Elle souligne l'implication des textes concernés dans l'édification du futur système constitutionnel, et permet en ce sens de considérer les fonctions de norme et de méta-norme constitutionnelle ainsi que les finalités méta-juridiques des corpus de transition. Ces textes sont en effet pensés pour orchestrer le présent, mais construisent également le futur système constitutionnel. Cette double temporalité, associée à l'instabilité politique et juridique du moment, commande une réadaptation des schèmes scientifiques classiques, en fonction des ambitions concrètes de ce droit exceptionnel.La présente thèse propose de soutenir ce point à travers une étude de droit constitutionnel com-paré se concentrant sur un type d'actes composant les corpus de transition : les Constitutions de tran-sition. Seize Constitutions de transition ont été identifiées entre 1989 et 2019. Elles sont définies comme les textes cumulant des dispositions déconstituante(s), constituante(s) et constitutive(s). Cette catégorie représente la quintessence du paradoxe d'un droit constitutionnel pour la construction constitutionnelle. La qualification de leur nature et de leur fonction s'avère en effet complexe, parta-gée entre la réalité d'une Constitution et les conséquences de la transition. Un raisonnement en termes de droit méta-constitutionnel permettrait cependant d'appréhender pleinement ces instru-ments. Véritables méta-Constitutions, les Constitutions de transition forment un objet atypique, mais au combien novateur pour la science du droit
Constitution-making process are processes whereby one constitution is replaced by another. They are regularly structured by a collection of texts. These transitional corpus form what can be described as constitutional law for constitutional construction. As a product of political actors choices, they reflect a reappropriation of classic constitutional tools and concepts in line with the issues and imperatives of the moment. In this sense, the law seems to be used as an instrument to normalise an abnormal period. The result is a series of contradictions that make it particularly com-plex to understand these texts, whether in terms of their nature or their function. A number of con-cepts have already been presented by legal writers in order to highlight some of their specific fea-tures. Following on from these reflections, this study proposes to use the concept of meta-constitutional law to define and analyse this paradoxical law
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PEQUENO, PIMENTEL JOSE. "L'emotivisme et la constitution affective du discours moral. Les limites de la meta-ethique et son influence dans le debat contemporain." Strasbourg 2, 1996. http://www.theses.fr/1996STR20065.

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Abstract:
Notre these s'articule autour des fondements, limites et repercussions de l'emotivisme. Au long de ses pages, nous envisageons de degager les elements qui nous permettront d'actualiser sa problematique majeure : ce que les emotions peuvent nous apprendre a propos de l'ethique. Il s'agit donc de trouver une connexion possible entre raison et emotion dans la structure de l'action morale. Notre travail s'ouvre par un chapitre sur les fondements de la philosophie analytique du langage moral, dans lequel nous essayons de delimiter les origines et les interets theoriques de la meta-ethique, a partir des vues de son precurseur : george moore. Ensuite, afin de parcourir les diatribes de la theorie emotiviste, nous tentons de demontrer le soubassement neopositiviste de sa conception de l'ethique en tenant compte des influences de son principal instigateur : ludwig wittgenstein. Notre examen de l'approche emotiviste est centre sur l'ouvrage "language. Truth and logic" d'alfred ayer et surtout "ethics and language" de charles stevenson. Ici, nous envisageons non seulement de mettre en relief les traits generaux d'une telle theorie, mais aussi souligner les incompletudes de cette approche ainsi que l'etroitesse de sa conception de l'emotion. En depit de ses lacunes, nous jugeons que l'emotivisme a eu le merite de reintroduire la discussion sur la fonction de l'affectivite en morale. Dans son ensemble nos propositions visent trois buts : a) reconstituer le parcours de l'emotivisme et les critiques qui lui sont adressees; b) demontrer, a partir de sa confrontation avec les approches natuuralistes (darwinisme social, evolutionnisme, sociobiologie) l'inconsistance de son programme de recherche : c) finalment que le rapport "pathos-logos" doit conquerir le droit de cite en ethique. C'est pourquoi nous cherchons a fonder notre these selon laquelle "si la morale sans emotions est vide; une morale en comportant que l'emotion est aveugle"
This thesis is concerned with emotivism, its foundations, scope and consequences. It concentrates in those elements which will facilitate examination of the fondamental question : what can emotions teach us about ethics ? a potential' conection between reason and emotion in the structure of moral action wole be sought. The study begins with a chapter concerning the basis of the analytical philosophy of moral language, in which the origins and the theorical interests of meta-ethics from the theories of its precursor george moore will be discussed. Then, in order to explore the diatribes of the emotivism theory, a demonstration of the neopositivist basis of its conception of ethics, taking into account the influence of its main instigator ludwig wittgenstein, will be attempted. The study of the emotivist approach is centred, here, on the work "language, truth and logic" by alfred ayer and above "ethics and language" by charles stevenson. The general caracteristics of this theory will be examined : however, the limitations of this approach and the ratrowness of its conception of emotion will not be ignored. Despite its shortcomings, this theory has the merit of refocusing attention on the debate aboute the fonction of emotion in moral theory. This thesis as a whole has three aims : a) the reconstruction of the development of emotivism and critical reactions to it; b) the demonstration through its opposition to the naturalist approaches of ethics (social darwinism, evolutionnism, sociobiology) the flinsiness of its research methods; c) the conslusion that the relation pathos/logos" must restablish its rightful place in the philosophical debate
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Husson, Anne-Charlotte. "Les mots du genre : Activité métalinguistique folk et constitution d'un événement polémique." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. http://www.theses.fr/2018USPCD047.

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Abstract:
À partir de 2011, une polémique apparemment inédite s’installe dans la sphère publique française. Elle porte sur le concept de genre, plus particulièrement sur son utilisation dans des programmes scolaires et dans le domaine législatif. Cette polémique est ici envisagée comme un événement dont il s’agit de saisir la constitution – terme préféré à celui de construction – entre 2011 et 2014. L’objectif est plus précisément de comprendre comment l’activité métalinguistique sur les mots liés au genre, activité effectuée par des actrices-locutrices ordinaires, participe de la constitution d’un tel événement. Un corpus d’énoncés francophones natifs du web (sites, blogs, réseaux sociaux) a été rassemblé, ainsi qu’un corpus de référence plus hétérogène (livres, tweets, emails, compte rendus de séances parlementaires...), afin d’étudier la mise en conflit des mots du genre du point de vue de la nomination et de la définition.L’étude propose ainsi une analyse du discours polémique à entrée lexicale nourrie par les théories de l’argumentation et par des savoirs contributeurs, venus des études de genre et d’ailleurs. Elle montre qu’il est crucial de prendre en compte les pré-discours de la linguistique folk, y compris dans leur dimension éthique, pour comprendre l’activité métalinguistique des actrices-locutrices et le rôle qu’elle joue dans la constitution de l’événement. En mettant au jour une peur de la dénaturation qui affecte à la fois le sexe et le langage, la thèse apporte également aux études de genre une façon nouvelle d’appréhender les discours essentialistes sur « la différence des sexes »
From 2011, an apparently unprecedented controversy has held a place in the French public sphere. This controversy centres on the concept of gender, specifically its use in school programmes and legislation. The constitution – rather than construction –, between 2011 and 2014, of what is here considered as an event is the focus of this study. The particular aim of this thesis is to understand the role played by folk actor-speakers’ metalinguistic activity about words related to gender in the constitution of such an event. A corpus of web-native francophone utterances (websites, blogs, social networks) was gathered, along with a more heterogeneous reference corpus (books, tweets, emails, transcripts of parliamentary sessions, etc.), in order to analyse, in terms of nomination and definition, how words related to gender became conflictual.The study thus proposes an analysis of polemical discourses which uses words as a point ofentry, and is supported by argumentation theories and contributory knowledge from gender studies and elsewhere. It shows how crucial it is to take into account the prediscourses of folklinguistics, including ethical ones, to understand actor-speakers’ metalinguistic activity and the role it plays in the constitution of the event. By bringing to light a fear of denaturation which affects both sex and language, this thesis also provides gender studies with a new way of interpreting essentialist discourses about the differences between the sexes

Book chapters on the topic "Méta-Constitution":

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Adalid, Sébastien. "De la constitution économique à la constitution écologique : l’avènement de la ‘méta-politique’." In The Idea of Economic Constitution in Europe, 755–86. Brill | Nijhoff, 2022. http://dx.doi.org/10.1163/9789004519350_026.

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