Dissertations / Theses on the topic 'Marx, Karl (1818-1883) – Droit – Philosophie'

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Rocca, Facundo Carlos. "El joven Marx (1835-1844) y el derecho moderno : de la filosofía política al pensamiento de lo social." Electronic Thesis or Diss., Paris 8, 2020. http://www.theses.fr/2020PA080088.

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Abstract:
Cette thèse se concentre sur le problème de la forme juridique dans la période de jeunesse de Marx (1835-1844). En analysant le développement de ses réflexions philosophico-politiques, on cherche à montrer la centralité des discussions sur le droit dans les premières périodes de la pensée marxienne. Ce travail est organisé comme suit : 1) une introduction générale au problème du droit chez Marx avec une analyse de ses premiers écrits (ses lettres d’étudiant et sa thèse doctorale) ; 2) un premier chapitre sur le rapport entre philosophie, politique, droit et publicité dans la Rheinische Zeitung (1842-43) ; 3) un deuxième chapitre autour du Kreuznacher Manuskript (1843) qui analyse la critique de Marx à Hegel et à l’État moderne comme une condition d’une « vraie démocratie » qui ferait de la Loi et la Constitution des fonctions sociales et expressives du demos ; et 4) un troisième chapitre sur les textes des Deutsch–Französische Jahrbücher (1844), où, sous l'influence de la pensée socialiste française et à l'horizon d'une future révolution radicale du prolétariat, Marx condense sa critique de l'émancipation politique moderne, de ses droits de l'homme et de sa forme abstraite de société. Avec tout ce mouvement, on propose d'inscrire le problème théorique-politique du droit dans un diagnostic général des pathologies de la modernité politique et des différentes solutions proposées par Marx pour les surmonter. Dans son ensemble, cette thèse vise à montrer le déplacement de la pensée marxienne de jeunesse dès la philosophie politique moderne vers une nouvelle pensée du social
The following dissertation deals with the problem of the legal form in the early writings of Karl Marx (1835-1844). Through an analysis of the development of Marx’s politico-philosophical reflections I seek to show the centrality of the discussion of the law in the early periods of his thought. This work is organized as follows: 1) an introduction based on the problem of law in his first works (his letters as a student and his doctoral thesis); 2) a first chapter that deals with the relation between philosophy, politics, law and the public sphere in the journalistic articles published in the Rheinische Zeitung (1842-43); 3) a second chapter about the Kreuznacher Manuskript (1843) that introduces Marx’s critiques to Hegel and the modern state as condition for a ‘true democracy’ that would make of the Law and the Constitution social and expressive functions of the demos; 4) a third chapter about the texts in the Deutsch–Französische Jahrbücher (1844), where, under the influence of French socialist thought and the horizon of a future radical revolution of the proletariat, Marx synthesizes his critique of modern political emancipation, the rights of men and their abstract form of society. Following this path I seek to inscribe the politico-theoretical problem of the law within Marx’s general diagnostic of the political modernity, its pathologies and the different possible solutions proposed by Marx to solve them. Overall, this dissertation aims to show the movement of Young Marx’s thought from modern political philosophy towards a new form of thinking the social
La siguiente tesis aborda el problema de la forma jurídica en los textos del período juvenil de Marx (1835-1844). Analizando el desarrollo de sus reflexiones filosófico-políticas buscamos mostrar la centralidad de las discusiones sobre la ley en el temprano pensamiento marxiano. El trabajo consiste en: 1) una introducción al problema del derecho en Marx a partir de sus primeros escritos (sus cartas de estudiante y su tesis doctoral); 2) un primer capítulo sobre la relación entre filosofía, política, derecho y publicidad en los artículos periodísticos de la Rheinische Zeitung (1842-43); 3) un segundo capítulo sobre el Kreuznacher Manuskript (1843) que presenta las críticas de Marx a Hegel y al Estado moderno como condición de una "verdadera democracia" que haría de la Ley y la Constitución funciones sociales expresivas del demos; y 4) un tercer capítulo sobre los textos de los Deutsch–Französische Jahrbücher (1844), donde, bajo el impacto del pensamiento socialista francés y en el horizonte de una futura revolución radical del proletariado, Marx condensa su crítica de la emancipación política moderna, sus derechos del hombre y su forma abstracta de sociedad. En este recorrido nos proponemos inscribir la problemática teórico-política del derecho dentro de un diagnóstico marxiano general de la modernidad política, de sus patologías y de las distintas soluciones propuestas de Marx para superarlas. En su conjunto, la tesis busca evidenciar el desplazamiento del pensamiento marxiano de juventud desde la filosofía política moderna hacia un nuevo pensamiento de lo social
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Mercier-Josa, Solange. "De la thématique du conflit à l'exploration de l'entre Hegel et Marx." Paris 10, 1993. http://www.theses.fr/1993PA100058.

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Abstract:
Notre propos initial mis en oeuvre dans le tome I de la thèse, éléments pour penser la thématique du conflit dans la pensée occidentale, était de savoir lire au plus près la section A du chapitre IV de la Phénoménologie de l'esprit, de comprendre ce que très précisément Hegel entendait par combat pour (de) la reconnaissance, par rapport de la maîtrise et de la servitude, par conscience de soi universelle. Nous avons cherché à rendre intelligible le thème hégélien d'un conflit originel constitutif de la formation de la conscience de soi libre par une mise en connexion des sept versions hégéliennes du combat pour (de) la reconnaissance de 1802 à 1830, par une détermination en amont de l'écart entre la thématique hégélienne et le statut du conflit chez Platon et Aristote (stasis et polemos), le statut de '"l'état de guerre" inhérent à l'état de nature chez Hobbes et Rousseau, en mettant, en aval, à l'épreuve la force de résistance du texte hégélien vis-à-vis de la critique Marx-Engelsienne, de la généalogie nietzchéenne, de la métapsychologie et de la psychanalyse freudiennes. Dans nos deux livres, pour lire Hegel et Marx, retour sur le jeune Marx, et dans le tome III, nous avons déplacé notre problématique en cherchant à repenser cela même qui avait été pensé par Marx en déséquilibrant son texte par la lecture de Hegel, de ce qui l'avait été par Hegel en déséquilibrant le texte de celui-ci par la lecture de Marx. Nous avons proposé de définir le "renversement" de Hegel par Marx comme métaphore de l'acte de démétaphorisation, l'effort pour dire au propre ce qui avait été dit au figuré. Cependant, par-delà la critique marxienne de l'inconséquence ou de l'illusion du philosopher hégélien sur le rapport entre droit politique et droit abstrait, sur l'histoire en tant qu'histoire de l'esprit, nous avons montré en quoi Marx restituait un droit de cité théorique postcritique à la conceptualité hégélienne
My initial aim, when writing the first volume of my thesis, the them of conflict in Western thought, was to read as closely as possible section A of chapter IV of the Phenomenology of Spirit, to understand precisely what Hegel meant by struggle for (or of) recognition, relation of lordship and bondage, and by universal self-consciousness. I have tried to make intelligible the hegelian thesis of an original conflict, constitutive of the formation of free self-consciousness. I did this via connecting the seven hegelian versions of the struggle for (of) recognition written between 1802 and 1830, initially by a determination of the discrepancy between Hegel's thematics on the one hand, and, on the other, the status of conflict in Plato and Aristotle (stasis and polemos) and of the "state of war" inherent within the state of nature in Hobbes and Rousseau. Subsequently, I tested the degree of resistance of the Hegelian text vis-à-vis Marx and Engel's criticism, Nietzsche's genealogy and Freud's metapsychology and psychoanalysis. In my two books, Hegel and Marx, and in volume III, I have shifted the focus of my problematic, attempting ti rethink what had been thought by Marx, unbalancing his text by the reading of Hegel, and what had been thought by Hegel via the reading of Marx. I have suggested to define Marx's "inversion" of Hegelas a metaphor of the act of demetaphorisation, that is as the endeavour to say litteraly what had been said figuratively. However, beyond the marxian criticism of the incoherence or the illusion of hegelian philosophizing on the relation between political right and abstract right, on history
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Garo, Isabelle. "Reflet et représentation dans la pensée de Marx." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010582.

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Abstract:
On a longtemps débattu de la théorie du reflet en imputant à Marx la thèse que la connaissance serait une image adéquate de la réalité objective. L'analyse de ce débat, qui débute avec Engels et Lénine et se poursuit jusqu'à aujourd'hui, permet et exige qu'on revienne sur l'usage propre que fait Marx des notions de reflet et d'image dans le cadre d'une réflexion plus générale sur la représentation. Cette réflexion le conduit d'une polémique contre les conceptions hégéliennes et jeunes-hégeliennes à la construction du concept d'idéologie, désignant la formation et la fonction sociales des représentations dans le cadre de la lutte de classes en mode de production capitaliste. Soulignant le dynamisme propre de ces représentations, Marx surmontera les tensions inhérentes à sa catégorie d'idéologie en étudiant cette représentation objective qu'est la monnaie, sur le terrain inédit d'une critique de l'économie politique. Il donne alors à la notion de reflet un rôle analogique qui lui permet de prendre en charge comme telles des représentations singulières et concrètes. Cette notion d'un genre nouveau est ainsi l'occasion d'une critique continuée de la philosophie qui ne s'élabore jamais en une nouvelle théorie de la connaissance. L'étude de la conception marxienne de la représentation donne bien accès à un style propre d'investigation et de conceptualisation, qui ne rassemble pas ses conclusions en une synthèse définitive mais aborde de façon à la fois ouverte et nettement definie les représentations les plus diverses, et notamment les notions de théorie et de méthode dans leur relation à une pratique transformatrice. La question de la représentation s'y trouve, d'un même mouvement, élaborée, mise en oeuvre et réfléchie
The theory of reflex has been for long debated granting marx with the argument that knowledge might be a relevant image of the objective reality. The analysis of this proposition, that started with engels and lenin is still going on till now, allows and requires a coming back to the proper use made by marx of reflex and image notions within the scope of a more general reflexion upon representation. This reflexion leads him from a controversy against the hegelian and neo-hegelian conceits to the elaboration of the ideology concept, pointing out social creation and function of representations within the range of class war in the way of capitalist production. Emphasizing the proper dynamism of these representations, marx has overcome the inherent tensions in his type of ideology, studying this objective representation : money, upon the original ground of criticism of political economy. Hence he gives an analogical role to the reflex notion allowing it to take into account singular and concrete representations, such as. So, this notion of a new kind bears the opportunity of a proceeding criticism of philosophy wich never builds up into a new theory of knowledge. The study of the marxism conceit of representation does give way to a proper style of investigation and conceptualism, that does not gather its conclusions in an ultimate synthesis but deal - in a way both open and precisily defined - with the most varied representations and in particular with the notions of theory and method within their relationship to a transforming application. Then, in a unique move, the problem of representation arises as worked out, implemented and reflected
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Nogbou, Ebisseli Hyacinthe. "Le dépérissement de l'État dans la philosophie de Karl Marx." Paris 8, 2005. http://www.theses.fr/2005PA082551.

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Nkodia, Sébastien. "Conflits entre production et information dans la pensée économique de Karl Marx." Besançon, 1994. http://www.theses.fr/1994BESA1010.

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Abstract:
Refaisant le parcours du cheminement de la pensée de Karl Marx, et ce, à travers différentes perspectives successives marquant spécifiquement l'évolution de sa pensée, l'objectif est de cerner le moment ou Marx se tourne, d'une manière durable et définitive, vers le versant d'une problématique nouvelle et propre au domaine de l'information dans l'analyse du couple "production-information". Des lors, l'analyse du procès de production capitaliste fait rejaillir des catégories économiques a partir desquelles Marx déploie une analyse intra-catégorielle, inter-catégorielle et extra-catégorielle digne de l'effort en exergue, du même coup, les conflits, les tensions et le paradoxes inhérents et inscrits au cœur de cette problématique comme thesaurus de lecture possible du point de vue de l'information. Pour être les compagnons de la réalité de notre vécu de nos jours, ces conflits, ces tensions et paradoxes au cœur desquels se bat toute l'existence humaine, n'en demeurent pas moins dignes de l'intérêt, et, d'une analyse intra et inter-structurelle d'où procède cette situation de fait qui nous concerne tous encore aujourd'hui, plus que du temps de Marx
Going over the course of Karl Marx's thought through different successive points of view that specifically underline his thought, the aim is to grasp the time that Karks Marx's lasting and definite turning point towards the beginning of new problematics specific to the field of information in the analysis of the production-information couple. The analysis of the processing’s of capitalist production consequently throws light on the economic categories from which Marx realizes an intra-categorical, inter-categorical and extra-categorical analysis worthy of efforts, and depicts at the same time, the conflicts, the tensions and the paradox inherent and registered in the heart of the problematics like a thesaurus of a possible reading from the point of view of information. To be the companions of truth, of our experience in our days, these conflicts, these tensions and paradox in the heart of which the whole human existence is fighting still remains interest worthy, and, out of an intra and inter-structural analysis from which emerges this situation in the sense that it concerns us all even today, more than at the time of Marx
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Sarr, Ousmane. "La critique de l’aliénation chez Marx." Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100066.

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Abstract:
Notre travail a porté sur l’évolution du concept d’aliénation dans la pensée marxienne. Le concept d’aliénation sans doute hérité de Hegel et de Feuerbach, a connu sous la plume de Marx sa véritable élévation philosophique. Des tous premiers écrits jusqu’aux œuvres dites de maturité, Marx n’a cessé de réélaborer constamment le fameux concept d’aliénation. Des œuvres philosophiques et politiques, le concept était inscrit dans une perspective critique qui ne permettait pas véritablement à Marx de se débarrasser totalement de l’influence hégéliano-feuerbachienne. Cependant comme nous l’avons montré tout au long de notre travail, au fur et à mesure que les découvertes économiques s’enrichissent, les influences hégéliano-feuerbachiennes même si elles réapparaissent souvent à certains endroits de ses analyses, Marx semble ne plus y accorder davantage d’importance et accole au concept de problèmes, de thèmes nouveaux et riches qui lui permettent non seulement d’élargir son analyse mais surtout de l’approfondir. En gros et en moyenne, contre une lecture biaisée de Althusser et récemment de Bensussan, les travaux de Marx montrent que le concept élevé pour la première fois philosophiquement à partir de 1844, Marx en fait un concept opératoire pour penser la société de façon générale, ne disparaît nullement de même que la problématique qu’il était censé porter. Ainsi dans notre travail, nous avons vivement montré qu’il y a certes reprise dans les œuvres dites de la maturité d’une certaine problématique élaborée dés 1844, mais pas reprise à l’identique. Ce qui nous a permis de voir que la thématique de l’aliénation élaborée en 1844 peut logiquement être réélaborée de nos jours ; la thématique de l’aliénation loin de disparaître à l’époque moderne, refait drastiquement surface, ce qui donne à la réflexion philosophique en particulier et à la réflexion en général, des tâches non négligeables
Our work dealt with the evolution of the alienation concept in Marxist thought. The concept of alienation, probably inherited from Hegel and Feuerbach, has known its real philosophical elevation under Marx’s writing. From his earliest writings to his works called maturity, Marx has not stopped re-elaborating the famous concept of alienation. Through Marx’s philosophical and political works, the concept was part of a critical perspective that did not truly get rid of Hegel and Feuerbach’s influence completely. However, as we have shown throughout our work, as the economic discoveries get richer, Hegel and Feuerbach’s influences even though they often reappear in some parts of his analysis, Marx no longer seems to give much more importance to the concept but he tackles new and rich issues which allow him not only to expand its analysis but also to deepen it. On the whole and somehow, against any biased reading of Althusser and recently of Bensussan, the works of Marx show that the concept, truly considered philosophical for the first time from 1844, Marx in fact used the concept to study society in general, does not disappear as well as the focus it was supposed to bear. Thus, in our work, we have strongly shown that there is certainly a rewriting of a focus found in the works called maturity developed in 1844, but the rewriting is not so identical to the former. This has allowed us to see that the theme of alienation produced in 1844 can logically be reworked today; the issue of alienation, far from disappearing in the modern era, has drastically re-appeared and has given significant tasks to philosophy in particular and to thinking in general
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Tremblay, Jean-Sylvain. "L'aliénation chez le jeune Marx : l'évolution d'une pensée." Thesis, Université Laval, 2008. http://www.theses.ulaval.ca/2008/25375/25375.pdf.

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Chalfoun, Nagi. "Marx, Engels et l'Etat." Lyon 3, 1987. http://www.theses.fr/1987LYO31009.

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Abstract:
La question de l'etat n'a pas recu dans l'oeuvre de marx l'ampleur du developpement des questions economiques, mais on la trouve en permanence a travers cette oeuvre. Partant de hegel et le critiquant marx s'affirme en donnant le role essentiel a la societe civile. L'etat doit deperir et l'instrument de cette operation est la dictature du proletariat qui annonce la separation de l'etat avec la societe civile. Pour l'utopie marxienne la dictature du proletariat, le developpement de la democratie et le deperissement de l'etat, sont trois aspects d'un mouvement unique et constituent le processus dialectique de la revolution
Even though marx has not dealt with the problem of the state as extensively as with economic matters, this problem remains present thoughout his work. Starting from hegel and his own critique of hegel, marx asserts himself as an author who ascribes the prominent part to the civil society. The state must die out, and the instrument of this extinction is the dictatorship of the proletariat, which foretells the separation between state and civil society. In the marxian utopia, the dictatorship of the proletariat, the growing of democracy and the dying out of the state are three aspects of one movement, which is the dialectical process of the revolution
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Dellaï, Sameh. "Marx critique de Feuerbach." Paris 8, 2010. http://www.theses.fr/2010PA083290.

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Abstract:
Dans Marx démocrate, Manuscrit de 1843, Franck FISCHBACH montre que : « la grandeur d’une pensée ne se mesure pas tant à sa capacité d’anticiper sur ce qui devait la suivre, que bien plutôt à sa capacité de rupture à l’égard de ce qui l’a précédé. » Dans cette perspective, j’ai tenté dans ce travail de recherche d’examiner le rapport de Marx avec Feuerbach. Le résultat auquel je suis arrivée à ce stade est que les moments d’influence et de rupture de Marx avec Feuerbach ne sont pas dissociés mais plutôt entremêlés. Si la plupart des lectures antérieures considèrent Feuerbach comme un simple point de passage dans la formation de Marx, ma thèse est de montrer que ce passage n’est pas soumis à une logique linéaire et unilatérale. Bien plus, Marx n’est pas un « héritier direct » de Feuerbach, mais plutôt un adversaire qui n’a jamais cessé de se chamailler avec lui. Le feuerbachisme de Marx n’exprime donc pas sa fidélité à la conception de Feuerbach telle quelle, mais plutôt sa transformation de l’intérieur. Marx est feuerbachien dans la mesure où il a effectivement tenté d’aller au-delà de Feuerbach. Il est en quelque sorte son autre ou du moins il a tenté de l’être dans la mesure où le spectre de Feuerbach a suivi, selon certaines lectures, Marx jusqu’au Capital. Une thèse que je n’ai pas examinée dans le cadre de ce travail dans le sens où je me suis arrêtée, dans l’examen de ce rapport, au niveau de L’Idéologie allemande où je montre que la critique de l’idéologie, chez Marx, trouve sa condition de possibilité dans la critique de Feuerbach
In Marx the democrat, Manuscript of 1843, Franck FISCHBACH shows that: “the greatness of a thought is not to be assessed in comparison with its capacity to anticipate what would follow it but rather in comparison with its capacity to break free from what preceded it. ” From this standpoint, I have attempted, in this work of research, to examine the relation of Marx with Feuerbach. The result that I reached at this stage is that the moments of influence and rupture of Marx with Feuerbach are not separated but rather intertwined. If most of the previous readings consider Feuerbach as a mere passage in the education of Marx, my thesis is to show that this passage does not depend on a linear and unilateral logic. Moreover, Marx is not a “direct heir” of Feuerbach, but rather an opponent that has never ceased to argue with him. Therefore, the feuerbachism of Marx does not express its loyalty to the conception of Feuerbach as such, but rather its transformation on the inside. Marx is Feuerbachian to the extent that he actually attempted to go beyond Feuerbach. He is in a way his alter ego or, at least, he attempted to be so to the extent that the spectre of Feuerbach has followed, according to some readings, Marx until the Capital. A thesis that I did not examine in the frame of this work to the extent that I stopped to study this relation at the stage of the German Ideology where I show that the criticism of ideology, with Marx, finds its condition of possibility in the criticism of Feuerbach
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Cailleba, Patrice. "L'individu chez Marx." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040063.

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Abstract:
Nous distinguons chez Marx trois types d'individu correspondant chacun à trois philosophies politiques distinctes. Le premier individu est libre et doué de raison. On parle alors d'un Humanisme rationaliste-libéral dans lequel l'individu typique est le citoyen grec. Le second individu est l'être générique, héritier de la philosophie de Feuerbach et de Hegel. Ce Naturalisme dialectique prive l'individu de toute liberté et laisse le Genre, i. E. La Nature être la seule volonté qui décide. Le dernier individu est la classe. L'être humain est une personne déterminée socialement et économiquement par une classe sociale donnée (le prolétariat ou la bourgeoisie). L'Histoire, et non l'Homme, règne sur le monde. Il s'agit du Matérialisme historique. L'élaboration de ces trois philosophies correspond aux années 1841-1846. A partir de 1846, quand Marx est convaincu qu'il a trouvé la bonne définition de l'individu et que sa dernière philosophie est la bonne - parce qu'il a " compris " le sens de l'Histoire -, il décide d'appliquer ce qu'il sait à son nouveau champ d'étude : l'économie politique. Ainsi le reste de l'œuvre de Marx doit-il être envisagé à l'horizon de la définition de l'individu donnée dans L'Idéologie allemande, ouvrage écrit à l'âge de 28 ans. Néanmoins, la philosophie politique de Karl Marx se solde par un échec. Son œuvre est minée par la dialectique, platonicienne et hégélienne, qui ruine son ambition politique. En outre, parce qu'il ne reconnaît pas la possibilité de l'acte libre, Marx n'inscrit pas la liberté dans le phénomène politique. Il se révèle être finalement un penseur anti-politique
Interested by the conceptions of the individual in Marx's Philosophy, we distinguished three different types belonging to three distinct political philosophies. The first individual, best represented by the Greek citizen, is defined by reason and freedom. We usually talk about "rationalist-liberal humanism". The second individual is the "generic being", heir of Feuerbach's and Hegel's philosophy. This "dialectical Naturalism" deprives the individual of his own liberty and lets the Gender, i. E. Nature, be the only will who decides. The last individual is the class. The human being is considered as a social and economical determinated person belonging to a definite social class (the working class or the bourgeoisie). History, but not Man, reigns over the world. This philosophy is named "historical Materialism". The development of those three philosophies corresponds to the 1841-1846 years. After 1846, when Marx is convinced that he found the good definition of the individual and that his last philosophy is right - because he "understood" the direction of History -, he plans to apply it to his new research field: political economy. Thus, Marx's work following 1846 must be considered through the individual definition he gave in "The German ideology", written when he was 28. Nevertheless, Marx's political philosophy ends in failure. First, his philosophies are undermined by dialectic, inspired by Plato and Hegel, which ruins all Marx's work. Then, because he does not acknowledge the possibility of a free act, Marx does not include liberty within his political philosophy. Finally the German philosopher turns out to be an anti-political thinker
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De, Lima Gomes Nogueira Maria Alice. "Education, savoir, production chez Marx et Engels." Paris 5, 1986. http://www.theses.fr/1986PA05H089.

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Abstract:
L’objet de cette étude est de comprendre les conceptions éducatives de Marx et Engels, telles qu'elles ont été conçues et se sont développées dans le cadre de leur œuvre et de leur époque. La première partie étudie le contexte historique dans lequel ces conceptions se sont formées et montre combien elles sont redevables à cette période d'exploitation intensive du travail des enfants par l'industrie mécanisée. Un panorama de l'utilisation capitaliste de la main-d’œuvre enfantine au XIXe. Siècle a été brosse à partir des textes ou les deux auteurs abordent la question. La deuxième partie a été consacrée spécifiquement à l'étude de leurs formulations en matière d’enseignement. On y fait l'autopsie de la thèse centrale de Marx de l'association des études au travail productif: les facteurs qui en sont à l’ origine, le cheminement de l'idée tout au long de l'œuvre, les fondements qui la sous-tendent. Finalement, sont analysées les positions prises par Marx et Engels vis-à-vis des mots-d ‘ordre d'enseignement universel, public, gratuit, obligatoire et laïque qui étaient a l'ordre du jour a l'époque
This study aims to understand Marx’s and Engels’ views on education such as they were conceived and have developed throughout their writings and at that time. The first part studies the historical context in which these views have formed, and shows how much can be ascribed to the then intensive exploitation of children's work by mechanized industry. A survey of the way in which capitalism used to resort to children's work in the nineteenth century has been made. It is based on Marx’s and Engels’ relevant writings. The second part provides a special account of these authors' opinions as far as teaching is concerned. Marx’s main thesis on the connexion between education and production work has been given detailed analysis. We have tried to assess where it stems from, how it proceeds throughout his work, which factors are underlying. This study concludes with an analysis of Marx’s and Engels’ stance towards the topical mottoes of their time such as universal, free, public education, compulsory and undenominational school
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Dimi, Charles-Robert. "Nationalisme et internationalisme chez Karl Marx et Friedrich Engels." Rouen, 1986. http://www.theses.fr/1986ROUEL008.

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Lee, Chong-Young. "Critique et reconstruction des concepts marxien et althusserien de "tout organique"." Paris 8, 1993. http://www.theses.fr/1993PA080758.

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Abstract:
Dans "le capital" de karl marx, l'unite de l'infrastructure et de la superstructure est presentee comme un tout mecanique. Le concept de tout organique chez louis althusser est depourvu des contenus concrets. L'articulation entre l'infrastructure et la superstructure s'effectue principalement a travers la decision du prix ideologique de la force de travail dans la "petite circulation". La dynamique du tout organique se produit sur la base de la structure superposee de la propriete de force de travail
In "capital" of karl marx, the union between understructure and superstructure is exposed as a mecanical totality, louis althusser's concept of the organic totality is without the concrete contents. The articulation between understructure and superstructure take place minly through the determination of labor force's ideological price in the "small circulation", the dynamic of organic totality is formed on the base of the dual structure of labor force's property
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Mannker, Nathan Michel. "Questions à propos de Marx : apparence et réalité." Paris 8, 1997. http://www.theses.fr/1997PA081259.

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Abstract:
" toute plus-value quelle qu'en soit la tonne particuliere - profit, interet, rente, etc. - est en substance la materialisation d'un travail non paye " dit marx dans "le capital". Tout le systeme capitaliste fonctionnant sur cette base est donc construit a partir de la spoliation de la force de travail physique ou intellectuelle, c'est-a- dire que son existence meme implique cette premiere manifestation de la lutte de classes qui se perpetue ainsi continuellement, ce que j'ai appele le sens unique de la lutte de classes. Les conditions materielles ont une repercussion certaine sur les conditions ideelles, mais il n'existe aucun rapport d'automaticite, la subjectivite intervenant pour interpreter les conditions materielles d'une facon plus ou moins rationnelle ou irrationnelle. Dans sa critique de hegel, marx a tendance a minimiser l'autonomie de l'idee. Le role du comportement humain est insuffisamment pris en compte. Qu'il y ait des processus, des tendances s'effectuant en dehors de la volonte humaine, c'est incontestable, mais ils ont affaire non seulement a leurs propres contradictions pouvant en entraver l'evolution, mais aussi a l'intervention humaine pas toujours apte a en degager ce qui a forme de necessite, puisque c'est l'interet et la passion qui l'orientent dans le hasard des situations. Ainsi, necessite, interet, passion, hasard, constituent ce que je nomme une sorte de quatuor animant le mouvement des diverses societes humaines et les rapports de tous ordres qui les regissent. L'incapacite humaine a tout connaitre, a tout comprendre, a tout realiser sans faille, nous renvoie a ce que j'ai appele les restes platoniciens du " timee ". Elle est insuffisamment prise en compte par marx et est ignoree par l'interpretation stalinienne du marxisme- leninisme, " doctrine infaillible "
" any surplus value, in whatever form - profit, interest, income, etc. - is, in substance, the materialisation of " unpaid work ", as marx declares in " das kapital ". The whole capitalist system is thus built on the plunder of the strength of physical or intellectual work. In other words, its very existence implies this primary manifestation of a self-perpetuating class struggle which i have called the one-way class struggle. Material conditions have a decisive impact on conceptual conditions but there is no automatic link between them as subjectivity intervenes in the rational or irrational interpretation of material conditions. In his critique of hegel, marx tends to minimise the autonomy of the idea. The role of human behaviour is insufficiently considered. Undeniably, some processes and trends occur outside human will but they are subject both to their own contradictions liable to hamper their evolution and to the action of humans who are more or less capable of identifying essential necessities since self-interest and passion guide us in random situations. Thus, necessity, self-interest, passion and chance constitute what i have called a sort of quartet which is the prime mover of all different human societies and the relations that govern them. The human incapacity to know everything, to understand everything, to achieve everything is a reference to what i have called the platonic vestige of " timee ". This human inability is insufficiently considered by marx and is completely ignored by the stalinian interpretation of marxism-leninism, known as the " infaillible doctrine "
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Faes, Hubert. "La condition du savoir : Hegel et Marx pour nous." Paris 1, 1990. http://www.theses.fr/1990PA010502.

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Abstract:
Par rapport à une théorie qui examine les conditions de possibilité de la connaissance, Hegel et Marx introduisent à une problématique contemporaine des conditions historiques d'existence du savoir dans le cadre d'une onto-anthropologie qu'ils renouvellent profondément. Ils récusent une métaphysique abstraite de l'histoire universelle fondée sur l'idée de nature humaine parce qu'il n'y a d'essence et donc de savoir qu'à même des conditions déterminées d'existence. Mais leur désaccord porte sur la manière de comprendre le rapport du sujet et de son savoir à leurs conditions d'existence. Sont examinées, toujours à partir d'une confrontation Hegel Marx, les principales questions suivantes : 1. Vie et histoire : la structure complexe des rapports du vivant, ses conditions d'existence est la base de l'historicité de l'homme et de son savoir. 2. La condition historique de tout être et le problème particulier de la condition du sujet. Rapport déterminant des conditions déterminées d'existence à l'essence et aux déterminations des êtres et des systèmes. 3. Histoire et développement, histoire et production, temps et logique. Les rapports du sujet et de son développement à l'histoire. 4. Conditions et fin de l'activité historique : situation du savoir par rapport à l'activité
Regarding a theory that examines the conditions of the possibility of knowledge, Hegel and Marx introduce a contemporary problematic of the historical conditions of the existence of knowledge within the framework of an onto-anthropology that they have profoundly transformed. They question an abstract metaphysics of universal history based on the idea of human nature because there can only be essence and hence knowledge within defined conditions of existence. But their disegreement centers on the manner in which to understand the relationship of the subject and his knowledge to their conditions of existence. The following principal questions are examined also through a comparison Hegel Marx: 1. Life and history. The complex structure of the relationship of living beings and their conditions of existence is at the base of the historicity of man and his knowledge. 2. History and development, history and production, time and logik. The relationship of the subject and of his development to history. 3. Conditions and end of historical activity. The relation of knowledge in relation to activity. Outline of a new conception of historical action and a new form of teleology
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Delmas, Bernard. "François Quesnay et la naissance de l'économie politique." Lille 1, 2000. https://pepite-depot.univ-lille.fr/LIBRE/Th_Num/2000/50374-2000-43.pdf.

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Abstract:
La recherche porte sur la naissance de l'economie comme science en france a travers l'etude des oeuvres des principaux physiocrates et en particulier de francois quesnay (1694-1774), le fondateur de l'ecole physiocratique. On etudie tout d'abord les conditions de publications des ouvrages economiques a la fin de l'ancien regime, le poids de la censure. . . Ensuite sont detaillees les conditions dela genese du modele de distribution du revenu (tableau economique), du modele d'explication des prix (prix fondamental, prix de marche, bon prix) ainsi que du programme fiscal de l'ecole physiocratique (impot unique sur la propriete fonciere). Enfin on tente d'eclairer les enjeux des theses de quesnay en etudiant sa reception chez differents auteurs, en particulier karl marx, et chez les multiples economistes et reformateurs - de la toscane a la suede, de l'espagne aux "penseurs" de vichy - qui reprendrons, non sans les trahir, les idees de quesnay.
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Fausto, Ruy. "Recherches sur la formation et la portée de la dialectique dans l'oeuvre de Marx." Paris 1, 1988. http://www.theses.fr/1988PA010551.

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Abstract:
Cette thèse reprend une question apparemment dépassée mais en fait laissée sans réponse : celle des "fondements" de la dialectique, en particulier celle des "fondements" de la dialectique marxienne. Elle reprend la présentation de la logique de la critique de l'économie politique et de ses développements, la théorie des classes et celle de l'état (voir la troisième section). Ce travail conduit, à son tour, à une ébauche de ce qui pourra constituer une logique dialectique. Nous avons développé surtout une esquisse d'une théorie dialectique des énoncés, à partir de la distinction fondamentale entre présupposition et position, entendues au sens dialectique (voir la deuxième section et, dans une certaine mesure, l'ensemble du texte). Outre la présentation de l'état et des classes, la thèse contient encore un essai critique autour de la présentation marxienne de l'histoire (première section) et un texte sur le temps historique et le rapport entre théorie et pratique (cinquième section). Dans ce dernier, les positions opposées mais en fait complémentaires de l'historicisme et de ce que nous avons appelé l'antihistoricisme sont renvoyées dos à dos (ou plutôt sont "niées" au sens hégélien) comme des pôles unilatérales de l'entendement. Dans la quatrième section, on trouve une analyse à la fois logique et historique de la pensée de jeunesse de Marx.
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Boussougou-Houénou, Sosthène. "Le libéralisme économique : entre présomption scientifique et négation des libertés (Essai d'épistémologie critique et d'exigence éthique : Marx, Rawls et Sen)." Poitiers, 2007. http://www.theses.fr/2007POIT5013.

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Abstract:
Les questions de justice sociale sont discutées par nombre de doctrines philosophiques aux approches distinctes. Il en est ainsi, par exemple, du marxisme et/ou du libéralisme égalitariste. Les figures de Marx, de Rawls ou de Sen sont un moment central de ces discussions. Un point commun à ces auteurs est, cependant, leur capacité à traiter de questions philosophiques sans oublier d'interroger le lieu de leur éclosion, c'est-à-dire la réalité socio-économique. La pensée de Marx saisie hors du rapport à l'économie serait tout simplement amputée de son noyau central. Le rapport à l'économique est décisif à l'approche du social et du politique et, surtout, à la compréhension de la notion d'aliénation. Discuter de la "structure de base de la société", chez Rawls, sans tenir compte de son rapport au système économique et social qui satisfait, crée et façonne les besoins présents et futurs, c'est perdre de vue que les principes de justice fonctionnent en tant que critères d'évaluation des rapports économiques et des "programmes économiques, ainsi que des institutions qui leur sont liées". Du fait des conséquences des rapports économiques sur le présent et l'avenir des personnes, le choix des institutions doit se faire de telle sorte qu'il implique des raisons à la fois morales et politiques suffisamment garantes de la réalisation du bien humain. Or c'est dans cette voie que Sen oriente ses travaux en montrant qu'il n'y a pas de théorie du choix social sans un rapport de l'économique à l'éthique. Loin d'être une science rigoureusement positive, l'économie a pour dessein le développement humain et non la recherche frénétique du profit qui a eue pour conséquence la construction d'une fiction, l'homo œconomicus. A partir du matérialisme critique de Marx, la réflexion philosophique du rapport à l'économique nous donne le moyen d'approcher avec rigueur et pertinence les théories philosophiques de la justice
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Radonjic, Tatjana. "Marxisme et théorie de la connaissance : le travail de Marx, Engels et Lénine." Paris 10, 1987. http://www.theses.fr/1987PA100047.

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Abstract:
Ce travail trace la constitution de la théorie de la connaissance marxiste à travers l'œuvre de Marx, Engels et Lénine. Un de ses thèmes principaux est la comparaison entre la théorie de la connaissance matérialiste et la gnoséologie traditionnelle (Kant, Hegel, les empiristes). Le premier chapitre ("les premiers repères : idéalisme et matérialisme") analyse les œuvres de jeunesse de Marx - sa critique de l'idéalisme objectif de Hegel et du matérialisme subjectif de Feuerbach. Dans le deuxième chapitre nous expliquons la spécificité de la méthode dialectique matérialiste de Marx par rapport à celle de Hegel (texte de l'introduction de 1857 à la contribution), la dialectique des formes dans le capital qui représente son apport à la gnoséologie, et la dialectique d’Engels. L'ensemble de ces idées éclaircit les différences fondamentales et insurmontables entre le marxisme et la pensée empiriste qui domine la philosophie de science depuis le 18e siècle, donc le titre du chapitre : "matérialisme et empirisme". Nous concluons ce travail avec une analyse de travail philosophique de Lénine ("gnoséologie du reflet") dans son contexte scientifico-politique. Par le moyen de son travail sur la théorie de la connaissance Lénine crée un étayement théorique pour le marxisme, ainsi qu'une nouvelle manière de philosopher. Cela dit, dans ce dernier chapitre nous assistons à la constitution d'une théorie de la connaissance à la fois matérialiste et marxiste. Ce travail; connu sous le nom de la théorie du reflet, nous permet de penser ensemble le matérialisme historique et le matérialisme dialectique, mais aussi de critiquer tous les concepts d'un point de vue matérialiste, et donc il permet une assimilation par le marxisme des éléments matérialistes venant de tous les domaines. Pour assumer sa fonction critique le marxisme nécessite une théorie de la connaissance
This work traces the formation of a Marxist theory of knowledge through the works of Marx, Engels and Lenin. One of its principal themes is the comparison between the materialist theory of knowledge and the traditional epistemology (Kant, Hegel, the empiriciss). The first chapter ("first signs: idealism and materialism") analyses the work of young Marx - his critique of Hegel’s objective idealism and Feuerbach’s subjective materialism. In the second chapter we explain the specificity of the materialist dialectical method of Marx through its differences with that of Hegel (the text of the introduction of 1857 to the contribution), the dialectics of form in the capital which represents its contribution to epistemology, and the dialectic of Engels. Together these ideas clarify the fundamental and unsurmountable differences between Marxism and empiricism. A theory that has dominated the philosophy of science since the 18th century. Hence the title of the chapter: "materialism and empiricism". We conclude this work with an analysis of Lenin’s philosophical works ("gnoseology of reflection"). In its scientific and political context. By means of his work on the theory of knowledge Lenin creates a theoretical support for Marxism as well as a new way of philosophizing. In that last chapter, then, we witness a constitution of a theory of knowledge that is Marxist and materialist. Known under the name of the theory of reflection it allows us to understand historical materialism and dialectical materialism as a whole, and also to criticize all concepts from a materialist point of view, hence it permits Marxism to assimilate all materialist elements originating in any domain of knowledge. In order to accomplish its critical function Marxism necessitates a theory of knowledge
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Paredes, Goicochea Diego Felipe. "L' action politique chez Karl Marx : une lecture à partir de Hannah Arendt et Maurice Merleau-Ponty." Sorbonne Paris Cité, 2015. http://www.theses.fr/2015USPCC002.

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Abstract:
Cette thèse propose une interprétation du problème de l'action politique chez Karl Marx à partir des lectures de Hannah Arendt et Maurice Merleau-Ponty. Contre la critique d'Arendt, qui considère que Marx nie la politique dans la mesure où il remplace le caractère d'évènement de l'action et la spécificité du lien politique par la nécessité historique, l'administration de la vie et l'humanité socialisée, dans la thèse on lit Marx à partir de la notion de « praxis » et, par conséquent, à partir de la contingence, la coexistence, le conflit et la démocratisation. Cette interprétation s'appuie, jusqu'à un certain point, sur les analyses de Merleau-Ponty, mais aussi sur une relecture de Marx faite à partir de la phénoménologie de l'action politique d'Arendt. Comme on le souligne tout au long de la thèse, cette proposition de lecture demande à faire face aux tensions internes à la pensée marxienne et, de cette manière, à l'équivocité qui traverse ses écrits
This thesis proposes an interpretation of the problem of political action in Karl Marx based on Hannah Arendt's and Maurice Merleau-Ponty's readings. Against Arendt's critique, which considers that Marx denies politics by substituting the event character of action and the specificity of the political link for historical necessity, the administration of life and socialized humanity, in this thesis Marx is read from the viewpoint of "praxis" and in this manner from the perspective of contingence, coexistence, conflict and democratization. This interpretation is based to some extent on Merleau-Ponty's analysis but also in an understanding of Marx that takes into account Arendt's phenomenology of political action. As it is highlighted throughout this thesis, this approach demands addressing the internai tensions of Marxian thought and thus the equivocal character of his writings
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Onorati, Tricoire Maria Gabriella. "La philosophie de l'histoire de Charles Fourier." Paris 10, 1995. http://www.theses.fr/1995PA100031.

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Abstract:
Le présent ouvrage propose une interprétation exclusivement philosophique de la doctrine de Charles Fourier. Cette doctrine s'appuie axiomatiquement sur une série d'argumentations autour du problème de l'Histoire. Les réflexions fouriennes sur l'Histoire sont développées principalement dans les manuscrits et apparaissent en marge aux œuvres principales. Les trois manuscrits qui traitent de l'Histoire et qui font l'objet d'un commentaire dans cette ouvrage, sont "Les trois nœuds du mouvement" ; "L'égarement de la raison" et "Des lymbes obscures". Dans ces manuscrits, Fourier peint différents tableaux de l'évolution historique de l'humanité, sans arriver pourtant a une synthèse finale de ses réflexions sur l'Histoire. La philosophie fourienne de l'histoire s'appuie sur le principe selon lequel il existe une nature humaine, immuable, congénitale à chaque individu. L'homme est un agrégat de passions qui ont subi une répression idéologique au moment où on a constitué une société fondée sur la raison. En effet, la raison historique, au lieu de favoriser l'épanouissement des passions humaines et la satisfaction des besoins primaires des individus, les a réprimés. Il s'agit donc d'une raison égarée. Fourier pense que la philosophie sociale peut renverser le cursus historique et rétablir l'ordre social naturel des origines et libérer ainsi les passions humaines réprimées. Marx et Engels fondent une philosophie de l'Histoire sur un principe similaire. Ce principe est, en vérité, un paralogisme. L'individu n'a pas une nature immuable, ni même définissable, puisqu'il se conçoit lui-même, selon des paramètres logiques librement choisis
This present work proposes only a philosophical interpretation of Charles Fourier’s doctrine. This doctrine leans on a series of axiomatic argumentation around the problem of History. Fourier's reflections about History are developed especially in the manuscripts and appear in the margin of principal works. The three manuscripts which deal with the History and which are subject of remark of this work are "The three knots of the movement”; “Abstraction (distraction) of the reason” and “The dark limbs”. In these manuscripts Fourier portrays different pictures of historical evolution of humanity without reaching a final synthesis of his reflections about History. Fourier's philosophy of History leans on the principle according to the existence of unchanging human nature, congenital to every individual. Human being is an aggregate of passions which have suffered an ideological repression when a society founded on the reason has been formed. Indeed, his historical reason, instead of furthering blooming of human passions and the satisfaction of primary needs of modividuals, has reprimed them. So it is question of a lost reason, Fourier thinks that the social philosophy can overturn the cursus of History and reestablish the original natural social order and free repressed human passions. Marx and Engels found their philosophy of the History on a similar principle. This principle is, indeed, a paralogisme. The individual has not got an immutable nature, or even definable, since he imagines himself in accordance with some logical freely parameters chosen
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Talbot, François. "Phénoménologie, ontologie et réalité : Hegel et Marx." Thesis, Université Laval, 2014. http://www.theses.ulaval.ca/2014/30720/30720.pdf.

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Abstract:
Le mémoire présente l’analyse de l’expérience de la conscience, la dialectique de la reconnaissance et la construction du concept de raison exposées dans la Phénoménologie de l’esprit. Il les comprend comme moments de la fondation d’une « ontologie de la connaissance » qui fait de la structure logique du rapport d’objectivation, l’Idée absolue, la matrice de production de la réalité en général. Il examine avec une attention particulière la conception de la réalité sociale comme savoir de soi de l’esprit qui accompagne cette construction. Il suit encore les grandes lignes de la critique opérée par Marx de la construction spéculative de l’Idée hégélienne et isole les éléments centraux de l’ontologie de la praxis sur lesquels elle repose. Finalement, le mémoire interroge la signification et la possibilité du passage d’une ontologie de la connaissance à une ontologie de la praxis.
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Doublet, Lucie. "« Sublime matérialisme » : Emmanuel Levinas et l’héritage de Karl Marx." Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100049.

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Abstract:
Rares sont les références explicites à Marx ou au communisme sous la plume de Levinas, du moins dans ses œuvres principales. Étonnamment rares, si l’on considère leur contexte de rédaction. Les sciences humaines de la seconde moitié du XXème siècle sont occupées par la discussion du paradigme marxiste. Levinas subit de plein fouet les vicissitudes de l’histoire. A Kharkov, il assiste à la révolution russe de 1917. La catastrophe de la Shoah, dans laquelle disparait une grande partie de sa famille, marque à jamais sa mémoire. Toute sa démarche philosophique est orientée par la nécessité d’une nouvelle pensée de la communauté humaine assumant les leçons du XXème siècle. A rebours des lectures qui relèguent la question politique au rang de dimension subsidiaire dans l’œuvre levinassienne, nous faisons alors l’hypothèse de sa centralité. Ce sont les enjeux collectifs qui accusent l’insuffisance et imposent la reconsidération de l’approche humaniste du sujet et de l’éthique menée par Levinas. De ce point de vue, le projet de justice et d’universalisme porté par la tradition socialiste, notamment par Marx, constitue bien pour sa réflexion un objet central. A la fois sources d’inspiration, et révélatrices des limites d’une pensée strictement politique de la communauté, qui prétend faire l’économie de la transcendance, les propositions de Marx travaillent en sous-main les conceptions levinassiennes de l’individu, du pluralisme, de la justice ou encore de l’État. Nous avons voulu reconstituer ce dialogue implicite de Levinas avec Marx. Explorant la portée sociale et politique des motifs levinassiens, il s’avère que ces derniers recèlent une fécondité inattendue. La considération de l’ « anarchie du Bien », de la « patience » et de ce que Levinas nomme l’ « État libéral » permettent d’aborder de manière originale les questions de la justice, de la lutte sociale et des institutions politiques, faisant émerger des propositions ignorées tant par la tradition libérale que par celle du socialisme, dans ses versions marxienne et anarchiste
Explicit references to Marx or to communism are rare in Levinas’ writing, especially in his major works. This is astonishing, considering the context in which he was writing. In the second half of the 20th century, human sciences were particularly influenced by the debate of Marxist paradigms. Levinas was truly impacted by the context of his era. He was a witness of the Russian revolution at Kharkov in 1917. Many members of his family were victims of the Shoah. This tragedy profoundly impacted him. His philosophical approach is lead by the necessity of re-thinking the « human community », whilst bearing in mind the lessons that the 20th century has left behind. Several critics have considered Levinas’ work to be “apolitical”, or have at least argued that the political undertones of his work are to be taken in consideration as a secondary factor. This thesis has, in contrary, focused upon and sustained the centrality of Levinas’ politically motivated thought. Communal and societal dilemmas are at the heart of Levinas’ ethical approach. The traditional socialist stance towards justice and universalism, in the line of Marx, constitutes a central focus of his reflexion. The suggestions made by Marx underpin Levinas’ conceptions of the individual, of pluralism, of justice and of the State. On one hand, they are a source of inspiration for Levinas, on the other, a source of critic. The thesis has aimed to reconstitute the intellectual dialogue that Levinas carried out with Marx between the lines. Whilst exploring the social and political leitmotivs of Levinas’ thought, the interminglement with Marx has been illuminating and innovative. It has enabled an original approach to questions revolving around justice, social struggle and political institutions. Considering the levinassian “Anarchy of Good”, the “Patience” and what Levinas calls the “Liberal state”, previously ignored positions emerge, which have been left on the side by the liberal tradition and by socialist thoughts both in Marxian and anarchist terms
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Porter, Jean-Olivier. "Les fondements de la théorie marxienne de la valeur." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26551/26551.pdf.

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Alvaro, Candia Daniel Fernando. "El problema de la comunidad en la teoría sociológica clásica." Paris 8, 2012. http://octaviana.fr/document/181889137#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Abstract:
El propósito de esta investigación es analizar las teorías sociológicas clásicas de la comunidad. En particular, aquellas que más han contribuido a establecer el sentido de lo que actualmente llamamos ―comunidad‖, y cuya influencia continúa siendo patente en una variedad de discursos del presente. Para ello nos servimos de una serie de textos emblemáticos de tres autores clásicos del pensamiento sociológico: Karl Marx, Ferdinand Tönnies y Max Weber. Nuestra atención está dirigida fundamentalmente a aquellos textos que mejor ilustran sus planteos acerca del problema en cuestión y donde a su vez intentamos leer una serie de afinidades y correspondencias no siempre reconocidas entre sus respectivas teorías. Si bien el pensamiento de la comunidad, en el sentido amplio y general de la palabra, tiene raíces profundas y remotas en el tiempo, aquí nos interesa el punto de inflexión a partir del cual la comunidad fue redescubierta como problema por las nuevas ciencias sociales y, en el mismo acto, proclamada por las teorías sociológicas emergentes como uno de sus conceptos fundamentales. El rasgo común entre los enfoques de Marx, Tönnies y Weber respecto del problema que abordamos —ni el único ni el primero, sino simplemente aquel que privilegiamos— es que en todos ellos la comunidad (Gemeinschaft) es inseparable y por lo demás incomprensible sin su otro conceptual: la sociedad (Gesellschaft). La hipótesis que sometemos a consideración es que el concepto de comunidad se determina por oposición al concepto de sociedad del que es estructuralmente solidario. La estructura binaria a la que se encuentra subordinado este par conceptual no se limita a oponer dos términos formalmente iguales, sino que supone y arrastra consigo toda una serie de oposiciones metafísicas fuertemente jerarquizadas lógica y axiológicamente (natural / artificial, originario / derivado, auténtico / inauténtico, unidad / separación, interior / exterior, cerrado / abierto, sentimiento / razón, etc. ), cuya impronta, asumida en parte como propia o incluso rechazada, es ampliamente reconocible en los tres discursos que son objeto de este trabajo. A la prevalencia de la comunidad sobre la sociedad basada en una supuesta proximidad entre la comunidad por una parte, y la naturaleza, el origen y la verdad por la otra, a ese privilegio lo hemos denominado ―comunocentrismo‖. Privilegio mayor de una época en ciernes cuyas implicancias teóricas, muchas veces estratégicamente disimuladas por los propios autores o sus intérpretes, corrieron y corren a la par de sus implicancias prácticas. Lo que nos proponemos, en suma, es una lectura en clave deconstructiva del privilegio de la comunidad en el esquema oposicional que domina los discursos fundacionales de la tradición sociológica alemana. Para nosotros, esto significa una lectura crítica y afirmativa a la vez: una lectura o una interpretación que sea capaz de localizar en los textos y poner de relieve en toda su problematicidad tanto aquello que resulta indisociable de ciertas presuposiciones metafísicas como aquello que las excede, oponiéndoles resistencia y propiciando nuevas formas de pensamiento sobre la sociabilidad
L’intention de cette recherche est d’analyser les théories sociologiques classiques de la communauté, plus particulièrement celles qui ont fortement contribué à forger le sens de ce que nous appelons aujourd’hui « communauté » et dont l’influence continue d’être patente dans un grand nombre des divers discours actuels. Nous nous servons pour ce faire d’une série de textes emblématiques de trois auteurs classiques de la pensée sociologique : Karl Marx, Ferdinand Tönnies et Max Weber. Notre attention se porte fondamentalement sur les textes qui illustrent le mieux leurs positions sur le problème en question et dans lesquels nous essayons de lire une série, pas toujours reconnue, d’affinités et de correspondances entre leurs théories respectives. S’il est certain que la pensée de la communauté dans le sens large et général du terme a des racines profondes et éloignées dans le temps, nous nous intéressons ici au point d’inflexion à partir duquel la communauté a été redécouverte comme un problème par les nouvelles sciences sociales et a été, du même coup, proclamée comme un de leurs concepts fondamentaux par les théories sociologiques émergentes. Le trait commun entre les perspectives de Marx, Tönnies et Weber sur le problème que nous abordons ici –qui n’est ni le seul, ni le premier, mais simplement celui que nous privilégions- tient à ce que, chez les trois, la communauté (Gemeinschaft) est inséparable de, et par la même incompréhensible sans, son autre conceptuel : la société (Gesellschaft). L’hypothèse que nous soumettons à considération est la suivante : le concept de communauté se détermine par opposition au concept de société duquel il est structurellement solidaire. La structure binaire à laquelle se trouve subordonné ce couple conceptuel ne se limite pas à opposer deux termes formellement égaux : elle suppose et entraîne dans son sillage toute une série d’oppositions métaphysiques fortement hiérarchisées, logiquement et axiologiquement parlant (naturel / artificiel, originaire / dérivé, authentique / inauthentique, unité / séparation, intérieur / extérieur, fermé / ouvert, sentiment/raison, etc. ) dont on peut largement reconnaître l’empreinte dans les trois discours qui constituent l’objet de ce travail, qu’ils l’assument, en partie, ou qu’ils la rejettent. Cette prévalence de la communauté sur la société, basée sur une soi-disant proximité entre la communauté d’un côté, et la nature, l’origine et la vérité d’un autre, ce privilège donc, nous l’avons appelé « communocentrisme ». Privilège majeur d’une époque bourgeonnante dont les implications théoriques, souvent dissimulées stratégiquement par les auteurs eux-mêmes ou par leurs interprètes, se sont déployées et se déploient encore, parallèlement à leurs implications pratiques. Nous nous proposons, en somme, de lire dans une perspective déconstructrice ce privilège de la communauté dans le schéma oppositionnel qui domine les discours fondateurs de la tradition sociologique allemande, ce qui signifie, selon nous, d’en faire une lecture à la fois critique et affirmative : une lecture ou une interprétation qui soit capable de localiser dans les textes et de mettre en relief dans toute leur dimension problématique tant les aspects qui semblent indissociables de certains présupposés métaphysiques que ceux qui les dépassent, leur opposant par là même une résistance et favorisant de nouvelles formes de pensée de la sociabilité
The purpose of this investigation is to analyze the classical sociological theories of the community. In particular, those who have most contributed to establish the sense of what we currently call “community”, and whose influence is still evident in a variety of discourses from the present times. For this we have served from a series of emblematic texts belonging to three authors of the classical sociological thinking: Karl Marx, Ferdinand Tönnies and Max Weber. Our attention is mainly directed to those texts that best illustrate their approaches about the problem in question, and where in turn try to read a series of affinities and correspondences not always recognized between their respective theories. Although the thinking of the community, in the wide and general aspect of the word, has roots deep and remote in time, here we are interested in the turning point from which the community was rediscovered as a problem for the new social sciences and, in the same act, claimed by the emergent sociological theories as one of their main concepts. The common feature between the approaches of Marx, Tönnies and Weber to the problem we address –neither the only nor the first, but simply that which we privileged- is that in all of them the community (Gemeinschaft) is inseparable and otherwise incomprehensible without its conceptual other: the society (Gesellschaft). The hypothesis we put to consideration is that the concept of community is determined by opposition to the concept of society, from which it is structurally supportive. The binary structure to which this conceptual pair is subordinated does not limit to oppose two formally equal terms, but it implies and drags with itself a whole series of metaphysical oppositions, that are strongly hierarchical logically and axiologically (natural/artificial, originary/derivative, authentic/unauthentic, unity/separation, interior/exterior, closed/opened, feeling/reason, etc. ), whose imprint, partly assumed as their own or even rejected, is widely recognizable among the three discourses that are object of this work. The prevalence of the community over the society based on a supposed proximity between the community on one side, and nature, origin, and truth on the other, that privileged we have named it “communicentrism”. A major privilege from a time where its theoretical implications, strategically concealed many times by the same authors or their interpreters, were and are on par with their practical implications. In sum, what we proposed here is a reading in a deconstructive key of the privilege of the community in the oppositional scheme that dominates the foundational discourses of the german sociological tradition. For us, this means both a critic and affirmative reading: a reading or interpretation that can be capable of localize in the texts and put into account in its whole problematicity both what results inseparable from certain metaphysical presuppositions and what it exceeds them, resisting and encouraging new ways of thinking regarding sociability
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Ota, Yusuke. "Philosophie des masses : étude sur la pensée politique d'Etienne Balibar." Thesis, Paris 8, 2015. http://www.theses.fr/2015PA080035.

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Abstract:
Y a-t-il un fil d’Ariane dans la pensée politique d’Étienne Balibar (1942-), malgré les disparités apparentes des thèmes traités ? Cette étude se propose d’y répondre en reconstituant son parcours tant philosophique que politique, des années 1960 à nos jours autour d’une problématique : les « masses ». Cette dénomination signifie une collectivité indéterminée qui préexiste à toutes entités politiques. Les masses sont en ce sens une matière première de la politique. Balibar accorde la plus grande importance aux masses ainsi entendues, ce qui lui permet de remettre en cause trois figures majeures de la modernité politique : la race, la nation et le prolétariat. Le concept des masses commence à prendre figure dans sa réflexion après sa prise de distance avec le concept marxiste central du prolétariat (Première Partie). Ce changement de point de vue l’oblige à repenser la subjectivité politique des masses, indépendamment de tous les jugements normatifs. Son analyse du nationalisme est l’illustration même de cette approche en ce qu’elle éclaire leurs identités ambigües (Deuxième Partie). Sa lecture de Spinoza aboutit à creuser l’aporie selon laquelle il existe une difficulté foncière à institutionnaliser la politique des masses. Pourtant, dans cette dernière, Balibar trouve la possibilité de concevoir la politique des masses comme une transformation ininterrompue de l’étatique (Troisième Partie). Son attention particulière à la subjectivité politique des masses est depuis les années 1990 relayée par la reconnaissance de l’immigré comme incarnation des masses au niveau de l’Europe. Le retour aux masses constitue le ressort de sa réflexion quelque soient les dimensions du corps politique. Il en résulte que la pensée politique balibarienne est avant tout une philosophie des masses
Is there Ariadne’s thread for understanding Étienne Balibar’s political thought (1942–), despite the apparent disparities of the themes treated ? This study aims to answer this question by reconstructing his philosophical and political trajectory from the 1960s until today with a problematic: the ‘masses’. The term ‘masses’ means an indeterminate community that exists prior to all political entities. The masses are in this sense the first material of politics. Balibar’s political thought attaches great importance to the masses understood in this way, which allows him to question the three main figures of political modernity: race, nation and proletariat. The concept of the masses begins to take shape in his philosophy after his removing from the central concept of Marxism: the proletariat (Part One). This change of perspective forces Balibar to rethink the political subjectivity of the masses without any normative judgements. His analysis of nationalism is the illustration of this approach in that it clarifies their ambiguous identities (Part Two). His interpretation of Spinoza leads to the discovery of an aporia that there is a radical difficulty in institutionalizing the politics of masses. In this Spinoza’s aporia, however, Balibar finds the possibility to design the politics of the masses as the continuous transformation of the State (Part Three). His distinctive attention to the political subjectivity of the masses is relayed by his recognition of the immigrant as a embodiment of the masses at the level of Europe since the 1990s. Return to the masses constitutes the mainspring of his thinking whatever the dimension of political body. As a result, Balibar’s political thought is first of all the philosophy of the masses
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Sánchez, Osorio José Francisco. "La valeur économique comme modalité d'action chez Marx." Thesis, Toulouse 2, 2016. http://www.theses.fr/2016TOU20072/document.

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Abstract:
Ce travail propose une interprétation de la catégorie de la valeur économique qui prend pour fil conducteur une alternative aux lectures « économicistes » de Marx. Au lieu de parler de la « théorie de la valeur travail de Marx » et au lieu de nous interroger sur la véracité de cette théorie en termes de capacité de prédiction des prix des marchandises à partir de ce qui est exposé dans Le Capital, nous proposons de nous concentrer sur la forme de la valeur économique. D’après nous, il est possible de considérer la forme de la valeur économique du point de vue de l’action humaine. Ainsi, la valeur économique constituerait le reflet catégoriel d’une modalité d’action caractérisée par le fait que les hommes ne peuvent se comporter les uns vis-à-vis des autres, vis-à-vis du monde naturel et vis-à-vis du monde social, sans faire fonctionner une certaine catégorie de substance comme condition de possibilité, comme médiatrice et comme principe de rationalisation de leurs conduites. Cette compréhension de la valeur économique implique la prise en compte de la quantification de cette substance, afin de rendre opératoires la plupart des interactions. Cette quantification peut être vue comme une norme sociale qui s’inscrit dans les actions des hommes sans qu’il s’agisse, pour autant, d’un acte intellectuel ayant lieu « dans leur tête »
This work offers an interpretation of the category of economic value which is an alternative to the “economistic” reads of Marx. Instead of speaking of the “labor theory of value of Marx” and instead of questioning the veracity of this theory in terms of ability to predict commodity prices from what is stated in The Capital, we offer to focus on the form of economic value. We believe that it is possible to consider the form of economic value from the perspective of human action. Thus, the economic value would be the categorical reflection of a form of action characterized by the fact that men can’t behave vis-à-vis each other, vis-à-vis the natural world and vis-à vis the social world, without running a certain category of substance as a condition of possibility, as a mediator and as a principle of rationalization of their behavior. This understanding of the economic value involves taking into account the quantification of the substance in order to make operative most part of the interactions. This quantification can be seen as a social norm which is in the actions of men without it being, however, an intellectual act taking place “in their head”
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Conil, Gilbert. "Lire l'expérience du travail : un essai de lecture marxienne d'un récit de vie." Thesis, Aix-Marseille, 2018. http://www.theses.fr/2018AIXM0279/document.

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Abstract:
Cette thèse propose un matériau d’étude constitué par le récit de vie d’un travailleur, syndicaliste, analyste de situations sociales et réalisateur de films vidéo.Une investigation théorique a été nécessaire pour exposer le récit à un matérialisme dialectique et historique. Il a permis de repérer les principales contradictions pour définir des objets de connaisance et appliquer l’approche marxienne dont il ressort huit catégories qui sont autant de nouveaux objets de pensée et renvoient à huit couples de mots. Le premier est issu de l’analyse du récit alors que le second se projette dans l’avenir.Le constat est fait que l’écriture individuelle de l’activité sensible des travailleurs comporte de nombreux obstacles épistémologiques et n’autorise guère en retour de pouvoir agir sur la transformation des milieux de travail. L’hypothèse est avancée que les techniques numériques actuelles permettent de lire cette expérience du travail grâce à une méthode alliant la photographie (concret réel) et le film des dialogues entre pairs et spécialistes (concret pensé).Nous conclurons à une place des travailleurs bien différente des témoignages auxquels ils sont réduits la plupart du temps. La perspective de notre thèse vise à produire des points de vue collectifs qui s’inscrivent dans une vie démocratique au travail où les protagonistes arriveraient à connaître leurs intentions respectives. Nous soutiendrons pour cela la nécessité de cliniques du travail.Nous nous situons dans la filiation d'Ivar Oddone, d’une méthode qui permette de lire collectivement l’expérience du travail par un mouvement du réel vers le concret entre deux registres d’analyse
This thesis offers a comprehensive study of the life story of a union worker, social commentator and film director.A theorical investigation was necessary in order to expose the narrration to a dialectic and historical materialism. It allowed to identify the main contardictions to define key knowledge and apply the marxian approach. We identified eight categories allowing new thought processes and reflecting eight keywords. The first stems from the analysis of the narration, while the second is future-oriented.The workers’ writing of their own life and experience brings several epistemological obstacles and do not allow any considerable change of the working conditions.We advanced the hypothesis that current digital technologies allow to whitness these work experiences through a method using both photography (practical approach) and film – with the interaction of the peers and experts - (theorical approach.)We will conclude that workers’ roles are significantly different from what testimonies usually lead the public to believe. This thesis’ perspective aims at creating collective view points supporting democratic work conditions, where protagonists are able to identify their own intentions as well as other’s. To this end, we will emphasize the necessity of work cliniques. Our approach is in line with Ivar Oddone’s teachings, supporting a method allowing to collectively read the workplace experience via a movement from realistic to concrete, between two types of analysis
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Kouvélakis, Efstathios. "Philosophie et révolution de Kant à Marx." Paris 8, 1998. http://www.theses.fr/1998PA08A007.

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Bianchi, Barata Ribeiro Bernardo. "Le fil rouge de la transformation : Marx et Spinoza." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010507/document.

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Abstract:
Ces dernières décennies, la relation entre Spinoza et Marx a été abordée par des auteurs comme Louis Althusser, Antonio Negri et Maximilien Rubel. Néanmoins, bien que l'on puisse établir un lien entre les deux au niveau des affinités théoriques, il manque une analyse du rapport entre ces affinités et les références effectives que Marx fait à Spinoza. Nous ne savons pas davantage. jusqu'à maintenant, comment ces références s'articulent avec les objectifs du militantisme philosophique et politique que Marx s'est fixé tout au long de sa vie. La présente étude cherche donc à parcourir les premières œuvres de Marx de manière à y étudier la présence de Spinoza, et à démontrer simultanément à quels buts cette présence était subordonnée. Parallèlement, et de façon tout aussi importante, il s'agit de montrer que, bien que ces usages font apparaître la façon dont Marx s'est éloigné de Spinoza, ils n'en révèlent pas moins que, dans cet éloignement, Marx finit par retrouver, non pas tant Spinoza, mais le spinozisme
Ln recent decades, the relationship between Spinoza and Marx was discussed by authors such as Louis Althusser, Antonio Negri and Maximilien Rubel. However, although we can establish a link between the two in terms of theoretical affinities, it lacks an analysis of the relationship between these affinities and actual references From Marx to Spinoza. Until now, we do not know more about the specific way these references can articulate with the objectives inherent to Marx 's philosophical and political activism throughout his life. This study therefore seeks to browse the first writings from Marx in order to study the presence of Spinoza, and simultaneously demonstrate to which purposes this presence attended. At the same time, and just as importantly, we seek to show that, although these references explain how Marx moved away From Spinoza, they nevertheless reveal that in this distance, Marx finally find, not so much Spinoza, but Spinozism
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García, Vivien. "Le sort de la philosophie : Michel Bakounine, Friedrich Engels, Karl Marx, Max Stirner : quatre itinéraires jeunes-hégéliens (1842-1843)." Thesis, Université Grenoble Alpes (ComUE), 2015. http://www.theses.fr/2015GREAP003.

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Abstract:
Ce n’est guère le mouvement jeune-hégélien qui vient immédiatement à l’espritlorsque sont évoqués les noms de Bakounine, d'Engels, de Marx ou même deStirner. Le premier et le dernier sont généralement associés à l’anarchisme,les deux autres, plus indubitablement encore, au marxisme. L'histoire de cespersonnages et le devenir de leurs œuvres n'ont pu que faire de l'ombre à leurappartenance commune et concomitante, trente ans avant que ne se cristallisentlesdits courants politiques, à ce qui a parfois été apparenté à une écolephilosophiqueLa présente thèse propose une lecture immanente, laquelle ne s'efforce pasmoins de restituer un contexte, des principaux écrits rédigés par ces auteursentre 1842 et 1843. La pensée de chacun d'entre eux est présentée dans sesinterrogations et ses enjeux propres, en s'intéressant aux emprunts et auxinnovations conceptuelles réalisées pour y répondre et tout en maintenantd’incessants aller-retours avec le champ problématique relatif au mouvementdans lequel elle prend corps et s’introduit.Il ne s'agit pas, par là, de procéder à une simple mise au point en matièred'histoire des idées. L'un des intérêts majeurs des textes abordés réside dansce qu'ils nous disent, dans une perspective post-hégélienne, de la philosophie.Les descriptions du présent que l'on trouve dans ces textes concordent, eneffet, quant à l'impossibilité d'établir l'unité du rationnel et de l'effectif.Tout reste encore à faire pour qui ne renonce pas à la réalisation de laliberté dans l'histoire. À suivre Hegel, pourtant, la philosophie doit secontenter de décrire ledit procès ou ses résultats. Doit-on se résoudre à ceque la philosophie ne puisse concourir à un destin dont elle a donné la clé ?N'est-il pas possible de la renouveler ? Et comment ? S'agit-il plutôt d'ensortir et d'imaginer d'autres formes d'intervention théoriques et pratiques ?Et qu'en est-il alors de ce qui reste de philosophique ?
The names of Bakunin, Engels, Marx, or Stirner are hardly ever associated withthe Young Hegelian movement. Bakunin and Stirner are generally associated withanarchism and Marx and Engels with marxism. Their lives and the fate of theirworks could do no more than obliterate the mutual and concomitant contributionsof these authors to what has sometimes been described as a philosophicalschool. This participation, in any case, occured thirty years before thecristallisation of the aforesaid political movements.This research proposes an immanent, and at the same time contextual, reading ofthe main texts written by these authors between 1842 and 1843. The theories ofeach of them are presented in accordance with their own questions and issues,focusing on the conceptual borrowings and innovations realised as aconsequence. They are expounded through a perpetual to and fro between theproblematic field related to the movement from which they were born and inwhich they participated.Nevertheless this study cannot be reduced to a mere contribution to the historyof ideas. One of the key interests of the analysed texts lies in what they tellus, from a post-hegelian perspective, about philosophy. When they describetheir epoch, they all conclude that there is no identity of the rational andthe real. There is still much to do for those who do not abandon the idea of therealisation of freedom in history. However, according to Hegel, philosophy canonly describe the process or the results of this realisation. Cannot philosophycontribute to the destiny it revealed? And if not, is it possible to renewphilosophy? How? Would an exit from philosophy be preferable? Other forms oftheoretical and practical intervention could be invented. But then, what aboutthe "philosophical" that remains?
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Trevini, Bellini Alessandro. "Suspension du Capital-Monde par la production de la jouissance : Marx entre Aristote et la phénoménologie." Thesis, Paris 10, 2011. http://www.theses.fr/2011PA100157/document.

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Abstract:
La « suspension du Capital-Monde par la production de la jouissance » annonce quelque chose qui tient à l'ordre du politique, et qui concerne pleinement la pensée de Marx. Comme notre sous-titre l'indique, il s'agit de saisir le sens du capital comme « Capital-Monde » grâce à la phénoménologie, et de penser la production comme « production de la jouissance » grâce à la pensée de la praxis offerte par Aristote. Nous acceptons donc le défi d'une lecture de l'oeuvre de Marx qui soit capable de le libérer à la fois du marxisme et de l'horizon de la philosophie moderne, afin d'en déceler l'ontologie à l'oeuvre dès les écrits de jeunesse. Ainsi, nous chercherons à thématiser le problème de la domination du capital, car Marx n'a pas fini de nous apprendre à analyser l'essence du capitalisme et de nous montrer dans quelle direction nous tourner pour tenter de produire autrement, c'est-à-dire pour agir librement et jouir de nos oeuvres. À partir du débat sur le jeune Marx, nous nous livrerons à une sorte de généalogie de la constitution de son ontologie. Ce parcours, semé d'impasses, occupera presque tout le reste de notre travail. Dans cette perspective, notre problème consistera d'abord à saisir le « dispositif logique » des Manuscrits de 44, pour montrer qu'en tant que eidétique matérielle, il permet de comprendre la formalité qui fondera ensuite Das Kapital. Notre tâche consistera en même temps à saisir la notion marxienne d'activation, pour montrer qu'en tant que praxis constitutive elle rend possible la suspension de la totalité des conditions philosophiques de fonctionnement du Capital-Monde
The “suspension of the World–Capital by enjoyment production” announces something which belongs to the political order, and which fully concerns Marx’s thinking. As the subtitle indicates it aims to grasp the meaning of capital as “World Capital” thanks to the phenomenology, and to think about production as an “enjoyment production”, thanks to the praxis given by Aristotle. We therefore accept the challenge of a reading of Marx’s work, liberated both from Marxism and the modern philosophy horizon, in order to reveal the ontology at work since his early writings. In this respect, we will try to topicalise the issue of the domination of capital. Indeed, Marx did not finish to teach us how to analyse the essence of capitalism and to show us in which direction to take in order to produce differently i.e. to act freely and enjoy our works. Starting from the debate on the young Marx, we will indulge in a sort of genealogy of the constitution of his ontology. This road, full of deadlocks and blind-alleys, represents the main part of our work. In this context, our problem consists mainly in grasping the “logic device” of the 44 manuscripts in order to show that as an eidetic material it permits to understand the formality which will then found Das Kapital. Our duty will consist at the same time to seize the Marxian notion of activation in order to show that as a constitutive praxis, this notion makes possible the suspension of the totality of the functioning philosophical conditions of the World-Capital
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Monferrand, Frédéric. "Marx, ontologie sociale et critique du capitalisme : une lecture des manuscrits économico-philosophiques de 1844." Thesis, Paris 10, 2016. http://www.theses.fr/2016PA100035.

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Abstract:
À quel type d’ontologie fait-on appel lorsqu’on affirme que le capitalisme est une forme d’organisation sociale spécifique et historiquement dépassable ? C’est pour répondre à cette question que nous entreprenons dans cette étude une lecture des Manuscrits économico-philosophiques de 1844. À partir de l’analyse de leur contexte jeune-hégélien d’élaboration comme des enjeux de leur réception dans le marxisme, nous soutenons la thèse selon laquelle Marx s’appuie dans ces manuscrits sur une description critique de l’expérience de l’aliénation pour développer une ontologie processuelle de la société. Cette ontologie conjugue une théorie des formes aliénantes qui structurent le monde social (argent, division du travail, propriété privée) à une théorie du contenu aliéné sous ces formes (forces et objets essentiels, nature et être générique). Le modèle critique qui se dégage ainsi – que nous proposons de qualifier de « critique ontologique du capitalisme – a produit de profonds effets sur les différentes tentatives accomplies, de Herbert Marcuse à Louis Althusser et de Georg Lukács à Antonio Negri, pour conférer au projet d’une transformation radicale de la société l’ontologie qu’il mérite. Et c’est par l’évaluation de ces effets qu’il est possible de poser à nouveaux frais la question des ruptures et des continuités entre les Manuscrits de 1844 et Le Capital
What type of ontology is mobilized when one asserts that capitalism is a form of social organization which is specific and can be historically overcome? In order to answer this question, we proceed in this study to a reading of the Economic and Philosophic Manuscripts of 1844. Starting with an analysis of their young-Hegelian context of elaboration as well as of the stakes of their reception within Marxism, I argue that Marx in these manuscripts builds upon a critical description of the experience of alienation to develop a processual ontology of society. This ontology combines a theory of the alienated forms that structure the social world (money, division of labour, private property) and a theory of the content alienated under these forms (essential forces and objects, nature and species-being). The critical model that emerges here – which can be described as a “critical ontology of capitalism” - has produced profound effects on the different attempts by theoreticians, from Herbert Marcuse to Louis Althusser and from Georg Lukács to Antonio Negri, to confer to the project of a radical transformation of society the ontology it deserves. And it is by the evaluation of its effects that it become possible to formulate anew the question of the ruptures and continuities between the Manuscripts of 1844 and Capital
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Belden, David. "Deux paradigmes de l'activité humaine : travail et jeu." Besançon, 2001. http://www.theses.fr/2001BESA1018.

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Abstract:
Cette thèse étudie les rapports entre les catégories de travail et de jeu en cherchant à les conceptualiser. Pour ce faire, elle s'appuie, dans la première partie, sur une lecture comparée d'Héraclite et de Platon qui aboutit à une définition du jeu ; dans la seconde partie, sur une lecture du capital de Marx qui aboutit à différencier le travail du jeu. Partant d'une analyse des signifiants grecs et latins du jeu, l'auteur s'attache, dans un premier chapitre, à restituer la pensée d'Héraclite dans le fragment 52 - dont il propose une traduction et une interprétation nouvelles. Le deuxième chapitre tend à montrer comment, avec Platon, se produit une réfraction de la pensée d'Héraclite et comment la pensée de la force vitale est réduite à une pensée du jeu - le paradigme de cette pensée du jeu étant ce que Platon nomme philosophia. . .
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Tranchant, Thibault. "Raison et création : le constructivisme et l’institutionnalisme postmétaphysiques de Cornelius Castoriadis." Thesis, Rennes 1, 2019. http://www.theses.fr/2019REN1S040/document.

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Abstract:
L'objet de cette thèse doctorale est la réponse poïétique et institutionnaliste offerte par Castoriadis au problème de la constitution d'une universalité pratique dans un contexte post-métaphysique. La thèse s'ouvre sur une définition de la philosophie politique comme projet d'objectivation institutionnelle de la raison et sur l'exposition du problème, pour cette discipline, engendré par la critique de la métaphysique et l'émergence d'une conception procédurale de la raison lors de la modernité. La thèse est ensuite divisée en deux parties. La première porte sur la philosophie de Castoriadis, c'est-à-dire sur sa critique de la pensée métaphysique, son ontologie et sa théorie de la connaissance. Nous y défendons la thèse interprétative que sa philosophie est un « pluralisme ontopoïétique constructiviste ». La seconde porte sur sa conception de la raison pratique, que nous interprétons comme « institutionnalisme post-métaphysique ». Nous concluons en explicitant les nouvelles médiations établies par Castoriadis entre philosophie et politique, sa conception de l'universalité pratique, et, par conséquent, la place qu'il occupe dans le temps long de l'histoire de la philosophie politique. Une perspective comparative a été privilégiée tout au long de notre argumentaire. Nous apprécions la singularité castoriadienne en la comparant avec des philosophies ayant partagé des problèmes communs et certains horizons thétiques, notamment l'héritage hégéliano-marxien et les philosophies de la différence
The purpose of this doctoral thesis is to expose Castoriadis’ poïetical and institutional answer to the following question: how can we constitute a practical universality in a postmetaphysical context. Starting with a definition of political philosophy as the progressive and institutional objectification of reason, I first show how the modern radical critic of metaphysical thoughts and the modern emergence of a procedural conception of reason were both problematic for political philosophy. The thesis is then divided into two parts. The first part is devoted to Castoriadis’ philosophy and presents his own critics of metaphysical thinking, his ontology and his theory of knowledge. I then follow the interpretative thesis according to which Castoriadis’ philosophy can be characterized as an ''ontopoïetical pluralistic constructivism'' The second part is about his conception of practical reason, which I interpret as a “postmetaphysical institutionalism”. I conclude by showing that Castoriadis offers not only new mediations between politics and philosophy but also an original conception of practical universality in the history of political philosophy. Using a comparative method, I put forward Castoriadis’ thoughts through a comparison with other philosophies that share common problems and thesis, e.g. the Hegelian-Marxian tradition and the philosophies of difference
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Steinbrecher, Tal. "L' historicisation de la théodicée." Paris 1, 2009. http://www.theses.fr/2009PA010695.

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Abstract:
Dans ses cours sur la philosophie de l'histoire du monde Hegel affirme que l'objet des cours, la philosophie de l'histoire du monde, n'est autre que la théodicée leibnizienne qu'il convient de rendre concrète. Le point de départ de notre recherche se trouve dans cette récupération étonnante. Nous cherchons a comprendre les liens unissant le projet leibnizien et la philosophie hégélienne, un lien qui excède Ie simple cadre de la philosophie de l'histoire du monde. Notre thèse cherche a montrer que, bien au-dela de la philosophie de l'histoire, l'ensemble du dire hégélien obéit à une logique théodicéenne, c'est à dire une logique qui place en son cœur l'idée d'une réconciliation avec le mal, à travers la justification rationnelle de ce dernier. La théodicée, chez Leibniz comme dans la récupération hégélienne, est alors une logodicée, justification de la raison, malgré le mal présent dans le monde. Nous cherchons, par-delà Hegel, si ce lien entre la pensée de l'histoire et la justifIcation du mal se rencontre dans les grandes philosophies contemporaines de l'histoire. Nous voulons montrer que la pensée marxienne peut également être considérée comme une tentative allant dans un sens théodicéen, puisant ses racines dans le projet leibnizien. En ce qui concerne Schelling, toutefois, notre thèse montre que la radicalisation du projet théodicéen autour d'une philosophie historique menace ce lien, et met ainsi un terme à l'aventure de la théodicée leibnizienne, dans sa rencontre avec la philosophie de I 'histoire.
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Pradella, Lucia. "Mondializzazione e critica dell’economia politica alla luce della nuova edizione storico-critica degli scritti di Marx ed Engels (MEGA²)." Thesis, Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100041.

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Abstract:
La thèse présente une reconstruction de l’évolution de l’analyse marxienne de l’internationalisation du capital en lien avec les formations sociales précapitalistes, en se basant sur la nouvelle édition historico-critique des écrits de Marx et Engels, pour offrir les éléments d’une réflexion autour de l’actualité de l’œuvre de Marx, quant à l’analyse critique des processus actuels de mondialisation. Les deux premiers chapitres retracent l’évolution de l’analyse du marché mondial et de la mondialisation, du mercantilisme à l’économie politique classique et à Hegel. Le troisième chapitre identifie les éléments de rupture et de continuité de la critique marxienne au cours des années quarante du XIXème siècle. Le quatrième chapitre présente le contenu des cahiers londoniens, qui représentent une étape fondamentale de l’approfondissement de la mondialisation capitaliste, et qui marquent la fin de la vision passive des peuples non européens. Le cinquième chapitre présente enfin la synthèse que l’on retrouve de ces travaux dans les manuscrits et dans les œuvres de la deuxième moitié des années cinquante et dans les manuscrits de 1861-1863, et s’intéresse notamment au dépassement du concept de capital en général et au plan articulé en six ouvrages. Le premier livre du Capital inclurait certaines questions que Marx avait prévu de développer dans les ouvrages sur l’Etat, le commerce extérieur et le marché mondial. L’approfondissement des lois de développement combiné et inégal du capital lui a donné la possibilité d’échafauder une vision de la révolution internationale qui s’affranchisse progressivement des éléments encore « eurocentriques » de sa réflexion des années quarante
This thesis studies the evolution of Marx's analysis of the internationalisation of capital in relation to pre-capitalistic social formations, drawing upon the new historical critical edition of Marx and Engels’ writings, with the aim of laying the foundation for establishing the relevance of their work to critical understanding of today’s processes of capitalist globalisation. The first two chapters follow the development of the analysis of the world market and globalisation from mercantilism to classical political economy and Hegel. The third chapter identifies the elements of discontinuity and continuity in Marx’s critique during the 1840s, while the fourth presents the content of Marx’s London Notebooks, showing that these represent a qualitative advance in his analysis of globalisation, in which he overcomes his previous vision of the passivity of non-European peoples. The fifth chapter presents the elaboration of these studies in the manuscripts and works in the second half of the 1850s and in the 1861-63 manuscripts, focussing in particular on his advance beyond the concept of capital in general and the six-book plan which corresponded to it. As a result, Capital Volume 1 integrated themes Marx originally intended for the projected volumes on state, foreign market and world market. The deepening of his understanding of the laws of capitalist uneven and combined development allowed him to articulate a vision of world revolution which overcame some of the “Eurocentric” elements still present in the 1840s
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Gaber, Goran. "Histoire et logique de la raison critique. : de la philologie classique à la réflexion transcendantale (XVIe-XVIIIe siècle)." Thesis, Paris, EHESS, 2019. http://www.theses.fr/2019EHES0009.

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Abstract:
Depuis les Lumières, la notion de « critique » occupe une place centrale dans les réflexions que les sociétés occidentales conduisent à propos de leur caractère proprement moderne. C’est en étant « critiques » que nous nous distinguons de nos prédécesseurs, ainsi que des sociétés avec lesquelles nous continuons de coexister. En suivant Reinhart Koselleck, on pourrait dire que la « critique » représente ainsi l’un des « Grundbegriffe » de la modernité, c’est-à-dire, un concept fondamental qui non seulement guide, mais rend effectivement possible notre compréhension et notre interprétation des phénomènes en tant que tels. Cependant, si nous tentons de proposer une définition viable de la critique elle-même, nous sommes forcés d'admettre que les récits existants, en fondant la critique dans les capacités inhérentes à l’être humain, souffrent d'une « aporie » qui non seulement contredit la thèse initiale de la critique comme étant un phénomène proprement moderne et spécifiquement occidental, mais finit également par compromettre son efficacité sociale.D'un point de vue philosophique, cette situation logiquement défectueuse et pratiquement intenable demande une réflexion conceptuelle concernant les processus de pensée impliqués dans ce que nous appelons « pensée critique », ainsi qu'une clarification historique des sources sociales des principes guidant cette forme de pensée.Alors, selon une doxa philosophique classique, la clarification conceptuelle de la critique revient à interpréter les écrits de ce qu’on pourrait appeler la « trinité critique » allemande : Kant, Marx, l'école de Francfort. Comme ce phénomène nous intéressait du point de vue de son rôle dans la constitution de la modernité, c'est en raison de sa position historique unique, à savoir sa conjonction avec les Lumières, que nous étions amenés à nous concentrer sur le travail d'Immanuel Kant. À la différence de l’exégèse philosophique antérieure qui assimilait la « critique » de Kant au contenu de sa philosophie en tant que telle, notre interprétation a tenté d’en comprendre le sens en se concentrant sur les «opérations de la raison» qui étaient effectuées au nom de ce concept. Une telle perspective nous a permis de discerner, d’abord, que le geste critique de Kant avait été déclenché par une certaine « rationalité temporelle », elle-même marquée par une attitude assez particulière, a-normative, envers le passé ; deuxièmement, qu’il a été exécuté selon une certaine compréhension de la vérité aux allures dogmatiques ; et enfin, qu’il a été accompli, non pas tellement au nom de la « raison théorique », comme on le pense habituellement, mais plutôt en vue du développement de sa « faculté pratique ».C’est donc en nous basant sur cette analyse de la logique du geste critique de Kant que nous avons entrepris une enquête historique concernant ses origines sociales. Compte tenu de la spécificité de l'objet en question, nous avons d'abord été confronté à la tâche d'adopter une perspective philosophique permettant de saisir son émergence historique. Nous avons tenté de l’élaborer en faisant dialoguer, d’une part, l’«l'histoire conceptuelle» de Reinhart Koselleck et, d’autre part, l’approche généalogique de Michel Foucault – deux perspectives théoriques qui ont également produit leur propre analyse historique au sujet de la naissance de la critique, mais qui semblent toutefois ne pas avoir complètement réussi à rendre compte de son caractère spécifiquement moderne. Néanmoins, c’est en suivant l’histoire conceptuelle dans son insistance sur la nature conceptuelle de la critique ; en adoptant la compréhension que la généalogie propose de son caractère essentiellement « protestataire » ; et surtout en poursuivant les intuitions de Foucault et de Koselleck concernant ses relation complexes avec la religion ; que nous avons pu mener à bien la partie historique de notre recherche et de délinéer le contexte social dans lequel avait surgi le phénomène de la critique moderne
Ever since the Enlightenment, the notion of “critique” occupies a central place in western societies’ reflections concerning their properly modern character. It is by being “critical” that we distinguish ourselves from our predecessors as well as from the societies with which we continue to coexist. Following Reinhart Koselleck, one could say that “critique” represents one of modernity’s “Grundbegriffe” – a fundamental concept which not only guides, but effectively enables our understanding and interpretation of phenomena as such. However, if we try to propose a viable definition of critique itself, we are forced to admit that existing accounts, by grounding critique in the inherent capacities of individual human beings, suffer from an “aporia” that not only contradicts the initial thesis of critique’s properly modern and specifically occidental character, but also ends up compromising its social effectiveness.From a philosophical perspective, this logically flawed and practically untenable situation calls for a conceptual reflection on the thought processes involved in what we call “critical thinking”, as well as a historical clarification of the social sources of the principles guiding such form of thought.According to the common philosophical doxa, the conceptual clarification of critique is tantamount to the interpretation of the writings of the so-called German “critical trinity”: Kant, Marx, the Frankfurt School. Since I was interested in this phenomenon from the point of view of its role in the constitution of Modernity, it was due to its unique historical position, namely, its conjunction with the Enlightenment, that I was led to focus on the work of Immanuel Kant. Unlike previous philosophical exegesis that equated Kant’s “critique” with the content of his philosophy as such, my interpretation tried to unravel its sense by focusing on the “operations of reason” that were conducted in the name of this concept. Such a perspective has enabled me to discern, firstly, that Kant’s critical gesture was set in motion by a certain “temporal rationality”, marked by a rather peculiar, a-normative, attitude towards the past; secondly, that it was executed according to a certain quasi-dogmatic understanding of truth; and lastly, that it was accomplished not in the name of “theoretical reason”, as it is commonly thought, but for the sake of the development of its “practical faculty”. Thus, it was on the basis of this analysis of the logic of Kant’s critical gesture that I have embarked on a historical investigation of its social origins. Given the specificity of the object in question, I was first faced with the task of adopting a philosophical perspective that would be able to capture its historical emergence. I have tried to do this by proposing a combination of Koselleck’s “conceptual history” and Foucault’s “genealogy” – two theoretical perspectives that have produced concrete historical analysis regarding the birth of critique, but seem to have failed to arrive at a fully satisfactory account of its specifically modern character. Nonetheless, it was by following conceptual history’s insistence on the conceptual nature of critique; by adopting genealogy’s understanding of its essentially insubordinate character; and, above all, by pursuing Foucault’s and Koselleck’s intuitions regarding its complex relation with religion; that I was able to carry out the historical part of my research and delineate the social context that gave rise to the modern phenomenon of critique
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Watt, Abdoulaye. "Feuerbach critique de Hegel : de l’idéel au réel." Thesis, Nice, 2016. http://www.theses.fr/2016NICE2007.

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Abstract:
Ce travail propose une analyse de l’idéalisme absolu, de l’humanisme et de du matérialisme dialectique à travers les pensées respectives de Hegel, Feuerbach et Marx. Il s’agit pour nous d’étudier ici trois doctrines philosophiques qui se suivent chro- logiquement en montrant notamment comment s’est opéré le passage de l’idéalisme absolu de Hegel à l’humanisme philosophique de Feuerbach qui fera l’objet d’une critique assez sévère de la part de Marx qui par la même occasion le rejette après l’avoir intégré comme un moment dans l’élaboration de sa conception matérialiste du monde.Souvent présenté comme un penseur de second plan, dont le seul mérite est d’avoir amorcé les principes d’une critique de la pensée de Hegel dont il n’est jamais parvenu à se départir en tant qu’ancien disciple, Feuerbach occupe dans l’histoire de la philosophie une place pour le moins inconfortable. En effet, face à l’impérialisme marxien et hégélien (deux monuments de la philosophie), la pensée de Feuerbach est souvent présentée comme secondaire par les marxistes. C’est pourquoi l’un des objectifs de ce présent travail est d’étudier la pensée de Feuerbach pour ce qu’elle est et non à travers les grilles d’une lecture marxiste
This work proposes an analysis of the absolute idealism, the humanism and the dialectical materialism through the respective thoughts of Hegel, Feuerbach and Marx. It is a question for us of studying here three philosophic doctrines which follow each other chro - logically by showing in particular how took place the passage of the idealism absolved from Hegel in the philosophic humanism of Feuerbach which will be the object of a rather severe criticism on behalf of Marx who at the same time rejects him(it) having integrated(joined) him(it) as moment into the elaboration of its materialistic conception(design) of the word
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