Academic literature on the topic 'Maîtres de chapelle – France – 18e siècle'

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Dissertations / Theses on the topic "Maîtres de chapelle – France – 18e siècle":

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Deyris, Edith. "La vie et l'oeuvre de Charles Levens maître de chapelle à la cathédrale Saint-André de Bordeaux : contribution à l'étude du milieu musical bordelais au XVIIIe siècle." Bordeaux 3, 1990. http://www.theses.fr/1990BOR30042.

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Abstract:
Ne a marseille en 1689, charles levens fut successivement maitre de chapelle a saint-pierre de vannes et a saint-etienne de toulouse avant de connaitre la consecration de ses talents de compositeur et de theoricien a bordeaux. Temoin des premieres mutations topographiques et architecturales qui ont fait de bordeaux une cite classique, levens occupa le poste de maitre de musique a la cathedrale saintandre de 1738 a sa mort (1764). Sa notoriete confirme l'importance de la vie artistique en province au temps de la domination inconstestee de versailles et de paris. Auteur d'une cantate pour l'academie de toulouse en 1724, levens est, avant tout, compositeur de musique sacree. Messes, requiem, magnificat, hymnes de noel et grands motets temoignent de son activite creatrice. Son te deum fut execute a bordeaux pour l'entree du duc de richelieu en 1756 et le 12 aout 1789 pour une celebration "revolutionnaire". Le style de levens allie le naturel d'un classicisme a la francaise au charme baroquisant de la musique ital ienne dont il adopte, parfois, la virtuosite concertante et la legerete ornementale. L'etude stylistique et comparative des manuscrits nous a permis d'authentifier les oeuvres respectives de charles levens et de son fils nicolas-vincent qui prit les fonctions de maitre de chapelle a saint-etienne de toulouse en 1746. .
Born in marseilles in 1689, charles levens was, in turn, choirmaster at st-pierre cathedral in vannes and at st-etienne in toulouse before he was established as a talented composer and theoretician in bordeaux a witness of the first topographic and architectural alterations which turned bordeaux into a classical city, levens occupied the post of music master at st-andre cathedral from 1738 until his death in 1764. The renown he enjoyed proves the importance of artistic life in the provinces in the days of the undisputed rule of versailles and paris. Levens, who wrote a cantate for the toulouse academy in 1724, is first and foremost a composer of sacred music. His creative activity is revealed by the masses, requiem, magnificat, christmas hymns and grands motets he left us. His te deum was played in bordeaux for the entry of the duc de richelieu in 1756 and on august 12th 1789 for a "revolutionary" celebration. Levens's style combines the natural quality of classicism "a la francaise" with the baroque charm of italian music in whose concerted virtuosity he sometimes indulges together with ormamental lightness. The stylistic and comparative study of the manuscripts allowed the authentification. .
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Mignogna, Francesca. "Écriture(s) et réécriture(s) dans l'œuvre pour les défunts de Pierre-Louis Pollio (1724-1796) : un exemple d'œuvre ouverte au XVIIIe siècle. Étude et édition critique." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2024. http://www.theses.fr/2024SORUL016.

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Abstract:
Pierre-Louis Pollio (1724-1796) fut maître de musique dans divers établissements ecclésiastiques de la France et des anciens Pays-Bas autrichiens, parmi lesquels la cathédrale Saint-Pierre à Beauvais et la collégiale Saint-Vincent à Soignies. Le corpus des compositions funèbres de Pollio se distingue par sa quantité et sa diversité exceptionnelles. En particulier, ses huit messes de requiem font de Pollio le compositeur dont le plus grand nombre de ces messes est parvenu jusqu'à nous. La richesse et la cohérence de ce corpus en font un objet permettant de mettre en lumière des aspects de la musique funèbre d'Ancien Régime encore peu explorés. Dans cette étude, nous cherchons à montrer le caractère adaptatif et fonctionnel de ce répertoire, à travers différents angles d'approche tous relevant de l'observation des sources effectuée en vue de la réalisation de l'édition moderne du corpus funèbre de Pollio. En observant la manière dont il s'approprie des éléments musicaux hérités de la tradition et en analysant les opérations de refonte effectuées par Pollio sur ses propres compositions, nous mettons en évidence comment ses choix compositionnels sont régis par les impératifs propres aux différentes occurrences liturgiques. Le résultat de ces observations nous conduit à la mise en évidence d'une virtualité de l'œuvre qui s'observe à différents niveaux, notamment au point de vue compositionnel. Les enjeux éditoriaux soulevés par une telle lecture nous conduisent, à l'appui de concepts visant à dissocier la matérialité du texte et du document de la métaphysique de l'œuvre, à la formulation d'une stratégie éditoriale qui reflète et perpétue l'ouverture propre à ce répertoire
Pierre-Louis Pollio (1724-1796) was maître de chapelle in various ecclesiastical establishments in France and the former Austrian Netherlands, including the cathedral of Saint-Pierre in Beauvais and the collegiate of Saint-Vincent in Soignies. Pollio's corpus of funereal compositions stands out for its exceptional quantity and diversity. In particular, his eight requiem masses make Pollio the composer with the largest number of such masses surviving. The richness and coherence of this corpus make it an object that sheds light on aspects of Ancien Régime funeral music that have yet to be fully explored. In this study, we seek to demonstrate the adaptive and functional character of this repertoire, through different angles of approach all stemming from the observation of sources carried out for the realization of the modern edition of Pollio's funereal corpus. By observing the way in which he appropriates musical elements inherited from tradition, and by analyzing the recasting operations carried out by Pollio on his own compositions, we highlight how his compositional choices are governed by the imperatives specific to the various liturgical occurrences. The result of these observations leads us to highlight a virtuality of the work that can be observed at different levels, particularly from a compositional point of view. The editorial issues raised by such a reading lead us, with the support of concepts aimed at dissociating the materiality of the text and document from the metaphysics of the work to the formulation of an editorial strategy that reflects and perpetuates the openness specific to this repertoire
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Marchand, Patrick. "Les maîtres de poste et le transport public en France : 1700-1850." Paris 1, 2004. http://www.theses.fr/2004PA010520.

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Abstract:
De 1700 à 1850, les transports publics, placés sous le règne du cheval, connaissent un formidable développement alors même que l'état des techniques n'évolue pas ou très peu. En témoignent la croissance continue des échanges épistolaires, l' augmentation du trafic des marchandises et des voyageurs, la multiplication des entreprises de transport. Dans l'inextricable maquis institutionnel qui caractérise l'Ancien Régime du transport public, les maîtres de poste, détenteurs du monopole de la vitesse, ont joué un rôle de premier plan, bénéficiant des faveurs de l'État et d'une conjoncture économique favorable. Nés du pouvoir politique à la fin du XV siècle, les maîtres de poste, traversant crises frumentaires et tempêtes politiques, ont connu une ascension sociale continue jusqu'en 1850. À travers leur portrait social, c'est toute l'histoire du transport public que l'on découvrira.
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Henry, Christophe. "Aux sources du style : l'imitation et le culte des grands maîtres dans la peinture française de 1708 à 1799." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010597.

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Abstract:
Cette thèse de doctorat s'est efforcée autant que possible de démontrer que l'imitation des grands maîtres, en tant que. Théorie de la création, constituait un débat singulier dans l'espace de la pensée française de l'art des XVIIe et XVIIIe siècle. Appuyée sur de vénérables fondements hérités de l'Antiquité et de la Renaissance, l'imitation des maîtres fait l'objet d'une critique et d'une redéfinition auxquelles prennent part les savants comme les peintres, à dessein de faire de ce principe, encore mâtiné d'incohérences vers 1650, une véritable méthodologie de la création picturale. Dans un premier temps néanmoins (1650-1700), cette méthode encore contestée semble. Avoir été particulièrement destinée à la sauvegarde de prérogatives corporatives, au sein d'une Académie Royale désireuse de redéfinir la pratique de la peinture et la perception des oeuvres. Mais très rapidement, et au prix de quelques querelles mouvementées, l'imitation savante des grands maîtres est distinguée de l'imitation servile ou monolithique d'un seul maître. De fait, c'est une grande part de la pratique obscure des peintres, et notamment les jeux idiomatiques de. "réflexion " (référence), de citation ou de " larcins " (emprunts) qui se trouve réintégrée dans le corpus des pratiques appréciées, dès lors que l'artiste n'en abuse pas, et qu'elles peuvent être justifiées du point de vue de l'esprit. À l'appui de l'affirmation sociale d'un public particulièrement soucieux de satisfactions visuelles et sensibles, une certaine substitution de la référence à la représentation est bien ce qui caractérise au premier chef la peinture du milieu du XVIIIe siècle, et cela dans des proportions qui eurent d'évidentes conséquences qualitatives. Ce basculement du statut interne des oeuvres ne fut pas perçu comme une catastrophe artistique/
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Letiembre, isabelle. "Maîtres d'oeuvre et commanditaires de la demeure privée en Bretagne au XVIIIe siècle : les constructions du bassin rennais et de l'arrière-pays malouin." Rennes 2, 2000. http://www.theses.fr/2000REN20015.

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Abstract:
Au XVIIIe siècle en Bretagne furent édifiées bon nombre de demeures privées, essentiellement l'initiative des parlementaires et des négociants. Il était nécessaire dans un premier temps de l'interroger sur les maîtres d'oeuvre -ingénieurs des ponts et chaussées et architectes locaux- chargés de donner des projets puis de construire ces édifices ; il apparaît clairement que ces personnes étaient réunies au sein d'un groupe socioprofessionnel jusqu'alors méconnu : formation, outils de travail, conditions financières, relations professionnelles, vie sociale, liens familiaux. . . Les parlementaires bretons, appartenant par ailleurs majoritairement à la vieille noblesse de la province de Bretagne, et les négociants malouins fraichement anoblis, furent les principaux commmanditaires des constructions privées, que ce6 soient les résidences de campagnes ou les hôtels particuliers. Leur appartenance à une même catégorie sociale, leurs nombreuses relations familiales et amicales favorisa au sein de ce groupe un sentiment de caste. Malgré tout la part de leur fortune qu'ils consacrèrent à ces réalisations ne fut pas forcéément importante. L'architecture du siècle des Lumières en Bretagne s'en ressent : nous n'avons pas affaire dans cette province à de véritables programmes architecturaux. Les édifices du département actuel de l'Ille-et-Vilaine présentent certes les caractéristiques générales de l'architecture française du XVIIIe siècle mais ne s'en démarquent pas
In the 18th century in Brittany a good number of private residences were erected mainly initiated by members of Parliament and merchants. First it was necessary to wonder about the initiators of the project -civil engineers and local architects- in charge of giving plans and of building these edifices ; it clear y appears that these persons where gathered within a socioprofessional group unrecognized until then : training, tools, financial conditions ; professionnal relationships ; social life ; family links. . . The Breton members of Parliament -who moreover belonged essentially to the old nobility of Brittany- and the freshly ennobled merchants of Saint-Malo where the main owners of these private edifices- country et private mansions. The fact that they belong to the same social category and friendly relations favoured the awareness of a cast within these groups. However the part of their fortune that they devoted to this realisations was not necessarily important. It is telling of the architecture of the Age of the Enlightment in Brittany : we are not faced with real architectural programms in the province. The edifices of the actual region of Ille-et-Vilaine certainly show the general characteristics of the French architecture of the 18th century but don't particularly distinguished themselves
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Decobert, Laurence. "Henry du Mont (1610-1684), sous-maître de la chapelle de Louis XIV : contribution à l'histoire de la musique religieuse au Grand Siècle." Paris 4, 1989. http://www.theses.fr/1989PA040120.

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Abstract:
Biographie du compositeur (naissance et jeunesse dans l'évêché de Liège jusqu'en 1640, carrière parisienne aux orgues de l'église Saint-Paul, et à la cour à partir de 1660), suivie d'une analyse de ses vingt-six grands motets, comprenant : description, datation, étude des parties vocales et instrumentales, analyse structurelle et stylistique, restitution de cinq grands motets
Biography of the composer (birth and youth in the diocese of Liege until 1640, Parisian racecourse as organist of saint-Paul’s church, and from 1660, at the court of Louis XIV), followed by an analysis of his 26 grands motets, including : description, dating, investigation of vocal and instrumental parts, structural and stylistic analysis, transcription of five grands motets
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Michel, Benoît. "Le noël à grand choeur : une pratique musicale à Toulouse et en terres méridionales (XVIIe-XIXe siècles) : étude historique, institutionnelle, liturgique et esthétique." Paris, EPHE, 2012. http://www.theses.fr/2012EPHE4009.

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Abstract:
Lors des fêtes de Noël et de l’Épiphanie, les maîtres de chapelle méridionaux mettaient en musique les textes de noëls en français, plus rarement en occitan, chantés par des solistes, un chœur et accompagnés par un effectif instrumental plus ou moins étoffé. Les poèmes mis en musique relataient différents épisodes de la Nativité, parfois mêlés à d’autres thèmes religieux. La dénomination «noël à grand chœur», employée dans deux sources musicales, est celle qui est la mieux à même de décrire le répertoire et sa caractéristique majeure, la présence d’un chœur. Cette étude nous entraîne sur des voies diverses et parfois peu balisées de la musicologie : la musique religieuse et spirituelle en français, les pratiques musicales en province, les chapelles de musique et leur recréation au XIXe siècle, la musique des confréries et des corps de métiers. Au début de ce travail de recherche, une dizaine d’œuvres étaient connues ; aujourd’hui le corpus rassemble plus de 91 œuvres anonymes et 198 œuvres de 55 compositeurs de 1692 à 1852. La thèse explore ce corpus poétique dans ses différentes composantes : examen critique des sources (et notamment des livrets imprimés), les textes et leur construction, la musique (quand celle-ci est conservée), le rôle et la place du répertoire dans le culte, sans oublier le contexte qui a vu naître et se développer une telle pratique, les maîtrises capitulaires du sud de la France, les confréries et les corps de métiers
During the feasts of Christmas and the Epiphany, the French southern choirmasters composed the music of Christmas in French, more rarely in Occitan, sung by soloists, chorus and accompanied by a more or less enriched instrumental staff. The poems put in music told various episodes of the birth of the Christ, sometimes mixed with other religious themes. The denomination «noël à grand chœur» used on two musical sources is the one which describes best the repertoire and its major characteristic, the presence of a chorus. This study entails us in diverse roads and sometimes little marked out: the religious and spiritual music in French, the music in province, music chapels and their re-creation in XIXth century, the music of the brotherhoods and the corporate associations. At the beginning of this research, about ten pieces of music were known; today it is a set of more than 91 anonymous pieces of music and 198 pieces of music of 55 composers from 1692 till 1852. The thesis investigates the poetic corpus in its various components: sources (in particular the printed libretti), texts and their construction, the music (when this one is preserved), the role of the repertoire in the liturgy, without forgetting the context which saw starting and developing such a practice, capitular choir of the South of France, brotherhoods and corporate associations
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Buvron, Jean-Marcel. "Le renouveau musical dans les cathédrales en France de 1801 à 1860 - Le Mans -." Thesis, Tours, 2013. http://www.theses.fr/2013TOUR2003.

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Abstract:
En 1857, Joseph d'Ortigue constatait que les maîtrises des cathédrales en France, en activité au cours de la première moitié du XIXe siècle, ne pourraient jamais prétendre au rôle qu'elles avaient rempli pendant des siècles avant leur fermeture en 1791. Malgré le soutien dans un premier temps des pouvoirs publics, la tentative de refondation souhaitée pour chaque cathédrale, s'est en effet soldée par un échec : l'Église catholique n'a pas réussi à redonner au culte l'éclat musical et cantoral qu'il revêtait avant la Révolution. À travers l'étude de la maîtrise du Mans de 1801 à 1860, « une des premières rétablies et une des plus florissantes », cette thèse analyse les principales causes de cet échec inévitable : l'incertitude des ressources financières, l'évolution des mentalités en matière de religion, la formation incomplète des nouvelles générations de musiciens d'Église, le changement des goûts musicaux. Dans les années 1830-40, la liturgie et sa musique sont l'objet de vives polémiques où s’affrontent les partisans d'une musique expressive et les militants d'une restauration du plain-chant. Le renouveau musical dans les cathédrales, et notamment au Mans, ne trouve finalement son accomplissement qu'après une réforme de la liturgie qui définit la musique la plus appropriée au culte. Avec le retour de la liturgie romaine et du chant grégorien, plus de cinquante ans d’efforts auront été nécessaires pour que les cérémonies religieuses gagnent en cohérence ce qu’elles ont perdu en éclat
In 1857, Joseph d’Ortigue saw that the music schools attached to French cathedrals in the first half of the 19th century could never play the part they had had for centuries, until they were closed in 1791. Though they were at first officially aided, all the cathedrals failed when they tried to revive their musical activity : the catholic church did not succeed in giving back to their celebrations the brilliance of music and song that had been theirs before the Revolution. Studying the Le Mans music school from 1801 to 1860 – it was « one of the first to be re-estblished and one of the most flourishing » –, this thesis analyses the main causes of this inevitable failure: the uncertainty of financial resources, the evolution of habits of thought as regarded religion, the incomplete training of the new generation of church musicians, as well as the changes in musical tastes. In the years 1830-1840, the liturgy and its music are hotly argued about by those in favour of an expressive music and those advocating a restoration of plain chant. The musical revival in cathedrals – notably in Le Mans – was eventually achieved only after a reform of the liturgy defining which music is most suitable for divine worship. With the return of the Roman liturgy and Gregorian chant, over fifty years were necessary for religious ceremonies to gain in coherency what they had lost in brilliance
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Simien, Côme. "Des maîtres d’école aux instituteurs : une histoire de communautés rurales, de République et d’éducation, entre Lumières et Révolution (années 1760-1802)." Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2017. http://www.theses.fr/2017CLFAL029.

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Abstract:
Cette thèse a pour objet la grande énigme scolaire de la Révolution française : l’échec de l’école publique et le succès des écoles privées (cette dichotomie publique-privée ayant été créée par la Révolution). Loin de s’expliquer d’abord par le conservatisme politique et religieux des classes populaires, ainsi que les historiens l’ont affirmé depuis la fin du XIXe siècle, la déroute du projet scolaire républicain, n’est en réalité ni évidente de partout (en ville, l’école publique n’est pas en échec), ni linéaire (elle ne survient pas avant le printemps 1795 dans les campagnes). Pour la comprendre, il importe surtout de l’inscrire dans une histoire au long cours : depuis les années 1760, l’école élémentaire (celle où l’on apprend à lire, écrire et compter) a été appropriée par les communautés villageoises, au point de devenir une véritable « institution de proximité », contrôlée dans les faits par le groupe des co-résidents, malgré toutes les règles édictées par la monarchie et l’Église catholique afin d’en confier la direction aux évêques et aux curés. « Institution de proximité », l’école l’est d’autant plus aisément devenue que les enseignants de la fin de l’Ancien Régime (presque tous laïcs) accomplissaient au village (mais pas en ville) un ensemble de services extra-scolaires essentiels à l’affirmation de cet « esprit de localité » que l’on sait être si prononcé dans les communautés rurales du XVIIIe siècle : ce sont eux qui sonnaient les cloches paroissiales, entretenaient l’horloge communale, arpentaient les terres de la communauté et en dressaient la carte, chantaient la messe lors du culte, assuraient l’entretien de l’église et assuraient les fonctions de secrétaire-greffier de la collectivité locale. Au sein du village, l’enseignement dispensé par le maître d’école était du reste lui même perçu comme un lieu de perpétuation de la « personnalité collective locale » : au cours du second XVIIIe siècle, les pratiques pédagogiques des régents d’école ont en effet fini par intégrer le vaste complexe des « coutumes » locales. À ce titre, les communautés rurales imposaient aux enseignants qu’elles recrutaient (et qu’elles regardaient comme leur « serviteur ») qu’ils se conforment en tous points aux pratiques scolaires traditionnelles du village, freinant ainsi l’introduction dans les campagnes des innovations pédagogiques pensées par la Réforme catholique (La Salle, Démia, etc.) et par les Lumières. Bien avant 1789, les collectivités locales ont donc appris à éviter les prescriptions scolaires extérieures au village pour administrer l’école en fonction de leurs propres attentes.La Révolution, bien plus qu’elle ne contrarie cette emprise du local sur l’école, contribue au contraire à accentuer ce processus au long cours, malgré ses ambitions, tôt affirmées et maintes fois rappelées, d’imposer un « État instructeur » – comme l’avaient réclamé les Lumières depuis l’expulsion des Jésuites. À partir de 1789 et jusqu’en l’an II, alors que disparaissent rapidement les autorités de tutelle traditionnelle des petites écoles (évêques, intendants) et que les communautés rurales sortent parallèlement renforcées par la création des municipalités communales, les villages parviennent enfin pleinement à exercer une autorité souveraine sur l’école et ses enseignants. Tout change à partir du printemps 1795, lorsque deux nouvelles lois scolaires tentent d’arracher l’école publique de la sphère des compétences communales. Les villages se détournent aussitôt de cette dernière, pourtant massivement investie l’année précédente, et ouvrent dans le même temps de nombreuses écoles privées (autorisées par les deux mêmes lois). Au fond, il faut d’abord voir dans ce mouvement un moyen pour les collectivités locales de ne pas être dépossédées de leurs usages coutumiers de l’école. [...]
[No summary]
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Kim, Hangyul. "L'usage des maîtres anciens dans le discours de l'art national en France, 1780-1850." Thesis, Paris 1, 2018. http://www.theses.fr/2018PA01H054.

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Abstract:
Ce travail étudie la place particulière accordée aux « maîtres anciens » dans la littérature artistique et les pratiques muséales depuis la Révolution jusqu’au milieu du XIXe siècle en France. Dès la fin de l’Ancien Régime, la définition des « maîtres anciens » connaît une transition progressive : des artistes de la Grèce antique aux fondateurs de l’École nationale. Par l’usage de leurs noms et de leurs vertus artistiques mais aussi morales, l’art national en France doit acquérir une notoriété digne d’une République nouvelle qui puisse rivaliser avec les autres écoles nationales prééminentes. Cette nouvelle prépondérance des maîtres anciens français doit répondre au souci républicain de l’instruction publique, en assurant la diffusion de la connaissance de l’histoire nationale et des qualités édifiantes par voie de la « vision » : leurs œuvres exposées dans des espaces ad hoc et leur image représentée dans la production artistique contemporaine en tant que grands hommes, héros et pères de la Nation. Les textes d’Alexandre Lenoir, d’Émeric-David et de La Décade ont été explorés dans cette optique, avant la considération de la disposition d’œuvres dans les musées et des catalogues, en particulier les Annales de Landon, et des créations artistiques dédiées à l’image des maîtres anciens. Redécouverts à dessein, les maîtres anciens contribuent à la construction d’une identité culturelle nationale et collective
This thesis problematises in historical context the identity of the ‘Old Masters’ in the literature on art and practices of museums in France from the time of the French Revolution until the mid-nineteenth century. Since the end of the Old Regime, the definition of the ‘Old Masters’ was transformed: a transition of principal elements, from the classical Greek artists to the founders of the National School, took place. This transition reflected the anxiety of the newborn French Republic facing an international rivalry in art history and myriad obstacles to its social and political goals. To meet the concerns of competition and emulation, the names as well as the artistic and moral qualities of ‘Masters’ were recognised, with emphasis, as being closely linked to public instruction and national history. The thesis analyses the texts and museum theories of Alexandre Lenoir and Toussaint-Bernard Émeric-David and the discussion of ‘Old Masters’ in the republican journal La Décade. Also analysed in this context are the displays of the Old Masters in the museums, catalogues (with a focus of Landon’s Annales) and works of art during the Revolution and the first half of the nineteenth century recreating the images of the Old Masters as national heroes or fathers of French art. This consciously performed reconstruction of the ‘Old Masters’ during the French Revolution made a crucial contribution to the formation of the cultural identity of France

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